L'IRE
Il y a d'abord eu Radio-Canada qui, en 2002, sonnait le glas de son unique émission littéraire, Jamais sans mon livre. Puis, l'année d'ensuite, la disparition de Cent titres (Télé-Québec) marquait officiellement le congédiement du livre par la télé généraliste. L'industrie littéraire au grand complet avait alors décrié l'odieux sur toutes les tribunes. En mars dernier, le journaliste Jacques Keable publiait même La Grande Peur de la télévision: le livre (Lanctôt). Sa thèse? La télé censurerait le livre, un objet de subversion, par crainte de "servir de haut-parleur à des idées indésirables".
Sont-ce les hauts cris du milieu littéraire qui ont fait revenir le livre à l'antenne cet automne? Et ces nouvelles émissions littéraires, plairont-elles à ceux qui pleuraient la disparition du livre à la télé il n'y a pas si longtemps?
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M'AS-TU LU?
Dès le 20 septembre, Télé-Québec présentera M'as-tu lu? (lundi, 19 h). Animée par les auteurs de L'Auberge du chien noir Sylvie Lussier et Pierre Poirier, l'émission se veut un magazine "jazzé" portant sur "tout ce qui se publie". Des livres de cuisine aux savants essais. Loin du style "palabres petits-bourgeois au café littéraire", l'émission sera tournée dans l'ambiance chaleureuse d'un loft où des chroniqueurs viendront partager leurs découvertes.
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BIBLIOTHECA
Radio-Canada aussi renoue avec le livre, logeant l'émission Bibliotheca le lundi à minuit et demi (sic)! Le boulimique de lecture préférera sûrement regarder l'émission à ARTV, où elle est diffusée à des heures plus convenables (dimanche, 13h 30, en reprise jeudi, 18h). Chaque semaine, des personnalités présenteront leur auteur favori (que l'on invitera parfois). Ainsi, Lucien Francœur parlera de Rimbaud le 17 octobre prochain.
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PORTES OUVERTES SUR LA LITTÉRATURE
Mais côté livres, la proposition la plus rafraîchissante vient toutefois de la radio: l'émission Porte ouverte de la radio de Radio-Canada (tous les jours de la semaine de 20 h 05 à 22 h), animée par le comédien Raymond Cloutier. Le vendredi, l'émission est enregistrée devant public et est consacrée entièrement à la littérature. On nous fait découvrir les auteurs, leur univers, leurs motivations, leurs tics et leurs techniques d'écriture. Raymond Cloutier, auteur de l'essai Le Beau Milieu (1999), qui dénonçait le fonctionnement du théâtre à Montréal, renierait ses instincts polémistes s'il se laissait aller à la complaisance crasse. Donc, il questionne, il commente, il doute. Il bougonne même. Un pur délice. Nadine Bismuth et Dany Laferrière seront au programme le 10 septembre. Il y aura aussi une table ronde sur l'autofiction. C'est dans l'air.
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L'ARABIE SAOUDITE – UN ALLIÉ PARTICULIER
Du livre, passons au documentaire. L'Arabie Saoudite – Un allié particulier (12 septembre, 19 h, à Canal D) explore les origines de cette relation d'amour-haine qui lie l'Arabie Saoudite aux États-Unis. Entre autres, on y voit comment l'argent du pétrole permet de faire surgir du désert des mégapoles modernes. Comment, aussi, la découverte du mode de vie occidental entre en conflit avec les valeurs islamiques. Et comment ces conflits finissent par faire naître des types comme Oussama Ben Laden. Instructif.
Lire n’est pas péché! Personnellement, je crois que la lecture rend très intelligent et permet de développer la curiosité du même coup.
Souvenir:
Je me souviens de mes amis du CEGEP qui riaient de moi quand je suis arrivée avec le livre de Maurice Druon, « Les rois maudits ». Ça m’avait coûté 50$ et je n’avais que 17ans. Je savais que j’allais le lire au complet. Toutefois, à cet âge, on s’achète des vêtements et de la bière. Mais moi j’avais envie de lire ce chef d’oeuvre. C’est vrai, ça m’a pris presque 4 ans à le lire (ma lecture était sporadique!). Mais le plaisir de lire est un sentiment qui fait du bien: une totale évasion pour moi. J’oublie que je suis sur cette terre.
Ça prend des émissions qui donnent le goût de lire. Il faut piquer la curiosité des non-lecteurs assidus! De plus, il faut faire changement… Lire un Danielle Steel une fois de temps en temps ça tue personne. Mais de là à dire qu’on fait de la grande lecture si on lie seulement des Danielle Steel et des Barbara Cartland, on repasse, svp! De plus, si notre vedette préférée dit que c’est bon et que la lecture de tel livre lui a chamboulé la vie, et bien ça donne le goût soi de le lire ou de porter attention à ce livre la prochaine fois qu’on va à la librairie.
Tous les concepts d’émissions sont bons. Je conteste toutefois pour le concept télé qui va passer son émission à 12H30 de la nuit. Je m’excuse: on a beau aimé lire, vouloir écouter une émission portant sur le sujet mais il faut pas exagérer avec l’heure.
Quoi de mieux qu’un bon bouquin pour nourrir notre intellect, notre âme! On y retrouve de tout dans ces livres: recetes, histoires, thecnologie, géographie et plus enocre. Qu’on aime lire ou pas, il y en a pour tout les goûts! Maintenant, il y a tellement de diversité qu’on peut lire en regardant les images.Et oui, et on peut s’amuser et apprendre beaucoup. Je suis heureuse que des émissions de télévision nous sensibilise encore plus à la lecture et ces bienfaits. Il y a tant à découvir! Dans le fond, c’est la solution à plusieurs mots. Un livre est un ami, il nous informe, nous transporte et nous fait vivre toutes sortes d’aventures. Quoi de mieux pour meubler notre esprit!
Eh bien, que ce soit à télé-Québec, radio-canada ou autre, je pense qu’on pourrait tout écouter et ne pas se lâsser. Les concepts sont bons et ne pourront que nous donner encore plus le gout de lire..Alors, bon appétit, on n’en est jamais repu!!!
On ne pourra pas se plaindre qu’il y ait au moins un effort fait dans le sens de la littérature à la télévision. Après la disette des dernières années, ça ne peut pas faire de mal.
Or, je dout sur le fait que la nouvelle émission de Télé-Québec puisse vraiment plaire au littéraire. Comprenez-moi, il y a aussi de la place pour une émission de ce type qui s’adresse à tous et chacun et qui couvrira manifestement le main stream de ‘tout ce qui se publie’ comme ils disent si bien. Mais le main stream n’est pas tout… on rêve d’émissions qui nous sortent des coins sombres des petites merveilles.
‘Jamais sans mon livre’ n’était pas parfait, mais il avait l’avantage de provoquer des discussions, de parler de livres divers mais en réunissant des invités cultivés et lecteurs assidus. Manifestement, c’est un peu plus ce que vise la version du vendredi de Porte ouverte à la radio. On se syntonisera donc sur les ondes, et non pas sur l’image.
Une chance que la radio est là quand il est question de culture, parce que de plus en plus, même les derniers bastions télévisuels commencent à flétrir.
Comme la télé est de plus en plus devenu un instrument de divertissement, une émission portant sur la littérature, forcément, ne correspond pas au style de programmation souhaitée. C’est la cote d’écoute qui fait la norme; c’est le spectateur moyen qui tient la télécommande et qui décide du sort d’une émission. Tout le monde sait ça.
Une à une, au fil des ans, les émissions sur la littérature ont eu les formats les plus éclatés, sans pour autant attirer une masse critique d’auditeurs. Cette fois-ci, la SRC a l’air de rechercher le genre d’émission au contenu proche d’une conversation de salon entre amis. Le choix des animateurs correspondrait à cette approche consensuelle dans laquelle toute aspérité est nivelée de manière à établir une atmosphère de franche camaraderie. L’avenir nous le dira.
Quoi qu’il en soit, on est loin de la bande des six (ou douze?), et encore plus de l’émission à Bernard Pivot, dans lesquelles les sujets littéraires étaient abordés sans le cadre restrictif (selon des impératifs de nature commercial) dont on est forcés de constater l’existence dans les dernières tentatives en ce sens.
Heureusement qu’il y a Raymond Cloutier à la barre d’une émission radiophonique pour le moins prometteur.
Les idées et pas seulement les livres sont disparues de nos écrans de télévision. À part quelques émissions d’information ou des reportages souvent réalisés par des télévisions étrangères, leur place dans les medias est devenue comme une peau de chagrin qui va se rétrécissant à mesure que le temps passe. Ces nouvelles sont cependant réjouisssantes puisque le livre et les idées ne se tiennent pas pour battus et refont surface dans des émissions qui leur seront consacrés. Elles ont par ailleurs le mérite d’être plus complémentaires que seulement concurrentielles, celle de Télé-Québec se voulant plus généraliste et légère, celle d’ATV et de la télévision de Radio-Canada se faisant plus intimiste et celle de la radio de Radio-Canada plus polémiste. Il y a donc de la place pour toutes ces émissions et il ne faudrait pas s’en priver sous prétexte que nous préférons un style à un autre. Ce ne sont évidemment pas ces émissions qui pourront à elles seules donner le goût de la lecture, mais elles peuvent y contribuer en faisant sentir le poids des idées et des débats dans une société, dont la littérature et le livre sont les premiers porteurs. C’est d’ailleurs cette réalité qui fait que l’on s’en méfie dans les officines du pouvoir et dans les medias quand ils s’en font les prolongements. Il y a bien des chroniques littéraires dans les journeaux généralistes, mais celles-ci sont plutôt des photos publicitaires qu’on nous présente pour nous faire acheter des publications et elles se contentent très souvent de rester en surface de ce qu’elles décrivent. Ces émissions chercheront au contraire à stimuler la compréhension et le dialogue et en ce sens, elles poursuivront l’oeuvre des littérateurs dont le but est de communiquer avec des publics qu’ils espèrent nombreux. Elles sont donc le prolongement du livre dont le mot pris au pied de la lettre signifie qu’il livre quelque chose, en l’occurence des idées ou des messages, si peu rationnels qu’ils paraissent a priori.
Radio-Canada ne savait probablement pas que dû à l’immense vide intellectuel de TVA elle demeurait celle, qui fièrement, se devait de porter le flambeau culturel de la langue francaise. Elle ignorait probablement du même coup que la lecture demeurait une priorité culturelle embrassée par son public télévisuel qui ne devait aucunement être sacrifiée. Elle voulait peut être aussi ignorer la rage des lecteurs qui l’instant d’une émission mettaient de côté leurs livres pour mieux les connaitre au grand écran ?
Marie-Louise Arsenault était pourtant charmante dans son rôle. Semaine après semaine elle nous présentait des auteurs tous aussi intéressants les uns que les autres ! Comment justifier la disparition sinon par manque de volonté culturelle.
Jamais sans mon livre n’était pas seulement une émission, c’était un rendez-vous. Un rendez-vous avec l’amour littéraire, l’amour des mots, l’amour de la culture. Plusieurs y auront d’ailleurs passer quelques minutes, Jardin, Turchet, Demers, Bouchard, Douillet, Abdelmoumen, soutar, même Richard Martineau aura su y faire un saut.
Radio-Canada demeure elle la télé du peuple ou celle de l’état. Cet état qui coup sur coup ne cesse de sabré côté culturel, celle qui transporte sur son dos le mot compromis ! Arrive le Mea-Culpa via Bibliotheca le lundi à minuit et demi…quelqu’un ici se fout carrément de la gueule des gens à un niveau rarement atteint.
La culture aujourd’hui se fait en cachette, dans la noirceur de son salon. La personne se lève en silence afin d’assouvir un besoin qui devrait pourtant demeurer accessible ailleurs qu’en pleine nuit.
Le jeu n’en vaut probablement pas la chandelle mais sachez que certains grands penseurs de Radio-Canada devraient contempler la possibilité de se joindre au Cirque Du Soleil. De se foutre de la culture à ce niveau relève d’une acrobatie intérieure que peu d’entre nous pouvons concevoir.
Oubliez l’accusation, vous êtes coupables…
Une émission sur les livres à la télé ? Ben voyons donc, pour qui ? Pensez-vous réellement que ceux qui se vautrent devant le petit écran en se gavant de croustilles ont en plus le temps de lire ? Et puis entre nous, entre deux spots publicitaires de poupounes déshabillées, un téléroman où les acteurs « déparlent » à qui mieux-mieux et une émission de télé-réalité qui nous dévoile tout ce que nous avons toujours voulu savoir sur Wilfred sans jamais oser le demander, où diable voulez-vous trouver la place de pousser une émission qui parle de bouquins ?
La télé, c’est fait pour vendre, peuchère ! De la publicité, des chars, de la bière, pas des livres ! À la rigueur, et encore, on peut en parler à la radio de Radio-Canada. mais pas trop longtemps quand même, des fois que les auditeurs « switcheraient » sur CKOI !
En parlant de livre et de radio, j’écoutais ce matin René Homier-Roy parler du dernier Nothomb dans son émission. Il l’encense, il le recommande, mais il n’hésite pas au passage d’ajouter que les trois précédents bouquins d’Amélie étaient nuls ! Pas lisibles, disait-il, ou quelque chose comme ça ! Pourtant, je les ai adorés, moi ! Alors, une émission sur les livres, si finalement on se rend compte qu’il y a plus de 3 personnes que ça intéresse, pourquoi pas, mais le jugement des animateurs semble parfois à l’opposé de ce que pense le public…
De toute façon, la télévision se veut de plus en plus une grosse poubelle médiatique malodorante et débordante. J’ai bien du mal à croire qu’une émission dont la vocation est de nous pousser à nous instruire ou à retrouver le plaisir de lire n’y ait plus vraiment sa place…
J’ai longtemps pensé qu’on pouvait donner le goût de lire aux gens en leur montrant tous les avantages qu’on peut tirer de cet exercice intellectuel qui est loin de n’être qu’un loisir. Lire c’est autre chose que de passer le temps dusse-t-il être agréable.
Lire c’est donner à manger à cet esprit qui est en nous et lui permettre de grandir, au gré des mots que d’autres partagent avec nous. Je lis beaucoup et je ne suis pas seul, ici, à le faire. Mais il m’arrive de questionner la place qu’on fait au livre dans notre société.
Ce n’est pas que je crois que nous soyons pire que d’autres. Je suis même certain qu’on lit plus ici qu’aux USA. Même si les faussoyeurs de notre culture adorent nous faire passer pour des illettrés, ce que nous ne sommes pas.
Mais c’est vrai qu’il faut promouvoir davantage ce geste de lire. Parce qu’il n’est pas très valorisé. Dès la jeunesse, on apprend à rire de ceux qui on le nez plongé dans leurs livres pendant que d’autres s’appliquent si bien à ne rien foutre. Les bollés, les nerds, les intellos, voilà comment on considère ceux qui s’adonnent à l’art qui a le plus contribué à développer l’intelligence humaine.
Alors comment s’étonner de ne pas entendre parler plus souvent de livre à la télé ou à la radio quand on sait que le journal le plus vendu au Québec n’a aucune chronique littéraire, qu’il ne couvre pas les lancements de livres et ne parle jamais des nombreux talents d’écrivains qui peuplent notre univers culturel québécois. On peut comprendre que la moitié de la population ignore le plaisir de la lecture et se rit allègrement de l’autre moitié qui doit presque vivre en cachette, tellement ce sentiment anti-intellectuel est en voie de prendre de la place.
Moi je dis lisez et vous serez moins cons. Mais ce sera dûr à faire avaler à ce tas d’analphabètes volontaires qui préfèrent écouter des grandes gueules à la radio et à la télé pour se faire une idée que de prendre le temps de bien se documenter. C’est leur CHOI !
On accuse souvent les Québécois de ne pas « savoir penser », de ne pas avoir assez de jugement, de culture et sûrement de courage aussi pour émettre une opinion basée sur un raisonnement intelligent bien « gossé ».
Et comment apprendre à penser, arriver à se faire des idées complètese sur des sujets sans lire. La lecture est la base de l’étude et de la culture. Si on ne s’y intéresse pas est-ce un signe de superficialité intellectuelle? J’aurais une forte tendance à le penser justement.
Toutes les émissions culturelles et d’information contribuent à former notre jugement et à nourrir nos connaissances culturelles. Mais à la base pour s’intéresser sérieusement à la lecture, un abonné du petit écran aurait grand intérêt à regarder des émissions qui parlent des excellents livres qui sortent sur le marché.
Toutes les émissions télévisées qui parlent de « votre livre préférée », des « nouvelles parutions » sont extrêmement intéressantes. C’est bien évident. On a besoin d’entendre des échos de ces livres qui nous tentent sur les tablettes des libraires.
Je suis extrêmement déçue d’apprendre qu’elles se raréfient à un point tel que les diffuseurs y trouvent de moins en moins d’intérêt. Attendre jusqu’aux petites heures du matin pour écouter son émission littéraire est plutôt révoltant!
Mais, je crois qu’à la base, si on faisait une émission de ce genre destinée aux enfants, à caractère pédagogique que les professeurs recommanderaient desurcroîtt.on changerait le visage culturel du Québec.
Mais comme on encourage dès le berceau la superficialité intellectuelle, c’est difficile de trouver un public adulte mordu et assidu pour remplir les cotes d’écoute qui décident de tout pour nos diffuseurs.
On a toute une mentalité à changer!
En alternative à Bleu nuit, Radio-Canada offre aux oiseaux de nuit une émission littéraire. Certains diront que notre télé nationale voulait aider les insomniaques à trouver le sommeil alors que d’autres crieront à l’insuffisance d’effort du réseau public à offrir une programmation convenant aux lecteurs.
En fait, ce n’est pas avec une émission littéraire qu’on va promouvoir l’industrie littéraire au Québec mais plutôt en intégrant la littérature dans les émissions populaires. Pensons à la nouvelle émission « Tout le monde en parle » et autres talk-show de variété comme des tremplins autrement plus efficaces.
L’idée n’est pas d’imposer un sujet aux téléspectateurs mais plutôt d’intégrer le phénomène si naturel de la lecture dans le quotidien des gens de façon à ce que ceux-ci se tournent tout aussi naturellement vers le libraire du coin que vers le magasin de disque.
Il est étonnant qu’Archambault n’ait pas encore proposé de commanditer l’une de ces émissions.
Je crois que la faible popularité des émissions littéraires réside dans le fait qu’il n’y a pas beaucoup de personnes qui vont lire les livres dont il est question dans ces émissions. En effet, la plupart des gens, lorsqu’ils lisent, veulent se détendre et vont donc se tourner vers des romans, policiers ou non, de la science-fiction ou du fantastique. Or dans les émissions littéraire, on aborde souvent des livres qui sont souvent un peu plus sérieux!
Ceci dit, ce n’est pas une raison pour éliminer les émissions littéraires parce que même si elles sont peu suivies, elles ont quand même un public cible. Et c’est le mandat d’une chaîne comme Radio-Canada de maintenir un minimum d’émissions de qualité, quelque soient les cotes d’écoutes qui y sont rattachées.
Bonjour,
Je vois que plusieurs commentaires portent sur Radio-Canada et la culture en général. Moi, je dois l’avouer, je préfère maintenant regarder CBC.
C’est dommage que la culture de la SRC se retrouve sur le câble, à ART TV, un canal que je n’ai pas. On peut toujours se rabattre sur Télé-Québec, mais leur budget n’est pas comparable à CBC.
Je lis partout que la culture québécoise n’est pas assez présente. Mais dès qu’une émission intéressante, avec du contenu et qui demande plus de 3 secondes de concentration est présenté à la SRC, j’ai l’impression qu’elle dure rarement plus d’une saison. Même les dimanches après-midi ne sont plus consacré aux arts d’ici, mais souvent à un film français qu’on a vu au moins 10 fois.
Je lis un peu, pas suffisamment, je ne vais jamais au théâtre ou voir des spectacles de danse moderne, et je ne suis pas très musée non plus. Un peu de cinéma, c’est tout. Mais j’aime quand même savoir ce qui se passe dans le domaine de la culture. J’espère que cette nouvelle émission à Télé-Québec m’incitera à lire davantage.
Ainsi donc, Radio-Canada cadenasse une émission littéraire à minuit trente! Faut se la payer! Qui est éveillé à cette heure de la nuit? Ceux qui sont à l’écoute de Bleu Nuit? Faudra faire dans la porno, littérateurs télévisuels!
Qu’il est donc difficile de trouver une niche à une émission sur « les livres », dans cette sacrée grille horaire dont la sauce barbare (et non tartare) baigne dans la mare des cotes d’écoute!
Il nous faudrait une émission pleine de vie, de feux, de vedettes, une émission de génie, quoi! où l’on verrait des artistes de la scène dire, lire, interpréter des textes d’auteurs présents, où l’on danserait, se tortillerait comme les artistes du Cirque du Soleil, des mangeurs de feu, des magiciens, des acrobates, des comédiens de théâtre, du petit écran, du cinéma, bref , des gens qui lisent et qui s’intéressent à la chose littéraire, aux livres d’ici, et à la littérature en général. Mais il faut croire que personne n’a pensé à un tel concept.
On s’endort dans la platitude des auteurs chloroformés et on soupire d’ennui à la vue d’un animateur chauve qui bâille sous les projecteurs. La vie littéraire télévisuelle est vraiment mal faite.
En attendant qu’on nous concocte une émission de variétés littéraires de qualité, je proposerais au canal le plus audacieux « La minute du livre ». Oui, une seule minute quotidienne, diffusée aux heures de pointe, qui nous présenterait un livre nouveau, un auteur connu ou moins connu et une brève description du contenu afin de soulever l’intérêt du public.
Cela serait court, mais incisif et percutant. Un flash littéraire à la grandeur du Québec, accessible à tous, à l’heure des nouvelles par exemple! Wow!
Est-ce que la société d’État oserait? J’en revendique l’exclusivité.
Merci.
Le Canal D nous présente souvent des documentaires chocs et pertinents . Docu D nous a présenté une histoire qui nous touche soit l’appui des États-Unis à ce régime totalitaire qu’est l’Arabie Saoudite . Pour me mettre en train j’ai lu un excellent article dans Chatelaine relatant la vie d’une québécoise vivant dans un complexe pour étrangers à cause du travail de son mari . Elle dit vivre dans la terreur d’attaques terroristes et se considère même prisonnière , car elle ne peut jouir des mêmes droits comme femme (voile obligatoire , défense de conduire , porte spéciale pour les femmes dans les magasins , peur de voir la police religieuse s’en prendre à elle pour une mêche de cheveux qui dépasse etc ) .
Les Arabes ont beau dire qu’ils vivent selon la loi de l’Islam , mais avec les pétro-dollars ils peuvent se payer tout ce qu’ils veulent et même la protection des États-Unis , car le pétrole est roi et Georges W Bush est depuis longtemps en affaires avec ces gens qui mangent à tous les rateliers .
Pour les Américains il est plus important de fermer les yeux sur ce qui se passe chez un allié pour ne pas s’en faire un ennemi . Mais çà on le savait déjà grâce à Michael Moore .
Quoi de mieux qu’un bon livre pour apprendre, se ressourcer, se détendre ou juste pour le plaisir…
Un beau moment d’arrêt dans quelquechose de productif, de générateur d’énergie…rien à voir avec les jeux d’ordinateurs!
C’est un plaisir d’enfance qui a grandi avec l’adulte que je suis devenue, qui m’a fait se cultiver à peu de frais. Car oui nous avons de belles bibliothèques au Québec pour le faire , grande diversité et nous avons même la possibilité de réserver des livres nouveaux et donc de se tenir à la fine pointe. Et même de les louer pour pas si cher ……
Je suis très heureuse d’apprendre que l’on pourra entendre discuter de nouveaux livres, de les voir commenter, peut etre recevoir leurs auteurs. Ce qui nous les fait connaître et parfois nous permet de prendre contact avec un livre qui ne nous serait pas tombé sous les yeux…à moins d’être un assidu du Voir.
On ne peut pas toujours compter sur nos amis pour se faire une opinion….ça ajoute une autre façon de voir les choses….
Il y a des livres que j ai lu avec passion, d’autres que j’ai lu pour la culture, certains pour la réflexion en soi ou envers l’autre, d’autre pour le côté lubrique de la chose…..Il y en a que j’ai tenu à garder, des classiques Québécois…
La diversité avant tout,mais toujours je resterai convaincue que c’est un moment privilégié que de se donner du temps pour arrêter et se nourrir……..Autrement…
En tout cas dans ces émissions amenez nous de belles choses, des romans ou livres accessibles, sensés et intelligents et pas de choses ‘cucues’ à l’eau de rose…Ya des journées pour ceux là aussi mais faites nous en donc voir….de belles couleurs pour notre imaginaire
De plus en plus les gens accordent de l’importance à la lecture et on nous présente de plus en plus d’auteurs et de livres succeptibles de nous intéresser. La culture prend de plus en plus de place et ce n’est plus mal vu d’être assis dans un coin en train de lire un roman ou autre chose. Au contraire, les gens s’intéressent à notre lecture et ça permet de créer des nouveaux liens, des contacts. Étant une grande consommatrice de livres, je dois dire que tout ce qui se rapporte à mon loisir me donne envie d’y participer. Maintenant il faut montrer aux jeunes que la lecture fait du bien à l’esprit et que c’est un excellent moyen d’apprendre de nouvelles choses!