Ringworm : Décupler sa voix
Il est inutile d’apposer des étiquettes à certaines formations. Parfois, on sait que le groupe ne propose pas vraiment un death metal très mélodieux. C’est plutôt que la formation a un bassiste qui peut roucouler après un breakdown. À quelques reprises, on me décrit qu’un orchestre propose un black metal atmosphérique, uniquement en relation avec une intro aux claviers soporifiques.
Par contre, quand je reçois une nouveauté de Ringworm et que l’on me reconfirme que ce groupe américain produit est un amalgame de hardcore et de thrash metal, c’est une description qui déborde de vérité.
Ringworm maitrise à merveille les deux genres et sur Death Becomes My Voice, le groupe ne se trahit aucunement. Aux voix, James « Human Furnace » Bulloch produit encore ce feulement excessivement âpre. Il contrôle toujours sa gorge à la perfection, pouvant pousser la ritournelle de façon saccadée ou utiliser une parcelle plus grognonne pour galoper sur des cadences thrashées.
Musicalement, ce sont toujours des harmonies qui impliqueront des mouvements de foule lors des concerts. C’est adroit, invitant en plus d’être massif. Death Becomes My Voice est leur troisième album pour Relapse et il serait intéressant d’avoir le groupe en tournée avec d’autres formations du label, car sur scène, c’est imposant!
Sans être un album marquant pour l’année, il reste que Death Becomes My Voice est dotée d’une efficacité indéniable. Idéal pour arracher les mauvaises herbes dans tes platebandes ou pour perdre ta p’tite bedaine lors de ton jogging!
Accord metal et bière : Allonge-toi le bras dans la section de la microbrasserie du Ruisseau Noir. Agrippe deux canettes de Rousse Poivrée. Une rousse avec un petit fond de poivre, c’est un pur délice!
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