IL Y A 15 ANS, LE MUR DE BERLIN…
C'était le 9 novembre 1989. Vingt-huit ans après son érection, le mur tombait. L'événement, un des plus marquants de la fin du siècle dernier, symbolise l'ouverture d'une brèche entre l'Europe communiste et l'autre Europe. Historia souligne l'anniversaire en présentant Évadés de Berlin (le samedi 6 novembre, 20 h), un documentaire qui s'intéresse à l'histoire du mur de la honte et aux évasions de l'Est vers l'Ouest qu'il a connues au cours de son existence. À Télé-Québec (le lundi 8 novembre, 21 h), on offrira un documentaire en deux parties, Tous dans la rue, qui retrace le fil des événements qui ont conduit à la chute du mur, et ce, à travers les yeux des hommes d'État concernés (lesquels sont joués par des comédiens).
ooo
7 KM2 D'INFINI
Il ne se passe pas grand-chose à L'Île-d'Entrée. Au bureau postal de ce minuscule havre pêcheur dans l'archipel des îles de la Madeleine, les casiers sont identifiés seulement par les prénoms des gens. L'Île-d'Entrée, c'est 126 personnes, 49 antennes satellites, 42 motoneiges, 37 chiens, 31 camions, 5 chemins et 1 bed & breakfast. Produit par l'ONF, le documentaire 7 km2 d'infini (TV5, le jeudi 4 novembre, 21 h 30) nous plonge dans une ambiance digne de La Grande Séduction. On rencontre une communauté anglophone soudée par la mer qui coupe les habitants du reste du monde. On entre dans leur quotidien: la tristesse des vieux de voir leur île tranquillement se vider de ses jeunes; l'instinct du pêcheur transmis de père en fils; la crainte du vent, seul caprice de Dame Nature qui puisse paralyser cette île où le temps prend son temps. Un charmant voyage.
ooo
MATIÈRE À ENQUÊTE: LE TRÉSOR DE BUSANG
Bre-X. Le nom ressemble presque au son du frisson causé par une douche particulièrement froide. C'est d'ailleurs le sentiment qu'ont dû connaître des milliers de petits et grands investisseurs lorsqu'ils ont appris que le fameux gisement d'or de Busang (Indonésie), qui devait être exploité par la compagnie Bre-X, ne contenait finalement que d'infimes quantités du précieux métal jaune. Vingt-quatre actionnaires se seraient suicidés après l'annonce, alors que des dizaines d'autres ont dû déclarer faillite. Comment Bre-X a-t-elle pu flouer les actionnaires, les experts, les analystes et les journalistes financiers pour monter une fraude de quelque six milliards de dollars? Qui étaient les trois escrocs qui ont orchestré cette lucrative mascarade? Retour sur la fraude monumentale de la Bre-X, à Matière à enquête (Canal D, le jeudi 4 novembre, 21 h).
ooo
EGO.COM
Vous l'avez peut-être manqué, mais à l'émission Indicatif présent de la radio de Radio-Canada, on avait organisé le mois dernier un grand concours visant à donner un nom à notre époque. Trois mille cinq cents personnes du public ont soumis des propositions. Laquelle a-t-on retenue? Ego.com. Un nom qui traduit autant notre côté individualiste que le développement des nouvelles technologies. Il est possible d'écouter les archives du concours ainsi que les capsules historiques portant sur les époques "pré-Ego.com" sur le site Internet de Radio-Canada. (radio-canada.ca/radio/indicatifpresent/epoque/)
Je trouve que Télé-Québec nous montre des choses très intéressantes ces derniers temps. J’ai l’impression qu’ils veulent conquérir un nouveau public en nous montrant des émissions toutes plus intéressantes les unes que les autres. La chute du mur de Berlin est un documentaire des plus passionnant et il nous permet d’en apprendre plus sur le sujet. J’ai bien l’intention de me planter devant mon écran lors de la diffusion de cet épisode. J’aime apprendre et découvrir les choses sous différents angles. Vraiment une émission qui se promet divertissante et stimulante. Serez-vous vous aussi devant votre écran???
15 ans depuis la chute du mur de Berlin ! 14 anniversaires qu’on célèbre loin de l’Allemagne comme ceux d’un événement positif sans se rendre vraiment compte qu’en tombant, le mur a certes libéré du joug soviétique le peuple de l’Est. Mais il en paye aujourd’hui cher le prix dans cette nouvelle Allemagne qui étouffe dans ce lourd climat de récession économique où l’immigration massive laisse craindre à bons nombres d’Allemands une perte d’identité culturelle à laquelle ils ne sont pas prêts à faire face.
Je suis née en Allemagne 3 ans après la construction du mur. J’y ai grandi et vécu jusqu’à sa chute, et j’y retourne tous les ans depuis que je vis au Québec. J’ai donc suivi de près l’évolution du pays et je peux affirmer que l’Allemagne d’aujourd’hui ne s’est pas sortie grandie de sa réunification. À tel point qu’on peut penser que le mur est tombé trop vite, dans un sentiment d’euphorie qui masquait les grandes difficultés tant sur le plan financier qu’humain d’un tel événement historique que le gouvernement d’Helmut Kohl a peut-être sous-évaluées.
Aujourd’hui, un grand nombre d’Allemands voient avec crainte et colère leurs écoles envahies par des gangs de rue d’origine russe qui taxent et malmènent leurs enfants. Les commerces des quartiers allemands qui font faillite sont remplacés par des épiceries turques dans lesquelles la population ne trouve que des produits dont la liste des ingrédients est écrite dans une langue qui n’est pas la leur. Les murs sont décorés de graffitis que la légendaire propreté germanique accepte difficilement.
15 ans après la chute du mur, l’Allemagne n’en finit pas de déchanter et se dirige peut-être vers un sentiment de très forte hostilité envers ces peuples d’ailleurs qui tentent pour certains d’y instaurer leurs us et coutumes sans chercher à s’y intégrer vraiment. Ce qui peut légitimement laisser craindre que l’avenir devienne un jour une répétition du passé.
Je ne suis jamais allé en Allemagne et Berlin est une des premières villes que je veux visiter lorsque j’y ferai un voyage prochain. Je sais que ce n’est pas la plus belle ville de l’Allemagne mais j’ai vraiment envie de voir sur place comment cette ville peut avoir changer après la destruction du mur. Tout le monde connait bien l’histoire de ce mur et j’imagine que le fait de se rendre sur place doit être vraiment spécial. On a beau avoir vu une multitude de documentaires sur le sujet, c’est un sujet toujours aussi fascinant!
Le fraudeur est habituellement quelqu’un de très intelligent qui au lieu de mettre son savoir faire au service du bien décide de voler son prochain mais d’une manière si subtile que nous ne pouvons souvent qu’applaudir malgré les malheurs qu’il peut causer . Bre-X se situant en Indonésie , c’est loin , il devenait difficile pour les investisseurs de controler ce qui s’y passait . Si je me rappelle bien , on avait rajouté de l’or dans des échantillons de minerais et les gens qui investissaient étaient certain de faire fortune . C’est toujours le cas avec les fraudeurs , ils misent sur la cupidité des gens . Quand vous recevez un courriel du Nigéria vous demandant d’investir dix milles dollars dans des frais d’avocat pour faire débloquer des millions en Suisse et que vous recevrez un million pour votre investissement et que vous croyez au Père Noël .
Le Mur de la Honte . Je n’aurais jamais pensé qu’un jour ce symbole du Rideau de Fer séparant Berlin en deux depuis le début des années soixante puisse tomber un jour . Combien de gens sont morts ou ont été emprisonnés pour avoir tenter de le traverser par en dessous par des tunnels , par les airs avec des planeurs , au travers avec des camions etc . Ce mur avait été érigé pour empêcher les Allemands de l’Est , sous la férule de Moscou , de traverser la ligne les menant aux Américains et de se laisser corrompre par les méchants capitalistes . Donc des documentaires à ne pas manquer , car le Mur en tombant mettait fin à cette guerre froide qui aurait pu déclencher l’holocauste nucléaire .
Une très bonne chose pour les pays communiste. Avec la tombé du mur de Berlin tous les pays communiste, où presque, ce sont ouvert au monde. Peut-être que cela à été une bonne chose pour certains mais pour d’autres cela les as rendu encore pire, en les rendant encore plus pauvres mais pour l’Allemagne, cela à été la meilleur chose qu’ils leurs soient arrivé..
Sur le plan des valeurs humaines, le partage des richesses et l’abolition des titres de richesse arbitraires est un fondement sur lequel toutes les sociétés devraient s’établir.
Mais comment pouvait fonctionner le régime communiste s’il était en compétition ouverte avec une jungle voisine dans laquelle un peu de débrouillardise permettait de se procurer des produits de consommation en principe attrayants ?
Mais comment alors pouvait-il survivre si cette survie exigeait d’abord qu’on garde le peuple en cage pour le préserver de la jungle ?
Ce régime n’avait évidemment aucun sens puisque la liberté est un besoin ayant préséance sur le partage. La faille était ouverte et c’était une question de temps avant que le mur tombe.
La chute du mur de Berlin a donné à plusieurs des promesses trompeuses d’eldorado dans la jungle anti-terroriste des téléviseurs 56 pouces et véhicules 4X4 en liberté. Hélas, le choc a du faire mal !
La chute du mur de Berlin que les démocraties occidentales s’étaient fait un point d’honneur de voir tomber un jour, du moins à partir du moment où l’Allemagne n’aurait plus représenté à leurs yeux une menace potentiellement belliqueuse, n’a pas d’abord été leur oeuvre, mais celle de Moscou qui s’était donné un nouveau président qui savait que la course folle aux armements était suicidaire, non seulement pour son pays, mais pour l’humanité entière et qui se nommait Gorbachev. Si cette première brèche dans l’édifice soviétique n’avait pas été programmée à partir de Moscou, il est probable que les démocraties occidentales auraient continué à jouer la compassion hypocrite à l’endroit de l’Allemagne, trop heureuses que ces divisions l’affaiblissent, et que cette chute aurait pu survenir beaucoup plus tard, si tant est qu’il y ait eu une chute. Mais l’intelligence du nouveau dictateur éclairé du Kremlin a eu raison de ces calculs et l’Allemagne s’est retrouvée réunifiée, un peu malgré elle, tant elle avait été habituée à vivre d’un fédéralisme qui s’accommodait bien de beaucoup de divisions et de spécificités, celle-ci n’en étant au demeurant qu’une autre de plus. Il n’en demeure pas moins que cette réunification a ouvert la porte à l’Europe d’aujourd’hui et à la collaboration entre tous ses peuples, quand ce n’était pas à des réconciliations indispensables. Ce petit pas pour l’Allemagne a été un grand pas pour la paix et il ne s’en trouve pas beaucoup aujourd’hui pour le regretter. Quant aux manoeuvres boursières qui ont amené le scandale de la Bre-X, il s’agit hélas d’un autre de ces côuts fumeux qui illustrent la morale des principaux actionnaires et des hauts dirigeants des sociétés dites publiques.
Le 9 novembre 1989, le mur de Berlin tombait….
J’adore le son du violoncelle. Cet instrument qui, selon certaines études, se rapprocherait le plus du régistre de la voix humaine, émet des vibrations pénétrantes et viscérales.
J’apprécie particulièrement le violoncelle en solo. Il dégage alors l’émotion à l’état pur, la joie qui tranporte, la souffrance qui arrache, l’espoir tapi,… J’ai également un faible pour la musique de Bach, qui représente, à mes yeux, La musique classique, avec toute la profondeur, l’intensité et la classe qu’elle dégage.
Lorsque le mur est tombé, Mstislav Rostropovich, violoncelliste russe en exil et musicien de renommée internationale, est parti (je crois qu’il était alors aux USA) avec son violoncelle. Il s’est rendu au pied de ce mur, à Berlin, où il a entrepris de jouer la totalité des suites pour violoncelle solo de Bach. L’homme n’était pas engagé pour ce faire. C’est dans un élan du coeur, un mouvement de l’âme, qu’il s’est accompli. L’évènement réveillait chez-lui la douleurs des racines perdues et l’espoir qui renaît. Comme j’aurais aimé m’asseoir à ses pieds pour écouter, pour vibrer avec lui au rythme de son archet ! Comme j’aurais aimé lire sa musique sur son visage !
L’évènement de la chute du mur était sans contredit un grand moment historique. La contribution de Rostropovich lui a insufflé un caractère poétique réparateur.
J’ai déjà eu le privilège d’entendre Rostropovich jouer une suite pour violoncelle seul de Bach en concert. Pendant la pièce, une personne a voulu se déplacer dans l’amphithéatre. Le silence était tel que nous avons alors entendu le sable crisser sous la chaussure de cette personne. C’est vous dire la qualité de l’écoute des gens, subjugués par la performance du Maître…
Lorsqu’on vit sur une île de 7km2, la vie doit prendre tout son sens; elle doit être tellement différente de ce que l’on connaît. On vit au jour le jour, avec nos amis, notre télé et nos passions.
Avec ce documentaire, on se rend compte que La grande séduction n’est pas juste une fiction. On retrouve bel et bien ce mode de vie dans notre patrie. Un dépaysement total à notre manière de fonctionner en ville. D’autres craintes, d’autres peur, mais aussi moins de stress assuré. Peut-être une prison pour certains? car on ne peut pas fuir, sauf en mer pendant la pêche, leur seule raison de vivre.
En espérant que ce documentaire sera à nouveau sur nos ondes ou dans un club vidéo près de chez nous, pour ceux qui ont besoin de se sentir ailleurs pendant le temps d’un voyage sur une île à mille lieux d’ici.
Quand le mur est tombé, le capitalisme a crié victoire sur le communisme, le groupe Scorpion chantait « A wind of change » 15 ans plus tard, ce pays paie encore le prix du mur de la honte avec son « check point Charly » et toute la panoplie de livres d’espionnage et de films qui ont traité du sujet. Aujourd’hui en 2004, cette grande Allemagne est plus que jamais fractionnée par les mouvances des peuples qui recherchent de meilleures conditions de vie. Géographiquement, n’est-elle pas le carrefour entre l’Europe, l’ancien rideau de fer et le Moyen-OrientÊ?
L’île d’entrée, par sa position aux autres îles, est isolée du reste du monde, les hivers y sont rigoureux et interminables, mais les gens sont si sympathique et chaleureux qu’on en oublie les affres. C’est aux iles de la Madeleine qu’existe la meilleure recette pour les amateurs de fruits de mer, la lasagne à la sauce Béchamel avec chair de homard, pétoncles et crevettes de Matane. Effectivement, l’île d’entrée est comme l’autre bout du monde.
Faut-il vraiment pleurer pour les pauvres petits investisseurs de Bre-X? N’y a-t-il pas certaines ressemblances entre cette compagnie et Enron,Worldcom, Haliburton, tous ces petits épargnants floués et bafoués par des firmes peu scrupuleuses, tout cela est symptomatique de notre belle société qui court toujours après les profits à court terme avec des conséquences à long terme.
Égo.com, oui. Oui, mais cela aurait pu être : tséstylegenre.com comme le disent si bien nos jeunes, tsé genre style, triste, parce que c’est le reflet de l’individualisme qui est encensé par les médias, même ici, dans cet hebdo ; mon profil, mes bulletins et ma réserve, étrangement apparenté a Windows, mes documents, mes photos, ma musique, je me moi, moi j’ai, moi je suis. La résultante de cette propension est la solitude de plus en plus omniprésente avec ses conséquences dramatiques, suicide, alcoolisme, dépendance multiples.
Le reportage sur les Iles de la Madeleine et plus particulièrement l’île d’Entrée devait être majestueux, à l’image de ces îles! Malheureusement, j’ai lu l’article trop tard pour pouvoir l’écouter, mais je suis certain que TV5 le repassera l’un de ces jours. Il est vrai que les habitants de ce bout de pays perdu au milieu de nulle part doivent se comparer aux personnages de la Grande Séduction. Il faut une très grande force de caractère et surtout un désintéressement complet des bienfaits de la civilisation moderne pour vouloir rester là. De plus, l’emploi doit y être très limité et de ce fait, les jeunes désertent certainement le coin. C’est dommage, parce que pour tout amant de la nature, c’est un endroit merveilleux!
7 KM2 D’INFINI! Un beau documentaire réalisé par Kun Chang, un montréalais d’origine chinoise. L’Ile d’entrée est une petite ile de 7 km2 où vivent 126 anglophones. Cette ile fait partie des Iles de la Madeleine, mais elle n’est pas reliée à la terre ferme. C’est un petit traversier qui assure le lien avec Cap-aux-Meules. Ce cinéaste a fait preuve d’une grande sensibilité pour traduire la vie de ces habitants. Il a su s’effacer pour nous montrer la beauté des paysages. Il a donné la parole aux insulaires. Les préoccupations ne sont pas les mêmes que pour les habitants de la grande terre. L’exode des enfants vers les villes, l’angoisse que provoque les tempêtes, l’eau qui arrache la vie à un pêcheur font partie des drames. Opposé à tout ça il y a le bonheur de la liberté pour les petits et les grands, le partage avec la communauté, la nature omniprésente. 63 minutes de reportage où l’on sent le respect pour cette population. À voir.