COUP DE THÉÂTRE À MOSCOU
Fin octobre 2002. Ils étaient environ 800 à s'être entassés dans le théâtre de la Doubrovka, à Moscou, pour voir une comédie musicale. Lorsqu'ils ont vu surgir sur scène un groupe de terroristes cagoulés, ils ont d'abord cru que la scène faisait partie du spectacle. C'était plutôt le "11 septembre des Russes" qui commençait… Ce documentaire (Télé-Québec, le jeudi 28 octobre, 20 h) fait un retour sur cette triste prise d'otages, par des commandos tchétchènes, qui s'est conclue dans un fiasco complet: 129 innocents ont perdu la vie. Monté à l'aide d'images vidéo prises par les bourreaux, le document montre le drame de l'intérieur. Deux ans après la tragédie, ceux qui ont perdu des proches à la Doubrovka se demandent toujours comment leur gouvernement a pu faire preuve d'autant d'improvisation pour les libérer…
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LES AUTRES SIONISTES
Autres lieux, autres drames. Dans le documentaire canadien Les autres sionistes (TV5, le jeudi 28 octobre, 21 h 30), on se transporte aux postes de contrôle israéliens, dans les territoires occupés de la Palestine. Des postes que les Palestiniens doivent franchir, chaque jour, pour se rendre au marché, à l'hôpital, au travail… Des postes où, de la part des soldats israéliens, ils doivent souvent subir des mauvais traitements, des abus de zèle et des humiliations. Pour un groupe d'Israéliennes, ces mesures inhumaines représentent les vrais incubateurs du terrorisme. Contre vents et marées, elles dénoncent avec vigueur le caractère oppressif du contrôle israélien sur les territoires occupés. Sionisme à visage humain.
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WHEN WE WERE KINGS
C'était il y a 30 ans. Le 30 octobre 1974. Un combat de boxe historique entre Muhammad Ali et George Foreman. Un match qui se tient au Zaïre, financé par le dictateur Mobutu, à même la petite caisse de ce pays d'Afrique. Le challenger, Ali, une légende vivante doublée d'une grande gueule qui avait refusé d'aller mater du Viêt-cong sous le Stars & Stripes. Le champion en titre, George Foreman, un colosse de peu de parole, aujourd'hui preacher au Texas et icône de la saucisse, tous les analystes prévoient alors sa victoire… Dans le documentaire When We Were Kings (Historia, le samedi 30 octobre, 22 h), l'œil de la caméra nous plonge au cœur même de ce grand épisode de l'histoire de la boxe. Ce film, dont l'accouchement a pris 21 ans, a remporté l'Oscar du meilleur documentaire en 1996. Qu'on s'intéresse ou non à la boxe, c'est à voir ou à revoir.
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ETC.
Lors de la sortie du film Troie, les médias ont abondamment argumenté à savoir si Brad Pitt portait des sous-vêtements sous son armure. Découverte (Radio-Canada, le dimanche 31 octobre, 18 h 30) n'apportera pas de réponses précises à cette énigme, mais saura néanmoins nous présenter les récentes découvertes archéologiques concernant l'existence de la ville de Troie ainsi que la guerre qui a causé sa perte il y a 3000 ans. Une fascinante enquête. Plus tard, il ne faudra pas rater Guy A. Lepage, qui troquera son rôle d'animateur de l'émission la plus regardée au Québec contre celui d'animateur du Gala de l'ADISQ (Radio-Canada, le dimanche 31 octobre, 19 h 30).
Je suis presque contente que le gala tombe ce dimanche, car avec l’Halloween, les émissions ont pris un peu le bord le temps d’une soirée. Donc, c’est avec un grand plaisir que j’écouterai le gala de l’ADISQ comme je le fais à chaque année. Guy A. Lepage est vraiment un animateur de choix et il me fait toujours rire. Il a le don de piquer les artistes, mais juste assez pour que ce ne soit pas trop déplacé. C’est un humour différent certes, mais que je trouve très drôle. Ce n’est pas parce qu’un tel est dans la salle qu’il va se retenir de dire une blague et j’ai beaucoup de respect pour ça. Un gala qui nous en mettra sûrement encore plein la vue et des gagnants qui pleureront lors de la prise de leur trophée!!! Bonne soirée.
J’aimerais me dire que je vais passer une excellente soirée en regardant le gala de l’ADISQ. Mais je crains que cette année encore, le gala se fasse trop moralisateur et nous passe son sempiternel message qui fera grand plaisir à Québecor : achetez la musique !
Je ne peux que me désoler lorsque j’entends Guy et les artistes québécois accuser les internautes sans chercher à comprendre vraiment le phénomène et à se documenter sur le sujet. Avant de nous balancer leur éternel laïus préparé depuis des mois, Guy A. et les autres devraient prendre connaissance de cette étude menée par la FNAC, le plus gros distributeur de musique en France, qui démontre que sur la baisse de 15 % des ventes de disques, seul 2 ou 3 % sont imputables au téléchargement illégal. Les autres 12 ou 13 % sont dus au prix trop élevé des CD qui dissuade les consommateurs à les acheter et les invite à tout bonnement s’en passer, la médiocrité d’une partie de la production musicale et le manque d’intérêt de plus en plus évident du support proposé, le CD nous obligeant à acheter à prix fort une dizaine de chansons quand une seule nous intéresse.
Lors de son passage sur le plateau de Tout le monde en parle, Andrée Watters se plaignait du fait que pour 50000 de ses CD achetés, il s’en piratait beaucoup plus. Ce qu’elle semble ne pas savoir, c’est que c’est justement la circulation de la musique sur Internet qui permet à un grand nombre d’artistes de se faire connaître ! Ainsi, si le piratage n’existait pas, Andrée n’aurait pas vendu davantage de disques car elle aurait été considérablement moins connue des internautes dont beaucoup ont acheté son disque.
Si les artistes et les animateurs cherchaient à comprendre le phénomène plutôt que de taper sur des millions de potentiels clients, s’ils mettaient autant d’énergie à se battre contre l’industrie du disque pour demander une baisse des prix des CD, nul doute qu’ils feraient avancer les choses bien plus sainement !
Je ne regarderais pas ce gala cette année, bien que je sois un amateur de musique et que je m’intéresse aux « produits » Québécois, cette année je n’ai pas envis de regarder un autre couronnement de platitudes et de chansons banales à la Star Académie. Cette année je boycotterai le gala de l’ADISQ et j’irai au cinéma à la place. C’est vrai, j’aime bien Guy A. Lepage en tant qu’animateur, mais cette année je m’en passerai.
Je m’en passe parce que lors de ce gala qui devrait souligner l’excellence des artistes d’ici et leurs accomplissements lors de la derniere année nous ne retrouvons pas 2 groupes qui (que l’on aime on non) on marqué l’année (et d’avantage que Marie-Hélène-production-J-Thibert) Je parle du groupe des Trois-Accords et de Simple Plan. Attention personnellement je ne suis pas amateur, par contre je considère que si un industrie désire être prise au sérieux dans un domaine, la première étape à entreprendre serait de savoir reconnaitre les accomplissement (quand accomplissement il y a). Dans le cas de ces deux groupes, je pense qu’il serait intéressant de parler d’accomplissement. Même si « leur gérant n’a pas pensé à les inscrire » … et alors?
J’imagine déjà la première page du journal de Montréal de lundi et les manchettes du bulletin de nouvelles de TVA » Marie-Hélène Thibert rafle 14 félix! Wilfred, tant qu’à lui ne se contente que de 10! » Merde! elle est bien gentille Marie-Hélène j’en suis sur, et elle vie un beau rêve… mais come on! Soulignons l’excellence, la vrai et arrêtons de souligner les contacts, les « plogues », le marketing et les grosses machines à fabriquer des artistes fades! Faisons de ce gala un vrai gala et que les gens de l’insdustrie couronnent les artistes qui se dépassent, qui innovent, qui sortent de l’ordinaire. Célébrons la musique et ses artisans pas juste ces producteurs.
J’imagine que je vais devoir boycotter longtemps encore…
Ma seule consolation c’est de voir Jamil en nomination.
Car le mot, c’est le Verbe. Et le Verbe, c’est Dieu.
Big Mouth Victor Hugo
Les mots, c’est comme les armes: ça tue pareil!
Big Mouth Léo Ferré
I said I was the greatest. I did’nt say I was the smartest.
Big Mouth Mohamed Ali
Car, s’il faut à l’occasion hurler avec les loup, il ne faut jamais, au grand jamais, braire avec les ânes.
Les plus vieux se souviendront de ce boxeur noir Cassius Clay qui refusait de faire son service militaire et d’aller se battre au Vietnam . Il devenait objecteur de conscience et adoptait la foi musulmane en changeant son nom pour Mohamed Ali . Arrive un dictateur africain , un autre parmi tant d’autre , Sese Seko Mobutu organisa un combat de championnat hors États-Unis pour deux noirs soit Ali et Foreman . On le sait Ali deviendra par la suite champion du monde des poids lourds à quelques reprises . Merci à Historia de nous présenter un documentaire de grande classe .
Les Russes n’ont pas tout à fait nos méthodes pour traiter avec des terroristes . Nous , on va négocier et négocier et négocier encore pour tenter d’aboutir à une conclusion positive . Les Russes ont plutôt une approche plus radicale . On te donne le choix de te rendre tout de suite ou on te tuera un peu plus tard et tant pis pour les innocentes victimes . Lors de ce spectacle au Théatre Doubrovka les tchéchènes on pris le théatre d’assaut en faisant de nombreux otages . L’Armée Rouge ou le nom qu’elle a maintenant s’est servi de gaz de combat pour neutraliser tout le monde . Malheureusement les soldats n’ont pas eu le temps d’administrer l’antidote à tout le monde ce qui fait que 129 innocents ont perdu la vie .
Pour terminer je ne voudrais pas manquer ce documentaire sur les controles que doivent subir les palestiniens . Je pense aussi que si je me faisais humilier jour après jour par des soldats , je deviendrais un combattant pour libérer mon pays de ces troupes d’occupation .
Il faut manger tôt le dimanche soir parce que Découverte débute à 18h30. Encore une fois, cette émission nous propose un bon sujet. La semaine dernière, le reportage sur l’invasion hospitalière d’un féroce mutant de C. Difficile ( cadeau d’un hôpital américain ) méritait toute notre attention, en plus de nos frissons. Sans verser dans le spectaculaire, elle a utilisé l’expertise scientifique afin de nous permettre de mieux comprendre l’ampleur du phénomène. Quelques semaines plus tôt, de la même façon, on apprenait comment le Lac St-Pierre, paradis des chasseurs de canards, allait devenir un vaste marais. Cette semaine, on nous propose un peu de dépaysement en nous faisant voyager dans le temps. J’accepte l’invitation parce que l’expédition scientifique sera sûrement bien organisée.
P.S.1 : Dès 17h00, mon répondeur sera en fonction, avis aux intéressé(e)s.
P.S.2: Pour ceux que ça intéresse, il est possible de revoir sur Internet les reportages passés dont celui sur le C. Difficile, à l’adresse suivante http://radio-canada.ca/actualite/decouverte/
Yasser Arafat a des problèmes de santé. On a cru un moment qu’il allait y rester. La machine à extrapoler s’est alors mise en route. Que va-t-il arriver si Arafat meurt? Quel impact cela aura-til sur le conflit Israëlo-Palestinien?
Ariel Sharon, dans son fauteuil a dû prendre la nouvelle au pied de la lettre. Son téléphone n’a pas dû être très inactif dans les heures qui ont suivi. J’imagine que les cerveaux se sont mis à rouler plus vite. Les scénarios sont sûrement écrits depuis longtemps mais il faut tout remettre en perspective avant d’agir.
À l’heure où j’écris ces lignes, des centaines de personnes doivent faire du temps supplémentaire juste au cas. C’est sans compter les médias qui font le pied de grue en attendant de la nouvelle bien chaude et un cadavre bien froid.
Ce conflit fait tellement partie de notre histoire contemporaine que nous vivons avec comme s’il avait été toujours là. Et c’est peut-être le cas. C’est en tout cas la cause de tous nos ennuis. Le Likoud a tellement fait pour faire exploser la planète que je me demande encore si ce parti d’extrême droite se souvient encore de ce que ça peut être d’être toujours ostracisé.
Les juifs ont subi les pires atrocités. Ils ont été poursuivis et tués par la seule haine d’un peuple ennemi. Se pourrait-il que la victime historique se transforme en agresseur? Que le violé viole à son tour?
Moi j’ai de la difficulté à croire à ce mur. Il me rappèle trop un autre mur tombé il n’y a pas si longtemps et qui était le symbole de l’incompréhension des peuples. Le clivage des sociétés riches qui se séparent des pauvres et qui le disent si fort que les terres se divisent et le mal s’introduit par une frontière qu’on veut infranchissable et qui deviendra l’obstacle à abattre.
Je demande aux juifs de se souvenir d’où vient le Mal. Parce qu’on est toujours le juif d’un autre et qu’il faudra bien un jour cesser d’attaquer pour se défendre.
Il me semble que c’est une tragédie dont on a beaucoup moins parlé que la fabuleuse date du 11 septembre. Ce sera des images difficiles à regarder que l’on nous montrera. Âmes trop sensibles s’abstenir! 800 personnes étant allées dans un théâtre pour se détendre mais nous connaissons aussi la suite. Ce drame nous a ébranlé et nous a fait sentir impuissants. Plusieurs personnes portent encore le deuil pour les mauvaises stratégies du gouvernement dans cet triste évènement. La lutte au terrorrisme continue mais les victimes augmentent aussi. Cette guerre est lon d’être gagnée.
L’émission obtient toujours de très bonnes cotes et il y en toujours le lendemain pour critiquer…mais il reste que ce gala plaît toujours.J’aimerais bien qu’Andrée Watters,Améle Veille et Vincent Vallières gagnent un Félix,tout comme Yan Perreau et les Pistolets Roses,mais je sais bien que les chances sont minces.C’est certain qu’on cherchera une cause à revendiquer,qu’on se ramassera avec quelques farces à côté de la coche et qu’on snobera certains artistes trop populaires pour certains.Et on passera à autre chose.Il devrait y avoir un gala alternatif pour ceux qui ne font pas parti des toujours présents.Et pas en gala hors-ondes…..Bon dimanche.
Ce documentaire de When we were Kings se regarde comme un film savamment monté. Il y a des personnages plus grands que nature, des répliques qu’on croirait énormes si elles n’avaient été captées en direct, des scènes grandioses (comme cette arrivée en Afrique) et une série de rebondissement.
Il ne faut surtout pas être un grand fan de boxe pour pouvoir apprécier ce documentaire. J’en suis la preuve. Et de grâce, laissons de côté nos préjugés. Un documentaire, ce n’est pas ennuyant. La preuve? Nous nous sommes tous rendus en grand nombre voir ce Farenheit 9/11. Les documentaires nous divertissaient bien avant l’arrivée de ce géant.
Les populations de simples citoyens n’ont pas la vie facile au fur et à mesure que les conflits se transfèrent dans les rangs civils plutôt que d’évoluer sur les traditionnels champs de bataille. Les terroristes tchétchènes mènent une sale guerre, soit la guerre des faibles qui devant s’opposer à des forces écrasantes prennent des civils comme boucliers. De leur côté, les puissances occupantes qui leur sont supérieures, que ce soit les forces d’occupation russes ou israéliennes, n’acceptent pas d’être vaincues par des pouvoirs plus faibles. Dans ce jeu d’équilibre, les civils ne font pas le poids. Pour eux les civils, cela est perdu d’avance et cela le demeurera tant et aussi longtemps que les belligérants les plus faibles n’auront pas compris que le terrorisme ne peut absolument pas vaincre, même en prenant la vie d’un grand nombre de civils, d’un seul coup ou à la suite de plusieurs tentatives. Ces otages qui meurent tombent donc dans la fosse commune des oubliés de l’absurdité. Les libérations d’otages sont le territoire miné sur lequel s’avancent les démocraties. Tous savent, du côté des ravisseurs comme de celui des libérateurs, que cela est un jeu de dupe qui ne peut être résolu que par des manoeuvres secrètes dont les tenants et les aboutissants ne respectent pas du tout les codes de l’éthique. Ces matchs au chantage ressemblent à des combats de boxe qui en pricipe sont honnêtes, mais que tous soupçonnent d’être truqués en raison des paris qui se font sur les vainqueurs. Dans ces histoires-là, il y a toujours un champion qui est couronné avant même de monter dans l’arène. Ce sera aussi un peu la même chose lors du gala de l’ADISQ, les gros parieurs étant dans ce cas-là les producteurs de disques. Dans toutes les guerres, il y aurait donc un cheval de Troie si l’on se fie aux résultats.
Bon d’accord le gala de l’ADISQ est un évènement important pour la musique québécoise. Celle-ci me déçoit beaucoup par les temps qui courent. D’abord parce que les produits « candidats » de star académie je suis juste plus capable sans rien avoir contre les personne elles mêmes. C’est omniprésent et insuportable. Laisse-moi décider en tant que consommateur ce que je veux et ensuite je pourrai te dire ce que j’aime. Si une chanson d’un artiste passe et repasse toute les demi-heure il y a des chances que je te dise que c’est bon j’entends rien d’autres, on est d’accord? Je ne serai pas moins tanné de l’entendre malheureusement ce procédé quoi que vendeur, à mon sens, fait mal à l’artiste on est juste plus capable d’en entendre parler!
Le documentaire sur ce combat mémorable au Zaïre est fantastique. Il s’agit de boxe, bien sûr et à ce niveau il est très captivant; c’est aussi le témoignage d’une époque et d’un homme hors du commun: Muhammad Ali. Il était boxeur, mais il était aussi un homme divertissant, articulé et engagé. Ce combat nous le montre dansant, esquivant, accusant les coups, invitant son adversaire à s’approcher. Et soudain, à la fin, alors qu’on aurait pu le croire battu, vidé, il passe à l’attaque avec une vigueur et un talent époustouflant. C’est l’autre qui s’est vidé et épuisé à force de s’attaquer au Greatest.
C’est un » film à chair de poule ».
Israël / Palestine la quadrature du cercle. On y verra des Israéliennes portant un regard critique sur l’application des mesures de sécurité décrétées par leur gouvernement. Des gens ordinaires, raisonnables qui en ont plus qu’assez de cette vie moche qui leur est imposée par cette guerre intermittente avec une allure d’éternité. Des gens pareils à elles existent aussi du côté palestinien. Ils en ont marre de cette non-vie, de cet état permanent d’antagonisme, de haine, de précarité sociale et tout et tout. Ils semblaient vouloir se parler à Genève; les guerriers en ont décidé autrement à leur place.
Terrorisme à Moscou. Les autorités ont été blâmées pour la façon utilisée dans l’affaire du théâtre. Ce fut horrible. Mais plus seront nombreuses et fréquentes ces opérations terroristes, plus il y aura de tels dénouements. Chaque opération place l’attaqué dans un cul-de-sac. Il ne s’agit plus de prises d’otages au Palais de Justice local où un bandit commun libère tout le monde pour de la pizza et de la bière. Donc, c’est du sérieux et jamais cela ne connaîtra de fin heureuse du genre: bon et bien revoilà vos otages, vous ne nous touchez pas et on rentre chez nous. Le chemin est déjà tracé par les actions récentes: vous permettez le foulard sinon on vous coupe la tête; vous partez ou on fait sauter vos trains pleins de passagers.
J’ai vu le reportage à Télé-Québec sur la prise d’otage par les tchétchènes et je dois dire que j’en suis ressorti très bouleversé. Premièrement parce que ce sont des civils innocents russes qui ont péris par la bêtise de leur gouvernement mais aussi, parce que le reportage a permis de voir les mauvaises tactiques de la russie dans le cas des prises d’otages. Ils ne négocient pas et ils pensent que par la force. C’est ce qui fait d’ailleurs qu’il y a aussi de ressentimment anti-Poutine en Tchétchénie et je ne pense pas que c’est pour diminuer avec le temps. Ce reportage est une autre preuve que la démocratie ne va vraiment pas bien dans le monde et fait réfléchir sur les libertés que l’on devrait accorder aux peuples.
Bush, Kerry, Ben Laden, plusieurs noms qui se partagent depuis plusieurs semaines, certains des années, le domaine médiatique à l’échelle mondiale. D’injustice en décisions douteuses, d’enlèvements en décapitations les médias suivent les pas et les gestes de ceux-ci sans répits.
Mais aujourd’hui j’ai comme un trop plein de frustrations sur ce qui se passe ici et la sur notre belle planête. Pendant que plusieurs s’accaparent le côté médiatique il y à ceux qui passent sous le radar avec une constance maladive. Un des plus grands à déjouer les médias demeure Poutine. La tchétchènie souffre depuis plusieurs années déja du joug de celui-ci. On parle de meurtres crapuleux, d’enlèvements, de tortures, d’enfants décapités, de viols à répétitions et j’en passe. On parle d’un pays déchiré par une guerre qui n’aura jamais été sienne mais qui par la force des choses l’est devenue. Le peuple qui possède le pétrole doit aujourd’hui en assurer la défense ou en mourrir.
Suis je d’accord avec les rebelles tchétchènes pour les actes posés à Beslan ou ailleurs, aucunement. Puis je concevoir le désespoir d’un peuple qui jour après jour se demande s’il verra le prochain, absolument. Ce peuple est écrasé depuis plus d’une décennie et encore ici, l’oeil de la communauté internationale demeure clos devant les multiples violations des droits humains et du droit international humanitaire perpétrées par les forces russes.
Poutine vole effectivement depuis trop longtemps sous le radar, sa quête du pétrole ne compte plus les corps laissés sur le chemin. Seul le but ultime importe, le pouvoir aux États-Unis comme en Russie ne s’achête pas, il s’acquiert de force ou par tricherie.
Mikhaïl Khodorkovski ca vous dit quelque chose ? Et Loukos non plus ? Lisez un peu diantre.
On devrait changer le nom de l’or noir pour celui de l’or rouge, ce serait beaucoup plus représentatif et aux couleurs des drapeaux de ceux qui sans fin, recherchent celui-ci.