TERRE NOURRICIÈRE
Pour produire une calorie de blé, on a besoin de l'équivalent de dix calories de pétrole. L'agriculture moderne, basée sur l'industrie pétrochimique, n'est pas soutenable. Plusieurs spécialistes tentent d'y trouver des alternatives. L'une d'entre elles: commencer par la terre, qui, pendant des millénaires, s'est arrangée toute seule pour assurer la croissance et le renouvellement des végétaux. Dans ce documentaire fascinant, on rencontre des scientifiques qui réinventent l'agriculture en laissant le sol travailler selon ses propres règles. À l'Institut de la terre au Kansas, par exemple, on tente de produire des récoltes sans labours, fertilisants ou pesticides. Après l'agriculture bio, voici l'agriculture sans intervention humaine! À Télé-Québec, le mercredi 16 février, 21 h.
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NAVIRES DE LA HONTE
Les navires de la marine marchande: «négriers des temps modernes». À Télé-Québec. |
90 % du commerce mondial voyage sur les navires de la marine marchande. Les marins, eux, peuvent rester des semaines sans salaire et travaillent souvent dans des conditions proches de l'esclavage. En cette ère de mondialisation, ces monstres marins provenant du Japon, de la Russie et même du Canada naviguent sous pavillon de complaisance, ce qui leur permet, entre autres, de se soustraire aux lois du travail en vigueur dans leur pays. Pas étonnant que l'on ait surnommé ces bateaux les "négriers des temps modernes". Ce documentaire-choc de l'ONF nous fait monter à bord de ces navires de la honte pour constater les dessous de cette réalité méconnue. À Télé-Québec, le jeudi 10 février, 21 h.
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DEUX NOUVELLES SÉRIES
Michel Auger mène l'enquête. À TQS. |
C'est le début cette semaine de deux nouvelles séries documentaires. Dans Auger enquête II (dès le vendredi 11 février, 19 h, à TQS), le journaliste Michel Auger plonge une fois de plus dans les méandres du monde interlope. Fraudeurs, gangs de rue et narcotrafiquants. Bienvenue dans le monde des méchants. Dans un tout autre registre, Paris-Montréal (dès le samedi 12 février, 19 h 30, à TV5) illustre en 13 épisodes cette longue histoire d'amour entre Paris et Montréal. Dans la première émission, on revit l'arrivée de Charles Trenet à Québec. On apprend aussi que Raymond Lévesque a composé son hymne Quand les hommes vivront d'amour à Paris, par dégoût de la guerre d'Algérie, qui donnait alors à l'actualité son lot quotidien d'atrocités.
J’ai bien hâte de voir ce que monsieur Auger nous réserve avec sa toute nouvelle émission Auger enquête. On va sûrement en apprendre des vertes et des pas mûres sur le monde de la criminalité. Il est bien placé pour nous en raconter, car il a lui même été une victime dans ce monde de criminels. Une série qui devrait attirer bien des curieux et qui j’espère, sera en mesure de satisfaire cette curiosité. Je mise beaucoup sur cette série et j’espère ne pas être déçue.
Prenez un petit lopin de terre. Labourez-le à la main (c’est plus efficace qu’aller chez Energie Cardio). Plantez-y des petites graines. Arrosez régulièrement, à moins qu’il ne pleuve et que la nature fasse elle-même le boulot. Attendez quelques semaines, et vous obtiendrez des salades, des tomates, des carottes et même des melons d’eau. Pas besoin de pétrole ou d’engrais chimiques ni de désherbants aux noms barbares, un peu d’eau et beaucoup d’amour font pousser tout seul !
Comment diable en est-on arrivé à dénaturer à ce point la nature qu’on ne soit plus capable de produire des fruits et des légumes avec la même facilité que le faisaient nos grands-parents ? Pourquoi faut-il toujours que l’esprit inventif de l’homme repousse le plus loin possible les limites de la science pour soit-disant nous simplifier la vie, alors que le résultat nous l’empoisonne plutôt ?
Quant aux chaines d’information continue, si elles ont le mérite de nous tenir au courant de ce qui se passer dans le monde immédiatement, elles ont aussi l’effet pervers de nous foutre le moral à terre à force de nous râbacher ad nauseam toutes ces horreurs qui se passent sur la planète. Lors des attentats du 11 septembre, j’imagine que le Québec entier était collé à son téléviseur et regardait ces images en boucle. De quoi traumatiser une population entière ! LCN nous repasse toujours les mêmes infos, mais ils ne vont quand même pas en inventer pour nous faire plaisir ! Et ces chaines ne sont pas forcément destinées à être écoutées pendant des heures. On s’informe et on passe à autre chose, point ! Ceux qui se plaignent que la télé d’information radote n’ont qu’un bouton sur lequel appuyer pour changer de chaine, ou mieux encore, éteindre le téléviseur !
En apprendra-t-on un peu plus, ce soir, sur Canada Steamship Lines, l' »ancienne » société de transport maritime de Paul Martin? Qu’en est-il du traitement des employés? Je ne peux pas croire que notre premier ministre soit coupable d’esclavagisme… Un homme d’une telle intégrité, un homme si proche des préoccupations du peuple, un homme, enfin qui… lorsqu’il était ministre des Finances, dirigeait encore CSL, société qui ne paie pas beaucoup d’impôts au Canada parce que ses navires sont enregistrés à l’étranger… oops! Ah oui, c’est vrai. Bon, eh bien, on verra ce qu’il en est. Je ne crois pas qu’on puisse espérer un scandale bien juteux, malheureusement.
Je crois que cette série va être trés intéressante.Peut-être faire de la lumiére sur la criminalité.J’espére que cet incursion dans le monde criminel ne lui causera pas d’autres ennuis, car ce monde n’aime pas les curieux.Nous par contre on aime bien les choses qui sont cachés alors il aura une grande côte d’écoute.
Le journaliste Michel Auger aurait eu un bon sujet d’enquête sur ces Navires de la Honte (présenté à Télé-Québec) , car n’oublions pas que pour faire plus de profits et pour se soustraire aux lois sévères sur le travail , les armateurs (dont notre bon premier ministre qui n’était pas au courant pour les commandites quand il était ministre des finances) n’hésitent pas à immatriculer leurs bateaux dans des petits pays qui ne demandent pas mieux que de devenir des paradis fiscaux . Les galériens modernes qui travaillent sur ces rafiots risquent souvent leur santé quand ce n’est pas leur vie pour un salaire de misère mais qui sont des hauts salaires dans certains pays pauvres . Nous avons tous vu à la télévision ces marins abandonnés sans ressources à Montréal alors que l’armateur préfère perdre son bateau au lieu de le faire réparer .
Michel Auger qui s’est fait connaître pour ses enquêtes sur le monde des motards et qui en garde encore des cicatrices de trous de balles , nous reviendra bientôt sur ce monde interlope qui hante nos rues .
Un bon sujet pour lui serait le traffic de stupéfiants et l’emprise des gangs de rues dans nos prisons . Un ami surveillant à Bordeaux me racontait qu’il est maintenant obligé de se promener avec une veste pare-balles à l’intérieur des murs tellement c’est rendu dangereux et que le ministre Jacques Chagnon , ne fait rien comme d’habitude , étant trop pris par ses coupures de budget et la possibilité de faire construire et administrer une prison par le secteur privé .
Ils s’en balancent de la terre…
Qui osera interdire l’utilisation du pétrole pour une énergie « verte »…qui osera faire ce pas?
Exemple…les éoliennes…ils n’en veulent pas parce que ça déguise le paysage…
Notre planète a commençé à nous faire payer le loyer, c’est le temps de rembourser et il est trop tard…
Nous ne pourrons lui demander d’assurer notre survie car elle est usée et fatiguée…mais eux ils s’en balancent car ils investissent déjà sur des recherches pour s’assurer que la race humaine pourra déménager sur une autre planète…dans une galaxie près de chez-nous.
Eux, ce sont ceux qui ont le contrôle sur le pétrole, sur les gouvernements dans plusieurs pays…sur nous, finalement!
Difficile pour les humains de ne pas exercer le plein contrôle sur la terre. Ça exige d’attendre, de ne pas pouvoir tout prévoir. Ça implique aussi de merveilleux résultats qui sont durables mais ça, ça ne semble pas peser très lourd dans la balance des producteurs. Il est toujours fascinant de constater à quel point nous nous considérons les êtres sûpremement développés et à quel point nous utilisons peu cette intelligence. Nous tentons de nous faire croire que nous sommes plus forts que tout. Pas un tsunami, pas un changement climatique, pas une fôret rasée, pas une espèce animale éteinte ne vient ébranler notre foi à toute épreuve que nous savons ce que nous faisons et qu’une introspection s’impose.
Ne reste plus qu’à nous désoler devant l’abus de cette Terre Nourricière.
Terre Nouricière: Bravo, enfin une approche sensible et réaliste aux antipodes des ténors des OGM et autres Frankenfood. Cela est particulièrement probant pour nous puisque le Canada semble etre le terrain d’essai des multinationales en ce qui a trait aux expériences génétiques le gouvernement étant plutot lax coté sécurité, et la précision dans l’étiquetage étant optionelle.
Navires de la honte: Lorsque Paul Martin à annoncé sa décision de visiter la région touchée par le Tsunami, je n’ai pu M’enpécher de skourire. Allait’il par compassion… Ou pour échapper quelques temps à la tempete commandites… ou faisait-il du recrutement pour la Canada Steamship Lines? C’est un secret de polichinelle que la Canada Steamship Line, après avoir « passé » ses vaisseaux sous un drapeau de convenances, a mis à pieds les marins canadiens pour embaucher des marins des tiers pays, à rabais. L’auguste Premier Ministre est-il un de ces négriers? L’émission posera-t’elle LA question? Le suspense me tue…
Voilà deux reportages qui promettent. Le premier, Terre nourricière, sera très intéressant. Je crois qu’il sera fascinant de savoir si l’homme réussira un jour à produire ses denrées alimentaires de bases sans détruire et appauvrir l’environnement. L’équipe de chercheur du Kansas aura au moins le mérite d’expérimenter de nouvelles méthodes et de nous les faire découvrir… Et au Québec, que faisons-nous?
Le second, le film documentaire les Navires de la honte, j’en ai vu des extraits et c’est un film audacieux. N’oublions pas que la grande majorité des biens que nous consommons arrivent par ces bateaux. Imaginez, les armateurs de ces navires font du porte à porte pour enregistrer leurs ferrailles flottantes… même dans des pays qui ne sont pas insulaires… un porte à porte pour trouver les conditions les plus basses, les moins chères, pour faire travailler son monde sur les bateaux… Ce sont des employés à rabais… un peu comme chez Wall-Mart… mais ça, c’est une autre galère! Ce secteur d’activité économique n’a généralement pas bonne presse et ce film documentaire nous en présente l’une des causes. Malcom Guy, réalisateur et producteur du film, nous propose généralement des films engagés du point de vu social et politique tels que Salami et Modern heroes Modern slaves.
2500 marins morts en mer chaque année: 1600 d’accidents de travail, le restant de maladies, mauvais traitements, meurtres et suicides. Statique étonnante et repoussante!
« Navires de la honte » montre des équipes de l’International Transport Worker’s Federation (ITF) qui tentent de réparer les injustices commises contre des marins et de protéger ceux-ci. Car ils en ont bien besoin: vêtements de travail inadéquats, nourriture avariée ou pas de nourriture du tout, longues heures de travail sans repos, salaires misérables (quand il ont le privilège d’être payés). Certains sont pris en otages pendant plusieurs années, sans possibilité de quitter le navire. Quand ils se plaignent, ils se retrouvent à la porte et sur une liste noire qui garantit qu’ils ne trouveront plus de boulot. Ces marins viennent des Philippines, d’Ukraine, de Chine et d’autres nations aux citoyens pas très fortunées.
Il travaillent sur des navires canadiens, japonais, allemands, etc. Les armateurs enregistrent leurs navires à la Barbade, au Libéria, au Panama et dans une vingtaine d’autres pays: ils battent alors pavillon de complaisance ou flag of convenience (FOC). Ils sont alors libérés de nombreuses obligations, comme de payer des impôts, de verser des salaires décents ou de se soumettre à de coûteuses inspections.
Pour continuer à profiter de cette situation méprisable, ils abusent de pauvres marins honnêtes qui ne demandent qu’à recevoir le salaire (1200$/mois) qui leur est dû afin de faire vivre leurs familles. Malheureusement, cette situation est la norme, pas l’exception.
Seules les menaces et actions de l’ITF semblent fouetter les armateurs et les forcer à agir convenablement. Leur mauvaise foi est tout simplement indécente!
Curieux? Ce site web contient plus d’informations: http://www.itf.org.uk
Ce documentaire est dérangeant et nous fait songer aux autres industries ou pays où les mauvais traitements font partie du quotidien des ouvriers. Ça donne la chair de poule…
Avec l’augmentation de la population de la Terre et le méthodes de production utilisées aujourd’hui, si on ne fait rien, il y a quelque chose qui va lâcher un jour ou l’autre. Peut-être que nous ne le verrons pas de notre vivant, mais nos enfants ou petits-enfants probablement. Alors ils est grand temps de se réveiller et de trouver des solutions. Car les solutions que l’on peut trouver aujourd’hui ne seront applicables que dans plusieurs années, voir plusieurs dizaines d’années. Passer d’une agriculture qui est fortement mécanisée et qui compte principalement sur des fertilisants et des pesticides, ça ne se change pas du jour au lendemain. Mais si on commence aujourd’hui à mettre de l’avant certaines solutions pour changer la façon dont on produit la nourriture, tranquillement les producteurs vont commencer à s’adapter de telle sorte que dans plusieurs années, tous seront convertis.
Car à puiser dans les ressources de la planète comme on le fait présentement, sans se demander comment les renouveler pour que ça dure éternellement, c’est avoir une vision à court terme. Avant, on avait l’excuse de l’ignorance, mais aujourd’hui cette excuse ne tient plus. On sait que si on ne fait rien, ça ira mal, beaucoup plus mal, plus tard. Alors relevons nos manches, changeons nos méthodes, et conservons la planète…
J’ai la certitude que les treize épisodes intitulées « Paris-Montréal » qui nous seront bientôt présentées à tv5, seront une rétropective sur les découvertes dans le domaine de la chanson tant par nos artistes qui ont traversé l’Atlantique vers la France que par les voix françaises qui sont venus nous enchanter ici. Tout a commencé à la fin des années 40, après la guerre, on verra le jeune Charles Trenet, le fou chantant, la môme Piaf tout de noir vêtue, Aznavour, Bécaud, Montand Brel, Barbara et Juliette Gréco et tous les autres, c’était l’époque de l’invasion française chez nous on ne jurait que par nos visiteurs de l’Exagone, et puis le vent a changé, l’Amérique française a envahi progressivement le tout Paris. Il y eu d’abord Félix Leclerc, troubadour de la nature et des revendications sociales, puis ce fut la découverte de Gilles Vigneaut, l’Olympia dansait, puis Monique Layrac les a séduits, ensuite Pauline Julien et Jean-Pierre Ferland, au début des années 70, Robert Charlebois les a dérangés, suivi de Diane Dufresne qui a découicé la sacrée sainte salle de l’Olympia, avec sa voix superbe et ses chansons signées Plamondon. Ce sera l’occasion de revoir ceux qui nous ont quittés et d’admirer ceux qui n’ont plus la jeunesse de leurs premières scènes. J’aime la chanson française et québécoies, j’espère que la série présentera les Lynda Lemay, Isabelle Boulay, les Cali, Arthur H et toute nouvelle cuvée montante, car il n’y a rien comme la chanson pour oublier les maux.
Il y a longtemps que je pense que nous exploitons mal notre terre. Les méga-entreprises que sont devenues les fermes d’aujourd’hui sont des bombes à retardement qui vont bientôt nous péter à la figure. Et nous l’aurons bien cherché. Il y a une limite à l’exploitation abusive du territoire. Nous l’avons atteinte. Il fut un temps où cultiver la terre était un métier noble et difficile. Aujourd’hui, il n’y a plus aucune noblesse à s’acharner à vouloir faire le plus de fric possible sans penser aux impacts des pratiques irresponsables.
Les cultivateurs et éleveurs d’aujourd’hui sont des gens d’affaires plus que des gens de la terre. Alors il est temps qu’on les traite comme tels au lieu de leur donner toujours l’absolution. On dirait qu’on a peur de les critiquer. Il y a encore du romantisme autour des cultivateurs. On croit encore que ces gens sont passionnés par leur métier. C’est faux. Ils sont passionnés par le fric. Quand tout ce qu’on veut c’est devenir riche rapidement, on se fout des conséquences. On force les choses et on presse le citron en se mettant la tête dans le sable quand on parle de développement durable et de respect de l’environnement. J’ai de la parenté qui exploite la terre et je n’en suis pas fier. Je les ai trop vus bafouer les règles environnementales et jeter partout leur merde, avec l’assentiment de leurs voisins qui faisaient pareil. Pour sauver quelques sous, pour en faire toujours plus. Les gros chars, la grosse cabane, les manteaux de poil, les bagues en or, ils s’en tirent assez bien merci. Dans 20 ans, tout ce bled sera foutu. Ils s’en crissent. Dans 20 ans, ils n’auront plus besoin de travailler. Déjà les ruisseaux de mon enfance sont soit taris, soit extrêmement pollués. Les terres laissées en friche sont plus nombreuses. Tout ça me dérange, je leur ai dit. Ils ont regardé ailleurs et changé de sujet. Ce qu’ils ne savent pas c’est que la terre dans laquelle ils s’enfoncent la tête pour ne pas voir est pourrie de leur propre merde.
Un commercial me fait frissonner quand je le vois. C’est celui d’une quelconque compagnie de finance dans lequel Guy Richer personnifie le patron d’un entreprise qui fait dans les combustibles et qui vient d’acheter de très grandes étendues de terre agricoles.
À ses associés qui lui font part de leur étonnement, il rétorque fièrement qu »avec du maïs, on fait de l’éthanol ». Tout ce beau monde prend alors un air de profonde réflexion satisfaite.
Et moi, je me dis : pauvre terre, à grands coups de Roundup, d’engrais et de pesticides, tu vas produire du grain pour qu’il soit transformé en combustible. Et si ce n’était que ça, comme si les méga-tracteurs et toute la machinerie pour récolter ce maïs fonctionnaient à l’eau!
Je veux bien croire que l’éthanol est moins polluant mais cette annonce qui essaie de nous convaincre d’investir dans les « idées d’avenir » nous montre une sur utilisation de la terre à des fins commerciales.
Je suis contente que l’autre extrême existe, j’aime cette idée de ne rien faire à la terre, de lui offrir du grain et de cueillir ce qu’elle donne. Je sais que c’est utopique, mais j’aime cette idée, ne serait-ce que pour perpétuer les gestes et la connaissance pour le jour où, de nous-même et par notre faute, nous aurons radicalement éliminé la majeure partie de la population du globe et qu’il faudra revenir à la case départ.
AH! Télé québec, toujours des documentaires sur des sujets pertinents, des faits racontés en détails, des réalités tabous… Moi si je suis fier d’être québecois, et bien c’est en songeant à Télé québec qui ose, sans broncher, passer des messages sur des réalités qui ont besoin d’êtres entendues, celles qui sont ignorées sur les autres chaînes nord américaine… Les réalités dérangeantes. Et en plus, à Télé québec, ce n’est pas qu’une ouverture passagère sur le monde, c’est une idéologie de base que de diffuser les vrais problèmes. Ceci dit cette semaine elle démontre encore une fois sa pertinence avec deux autres reportages aussi fascinants qu’ alarmants…et ce, tout en présentant des solutions…
Maintenant je me demande comment le gouvernement libéral à pu songer, il y a quelques mois, et veut on encore sûrement, couper le peu d’aide accorder par l’état à Télé-Québec… C’est complètement indigne de la part de ses hommes et femmes qui se disent aptent à diriger notre société…
Et même si les cotes d’écoutes ne sont pas faramineuse, et bien au moins ceux qui ont la conscience de l’écouter, l’écoute vraiment…
Pour moi Télé-québec c’est un patrimoine certe peu ou pas rentable, mais jusqu’a présent, la chaîne reste invariablement stimulante et sincère…Sur ce, je suis sur qu’elle survivra à bien d’autre mandataire médiocre…
Longue vie…
Lorsqu’on voit le traitement absolument abject qui est réservé à ces marins sur les navires de la honte, on ne peut que constater que l’esclavage existe encore! Et dire que notre très cher premier ministre canadien paul martin (il ne mérite pas de lettres majuscules à son nom!!!) était à la tête de la Canada Steamship Line qui faisait justement ce genre de traffic d’escalves. Comment ose-t-il même se présenter à la tête d’un gouvernement quand il traine derrière lui de tels cautionnements!
Ceci dit, j’ai vu ce film hier soir et, comme plusieurs, je suis révolté. Mais ce qui est plus choquant dans tout ça, c’est qu’alors que ces bateaux accostent dans les ports de grandes cités industrielles mondiales, ces dernières n’exercent que peu ou pas de contrôle pour s’assurer que les travailleurs sont correctement traités.
En réalité, ce n’est que lorsqu’un de ces cargos s’échoue et déverse du pétrole sur les plages à touristes que la population mondiale s’énerve, allant même jusqu’à condamner l’équipage, déjà misérable.
Alors que Montréal est un port d’importance sur l’échiquier mondial, pourquoi ne donnons-nous pas l’exemple en contrôlant plus sévèrement ces bateaux qui déchargent leur cargaison chez nous? Après le visionnement d’un tel film, nous devons protester et demander à nos élus de réagir. Petit geste, mais qui aura aussi peut-être son importance pour ces pauvres êtres humains dont plusieurs préfèrent se suicider que de tenter de survivre à cet enfer.
Je sais que ce n’est pas facile de se montrer la fraise à la télé et de dénoncer ouvertement les rouages du monde du crime et c’est pour cela que je le trouve très courageux. Nous allons en savoir un peu plus long sur certains évènements qui passent trop souvent sous silence car le public n’est pas toujours informé de certains faits. J’espère par contre qu’il ne mettra pas encore sa vie en danger pour le bien d’une série de deux émissions car le prix n’en vaut vraiment pas la chandelle.
Pour ce qui est de l’Agriculture sans intervention humaine c’est enfin la logique des logiques et ils viennent juste de s’en apercevoir. Si on ne met pas d’engrais sur les pelouses l’herbe va pousser quand même et elle sera moins verte mais elle sera aussi fournie. Les meilleurs fraises et framboises sont celles qu’on cueille dans les champs, sur le bord des chemins et sentiers et même dans le bois. Elles sont plus petites c’est vrai mais elles sont tellement plus goûteuse et plus sucrées. La bonne terre nous donne ses fruits et nous on en fait à notre tête à toujours vouloir en avoir plus, plus gros,plus abondant, moins de travail mais il faudrait bien un jour s’en remettre à les bonnes anciennes méthodes.
Avec deux émissions dignes de mention sur trois, Télé-Québec manifeste que sa présence est nécessaire dans le monne de la télévision. Pour ma part, je trouve qu’il n’y aurait pas beaucoup d’autres stations, hormis TV5, qui mériteraient qu’on les regarde autant. Son reportage sur l’agriculture n’est pas sans nous questionner sur cette lubie qui consisterait à trouver le point zéro de la production agricole, comme si toute dépense énergétique n’était pas nécessaire pour opérer quelque transformation que ce soit ou pour empêcher n’importe quel organisme, y compris le nôtre, de retourner à son état entropique à structure zéro. Que les hommes n’aient pas inventé un miracle en s’en remettant aux carburants fossiles pour les aider dans cette tâche n’est plus à démonter, mais de là à penser qu’il n’y a pas d’autres succédannés pour leur permettre de continuer à protéger leurs complexes stuctures qui demandent que l’on consomme de l’énergie pour la maintenir. Ce serait vraiment trop simple si les choses pouvaient ainsi s’arranger d’elles-mêmes toutes seules.
Ce qui est beaucoup plus inacceptable est la consommation de l’énergie humaine pour permettre à certains de se maintenir en santé. Les marins qui travaillent dans les conditions que l’on sait pour permettre à la nourriture et aux produits de transiter d’un continent à l’autre payent à même leur propres ressources la capacité des autres d’accroître les leurs. Il est bien de se soucier de la dangerosité de certains navires pour l’environnement, mais il est encore mieux de se soucier des conditions de vie de ceux qui permettent à ces navires-poubelles de sillonner les mer et d’enrichir leurs armateurs.
Nous avons cherché durant des décennies à accroître la fertilisation de la terre. Nous l’avons arrosée de mille et un produits tous plus susceptibles de la faire pousser!! Mais que nous
arrive-t-il après nos quelques supposés réussites? Eh bien c’est la remise en question! Doit-on modifier ce qui se fait déjà par lui même? Enfin on se pose la question ! Et cette fois-ci c’est fait par les « bien pensants » peut-être aurrons-t-ils meilleur écoute?? Puis en passant, il y a surement d’autres questionnements de la sorte que nous pourrions avoir sur plein d’autres sujets!
Mais revenir en arrière ne devrait pas s’appliquer à toutes les sauces! Pourquoi que lorsque l’humain se retrouve seul redevient-il un animal en cage? Ces centres de tortures sur eau devraient-être mieux surveillé. Ils ont bien raison de les appeller les nouveaux négriers, car la misère qui en ressort est abobinable! Jusqu’ou devrons nous aller pour pousser nos profits?
M. Auger est un des meilleurs journalistes des faits divers. Il connait bien le monde des motards. Même que la veille que l’employé du journal de Montréal se fasse tirer dans le parking du journal bien son collègue Claude Poirier lui avait déconseillé de sortir l’information. Depuis les évènements le reporter vit continuellement accompagné des gardes du corps.
Bonne chance pour la nouvelle émission.
La chaîne TV5 m’a l’air d’offrir un bon mix de culture québécoise et française en proposant ce genre d’épisodes. Une série d’histoires plutôt d’amour et de haine, entre Paris et Montréal : Raison de plus pour ne pas manquer ça !
Une série qui a tout pour nous plaire, de Charles Trenet à De Gaulle, en veux-tu en voilà… !
C’est lors des Lundis du documentaire l’automne dernier que j’avais pu entrevoir des extraits de cette oeuvre frappante d’une rare qualité. Présentée en première montréalaise lors des 7ièmes rencontres du documentaire de montréal à l’ONF dans une salle pleine à craquer, cette oeuvre attirait déjà une attention importante autant auprès des activistes alter-mondialistes que des gens ayant plus ou moins d’intérêt sur la question des droits maritimes et des conditions de vie des matelots.
Ce film, amené à a terme dans un très grand détail, laisse un montage laissant respirer les »scènes » permettant aux personnages à l’écran une profondeur que le docu-pop ne se permet pas. En effet, le désespoir et la tension sur les bateaux est omniprésente tout au long du film. C’est donc un pari gagné pour les réalisateurs Malcom Guy et Michelle Smith.
Ce documentaire à la très grande qualité de rapporter des faits, des expériences humaines et des atrocités méconnues autant des médias internationaux que du public. Pourtant, en repensant à cette expérience, je ne peut que ressentir une profonde impuissance face à ce phénomène. Peut-être est-ce un défaut du film de ne pas donner de moyens concrets pour changer les choses, ou peut-être n’y-a-t’il pas de solutions réelles face à ce problème?