MINUIT, LE SOIR
Une comédie dramatique sur des portiers de bar? Sur papier, c'est bof. Mais Minuit, le soir, dont c'était la première mercredi dernier, s'est avérée une agréable surprise. Un doigt de brutalité, une once de dérision, un zeste d'émotion; il y a de la testostérone dans les textes de Pierre-Yves Bernard et de Claude Legault, et la réalisation de Podz (qui a signé 3 X Rien et la deuxième saison des Bougon) nous plonge avec efficacité dans l'ivresse des soirées en boîte. Lors du premier épisode, nos trois portiers s'étaient fait, ô allégorie, montrer la porte du bar Le Manhattan par la nouvelle propriétaire (Julie Perreault). Cette semaine, les doormen sur le carreau tentent de se refaire une vie. Le Petit Teigneux (Claude Legault) fait du télémarketing, le Gros (Louis Champagne) travaille (façon de parler) en tant que col bleu et le Vieux (Julien Poulin) se déniche un job de gardien de nuit dans un centre d'achats… À Radio-Canada, le mercredi 19 janvier, 21h30.
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FRANCOPHONIES D'AMÉRIQUE
La série-documentaire Francophonies d'Amérique jette un oeil sur la vie des communautés francophones à travers le continent nord-américain. Cette semaine, on explore les réalités des différents rayons francophones de l'État ensoleillé, la Floride. À certains endroits, un Québécois peut s'y sentir aussi dépaysé qu'à Laval. Un demi-million d'entre nous migrent vers la Floride chaque année, et dans un parc immobilier comme Dale Village, 93 % des habitants sont Québécois. Un million d'Haïtiens vivent aussi en Floride, dont 200 000 dans le quartier Little Haïti de Miami. En contrepartie, il y a quelque 20 000 Français qui y résident et ceux-là sont beaucoup moins enclins à se regrouper en "ghetto"… À Télé-Québec, le jeudi 13 janvier, 20h.
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GREAT TV
Pendant le mois de janvier, les grands fournisseurs de télé numérique du pays (dont Vidéotron et Bell ExpressVu) se tiennent la main pour offrir au bon peuple l'accès gratuit à une quarantaine de chaînes numériques. Une façon de faire découvrir de nouvelles destinations aux quelque 4 millions d'abonnés de la télé numérique au Canada. Parmi celles "déverrouillées" ce mois-ci, certaines de mes favorites. The Independent Film Channel (IFC), qui se spécialise dans le cinéma de répertoire et BBC Canada, la version canadienne de la télé publique britannique. Cette dernière repassera d'ailleurs, dès le jeudi 20 janvier à 22h, la série maintes fois acclamée, The Office, sorte de faux documentaire à l'humour décapant, probablement ce qui s'est fait de plus drôle ces dernières années. Pour plus de détails sur l'événement, visitez le www.greattv.ca.
En passant, nos deux uniques chaînes numériques francophones (Mystère et Réseau Info Sports) ne sont pas concernées par l'événement Great TV pour la simple et bonne raison que celles-ci sont gratuites (jusqu'à la fin de 2005 pour Mystère, et au moins jusqu'au 21 janvier pour le Réseau Info Sports). La troisième chaîne numérique en français, Argent (dont le lancement est prévu pour le 21 février), jouira aussi d'une période de gratuité.
J’ai écouté la première de cette émission hier soir et je dois dire que j’ai été agréablement surprise. C’est drôle et en même temps très réel. Une série qui a beaucoup de potentiel et qui nous promet plein de belles surprises. De plus la distribution est intéressante et elle nous permet de découvrir des comédiens un peu moins vu ou connus. Le mercredi soir est une soirée bien intéressante du côté de Radio-Canada. Vraiment ils m’épatent cette année car ils ont su nous offrir des bonnes nouveautés et se renouveller. Certaine que Minuit le soir attirera beaucoup de fidèles.
Pour avoir assister à quelques scènes d’une des épisodes qui restent à venir, je peux vous dire que l’on vous réserve encore bien des surprises et que le meilleur reste à venir! J’avais bien hâte de voir le premier épisode. Il faut dire qu’il m’a semblé que la publicité n’a pas été très forte pour présenter cette nouvelle télé-série. La télé-série Cover Girl prend beaucoup de place! Je peux vous assurer que nos vieux portiers n’ont pas dit leur dernier mots. En somme, beaucoup d’actions à venir dans ce petit bar. De gros changement sont à venir pour hupper la clientèle de ce bar. Les personnages sont attachants et j’ai bien hâte de voir la suite.
Côté marketing, on peut dire qu’ils l’ont l’affaire dans la télévision numérique. En effet, en débloquant les chaînes pendant 1 mois je suis certain qu’ils vont se faire des nouveaux abonnés. Je sais cela parce que moi, lorsque Videotron avait débloqué les nouveaux canaux, j’avais adoré le Canal Z et je suis abonné depuis ce temps. Je trouve juste dommage que nous, habitués de la télévision câblée traditionnelle, nous n’ayons pas accès à tous ces canaux. Il me semble que cela serait un bon moyen pour Videotron pour fidéliser leur clientèle et leur faire payer un peu plus. Enfin, cela montre que les soucoupes sont vraiment en plein essor.
Je m’étais fait l’idée que 3 barman, ça ne pourrait pas m’intéresser. D’un téléroman à l’autre, je zappais, ce soir là (cette idée mercantile aussi d’opposer des séries les une contre les autres…), donc je zappais lorsque je suis tombée sur ce portier, interprété par Claude Legault, qui empognait par les cheveux un barman ‘indigne’. Comme l’émission était déjà commencée, j’ai cru comprendre que le dit barman s’était autorisé à commetre des gestes repréhensibles, genre mélanger des substances et abuser des clientes.
Le portier a poursuivi au pas de course le barman de l’établisssement qui s’était échappé pour enfin le rattraper, pas un ou deux coins plus loin, non ! mais après avoir traversé le pont Jacques-Cartier jusque sur une route isolée de campagne. Le lendemain matin ! Il faut avoir du souffle, non ! Et les auteurs ainsi que le réalisateur en ont. Le petit teigneux ne s’est pas contenté d’asséner deux trois baffes au barman indigne mais lui a servi une leçon de bienséance réjouissante collant les épaules au stéréotype tenace, à savoir que les êtres assurant le divertissement nocturne n’ont pas de conscience. Avant de lui cracher dessus il l’a informé que c’est malhonnête d’abuser des gens qui cherchent à se divertir, que c’était briser le lien de confiance existant entre clients et tenanciers de bars. Et d’ajouter que la correction qu’il venait de recevoir, c’était au nom de tous les filles violées et de tous les employés de bar du Québec trahis. Est-ce assez flyé !
Tout de suite après, une scène contrastante. Dans un cimetière, la négociation du contrat de vente du bar, acheté par l’excellente Julie Perreault. La future patronne a du caractère et a été élevée dans les bars. Son premier geste est de congédier les 3 barmen. Ça promet !
Une mise en scène étonnante et efficace. Des interprètes convaincants. Au bout de la demi-heure, j’avais cessé de zapper.
J’ai écouté hier la première de cette émission. Je cherchais quelque chose à regarder, mais je fus déçu de pas mal d’émission. Mais celle-là montre un coté nouveau, je crois ne pas avoir encore vue ce genre d’émission là à la télévision. J’aime bien l’auteur Claude Legeault, je trouve qu’il sait faire différent des autres. J’espère que l’émission continuera d’être bonne et nous montera les différentes facettes de la vie en boite de nuit, parce que oui il s’en passe des choses dans une nuit !
Mais j’ai surtout apprécié de cette émission, qu’on montre le côté,fait attention a ton verre parce que tu ne sais jamais comment tu peux finir ta soirée !!!! Un bon bravo à nos auteurs !!
Après les Bougon, hier soir j’ai regardé le premier épisode de « Minuit, le soir » pourtant comme titre « Minuit » aurait suffit, on le sait que c’est le soir et non en matinée, enfin j’ai suivit ces trois doormen en complet blanc comme dans Saturday Night Fever, pourtant aucun n’a le body de Travolta dans les années 70, enfin ce n’est pas vraiment méchant, ce n’est pas franchement drôle, çà fait penser à « La vie rêvée de Mario Jean », je n’y vois pas d’intérêt, on est loin du genre de télé-séries qui persistent en longévité, avec des personnages auxquels on s’identifie, je crains que le divertissement soit vite consommé et l’émission avec mince cote d’écoute se ramasse à minuit après la reprise de « C’est dans l’air ».
Ah, c’est donc ça ! Je me demandais aussi pourquoi j’avais tout à coup accès à des chaînes que je ne connaissais pas ! J’ai pensé à un problème technique de Videotron. Je me disais qu’après une panne, ils avaient dû oublier de verrouiller quelques chaines dont je pourrais profiter tant qu’ils ne s’en rendraient pas compte. La vérité est bien plus dégueulasse que ça !
Jamais je n’ai reçu de courrier de Videotron m’annonçant cette gratuité d’un mois pour m’inviter à découvrir de nouvelles chaînes ! Je les ai remarquées par hasard ! Et le but de la manoeuvre me semble on ne peut plus évident ! On cherche à vous faire aimer une nouvelle chaîne dont vous n’aviez jamais entendu parler auparavant afin de vous la rendre si « indispensable » que vous accepterez les yeux fermés de payer pour la capter lorsque Videotron cessera de la diffuser gratuitement. Mais bordel, combien de chaînes va-t-il nous falloir capter pour avoir le sentiment de vivre ? La maudite télé n’est-elle pas déjà assez omniprésente dans nos existences de futurs obèses sédentaires ?
Décidément, l’empire Québécor a plus d’un tour dans son sac pour nous vendre sa salade ! Ah, au fait, voilà une chose qui ravira les Québécois ! Le site CANADIEN mentionné dans cet article et vers lequel nous renvoie aussi le site de Videotron pour nous donner davantage de renseignements sur la gratuité de ces chaînes, sacrément payante pour les diffusueurs, est uniquement en anglais… On nous prend-tu pour une bande de colons ?
La première de « Minuit le soir » a attiré mon attention. Grand fan de Claude Legault, je voulais absolument voir à quoi ressemblait son émission. Je m’attendais à une émission beaucoup plus humoristique alors j’ai été très surpris par l’ensemble de l’émission. Ca brasse et c’est tant mieux. Le jeu des caméras est très bien, et j’ai bien aimé l’épisode ou le doorman court après le barman. Tant qu’à faire toute cette course, je me demande ? Aurais-je donné quelques coups pied ? Je me promet bien de regarder cette émission à nouveau et d’en dire que de bons mots.
N’étant pas un habitué de ces lieux , j’ai regardé avec beaucoup d’attention la première émission de Minuit le soir , sur l’univers de ces portiers de bar . Dès l’entrée de jeu , on nous présente une scène digne de la Gestapo . Un doorman est en train d’appliquer la torture de la baignoire à un pauvre bougre qui semblait être le suspect idéal , car sévit dans le bar un affreux qui mélange la drogue du viol dans les verres des jolies consommatrices . On s’apercevra qu’il s’agissait du barman qui se sauve en courant , traverse le pont Jacques-Cartier et est rejoint finalement peut-être à Chambly pour se faire dire qu’il a brisé le lien de confiance qui unit le personnel et la clientèle .
Nous retrouvons aussi Julien Poulin , toujours aussi bon , en vieux portier qui attend la retraite .
Arrive une nouvelle propriétaire qui a été élevée dans ce milieu , mais qui décide de moderniser les lieux et le personnel tout en se débarrassant des dinosaures qui assurent la sécurité .
Nous assisterons donc dans les prochaines semaines à la confrontation de nos trois héros avec Fanny la nouvelle propriétaire , car vous vous doutez bien qu’ils seront réengagés mais devront tenter de s’adapter à la nouvelle philosophie et se servir plus deur matière grise que de leurs muscles .
En syntonisant Radio-Canada pour regarder minuit le soir , j,ai été agréablement surprise par le contenu de l’émission. L’absence d’avertissement au début de l’émission pour le contenu choquant (drogue,violence etc) est pour moi probablement le seul point faible de cette nouvelle série. Le réalisme (ceux qui vont dans ce genre de bar le savent) et le contenue d’actualité (GHB, viol ) de ce qui ce passe dans les bars font que notre attention est captée rapidement et on veut savoir ce qui va en decouler de la série… c’est sûr que je vais suivre cette saga tout le long de son épopée
J’ai vraiment accroché à la première émission de Minuit, le soir! C’est tellement quelque chose de nouveau dans notre paysage québécois! L’émission réflète vraiment la réalité dans ce milieu là. Dans un sens, je trouve même que ça nous fait un peu réfléchir en même temps, (eh oui, vous avez bien lu) en effet, je trouve que ça nous fait réaliser à quel point: de 1, c’est un milieu assez spécial; de 2, c’est pas juste aux autres que ça arrive (je pense au problème du GHB) et de 3, c’est la réalité (un peu grossier et amplifier, mais vrai!).
Par ailleurs, la distribution est très bien et on s’attache très vite aux personnages (surtout pour le Petit Teigneux…:)). En passant, j’adore le style, autant le jeu des comédiens que le jeu des caméras! J’exclus pas que le scénario est très bien, non plus!
Bref, j’ai très hâte à mercredi soir prochain, pour voir la suite de la série!!
En espérant que la série fera plusieurs adeptes!
Je pense que l’émission ‘francophonie d’amérique’ permet aux télespectateur d’avoir une plus grande ouverture d’esprit. En effet, beaucoup semblent ignorer la présence d’une centaine de communautés francophones hors Québec tant dans l’Ouest canadien qu’aux États-Unis. Durant la dernière décennie, le Québec était tellement épris de la question de la séparation, qu’il a semblé oublié qu’il n’était pas le seul groupe francophone au Canada en omettant d’appuyer des franco-yukonnais ou des franco-albertains.
En ce sens, je pense qu’il est important de considérer que si le Québec devient un pays indépendant, cela voudra nécessairement dire que le Canada perdra son statut de pays bilingue; et que des milliers de francophones hors-Québec se verront assimilés en moins de dix ans.
Au Québec, nous sommes souvent désinformés par rapport aux artistes qui nous sont présentés. En effet, dès qu’une personne parle le français, nous croyons qu’il s’agit d’un Québécois. Nous semblons oublier que Saint-Boniface est certainement l’une des villes canadiennes qui a mis sur pied de nombreux artistes renommés tels que Gabrielle Roy. Bien sûr, cette auteure a vécu plusieurs années au Québec, mais ses origines sont tout de même manitobaines!
Cela me désole lorsque je constate qu’au Québec, les gens ne se préoccupent en aucun cas de l’avenir des communautés francophones canadiennes. En effet, personne ne se sent concerné alors que la question du droit des minorités est de plus en plus présentée. Nous oublions que nous pourrions faire de ces peuples nos alliés lorsqu’il est question de défendre nos droits langagiers devant la cour du Canada.
Tout cela pour dire que la toute nouvelle émission sur la francophonie est très appréciée en ce qui me concerne. Je pense que c’est un concept particulièrement intelligent qui nous permet de connaître les différentes réalités que connaissent les francophones hors Québec.
Une première qui ne passe pas inaperçue! Bravo à toute l’équipe, je n’ai que de bons mots à dire, vous avez su attirer mon attention et je ne dois sûrement pas être la seule, j’espère que les prochains épisodes seront aussi bons! À la fin de l’épisode j’étais déçue….j’en aurais regardé un autre 30 minutes!
Quoi choisir? Quoi penser? c’est intéressant plus de 40 nouvelles diversions,
de quoi zapper trente secondes de plus, encore des chaînes spécialisées en surface qui ont l’horaire de se répèter créativement, Quel cadeau pour l’après temps des fêtes, la vente salon contre la vente trottoir…et oui! 40 nouvelles chaînes au poste, de quoi nous retenir plus longtemps à l’intérieur d’une décrépitude de choix…
Décidément, la télévision française de Radio-Canada semble avoir eu un faible dans sa grille hivernale pour la faune éparse de la nuit montréalaise. Tout d’abord, nous avons eu droit aux tigresses en paillettes qui se griffent sans vergogne dans le très coloré « Cover girl ». Puis nous voilà plongés dans le monde bigarré et bagarreur des fauves malins, parés à toute éventualité dans la jungle des bars et des boîtes de nuit, dans cette comédie dramatique simplement intitulée « Minuit, le soir ».
Parce que, c’est important de le rappeler, cette nouvelle émission, quoique écrite par les deux créateurs de la disjonctée série culte « Dans une galaxie près de chez vous » (Legault et Pierre-Yves Bernard), sera le théâtre d’autant de drames sinon plus que de rires délirants. J’en veux pour pièce à conviction ce premier épisode déroutant qui nous a été présenté cette semaine. À prime abord très brutal, il en est ressorti une sensibilité trouble, un regard allumé sur un petit monde trop souvent dans la noirceur. La réalisation de Podz, même si bruyante, n’essaie pas d’éviter le vif du sujet.
Et pour mener à bien les textes recherchés, il fallait des interprètes vigoureux, rien d’autre que des purs et durs. En vieux routier, on retrouve un Julien Poulin sans taches et à l’avenant. Le rôle du gros et affectueux portier revient au fracassant Louis Champagne et Claude Legault s’est donné, avec raison, le rôle du petit teigneux, où il excelle de par sa prestance. La nouvelle venue Julie Perreault (la blonde de Louis dans « 3 X Rien ») risque également de nous surprendre plus souvent qu’à son tour dans les épisodes à venir, elle si prompte et décidée en nouvelle propriétaire branchée. Petit clin d’oeil aussi au toujours rafraîchissant Benoît Girard (aussi présent dans « Providence », dans un rôle rappelant celui qu’il tenait dans « Le retour »).
Quelques gags ici et là, de sérieuses réflexions aussi. À « Minuit, le soir », l’heure sera à vivre l’instant présent ou ne sera pas.
Comme je suis un « fan » de la série « Dans une Galaxie près de chez-vous », co-écrite par Claude Legault, et sachant que ce sont les même auteurs qui ont écrits « Muinuit, le soir », j’était très impatient de regarder cette nouvelle série. C’est évident que ce n’est pas le même type d’émission, mais on peut espérer que les bons coups se suivent pour certains auteurs. Peut-être que mes attentes étaient trop élevées car j’ai été déçu par la première émission. Finalement, il ne s’y passe pas grand chose, et la fois où il s’est passé quelque chose, c’etait invraisemblable, cette fameuse course contre le méchant du centre-ville jsuqu’à la campagne.
Mais, sans vouloir faire de mauvais jeu de mots, je suis prêt à laisser la chance au coureur. Je ne lâcherai certainement pas dès la première émission. Mais il faudrait que ça se mette en place assez vite car sinon je vais décrocher. Ce qui m’étonne, c’est que les critiques sont assez bonnes, alors je me dit que j’ai probablement manqué quelque chose. Je vais donc continuer de l’écouter en espérant que je serai capable d’y voir quelque chose de plus intéressant que ce qu’on nous a présenter jusqu’à présent. Car sinon, ce sera bye-bye…
Là il y a quelque chose que je ne comprends pas. C’est que j’ai (bien entendu!) moi aussi regardé le premier épisode de cette émission. J’étais sceptique, après avoir entendu les commentaires de Claude Legault (que j’admire pour l’ensemble de son oeuvre en passant!) à Tout le monde en parle, dimanche dernier. Dix minutes ont suffi à me convaincre.
Dites-moi: Suis-je la seule, sur cette tribune, qui sort encore dans les bars? Suis-je la seule à fréquenter ces lieux de manière assez régulière, au point d’en connaître personnellement les employés (doormen, barmen et propriétaires inclus!)? Et finalement, suis-je la seule à être en mesure de savoir que ce que nous avons vu lors de ce premier épisode de « Minuit, le soir » n’est ABSOLUMENT PAS réaliste?
Vous me direz que « Justement, c’est de la fiction! On cherche à nous divertir! » et vous aurez raison! En fait, pour le divertissement, j’avoue que c’est réussi! Non… ce qui me dérange, c’est ce que toutes les bonnes mères de banlieue ont comme reflet d’un milieu que fréquentent sans doute leurs jeunes ou vieux ados. C’est de savoir que toutes ces petites madames, charmantes naïves et gentilles, vont voir et considérer comme réel. C’est de savoir que ma propre mère, qui s’en fait pour moi (SANS RAISON) depuis maintenant 10 ans, voit la source de ses angoisses ALIMENTÉE par une série, soyons francs, ni drôle ni profonde, mais simplement sensationnaliste, de par l’exagération du nombre et du contenu des situations qu’elle met en scène.
À « Il va y avoir du sport », vendredi dernier, on abordait la sur-couverture du fait divers par les journalistes. Certains protagonistes déploraient d’avantage que l’attitude du public québécois, à la recherche le sensationnalisme partout (pensez aux reality-shows), demande (ou impose?) cette « saveur » et une surabondance dans le traitement du fait divers. Ma foi… ils avaient raison! Mais on aurait eu avantage à ÉLARGIR ce débat… qui ne se limite clairement pas à l’information.
« …nos deux uniques chaînes numériques francophones (Mystère et Réseau Info Sports) ne sont pas concernées par l’événement Great TV pour la simple et bonne raison que celles-ci sont gratuites. »
Dieu que je suis fier d’être francophone, il est bon de se sentir apprécié dans un Canada uni. On se donne la main afin d’apporter au bon peuple son pain quotidien télévisuel. Ce peuple en fier consommateur qu’il est pourra maintenant meubler les quelques minutes qu’il lui reste avec ces nouvelles chaines l’instant d’un mois d’hiver qui est souvent trop long.
Non mais on se fout de la gueule de qui ici ?
Ou est donc le grand philosophe social qui a apposer l’étiquette de la gratuité aux francophones. Je me sens comme une boite de Kraft dinner à côté d’un filet mignon, oh infériorité quand tu nous tient.
Je pourrais concevoir que ces chaines demeurent gratuites hors Québec de par la faiblesse de la demande mais dans ma propre cour ça ne passe tout simplement pas. Sommes nous si inférieur culturellement face à nos amis anglais que nous en soyons rendus à donner notre culture. Je ne parle aucunement ici des émissions portés par ces 2 chaines mais bien la langue qui les portes.
Le francophone c’est un peu le pendant humain de l’émeu, il ne pourra jamais voler de ses propres ailes.
Une nouvelle émission haute en couleurs qui risque encore une fois de bousculer la clientèle stoïque de Radio Canada!! Un vent de fraîcheur ou de grand froid frappe la station d’état!! En se qui me concerne c’est pour le mieux! Car SRC maintien une qualité fort appréciable dans ses choix d’émissions! Oui on innove, oui on frappe fort dans nos préjugés cachés derrières nos lunettes noires! Mais enfin on présente une société bigarée, relevée et pleine de rebondissement. La vie ne se passe pas toute dans nos maisons!!!
Quand j’ai vu ce reportage, j’avais l’impression de voir celui sur les réserves indiennes oups! autochtones au Québec. Il n’y a pas à dire, le français devient une denrée rare! Nous sommes rendu à s’auto-analyser dans un contexte d’anglissisation mondial!
Encore une fois la stratégie télévisuelle vise l’absolue téléspectateur! Nous sommes tellement sollicité que nous n’avons pas assez de 24 heures pour écouter tout les postes que nous avons! La télévision a tellement pris une place importante dans notre société que si vous ne regardez pas tel ou tel émission vous êtes un paria et un inculte!! Diantre, pour une fois, je jubile d’être un cancre et un rebel télévisuel! En se qui me concerne, ils peuvent me doner accès à un milliard de postes, je m’en f…! Actuellement j’en ai 20 pis j’en regarde 5 alors? Gardons à l’esprit qu’elle soit numérique ou non, elle demeure un divertissement pas une façon de vivre!
J’ai l’habitude de toujours écouter la première émission d’un nouveau téléroman ou d’une nouvelle série. Si celle-ci attire mon attention ou pique ma curiosité, je prend la décision de la mettre à mon agenda. Pour « Minuit le soir », je dirais qu’on a condensé en une soirée seulement tout ce qui peut se produire dans un bar : une fille se dévêtit et montre sa poitrine, un gars essaie d’entrer avec une bouteille de boisson, un gars vomit dans les toilettes, un autre tente de droguer une fille, un doorman qui expulse … le barman. Trop c’est trop!
La goutte qui a fait déborder le vase, la future propriétaire qui négocie le contrat d’achat dans un cimetière. En conclusion, j’ai toujours une case de libre dans mon horaire à 21H30 le mercredi.
Je ne suis pas abonné au « cable », merci beaucoup! Cette résolution, je la tiens d’ailleurs depuis longtemps. Au début, c’était un peu difficile, puis, la nouvelle habitude aidant, je n’ai même plus senti la différence. « Câblé ou ne pas câblé? », voilà bien un faux problème, car la seule télé généraliste est amplement suffisante. Même trop…
Comment s’en rendre compte? Il suffit d’écouter les propos de vos collègues au travail. Quand il s’agit de télé, vous vous rendez compte que vous avez presque tout pigé puisque vous avez déjà au courant du contenu faisant partie de la conversation. Le reste, la partie qui vous échappe et qui fait l’objet de quelques échanges inspirés des canaux du câble, vous le rattrapez au besoin en vous procurant le DVD en question. Exemples: « Six feet under », « Sex in the City », « The Sopranos » ainsi que les productions d’ici qui se sont démarqué. Ce qui vous échappe encore, une série psychotronique ou une absurdité sans nom, ne vaut probablement pas la peine de la rattraper…
Alors, pour ce qui est de l’offre supposément irrésistible des câbleurs, de toute évidence, je ne fais pas partie de cette clientèle cible. C’est un commentaire à l’enseigne de la simplicité volontaire, sans même en être officiellement membre!
Je regarde l’horaire du Independant Film Channel (http://ifctv.ca/schedule) pour cette semaine. Quelque exemple:
GET SHORTY
REINDEER GAMES
THE CIDER HOUSE RULES
PRINCESS MONONOKE
TRAFFIC
GOOD WILL HUNTING
PULP FICTION
APOCALYPSE NOW
Maintenant, loin de moi de critiquer la qualité de ces films (sauf peut-être Get Shorty!!), mais sont-ils vraiment indépendant? Ce sont tous des films très largement distribués par de grands studios (Paramount, Miramax, etc). Quel est le critère pour qu’un film soit « indépendant »? Peut-être devrait simplement renommer la chaine « Film Channel ».
Je trouve que c’est pas mal violent et gratuitement! Je ne trouve pas que ça ressemble à la réalité. J’ai travaillé dans des bars branchés durant 7 ans. Les pauvres « doorman » avec qui j’ai travaillé n’étaient pas des connards comme on le voit dans l’émission! Contrairement à vous, j’avais bien des attentes vus la belle brochette de comédiens et j’ai été très déçue… Bien sûr je vais laisser la chance au coureur et regarder à nouveau pour voir si y’a une autre tournure aux évènements!
L’hiver a beau être rude, surtout à la tombée du jour quand le soleil n’est plus là pour nous en mettre plein la vue avec ses rebonds de cristaux lumineux qui vous sautent au yeux, je ne comprendrai jamais ces migrations de touristes qui le fuient pour aller s’entasser sur des petits îlots dans des terrains de camping où la nature se fait aussi rare que l’air dans une caisse bien remplie d’oranges. Si au moins une fois là, ces touristes pouvaient goûter aux charmes des découvertes culturelles, aux joies des échanges ou aux plaisirs des visites dépaysantes, le jeu en vaudrait sûrement la chandelle. Mais au lieu de cela, ils s’entassent avec leurs plus que semblables, s’empressent d’installer une antenne satellitaire qui leur ramènera encore un peu plus l’atmosphère qu’ils étaient censés avoir voulu quitter et ils voisineront en se commentant mutuellement les dernières nouvelles concernant l’évolution des personnages de nos téléséries. Plus ils s’éloignent et plus c’est pareil semble-t-il. Dire que l’on a donné ce beau nom d’oiseau des neiges à ces migrateurs sans envergure. Je regrette, mais le véritable oiseau des neige est un harfang tout blanc que les neiges n’effraient pas. Quant aux postes de la télévision d’ici qu’il vaut la peine de regarder, ce n’est pas en Floride qu’il faut aller pour les capter, car il y a alors de fortes chances de tomber sur la télévision des téléromans qui y est la seule télévision d’ici qu’il soit possible de capter là-bas. Tant qu’à egarder la télé, aussi bien le faire pour des émissions qui en valent vraiment la peine et qui se font hélas très rares sur les canaux de la télévision généraliste. Alors il faut bien se rabattre sur des canaux spécialisés pour voyager un peu.
Je découvre un peu tard cette semaine et en zappant sur ma télécommande que mon accès a des chaînes pour lesquelles je n’ai pas de forfaits est autorisé! Si j’avais eu le temps de consulter le Voir j’aurais sans aucun doute pu profiter de cette promotion qui ne dure hélas que le mois de janvier! Mais comme le dit le proverbe mieux vaut tard que jamais!
Merci à Vidéotron dont je suis une fidèle cliente de m’en avoir informé!
Il faut dire que comme j’utilise maints de leurs services cette offre alléchante ne devait pas être conçue pour des consommateurs comme moi!
Bien sûr la nouvelle a été fort appréciée dans notre demeure! Mon ado le plus vieux s’est exclamé en apprenant la nouvelle «Yé , je vais pouvoir regarder télé Z ,la télévision du futur ». Télé Z pour ceux qui l’ignorent permet de se maintenir informer de tous les gadgets informatisés qui inondent notre marché, présente des émissions sur les
jeux vidéos et leur succès commercial et enfin aide à découvrir comment est fabriqué le chewing-gum «oubedon»(comme dirait un animateur célèbre) comprendre d’où vient le tofu. Hélas grande déception pour lui pas de télé Z dans le déverrouillage!C’était trop beau pour y croire!
Ma fille, elle, fan inconditionnelle de vrak TV, chaîne qui diffuse en continu des dessins animés, a sauté sur l’occasion pour s’avachir sur le divan, histoire de profiter de l’occasion! Hélas pas de vrak TV!
En fait toutes les chaînes accessibles sont en anglais, aucun intérêt pour moi, grosse déception pour mes enfants! Je vous passe leurs plus mauvais commentaires! « Crisse que c’est pas juste!. Au Québec on parle français non?», Que répondre à mes adolescents? Pourquoi seulement des chaînes en anglais?
«That is the question?». A quand la version francophone ? J’ose espérer bientôt! Oui, je suis naïve!
Ces hommes qui aiment leur travail, ces hommes qui laissent femme et enfants pour assurer la sécurité du personnel et de la clientèle d’un bar. Pour avoir fréquenté les bars et y avoir travaillé je suis très contente qu’on lève le voile sur ces grands gaillards. C’est fou comment ils ont souvent l’air bête mais ils sont vraiment très gentils dans le fond. C’est certain que ce qu’on voit dans une émission c’est souvent ce qui arrive dans un ou deux mois mais il faut ce qu’il faut pour une émission de télé. Mais j’ai vu plusieurs évènements qu’on vient de voir dans les deux émissions et cela m’a rappelé des bons et des moins bons souvenirs mais c’était dans ma jeunesse.
Minuit le soir c’est pas mal bon et je dirais encore plus que ce que je pensais mais c’était bien certains que j’allais l’écouter car ma fille est figurante dans cette série et je suis tellement fière d’elle. Mais j’ai assez vite accroché à l’émission et à l’intrigue et j’ai déjà hâte à la semaine prochaine pour voir si les gars vont récupérer leur job et quelle seront les prochains évènements qui vont nous rappeler des choses que parfois on ne raconte pas mais qu’on garde en souvenirs.
Mais j’ai trouvé excellent comme idée de départ de parler de la drogue du viol et des stratagèmes que parfois les violeurs utilisent pour droguer leur victimes. C’est un message pour toutes les demoiselles qui sortent régulièrement dans les bars, ne vous fiez jamais à personne et toujours choisir un breuvage sécuritaire même si dans cette émission la c’était le barman qui droguait les filles.
Si vous n’avez pas écoute rla série MINUIT, LE SOIR, vous avez manquez quelque chose. C’est l’une des plus belles et plus grandes séries de la télé cette année. Sans prétention et sans flafla, elle s’est annoncée et c’Est déjà la dernière cette semaine. Elle va me manquer cette série. Je n’ai pas autant vibré sur une série depuis LA VIE LA VIE. Elle se tient tout près de l’actualité (homosexualité, viol homosexuel, la panne d’amour, les bars, les baises d’un soir,etc.). C’est cru par bout, c’est poétique a d’autre moment. On ne peu que rester indifférent devant la perte de ses animaux dosmestiques que subit l’un des personnages; a chaque semaine ou presque il s’achète un animal domestique mais a cause de bévue ou d’accident il le perd. Il choisi ses noms en ouvrant le dictionnaire, on prend le mot pointé, pas de triche. Nous avons eu droit a LARYNGITE, PORTE-AVION, HOMOSEXUEL…
Tout ca pour vous montrer un peu l’univers de cette merveilleuse série.
Ce qui m’amène a parler du boycott des Gémeaux. On jour au bébé, là. Si une série comme GRANDE OURSE est meilleure et qu’elle est du réseau public, c’est quoi le problème ? On va boycotter les bonnes émissions parce qu’elles ont le »guts » de faire des choses différentes ?
Moi je dis chapeau au réseau RADIO-CANADA car elle a su se donné un nouveau vent de fraîcheur et de renouveau.