Pelican : Fais comme l’oiseau
Il n’est jamais évident pour un groupe de tailler sa place dans le domaine métallique. Les gens peuvent apprécier ton chanteur ou le détester avec passion. Avec Pelican, il n’y a pas ce type de problème étant donné que le groupe roule en mode instrumental depuis près de 20 ans, maintenant.
Pelican a été mis au monde comme étant un projet en parallèle. Effectivement, quelques membres du groupe Tusk avaient besoin d’un autre exutoire pour laisser aller leur côté musical plus mélodieux.
Avec passion, le groupe a toujours su créer un metal instrumental porté sur les ambiances musicales oscillantes plutôt que sur la création d’un volcan sulfureux et vrombissant d’où en coulerait une lave enragée.
Nighttimes Stories est le second album du groupe avec leur nouveau guitariste, Dallas Thomas. Après le départ de Laurent Schroeder-Lebec en 2012, nous étions plusieurs à croire que Pelican allait tirer la plogue face à son post-metal instrumental. Nous pensions que les membres restants allaient se concentrer sur d’autres projets, surtout que Pelican n’est pas une occupation pleine et complète, étant donné que les membres du groupe ont tous des emplois stables en dehors du groupe et que pour certains, il y avait le fait d’avoir de petits oisillons à la maison!
Pelican est maintenant beaucoup plus un loisir pour les musiciens mais ceci ne veut pas dire que la direction musicale n’est pas prise au sérieux. Aucunement car Nighttime Stories est un album encore plus concis que le précédent, Forever Becoming.
Comme d’habitude, un album de Pelican ne se prend pas uniquement à la pièce. C’est une entité, un tout à consommer dans son entièreté et Nighttime Stories ne fait pas exception.
Cet album est composé de nombreux hymnes aux hochements de la caboche, en signe d’approbation musicale car avec des titres comme la cadencée Full Moon Black Water, la vigoureuse Midnight and Mescaline et la tranchante Cold Hope, nous ne pouvons que nous soumettre aux harmonies du Pelican moderne!
Il n’y a que It Stared at Me qui se veut plus introspective. Cette pièce semble avoir été construite en ne répétant que l’introduction de Hells Bells d’AC/DC, avec quelques variances. Pour le reste, qu’un metal instrumental surfin et enivrant!
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