MUSIQUES REBELLES AMERICAS
En sélection officielle lors des dernières Rencontres internationales du documentaire de Montréal, ce film présente quatre groupes de musiciens d'Amérique du Sud qui résistent. À l'assimilation des autochtones au Mexique. Au marasme économique et social en Argentine. Au déplacement forcé des Afro-Colombiens. Aux pénibles conditions des travailleurs sans terre du Brésil. Si leurs mots engagés frappent tels des coups de crosse de fusil, leurs rythmes bouillonnants demeurent toujours festifs, invitent à la danse. Se sensibiliser à des enjeux sociaux en découvrant de nouvelles musiques, voilà ce que j'appelle du temps bien investi. À Télé-Québec, le jeudi 17 février, 20h.
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PAR TOUS LES SEINS
Les hommes ont-ils peur du cancer du sein? À Canal Vie. |
Le cancer du sein est la première cause de décès chez les femmes de 20 à 60 ans. Dans ce documentaire intimiste, des femmes victimes de ce mal racontent. Leurs souffrances, leurs angoisses, mais surtout, leur maladie à travers le regard des autres. Les seins sont le symbole par excellence de la féminité. Comment le couple vit-il sa sexualité lorsque la femme a dû subir l'ablation d'un ou même des deux seins? Et les enfants, comment réagissent-ils en voyant les cicatrices qui sillonnent la poitrine de leur mère? Des témoignages touchants de couples et de familles qui ont su grandir à travers l'épreuve. À Canal Vie, le jeudi 17 février, 21h.
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LA SOIRÉE DES JUTRA
Patrick Huard, animateur de la Soirée des Jutra. À Radio-Canada. |
Ce dimanche 20 février, cela sentira le cinéma d'ici à la télé. La Soirée des Jutra, qui célèbre les artisans du septième art québécois, commence à ARTV, 18h30, avec une émission pré-cérémoniale animée par Marie-Christine Trottier et Catherine Pogonat. Dès 19h30, à Radio-Canada, Patrick Huard anime les célébrations, et ensuite, à 22h15, ceux qui en auront encore le courage pourront retourner à ARTV. René Homier-Roy rencontrera à chaud quelques-uns des lauréats dans une édition spéciale de Viens voir les comédiens.
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RYAN
En nomination aux Oscars, le court métrage d'animation Ryan, de Chris Landreth. À Télé-Québec. |
Cette année, parmi les deux seules productions canadiennes à être finalistes aux Oscars, il y a Ryan, un fascinant court métrage d'animation signé Chris Landreth. Ce petit film, sorte de documentaire d'animation, est inspiré de la vie de Ryan Larkin, ancien animateur de l'ONF déjà oscarisé, qui a par la suite perdu sa créativité. Aujourd'hui, il en est réduit à mendier dans le centre-ville de Montréal pour survivre. Si vous n'avez pas vu le film (ce qui est fort probable, considérant "l'extraordinaire" diffusion en salle dont jouit le court métrage), Télé-Québec vous l'offre ce mardi 22 février, 21h52. À voir!
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VIVRE SANS PÉTROLE
Dans le cadre des Vendredis RDI 10 ans, on parle de pétrole. Ou plutôt, de la possibilité (ô joie!) d'un jour s'en affranchir. Après la présentation du documentaire Vivre sans pétrole, l'animateur Bernard Drainville reçoit l'ex-PDG de la pétrolière Ultramar Jean Gaulin, ainsi que le célèbre physicien Hubert Reeves, qui a déjà dit que la santé de la Terre était en si bon état que la vie n'était pas menacée, "seulement celle des humains et des mammifères". À RDI, le vendredi 18 février, 19h30.
Le cancer du sein et tout ce qui l’entoure est un sujet des plus délicat et je trouve toujours que les femmes qui témoignent de leur maladie sont de grandes combattantes. Il faut beaucoup de courage pour aller dire à la télévision ce qu’on a vécu, les chirurgies qu’on a eues et comment on fait pour vivre sa vie le plus normalement possible après. Car se faire enlever un sein n’est pas la chose la plus facile et c’est même horrible pour ces femmes. Elles ont l’impression de perdre leur féminité et c’est tout à fait normal. On enlève une partie de nous après tout. Mais de voir tout leur cheminement et leur parcours est quelque chose que j’admire et que j’ai envie de découvrir.
C’est une des maladies dont les femmes ont le plus peur car elles savent bien que le cancer du sein est très commun. Malgré tout, il y a une multitude de filles qui ne savent pas comment pratiquer l’auto-examen pour détecter une bosse sur leurs seins. Subir l’ablation d’un sein ou des deux seins est une grande épreuve pour une femme. Les femmes veulent être belles et parfaites et cela atteint souvent l’image qu’elles ont d’elles. Ce reportage risque d’être fort intéressant.
Un film a besoin d’un homme dans la trentaine? Ne cherchez plus. Super-Patrick arrivera à la rescousse. Non seulement ai-je l’impression que tous les producteurs nous le mettent dans la face parce qu’il est vendeur mais on nous l’impose en plus à la cérémonie. Non pas qu’il souffre d’un manque d’un talent. Mais il n’a pas l’étoffe de plein d’autres comédiens de sa génération pour apporter des nuances à ses personnages. On se retrouve donc avec divers degrés du véritable Patrick Huard. Pourquoi ne pas aller voir du côté du théâtre? Un Marc Béland par exemple. Toujours juste et toujours intense.
Patrick Huard a toujours dit qu’il aurait un Oscar un jour. Je ne suis pas certain qu’il ait compris que ces trophées sont remis sur l’excellence d’une prestation. Que ce n’est pas une question de quantité mais de qualité. Je suis convaincu qu’il est conscient de la notion de « overexposure ». Il devrait s’y mettre rapidement (et les producteurs aussi) parce que son nom commence à vouloir me faire éviter les films dans lesquels il joue.
Ryan Larkin qui le connait ? Juste ceux qui gravitent dans le monde de l’animation . Qui se souvient des courts métrages : Street Musique et Syrinx ? Encore les mêmes .
Ce réalisateur de l’ONF a connu la gloire à la fin des années soixante et puis soudainement un jour , l’inspiration qui est le quotidien des créateurs , se dérobe et de héros il deviendra un zéro .
Ce documentaire me semble intéressant , car nous nous retrouverons avec une personne qui a connu son quinze minutes de gloire et qui de nos jours nous tend son gobelet en nous quémandant de la petite monnaie . On avait l’habitude de dire , dans le temps , que nos robineux étaient des gens riches et célèbres qui avaient connu des déboires comme des peines d’amour , des pertes aux cartes ou des revers de fortune . Il semblerait que Ryan Larkin épouse parfaitement cette théorie . Nous verrons donc un homme usé et fini aux prises avec le dur combat de la survivance , lui qui aurait pu finir ses jours dans le luxe entouré de sa famille et auréolé de sa gloire .
Donc à ne pas manquer à Télé-Québec mardi soir , juste après 24 heures chrono .
Ces femmes qui affrontent un mal sournois et luttent contre l’angoisse de se voir un jour mutilées sont un exemple de courage. D’autant plus que la plupart de celles que j’ai connues se soumettent aux traitements avec sérénité. C’est un exploit dans un univers où les attributs féminins ont souvent plus de valeur que la personne elle-même.
Les ressources existent pour accompagner ces femmes dans leur combat mais aucun accompagnement ne remplacera celui d’un entourage aimant. Je leur souhaite longue et belle vie. Et une rémission sans mutilation. Une possibilité de plus en plus prometteuse.
Il y a aussi risque de mutilation de notre planète. C’est comme si nous manquions d’estime envers nous-même. Que nous refusions d’assumer la survie de l’espèce.
Le protocole de Kyoto, à lui seul, ne suffira pas à lutter contre le réchauffement de la planète qui s’accélère. Accorderons-nous un jour plus crédibilité à ceux qui proposent des solutions alternatives à nos habitudes de vie ou qui suggèrent de nouveaux choix de société que nous en accordons à l’industrie automobile qui dépense 150M$ en publicité ? Même si le Québec ne retire de cette industrie aucun bénéfices en création d’emplois ? Ne devrions-nous pas, en plus de modifier certaines habitudes, encourager nos divers paliers de gouvernement à investir dans le financement du transport en commun ?
Sidney Ribaux, coordonnateur général d’Équiterre s’interrogeait justement dans l’édition d’hier du journal Métro sur notre étrange histoire d’amour avec la voiture. Tout comme LAURE WARIDEL, invitée à Tout le Monde en parle de dimanche dernier, pionnière du commerce équitable, auteure de l’ouvrage «Acheter, c’est voter», affirmait, avec raison, que nous consommons infiniment plus que nos besoins l’exigent.
Ryan est un des plus beau film animation en 3d que j’ai vu cette année.Toute cette magie dans l’histoire et toute cette création dans la réalisation .C’est un grand tour de force de raconté une histoire si triste de façon si belle .C’est une belle preuve que toute cette technologie infographique peut transmette de l’émotion . Je vaie le revoir simpliment pour le plaisir de revoir la scène suréaliste ou on voit Ryan marcher sur St-Laurent.
Je crois que les jutras seront bien animés cette année. Ce patrick Huard n’est quand même pas personne, et il a une tête à critique, d’où les jutras récompensent en parlant de leurs films. Je n’écoute que très rarement ce gala, mais celui-ci m’intéresse, aussi parce que els films en liste sont intéressants. Comme c’est magique de voir qu’un film pour adolescents (Dans une galaxie près de chez vous), soit autant en nomination! Espérons qu’il remportera un prix, au moins pour tous les fans dehors. Bon gala à tous!
Je sais que ce n’est pas évident pour tout le monde, mais on devrait prendre plus souvent le transport en commun. D’abord parce que ça coûte moins cher que l’auto mais aussi parce que ça pollue moins. Dans le fond, ça fait une économie des deux côtés : notre portefeuille et la nature!
Quelle excellente idée que de sensibiliser de la sorte la population québécoise à ce fléau qu’est le cancer du sein ! On en parle bien peu car il s’agit de quelque chose de trop fréquent : quelle contradiction ! Les femmes sont concernéese, mais les hommes aussi doivent savoir. En fait le cancer du sein est une tumeur touchant la glande mammaire. Une tumeur est causé par une anomalie au niveaux des cellules. Plus on détecte un cancer tôt, plus il y a des chances de guérison. Malheureusement on ne peut pas empêcher la venue de ce cancer, c’est pourquoi il faut savoir de quoi il s’agit. Écoutez ce documentaire, c’est un conseil.
A chaque fois que je vois un VUS ou encore une grosse camionnette dans les rues du centre-ville, j’ai envie de vomir… Et malheureusement, ce comportement ne fait que se multiplier. D’un autre côté, je vois les stationnements incitatifs de la rive-sud (Chevrier à Brossard, pour ne nommer que celui-là) loin d’être remplis à pleine capacité alors que les ponts débordent et qu’on discute la construction du prochain. Il est terminé le temps de dire que c’est la faute aux autres, il faut observer chacun de nos comportements et les inscrire dans une autre logique.
Trop de gens ont encore cette conception qu’avoir une voiture est un symbole de réussite, que prendre le transport en commun, c’est pour les « pauvres ». Pendant ce temps, en Europe, je vois des hommes d’affaires en complet-cravate enfourcher leur vélo tous les matins pour se rendre au travail, leur malette dans le porte-bagage et des professionels prendre le bus. Qu’est-ce qu’on attend? Quel autre exemple a-t-on besoin? Il commence à être sérieusement temps qu’on se mette à réfléchir avant d’agir.
Une émission sur le sujet, c’est bien, mais ce n’est pas tout…
J’ai écouté cette émission et j’ai toute une sensation! J’ai vu ces femmes raconter ce qu’elles ont vécu, par quoi elles sont passés, toute la souffrance qu’elles ont eue quand elles ont appris qu’on devait leur enlever un sein ou même deux!
Je suis bien d’accord avec eux pour dire que la féminité d’aujourd’hui, c’est avant tout les seins! Je comprends les hommes aussi, ça risque d’être beaucoup plus attirant une femme qui a de beaux seins, plutôt qu’une femme qui n’en a pas du tout, surtout qu’aujourd’hui l’apparence physique à une grande importance!
Ces témoignages sont très touchants , ils permettent d’appercevoir un peu comment on peut se sentir quand ça nous arrive!
J’en ai appris, je ne pensais pas par exemple, que ça pouvait toucher les jeunes femmes de 20 ans! Ce cancer est horrible pour les femmes, je crois qu’a partir de ce moment l’auto-examen de mes seins va être important… on ne s’en occupe pas, mais un bon suivi avec son médecin est rendu important si tu veux le prévenir!
Courage les femmes, ils vont trouver un remède bientôt contre ce cancer horrible, j’en suis sure!
Il est indéniable que Tout le monde en parle est devenue l’émission qui clôture ma fin de semaine. J’aime cette émission, je trouve qu’au delà de la publicité, elle permet à certains artistes de SE vendre et d’élargir mon paysage culturel. Je ne pense pas être vraiment unique, vu les cotes d’écoute, j’imagine que l’émission convient à une large partie de la population.
Par contre depuis le mois de décembre, les semaines où est diffusée TLMP sont de plus en plus rares…..La SRC ayant décidé de décrocher la présentation de tous les galas de l’année.
Bien que je voue une réelle admiration pour l’humour de Patrick Huard, ça m’afflige de voir encore une célébration de l’industrie artistique du Québec. Encore une fois, des remerciements sans fins, où tout le monde est beau et gentil, vont prolonger la durée de la retransmission, mais c’est toujours les mêmes qui en tirent bénéfice. L’autosatisfaction domine, on voit un étalage de sourires factices et d’embrassades trompeuses.
Beaucoup d’argent est dépensé pour ce type de célébration, mais quelle est l’étendue des retombées pour les autres créateurs et artistes????? Je ne vise pas le gala des Jutras ni aucun autre en particulier, je vise l’industrie en général et les chaînes de télévisions qui imposent une multiplication de ce type de soirées…Il existe des personnes découragées par la présence de trop de sport à la télé, moi c’est par les galas en tout genre qui fleurissent pendant l’hiver…
…Car soudainement, la sommité de la culture québécoise qu’est Patrick Huard fût visible pour le peuple entier, même pour les plus ermites et ceux qui se foutent de cette culture nourrie par Star académie, Richard Goudreau et Nathalie Petrowski…
Cet acteur/humoriste/businessman/animateur de gala/charmeur des vilaines blondes de l’industrie/remplaçant potentiel du pape devint dieu…Dieu est partout, patrick aussi!
La seule différence, c’est que la vie sentimentale de dieu ne fait pas la une des journaux de PKP!
Pensez-y!
Les femmes n’ont plus d’autre choix que d’être sensibilisées au cancer du sein, cette saloperie qui nous touche tellement de plus en plus qu’elle nous fait peur et nous fait nous demander si nous ne serons pas la prochaine sur la liste. Dans mon entourage professionnel, 3 femmes ont eu à se battre contre ce cancer au cours des 2 dernières années. On voit les ravages psychologiques que la maladie fait en elles au début, la détresse qu’on sent leur et contre laquelle on ne peut absolument rien faire. Fort heureusement, dans ces 3 cas, elles sont revenues au travail après avoir gagné la bataille, et on les sent plus fortes, plus attentives à ces petits bonheurs anodins de la vie qu’elles ne remarquaient pas plus qu’on ne les remarque, nous qui avons encore cette chance de ne pas avoir été atteintes.
Aussi durs que de tels témoignages puissent être, ils sont terriblement importants pour, d’une part, enlever ces tabous qui circulent autour de cette maladie et empêchent celles qui en sont atteintes de trouver du réconfort et de l’aide par la parole. D’autre part, ils peuvent être d’une grande aide pour ceux qui ont à vivre avec une personne atteinte du cancer du sein, leur permettre de mieux comprendre ce que leur femme, leur amie, leur soeur ressent sans pouvoir l’exprimer. De plus, en sensibilisant davantage les femmes à cette maladie qui fait de plus en plus de ravages, plusieurs d’entre elles comprennent l’importance de s’examiner elles-mêmes afin de dépister très tôt une éventuelle tumeur.
La télé est parfois d’une déconcertante débilité, mais elle peut aussi se faire utile et éducatrice.
Pas facile pour une femme d’envisager la possibilité de devoir subir l’ablation de un ou des deux seins. Mais naturellement, lorsque votre vie est en jeu, la question ne se pose même pas, mais la vie après une telle opération est totalement chamboulée. D’ailleurs, dès la nouvelle d’un diagnostic de cancer du sein, la vie d’une femme et de son entourage prends une tout autre tournure, et malheureusement pas pour le meilleur. Et après l’angoisse de savoir si on va réussir à passer au travers de la maladie, vient l’angoisse de devoir se séparer des attributs qui définissent presque la féminité. Quoique la chirurgie moderne permet dans bien des cas la reconstruction acceptable des seins, ce ne sont pas toutes les femmes qui peuvent espérer bénificier de telles chirurgie. Et même si on peut pallier à l’apparence physique à l’aide de la chirurgie, la maladie elle-même laisse des plaies beaucoup plus profondes, sinon au niveau physique, du moins au niveau psychologique. Toute une épreuve à surmonter, et qui demande un courage sans pareil; c’est dans ces moments que l’on découvre à quel point certaines personnes peuvent faire preuve de courage.
Les combats que les humains doivent livrer, souvent au quotidien, sont innombrables. Ils ne sont pas toujours glorieux. C’est même plutôt le contraire qui est vrai la plupart du temps, mais qu’importe, ils sont là et il faut relever leurs défis ou périr. Ils ne se situent pas tous au même niveau, à preuve ceux que chantent ces artistes latinos-américains qui luttent soit pour leur survie culturelle, soit pour leur survie tout court. Mais ces combats de tous les jours, ce n’est pas que dans des contrées soumises à de rudes réalités économiques et sociales qu’ils se livrent, à preuve ceux qui sont aux prises avec ces maladies insidieuses que sont les cancers et qui obligent leurs patients à mener une guerre de quérilla contre un ennemi qui se dissimule, se cachant pour mieux attaquer de nouveau par la suite. Il y a aussi ceux qui de guerre lasse mettent bas les armes, ne demandant plus à la vie ce qu’ils estiment qu’elle ne peut plus leur apporter et qui se fondent dans le paysage urbain des rues des passants anonymes. Par contre, il y a ceux qui luttent encore et toujours, pas toujours pour les bonnes raisons quand cela se résume à l’obtention d’un trophée, fût-il prestigieux comme le sont les Jutras. Tous ces combats se font à l’énergie humaine, celle dont les ressources sont limitées et qui ne dispose pas de réserves prouvées pour des années à venir, ses réserves se vidant en l’espace d’une courte vie. Mais comme pour narguer les humains qui hésiteraient à poursuivre leurs combats perdus d’avance, il y a de nouvelles sources d’énergie qui se font prometteuses de longue durée. Mais aucune de ces sources d’énergie ne donne aux humains les réponses qu’ils attendent, soit celles qui leur donneraient les raisons de tous leurs combats.
C’est avec un réel plaisir que j’ai regardé « Musiques rebelles Americas » à Télé-Québec. J’y ai découvert des artistes engagés socialement et politiquement. Pour eux, leur musique leurs chansons doivent contribuer à l’avancement de leur peuple.
« Lila Downs », une voix bercée par une musique originale qui lui permet de gagner sa vie en popularisant la culture authoctone du Mexique et de financer une fondation venant en aide à de jeunes Mexicaines désireuses de compléter leurs études.
Que dire de « Chico César » le Dédé des Brésiliens. Comme notre Dédé à nous, il met des paroles songées sur des musiques festives et il est impliqué socialement comme l’était notre Dédé.
Ce vieux troubadour Afro-Colombien qui sur une musique d’une simplicité rafraîchissante incite ses frères et soeurs à reprendre possession de leurs terres dont ils avaient été injustement chassés.
Du dernier groupe, je retiens peu de choses, mais trois sur quatre, c’est déjà baucoup.
En passant, je souhaite longue vie à notre télé nationale qui est là pour nous faire connaître de tels documentaires enrichissants.
J’ai été très déçu par l’émission « Vivre sans pétrole » sur RDI hier soir. Elle ne m’a rien appris de nouveau sur les perspectives d’avenir dans l’effort de réduction des émissions de gaz à effet de serre (sujet du jour). Contrairement à ce qu’on nous promettait, on n’a pas évoqué de projets concrets pour sortir de l’ère du pétrole, mis à part ce qui se passe en Europe et un peu aux É.-U., mais c’était bien furtif. Au lieu de faire miroiter la panacée hydrogénique, censée nous permettre de contrer le réchauffement de la planète sans lever le pied (avec vidéos de GM à l’appui), il aurait fallu parler des façons de réduire notre consommation d’hydrocarbures ici et maintenant. Au lieu de parler de la technologie censée nous permettre de poursuivre notre orgie énergétique dans un avenir sans pétrole, il aurait fallu parler des changements de comportement que les citoyens-consommateurs peuvent adopter dès à présent pour réduire leur dépendance et déclencher le désengagement des sociétés industrielles.
La technologie ne nous sauvera pas. Comme en toutes choses, seul l’engagement citoyen nous permettra d’avancer. À cet égard, j’ai été surpris de constater que l’ancien PDG d’Ultramar était plus convaincant qu’Hubert Reeves, dans le « débat » final. Alors que notre astrophysicien national se contentait de répéter la sempiternelle mantra des environnementalistes (le tout hydrogène tout de suite, imposé de haut en bas), ce pontife de l’industrie pétrolière est le seul à avoir parlé du rôle que le consommateur (puisqu’il s’agit de consommation) doit jouer dans ce nécessaire changement de source d’énergie.
Parfois, les progressistes rêvent vraiment en couleur et tiennent pour acquis des choses que les personnes plus pragmatiques, dirons-nons, trouvent à juste titre bien étonnantes.
Ça aussi, ça demanderait peut-être un changement de comportement.
Moi dans ma jeune expérience j’ai connu 4 femmes qui ont eu le cancer du sein et les 3 premières sont décédées et la dernière se bats présentement pour sa vie. Pourquoi la maladie est-elle plus présente que dans l’ancien temps ? Est-ce la pollution ? Est-ce la vie au travail ? Est-ce les anovulants ?
Chaque matin je vérifie si je dois aller travailler ou aller vite chez mon médecin car en moins de 20 ans trois de mes bonnes amies en sont mortes et une qui vient tout juste de l’apprendre en novembre, biopsie en décembre et opération en Janvier et chimiotérapie en février. La dernière a été prise en charge très rapidement et je souhaite de tout mon coeur qu’elle gagne la bataille. Ce n’est pas la première fois que j’écoutais ce genre d’émission et j’espère qu’il va y en avoir plus souvent pour sensibiliser la population sur l’auto-examen et sur le pap test.
Quand un personne de notre entourage reçoit ce genre de diagnostique tout le monde est sous le choc mais qu’en est-il de la personne concerné. Moi j’ai eu beaucoup de peine mais j’ai jamais arrêté de parler à cette amie et je pourrais dire mieux en lui disant comment elle est importante pour moi et comment je lui envoi toutes l’énergie possible pour continuer son combat.
Mais vraiment il faudrait trouver la cause de l’augmentation de la maladie et comment on peut la prévenir. Qu’est-ce qui a tant changé car les femmes font de l’exercice, travaille à l’extérieur, font moins d’enfant, s’alimente souvent mieux que les hommes, consomment moins d’alcool, fûmes beaucoup moins et vont aussi prendre des moments pour relaxer donc ou est le problême si on a adopté des habitudes de vie beaucoup plus santé et mourir d’un cancer.
Mes résolutions depuis 20 ans, depuis la mort de ma première amie c’est de prendre la vie un jour à la fois et de la vivre comme si c’était la dernière. De vivre mes joies et mes peines à fond. De me gâter et de ne pas me priver aujourd’hui pour en profiter plus tard.
De tout temps, l’homme s’est disputé les richesses naturelles que la terre renferme. Les épices, les encens, l’or, les diamants, le pétrole, et très bientôt sur toutes les chaînes de télévision d’information: la guerre de l’or bleu.
Bien sûr, je crois que l’humain est foncièrement et fondamentalement violent, parce que nous avons tous un égo à satisfaire et parfois des bouches à nourir. Bref, la loi de la nature prime toujours sur terre, la loi du plus fort, celui qui frappera le plus fort aura main basse sur tous les tésors…
C’est bien clair que dans le moment, les États-Unis qui était certainement la nation la plus puissante que notre civilisation ait connue, se dispute maintenant le gâteau avec quelques nations tout aussi puissante. Résultat, il faut couper le gâteau, s’approprier et annexer les nations qui possède les richesse avant que les Chinois ou les Indiens le fassent. Bien aussi d’avoir l’ONU dans sa cour qui donne une petite longueur d’avance pour celui qui veut être légitime, celui qui le fera avant tout pour sauver une soi-disant liberté…
Liberté de consommer?
En bref, moi je ne vois aucun problème avec le pétrole, mais celui-ci lorsqu’il est entre les mains d’un humain, il devient un poison…
« La violence s’oppose si peu à la faiblesse que la faiblesse n’a souvent pas d’autre symptôme que la violence; faible et brutale, et brutale parce que faible précisément. » Dixit Jankélévitch du livre Le pur et l’impur.
Je commence à être de ceux qui pensent que les humoristes devraient peut-être mettre leur carrière d’animateur de côté. Patrick Huard est une excellent humoriste et comédien mais je ne suis pas certaine qu’il excelle dans l’animation, la preuve étant le gala des Jutras.
En fait, je pense que l’animation est un métier et que ce n’est pas donné à tout le monde. Ce n’est pas parceque l’on est bon comédien ou humoriste que l’on est bon animateur. Personnellement je n’ai pas aimé l’animation de Patrick Huard mais ça ne lui enlève rien de ses autres talents, j’espère seulement qu’il a compris et qu’il va tout simplement continuer dans les domaines ou il excelle.
De toute façon, le gala des Jutras est là pour récompenser le cinéma québéçois et c’est ce qui a été fait peu importe la qualité de l’animation. Longue vie à notre cinéma
Je commence à le croire sérieusement, après avoir regardé le gala des Jutras hier soir.
Je suis outrée du choix du prix pour la meilleure réalisation soit allé à Francis Leclerc. Je n’ai rien contre ce jeune homme, cependant, il faut dire qu’à mes yeux , ce n’est pas lui qui s’est éventré au niveau de la réalisation cette année, je crois que Mme Filiatrault, le devançait et de beaucoup.
Comment ont-ils été capables de nommer Pascale Bussière, meilleure actrice alors qu’ils ont laissé de coté celle par qui ce miracle est arrivé????
C’est complètement insensé!
C’est à n’y rien comprendre, y a-t-il une suite logique qui m’échappe en ce moment?
Je ne parle pas du scénario, ou du choix des comédiens, mais de la réalisation, du travail de titan, que Mme Filiatrault a accompli, en jonglant entre réalité et fiction, nous présentant une légende encore Vivante.
Cela relevait du tour de force!
Dans mon esprit et dans mon coeur, c’est cette grande Denise la Gagnante!
La soirée des Jutra est connue comme en étant une qui ne lève tout simplement pas. Une grande salle remplie de regardez moi attendant tous patiemment d’entendre leur nom. Pour peu on se serait cru à une convention de thanatologues. Mais cette année quelq’un aura eu la géniale idée de vouloir changer les choses, cette année on allie à cette salle du genre champagne, un animateur plutôt bière.
Et le résultat fut…l’échec, l’écrasement des espoirs.
Je ne tomberai pas ici dans la facilité crasse de la majorité qui lance des pierres à Patrick Huard. Est il le vrai fautif ou devrions nous tourner notre regard vers le génie qui aura songer à l’alliance champagne, bière. Patrick Huard est un excellent humoriste mais il à comme tous son public cible, et croyez moi, la soirée des Jutra n’en comportait que peu sinon aucun.
Alors à ceux qui plombent la mauvaise aile il faudrait regarder l’ensemble de la forêt et oublier le sempiternel arbre sur lequel tous focusent.
Moi j’aurai bien vu Jean Chrétien à l’animation, à bien y penser il a toujours su tirer son épingle du jeu.
Je travaille depuis peu dans le monde de l’animation 3D et depuis mon premier jour de travail, j’attends parler du court-métrage Ryan, soit avoir eu la chance de l’avoir vu. Hier soir, Télé-Québec a diffusé le court-métrage. D’une durée de 15 minutes, on tombe dans un univers totalement irréel, mais à la fois réaliste et nostalgique. À la fois irréal par les personnages principaux qui sont couverts de lambeaux de chairs sur leur visage, par l’arrivé surprenante des personnages secondaires, mais réaliste parce que le court métrage raconte une entrevue entre le réalisateur Chris et Ryan Larkin. Une entrevue emprend de sentiment, tristesse et d’espoir de réussir avec se que l’on a avec se que l’on peut devenir.
Durant ma jeunesse, mes yeux se régalaient de ces courts et longs métrages que l’ONF diffusait sur Radio-Canada. Dans son court métrage, Chris Landreth nous refait découvrir des oeuvres de Ryan Larkin, des oeuvres magistrales qui permet de comprendre sans problème pourquoi il est un personnage culte dans son domaine.
On reste accroché à notre téléviseur tout au long de ces quinzes minutes, et on se surprend même à vouloir en savoir plus sur Ryan, sur ces oeuvres et sur sa vie. Un grand homme, qui a faillit être oublié dans notre société, revit enfin grâce au talent incroyable de Chris Landreth.