MAUDITE TERRE SAINTE
Alexandre Trudeau, documentariste et accessoirement fils de l'ancien premier ministre du Canada Pierre Elliott Trudeau, a décidé de vivre pendant quelques semaines dans deux familles différentes. L'une, juive, établie en Israël, et l'autre, musulmane, coincée dans les territoires palestiniens. Entre ces deux familles, une clôture de barbelés surveillée par des soldats de l'armée d'Ariel Sharon. Du côté israélien: le petit commerce, une imitation du bonheur. Du côté palestinien: la pauvreté, le désespoir, la répression. Dans son documentaire Maudite Terre Sainte, présenté à Zone libre (Radio-Canada, le vendredi 21 janvier à 21 h), Alexandre Trudeau rend compte des réalités bien différentes de ces deux familles. Deux solitudes dans un même pays tranché par une horrible barrière, symbole d'un des plus grands échecs de l'humanité.
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L'ÂGE DE LA TERREUR
Au bulletin de nouvelles, la chose est devenue si banale qu'on ne l'explique même plus. Et pourtant, qui connaît vraiment les origines du terrorisme? Dans L'Âge de la terreur, une série documentaire en quatre épisodes (à Historia, dès le samedi 22 janvier à 20 h), on prend le recul nécessaire pour mieux comprendre. Entrevues et images d'archives à l'appui, on nous présente des groupes qui ont tué au nom de la liberté, de la révolution, de Dieu et de l'État. Certains intervenants, qui ont contribué à mener à terme nombre d'importantes actions terroristes de l'histoire contemporaine, tentent de justifier leurs gestes et, chose que l'on voit rarement, donnent un visage humain au terrorisme.
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MON OEIL
Dans la nouvelle série Mon œil (dès le 22 janvier à 20 h), Canal D donne carte blanche à des artistes afin qu'ils traitent, sous forme de documentaire, de sujets qui les passionnent (ou pas). Ainsi, Marc Labrèche explorera la signification sociale du golf (un sport qu'il exècre), Pierre Brassard ira faire un stage à Photo-Police et Yves P. Pelletier nous présentera ses amis les Inuits. Cette semaine, Chantal Lamarre parle de SA reine, Élisabeth II. Elle nous détaille, avec la rigueur et la dérision qu'on lui connaît, tous les aspects que nous partageons, sans même le savoir, avec la culture british.
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ENQUÊTE SUR LES LIBÉRATIONS CONDITIONNELLES
Canal D, dans son désir de cartographier la chose crimino-légale, lance une nouvelle série documentaire portant sur les ratés du système de libérations conditionnelles. Lors du premier épisode, on se penchera sur le cas de Conrad Brossard, un meurtrier sadique avec une feuille de route longue comme ça. En 2002, trois mois à peine après avoir obtenu sa ixième libération conditionnelle, il commettait son troisième meurtre. Des cas comme celui de Conrad Brossard sont-ils isolés? Y a-t-il quelque chose de pourri dans le système des libérations conditionnelles? Dès le lundi 24 janvier, 21 h.
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NORAH JONES
Le dimanche 23 janvier à 20 h, dans le cadre de ses rendez-vous avec les grandes voix du jazz, Espace Musique présente le concert de la délicieuse Norah Jones, enregistré lors de sa visite au Centre Bell en août 2004. À ne pas manquer!
J’ai vraiment hâte de voir cette émission sur les libérations conditionnelles des détenus qui risquent de nous laisser complètement bouche bée et révotés. On va entendre des choses horrible et disons qu’on ne risque pas d’avoir de la sympatie envers ceux qui accordent ces libérations. Pourquoi payer quand on peut les laisser en liberté supposément surveillée??? Une émission qui risque de faire jaser dans les chaumières et sur les postes de radio. Il ne faut vraiment pas que je la manque.
Le système des libérations conditionnelles est bien plus que pourri et il vise davantage à protéger le criminel plutôt que la société. Bien des tueurs en série ont récidivé lors de leurs libérations conditionnelles et le système de justice (américain ou autre) n’a pas appris rapidement de ses leçons, puisqu’il a longtemps persisté à libérer une seconde et une tierce fois des criminels dangereux. Un individu qui commet un meurtre de sang froid devrait-il, de toute façon, bénéficier d’une quelconque libération ? Fermer les yeux sur une telle question équivaut à blanchir et déresponsabiliser les assassins de leurs actes pourtant irréparables. La tolérance n’a pas sa place lorsqu’il s’agit de meurtres ou de crimes graves.
Merveilleux ! Nous vivons dans une société libérale au maximum ou la liberté est maître . Liberté d’expression ou on peut tout dire même des obscénités sans avoir peur de se faire réprimander , liberté de religion où l’on permet le port de dague dans les écoles , liberté de ne rien faire où l’état de toute façon va subvenir à nos besoins , liberté de commettre des crimes atroces sans craintes d’avoir à faire face à un système punitif qui ne pardonne pas . La libération conditionnelle est un système sensé exister pour permettre aux criminels mineurs d’avoir une deuxième chance de donner quelque chose de positif à la société et de reprendre leur vie en main . Le système est tellement pourri actuellement que le cas de Conrad Brossard en est un isolé parmi des milliers d’autres . Comment comprendre que des personnes puissent conduire un véhicule automobile après 14 condamnations pour conduite avec facultés affaiblies , comment justifier que dans la majorité des agressions sexuelles commises au Québec ce sont des récidivistes qui en sont les coupables , comment une personne déjà reconnu coupable d’un meurtre puisse avoir la possibilité d’en commettre d’autres moins de 5 ans plus tard ? Le système d’aujourd’hui coûte une fortune aux contribuables juste en avocasserie et en consultation de pseudo-expert . Un criminel endurci n’a aucune craintes du système judiciaire parce qu’il sait que de toute façon il va se retrouver libre peu de temps après sa condamnation . Pourtant dans des pays comme Cuba , le taux de criminalité est minime . Oui c’est un système répressif au maximum qui incite les contrevenants à y penser 2 fois avant de se commettre . Aux États-Unis quand on donne une peine pour meurtre , on est pas près de revoir le criminel dans la rue . Chez-nous nos grands penseurs ont jugé qu’il coûtait moins cher financièrement laisser courir des fous furieux dans la rue que de les garder en prison . Notre sécurité a t-elle un prix ? J’ai hâte de voir le reportage .
Avant toute chose, il est important de noter que les cas d’assassins qui ont récidivé après avoir bénéficié d’une libération conditionnelle sont rares. Ils sont toutefois extrêmement médiatisés car ils suscitent inévitablement notre indignation et notre sentiment d’être abandonnés par le système carcéral et le gouvernement qui préfère couper encore et encore dans les dépenses quitte à nous priver d’un monde plus sûr.
Car là est bien le problème ! Si des assassins aussi répugnants que ce Bastien qui a violé et tué un enfant passent facilement entre les mailles du filet, c’est parce qu’entre 1994 et 1997, 26 millions de $ ont été soustraits du budget des Services correctionnels du Québec. Et au fil des années suivantes, plutôt que de rétablir la situation, le gouvernement a coupé davantage. Résultat : pénurie de personnel, besoin de faire de la place dans les prisons surpeuplées en raison de la fermeture de quelques-unes, dérapage…
Pour calmer la population indignée, le gouvernement a choisi d’adopter une nouvelle Loi sur le système correctionnel sensée rendre plus sures les procédures de libération conditionnelle. Poudre aux yeux, comme le démontre un communiqué de L’Action communautaire en réinsertion sociale !
« Suite au meurtre d’Alexandre Livernoche et aux lacunes du système, le gouvernement a promis aux citoyens d’arranger la situation. Bien que nous ayons félicité cette volonté initiale, aujourd’hui nous devons faire face aux craintes exprimées au moment de l’étude de la loi soit, l’absence de ressources adéquates pour assurer son implantation. Force est de constater que cette loi se trouve sur le chemin des tablettes! Conséquemment, on s’expose inévitablement à des échecs, et tout échec, dans ce domaine, coûte très cher aussi bien en termes budgétaires qu’en termes de souffrances humaines. »
Pourtant, avec l’annonce du financement des écoles juives, le gouvernement nous a bien prouvé qu’il en a, de l’argent à dépenser !
Je ne manquerai pas le documentaire sur la Maudite Terre Sainte qui sera présenté à Zone Libre. Je suis anxieuse de voir les deux cotés de la médaille.
Les émissions d’Historia sur le terrorisme nous bouleverseront surement.
Tuer pour la liberté, la foi, la religion peu importe, est-ce faire avancer ses idées?
J’espère que ces émissions nous ferons mieux comprendre leur but et leur haine.
Le système des libérations conditionnelles est vraiment malade et il serait temps que nos gouvernements se penchent sur le problème. On a tous entendu des histoires d’horreur sur le sujet et malheureusement ça continue. Régulièrement dans les bulletins de nouvelles on fait le récit de drame survenu après des libérations conditionnelles, on s’indigne puis on passe à autre chose. J’espère que cette émission va réveiller notre conscience social et que pleins de gens vont ramener ce sujet sur la place publique. Il est grand temps qu’il y ait un débat publique sur ce système de libération car il est essentiel de mettre un terme à tous les drames qui auraient pu être évités.
Il ne faut pas mettre fin aux libérations conditionnelles car il y a beaucoup de ces libérations qui ont été des succès, mais il faut revoir tous le processus pour éviter les nombreuses erreurs.
J’ai hâte de voir les émissions mais en même temps je suis inquiète car je suis convaincue que je vais y voir plein d’histoires d’horreur.
Comme le Canal D nous présentera des documentaires sur les ratés des libérations conditionnelles , il serait approprié de faire un petit cours sur ce systême .
Au Québec , les détenus condamnés à une sentence de deux ans moins un jour sont rencontrés vers le tiers de leur sentence par deux commissaires qui doivent décider si une libération totale ou partielle est accordée . Ils se fient au dossier et aux divers rapports . Malheureusement on ne tient souvent pas compte des avis du personnel qui travaille quotidiennement avec les détenus et on aura tendance à écouter celui qui a un avocat pour le vanter et des ressources pour l’encadrer . On peut aussi accorder une libération partielle en autant que le détenu s’inscrive dans une thérapie fermée . Le cas de Mario Bastien relevait de cette commission québécoise et le Ministère de la Sécurité Publique du Québec doit en prendre tout le blâme . Malheureusement nous avons vu des nominations politiques partisanes à ces postes de commissaires , ce qui a valu le surnom de Sénat québécois aux Libérations Conditionnelles .
Pour les détenus de plus de deux ans , c’est la Commission Nationale des Libérations Conditionnelles qui a le mandat d’évaluer . Il faut dire aussi qu’un détenu qui a été refusé et qui est libéré au deux tiers de sa sentence sera en libération obligatoire et sous la surveillance des libérations conditionnelles . Le taux d’échecs est faramineux pour ces cas souvent irrécupérables .
Il faut dire que contrairement au systême américain , nous ne concevons pas que quelqu’un demeure cinquante ans en prison et que l’on tentera des réinsertions dans la société même si la sécurité du public est compremise .
Une série à suivre pour connaître ces bavures qui ont souvent coûté la vie à des victimes innocentes . N’oublions pas que l’on parle de réformes depuis longtemps , mais on ne fait que parler et parler .
Sans ironie, je pose la question : quelle serait la solution ?
Je ne suis ni en faveur de la peine de mort, ni en celle d’un système de libération conditionnelle trop laxiste…
J’imagine que de traiter le problème à la source serait une bonne idée. Parmi les tristement célèbres tueurs en série, la vaste majorité est issue de familles hautement dysfonctionnelles ! Des enfances, en bon Français, à chier ! Et le plus ahurissant dans tout cela, c’est que lorqu’on relate leur histoire, on trouve toujours quelqu’un -un médecin, un psychologue, un travailleur social- qui a sonné l’alarme avant que l’irréparable soit commis. Hélas ! Ces appels à l’aide sont restés sans réponse, avec les résultats qu’on connait.
Voici un portrait, à titre d’exemple :
http://www.tueursenserie.org/Femmes/wuornos/wuornos.htm
Bien sûr, la détention de prisonniers coûte très chere aux contribuables. Les cellules sont bondées et parfois, nous devons relâcher des prisonniers pour faire de la place pour d’autres. La pression des fonctionnaires examinant les libérations conditionnelles est donc grande pour les laisser sortir.
Ceci dit, il faudrait se demander si quelqu’un qui n’a pas commis, disons, 3 actes criminels graves ne devrait pas être emprisonné à vie sans aucune chance de libération. Peut-être que nous gâcherons quelques vies de personnes qui ont commis des crimes à répétition et qui seraient enfin prêtes à se repentir. Peut-être aussi que de cette façon, nous sauverons des dizaines de vies d’innocentes personnes. Et une règle claire, précise et logique éviterait à des êtres humains influençables de devoir se mouiller aux risques de dérapages.
Malheureusement, notre société est très tolérante et n’accepterait pas de telles règles. on préfère croire à la réhabilitation possible de ces âmes de criminels. Je ne sais pas si on finira un jour par comprendre que quelqu’un qui commet des crimes à répétition n’a simplement aucune chance de redevnir utile à la société, et que nous ferions mieux de ne plus tenter mer et monde pour le réinsérer dans la société.
Avant que Canal D pave la voie aux idées arriérées en matière de libérations conditionnelles, nous devrions plutôt faire le procès de cette chaîne. Toutes émissions concernant le domaine policier qui y sont présentées sont spectaculaires. Nous serions en droit de recevoir un contenu qui nous informe, au lieu d’un contenu qui nous influence ( du moins les plus faibles d’entre-nous ) à faire nôtre les préjugés. Le cas de ce tueur est un cas isolé. Toutefois Canal D nous le présentera comme loin de l’être. Pourquoi ? Est-ce que le bon petit peuple voudra discuter entre lui d’un retour de la peine de mort. Dans les pays industrialisés, seul les États-Unis pratiquent toujours la peine de mort. Nous en sommes débarrassés depuis l’affaire Coffin. À mon avis, le peuple québécois n’est pas imbécile: il a déjà dit non à la peine de mort et rares sont les imbéciles en son sein. C’est une chance.
Mettre quelqu’un en prison, ça nous coûte extrêmement cher, en partie parce que les conditions sont extrêmement bonnes pour les détenus au Québec et au Canada. Alors, le systéme judiciaire du pays essaie le plus possible d’éviter de mettre des gens en prison. On voit de plus en plus de gens qui ont des peines à purger dans la collectivité, choses qui était presqu’inexistante auparavant. Et on s’efforce aussi de sortir les détenus le plus rapidement possible. Il n’est donc pas étonnant de voir de plus en plus de ratés de la part de la commission des libérations conditionnelles. Pas nécessairement parce qu’ils évaluent mal les candidats, mais sur le nombre, il est presqu’inévitable qu’on laisse sortir des personnes qui ne le devraient pas. La solution n’est pas évidente, mais chose certaine, tout les récidivistes devraient être traités avec beaucoup de sévérité qu’avec les personnes pour qui c’est une première offense. La première fois, ça peut-être une erreur de parcours, mais lorsqu’on commet un crime à répétition, ce n’est plus une erreur. Et on devrait aussi être plus sévère avant d’accorder une libération conditionnelle à un récidiviste. C’est sûr que ça va coûter plus cher, mais c’est le prix à payer pour avoir une société un peu plus sécuritaire.
Pendant plusieurs années je me suis passé de télé…
Jusqu’à ce que je découvre le canal D et ses découverte ! Voila un canal ou on traite de sujets intelligent. Bref une télé intelligente amène une population intélligente. Si ça n’était pas de moi, le canal D serait le seul canal que ma télévision aurait.
Encore une fois on traite de sujet réelle, ou toutes sorte d’opinions se pose… la rubrique plus haut sur: Terre Sainte est résumée selon moi parfaitement avec la dernière ligne: symbole d’un des plus grands échecs de l’humanité. L’homme est tout de même à la base animal, malheureusement ce ne sont pas tout les humains qui utilisent leurs consciences !! Tout ce qui nous reste à espérer est que ces hommes de violence et de nature plus animal qu’humaine puisse évoluer.
« La violence est le dernier refuge de l’inompétence » Isaac Asimov.
Je suis très curieuse de voir cette nouvelle émission du canal D. J’ai peut-être un côté morbide ou voyeur mais ces émissions sur les criminels, leurs crimes et les enquêtes me passionnent.
On ne peut pas passer à côté de l’enjeu de la libération conditionnelle. Doit-on libérer et prendre un risque ou laisser en prison et ne laisser à personne la chance de se reprendre. Car bien qu’il y ait des ratés, ces libérations ont profités à plusieurs qui en ont profiter pour se racheter et vivre une vie normale. Ça restera toujours une question à double tranchant, il y aura des gens contre et d’autre pour, ça na fera jamais l’unanimité.
Bien que je partage les craintes de plusieurs du fait que des considérations économiques à court terme prennent parfois le pas sur des critètes objectifs d’évaluation en matière de santé mentale et de santé citoyenne, je demeure tout autant convaincu que ce sont les prisons qui créent les récidivistes. Comme exemple de cela, je crois que ce qu’il est convenu d’appeler le terrorisme si on en est la victime, et lutte armée si on en est l’agresseur, est une première manifestation des effets de la prison sur le comportement des individus. Dans le cas des terroristes, ce sont leurs conditions d’existence qu’ils perçoivent comme étant l’équivalent d’une prison, d’un état imposé pour le simple fait d’avoir été condamné à une peine dont ils ne se considèrent pas responsables. Leur colère contre les geôliers les amène forcément à commettre des actes violents dès qu’ils ont l’impression de pouvoir sortir de cette prison et de faire payer leurs geôliers pour ces sévices à leur endroit qu’ils considèrent comme étant immérités. Tel est certainement le cas dans ce qui alimente autant la colère palestinienne que la réaction en retour des forces israéliennes qui tentent de leur prouver la légitimité de leur enfermement. Les mêmes mécanismes pervers sont à l’oeuvre dans le cas des récidivistes des libérations conditionnelles qui cherchent à faire payer par la société des réprimandes qu’ils estiment injustifiées ou exagérées, sans parler des mauvais traitements subis à l’intérieur des prisons. Tout en étant conscient que ces mécanismes pervers finissent par déteindre de façon irrémédiable sur ceux qui en sont l’objet, je ne peux m’empêcher de voir que ce sont d’abord les prisons qui créent les récidivistes, comme ce sont aussi les asiles d’aliénés qui créent en partie la maladie mentale. Dans ce jeux accusateur, il ne faudrait pas perdre de vue les bourreaux.
À quoi cela sert d’incarcérer quelqu’un si c’est pour repartir la machine et le laisser sortir dans moins de 6 mois. Combien cela coûte un juge, deux avocats, un jury et tout le personnel qui entourent un procès de nos jours ? Qui paie pour notre beau système juridique ?
Toutes des questions qu’on n’ose pas se poser mais qui sont très évidentes car c’est encore le contribuable, le payeur de taxes qui paie pour cela.
Mais un procès et une sentence ça ne s’arrête pas la car à peine incarcéré le détenu demande soit une remise de peine ou un libération conditionnelle et voila que la machine est remise en marche en ajoutant le salaire de son agent de libération et tout le personnel de la sécurité publique.
Une fois le détenu sorti de prison il revendique ses droits, il a été jugé et il a payé sa dette à la société. Il demande qu’on ne dévoile pas ou il a passé les six derniers mois car c’est une atteinte à la vie privée. Il n’est pas d’accord pour qu’on l’inscrive sur une liste de criminel dangereux car c’est une atteinte à ses droits. Et finalement il recommence et se retrouve dans la machine judicière et tout recommence.
Trois meurtres pour Conrad Brossard, si on l’avait gardé toute sa vie en prison au moins deux victimes auraient été épargné.
C’est vrai que ça coûte cher de loger un détenu mais ça coûte combien une vie, la vie de ton conjoint, la vie de ton enfant, la vie des tes parents ou de ta parenté. Les deux personnes qui auraient eu la chance de vivre et d’avoir la joie de payer des taxes auraient amplement contribuer à payer pour ce dangereux criminel.
Oui il y a des ratés dans notre système judiciaire et les gens qui travaillent dans ce domaine y sont pour rien car le systême est géré par des gens qui sont le plus souvent plus dangereux que nos dangereux criminel car notre vie est entre leurs mains.
Un bon spectacle à ne pas manquer! Norah Jones nous a donné une très belle prestation lors de ce concert em août dernier. Ça sera sûrement une bonne façon de conjurer le froid intense et le système des libérations conditionnelles! Question de se rappeler que ce n’est pas tout, dans notre société, qui est moche et tout croche…
Cette histoire de libération conditionnelle vient encore confirmer qu’on a affaire à un gouvernement de m… Il a toujours de l’argent pour mettre dans des entreprises inutiles ou utiles à une minorité :les Écoles juives (bon ils ne les financeront pas, mais ils y ont quand même pensé); l’extension du métro à Montréal, les folies du maire Lallier à Québec, des voyages de culture un peu partout, des soirées pour les péteux, etc.
Par contre, quand vient le temps d’investir à des places utiles, il n’y a plus d’argent. Que ce soit en santé, dans le système scolaire, dans le réseau routier ou pour la sécurité, c’est difficile de trouver de l’argent. Pour la santé, le système scolaire et le réseau routier, on peut toujours faire avec. Ça fait déjà longtemps que c’est médiocre, on s’est un peu habitué. Par contre, la sécurité c’est primordial!!! On n’est plus en sécurité nulle part.
Le système de justice est vraiment médiocre. Ça prend 14 récidives et un ou deux morts pour qu’un alcoolique ait enfin une sentence qui va l’empêcher de tuer d’autres personnes. Et ça prend plusieurs récidives et encore une fois quelques cadavres pour que les criminels (vols, meutres ou viols) soient finalement en-dedans pour un bon bout de temps. Et même là, c’est pas sûr qu’ils vont y rester. C’est tellement facile de sortir de prison. Au 1/6 de leur peine certains peuvent sortir…c’est pas très long.
En plus que les sentences ont beaucoup diminuées. Si tu tues ton chien, tu risque d’en prendre pas mal plus que si tu bats et violes ton enfant.
L’affaire Scorpion à Québec et l’affaire Guy Cloutier nous montre à quel point on a une justice de merde qui sert juste ceux qui ont de l’argent. En fait, tout au Québec sert juste ceux qui ont de l’argent…pis les autres ben mangez donc de la m…
Non je n’ai pas encore vu le documentaire sur les libérations conditionnelles et je suis très intriguée de savoir, pour une millième fois, à quel point notre système est corrompu. Sauf que, connaissant intimement des gens du millieu, il ne faut pas généraliser. Plusieurs personnes travaillent à changer ce système (le système), donc ne pas en prendre à eux mais ceux qui le dirige. C’est un emploi difficile et remarquable de dédier sa vie à travailler avec et même parfois pour les incarcérés. Moi je ne le ferait pas. Ayant une amie aux libérations conditionnelles, un ami qui est gardien dans un pen à sécurité maximum et un conjoint policier, je suis écoeurée qu’on généralise. En plus de faire face à des bums toute leurs vie, pour notre sécurité, nous les rabaissons au lieu de blâmer le gouvernement ou la ville qui nous font travailler de cette façon. Je dit bien nous, car les problèmes ne sont pas que dans le système de sécurité mais partout.
Je n’ai pas vu non plus le documentaire sur le terrorisme mais je sais une chose, j’ai vu pire, ou aussi pire. Bush, le diable que l’on connait.
Selon le Petit Robert, un récidiviste est « une personne qui recommence la même erreur ». Dans le cas qui nous intéresse, nous sommes préoccupés par les récidivistes ayant commis des crimes violents. Je m’étonne que, dans sa volonté d’effectuer des coupures dans ses établissements carcéraux, le gouvernement ne fasse pas de différence entre un criminel violent et un non-violent. Ainsi, j’ai connu un photographe qui est allé « en dedans » seulement parce qu’il n’avait pas les moyens de payer ses contraventions. Il me semble qu’avec un gars comme lui, « le système » aurait pu procéder autrement. Bien sûr qu’un crack en informatique peut commettre des crimes assez graves pour attirer des sanctions sévères contre lui. Mais, de là à le jeter en prison.. Pourquoi ne pas lui faire faire des choses utiles comme l’obliger à monter un système anti-piratage, par exemple? Quant au crime violent, que notre justice procède de la même façon que la justice américaine. Tu tues une personne? 25 ans. Quatre personnes? 100 ans. En optant pour des sentences concurrentielles, le système judiciaire canadien dit au criminel « Si tu veux tuer une personne, pourquoi ne pas passer toute la famille puisque c’est le même prix? » Absurde et dangereux. Si chaque geste criminel violent était jugé pièce par pièce, des individus comme ceux qui s’en sont pris à violer et battre cette jeune fille avant de la laisser pour morte, se seraient retrouvés avec une sentence comme celle-ci: coups et blessures: 5 ans, fellation forcée: 4 ans, viol: 8 ans, tentative de meurtre 15 ans pour un beau total de 32 ans. Vous croyez qu’il en coûterait trop cher au système? Intégrez ces sales individus dans la population carcérale et vous verrez que « les gars en dedans » feront faire au système d’intéressantes économies d’échelle…
Belle idée que celle d’Alexandre Trudeau. Rare sont les gens qui s’attardent à tenter de comprendre le point de vue de ceux ou celles qui ont une opinion contraire à la leur. Si plus de gens essayaient de voyager un tant soit peu dans les souliers de leurs voisins, il y aurait peut-être moins de guerres et d’hystérie dans le monde.
Cette émission sur les libérations conditionnelles fait beaucoup jaser, avant même sa diffusion. Les meurtres nous scandalisent tous, surtout quand ils sont commis par des récidivistes, mais les médias ne parlent jamais, ou presque, des criminels repentis. Il me paraît simpliste de juger d’un système en exagérant ses ratés et en démonisant les ex-détenus. Ça me fait penser aux gens en région éloignée qui se font une fausse idée de Montréal en regardant les nouvelles et la voient comme une ville très dangereuse…
Quoiqu’il en soit, peut-être que l’émission du Canal D jettera un éclairage nouveau sur le système des libérations conditionnelles. Dommage, je n’ai pas le câble, et cette chronique me le fait parfois regretter.
C’est vraiment une bonne émission!
On aime nos artistes de chez=nous et c’est l’fun de pouvoir les « connaître » autrement que dans un téléroman ou une entevue! Déjà le sujet qu’ils ont choisis nous met sur la piste de leur personnalité! À ne pas manquer!
J’ai regardé l’émission « Enquête sur les libérations conditionnelles » sur Canal D. Le sujet ne m’est pas indifférent, car je suis un neveu par alliance de Cécile Clément, la dernière victime de Conrad Brossard. J’ai regardé pour comprendre ce qui était arrivé à la famille, pour essayer d’y voir un peu plus clair, mais je n’ai obtenu aucune explication, aucune réponse. En fait d’« enquête », l’émission ne contenait aucun élément d’information nouveau. Elle ne faisait que ressasser les faits que l’on connaît depuis deux ans déjà. Elle ne contenait aucune analyse du système, aucune analyse psychologique ni sociologique des motifs du meurtre. Rien. Du vent. Le récit des faits par un journaliste pigiste et les jugements à l’emporte-pièce sur les victimes et les bourreaux ne sauraient tenir lieu d’enquête.
Le traitement particulièrement superficiel réservé à un sujet aussi sérieux me laisse pantois. Comment ose-t-on traiter à la légère un sujet aussi grave? Qu’a-t-on réellement voulu accomplir ici? Informer le public? Mais l’émission ne contenait aucune information nouvelle, aucun véritable suivi de la situation. Non, je crois plutôt qu’on a voulu exploiter le voyeurisme du téléspectateur moyen. C’est déplorable, mais comment s’en étonner, de la part d’une chaîne de télévision qui fait ses choux gras du crime, des tragédies et des autres choses sensationnelles que le public demande pour son divertissement? On rétorquera que la télévision aplatit tout ce qu’elle touche, qu’il est impossible d’aller au fond des choses en se contentant de montrer des images et qu’il ne faut donc pas se formaliser de la nullité de l’émission. C’est faux, bien sûr, car certaines chaînes entretiennent la flamme du véritable journalisme d’enquête. Je pense notamment à Radio-Canada (Zone libre), RDI (Les Grands reportages), Télé-Québec (Les Grands documentaires) et CBC (The Fifth Estate).
Vous pourriez recommander des émissions plus intelligentes à vos lecteurs.
Conditionnelle veut dire convention clause à la base d’un accord, tu es libéré si tu suis les ententes de libération conditionnelle….ce mot perd tout son sens dans les cas des récidivistes et psychopathes. Dans une émission télévisée l’auteur du livre Tout le monde dehors, Yves Thériault nous faisait voir les failles du système, comme par exemple quand on transfère un prisonnier du fédéral au provincial on ne transmet pas le dossier aux nouvelles autorités comme si s’était une châsse gardée, à qui ca sert que de ne pas coopérer à transmettre les informations d’un détenue potentiellement dangereux.Peût-on dire que c’est criminelle ces procédures?.Le gouvernement sont à étudier pour mettre en place un système d’informatiques pour faire suivre les dossiers,pourtant avant l’informatique pour transmettre des informations la parole et l »écriture ont toujours existé en mon savoir! Quand je pense aux responsables qui ont laissé sortir ces prisonniers de bonne foi avec leur peu de compétences et de moyens à leur disposition afin de prendre une décision bien éclairée et sans faille, aujourd’hui certain d’entre eux sont en burn out .Quand les prisons de détentions du fédéral sera capable de baisser l’échine et de coopérer avec le provincial un pas de plus pour la proctection d’un société qui met au pouvoir un gouverement de justice si possible soit-il
J’ai visionné les émissions de M.Trudeau et un des épisodes sur le terrorisme.J’espèrais
entendre et voir des choses nouvelles,une vision plus humaine et peut être plus terre à terre.ce que j’ai vu ce sont des reportages comme ils s’en fait des centaines d’autres sur plusieurs chaînes.J’en suis venu à la conclusion que peu importe comment on tourne et retourne la question personne n’ose traverser la barrière.Noam Chomski dans Propagande et surtout Pouvoir et terreur parvient à nous faire comprendre la relation perverse entre les médias et le terrorisme.Il y a malheureusement un standard d’établi et une image du terrorisme véhiculée en Amérique du nord et les chaînes majeures n’oseront jamais au grand jamais transgresser l’omertà qui entoure le vrai visage du terrorisme.Jean Charles Brisard
avec ses livres sur Ben Laden et plus récemment sur Zarcaoui(excusez l’orthographe) nous
trace un portrait clair du lien qui unis le terrorisme au monde de la méga-finance.De plus,
L’implication des Américains et des Britanniques dans le financement de groupes terroristes
ne laisse aucun doute,même la France n’est pas si loin de la vision Américaine(l’officieuse et non l’officiel bien sûr).Bref plein de documentation est disponible pour qu’un journaliste nous trace un portrait moins biaisé(donc à l’encontre de ses patrons)de la situation.Mais non,ils persistent à nous présenter des reportages à l’eau de rose et des familles déchirées sans vraiment nous expliquer comment nous nous sommes rendus à ce point.Heureusement il y a des gens comme Chomski,Bisard,Nader et Caleb Carr dans ses leçons de la terreur pour apporter des points de vue plus réalistes que nos amis de la S.R.C. où de C.N.N. Dommage car je me souviens des débuts de cette dernière comment elle prenait des chances avec des reportages chocs et controversés.Le gouvernement a vite fait des museler,idem pour la BBC,TV5,Al-Jazira et cie.Mais bon,Israël ne s’est pas bâtie en un jour…
Qu’une moyenne de 2 libérations conditionnelles sur 100 se traduisent par des récidives peut paraître au départ très acceptable. Mais, si celles-ci dans certains cas débouchent sur des meurtres, cette statistique est par contre impardonnable. On apprend aussi qu’il n’y a pas de suivi du dossier du détenu pour déterminer son aptitude à réintégrer la société avant d’avoir purgé la totalité de sa peine. Que la pression est de le libérer vu que les prisons sont bondées et aussi qu’il en coûte moins cher au gouvernement qu’un individu soit en dehors au lieu d’en dedans. Tout ce qui touche aux gouvernements est en général mal géré et en voici une autre preuve. Pour remédier à ces erreurs irréparables quand ça se solde par la mort d’une innocente victime, il devrait y avoir abolition de la notion de libération conditionnelle et tous ceux qui vont en prison devrait avoir une sentence ferme. Combien de morts faudra-t-il encore pour que le ministre de la justice légifère? Notre système judiciaire est pourri et une réforme en profondeur est nécessaire pour corriger de flagrantes lacunes.