Une émission de la télévision d'État chinoise (CCTV) a fait scandale récemment en révélant l'existence d'une usine de la province d'Hubei qui avait trouvé le moyen d'utiliser des cheveux humains pour produire de l'acide aminé, ingrédient de base pour la préparation de la sauce soya. Ainsi, des piles de cheveux trouvés sur les lieux du "crime" fournissaient la matière première aux quelque 100 000 tonnes quotidiennes d'acide aminé qui étaient par la suite acheminées aux usines de sauce soya environnantes. Devant la controverse, le gouvernement chinois a lancé un vaste programme d'inspection des aliments. Ce n'était pas la première fois que cette émission de télévision, une sorte de L'Épicerie version dégueu, mettait au jour l'envers de l'assiette chinoise. Quelque temps auparavant, elle dévoilait l'histoire d'un réputé producteur de jambon qui aspergeait sa viande de dichlorvos (un pesticide) afin d'éloigner les mouches… Et dire qu'ici, on s'inquiète des dangers pour la santé que peut représenter une seule vache folle albertaine… (S. Proulx)
J’avoue que j’ai un peu peur de savoir de quoi est réellement composée mon assiette. Je préfère ne pas trop me poser de qustions car on dit que ce que l’on ne sait pas ne nous fait pas peur … Il me semble qu’il y a beaucoup de scandales face à la nourriture et les Chinois. On se souvient aussi du scandale fait avec le fait que l’on consomnmait du chat et etc… Il y a même une nouvelle émission au canal D sur les Cannibales. Faites attention, on pourrait vous prendre pour un morceau de viande de choix …
C’est assez dégeulasse d’apprendre que des choses pareilles se passent…et surtout que moi qui adore la sauce soya , j’ai peut-être mangé un sushi accompagné d’acide aminé de cheveux de chinois, beurk! Je suis pour la récupération, mais il y a toujours des limites à se qu’on peut faire gober aux gens. Peut-être que ce qu’ils ont fait n’est pas nocif pour la santé des gens à comparé de ce que peut l’être un steak contaminé par la vache folle, mais on a pas mal moins de chance d’en mangé quand on pense au nombre de sauce soya qui coure dans les marché et au steak arrosé de pesticides. Je sais que c’est un préjugé de croire que tous les chinois n’ont pas de bonnes règles d’hygiène au niveau alimentaire, mais après avoir lu ça, avoir déjà vu la cuisine d’un buffet chinois et avoir été témoin d’un crachat dans un verre d’eau dans un autre de ces buffets…j’ai tendance à me méfier!
J’avoue que les Chinois ont cette réputation d’utiliser un peu n’importe quoi dans la composition de leurs produits. D’ailleurs, n’est-ce pas eux qui sont fervents de testicules de phoques qui composent leurs produits soi-disant aphrodisiaques. J’ai même déjà essayé des ampoules à la bile de serpent. Même un de mes amis un jour, s’est fait offrir un jour, par ses propriétaires chinois, d’échanger une dette de loyer contre son chien. Il a refusé car ils lui ont clairement dit qu’ils avaient l’intention de le bouffer. Et cela, c’est sans compter, peut-être, sur l’éventuelle composition du chicken chow mein de beaucoups de restos chinois montréalais. Alors, je ne suis pas trop surpris qu’il existe une sauce soya fabriquée à base de cheveux…
On ne sait pas toujours ce qu’on mange. Une chance qu’on ne connaît pas toujours la façon de préparer certains aliments. Même ici au Canada, je suis certaine qu’il existe des choses du genre.
On ne peut s’empêcher de manger. C’est la même chose au restaurant, on ne sait jamais ce qu’il y a dans notre assiette, comment cela a été préparé et par qui.
L’autre jour au resto rapide je commande un frite. La serveuse sort un contenant, l’échappe par terre, le ramasse et mets mes frites dedans. Si je ne l’avais pas vu, j’aurais mangé des frites dans un contenant contaminé par ses bottes dégoulinantes.
Que c’est dégueulasse des fois!
Et dire que j’achetais ma sauce soya dans une épicerie chinoise afin d’avoir la « vraie » sauce soya. Je crois que je ne regarderai plus jamais mes nouilles de la même façon. Mais il ne faut pas oublier qu’ici aussi il se passe des choses anormales. Tant qu’on ne le sait pas, ça ne nous dérange pas mais au moment ou ça fait les manchettes, on trouve çà écoeurant et on se demande pourquoi il n’y a pas plus de contrôle. Au moment ou l’on nous dit qu’il y a une vache atteinte du syndrome de la vache folle, c’est normal que ça inquiète les gens. Les cheveux ne nous rendront probablement pas malades mais un animal malade, on ne sait jamais. Notre vache est bien pire que leurs cheveux.
Vraiment dégueu… On ne regardera plus jamais la sauce soya de la même manière. Et pourquoi? Parce que sa provenance sera toujours mise en doute. Même si ça se passe en Chine, je suis sûr qu’on importe certains produits de ce pays, alors pourquoi pas de la sauce soya?
Mais ce n’est qu’un exemple de produit dont on préférerait ne pas savoir d’où il vient. Même si notre bon gouvernement paye des inspecteurs pour s’assurer de la qualité des aliments qui nous sont vendus, je suis sûr qu’on serait choqué si on connaissait la provenance, le contenu ou la façon dont certains aliments sont produit. Peut-être que notre liste d’épicerie serait alors bien plus courte, et on se demanderait peut-être qu’est-ce qu’on va manger.
Le pire dans tout ça, c’est que cette sauce aux cheveux n’était probablement pas mauvaise du tout pour la santé, peut-être même meilleure que certains autres aliments dont l’origine est moins dégoutante.
Alors moi, tant que ça ne me rend pas malade, j’aime mieux pas le savoir d’où ça vient…
Une révélation plutôt dégoûtante! De prendre des cheveux pour produire de l’acide aminé, c’est de très mauvais goût!
Après avoir lu votre article, je suis restée avec l’idée que lorsque je vais me retrouver devant ce produit au marché, j’aurais toujours l’image de la sauce capillaire…
C’est un article qui nous coupe l’envie de manger du chinois en tout cas!
Asperger la viande avec un pesticide, c’est d’autant répugnant.
Cela me rappelle le phénomène « des pommes » un produit lustrant les pommes et pourtant très néfaste pour la santé…Donc la solution était d’enlever la pelure et finalement manger la pomme. Il y a des solutions, mais pas pour tout.
Bref, c’est inquiétant tout ça, c’est à nous de faire attention à ce que l’on mange, et à ce que nous achetons et ou nous allons manger dans les restos.
Un article qui porte à réfléchir!
Depuis des années j’ai opté pour la sauce soya car c’est plus naturel et moins dommageable que le sel de table. Je crois que je vais revenir au sel de table finalement. Je vais lire les étiquettes et chercher une sauce soya made in Québec, tiens pourquoi pas. Est-ce que nous bons petites Québécois que nous sommes on va lever un embargo sur la sauce soya à cause de la moumoute de Mon oncle Lee ou bien on va encore asperger généreusement notre chicken fried rice de sauce moumoute soya? Avant de savoir ce que je sais maintenant et qui me lève le coeur, je trouvais ça très bon moi la sauce soya sur mon riz et je ne me sentais pas malade, mais maintenant que je le sais je vais devenir moi aussi une paranoiaque à l’épicerie.
Pourtant, notre petite vache qui venait d’une lignée de l’Alberta et qui s’est retrouvée avec une maladie mentale, les amis des autres pays l’ont étiquetée de vache folle. Pauvre petite, c’est pas de sa faute à elle si c’était dans ses gènes. En plus, la maladie de la vache folle n’est pas dangereuse pour l’humain et ça ne s’attrape pas comme le Sras voyons. Pourtant, nos cultivateurs sont en train de virer fous avec eux.
En lisant cette rubrique, notre première réaction c’est de dire que c’est dégoutant et que plus jamais on ne va manger de cette sauce soya. Mais si on y pense un peu plus, on en vient à se dire que ce n’est peut-être pas si pire que cela. Pourquoi s’indigner de cela quand on pense que l’on mange bien des escargots, des foies de volaille ou toutes sortes d’abats. Sans compter tous les produits chimiques que l’on mange et qui sont peut-être bien pires. Il est certain que ce sont des cheveux et qu’ils viennent des humains mais il faut être réalistes et accepter que l’on mange déjà des tonnes de choses tout à fait dégeulasses.
Dans ce cas-ci. il faut peut-être donner raison au dicton qui dit » Ce que l’on ne sait pas ne nous fait pas mal » et espèrer que l’acide aminé se retrouve aussi ailleurs que dans les cheveux.
Je vais continuer à croire que ces choses ne se peuvent pas ici au Canada même si dans le fond de moi-même je sais bien qu’il doit y avoir des horreurs ici aussi.
Moi qui n’aimais déjà pas aller manger dans les buffets chinois de peur de manger toutes sortes de choses douteuses. et bien là c’est fini, je ne mettrai plus les pieds dans ces restaurants et je ne mangerai plus de sauce soya. Je sais bien que c’est un peu extrême comme réaction mais je suis maintanant incapable de regarder la bouteille de sauce soya sans voir une montagne de cheveux. Je sais bien que ce n’est pas la seule « horreur » mais elle je la connais et je ne peux plus l’ignorer. Eurk, il n’y a rien de plus dégeulasse que des cheveux dans une soupe alors imaginez des cheveux dans son riz c’est répugnant. Et pour ceux qui serait tenter de me dire que ce ne sont pas les cheveux que l’on retrouvent dans la sauce soya, mais bien des acides dérivés, je leurs réponds que c’est tout aussi répugnant.