LES ARTISANS DU REBUT GLOBAL
Prenez l'émission Ma maison Rona. Remplacez Marie-Lise Pilote par Jacques Languirand et retirez les commandites et les plogues mur à mur. Vous obtenez Les Artisans du rebut global, une curiosité à découvrir à Télé-Québec, le jeudi à 19 h dès le 30 septembre. Cinq volontaires doivent bâtir une maison en n'utilisant que des matériaux récupérés et avec un budget fixé à 15 000 $. L'épopée de cette "bande de fous" est-elle réalisable? Joliment enrobée d'une douce poésie, on quitte cette émission avec une drôle d'envie d'aller fouiller dans nos poubelles… Dans la première, l'équipe visitera un vaste centre de matériaux de construction récupérés où l'on trouvera bien plus que des cochonneries… Une ode à la créativité autant qu'une réflexion sur l'habitation écologique.
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ZONE LIBRE
Ben coudonc. Paraît que ça parle mal le français dans les médias! En tout cas, c'est ça que Jean-François Lépine y dit cette semaine à Zone libre (SRC, le vendredi 1er octobre à 21 h)… La prémisse de cette émission portant sur la qualité du français parlé dans les médias est simple. Voyez-vous, il semblerait qu'au sein de la population québécoise, le français, dans l'ensemble, s'améliore. Pourtant, à la télé et à la radio, de nombreux animateurs, chroniqueurs et humoristes ont le parler magané et déblatèrent un français "mou" sous prétexte de devoir se faire comprendre du vrai monde. Donc, la question se pose: les médias contribuent-ils à saboter le français en Amérique? Vous serez à même de juger l'incroyable fossé linguistique entre Jacques Fauteux et Peter MacLeod et vous verrez le franc-tireur Benoît Dutrizac, visiblement ébranlé, remettre en question l'utilité des jurons qu'il sert à la pelle lors de ses interviews…
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PROGRAMME DE STAR: YVES P. PELLETIER
Cette semaine, l'ex-monsieur Caron lance sur les écrans de la province une comédie romantique qu'il a écrite et réalisée, Les Aimants. Dimanche dernier, tout le monde l'a vu ému aux larmes devant le drame tibétain à Tout le monde en parle. Bref, le personnage baroque qu'était Yves P. Pelletier à l'époque de RBO fait plus que jamais dans la tendresse et l'émotion sincère… Des facettes de sa personnalité qu'on ne lui connaissait pas. On espère en apprendre davantage lors de l'entretien d'une heure qu'il aura avec Annie Lessard à Programme de star (MusiMax, le dimanche 3 octobre à 10 h, en reprise le mardi à 21 h).
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LES JOURNÉES MONSTRES DE METALLICA
Après leur thérapie de groupe sur grand écran dans le documentaire Metallica: Some Kind of Monster, la célèbre formation métal est repartie en tournée et fera escale à Montréal le 4 octobre. En prévision du méga-spectacle au Centre Bell (tous les billets se sont envolés en moins de trois heures), MusiquePlus propose deux journées consacrées au groupe-culte. Une sorte de fiesta de pouilleux, en quelque sorte. Le 3 octobre à 14 h, on aura donc droit à un rassemblement de "Metallico-compulsifs", qui sera suivi d'un quiz (entièrement consacré un groupe) et d'un décompte, le Top 20 www.metallica.com. Enfin, le 4 octobre à 12 h, une VJ de la chaîne s'entretiendra avec les membres de Metallica, quelques heures seulement avant qu'ils montent sur scène.
La radio de Radio-Canada s’est penchée très sérieusement sur la qualité du français qu’elle parle et prétend faire de cette qualité une priorité. Force est d’ailleurs de reconnaître qu’aucune autre chaîne n’a autant d’animateurs capables d’aligner deux phrases sans faire une faute. Toutefois, l’emmerdeuse amoureuse de notre langue que je suis remarque de plus en plus de dérapages de la part de professionnels du micro ou de la page écrite qui nous avaient pourtant habitués à un français presque impeccable !
Ainsi, à l’émission matinale de René Homier-Roy, on ne cesse d’entendre parler « d’un bon 20 minutes d’attente sur l’autoroute », « d’un point 5 million de dollars de subvention », « d’un livre excessivement intéressant », « de l’aRÉOport de Mirabel », « d’un sportif qui échoue un test » et de bien d’autres choses qu’il serait trop long de citer. J’avais écrit à Radio-Canada pour les inviter à ne plus reproduire ces erreurs qui ont la vie d’autant plus longue que de les entendre répétées par des animateurs qu’on pense excellents en français poussent nombre de personnes à penser que ce ne sont pas des erreurs. Radio-Canada m’avait répondu gentillement qu’on en ferait part aux animateurs mais qu’il faut être indulgent quand il est question d’émission en direct où il est impossible d’être absolument parfait, ce que je peux concevoir. Mais rien n’a changé depuis, et lesdits animateurs commettent toujours les mêmes sempiternelles fautes de langage…
La presse écrite n’est guère mieux ! J’avais sursauté en lisant dans un texte de Franco Nuovo quelque chose du genre « ¨Ç’a été ». Je lui ai envoyé gentiment un courriel pour l’inviter à écrire correctement « ça a été » qui semble si détesté au Québec, mais qui est pourtant juste. Non seulement Franco ne m’a pas répondu, mais il a répété la même erreur deux jours plus tard… Alors oui, le français dans les médias laisse franchement à désirer !
Je trouve très intéressant le concept que Télé-Québec compte nous présenter. Une émission qui me paraît toute simple avec un petit bubget, des gens motivés et surtout pas de publicité à chaque 10 minutes!! On fait un grand pas avec ça! Je n’avais pas entendu parler de cette émission, mais je compte bien la regarder et me faire une opinion par la suite. On ne sait jamais, je serai peut-être une fidèle auditrice!!!
Je trouve l’idée géniale. Ce sera encore de la télé-réalité, mais de la télé-réalité qui apporte un message: celui de la récupération. Cette émission va donner de bonnes idées, car bien souvent on jette car on n’est pas imaginatif.
Télé-Québec offre une variété d’émissions très intéressantes. Elle a su se renouveller et s’adapter aux nouveaux genres de programmation. Ces émissions sont intelligentes et authentiques. De la cuisine à la musique en passant par les émission d’enfants, elle sait rejoindre un vaste marché.
Chapeau!
Quand on vit dans l’abondance on a tendance à jeter comme disait ma grand-mère ses choux gras . On voit de plus en plus le recyclage des matériaux de démolition tandis qu’avant on se contentait de passer le bulldozer et d’envoyer le tout au dépotoir . J’aime bien ce concept de Télé Québec et j’ai bien hâte de voir si les gens pourront réaliser ce projet de construire une maison avec un budget de $ 15,000 .
C’est certain que si on compare avec l’émission Ma Maison Rona , je ne pense pas que nos recycleurs pourront se payer un spa de $ 10,000 mais pourront quand même réussir à construire quelque chose d’habitable et de potable . Ils vont peut-être trouver la solution à la crise du logement permettant ainsi à des gens qui ne pourront jamais avoir accès à la propriété de pouvoir construire eux mêmes des maisons .
J’avoue n’avoir jamais visité un centre de matériaux de construction recyclés mais je ne serais pas surpris d’y trouver des choses incroyables qui n’ont peut-être le défaut que de n’avoir qu’une égratignure ou qui n’ont besoin que d’un sérieux coup de pinceau .
Je trouve très pertinent qu’un reportage s’intéresse de près à la question du français écrit mais surtout parlé dans les médais québécois. Cette question trouve d’autant plus d’écho lorsqu’on prend conscience que les gens s’informent de moins en moins auprès des médias écrits et s’en remettent plutôt à la radio ou à la télévision.
Et comme souvent la forme précède le fond, il faut tirer l’alarme devant le laisser-aller du langage. Car si on commence par utiliser un langage négligé dans les médias, il faudra peut-être ensuite s’inquiéter de la qualité du contenu véhiculé. Je ne suis pas sûr que des gens comme « Les Grandes Gueules’ tiendraient des propos aussi insipides s’il devait au préalable tenter de transposer leurs inepties dans un langage un tant soit peu structuré.
Bien sûr, certains voudraient voir dans tout cela une certaine forme de démocratisation des rapports. À ce que je sache, les médias électroniques utilisent un langage de plus en plus négligé, et pourtant je n’ai pas l’impression que ces empires de plus en plus concentrés soient vraiment démocratiques. Ce qui semble ;leur importer est un certain nivellement par le bas qui garantit de faire des profits. C’est tout ce qui les intéresse.
Dans son célèbre livre de 1964 intitulé « Parlez-vous franglais? », l’écrivain René Étiemble reprenait en annexe un texte de Jean-Paul Desbiens (alias le Frère Untel) sur l’état du français parlé dans les médias québécois de l’époque.
Or, devant l’apparition d’anglicismes inappropriés dans les émissions de radio ou de télé, le Frère untel recommendait de manière plus ou moins sérieuse d’imposer des amendes aux professionnels des communications qui les utilisaient. Bien sûr, ce qu’il voulait dire par là est que ces gens ont une responsabilité envers les auditeurs : utiliser un niveau de langage qui soit de qualité.
Il semble bien que la question refasse surface après plus de 40 ans. Peut-être que l’idée d’imposer une amende est à essayer, après tout.
Personnellement, j’ai très hâte de voir le nouveau film d’Yves Pelletier même si je ne suis pas une passionnée des comédies romantiques. Je crois vraiment que ce film aura une touche spéciale et déjà les critiques sont plus élogieuses qu’elles ne l’ont été avec ‘ Camping Sauvage’. Oui, on découvre Yves Pelletier sous de nouvelles facettes de sa personnalité et on a envie d’en voir plus. J’ai très hâte égaleemnt de voir son documentaire sur les autochtones. On sent qu’il fait ce qu’il aime et qu’il nous done le meilleur de lui-même et je crois qu’il aura donc beaucoup de succès.
Notre « pôvre » langue française se fait durement malmener par les animateurs de nos différents médias, et cette constatation ne peut être que malheureuse! Mais il y a place à l’amélioration et, pour ce faire, nous devons dénoncer d’abord la vulgarité du langage utilisé, son baragouinage nauséabond, ses trop nombreuses imprécisions de vocabulaire et de grammaire.
La majorité des gens des médias québécois utilisent un langage châtré sous prétexte qu’ils doivent parler le langage de la majorité de la population, ce qui est un constat futile et surtout faux.
Les auditeurs ou spectateurs préfèrent un langage clair, précis, bien articulé. L’usage d’une langue française bien prononcée, correctement articulée, suscite davantage de respect et de dignité que l’emploi ordurier d’expressions galvaudées ou gratuites et de sacres répétés frôlant la banalité ou la vulgarité.
Ce mâchage de mots mal prononcés et de phrases raccourcies, cet amoncellement de crachats langagiers ne méritent pas l’écoute attentive des auditeurs qui ont un sens plus élevé de respect de leur langue.
Les gens des médias doivent donner l’exemple: l’emploi d’un français de meilleure qualité doit devenir un critère de performance de la part de ces animateurs de tout acabit qui, après tout, gagnent leur salaire en faisant usage de leurs paroles. Alors si leurs paroles sentent l’incompétance liguistique, ils doivent retourner à l’école et réapprendrent le bon usage de la langue française. Tout employeur qui respecte sa clientèle remercierait un employé dont les qualifications ne seraient pas à la hauteur voulue et exigée et il lui conseillerait de « se recycler » avant de retourner sur le marché du travail. Ce qui est calculé comme normal dans d’autres sphères d’activité me semble aussi bien normal dans le milieu supposément plus huppé des communications.
Alors, un petit effort, tout le monde! Donnons l’exemple aussi à notre belle jeunesse. Il est fini le temps de la vulgarité sur les ondes.
Le débat que s’apprêtent à lancer sur nos ondes les animateurs de Zone libre est un débat crucial qui devrait nous amener à réfléchir lucidement à cette question et à la reprendre dans des termes qui nous éloigneraient des débats inféconds qui rangent d’un côté les défenseurs d’une langue vue au travers du prisme hexagonal où elle a pris un jour naissance pour nous il y a fort longtemps, et de l’autre les partisans d’une créolité qui n’ose pas dire son nom et qui a enfourché la monture que l’on sait depuis qu’elle a commencé à montrer le bout de l’oreille, même si on la couvre volontiers du bonnet d’âne. Si le québécois veut continuer à garder intacts tous les ponts qui le rattache à la francophonie, il va falloir qu’il s’applique à perpétuer des structures de langage qui lui permettent de le faire. Par contre, s’il veut aussi marquer sa différence d’avec cette langue qui l’a oublié si longtemps et avec laquelle le commerce fut interompu durant des sciècles, il peut aussi le faire sans détruire tous les avantages que lui confère le fait de le parler correctement. Mais alors, quel pourrait-être ce québécois correct qui nous distinguerait tout en ne rompant pas les ponts avex ceux de la communauté mondiale qui se réclament du français. Je crois pour ma part que c’est par l’ajout de vocabulaire que cette possibilité existe et non par le retanchement et l’abolition de structures langagières qui permettent d’être compris de tous les autres parlant cette lange. Par exemple, je ne voudrais à aucun prix obtempérer à une directive qui me dirait de changer les mots bancs de neige par congère sous prétexte qu’on ne retouve pas ces mots dans le vocabulaire de l’Académie. Par contre, des destructions du langage du genre de ceux de tous les ben coudonc, il faut tendre à les éliminer de toutes les bouches, non parce que ce n’est pas beau, mais parce que plus souvent qu’autrement, cela est complètement illogique quand on les considère au pied de la lettre.
Eh bien, après toutes les années qu’il a déconné dans RBO, on a pu voir un face cachée de Yves P. Pelletier, dimanche passé le 26 septembre. D’abord son interview, il répondait plutôt sérieusement, il ne faisait pas des p’tites jokes par-ci par-là, il était très intelligent dans la facon qu’il répondait (et aussi dans les sketchs qu’il faisait auparavant avec RBO!), et très sensible et respectueux des gens.
Ce qui m’a surtout surpris, c’est l’intervention qu’il a fait (avec quelques larmes!) à propos du film CE QU’IL RESTE DE NOUS, ça prouve que c’est un gars sérieux. D’ailleurs, son film LES AIMANTS le prouve aussi, car il est très bien pensé, et monté. J’aime l’humour et l’anti-socialité un peu exagéré des couple d’aujourd’hui.
C’est un homme très intelligent, même s’il a l’air très « fou ».
J’ai bien vu la réaction de M. Pelletier au drame Tibétain, contrairement à certain,je ne suis pas surpris de sa réaction. Depuis quelques années, en entrevue, on a vu sa personnalité hors-RBO. On dirait que depuis dimanche tout le monde a réalisé qu’ils’intéresse aux causes humanitaires et qu’il est renseigné sur le sujet. Je trouve ça un peu choquant pour lui que le monde se réveille sur cette réalité. Je ne suis pas vraiment sa carrière,mais je savais qu’il voyageait et qu’il s’intéresse à ce qu’il voit.
Personne n’a parlé de Metallica, le privilège m’y reviendra donc. Ce groupe que j’aimais tant il y a quelques années s’est lancé dans le populaire. Le côté marginal, original, musical même, s’est perdu au profit de la popularité, du St-Anger. Le dernier spectacle a peut-être passé en douce car ils n’avaient pas oubliés certains classiques, rien n’empêche qu’un spectacle visant à faire la promotion d’un album n’est jamais le meilleur. Et puis, pour celui qui se déroulera bientôt, ils ont beau faire un spécial Metallica durant deux jours, comme l’Essence de Metallica s’est perdue avec le temps, il s’agit davantage d’une »overdose » toxique que d’un »fix » pur.
D’accord, je suis dure. Sûrement est-ce dû au fait que les »intellos » cherchent à se démarquer de la société; alors, le célèbre groupe a été supprimé de mon répertoire musical au profit de Megadeth, et vous devinez que je n’irai pas voir le spectacle qui se déroulera le 4 octobre.
Mon point de vue diverge selon la personne qui utilise le soi disant français « mou ». Dans le cas de Benoit Dutrizac, c’est vrai qu’il s’échappe bien souvent. Par contre, l’ensemble de son propos est généralement de qualité et réfléchi (qu’on soit d’acord ou pas). Ce qui me porte à croire que Dutrizac est émotif, qu’il est souvent chôqué, ému, frustré, déçu, etc. face au sujet dont il discute. Je ne considère pas non plus que Dutrizac parle de cette façon pour s’adresser au « vrai monde » puisque les Francs-Tireurs (sans en connaître les sondages) ne doivent pas rejoindre un auditoire comparable à celui de Peter MacLeaod à Radio-Énergie. Bien entendu je n’excuse pas Benoit Dutrizac et je considère qu’il pourrait faire attention. Je désire entendre des propos intelligents! Je retiens surtout le fond plutôt que la forme. Cela dit je ne laisse pas la forme de côté pour autant. Je crois qu’il faut un équilibre entre la qualité du propos (ainsi que d’une connaissance acceptable du sujet) avec une dose d’émotion. Je préfère cent fois entendre un Dutrizac me parler vertement des compagnies pétrolières, qu’un Luck Mervil tentant de me toucher avec un discours anti-Bush pendant un gala dans un français « français » qui ne lui ressemblait pas du tout.
J’ai surtout un problème avec l’appellation « vrai monde » et ces soi-disant experts des communication qui pensent que le « vrai monde » veut qu’on s’adresse à lui dans le langage (incompréhensible) des Mike Ward de ce monde. Qui à établie cette rêgle ? TVA ? CKOI ? Radio-Énergie ? Les Humoristes Québécois ? Franchement! de qu’elle façon font ils pour établir le profil de leur clientèle ? Dois-je en conclure que le « vrai monde » est généralement moins scolarisé, qu’il écoute toujours TVA et CKOI, qu’il boit de la Labatt 50 et qu’il participe au ligne ouverte ? C’est à eux qu’on s’adressent en majorité ? Qui a définie que la majorité de la population Québécoise avait ce profil ?
Le débat sur la langue tourne en rond depuis des années. D’un côté il y a les terroristes de la langue qui se font aller l’orrifice au premier blasphème, au premier anglicisme et à la première tournure populaire. Pour ces intégristes, la langue est une chose figée, qui doit être toujours « perfaitement perlée », toujours de la même manière. D’un autre, il y a les paresseux, les incultes, les analphabètes. Entre ces deux pôles il y a tout plein de positions plus ou moins nuancées.
J’ai une position nuancée, je crois. D’entrée de jeu, je dis fièrement que le français est une langue que j’adore. Je la trouve merveilleuse et extrêmement riche. Aussi,je suis pour une éducation rigoureuse du français. Ses fondements doivent être solidement ancrés chez les élèves, dès le plus jeune âge. Parce bien apprendre une langue est le début de toute la relation qu’on entretiendra avec elle toute de sa vie durant. Si c’est mal parti, ce sera bien difficile après de développer l’intérêt nécessaire pour savoir apprécier sa qualité. Puis encore, je dis qu’il faut être vigilants dans l’usage qu’on en fait. Bien parler, bien écrire c’est se faire bien comprendre.
Et c’est là que je nuance. Je ne crois pas que les sacres, les canadianismes, les populismes et, à la limite, l’utilisation de mots étrangers doivent êtres bannis. Je considère plutôt que ça ajoute de la couleur au sens et que ça peut être à l’occasion très efficace. Dans la mesure où ça enrichit le propos, c’est pour moi très acceptable.
Là où ce ne l’est pas c’est quand il y a méconnaissance de la langue, quand elle n’est pas, au départ, bien maîtrisée. Le manque de rigueur dans la structure des phrases, la faible étendue du vocabulaire ou la paresse intellectuelle sont impardonnables. Mais les écarts langagiers disent parfois mieux et de manière plus imagée ce qui autrement pourrait être morne et terne.
Voyons calvaire, on peut ben lâcher du lousse de temps-en-temps! Ça fait tellement de bien. Et ça fait mal à qui?
Je crois qu’il ne reste rien à dire sur Metallica, c’est rendu que CKOI une station qui a toujours refusé de faire jouer cette musique, donne des billets backstage pour le spectacle. Et là, Musique plus accorde deux journées entière consacré à Metallica, un groupe selon moi passé date qui aurait du cesser de faire de la musique il y a bien longtemps et continuer à faire des show, un peu comme Pink Floyd à fait il y a quelques années. Je ne pourrais assister au spectacle mais ca ne me fait pas trop de peine, metallica est tellement rendu un groupe populaire avec de la musique ordinaire, je m’ennuie du temps ou mes parents se bouchaient les oreilles à entendre And Justice for all ou Master of puppets, la musique a bien changé.
La qualité du français affichée par les médias m’attriste. La pauvreté de certains messages (i.e. contenu) et la simplicité d’esprit voire la vulgarité des messages transmis m’attristent aussi. Mais cela m’attriste encore plus quand je constate qu’avant tout ces « messagers » ont un public plutôt vaste, cautionnant de fait leur façon de faire.
Peut-être en partie cet appauvrissement de la qualité du français vient-il de la prépondérance des médias populaires (télé et radio) dans notre culture contemporaine; on lit moins, on regarde et on écoute plus et tout doit aller très très vite! De plus, certains de ces animateurs et humoristes de la radio ne semblent pas avoir eu une formation adéquate en français, journalisme ou littérature ou du moins ne l’affiche-t-il que peu. Mais, encore une fois, le grand public a soif d’évasion peu importe le prix semble-t-il…
Quoi faire pour changer les choses? Pour les parents comme moi, donner le goût de la lecture à ses enfants par l’exemple, leur montrer qu’à la radio et à la télé il y a un autre monde à part le « Chicaboum! Wow! Là on trippe en masse les boys! », de les amener une journée pluvieuse à la bibliothèque au lieu du systématique cinéma voir un navet, de les accompagner dans leurs travaux scolaires en français et dans les autres matières qui demandent aussi un français respectable. Pour les autres, et avec la multitude d’ouvres littéraires, tout le monde peut y trouver son compte; et pour augmenter son vocabulaire, se fixer par exemple l’objectif de trouver la définition d’un certain nombre de mots nouveaux par roman avec l’aide de notre vieil et négligé ami, j’ai nommé le dyksionère…pardon! le dictionnaire! Pour certains, le défi sera de transformer un effort en plaisir…Mais rappelez-vous votre enfance…vous n’aimiez pas le chocolat noir (vous faisiez la grimace en tentant d’en manger un petit morceau) et pourtant aujourd’hui…Preuve que le bon goût et l’ouverture au monde, ça se développe.
Le monde grouille de spécialistes. Spécialistes de la soupe populaire et spécialistes de la côtelette de porc. Cette semaine nous visitons l’étrange monde des spécialistes de la langue française.
Dans ce monde, la langue française est constamment à l’agonie, non pas aux mains des terribles anglais, mais aux mains de la population elle-même, qui la tue à petit feu en ne châtiant pas suffisamment son vocabulaire.
Nous allons également voir comment le Québec est à genoux depuis que les médias ne sont plus les ardents défenseurs d’un français international soigné. Et comment ce changement est un signe avant-coureur de l’apocalypse.
Nous verrons finalement comment ces spécialistes réfutent l’idée selon laquelle ce sont eux qui menacent vraiment la langue française parlée au Québec, en refusant d’accepter que le parlé québécois est une langue valable et complète. Sous-titré en français international pour ceux qui ne veulent rien entendre.
Quand est-ce que les gens se sont rendu compte qu’il y avait de l’intelligence et de la culture dans les gars de RBO? Est-ce quand Guy A. Lepage a gagné l’émission spéciale pour personnalités connues « Que le meilleur gagne », quand ils ont vu l’une des brillantes mises en scène de André Ducharme, quand Un gars un fille a été adapté dans différents pays, en voyant Karmina ou en voyant Yves P. Pelletier pleurer à la télé?
Bref, malgré l’image véhiculée par RBO, les québécois sont tout de même au fait des ex-membres du groupe et sont généralement enclins à leurs nouvelles réalisations.
N’avez-vous par remarqué que ceux qui font la promotion des films sont généralement les acteurs principaux? Bien que les acteurs jouant dans le film soient excellents, c’est tout de même Pelletier qui nous présente son film et c’est probablement parce que c’est Pelletier que plusieurs iront voir le film. Il y a bien des filles qui profiteront de l’argument Pelletier pour entraîner leur chum voir une comédie romantique!
Donc, le film est déjà accueilli avec une humeur favorable. Reste à voir si on le mettra dans a même case que Nez rouge….
D’accord sur toute la ligne avec la qualité du français dans son ensemble, la rigueur des mots n’est plus ce qu’elle était. Avec chaque génération arrive un nouveau vocabulaire, une nouvelle vision de la langue. Mais comment se battre contre ce fléau lorsque nos propres soldats s’alignent à l’ennemi.
Je cite en exemple Claude Poirier, professeur au Département de langues, linguistique et traduction, et expert du français québécois (oui vous lisez bien expert du francais québécois) et Steve Canac Marquis, professionnel de recherche au Trésor de la langue française au Québec. Grace à eux, la version 2004 du Petit Larousse contient huit nouveaux québécismes (oui oui québécismes), en voici la liste:
Gourgane, poulamon, boyau d’arrosage, cartable, fève, tintamarre, vidanges et vidangeur.
Je ne sais trop pour vous mais de remplacer rebut par vidange ce n’est pas pour moi une victoire sur la langue.
Mais la ne s’arrête pas l’entrée des nouveaux mots dans la langue francais, on peut maintenant et en toute honnêteté parler de http, jpeg, mpeg, lcd, usb, cliquable et on peut même kiffer tout en demeurant francais. Même Harry Potter est maintenant digne du Petit Larousse, j’y ai même retrouvé homoparentalité.
La bataille ici est utopique et vaine car l’anglicisme ou le patois d’aujourd’hui est malheureusement le francais de demain. Que voulez vous, comme dans tout les domaines on nivelle par le bas, jamais par le haut.
J’ai été surprise et aussi contente de connaître la vraie personnalité d’Yves P. Pelletier dimanche dernier à Tout le monde en parle.
À toutes les fois que je l’ai vu ou entendu dans les médias, Yves a toujours joué un personnage. Autant dans ses sketchs d’RBO que dans les entrevues qu’il donnait.
Il parlait toujours avec une autre voix, poussait toujours une farce ou deux, bref il faisait son « fou », à toute heure du jour; c’était ça Yves P. Pelletier!
Lorsqu’il est arrivé dans le studio de l’émission, dimanche, j’ai été étonnée de un, d’entendre sa vraie voix rauque et sérieuse et de deux, de voir qu’il n’avait pas emporté avec lui l’attitude de bouffon qu’on lui connaissait… Mon copain aussi a été surpris: « Hein!? C’est ben bizare de le voir sous son vrai jour, c’est la première fois que je le vois sérieux comme ça! »
J’ai vraiment été émue par sa réaction et son discours sur l’acculturation au tibet.
Mais, dès qu’il s’est mis les mains au visage, mon copain ne le croyait pas: « Il niaise là… C’est pas vrai… Il niaises-tu?? » Il n’était plus trop sûr de qui était Yves….
Enfin, quelle révélation! Je suis bien contente qu’il ait laissé tombé son personnage et je l’encourage à rester lui-même pour le reste de sa vie d’artiste.
C’est beaucoup plus admirable et même touchant de le voir comme il est et nous en avons la preuve..
Il y a manifestement eu « erreur sur la personne » dans l’émission Zone libre de la SRC. Comment a-t-on réussi à mélanger deux concepts – niveau et qualité – dans un même reportage, sans s’en rendre compte? C’est pourtant ce que l’équipe de Zone libre a fait dans sa dernière émission.
Il y a d’abord l’esprit dans lequel un interlocuteur utilise une langue. On peut très bien dire des âneries ou, à la limite, avoir des propos scabreux et pourtant rester à l’intérieur des limites du maniement d’une langue. Ce qui est en cause ici, comme dans le cas d’un animateur se servant à outrance d’un vocabulaire en bas de la ceinture, c’est une question éthique, rien d’autre.
Il en est de même pour la prononciation, les élisions, les néologismes, les québécismes et autres « bébelles » du domaine linguistique. Ce sont des « déviations » populaires. Il s’agit davantage d’une adaptation discutable des communicateurs aux impératifs commerciaux: rejoindre un public par un style accrocheur, sinon racoleur. Dans les départements de communication des universités québécoises, les profs ne cessent de répéter le même dogme: « Soyez naturels, parlez d’une manière spontanée pour être compris! »
Qu’un Gilles Proulx prononce ses mots dans un style « cul de poule » n’en fait pas à mes yeux une sommité de la langue française. Que le même individu pense qu’un anglicisme se limite aux simples emprunts lexicaux, cela prouve bien son ignorance. La véritable frontière d’une langue, là où son esprit se manifeste, est davantage au niveau syntaxique, i.e. dans la structure de la langue.
Que le reporter (aux airs d’apparatchik moscovite) J.-F. Lépine et son équipe ne fassent pas cette distinction, et qu’on nous propose presque un retour en arrière (les années ’50!) comme un exemple à suiver, cela confirme que ce reportage est plus une affaire de préjugés que d’une réflexion sur la qualité du français sur les ondes.
Ça m’est égal qu’un Homier-Roy dise trop souvent « ben ». « C’tu korrect? »
Grrrrr… J’avais atteint mon 2000 caractères à écrire ma réaction. Fallait que j’enlève des mots par ci par là pour écrire ma conclusion, je manquais de place, comme d’habitude (on pourrait pas monter ça à 3000? hehe). Mon texte a disparu…grrrrr… « St-Anger »! Les fans me comprendront hehe. (soupir) Je récapitule donc!
1- Oh que oui, Metallica viendra nous brasser le pompon le 4 octobre prochain. Toutefois, on oublie le 3 octobre?? Une supplémentaire était nécessaire pour répondre à la demande. Assez suprenant de constater qu’après 3h de ventes seulement, c’était peine perdue pour le 4 octobre. Complet! Partis comme des petits pains chauds!
2- Tous vendus alors? Non! Ils en restent des billets…et pas seulement pour la supplémentaire. Aujourd’hui le 2 octobre, j’ai vérifié sur Réseau Admission et il n’est pas trop tard. La plupart sont assez hauts perchés, là où les sièges bleus se confondront dans la fumée. Toutefois, j’ai vu aussi des billets mieux situées, dans la section blanche entre autre. Des places ont dû se libérer comme par magie!
4- Fiesta de pouilleux? Mythe! Tout comme on peut s’imaginer qu’aller voir un spectacle hommage à Pink Floyd sera bondé de poteux, de gelés à l’acide ou autre. Allez faire un tour au Centre Bell, vous y verrez des gens entre 12 et 50 ans de tout style. Des pouilleux certes…ceux qui auront repris leur look du passé, le temps d’une soirée. Les vrais de vrais aussi… ceux qui sont restés accrochés au passé…plutôt pathétique c’est certain.
5- Musique Plus vise juste en présentant ces deux journées spéciales. Quand on se spécialise dans la musique en général, impossible d’ignorer ce groupe légendaire qui a 20 ans. C’est un beau cadeau aux fans qui n’auront pas pu se payer le luxe d’avoir un billet. Metallica regroupe plusieurs générations. Ce groupe métal a survécu aux différentes ères musicales et a évolué au fil du temps, tout comme leurs fans…
Metallica mérite notre considération, qu’on aime ou pas.
Je viens d’apprendre par votre article l’apparition de cette émission où des matériaux jetés seront réhabilités pour la construction d’une maison. C’est un concept intéressant qui s’amalgame plutôt bien avec mes convictions personnelles actuelles.
Tel que mentionné plus haut, les gens jettent leurs choux gras. Combien d’entre nous ont déjà, faute de temps ou d’énergie pour en disposer de façon plus constructive, jeté aux vidanges des trucs encore bien potables. Pris dans le tourbillon métro-boulot-dodo-enfants-loisirs et cours de tout accabit,on n’a plus le temps de réparer. On remise l’objet qui nous a laisssé tomber et, des mois plus tard, lors d’un grand ménage qui, déjà , bouffe un peu trop de notre temps, on jette. Et c’est sans compter les objets dont on dispose simplement pour les remplacer par du plus neuf, plus pimpant, plus performant.
Nous sommes noyés sous les sollicitations à magasiner, activité souvent amusante et gratifiante par ailleurs. En début d’année, pour des raisons personnelles, j’ai dû suspendre cette activité. C’était durrrrrrr ! Aujourd’hui, alors que ma situation s’est rétablie, je me surprend à considérer le magazinage comme un bouffe-temps, bouffe-argent et à m’en tenir loin. J’ai redécouvert le plaisir de remodeler un pantalon pour en faire un taille-basse et la valorisation personnelle ressentie face au résultat atteint. Je prend conscience du fait que tout est une question de perception, qu’on a tendance à s’encrouter dans les façons de faire et à s’en retrouver limités dans le choix des alternatives
Une émission comme celle-ci donnera vraisemblablement de bonnes idées à certains et générera peut-être des projets amusants !!!
On ne peut pas tous parler comme Bernard Derome. On ne peut pas l’imiter non plus parce qu’on a l’air de quelqu’un qui veut paraître mieux que l’autre d’à côté. Toutefois, on peut se forcer un peu.
À titre d’exemple, je suis une étudiante qui après 4 ans d’université, je ne suis pas à ma place et je retourne au cégep afin de faire une technique qui va me rendre service et me coûter moins cher. Les oraux sont à l’honneur. On nous demande d’avoir une langage soutenu. Les élèves ripostent. Ça veut dire qu’on peut pas dire:
-sti
-full coll
-chill
-faque
-ehhh
etc à tous les deux mots. C’est la catastrophe pour ces étudiants. Il me semble que c’est normal d’élever son langage quand on fait face à une situation d’examen. Surtout qu’on doit s’adresser tout le temps à un public ayant payer pour nous entendre parler.
Il faut trouver le juste milieu. Les médias surout à la radio devraient faire un petit effort.
Certains auront beau dire que Métallica est passé date ou dépassé, bien sûr je suis d’accord avec le fait que les gars ont « ramollis » qu’ils ont vieillis et sont plus sages maintenant, mais il reste toujours que le Band se tient encore debout malgré les années et réussissent encore à attirer les foules.
Même si leurs musiques est plus commerciales qu’il y a 20 ans, du Métallica c’est du Métallica et dans leurs shows, ils sont conscients qu’il y a beaucoup de fans qui sont de la première heure et qui vont les voir pour entendre des tounes de Kill’Em all, And justice for all ou Master of Puppets et dans la majeure partie de leur show c’est du bon vieux stock qu’ils nous font entendre.
Et puis coté scène et visuel, ce sont des maîtres, ils nous surprennent tout le temps, pétards par dessus pétards, parfois théâtrale, ils sont aussi présent sur scène qu’un autre band plus jeune et le coeur y est encore à 100%.
Je serai là le 4 oct à Montréal et le 14 à Québec parce que Métallica c’est Métallica !!!!
Par rapport au français parlé dans les médias, il existe un débat qui s’y rapproche beaucoup et sur lequel les linguistes sont divisés.
La question est la suivante: doit-on considérer une langue comme un patrimoine que l’on doit protéger, une oeuvre d’art qu’il nous faut chérir?
Le français par exemple. Divers organismes s’acharnent à protéger notre langue de tout emprunt à d’autres langues. Pour eux, la langue est une pièce de collection qu’il faut défendre de toute altération. Toutefois, le français est lui-même une altération du latin. Après la chute de l’empire romain, le latin est longtemps demeurée, dans quelques pays d’Europe, la langue officielle. Cependant, les gens de la rue (le « peuple ») se sont mis à parler un dialecte du latin, le Roman, très proche de la langue de laquelle il était issu. Il était communément appelé le « latin vulgaire ». Puis, les différences se sont accentuées dépendamment des régions. Naquirent alors deux nouvelles branches, appelées les langues d’oïl (au nord de la France) et d’oc (au sud de la France), réparties selon leur manière de dire « oui ». Ces deux dernières comportaient elles-mêmes de nombreux patois. Finalement, c’est un des dialectes de la langue d’oïl, celui parlé à Paris, qui a fini par éclipser les autres pour devenir peu à peu le français tel que parlé de nos jours.
Maintenant, venez parler d’une langue dont ont doit protéger la pureté. Le français est un dérivé d’un dérivé d’un dérivé!
Personnellement, je m’intéresse à l’autre école de pensées: celle des linguistes qui croient qu’une langue n’est pas une oeuvre d’art à blinder, mais qu’elle est un outil de communication. Dès que la langue officielle cesse de ressembler à la réalité du peuple qui l’utilise, elle se transforme pour lui ressembler, elle s’ajuste pour mieux traduire la réalité à laquelle il est confronté.
L’histoire nous enseigne que les langues ont toujours eu tendance à fluctuer.
Selon moi, Metallica c’est de la fumisterie. La preuve, dans le milieu des années 90 le groupe engage stylistes et nouvelle gérance pour rejoindre un nouveau public: celui des clones post-grunges de Pearl Jam. Exit l’univers des métalleux. Ça lève? pas vraiment. C’est pourquoi aujourd’hui on a droit au retour d’un son plus lourd. Korn, Slipknot, Limp Bizkit…Ça vous dit quelquechose? Ils ont vendus beaucoup plus d’albums que Metallica pendant Load et (ah!ah!ah!) Reload. Ces temps-ci la mode est au son dépouillé des groupes garage. Combinez l’absence de solos des groupes new-metal et un son dépouillé tellement intentionnel qu’il a dû coûter des millions et vous obtenez ST.ANGER. Ajoutez a cela un documentaire sur cette entreprise pathétique et les problèmes de ces gros égos et vous obtenez selon moi les deux items culturels les moins intéressant de la planete. Il est inutile de suivre un groupe qui a oublié sa sincérité a la fin des années 80 Oups! j’ai raté les 2 journées sur Metallica a Musiquepub Quel Dommage!