LA MACHINE À BROYER LES HOMMES
Enjeux présente cette semaine un documentaire signé Serge Ferrand, auteur du livre Papa, à quoi sers-tu? et du documentaire Entre père et fils (2002). La Machine à broyer les hommes, c'est la société. Ou plutôt cette image, bien ancrée dans la conscience collective, du père absent, non payeur et violent. Dans ce cri du cœur, on rencontre des pères séparés, luttant pour obtenir la garde de leurs enfants. Des pères souvent acculés au pied du mur, ruinés, croulant sous les dettes. Des pères comme Jacques, qui est passé 43 fois en cour en deux ans. Puisqu'un couple sur deux se sépare au Québec, et que la garde des enfants est confiée à la mère dans 80 % des cas, la question posée est pertinente: y a-t-il réellement une telle proportion de pères désintéressés et incompétents? Existe-t-il une machine à broyer les hommes? À Radio-Canada, le mardi 8 février, 21 h.
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PÈRES ENJEUX
Qui est le père du deuxième millénaire? Pères enjeux, à Télé-Québec. |
Dans une thématique proche, Pères enjeux est un documentaire touchant qui explore le rôle du père moderne. À l'aide d'entrevues et de mini-fictions, on s'intéresse au père dans toute sa diversité: ses faiblesses, ses forces, sa place dans la famille, ses inquiétudes. Un document inspirant à prescrire aux pères, ou pères en devenir… À Télé-Québec, le jeudi 3 février, 20 h.
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LE BOURGEOIS GENTILHOMME
Le Bourgeois gentilhomme, tel que Molière l'a monté. À ARTV. |
Depuis que Molière a présenté son célèbre Bourgeois gentilhomme le 26 novembre 1670 au Théâtre du Palais-Royal (Paris), on l'a joué et rejoué dans tous les registres: à saveur contemporaine, dans le style absurde, sous forme de comédie musicale salsa… Pourquoi ne pas remonter ce classique exactement comme l'a fait ce bon vieux Poquelin il y a 335 ans? En primeur mondiale, ARTV présente la version originale du Bourgeois gentilhomme (jouée à Paris en novembre dernier). Une reconstitution à l'ancienne de la célèbre comédie-ballet: éclairage à la bougie, instruments de musique d'époque, décors faits de toiles peintes… Les comédiens ont même adopté l'accent de Molière, ce vieux français proche du parler québécois que conchie tant Thierry Ardisson. Intéressant voyage dans le temps. À ARTV, le lundi 7 février, 20 h.
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SMACK LE PONEY
Smack le poney: humour britannique au féminin. À Musimax. |
En slang anglais, l'expression "smack the pony" signifie "masturbation". C'est aussi le titre d'une émission britannique que Musimax présente en douce depuis janvier, et que l'on a traduit par Smack le poney (ce qui ne veut strictement rien dire). Bref, cette curiosité britannique met en scène quatre filles dans une enfilade de sketchs délirants, empreints d'une touche toute féminine. C'est n'importe quoi: une conférence de presse qui vire au délire le plus complet, un pastiche de vidéoclip ou une scène de restaurant qui tourne au grotesque. Si vous aimez le Sketch Show à TVA, vous aimerez assurément Smack le poney. À Musimax, le lundi à 18 h 30 et le vendredi à 19 h 30.
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M'AS-TU LU?, LE CLUB DE LECTURE
M'as-tu lu?, l'émission littéraire de Télé-Québec, vient de lancer un club de lecture sur son site Internet. Les amateurs ont un mois pour lire le livre suggéré et donner leur appréciation sur le site www.telequebec.tv/mastulu.
Les pères ne sont pas si pires que les mères et ce petit documentaire va remettre les choses en perspective pour certaines personnes. J’ai bien hâte de voir comment le tout nous sera présenté et j’ai hâte de voir les acteurs et leur jeux. Un petit documentaire qui va faire parler de lui et qui mérite notre attention. Ça risque d’être bien intéressant et en même temps éducatif.
Je suis allé sur le site « M’as-tu-lu? » et je n’ai vu là que des romans,quelques essais,une BD
(tout espoir n’est pas perdu).
Des poètes?On a rien trouvé d’autre que l’ineffable Gilles Vigneault,troubadour considérable
mais poète surestimé qui ne cesse de nous faire la morale depuis qu’il ne chante presque plus,qui parle le nez trop haut en l’air,qui fait fendant,prétentieux, »fraischié »,comme on disait
autrefois,ici,quand nous étions analphabètes.Ce qui est assez désolant à voir chez un homme de soixante quinze ans.
Mais des poètes,des jeunes gens qui possèdent en eux une parole neuve, qui l’écrivent et sont capables de la dire haut et fort ,sans misérabilisme
et en regardant dans les yeux les lecteurs, Télé-Québec, cette vieille picouille télévisuelle subventionnée à même nos impots depuis des millénaires, n’en a trouvé aucun.
D’ailleurs,qu’est-ce qu’on voit dans cette télévision, à coeur de jour?
Des cartoons débiles et des émissions pour enfants lobotomisantes, avec comme
dessert, en soirée quelques prototypes achevés de la génération X qui ne cessent
de bitcher contre le passé en général et et les baby-boomers en particulier.
Tous ces « M’as-tu-lu » ne savent pas lire et ne sont rien d’autre,quand on les
toise entre les lignes,qu’une bande de « M’as-tu-vu » incultes.
Les pères ne sont pas tous des sans coeurs, comme dans tout il y en a mais il ne faut pas généraliser. Il y en a beaucoup qui sont prêt à faire leur part, mais certaines mères s’amusent à mettre des bâtons dans les roues de ces derniers. Dommage car au bout de la ligne c’est les enfants qui paient. Je trouve ces batailles juridiques prolongées absolument dégueulasses et égoiste pour toutes les personnes impliquées. À l’âge où nous sommes rendus ne devraient-on pas être assez mature pour pouvoir parler sobrement du problème de couple et trouver une solution qui serait équitable pour tout le monde. En bout de ligne tout le monde en sortirait gagnant car enfin il pourrait être bien et heureux.
De multiples propos s’adressant aux hommes et aux femmes désireuses de connaître ces hommes. Je dois avouer que je suis de ceux qui entretiennent un préjugé favorable aux femmes quant à la garde des enfants. Mais il est vrai qu’une habitude semble s’être établie où les hommes sont automatiquement cantonnés au rôle du pourvoyeur-visiteur aux 2 fins de semaine. Quand les couples choisissent d’utiliser leurs enfants comme monnaie de guerre, c’est ce qui se passe.
Les hommes sont aux prises avec l’attitude qu’ils ont choisi de véhiculer d’eux-mêmes au fil du temps. Des hommes qui ne s’absentent pas du travail pour le mal de dent du dernier. Des hommes qui continuent d’assumer moins que leur part des travaux ménagers. Par contre, quand on voit certains hommes d’affaires, politiciens ou autres choisir de se retirer pour consacrer plus de temps à la famille, on en arrive peut-être à un tournant. Souhaitons-leur que le système légal emboîte le pas et qu’on arrive à des jugements basés sur la réalité de ces familles et non sur ce qui c’est toujours fait.
Avec le temps, ce sont peut-être les hommes devenus roses à coup de féminisme dans le front qui sont prêts à prendre charge de la marmaille…d’autres sont satisfaits de payer pour avoir la paix. Mais il semble aussi que quelqu’un quelque part considère encore le divorce comme étant l’occasion en or pour l’une des deux parties de faire la passe…
Cette facette de la société est probablement la seule où les femmes ont nettement le dessus sur les hommes et je ne crois pas que cela changera avant longtemps…elles tiennent le morceau bien serré…
Mais à laisser du « loose » ailleurs, peut-être que cette facette va s’adoucir un jour…alors messieurs, à nous de jouer!
Un »face-lift » pour paufiner l’image attribuée au père. Ou est-ce une image ?
Vraiment? Ce qu’ont vécu certaines femmes et certains enfants est-il un mirage ?
Une illusion d’optique ?
Une plaie ouverte, recouverte par l’absence. Par la négligence. Par l’égoisme.
Chaque histoire est différente. C’est vrai.
Pourtant, la répétition de cas similaires a tracé des cernes sous les yeux de la justice. La justice est épuisée. Fatiguée. Et se lasse facilement d’entendre les plaintes venant soit de la mère ou du père. Qui a raison ?
C’est le tort causé qui creuse des ravages. Ni raison, ni tort. Les femmes sont désenchantées. Les hommes sont désabusés. Les enfants sont déchirés.Ce sont eux qui paient réellement la facture.
Et elle est élevée cette facture.Papa a refait sa vie avec une autre femme. Maman aimerait bien refaire la sienne. Et vice-versa.
Papa vient de divorcer d’avec sa deuxième femme.
Maman vient de rencontrer un nouveau copain.
Et la danse continue.
Les enfants s’étourdissent dans cette valse que la cadence désoriente. Ils ne savent plus sur quel pied danser.
Ils ne comprennent pas pourquoi l’amour manque.
Je ne crois pas qu’il faille redonner un nouveau »look » au père.
Je crois plutôt qu’il faudrait soigner notre société.
Pas au nom du père.
Mais au nom des enfants.
Le documentaire Père Enjeux va peut-être parler d’un problême qui est vécu par bon nombre de pères divorcés . J’ai souvent eu affaire , dans le cadre de mon travail en milieu de la justice , à ces hommes qui étaient la plupart du temps faussement accusés de délits sexuels sur leur enfant par leur ex-conjointe .
Quelle est la manière efficace de se débarrasser de quelqu’un qui veut exercer son droit de visite et qui ne paie pas toujours sa pension à temps ? Des supposées confidences de l’enfant à son retour de la fin de semaine sur deux et vite fait le père se retrouve devant les tribunaux et doit se défendre d’une des plus terribles accusations . Puis tout s’enchaîne . Le service social qui va s’en mêler et même superviser les visites au bureau et sur la surveillance constante d’une intervenante etc .
Le rôle de père a bien changé depuis le temps où le rôle du père était limité à être le pourvoyeur de la famille et à celui qui faisait régner la discipline par ‘attends que ton père arrive ‘ . J’espère que ce documentaire nous donnera des aperçus du rôle que les nouveaux pères veulent assumer .
Pour ma part laissez-moi vous dire que le rôle de grand-père est beaucoup plus facile , car nous ne bénéficions que des plus beaux moments . Quand le petit pleure , va voir ta mère , quand c’est le temps de changer de couche , va voir ta mère .
C’est avec le plus grand intérêt que je vais regarder l’ émission « Pères enjeux » ce soir à Télé-Québec, car durant le dernier vingt ans, il y a une constante évolution du rôle et de l’implication des hommes vis-à-vis leurs enfants car les mères travaillent aussi à l’extérieur, le partage des tâches est en voie d’atteindre un équilibre qui la rend la vie familiale beaucoup plus agréable et présage une diminution des échecs et des ruptures. Mais à l’inverse de l’harmonie, quand la famille éclate, qu’on se ramasse devant un juge pour la garde des enfants, l’évolution semble plus lente à considérer la mère et le père sur un pied d’égalité en tant que parents, alors je vais aussi regarder le documentaire « La machine à broyer les hommes » car il y a de plus en plus de pères qui veulent la garde partagée de leurs enfants et qui ont la compétence nécessaire pour mener à bien cette responsabilité, le grand défi est de changer les mentalités et les préjugés. Durant les 25 ans où j’ai pratiqué le notariat, j’ai toujours prôné l’égalité des hommes et des femmes et quand je faisais de la médiation familiale, j’ai toujours recommandé la garde partagée des enfants dans la plupart des dossiers. Je me souviens d’ un règlement à l’amiable digne de mention: le couple divorcé conserve la maison familiale et loue à proximité un appartement, les enfants ne sont jamais déplacés, les parents échangent leur résidence à toutes les deux semaines et assument à tour de rôle leur monoparentalité.
Les mathématiques, le français, les sciences, les langues. C’est bien beau tout ça, mais quand est-ce que l’étudiant va s’amuser? Le programme scolaire ne devrait pas devenir un programme de formation au travail. Bien sûr le but principal de l’éducation est d’apprendre aux étudiants ce dont ils auront besoin plus tard lorsqu’ils travailleront, mais est-ce obliger d’être fait sans plaisir? L’art n’est pas seulement une matière très importante pour le développement de l’être, mais c’est aussi une des matières du programme qui permet de relaxer un peu, dans le sens ou l’enfant ne sens aucune pression, n’ayant pas peur d’avoir de mauvaises notes. Il peut enfin s’amuser un peu. Le matin, lorsque l’étudiant regarde ses cours de la journée, l’art lui donne une raison de se rendre à l’école. Pas ou très peu d’art ne peut que nuire au décrochement scolaire. Le gouvernement ne voit pas ce coté humain de la chose, car il désir formé des gens apte au travail. Travail, travail, travail. Toujours le travail. Mais ils oublient le développement de l’imagination, ce qui dans tout travail est toujours très important. 150 heures, pendant trois ans, ce n’est pas suffisant. L’art tient la société autant que peu le faire les mathématiques – ou l’argent c’est selon.
Il faut aussi comprendre que l’art est une façon de s’exprimer. Comme le disait Nikolaï Maslov : « En art ce qui est important ce n’est pas les matériaux mais ce que l’on veut dire. » Enlever l’art à l’individu, c’est lui interdire toute forme d’expression de soi. Et qu’est-ce qui est le plus important : Avoir de bonnes notes, ou être bien dans sa peau ?
J’ai lu ci-dessus les deux articles traitant des pères. Le reportage qui sera présenté à Enjeux semble fort intéressant. Cependant, je crois que l’on doit se méfier de ce genre de reportage. Comme on dit en bon québécois ; il ne faut pas prendre cela pour du cash. Évidemment, ce reportage risque de nous présenter plusieurs témoignages de pères qui se battent pour la garde de leurs enfants, qui doivent payer des pensions alimentaires exorbitantes. Mais dites vous bien que le réalisateur ne choisira que des témoignages qui soulignent le point de vue qu’il s’est fixé. Je lesi écouterai sans aucun doute. Pour ce qui est de la vérité, je pense en effet qu’il y a peut être injustice au niveau de la garde des enfants. Dans la plupart des cas, les mères obtiennent le droit de garde très rapidement. Les juges pensent souvent que l’enfant nécessite plus les soins maternels que paternels. Il faudrait un spécialiste pour se pencher sur la question… Reportage qui me rappelle une évidence des temps modernes. Après un fort mouvement féminisme il n’y a pas très longtemps, assisterons-nous maintenant à une révolution masculine? Des reportages sur le sujet ainsi que des livres comme « L’homme whippet » de Charles Paquin sont entrain de nous prouver que le même phénomène est entrain de se produire mais du côté des hommes. Cela reste à suivre.
Quand j’entends des membres du milieu de la justice familiale, comme une juge retraitée, affirmer sans broncher que le « prétendu » préjugé favorable à la mère dans les cas de garde d’enfants n’existe pas, j’ai l’impression d’être plongée dans un mauvais rêve… Mais sur quelle planète vivent-ils? Je suis passée par ce processus et je peux dire avec certitude que ce préjugé existe! Les associations de défense du droit des femmes devraient arrêter de se cacher la vérité au nom de la prétendue égalité qu’elles défendent si ardemment et essayer du moins de jeter un regard un peu plus objectif sur la situation. Oui, la société actuelle broie les hommes et il ne nous reste qu’à travailler pour que la nouvelle génération de femmes, dont je fais partie et qui, pour une bonne partie, ont vécu de près la frustration de la génération de leurs mères, seront à même de faire la part des choses, pour tendre vers l’égalité, la vraie.
C’est avec des reportages tels que celui qui sera présenté à l’émission Enjeux, mardi soir prochain, que l’on se rend compte à quel point la société a changé. Mais est-ce vraiment dans la bonne direction, du moins en ce qui concerne les séparations et la garde des enfants? Avant, on n’entendait pas tellement parler des conséquences négatives des séparations pour les hommes, souvent parce que c’était eux qui faisaient l’argent, donc ils payaient une pension à la mère qui conservait les enfants, avec droit de visite du père, pour que ce dernier puisse continuer son travail et continuer à rapporter l’argent. Mais les choses ont depuis changé car maintenant les femmes travaillent, et sont dans bien des cas le principal revenu de la famille, et les pères sont plus enclins à vouloir avoir la garde de leurs enfants, ou du moins une garde partagée. Alors les luttes pour obtenir la garde sont de plus en plus fréquentes, et en découle de plus en plus d’hommes qui doivent se défendre pour faire respecter leurs froits. Mais la société a encore un préjugé favorable pour les femmes, même si dans bien des cas, le père serait un meilleur gardien. Mais j’espère que dans tout ça, on n’oublie pas les enfants car ce sont eux qui ont le plus à perdre dans ces histoires de séparations, particulièrement lorsque ça se fait dans un climat de lutte…
Vrai, il est désolant de constater l’idée que l’opinion publique véhicule au sujet des pères, appelons-les « modernes ». J’ose croire que la plupart d’entre eux sont aussi aimants, protecteurs et dispenseurs d’une bonne éducation que les mères. D’ailleurs, pourquoi et en quoi seraient-ils moins efficaces ? On a trop entendu d’histoires d’horreur concernant ces pères ruinés, essoufflés, payant grassement une pension à la mère de l’enfant, tout en ayant le privilège de voir leur progéniture que les week-end.
On a souvent dit que les juges avaient un préjugé favorable à l’égard des mères, en cour, quand venait le moment d’octroyer la garde des enfants. À compétences égales, et si les critères (spécifiques, je l’espère) sont également remplis des deux côtés, la garde est indubitablement léguée à la mère.
Qui blâmer ? Certainement pas ces pères qui ne demandent qu’à voir, aimer, participer activement à l’éducation de leurs enfants. Ces pères paient-ils le gros prix pour « leurs ancêtres » qui se sont parfois désintéressés de leurs rejetons ? Se pourrait-il que les hommes en 2005 récoltent la mauvaise…semence (sans jeu de mots) des hommes des générations précédantes ? Voilà qui est bien cher payé, il me semble…
J’ai regardé, hier, le documentaire pères enjeux, qui fût fort intéressant. J’ai beaucoup aimé entendre les propos de Martin Larocque, qui a décidé de prendre sa place de père à part entière. J’accoucherai de mon enfant d’ici quelques semaines et j’ai apprécié avoir l’opinion des pères vis-à-vis leur rôle auprès de leur enfant. J’espère de tout mon coeur ne pas être ce type de mère qui veut tout faire et qui, petit à petit, range le père dans le placard. Les mises en scènes étaient révélatrices de l’impact qu’un père peut avoir dans la vie de son enfant. Il est important que les parents forment une équipe qui se complète, où chacune des parties apporte un point de vue qui donnera plus de chance de réussite dans l’éducation de leurs enfants.
J’ai connu des hommes qui se sont séparés et qui ont tout perdu, tout simplement parce que les juges considèrent souvent que tous les maux ne proviennent que du sexe mâle et que c’est la femme la victime. Or il arrive parfois que les femmes soient manipulatrices et écrasent des hommes en utilisant des techniques des plus basses. Par exemple, il suffit qu’au moment où l’homme séparé recule la voiture, après avoir ramené ses enfants à son ex, et que celle-ci s’approche trop de la voiture pour qu’elle porte plainte pour assaut. Et le pire, c’est que certains juges embarquent! où il y a ces hommes qui se font enlever unilatéralement leur droit de garde par la femme, en violation du jugement de garde, mais qui n’osent plus contester devant les tribunaux parce que ça leur coûte trop cher! Un jour, notre société reconnaitra peut-être que plusieurs hommes ont été traités injustement par leur ex femme et le système de justice. D’ici là, il nous faut des séries comme celle d' »Enjeux » pour commencer à réfléchir au problème!
Quel joie de voir les pièces de Molière surtout lorsque ces dernières sont interprètées de façon à en respecter l’origine! À cette période de l’année alors que l’hiver s’étire en longueur, quoi de mieux que l’humour de Molière pour nous donner une bonne dose d’humour afin de finir cet interminable hiver? Pourquoi cette pièce n’est-elle pas diffusée à Radio Canada ou à Télé-Québec mais à ARTV??? À ne pas manquer ce lundi!
Quand on parle de divorce, on entend seulement dans les médias que les cas de pères mauvais payeurs en ce qui concerne la pension alimentaire. Une belle initiative d’Enjeux de montrer le revers de la médaille. La mère qui obtient la garde des enfants huit fois sur dix est-ce réellement justifiée? Un reportage qui intéressera un couple sur deux (statistique du taux de divorce).
J’ai trop vu d’hommes lâches et égoïstes qui n’avaient aucun sens des responsabilités familiales pour leur donner l’absolution systématique. À mes yeux, ce n’est pas sur le sexe des gens qu’on doit se baser pour accorder une garde légale des enfants issus d’un divorce. C’est avant-tout sur la réelle capacité des uns ou des autres d’assumer le rôle parental que requiert l’enfant. Alors, je ne suis pas si offusqué que dans 80% des cas ce soit la mère qui hérite de cette tâche. J’ai connu beaucoup de femmes mono-parentales. Dans la plupart des cas, elles faisaient ce qu’elles pouvaient pour donner une éducation convenable à leurs enfants malgré, trop souvent, que le père s’en déresponsabilisait totalement tant au plan éducationnel qu’au plan financier. On n’a pas dû remettre de l’ordre dans la gestion de la perception des pensions alimentaires pour rien. Il y a encore beaucoup trop d’hommes qui se poussent ou pire, qui nuisent carrément, soit par inaptitude ou par vengeance.
Que certains hommes soient mieux outillés que leurs partenaires pour accomplir cet important travail, j’en suis convaincu. Mais ils ont malheureusement à porter l’historique des paternités mal assumées par plusieurs générations d’hommes. Est-ce injuste pour eux? Peut-être. Mais je reste convaincu qu’en plaidant correctement leurs causes ces hommes obtiendront de plus en plus de chances d’obtenir ce qu’ils souhaitent.
Celà dit, ce qu’on doit toujours considérer en premier, c’est l’intérêt des enfants. Quand le divorce se fait dans des conditions acceptables, généralement, la garde des enfants est moins problématique. Quand c’est madame qui met monsieur à la porte, disons que quand la porte est fermée, elle est toujours plus difficile à ouvrir. Quand on se déchire, c’est plus délicat d’évaluer la situation et de rendre décision. Que les juges soient sensibilisés à cette question serait déjà un pas en avant. Il est sage de temps en temps d’ajuster nos re-pères…
Il semblerait bien que les ruses de l’Histoire ne concernent pas que la grande histoire, mais qu’elles se manifestent aussi dans la petite histoire, soit celle de ces couples qui divorcent. Comme si le patriarcat avait laissé sa marque sur cette institution qu’est le mariage, dont les lois fondatrices renforcaient le statut et le rôle dominateur de l’homme dans le couple, infantilisant celui de la femme et la confinant à son rôle de mère, par un paradoxal retour des choses, les tribunaux de maintenant ne peuvent plus voir autrement les femmes quand vient le temps de décider de la garde des enfants. Les pères se voient donc systématiquement exclus d’un rôle pour lequel ils ne seraient pas par nature habilités, alors que c’est par détournement institutionnel qu’ils ne le sont pas. La garde des enfants va donc aux femmes, non pas par respect de leur nature, mais en raison de ce relent de patriarcat qui traîne encore dans le paysage des valeurs. Cette situation est donc un élément de chantage, puisque ce sont les femmes qui demandent en général le divorce, conscientes qu’elles pourront s’en tirer avec une famille dans quatre-vingt pour cent des cas, alors que les hommes, qui souvent se marient avec ce but premier en tête qui est de fonder une famille, se retrouvent dépossédés de leurs valeurs et de leurs enfants. S’il est vrai que souvent les deux ex-membres du couple se retrouvent appauvris et souvent misérables, la pauvreté émotionnelle des ex-pères n’est pas qu’une image, même chez ceux qui ne réclament pas la garde, partagée ou non, de leurs enfants. Cette revanche de l’Histoire sur les pères qui n’ont pas su voir les avantages immanents de l’égalité des sexes est pénible, mais il ne faudrait pas faire payer éternellement aux nouvelles générations les erreurs de leurs devanciers.
Je trouve dommage que dans la société dans laquel nous vivons présentement, que les pères soit aussi peu valoriser et très souvent mis de côté. Bien souvent après un divorce la garde des enfants est remise à la mères et le pères doit bien souvent ce battre pour avoir voir ses enfants. Oui, la mère est importante pour les enfants, mais le père aussi. Pour qu’il y ait un équilibre, il faut qu’un enfant puissent avoir autant de sa mère que de son père. Moi, j’ai véçu ma jeunesse avec mes deux parents qui sont toujours ensemble aujourd’hui, et je ne suis pas sur que j’aurais aimer être un enfants d’aujourd’hui diviser entre la maison de maman et celle de papa, ou encore pire subir la chicane existant entre mes deux parents et ne pouvoir voir mon père qu’un fin de semiane aux quinze jours, car ma mère me veut pour elle toute seule. Après tout pourquoi empêcher l’enfant de voir son père, il faut être deux pour faire des enfants et à mon avis il faut aussi être deux pour les élever. Si ce n’est point possible que les parents soit ensemble, s’il y a divorce, faite au moins en sorte que la garde soit partager et que l’enfant puisse voir autant son père que sa mère.Je trouve dommage de voir des hommes devoir ce battre, aller à plusieurs reprises en cours pour pouvoir obtenir une petite garde de son enfants, si minime soit-elle. C’est tellement dommage, qu’il soit moins épeurant aujourd’hui d’avoir des enfants pour une femmes que pour un hommes. C’est plate à dire, mais la femmes sais que s’il y a divorce ou séparation elle aura probablement, voir surement la garde des enfants et qu’elle pourra avoir une pension alimentaire et tout. Cependant, j’avoue qu’être une homme dans la sociétét d’aujourd’hui ne doit pas toujours être facile. Je crois que si je serais un homme, j’y penserais à deux fois avant d’avoir des enfants.
J’aime beaucoup regarder cette émission pour voir ce qui se passe de nouveau dans le style de lecture que mon entourage et moi apprécions.
On fera un film du roman d’Anna Gavalda? Bryan Perro continuera sa série Amos D’Aragon?
Nelly Arcan n’a toujours rien d’intéressant à dire? Toutes ces entrevues légères ou joyeuses et parfois plus sérieuses apportent des informations générales sur le monde de la lecture et je trouve que cette équipe fait un très bon survol de ce qui se fait dans la littérature populaire au Québec et ailleurs.
Je vais de temps à autre sur le site pour suivre la nouvelle à relais et je me bidonne des revirements et des mélanges de style. Qui dérogera de la ligne? Qui laissera sortir des envolées farfelues dans ces petits clips littéraires? Qui fera des revirements de situation pour influencer le cours de l’histoire? Et de quelle manière? Tout ça est très distrayant. Ce site est très bien fait et on peut aussi y faire des critiques de livres.
Je pense qu’il devrait y avoir un réajustement dans notre société.Je m’explique..Il y a une quinzaine d’années et plus lorsqu’un couple se séparait et avait des enfants on ne se posait pas vraiement la question avec qui irait les enfants, la mère était très souvent la personne adéquate et plusieurs hommes voyaient cela normal car ils reprenaient leur liberté de mâle avant tout..mais la mentalité des papas d’aujourd’hui a bien changé et évolué. Des hommes qui se retrouvent du jour au lendemain privés de voir vieillir leurs enfants et ne sont que des payeurs de pensions souffrent beaucoup..
Le fait est que maintenant les deux parents s’impliquent pour éduquer les leurs et y mettre tout leur amour dans leur rôle contrairement à avant ou le rôle de père n’avait pas de sentiment ..
J’ai vu des pères souffrirent au point de pleurer et des pères investir des sommes incroyables pour avoir juste la joie de voir leurs enfants.. ce n’Est pas parce que ça ne fonctionne plus entre deux adultes qu’il faut s’en prendre aux enfants que l’on est censé avoir fait avec amour en se promettant de les rendre heureux…pourquoi les priver d’un de leur parent quand on sait qu’un enfant aime autant l’un et l’autre…
je penses qu’autant les femmes ont été abusé sur plein de choses que maintenant ce sont les papa qui passent des mauvais quart heure….ce n’Est pas en se vangeant qu’on va règler les choses…
pourquoi ne pas y mettre du sien pour un monde meilleur pour eux.
Il est grand temps qu’on mette les pendules à l’heure. Réveillons-nous sortons de notre léthargie, nous avons des exemples pleins les yeux chaque jour sur l’évolution du père. Combien de fois quand on regarde un couple, souvent c’est le père qui tiens l’enfant dans ses bras, qui lui donne son boire et j’en passe, le père qui assitse à l’acouchement de sa conjointe alors que l’homme assume sa paternité, pourquoi lui refuser ses droits légitimes? S.V.P. ne faisont pas un vérage à 180 degrés en revenant en arrière où le père de famille était seulement le pourvoyeur et combien en a souffert de l’absence d’un père, incapable de communiquer avec leurs enfants ne reconnaissants pas leurs place….
Les pères ont fait du chemin, on évolué, on appris, alors pouquoi tourner le dos à la réalité,
l’homme et la femme sont égaux dans leur devoir parentale. Faut pas en faire un faux débat même si il y des pères qui ne mérite pas la garde de leurs enfants, car c’est jamais tout blanc et tout noir, regardons plutôt le père qui prend ses responsabilités fondamantales.
Le vice caché dans tout ça c’est toujours une question d’argent, comme si l’enfant devenait un objet de valeur…..
Entre l’autorité et la tendresse, l’évolution des pères semble être pas mal importante par rapport aux générations précédentes. C’est tout de même incroyable à quel point le rôle du père à changé en très peu de temps . De nos jours la majorité des papas (dans les pays occidentaux) semblent avoir un rôle beaucoup plus impliqué dans l’éducation des enfants puisqu’ils prennent plus d’initiatives dans la participation des loisirs chez leurs enfants, sur la transmission des valeurs et même par rapport à l’affection…
Je pense que dans la réalité de tous les jours c’est une bonne chose pour les enfants, mais à condition que le TOUT reste une question d’équilibre chez le papa moderne… !
Il y a plus d’un an, je n’aurais pas fait une telle affirmation. J’aurais prétendu que les pères qui se plaignent sont irresponsables et ne respectent pas leurs engagements, qu’ils désirent la garde partagée pour éviter de payer la pension alimentaire ou qu’ils réclament la responsabilité parentale dans l’unique dessein de se venger ou de s’approprier un pouvoir Que leur réclamation est un backlash du mouvement masculiniste envers le féminisme. Et je n’aurais pas eu entièrement tort.
Il y a un an, j’aurais tenu ce discours. De quoi se plaignent les hommes ?, me serais-je demandé, si je n’avais été témoin d’un cas d’injustice flagrante envers un père.
Voilà où les choses se gâtent. Même s’il est connu que les juges, en général, sont en faveur de la garde partagée, les ¾ des avocats pratiquent le droit familial. Au tarif de 150$ l’heure de consultation, certains pères sont incapables financièrement de poursuivre le processus juridique jusqu’au bout sans s’endetter considérablement. Sans le support moral et financier de ses proches, un père, seul, risque de se faire «broyer» par le système.
Lorsqu’on parle de recours juridique abusif, il faut bien comprendre qu’il n’est pas question de couples qui s’entendent sur les modalités du divorce et de la garde des enfants. Ni de pères indignes. Il s’agit qu’une femme manipulatrice, insécure et contrôlante veuille couper tous liens avec son ex, refuse la garde partagée, ait recours aux services d’un avocat, accuse le père d’attouchements sexuels et voilà un père bien intentionné qui sera lavé par le système. Humilié, défait et obligé de faire la preuve de son irréprochable conduite devant la DPJ.
Il y a une «mafia» du droit parental. L’émission Virginie ce n’est pas une fiction. C’est une chronique de la vie ordinaire. Pénélope contre Lacaille, c’est l’histoire de 2 avocats qui se partagent le marché du droit parental par clients interposés. Les femmes ne doivent plus être complices d’un tel scandale.
Le documentaire de Serge Ferrand, « La machine a broyer les hommes » me semble actuel car jamais les hommes n’ont eu plus de peine à prendre leur place. Les femmes ont fait beaucoup de chemin, grâce aussurément aux luttes de nos mères mais, ce faisant, les hommes ont un peu perdu de vue leur rôle, peinant à suivre le courant. Ce documentaire, malgré qu’il ne montre qu’un côté de la médaille, me semble intéressant dans la mesure ou on y voit le vécu de ces hommes qui ne demandent pas mieux que de s’impliquer dans la vie de leur enfant!
Moi ce que je me demande c’est ou étaient ces pères quand les mesures provisoires ont été prise ? Parce que le juge doit prendre la décision si les enfants vont chez le père ou chez la mère et dès ce moment c’est le temps de manifester son intention de garder les enfants à temps plein ou partiel les fins de semaine. Souvent les pères n’ont pas encore trouvé de logement, travaille de nuit et le juge décide qu’il est mieux pour les enfants de rester dans leur milieu que de changer.
Souvent aussi les enfants sont trop jeunes et certains pères préfèrent les laisser à leur mère car cela demande trop d’organisation comme le sac à couche, la garderie, les devoirs, les othites, les gardiennes pour sortir et surtout refaire sa vie quand tu as deux ou trois enfants ce n’est pas évident. Donc, les pères attendent que les enfants soient plus grands et plus autonomes avant de faire la demande à la cour.
Mais les mères se sont fait réveiller les nuits, sont resté à la maison la plupart du temps ou ont du conjugué avec les horaires des garderies. Les mères ne sont pas généralement meilleurs pour faire faire des devoirs aux enfants mais elles ont du le faire car c’est elles qui étaient la. Jusqu’à l’age de 10 ans les enfants ne sont pas toujours très autonome et quand ils ont mal au ventre ou une grippe c’est la mère qui doit rester avec eux à la maison.
Quand les enfants sont grands et qu’ils se débrouillent presque tout seul c’est la que les pères sont prêt à prendre les enfants mais les mères aussi voudraient elles aussi profiter de ces grands enfants pour parler, sortir et leur présence.
La même chose serait possible si les pères manifestaient leur désir de prendre les enfants dès le début et non quand le plus dur est passé. Les hommes sont aussi compétents que les femmes pour élever leurs enfants et ça ne devrait pas être un sujet de stress supplémentaire pour les enfants. Des mesures provisoires c’est pas des mesures accessoires.
La machine est un documentaire qui aborde de front de nombreux préjugés sur les hommes, dont ceux liés à l’argent.
Une spécialiste aborde la question de la pension alimentaire et des hommes, à savoir qu’on pense que les pères veulent la garde partagée parce qu’ils ne veulent pas payer la pension alimentaire. Pourquoi a-t-on ce préjugé? On ne dirait jamais que les mères veulent la garde exclusive pour recevoir une grosse pension, mais on ne se gêne pas pour ternir les bonnes intentions des pères en les faisant passer pour des Séraphin Poudrier. La relation des hommes avec l’argent, et avec les enfants, est différente de celle de femmes… comment s’en sortir?
Il y a plusieurs problèmes avec l’argent. On ne peut pas abolir les pensions alimentaires, donner un droit de regard au payeur pour rendre la garde exclusive désagréable ne serait pas acceptable, et les mères qui obtiennent la garde exclusive auront toujours un meilleur montant que celles qui acceptent la garde partagée. Alors comment fait-on pour convaincre les mamans que la garde partagée c’est meilleur, quand çà les prive de centaines, ou de milliers de dollars par année?
J’ai une meilleure job pour toi maman, çà paye moins, mais t’es en congé la moitié du temps, et ton ex se fait imposer ce que tu lui as toujours demandé: il s’occupe des enfants. En fait, çà ne devrait même pas être une offre, pour la majorité des divorcés, çà devrait être la règle, et qu’on apprenne tous à être parents comme du monde.
Lorsqu’on oblige un parent monoparental à s’occuper de ses enfants contre son gré, on n’aide pas la cause des enfants en question. La garde partagée devrait être accessible à tout parent qui la demande.
À cause des multiples abus du passé, les femmes auront toujours un début de justification pour expliquer les abus qu’elles feront sur le dos de leurs comparses masculins.
Et s’il n’y avait pas que de la mauvaise foi chez les femmes? Peut-on vraiment les pointer du doigt parce qu’elles aimeraient avoir leurs enfants toujours avec elles, comme ce serait le cas si elles étaient toujours en couple avec le père de ceux-ci? Si les hommes ont moins la garde des enfants, c’est peut-être parce qu’une proportion de ceux-ci accepte facilement ce penchant naturel vers la mère comme gardienne légale des enfants.
Il y aura toujours des cas d’abus, d’un bord ou de l’autre, et ce qui manque à ce reportage, c’est peut-être la nuance du côté des mères et aussi des couples séparés qui vivent une relation harmonieuse quant à la garde des enfants.
Je n’ai pas vu l’émission Enjeux. J’ai cependant écouté avec attention l’entrevue de Serge Ferrand à Tout le monde en parle. J’ai été interpellée par le fait que deux des pères du reportage aient dû faire face à des accusations d’abus sexuel. Je me demandais simplement si les accusations s’étaient éteintes devant la DPJ ou si, au contraire, elles s’étaient rendues jusqu’au Tribunal. Dans le second cas, cela implique qu’un procureur de la Couronne a donné son aval en ce sens. Cela ne saurait être sans fait sans la conviction que la plainte est fondée. Dans notre système de justice, il est beaucoup plus facile de faire innocenter un coupable que de condamner un innocent.
En matière d’abus sexuel, il faut être conscient du fait que, si une adolescente peut avoir suffisamment d’expérience pour inventer une histoire et porter de fausses accusations, un(e) enfant n’est pas en âge d’être au fait des choses du sexe et une mère mal intentionnée ne pourra jamais lui insuffler suffisamment de phrases à retenir pour que le témoignage de l’enfant se rende jusqu’à Monsieur le juge.
Entendons-nous bien ! Je ne dis pas qu’il est impossible que la tendance actuelle soit préjudiciable à certains pères qui souhaitent véritablement s’impliquer auprès de leurs enfants. Je ne prétends aucunement que les toutes mères sont foncièrement de meilleurs parents. J’ai simplement été témoin de situations où la mère demandait la séparation, puis le divorce, parce qu’elle soupçonnait des situations d’abus sexuels et que, en désespoir de cause, elles en venaient à porter des accusations lorsque le père s’obstinait à vouloir recevoir l’enfant sous prétexte d’une garde partagée.
Évidemment, chaque cas demeure un cas d’espèce et il faut s’assurer de, chaque fois, bien faire la part des choses.