YIN YANG
Yin Yang, une série en quatre épisodes présentée dès cette semaine à Télé-Québec, est d'abord un concept. Quatre réalisatrices, quatre réalisateurs, huit films documentaires d'auteur. Un regard croisé sur l'amour au XXIe siècle. Dans chaque épisode, deux films (une vision masculine, une vision féminine) s'opposent autour d'un sujet central. On parle de célibat, de séduction par Internet, d'engagement et d'amour impossible. Ces sujets, même si on a l'impression qu'ils ont été abordés de toutes les positions possibles, prennent, dans les mains de ces jeunes réalisateurs, une forme nouvelle, pertinente, contemporaine. Comme quoi il y a encore beaucoup à dire sur les relations entre les hommes et les femmes. À voir. Les jeudis 11, 18 et 25 novembre ainsi que le 2 décembre, 20 h, à Télé-Québec.
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BAISE MAJESTÉ
Restons dans le psychopop, Canal Vie lance une nouvelle série, Baise majesté, où des femmes de tous âges et de tous horizons ouvrent grandes les portes de leur intimité sexuelle. Sans la moindre autocensure. C'est parfois drôle, parfois tragique, et pour le chroniqueur mâle que je suis, parfois étrange… Dans la première, portant justement sur "les premières fois", on se sent presque voyeur. On a voulu faire de cette émission une sorte de "Monologues du vagin" télévisuel. C'est réussi. Plus que tout, Baise majesté suscite des discussions. À regarder en couple. Le vendredi 12 novembre, 22 h, à Canal Vie.
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DES NOUVELLES DE DIEU
Depuis le début de l'automne, Télé-Québec présente Des nouvelles de Dieu, une émission qui explore la foi dans toute sa diversité. Avec un sujet pareil, on ne pouvait passer à côté de l'athéisme, ce déni de Dieu auquel de plus en plus de fidèles se "convertissent" depuis une quarantaine d'années. Dans cet épisode, le moment fort est sans contredit cette rencontre avec un juif devenu athée, qui soutient que l'Holocauste a démontré hors de tout doute que Dieu n'existait pas. Le mercredi 17 novembre, 22 h, à Télé-Québec.
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SUR LA ROUTE DES ÉTOILES : MES AÏEUX
À bord d'une Mercedes-Benz décapotable, le groupe pop-trad de l'heure, Mes Aïeux, nous amène à leur chalet en bois rond de Rawdon, là où ils ont enregistré leur deuxième album. Un beau voyage en "machine" ponctué de musique, de confidences et d'humour. On embarque. Le mercredi 17 novembre, 22 h, à Musimax.
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ETC.
À Flash (TQS, le jeudi 11 novembre, 18 h 30), voyez la dernière partie du dossier "Les vedettes et la publicité". Des visages connus (Normand Brathwaite, Véronique Cloutier, Martin Matte, Sylvain Marcel) expliquent pourquoi ils acceptent d'associer leur bouille à une marque commerciale. C'est aussi la dernière de la télésérie Temps Dur (Radio-Canada, le lundi 15 novembre, 21 h). Toute l'intrigue bien ficelée depuis la première émission deviendra enfin limpide. Les cotes d'écoute de cette série sur le monde carcéral, logée dans la même case horaire que Lance et compte: la reconquête (TVA), ont déçu (autour de 500 000 fidèles chaque semaine). Toutefois, pour ceux qui l'auraient ratée, il se pourrait fort bien qu'on la retrouve sous peu en DVD.
Dans son livre « La transformation intérieure », Shakti Gawain écrivait ce qui suit.
« Chacun de nous peut représenter une différence réelle et substantielle sur cette planète. En vous engageant personnellement dans une quète de la conscience, vous assumerez vraiment un rôle marquant dans la transformation du monde »
Malin celui qui pourrait me trouver au hasard des rues une douzaines de personnes et obtenir de ceux-ci la bonne réponse à la question suivante: Arafat vient tout juste de mourir. À la tête de quel mouvement était il ?
Non, ici pour atteindre la majorité on doit frapper un peu plus bas. On peut demander le nom de la personne qui à bouffé avec Junior dans le dernier épisode des Bougons. Si ca vous fait rire et bien vous êtes probablement parmi ceux qui choisissent la deuxième questions. Est ce culturellement correct de connaitre le nom du dernier survivant masculin d’Occupation Double mais d’ignorer le nouveau livre de Michel Tremblay ?
Du 10 au 16 mai 2004, TVA trônait fièrement en tête des sondages BBM avec 29,1% des quotes d’écoute. Sur les 20 émissions les plus écoutées TVA avait le quasi monopole des 20 émissions les plus populaires, la 17ième place allant à Radio-Canada avec « L’Épicerie ».
Alors pourquoi changer une recette gagnante. Canal Vie se met elle aussi au tempo de la facilité chronique avec « Baise majesté », dorénavant l’orgasme passera par l’écran. Avons nous vraiment besoin de connaitre les joies et les peines sexuelles de toutes et chacunes.
Encore une fois on semble vouloir apporter une certaine nouveauté à cette télé-réalité mais peu m’importe la nouvelle essence une chose demeure, la télé-réalité c’est la télé-réalité, avec en prime sa nocivité intelectuelle chronique.
Thumbs Up: À Télé-Québec qui depuis quelque temps semble nourrie d’un renouveau culturel.
Thumbs Down: À Canal-Vie qui semble vouloir effectuer un virage social qui pourrait s’avérer dangereux si la tendance se maintient.
Canal Vie aura certainement des bonnes cotes d’écoutes lorsque la première émission de Baise Majesté jouera cette semaine. Juste à voir les annonces et notre curiosité est piquée. Le tout me paraît de bon goût tout en étant très ouvert. Les femmes peuvent s’exprimer en toute liberté sans avoir peur d’être jugé par quiconque et je crois que ça en fera une émission très belle et même éducative. On pourra juger de notre propre sexualité avec les sujets qui seront présentés. Vraiment une bonne idée de la part de Canal Vie. Du sexe vu d’une autre façon pour les femmes, mais aussi pour éclaircir certains hommes!!! À voir.
Il y a des croyants qui sont devenus athées parce qu’ils ont été profondément bouleversés par une tragédie et se sont dit que pour qu’elle ait pu avoir lieu, il faut que dieu soit bien peu miséricordieux ou inexistant. Mais il y en a d’autres qui n’ont jamais cru en aucun dieu et sont athées depuis toujours.
C’est mon cas. Fille de parents catholiques non pratiquants, je n’ai pas été baptisée, je n’ai jamais eu à aller à l’église lorsque j’étais enfant ni à suivre de cours de religion à l’école. Je suis donc presque parfaitement inculte en la matière et n’ai jamais, à aucun moment de ma vie, même les plus difficiles, ressenti le besoin de croire en un dieu.
Il me semble évident qu’il y a quelque chose quelque part qui nous est supérieur et qui est à l’origine de nous et de tout. Mais je n’ai jamais eu le moindre besoin de mettre un visage ou un nom à ce quelque chose. Ma vie s’est toujours déroulée dans l’absence totale de valeurs religieuses, et ça ne m’a nullement nui. J’ai toujours eu ce sentiment que dieu, qu’il s’appelle Jehovah, Allah ou autrement, a été inventé par l’homme qui ne pouvait souffrir de vivre sans avoir une réponse à ce mystère qui entoure la création de notre monde. Cette réponse ne m’a jamais touchée car j’ai toujours vécu sans me poser la question.
Être athée, ce peut être un choix, mais ça peut tout autant être naturel. Et si je respecte ceux qui croient en un dieu, peu importe lequel, j’attends aussi qu’on respecte mon droit de ne pas y croire, ce qui n’est pas toujours chose aisée. En 2004, certains vous regardent encore comme des bêtes curieuses quand elles apprennent que vous être athée.
J’avoue ne regarder que rarement Canal Vie , car on doit faire des choix vu le temps dont on dispose , mais je me rappelle de deux documentaires qui ont fait jaser beaucoup soit sur le pénis et sur les seins . Je trouvais que ces émissions allaient beaucoup plus loin de ce qu’on avait déjà vu . On annonce même que Sylvie Legault ne passera pas par quatre chemins pour nous faire part de ses expériences . La ‘ première fois ‘ est un sujet qui sera intéressant à écouter , car des femmes qui ont connu le péché ou tout simplement le devoir conjugal viendront s’exprimer sur le sujet .
Autre sujet important c’est la négation de Dieu par un Juif devenu athée à cause de l’Holocauste . En effet comment peut-on croire que Dieu , Yavhée , Le Tout Puissant ou autre Nom dont on l’affuble a pu permettre un tel génocide à propos de gens innocents qui ne partageaient qu’une même religion . De tous les temps on s’est servi des juifs comme bouc émissaire pour trouver un coupable aux maux qui déferlaient sur la tête du bon peuple . Bien avant Hitler il y avait les fameux pogroms en Russie .
Je pense que cette émission posera des questions chocs sur un sujet grave et contreversé .
Beau projet que celui de Mes Aïeux…
Comme il est plaisant de redécouvrir de belles histoires de chez-nous, d’appercevoir ces joyeux drilles endimanchés de leur plus beaux habits pour venir nous les raconter. Mes Aïeux, renouvellent la musique traditionnel de belle façon, Chapeau!
Mes Aïeux c’est beaucoup plus que juste de la musique, c’est de la mise en scène, c’est de la réflexion, c’est de l’interaction sur un fond contes et légendes Québécoise dans un paysage actuel et contemporain… Quel beau mélange!
Nos arrières arrières grand parents, qui eux savaient comment fêter, seraient très heureux de voir qu’on chante encore leur veillées!
Chapeau, c’est un de mes coups de coeur musical de l’année.
Je n’aime pas le fait que nous voyons de plus en plus d’émissions sur la sexualité et que le tout soit fait sous un oeil de voyeur. Oui, le sexe est vendeur mais il faudrait être capable d’en parler avec plus d’intelligence et en ayant le désir réel d’aider et d’informer les gens qui écoutent ces émissions à la maison. Cela ne doit pas être dans le but de s’assurer d’une grosse côte d’écoute. Je trouve que la télévison dénature la beauté de la sexualité et que les émissions qui traitent ce sujet ne le font pas souvent avec beaucoup de goût.
Je suis cette série depuis le début. Je dois admettre que je suis tombée en amour avec le jeu de l’acteur principal, dont je ne connais pas le nom. Il est très plaisant d’avoir une série québécoise aussi bien montée, qui compte de gros noms mais aussi quelques inconnus qui ne le resteront sûrement pas longtemps.
Si je suis la série depuis le début, c’est que la première émission a su m’accrocher et que je veux vraiment connaître la suite. Pourtant, je suis loin d’être une accroe de la télé puisque j’en possède une depuis moins de 6 moins.
Cette série nous fait aussi découvrir l’univers des prisonniers québécois. On en entend parler un peu à la radio ou dans les nouvelles, mais on ne sait pas vraiment ce qui s’y passe. En fait, je serais très intéressée à savoir ce que les gens qui le vivent à tous les jours pensent de cette série, de son réalisme ou de ce qu’on y montre. Est-ce plausible? Je présume que le traffic de drogue, la corruption et la violence y sont assez bien représenté.
Je ne manquerai donc pas la dernière et je vais peut-être me laisser aller à acheter le DVD quand il sortira. En fait, tout dépend de la finale.
Cette idée de Baise-majesté est un heureux contrepoids à la kyrielle de témoignages et de récits sexuels « de gars », que notre société s’inflige depuis un bon demi-siècle. Fantaisistes, humoristes, chanteurs, cinéastes, écrivains, dramaturges, comédiens, essayistes, bref tout ce qui porte un phallus a eu, un jour ou l’autre, l’occasion de parler de ses fantasmes, ses obsessions et ses lubies sexuelles. Pendant ce temps, les femmes se taisaient, n’osant pas ouvrir la bouche pour nous faire part de leurs pensées intimes. Je vois dans l’annonce de cette nouvelle série l’amorce d’un partage qui aurait dû se faire il y a longtemps.
Nommer les choses ouvre la porte à un début de dialogue. En parlant sans entraves de leur vie sexuelle, ces femmes jettent un peu de lumière sur ce que Freud désignait sous le nom de « continent noir ». Il semble également que le côté sensationaliste n’a pas cours puisque, à la lueur de ce qu’on a pu lire jusqu’à maintenant, les propos ont été émis en toute honnêteté. Oui, nudité d’émotion il y a, mais ce n’est tout de même pas cette nudité glauque de Dolorès Bougon entre deux passes… tout de même! :-D
Ça m’étonne toujours lorsque je constate qu’un produit intéressant, qui diffère de la norme attire une audience certes respectable mais tout de même peu enviable. N’en était-il pas ainsi pour la fabuleuse télésérie Bunker le cirque qui enfin nous offrait de la variété dans le morne paysage télévisuel : les jeux de caméra, la conception qui demandait à l’occasion un petit effort de réflexion, tout cela renouvellait notre télévision, à l’image de Lauzon avec Léolo et son Zoo la nuit qui offrait au cinéma québécois une vision intimiste de l’enfance et des relations père-fils. Avons-nous encore tant de difficulté avec ce qui diffère de la norme, avons-nous un esprit si obtus ?
J’apprécie le concept de Temps dur : la présentation de l’épisode par son thème. Ces flas-back qui parfois déconcertent. Ce rythme lent, parfois lourd comme s’il se voulait le pendant de la réalité carcérale. Jean-Marc Dalpé a bien su passer du théâtre à la télévision. S’il lui manque du public, c’est que j’en déduis que la majorité parmi nous sommes des nostalgiques…
Oui, nous sommes heureux de retrouver le beau Pierre Lambert. Et Suzie et Moumou. Nous sommes encore dans le domaine de l’intime car eux, à l’instar d’Alain, nous leurs avons connu un passé : nous les connaissons parce qu’ils ont grandi avec nous, vieilli avec nous.
À une heure d’écoute différente, je pense que les gens auraient pu s’attacher au personnage d’Alain : à sa colère tout comme à sa vulnérabilité.
Je suis triste que Temps dur termine. Je fais partie des 500 000 qui regardait cette émission avec passion et qui avait hâte au lundi suivant pour la suite. Et dans mon livre à moi, quantité ne veut pas nécessairement dire qualité. Ce chichi avec les côtes d’écoutes me tape royalement sur les nerfs et plus qu’il y a du monde qui écoute la même émission, plus que ça me turn off de l’écouter. Une chance que certains garde l’audace de présenter des émissions de qualités au détriment des côtes d’écoutes car on serait pogné avec Facteur de risques ou la Poule aux oeufs d’or à tous les postes…
Vraiment Télé-Québec gagne de plus en plus de points avec moi! De plus en plus, mes choix télévisuels s’arrête à ce poste. Et avec « Yin Yang » ou encore « Des nouvelles de Dieu » , j’ai l’impression qu’il vont me gagner encore une fois. Et évidemment que ça ne tombera pas dans le palmarès des 20 meilleurs émissions les plus écoutées mais ça, on s’en fout…
J’aime beaucoup mes Aïeux, je le confesse. Je ne suis pas très objectif, même que je me verrais très bien être leur porte-parole. En effet, je me vois bien prêhcer la bonne parole des Aïeux sur mon passage.
Je ne souhaiterais qu’une chose, c’est que le groupe mes Aïeux puisse faire mentir le proverbe qui dit que « nul n’est prophète dans son pays ». J’explique, il me serait triste de voir le groupe catalogué dans la rubrique: « On les sort à la St-Jean pis dans le temps des Fêtes. » Un groupe comme mes Aïeux propose un style qui peut être viable à l’année, non pas à l’instantané. Ce petit côté exotique ne doit pas être détaché de nous par un regard distant , mais plutôt pris à bras le corps pour sentir ce que nos ancêtres étaient, ce que nous sommes vraiment. Mes Aïeux n’est pas une mode mais plutôt une belle opportunité musicale d’apprécier ce que nous sommes.
Je suis triste. Triste que finisse cette série sur le monde carcéral. Parce que j’ai vraiment embarqué dans cette histoire qui montre l’autre côté des murs. Celui qu’une minorité connaît. Celui qui représente pour tous les Gilles Proulx de la terre une dépense inutile. Les bandits doivent être punis. Tant qu’à faire, réglons ça là, maintenant. Pas besoin de preuves, Pas besoin de savoir. Tuons les tous. Ce sera moins risqué et moins cher.
Moi, j’ai acccompagné des gars en dedans. J’ai été les visiter, leur parler, et parfois, essayé de les comprendre. Pas dans leurs gestes incompréhensibles. Pas dans leurs attitudes de loosers. Mais dans la perte qu’ils doivent assumer. Dans cette perte de liberté qui, quoi qu’on en dise, est toujours une marque au fer rouge qu’on ne pourra jamais plus effacer de leur cerveau. Pire que les tatous qui empiètent les uns sur les autres.Là, dans ces murs pas si étanches après tout, il y a des hommes, des femmes, qui ont commis le pire. L’irréparable. Ce qui méritait qu’on les prive de leur liberté. Qu’on les oblige à survivre dans ce monde détraqué. Dans cet univers où tout est brun. Dans une société qu’on a refoulée dans des barreaux qui ne nous protègent même pas. Parce que cette vie là, elle continue. Pendant qu’on l’oublie. Elle fait l’expérience de ce qu’il y a de pire. Elle s’habitue au mal. Elle construit des murs qui sont plus impénétrables que toutes les pierres et tous les barreaux qu’on a construit autour d’eux.
Cette vie là, qui n’en est plus une, on a tendance à la banaliser. À croire qu’elle va de soi. Qu’elle est méritée et qu’elle est l’ultime conséquence de gestes irréparables. Mais ce qu’on ignore, c’est que ce qui est irréparable, c’est aussi ce que nous faisons au nom de la justice. Une justice qui a souvent démontré son incapacité à discriminer le bien du mal et qui sert trop souvent de caution morale à la vengence et à la destruction.
Je ne sais pas ce qui est bien ou ce qui est mal. Aidez-moi.
Dans les années 40-50, alors que le clergé dirigeait les paroissiens comme aujourd’hui le fait l’État, c’est sur le parvis des églises, après la grande messe, que les villageois se réunissaient pour se communiquer les nouvelles, les potins: « Le dernier fils de Grégoire s’en va travailler en ville, la ferme va être à vendre », il n’y avait pas de vautours, d’agents d’immeuble dans le payage, ces dernirs sont apparus dès que les églises se sont vidées, ils ont comblé le vide, en chargeant une commission, aujourd’hui il n’y a plus grand monde qui ose vendre sa maison par lui-même, pourtant qui connaît mieux l’emplacement que le propriétaire qui l’a construit lui-même, et la valeur des propriétés gonflent artificiellement, de 7% en 7% à chaque transaction, le diable est dans la cabane. Des centaines de clochers de Montréal, plus de la moitié n’ont plus de cloches, les carillons se sont tus depuis que les nefs sont vides, les promoteurs les convertissent en condos, salles de spectacles ou marchés publics, ces nouveaux démons se fouttent de l’eau bénite et s’en lave les mains, car l’argent est sale. Et toutes les personnes qui se disent athées, parce que c’est à la mode, ils suivent la vague, vivent dans le troupeau des non-croyants, au neutre on ne dépense pas d’énergie, mais le questionnement demeure devant l’immensité de l’univers, alors ces mécréants cherchent un sens à leur vie dans l’astrologie, la numérologie, les horoscopes et les petites annonces des cartomanciennes, des médiums, boule de christal ou pas, en payant pour se faire dire leur avenir, pour combler le vide en eux, alors qu’ils ont tout pour se prendre en main, ils se fient, se confient à des charlatants aux cornes monéables. Faut croire qu’on s’en va directement chez le diable, d’ailleurs Lucifer a des progets d’aggrandissement avec chauffage central à l’énergie solaire, ainsi les gens seront libérés des comptes progessifs d’Hydro-Québec pour l’éternité!
Le climat rabelaisien qui s’installe de plus en plus dans la culture occidentale, lequel est d’ailleurs soutenu par les pouvoirs dominateurs dans les sociétés, qu’ils soient d’ordre économique ou bien intellectuels et culturels, comme pour faire face à la crise des valeurs qui a suivi l’effondrement des sociétés traditionnellement encadrée par le sabre et le goupillon, me fait penser à une tentative désespérée pour retrouver de l’ordre dans le désordre. Tout est bon pour empêcher que nous vienne à l’esprit que l’on pourrrait bien s’organiser autrement. D’ailleurs, ce bon Rabelais n’était-il pas moine et curé. Celui que des post-conservateurs donnent souvent comme modèle ne cherchait-il pas au fond à attirer dans le giron post-moyenâgeux des brebis que les idées révolutionaires de la Renaissance auraient attirées bien trop loin du modèle de la société d’avant. Il y a là un paradoxe profond que je ne cesse de creuser. J’en veux pour preuve que les littérateurs les plus réactionnaires, sociologiquement s’entend, ont presque toujours été des auteurs sulfureux sur le plan des moeurs. Y a-t-il par exemple un auteur qui répond autant à ces critères paradoxaux que le marquis de Sade. C’est pour ma part la tendance de fond que je retiens de ces tentatives pour rejoindre l’intérêt du public à tout prix, qu’elles se nomment comme elles le voudront ou qu’elles empruntent le canal des ondes télévisuelles qu’il leur plaira bien d’emprunter. La diversité que j’y vois est bien superficielle et me semble bien plus répondre à des critère de définition de public-cibles si chers aux publicitaires qu’à de véritables différences. Tout se passe comme si la mort de Dieu le Père avait entraîné la naissance de Dieu le Sexe. Malheureusement, dans un cas comme dans l’autre, il n’est pas vraiment question de plaisir.
Des nouvelles de Dieu, en voulez-vous? Télé-Québec vous en propose dans une émission « qui explore la foi dans toute sa diversité ». Personnellement, je préférerais une émission sur le « problème » de la foi.
Dieu, en soi, n’est pas un problème, mais la foi des hommes en un Dieu en est tout un. Un gros, un très gros, un ÉNORME. Tellement gigantesque qu’à tous les jours, des milliers d’hommes s’entretuent quant à leur foi. Mais en quoi ces hommes de toutes races, de toutes nations, de toutes religions ont-ils la foi, la FOI?
Problème de perception d’un Dieu unique?
Pas nécessairement, mais problèmes de toutes origines: croyances anciennes, traits de civilisation, aspects de la religion, divisions culturelles, différence de races, de cultures, de peuples, DIFFÉRENCE DE DIEU.
C’est ça, le vrai problème: les hommes, les communautés ont un Dieu différent, non rassembleur mais contrariant, un Dieu qui appelle à la lutte contre les infidèles, qui commande la guerre entre les peuples aux croyances diverses, voire opposées.
Allah est plus fort que ton Dieu, Jéhovah a raison sur toute la ligne, Mahomet conspue Christ, etc.
Les livres religieux tels la Bible, le Coran, donnent raison aux prêtres de la VÉRITÉ. La mort emporte la bataille sur la vie: on continue à mourir à chaque jour pour son Dieu.
L’homme est et demeure un animal social aux croyances dévotes et anciennes. Il n’a pas vraiment évolué. Sa conscience est restée muselée pas les chaînes de la parole divine. Et damnation à celui qui répudie cette parole! Des textes religieux, vieux de plusieurs millénaires, commandent et réglementent la vie quotidienne de millions d’individus esclaves de préceptes archaïques, de doctrines dépassées, de dogmes déphasés rendant leur pensée esclave. De vrais clonés de religion!
La conscience libérée de toute religiosité n’entraîne pas nécessairement l’âme de l’homme vers les abîmes de l’athéisme, mais vers une spiritualité dynamique qui professe un amour pour l’humanité.
Dieu existe ou pas? La problématique s’aborde logiquement telle une thèse d’université, ou plus subjectivement, de manière personelle, selon notre vécu. Cette dernière approche a beaucoup de valeur par les témoignages qui l’accompagne, mais ses faiblesses sont évidentes, pour les mêmes raisons; Dieu existe, je l’ai rencontré (sic)!
L’approche objective passera obligatoirement par la lecture de la bible, si celle-ci est vraiment la révélation concrète de sa pensée (à Dieu)… On pourra trouver des traces concrètes de son existence et de sa révélation à nous, pauvres humains!
Je ne suis pas le premier à me pencher sur le sujet, heureusement, et les réflexions d’autres hommes de science aiguillent quelque peu ma pensée sur La Vérité, et je vous partage ces témoignages. Newton acceptait qu’il ne pouvait ni comprendre ni expliquer et qu’en l’absence de toutes autres preuves, la seule considération de son pouce lui suffisait pour accepter l’existence de Dieu.
Plus récemment, Alfred Kastler prix Nobel de physique émettait l’idée que le monde matériel, l’univers, s’étant créé seul lui paraissait absurde. Pour un physicien tel que lui, juste un atome si riche en « intelligence » et en complexification expliquait que l’univers matérialiste n’a simplement aucun sens.
Einstein disait enfin qu’un peu de science éloigne de Dieu, mais que l’expérience approfondie de celle-ci l’avait convaincu de l’existence d’un Créateur…
Selon que l’on soit athée ou croyant, et qu’on tente de prouver l’existence de Dieu, ou sa non-existence, notre condition humaine nous désavantage de façon non-équivoque. Un athée par exemple partira d’un point de vue selon lequel Dieu n’existe pas, et toutes les recherches qu’il mènera aboutiront selon son point de vue de départ, par l’impossibilité matérielle de prouver l’existence d’un Créateur.
Mais il faut accpeter qu’il y a eu un commencement à notre existence, et que l’homme est limité, il ne peut pas tout expliquer… Ayez la foi!
Vous savez dans la vie il y a des gens qui ne comprennent pas trop vite. Ici, on n’a qu’a penser à la personne qui à mis l’émission Temps dur à la même heure que Lance et Compte. C’est vrai que temps dur est bon, c’est vrai aussi que je n’ai jamais réussi à embarquer dans la série puisque je venais l’écouter aux annonces de Lance et Compte. En plus, souvent je n’étais pas chanceux et les annonces des deux émissions tombaient en même temps. Pas facile la vie…. Non pour de vrai, je ne comprendrai jamais ce que la personne qui a mis cette série avec de gros noms et une histoire qui semblait assez bien ficellé en même temps qu’un classique. Vous allez peut-être penser que je suis fou mais moi, oui je considère Lance et Compte comme un classique, tout le monde connaît les fameux Pierre Lambert, Gilles Guilbeault et Marc Gagnon et on veut toujours savoir ce qui leur arrivera.
Il me semble donc que lorsqu’on voit que ces cotes d’écoutes ne sont pas très bonne et qu’on pensait avoir plus et bien on déplace notre émission à une autre case horaire, Non?? Pourquoi cela n’a t’il pas été tenté. Je suis sûre que l’émission Temps dur aurait donc attiré une plus grande clientèle. De toute façon je suis convaincue qu’ils remettront la série l’année prochaine.
Je suis aussi persuadé que les prochaines fois on ne retrouve pas de conflit comme il est arrivé entre Lance et Compte et Temps dur. Ce fut une bonne leçon.
La pudeur devient de plus en plus inexistante des ondes de nos télés. Baise Majesté est une émission de plus où on met au grand jour des sujets délicats qui ne doivent pas nécessairement être exposés au vu et su de tout le monde. Je n’ai pas encore écouté cette émission, mais je me promet bien de le faire, pour vérifier que l’on y traite de la vraie sexualité, celle qui se vit tout les jours dans la chambre à coucher, et pas celle qui est véhiculée dans toute sorte d’émissions et de films et qui n’a rien à voir avec la réalité. Et si on aborde le sujet avec respect, sans tomber dans le sensationalisme, ou dans le voyeurisme, c’est peut-être après tout une émission qui a sa place.
Et particulièrement si elle aborde la vraie sexualité, et non pas toute les déviances qu’on retrouve un peu partout. À en croire ce qu’on voit le plus souvent, on est anormal si on est pas gai, bi, maso, sado, échangiste, etc… Le danger avec toute ces fausses vérités à propos de la sexualité, c’est de les inculquer aux jeunes qui se cherchent sexuellement. ALors une émission qui dit les vraies choses a peut-être une chance de les ramener dans la réalité, et de les éloigner des fausses conception. Il y a encore beaucoup de couples normaux, qui font juste l’amour régulièrement. C’est ça la réalité.
Dès la première émission, j’ai « embarqué ». L’intrigue était assez forte pour que je suive toute la série et… après la dernière émission ce soir, je n’ai pas été déçu ! Très bons acteurs et très bonne histoire qui sort des séries régulières. Durs les scènes ? Pas tant que ça mais la psychologie des personnages était réaliste et convincante. On prend pour les détenus, on se dit qu’ils le méritent et… finalement on compatie avec leur douleur et celle de leurs familles…. Trahisons pour se sauver d’un peu de temps dur et apprentissage de la sagesse. Corruption… tout y a passé ! Excellent… Vraiment excellent !
J’ai suivi cette émission à chaque semaine et moi non plus je n’ai pas été très impressionné. Par contre j’étais fidèle à mon petit écran car j’aimais bien l’acteur principal et je connais des gens qui travaillent dans le milieux carcérale et je dois vous dire que l’émission était très proche de leur réalité. Une bonne copine à moi je ne pouvais pas écouter cette émission car elle est agente de probation et elle aussi se fait des dire des choses méchantes et des mensonges aussi. Dans les deux premières émissions, il y avait un ami à moi qui est acteur (figurant) et j’ai été agréablement surpris car je n’étais pas au courant, il faisait le bodygarde du chef des anges. Mais moi aussi je m’attendais à un peu plus de cette émission, un peu plus d’intrigues, un peu plus de tristesse mais les gars dans les prisons font le plus souvent qu’autrement du temps très dur.
C’était un très bel essai mais ce n’est pas toutes les émissions qui ont la chance de remporter les records de cote d’écoute.