SOLO PARENT
C'est triste, mais la famille composée d'une mère et de son enfant est en voie de devenir LE modèle de la famille traditionnelle. Ce documentaire fort bien ficelé fouille en profondeur la réalité des familles monoparentales: les difficultés que rencontrent les mères seules à conjuguer travail et famille, les conséquences de l'absence du père, la façon dont la société s'adapte aux parents solos. On déplore, mais on s'ouvre aussi à de nouvelles formes de familles qui n'ont pas que de sombres aspects. Michel Spénard, par exemple, a décidé d'adopter cinq garçons seul, et c'est le plus beau cadeau que la vie lui ait donné… À Télé-Québec, le jeudi 24 février, 20h.
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HISTOIRES DE GAUCHE
José Bové dans Histoires de gauche, à TV5. |
Ceux qui se réclament de la gauche devraient regarder ce documentaire présenté en deux épisodes à TV5. Dans un tumultueux tour du monde en passant par la gauche, on retrace les luttes qui ont forgé ce courant idéologique né du choc entre la révolution capitaliste et la révolution industrielle. De la France à la Suède, des États-Unis à la Russie, des images d'archives nous font revivre la naissance d'idées telles que le communisme, le travaillisme, le socialisme, la social-démocratie et l'État providence. En cette ère où un vent de droite balaie le monde, il est pertinent de s'intéresser un peu à ceux qui se sont battus pour humaniser le capitalisme… À TV5, le vendredi 25 février et le vendredi 4 mars à 21h30.
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CITIZEN BLACK
Un savoureux portrait de lord Conrad Black, à Canal D. |
Portrait d'un homme qui n'est pas particulièrement de gauche. Le magnat de la presse Conrad Black a été traqué par la journaliste canadienne Debbie Melnyk au moment même où il défrayait la manchette pour cause de malversations frauduleuses. Parmi les vertes et les pas mûres que vous découvrirez à propos de l'arrogant personnage, une curieuse fascination pour les minijupes… À Canal D, le dimanche 27 février, 21h.
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FÉLIX LECLERC
Le chanteur Daniel Lavoie dans la peau de Félix Leclerc, à Radio-Canada. |
Pas complètement satisfaite du résultat, Denise Filiatrault a senti le besoin de refaire au grand écran la biographie télévisée qu'elle avait scénarisée et que François Labonté avait réalisée sur Alys Robi. C'est un peu le sentiment que l'on a en visionnant cette télé-série portant sur un autre monstre sacré de la chanson québécoise, Félix Leclerc. Pas complètement mauvais, mais insatisfaisant. Insatisfaisant de voir la petitesse de la production, comparée à la grandeur du personnage. Daniel Lavoie, dans la peau de Félix, n'arrive pas à convaincre. Pour découvrir les moments marquants du fou de l'île, c'est réussi, mais dans l'ensemble, la chose réalisée par Claude Fournier a autant de saveur que Les Minutes du Patrimoine. En quatre épisodes, à Radio-Canada, dès le lundi 28 février, 21h.
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ETC.
– Le 26 février, dès 20h, Nuit blanche de programmation spéciale à l'occasion du Festival Montréal en lumière à Espace Musique, 100,7 FM.
– À TV5 le samedi 26 février, à 20h, Isabelle Adjani anime La 30e Nuit des César. À ABC, le dimanche 27 février, dès 17h, c'est la 77e cérémonie de remise des Oscars, animée pour la première fois par l'hyperactif Chris Rock, que j'attends avec une brique et un fanal…
Pour moi la cérémonie des Oscars représente une sorte de rituel que je fais depuis bientôt 10 ans. À chaque fois que ça passe à la télévision, je regarde le décompte sur le tapis rouge afin d’avoir une idée des robes que les actrices portent, voir qui est accompagné de qui et voir les beaux couples défiler. Tout le monde se met sur son 36 et espère avoir la chance de monter sur le podium et de remercier son public et les gens de l’académie. Tout le monde est beau, c’est glamour et même moi je pleure parfois dans mon salon!! Une soirée que j’adore et ça ne me dérange pas de me coucher très tard même si je travaille le lendemain matin. Une très belle soirée qui vaut vraiment le coup d’oeil. Et dire qu’après je m’achète les magazines afin de voir les soirées d’après-gala!!!
Oui, nous idéalisons tous la famille parfaite composé de deux parents aimant et tendres. Malheureusement, les couples qui durent sont de plus en plus rares. Ce sont les enfants qui en paient le prix. Je crois que des parents qui élèvent seul leur enfant peuvent s’en sortir aussi bien que des parents qui sont encore ensemble. Tout dépend des compétences parentales de l’individu et de l’amour qu’il donne à son enfant. Ce n’est pas parce que l’on choisit d’élever seul un enfant que cela va être dramatique pour les enfants. Il faut être présent et conscient des responsabiltés de son choix. Élever un enfant, ce n’est jamais facile!
On a beau proner haut et fort que le taux de natalité du Québec est trop faible mais la société et le bon gouvernement ne font rien pour améliorer la situation .
Le credo actuel de la société est le travail , le travail , toujours le travail . On ouvre les magasins le dimanche et tard le soir ce qui empêche les travailleurs d’avoir un semblant de vie de famille .
N’oublions pas que le rôle des parents a changé . Le père pourvoyeur et la maman qui élève les enfants datent du temps de la Famille Plouffe . Aujourd’hui il n’est pas rare de voir des garderies pour pratiquement bébés naissants pour permettre à la mère de retourner par nécessité plus vite sur le marché du travail .
TéléQuébec nous présente un documentaire sur une famille monoparentale composée d’un homme de Sept-iles qui a adopté cinq garçons de pays différents . Nous sommes vraiement loin du modèle traditionnel et je me demande comment cet homme courageux fait pour s’en sortir et subvenir aux besoins d’une grosse famille . Est-ce qu’il travaille ? Comment fait-il pour organiser une routine pour les enfants ?
Pour faire plaisir à un ami, je regarde la cérémonie des Oscars avec lui et quelques amis. Nous transformons notre soirée en soirée de gala sauf pour la pizza qui accompagne nos martinis. Pour la première fois cette année, j’aurai vu quelques-uns des films en nomination ce qui me permettra d’avoir mon opinion personnelle quant aux gagnants potentiels. Mais je pourrais facilement m’en passer.
Les organisateurs de la soirée des Oscars tentent de nous faire croire que plus d’un milliard de téléspectateurs se retrouveront devant leur écran ce dimanche. Rien de plus faux. Ils se basent sur les 15% d’États-uniens qui regarderont la cérémonie. Ils extrapolent ensuite que 15% du reste du monde qui a accès à la télévision s’y planteront également ce dimanche. Déduction un peu boiteuse quand on sait qu’à peine 1% des Chinois par exemple regarderont l’événement.
C’est long, c’est pompeux, ça remercie à n’en plus finir des gens qu’on ne connait même pas, mais la soirée des Oscars est incontournable pour tout fan de cinéma, même pour celui qui fait généralement peu de cas de ce genre de manifestations.
Cette année, mon coeur bat très fort pour Johnny Depp. Je n’avais pas été déçue qu’il se fasse évincer l’an dernier par Sean Penn tant ce dernier méritait lui aussi un Oscar, pour son rôle dans Mystic River, mais aussi pour l’ensemble de sa formidable carrière et son incroyable talent d’acteur. Mais là, place à Johnny ! Il le mérite, on le lui doit, il DOIT l’avoir !
Je souhaite aussi ardemment que le film Les Choristes gagne l’Oscar du meilleur film étranger. Le cinéma français est souvent boudé aux États-Unis. On se rappelle que Le fabuleux destin d’Amélie Poulain avait vu la statuette lui échapper au profit d’un film que bien peu d’entre nous ont dû voir.
Mais le film allemand Der Untergang, aussi en compétition, risque peut-être de faire de l’ombre aux Choristes. Encore faudrait-il qu’Hollywood ait assez de couilles pour couronner un film que nombre de critiques ont jugé trop complaisant envers Hitler. Pour avoir eu la chance de voir ce film dans sa version originale allemande il y a quelques semaines, je peux en toute connaissance de cause affirmer qu’il n’en est rien et que, si Hitler nous y est dépeint comme un homme, ce qu’il était finalement, le portrait qu’on brosse de lui n’a rien qui permette de le lustrer, bien au contraire !
Prêts pour une autre soirée interminable qui nous fera bailler de fatigue le lendemain au travail ? Oui ? Alors moteur !
cIl y a de ces personnages qui ne cesseront de fasciner mais pas nécessairement pour de bonnes raisons. Conrad Black ou Monsieur Conrad Black ou Lord Conrad Black ou Citizen Conrad Black, allez dont savoir, fait indubitablement parti de cette catégorie de personnages. D’abord comme héros d’un succes story mais ensuite comme un brigand en toxedo. Les manchettes de ces dernières années ont regorgé d’épisodes savoureuses sur ses agissements et sa façon d’agir en société. Sa définition de propriété est assez particulière. En effet, il est normal, pour lui, que les autres actionnaires de sa compagnie paient pour des documents historiques que lui seul pourra utiliser pour écrire des biographies. Comme pour son égo, il semble que l’ampleur du personnage soit sans bornes. Je serai donc devant mon téléviseur pour découvrir un autre savoureux épisode de la vie des gens riches et célèbres.
Comme moi, vous avez peut-être connu une femme qui, devenue veuve, a élevé seule ses enfants et avec succès. C’était il y a longtemps, à l’époque des femmes au foyer, de la religion omniprésente et des sacrifices. À cette même époque, un homme qui devenait veuf avec plusieurs enfants, se dépêchait de se remarier, se croyant incapable, peut-être à tort, d’élever seul sa progéniture. Il n’y a peut-être pas eu qu’une seule Aurore….
Les choses ont beaucoup évolué, on divorce allègrement et il est plus fréquent maintenant que la garde des enfants soit confié au père, et que celui-ci décide d’assumer seul et ma foi avec brio, son rôle de parent à part quasi entière. Les enfants seront peut-être un peu moins romantiques, un peu moins douillets, mais sûrement débrouillards, fonceurs et plus équilibrés qu’on pourrait le croire. Les hommes sont très capables de s’occuper adéquatement de leurs enfants. Il s’agit peut-être de leur en laisser la chance.
Ça prend un manque d’humilité flagrant de produire une série qui promet d’être mineure sur le géant qu’à été Félix Leclerc. Pourquoi ne pas avoir attendu d’avoir les moyens ou d’aller chercher quelqu’un capable de faire le tour du personnage ?
Et que dire du choix très discutable de Daniel Lavoie ? Je n’ai vu que la bande annonce et j’ai ai vu non pas Félix mais…..Daniel Lavoie. À moins que ce dernier ne livre une performance exceptionnelle, ce dont je doute grandement, cette série risque de s’inscrire comme le flop de la saison…..dommage.
Ceux qui se réclamment de la gauche, en plus de regarder ce documentaire présenté en deux épisodes à TV5, devraient aussi visionner le film « The Last Supper », de Stacy Title, film américain de répertoire trop peu connu, qui, avec un humour noir tout-à-fait délectable, explore les problématiques du système social et suscite cogitation et remise en question.
Pour en savoir plus, voici un lien :
http://www.cinebel.be/fr/film.asp?Code_film=908
Votre rare chance de voir la séduisante Cameron Diaz dans un rôle intelligent.
Pas facile de se retrouver mono-parental, que ce soit pour une mère ou un père. N’étant pas moi-même dans ce cas, je trouve quand même qu’il n’est pas facile de s’occuper de la maison et des enfants lorsqu’on est deux. Imaginez lorsqu’on se retrouve seul! Et historiquement, c’était des femmes qui se retrouvaient seules pour élever elurs enfants, mais on commence de plus en plus à voir des hoommes qui se retrouvent dans la même situation, le rôle des deux sexes ayant commencé à sérieusement évolué au cours des dernières années. Mais ce qui est désolant dans cette situation, c’est justement qu’il y ait tant de famille mono-parentales. Car ça signifie que les gens ont de la difficulté à s’engager à long terme. Ou plus précisément, ne réfléchissent peut-être pas assez avant de s’engager sérieusement et de faire des enfants. Car à la moindre contrariété, on se laisse, et ce sont les enfants qui se retrouvent sans père ou mère, du moins une présence à plein temps. Les valeurs morales modernes (et religieuses) se sont détériorées au fils des ans, et ce n’est là qu’une des conséquences.
Seule avec un enfant. Si la présence du père est absente, ce qui pèse surtout est et demeure le déséquilibre monétaire. Le plus difficile pour une mère en style solo, c’est de devoir travailler à plus d’un emploi pour arriver à joindre les deux bouts. De faire des sacrifices, d’adapter son horaire en conséquence des besoins de l’enfant, celà fait partie de la description de tâches de tout parent. Mais de devoir s’évertuer à plus d’un emploi pour survivre avec un enfant et lui offrir des conditions de vie agréables, c’est immoral!
Et c’est bien ce qui affecte la plupart des mères sans conjoint. On s’habitue à tout faire seule sans compter sur l’aide précieuse d’une tierce personne. Dès que l’on va chercher de l’aide extérieure comme les garderies, les gardiennes, le budget commence à basculer. Et le stress qui en découle nuit grandement à l’équilibre émotionnel et à la qualité de vie.
Les répercussions sont néfastes tant pour la mère que pour l’enfant. Encore une histoire d’argent ? Tout n’est-il pas relié à l’argent dans ce bas monde ? On ne peut le nier. Tout a un prix. Les salaires portent encore leur masque dérisoire. L’équité salariale n’a jamais été ajustée, et ce depuis plusieurs années. Si les femmes recevaient une rémunération gouvernementale pour leur permettre de mieux remplir leur rôle de mère, la situation ne serait pas aussi désastreuse. Se fier sur le support monétaire de l’ex-conjoint est une perte d’énergie qui ne fait que renflouer les poches des avocats et des juges. La lutte, la vraie lutte d’une mère mono parentale se situe au niveau monétaire. L’amour, la tendresse, la présence, la compréhension, le dévouement font partie du genre féminin. Mais comme il a également fallu remplir le rôle du père, la force, le sens de la gestion, la débrouillardise, la polyvalence sont venus s’ajouter aux charactéristiques des mères. La seule chose qui manque, c’est le revenu équitable.
Il y a quelques décennies les mères célibataires ou filles mères étaient très mal vues par la société. Maintenant les couples sont presque mal vu par la société car la durée de vie d’un couple est de 7 ans et si le couple dépasse cela c’est qu’il y a un problême ou un miracle. Encore aujourd’hui les femmes ont le droit de décider si elles vont garder le bébé ou non et si elle le gardent elles choississent de faire partie du statut mère monoparentale. Mais on est en 2005 et si les femmes le désirent pourquoi pas c’est pas une maladie d’avoir un enfant sans père et c’est possible de bien élever son ou ses enfants sans tomber dans le terme de famille disfonctionnelle. Je sais de quoi je parle car maintenant quand un enfant éprouve des difficultés de comportement ou d’apprentissage c’est parce qu’il vient d’une famille monoparentale donc il est automatiquement disfonctionnelle et ce n’est pas vrai du tout. IL faudrait que les choses changent car les belles grosses familles comme avant il en existe de moins en moins et de plus en plus les femmes se retrousse les manches et assument leur décision de garder et de s’occuper de beau cadeau que la vie leur apporte.
Je trouve bien que Michel Spénard a donné une famille à 5 garçons car il en faut des gens comme lui car il y a encore des orphelins qui ont besoin d’un foyer. Mais je croyais que pour adopter des enfants il fallait passer par des exigences épouventables et le minimum être en couple, donc j’ai bien hâte de voir le reportage et d’en savoir davantage sur cette belle petite famille masculine.
Grosse télé, gros prix, gros budget, gros numéro, le McDonald du cinéma approche en « supersize » américain. Toujours amusant de voir une des soirées les plus glamour de l’Amérique, avec toutes les signatures de couturier à deviner, en même temps que « the winner is » ou « the oscar goes to » . Revoir toutes ces têtes d’affiche, ensemble, avec des sourires, des belles dents et l’effort d’être remarqué, qui transpire trop souvent malheureusement.
Les Golden globes annoncent souvent certains bijoux, qui s’allumeront à nouveau lors de la soirée des Oscars. La mer intérieure (Espagne) a déjà remporté le prix du meilleur film de langue étrangère au Golden globe, je lui souhaite longue vie. Ce témoignage humain, d’une rare intensité, retrace la vie et la mort d’un homme tétraplégique, pendant 28 longues années, mais le film dessine surtout une qualité de tissus humains remarquables, qui dilue la gravité du geste souhaité.
Isabelle Adjani et la 30e nuit des César, redonneront des lettres de noblesse au cinéma. Comme si l’océan séparait deux mondes, deux sortes de cinéma et d’acteurs, deux pensées et trois courants, pour en arriver à rejoindre des gens, par la découverte du cinéma sous toutes ses formes.
On aurait pu mieux choisir que Daniel Lavoie pour interpréter Félix Leclerc. Félix Leclerc avait de la passion dans sa personnalité. Lavoie semble endormi; il est loin de projeter une énergie de passionné. On a érigé une statue dans le parc Lafontaine en hommage à Félix Leclerc et à la télé, Filiatrault lui donne quelqu’un comme Lavoie ?
Après plusieurs années de sacrifices, la gauche avance de nouveau. Maintenant, les médias n’ont plus tellement le choix d’en parler autant. Ça ne veut pas dire que ce qu’ils disent est toujours positif.
Je comprends mal qu’on ait songé à Daniel Lavoie pour interpréter Félix Leclerc. Ce tendre mielleux ne dégage en rien la prestance et la fougue qui émanait du lion rebelle. Comprenez-moi bien. Je n’ai rien contre Daniel Lavoie. J’ai même déjà acheté des billets pour assister à l’un de ses spectacles. Il chante juste, maîtrise plutôt bien une agréable voix, compose des pièces intéressantes. Malheureusement, cette voix n’a rien de la profondeur pénétrante de celle de Félix. Il est vrai que Lavoie possède une bonne présence sur scène. Il ne saurait toutefois prétendre incarner le charisme inné de Félix Leclerc. Nous avions la fierté, la puissance d’un chêne, la bande-annonce de la série me donne l’impression de voir déambuler un bouleau. Félix, profond, le regard songeur, nous chantait le petit bonheur. La publicité nous laisse sur l’impression que Lavoie se promène avec son petit bonheur.
Je ne suis donc pas étonnée que l’article ci-haut parle d’une production satisfaisante. Si l’on a erré à ce point lors du choix de l’interprète, comment aurait-on pu démontrer davantage de rigueur dans les autres choix qui fomentent cette production ?
Je crois que nous mesurons à peine l’impact qu’aura le modèle de famille mono-parentale qui prédomine de plus en plus dans les pays industrialisés. Pour voir certains collègues pris dans l’engrenage, on constate que le stress pour les deux parents augmente de façon importante. L’autre phénomène inquiétant, c’est que comme les deux parents veulent continuer à voir leurs enfants, ils multiplient les gâteries et les cajôleries pour s’assurer que le jeune les préfèrera à l’autre conjoint. Or dans le couple traditionnel, l’un des deux se devait de jouer le rôle plus autoritaire, ce qui permettait de façonner le caractère de l’enfant. Maintenant, nous devons nous habituer à voir, à l’école, des enfants à qui on n’a jamais osé dire « non » et qui n’ont donc aucun respect pour l’autorité et les valeurs sociales. Quand ce sont ces enfants qui dirigeront le monde, ne risquons-nous pas d’avoir de mauvaises surprises? Une chose est certaine: le reportage de Radio-Québec est un must pour qui veut comprendre la situation actuelle sur la famille!
C’est déprimant de lire une critique négative concernant cette télé-série sur Félix leclerc et ce avant même la première diffusion. Pourtant pourquoi ne serait-ce pas aussi édifiant que les séries sur Duplessis, René Lévesque, Bombardier, Desjardins ou Alys Robi. La perfection n’est pas de ce monde, Claude Fournier a de l’expérience, et Daniel Lavoie qui vient d’interpréter le vieux Nelligan magistralement, saura personnifier Félix Leclerc comme nul autre aurait pu le faire dans les circonstances. Ceux qui sont sceptiques n’ont qu’à syntoniser les films plates de TQS , les soaps américains mal traduits ou les reprises de Colombo. Je vais regarder les quatre heures de télé consacré à Félix Leclerc et c’est clair que je vais en retirer des moments très agréables, il ne faut pas passer à côté d’un tel hommage rendu à notre premier ambassateur, notre premier auteur-compositeur qui en a inspiré tellement d’autres, celui qui devait confirmer la victoire du premier référendum sur la souveraineté, celui qui n’a jamais trahi son nationalisme.
La série n’est pas encore commencée que tout le monde la critique. « Le négociateur » n’a pas à avoir peur de perdre des cotes d’écoute. Radio-Canada semble avec beaucoup de mal avec cette case horaire. Après l’échec de Détect Inc., voici venir une série boiteuse. Heureusement, ce n’est que quatre épisodes.
Daniel Lavoie ferait mieux de… continuer à chanter.
J’attendais avec impatience la série sur Félix Leclerc. Je m’installe confortablement sur mon divan et commence à écouter l’émission. L’idée est géniale, nous faire connaître l’univers de Félix et pour bien des personnes nous faire connaître ce personnage marquant du Québec. Dommage car on reste sur notre faim. Je remets en question de choix de Daniel Lavoie dans l’interprétation de Félix, à aucun momnet on ne croit au personnage. Et par le fait même on ne colle pas à la série, dommage car Mireille Deyglun et les autres comédiens sont formidable à l’écran.
Pour en connaître davantage sur Félix, prenez une bonne bibliographie et aller vous acheter la compilation de ses meilleurs textes, vous aurez beaucoup plus de plaisir.
Tous les deux, morts à la même époque. La télévision s’est risqué sur le premier sans grand succès et voilà que ça n’a pas servit de leçon pour les créateurs de la télésérie sur le deuxième grand personnage québécois. Comme plusieurs, je crois que nous sommes trops près de ces sujets pour les toucher maintenant. Nous avons besoin que d’autres, après eux, nous représentent aussi fortement, nous les québécois. Comment et de quelle façon sinon aborder ces vies si complexe. Que retenir d’eux et sous quel angle jeter notre lumière. Ils nous habite encore trop intensément. La parole de Félix résonne encore dans nos coeurs. Le courage de René nous étonne toujours. Les histoires d’hier ça ne prend jamais car nous n’aimons pas avoir le sentiment de reculer alors que nous avons tant besoin d’avancer.
Ah, qu’est-ce qu’on doit faire pour que la société nous lâche avec la « famille parfaite », idéal très prisé par les américains ? Comme beaucoup de gens de ma génération, j’ai été élevée par ma mère. À part son nom et le fait qu’il ait foutu le camp quand j’étais bébé, je ne connais rien de mon père. En suis-je affectée ? Non. Ai-je manqué de présence masculine ? Pas du tout. Sentirais-je un vide lié à son absence ? Pas vraiment ! J’ai été comblée par la vie, j’ai eu tout ce dont un enfant avait besoin. Bien sûr, nous ne pouvons cacher le fait que souvent, les familles monoparentales sont pauvres. Ceci est une réalité. Je n’ai rien contre le fait qu’un individu élève un ou plusieurs enfants seul. De nos jours, ce n’est plus rare. C’est une vieille histoire. De toute façon, pensez aux femmes (ou même aux hommes) qui se retrouvent seuls pour élever leurs enfants. Ils n’ont pas fait ce choix, c’est « l’autre » qui leur a imposé. Alors pourquoi est-ce si mal vu lorsqu’un individu fait consciemment ce choix ? Personnellement, je n’ai rien contre et j’irais encore plus loin : parfois, cela vaut mieux d’avoir un bon parent qui nous a désiré du fond de son coeur, que deux mauvais qui nous considèrent comme une erreur ou un accident.
C’est dommage que la présentation de la série télévisée consacrée à Félix Leclerc ait pris la tournure que l’on sait. Pour avoir vu le premier épisode, je crois qu’il n’y a pas là matière à dresser les uns contre les autres les perceptions des défenseurs et des adversaires de la série. Je suis d’avis qu’il n’y en aura pas beaucoup pour prendre au premier degré les malhabiles symboles qui ne sont là que pour tenter d’illuster ce qui aurait été l’univers poétique de Félix. Ceux qui seraient tentés de le faire comptent probablement parmi ceux qui de toutes manières ne regarderont pas cette série. Par ailleurs, il serait injuste de s’en prendre à Daniel Lajoie pour ce qui serait un manque de profondeur du personnage qu’il incarne. Il faut se rappeler à ce sujet que Félix ne se voyait pas du tout comme un chanteur, mais qu’il a en trouvé un excellent en la personne de Daniel, car celui-ci réussit à rendre ses chansons beaucoup mieux que n’a pu le faire celui qui est devenu chanteur malgré lui. Il réussit à nous faire voir et entendre les chansons de Félix pour ce qu’elles sont, des poèmes mis en musique, de la littérature, et à rendre ainsi pleinement justice à leur auteur avec des chansons peu connues ou même inconnues qui nous sont aussi révélées à cette occasion. Un autre aspect de Félix qui nous échappe encore de ce côté-ci de l’Atlantique est l’impact incroyable que certaines de ses chansons ont eu de l’autre côté de celui-ci et c’est ce que cette imagerie naïve de la série tente de rendre. Décidément, ce paradoxe de l’incompréhension dont a été l’objet Félix toute sa vie continue, même après sa mort.