LES ÉGOUTS DE LONDRES
Durant la deuxième moitié du XIXe siècle, il ne fallait pas avoir les narines trop sensibles pour vivre à Londres. Victimes d'un extraordinaire boom démographique, les infrastructures sanitaires de la ville ne fournissaient plus. En bref, les Londoniens pataugeaient littéralement dans la mar… Qui plus est, la ville était régulièrement frappée par des épidémies de choléra. On croyait alors que la maladie était causée par les odeurs pestilentielles. Le fascinant documentaire de la BBC reconstitue l'épopée d'un brillant ingénieur, Joseph Bazalgette, qui a eu l'idée de construire le gigantesque réseau d'égout toujours utilisé dans la capitale anglaise. C'est à ce moment le plus vaste chantier industriel de l'histoire. Historia, le vendredi 18 mars, 20h.
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ARME DE PERSUASION MASSIVE
Une soirée consacrée à la pub aux Vendredis RDI 10 ans. À 19h30, on présente le documentaire Armes de persuasion massive, qui jette un œil aux subtiles stratégies qu'emploient les bonzes de la mercatique pour parler à notre âme. Un des intervenants établit d'ailleurs un rapprochement assez inquiétant entre l'allégeance à une secte et la fidélité à une marque commerciale… Après le visionnement, Bernard Drainville s'entretient avec Yves Gougoux, président de l'agence Publicis, et Claude Cossette, ex-publicitaire aujourd'hui professeur à l'Université Laval. À 22h, Michaëlle Jean interviewe Richard Leclerc, le président de Publici-Terre, une agence de publicité sans but lucratif (oui, vous avez bien lu) qui permet à des organismes humanitaires de jouir des services de "créatifs" bénévoles. RDI, le vendredi 18 mars, dès 19h30.
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SEXE, SANG ET MOTS CROISÉS
Pierre Brassard fait dans le chien écrasé. À Canal D. |
Dans la série Mon œil!, Pierre Brassard a décidé d'effectuer un stage au journal Allô Police, qui s'est vite transformé en stage chez Photo Police puisqu'on se rappellera que le premier est décédé dans des circonstances tragiques, à Longueuil, le 12 juillet 2004. Dans ce documentaire humoristique, le comédien (qui a étudié en journalisme) explore avec dérision les dessous sanguinolents de ce que les "journalistes culturels pousseux de crayon" tels que moi-même (dixit Claude Poirier) qualifient souvent de "journaux jaunes". Canal D, le samedi 19 mars, 20h.
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COULEURS FRANCOPHONES
Le dandy Pierre Lapointe représente le Canada à Couleurs francophones |
Chaque année depuis trois ans, les quatre stations membres des Radios francophones publiques se tiennent la main pour offrir au bon peuple un grand spectacle annuel où chaque pays est invité à proposer un jeune talent qui le représentera. Qui le Canada a-t-il mandaté? Le bien-aimé dandy Pierre Lapointe, qui ira faire son numéro aux côtés d'Aldebert (France), de Saul (Suisse) et de Cré Tonnerre (Belgique). Plus canadian que jamais, le spectacle sera parrainé par Garou, coanimé par Sophie Durocher et diffusé sur les ondes d'Espace Musique le dimanche 20 mars, 20h.
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ETC.
La reine du punch se dévoile. À ARTV. |
FMI: l'affameur à Points chauds. On parle des "bonnes actions" du Fonds monétaire international cette semaine à Points chauds, avec la présentation d'un reportage sur le quotidien des enfants travailleurs de la Bolivie. En voulant soutenir l'économie des pays du tiers-monde, le FMI fait souvent plus de mal que de bien aux populations locales. Pour qui travaille donc le FMI? Télé-Québec, le lundi 21 mars, 20h.
Denise Filiatrault à Viens voir les comédiens. René Homier-Roy reçoit la "Grand'jaune". Un bel entretien avec un monstre de la culture populaire d'ici. ARTV, le samedi 19 mars, 20h.
Comme me disais une collègue, sur un air de potin, ayant le journal à la main, oups ! c’est quelqu’un qui me l’a prêté … habituellement je ne lis pas ce type de journal ! Ben moi non plus, et pourtant… chuis comme toi. En fait, nous sommes tous pareil. Notre nez est la même place que les autres dans notre visage… ou presque. D’autres avaient pour habitude de dire que la reine allait tout comme nous… je passe par dessus la remarque. Mais vous comprenez ! Chez nous le ALLÔ POLICE on ne le trouvait pas, mais le SAMEDI par contre… Et je pense que c’était un peu la même chose. Pour ma part, enlevez-moi un peu de sanguinolent et je marche, sinon passez votre tour. Mais la meilleure preuve de ça, c’est-à-dire notre goût du JAUNE, c’est pas RONA mais c’est les OS… de bouchon sur l’autoroute lorsque nous croisons les lieux d’un accident. Alors donc, nous pouvons espérez qu’il s’en vendra encore journaux jaunes puisque l’Homme étant ainsi fait…
Viens voir les comédiens attirera sûrement beaucoup de téléspectateurs avec la venue de la grande Denise Filiatrault. Une dame qui sait comment donner le ton à une entrevue et avec elle on est assuré d’avoir droit à quelque chose de coloré et de très bon. Cette grande dame peut tout faire et elle le fait toujours avec une extrême perfection. Je suis certaine que René Homier-Roy saura tirer profit de la situation et nous arracher quelques merveilleuses confidences. Une émission que je ne voudrait rater pour rien au monde!
Pierre Brassard:
Tiens donc! Le petit baveux de Raymond Beaudoin serait-il de retour avec ses reportages chocs? Peut-être bien… du moins, ça coïnciderait avec la sortie prochaine du DVD des Bleu Poudre.
Pierre Lapointe:
Il n’y a aucune honte à se faire représenter par le jeune Pierre Lapointe – almatois si je n’m’abuse. Voilà l’un des plus grand talent qui m’a été donné de découvrir au cours de la dernière année… Vas-y fort mon grand!
Ce serait plutôt drôle de pouvoir mettre des caméras dans les supermarchés pour filmer le regard des hommes qui ont le courage de feuilleter ce genre de journaux dans les magasins mais qui n’ont pas le courage d’en apporter un à la maison car ils craignent la réaction de leurs chères femmes. J’ai bien hâte de voir ce stage de Pierre Brassard chez Photo Police. J’adore cet humoriste et je sais que ce documentaire va être tordant de rires!
De tracer le parallèle entre la pub et les armes s’avère fort à propos, car cette première s’impose de façon de plus en plus agressante…
Force est d’admettre que certaines publicités sont originales, ingénieuses, voire même artistiques. Pour la majorité, toutefois, ce n’est hélas pas le cas. Mauvais goût et humour bas de gamme (comme ces pubs de Bell, en outre) semblent plutôt être les mots d’ordre.
Qui plus est, le placardage omniprésent à la Big Brother de pancartes publicitaires devient source d’enlaidissement de la ville.
Quand on pense que le volume de la télévision monte lors des pauses commerciales, c’est dire à quel point les tactiques de vente ne misent pas sur l’économie des moyens !
J’adore le concept de « Viens voir les comédiens », avec ce public présent dans la salle qui amène une atmosphère particulière aux entrevues. Celle-ci, avec Denise Filiatrault, ne devrait endormir personne ! Pourtant, la vie de Denise est connue de tous et toutes: ses enfants, sa carrière, son amourachement pour le célibat, son sale caractère, sa façon légendaire, quasi-tyrannique, de diriger les comédiens (quoique certains aient démenti la rumeur…), son passage du jeu à la réalisation, plutôt réussi, il va sans dire…
Je suis curieuse de voir quel ton, quelle couleur adoptera René Homier-Roy pour nous faire redécouvrir la grande Denise. Celui-ci n’ayant pas la langue dans sa poche, et celle-là encore moins, les propos s’annoncent chauds !
Je me suis souvent posé la question au sujet des rejets humains, surtout dans les grandes et vieilles villes. Ce sera sans doute intéressant de voir comment ils se sont « démerdés » avec ce chaud problème. Je suis en fait partagé entre l’envie de savoir ce qui grouille dans les sous-sol et la peur de connaître l’ampleur des problèmes qui y sont reliés. Avec le peu que nous connaissons de nos villes québécoises relativement jeunes, je suis certain qu’il y a de quoi frémir !
Agence de publicité à but non lucratif ? Publici-terre est vraiment une initiative digne de mention. Espérons qu’ils feront des « petits ». En ce qui concerne les autres et leur visée de nous faire consommer à tout prix (prix largement inclus dans le produit consommé), je me suis toujours dit que plusieurs guerres publicitaires finissent par s’annuler et que ce serait une bien meilleure publicité pour ces entreprises d’améliorer l’environnement et les conditions de travail de leurs employés avec ces argents. C’est certain que parfois ils font des coups de maîtres en incitant le consommateur à aller massivement vers un produit, mais il y a aussi l’envers de la médaille où des millions sont engloutis inutilement.
A « flusher » autant d’argent, il devient peut-être intéressant d’aller inspecter les égouts !
Dans la société de consommation dans laquelle nous vivons, les marques (surtout avec les jeunes) ont vraiment la cote. Par exemple, si vous êtes un fan de Jennifer Lopez, vous allez vouloir avoir sa ligne de vêtements et son parfum par exemple. Si le fait de comparer le sentiment d’appartenance d’une marque à une secte me paraît un peu exagéré, je dois avouer que trouve que sous certains aspects, ça se ressemble. Par exemple, bien des gens ne regarderont même pas la qualité du produit avant de l’acheter. J’ai bien hâte de voir le point de vue de l’agence de publicité à but non lucratif sur ce sujet. Ils doivent avoir bien des choses à dire.
Londres : Pour avoir eu la chance d’y aller deux fois, je peux vous assurer que les rues de Londres ne sentent pas la crotte d’homme aujourd’hui ! L’odeur pestilentielle qui pourra à la rigueur vous titiller les narines, c’est celle du boeuf bouilli à la menthe que savent préparer avec, euh, grand savoir-faire, ces impayables gastronomes du dimanche. Londres est au passage une ville absolument magnifique, riche en histoire pour tout amateur de rock des années 60 et 70 qui sait que Paul, John, Ringo, George, Keith, Jim, Jimmy, Jeff, Eric, Mick et des milliers d’autres ont foulé jadis les mêmes trottoirs que ceux qu’on piétine aujourd’hui.
La pub : quand on pense ne serait-ce qu’un instant à tout ce que les publicitaires savent inventer pour nous attraper tout petit déjà dans leurs filets, ça fait tellement peur que je préfère m’abstenir de regarder une émission consacrée à cet horripilant phénomène ! Tout est calculé, l’heure idéale à laquelle diffuser telle publicité pour qu’elle ait plus d’impact, la couleur, l’odeur, la saveur du message, la subtilité de ces annonces cachées qu’on ne remarque même pas et qui font quand même leur chemin dans nos esprits d’acheteurs compulsifs. Brrr !
Pierre Lapointe : j’applaudis très haut et très fort le choix de Pierre Lapointe pour nous représenter ! Quel meilleur choix aurait-on pu faire que celui de cet artiste original au talent génial ? Catherine Major aurait été aussi une belle représentante, mais elle ne jouit malheureusement pas du même intérêt de la part des médias et du public malgré qu’elle n’ait rien à envier au talent de Pierre. Dommage…
La publicité en elle-même n’est pas une mauvaise chose. C’est comme l’argent. On peut l’utiliser pour faire du bien ou pour détruire. Ce qui est déplorable, c’est l’encrassement de cerveau engendré par la présence omniprésente de la pub et des médias. Et de quoi se nourrissent ces deux monstres? D’histoires sombres. De la stupidité. Car il faut être stupides pour se laisser ainsi empiffrer d’images horribles. Si les médias ne couvrent pas les catastrophes, ils nous embarquent sur la croisière des gens riches et célèbres. Des « stars ». Des scintillements artificiels. Des potins de concupiscence. Faut-il vivre une vie plate pour vouloir savoir ce qui arrive aux acteurs d’Hollywood! Please!
Et la publicité est maitre dans l’art de l’hypnose. Les techniques utilisées visent à persuader le subconscient d’adopter tel produit ou telle attitude. Le pire c’est que ça marche!
Il y a des moyens tout simples pour ne pas se faire bombarder de conneries. D’abord, la télécommande vous permet de changer de poste durant les commerciaux et de naviguer ainsi jusqu’à ce que les commerciaux aient quitté l’écran. Pour ce qui est de la publicité imprimée qui est gentiment déposée dans votre boite à lettres, le recyclage est là pour ça. Et la radio ? Branchez-vous sur Couleur Jazz. Très peu d’annonces. Rien de tordu. Pour le reste? Soyez simplement conscients. Vous éviterez ainsi de vous laisser contrôler par l’influence néfaste de l’hypnose directe et indirecte. Et de temps à autre, le plus souvent possible, gardez la télé fermée. Allumez des chandelles, écoutez un CD, lisez un livre. C’est la façon idéale pour ne pas perdre votre identité et pour ne pas devenir un zombi assujetti aux influences corrompues de la machine médiatique.
J’ai bien hâte de voir à quelles conclusions arrivent les gens de Point Chaud et leurs invités. La condition des mineurs boliviens est bien connue et documentée, de même que les nombreux plans pour sortir la Bolivie de la crise du surendettement et de l’hyperinflation. Encore aujourd’hui, le prix des biens à la consommation en Bolivie peuvent fluctuter de 50% en l’espace d’une journée. Pour une population aussi pauvre et présentant peut d’avenir de croissance industrielle( peu de stabilité économique, pays enclavé et montagneux, pas assez de population pour ouvrir des manufactures, etc), ça semble encore plus époustouflant!
Je ne souhaite pas entrer dans le débat des politiques du FMI et de la Banque mondiale, chacun sait les conditionnalités de prêts et leurs effets pervers. Reste à démêler de toutes les souffrances boliviennes celles attribuables au FMI et celles dues à tous ces autres acteurs, qui accentuent le fardeau quand il ne peuvent faire mieux.
Il est hors de question que je manque René Hormier-Roy interrogeant Denise Filiatrault! La dame ayant la réplique assez rapide, j’ai bien hâte de voir si on réussira à en savoir un peu plus sur elle. Se livrera-t-elle ou aura-t-elle comme toujours le plein contrôle? Laissera-t-elle transparaître quelques faiblesses, la grande dame forte, autonome, n’ayant jamais besoin de personne? Pour voir une bonne entrevue avec un mythe vivant il ne faut absolument pas manquer cette émission! Denise Filiatrault vaut l’écoute!
Je me souviens du temps des bleu-poudre et je dois dire que jamais je n’aurais cru Pierre Brassard pouvoir sortir des can cans de l’humour ridicule et de ses caricatures de Michèle Richard.
Puis est venu le téléroman « Cauchemard d’amour » et je suis alors tombé littéralement sous le charme de cet acteur. Capable de ridicule, capable de toucher les gens, capable aussi de sérieux , Pierre Brassard a selon moi acquérit la CRÉDIBILITÉ nécéssaire pour présenter un tel projet que celui qui nous montrera au canal D.
Les Christian Bégin de ce monde qui croient que les humoristes n’ont d’autres talen que d’être humoristes peuvent aller se cacher: le talent c’est le talent et ca, ils ne peuvent rien faire contre ca!
La rencontre de deux grands, René Homier-Roy et Denise Filiatrault sera sûrement intéressante. Denise Filiatrault est une femme fascinante …de par sa personnalité flamboyante et son énergie insatiable. Tout le monde l’a craint et tous veulent un jour travailler à ses cotés. Pour prendre une part de son expérience et en même temps faire partie de sa douce et pure folie. C’est une femme dans la trempe de Jeannette Bertrand…qui suit un chemin qui débouche toujours sur plein d’avenues….Je regarderai l’émission de samedi prochain avec beaucoup de bonheur et je suis convaincue que M. Homier-Roy ira chercher un coté fragile et sensible chez cette grande dame.
Les égoûts, ce n’est pas nécessairement un sujet pour lequel on peut se passionner, ou même vouloir s’y intéresser particulièrement. Pourtant, c’est un sujet qui est absolument vital pour le bien-être des habitants d’une ville. Si vous imaginez une minute que les égoûts n’existent pas, il serait tout simplement impossible de vivre dans une ville. Et c’est ce que ce documentaire démontre pour la ville de Londres d’il y a plus d’un siècle. Et c’est pourquoi ça prends des gens qui doivent s’attaquer à de tel problèmes, même si à priori ce n’est pas un sujet pour lequel on peut développer une passion. Mais entreprendre de moderniser une réseau d’égoût pour une ville de la grosseur de Londres, même au dix neuvième siècle, c’est quand même un grand « challenge » d’ingénierie car une fois que c’est fait, il faut que ça fonctionne, et que ça fonctionne bien. Et ça doit quand même durer très longtemps car ce n’est pas une tâche que l’on veut reprendre de sitôt. Il faut donc en profiter pour féliciter tout ceux qui veillent à notre bien-être via la mise en place et à l’entretien des réseaux d’égoûts, sans lesquels ça sentirait définitivement mauvais.
Les bonzes du marketing tentent constamment de nous vendre leur produit en appuyant sur nos cordes sensibles plutôt qu’en sollicitant notre intelligence. Que ce soit les enfants de Vision Mondiale, le produit qui prend notre star préférée comme tête d’affiche, le produit à l’emballage attrayant. On fait fi des données objectives, ce qu’on veut, c’est vendre.
Voilà pourquoi je ne fais des dons qu’aux organismes qui me parlent en adulte et non qui s’adressent à ma culpabilité. Voilà pourquoi je lis le contenu du produit plutôt que de m’en tenir aux couleurs de l’étiquette. Voilà pourquoi je me méfie des images choisies pour agrémenter un article. Parce que je sais que les Armes de Persuasion Massive sont toujours présentes et que celles-là, elles existent vraiment, même si elles aussi sont difficiles à cerner.
Cette série d’émission répertoriée dans cette chronique nous plongent dans les dessous des réalités que l’on se contente trop souvent de ne considérer qu’à leur surface. Prenons par exemple ces bons vieux égoûts qui n’excitent pas seulement la curiosité d’Infoman et du maire Tremblay. Ces constructions que l’on oublie trop facilement sont pourtant au coeur de la vie des cités et demandent d’énormes investissements non seulement pour leur construction, mais pour leur entretien ou leur amélioration aussi. Mais on préfère balayer le problème sous la rue, en attendant qu’il nous saute à la figure, comme si des rues bien pavées pouvaient résister sur des infrastructures décadentes. Il y a aussi l’envers de la communication que l’on nomme publicité et qui est tout sauf de l’information. Je trouve intéressant ce profil que l’on dresse du consommateur fidèle à une marque qui dénote des faiblesses d’une personnalité qui serait incapable de se déterminer librement et serait donc encline à se laisser subjugée par des gourous. Il y a aussi les dessous des politiques de développement dont l’envers nous révèle les véritables intérêts qui sont en cause quand le but premier est d’assurer la rentabilité des investissements étrangers dans les pays visés par ces politiques. Tout cela nous donne l’envie de revenir à l’air libre et d’écouter les chansons de ceux qui nous représenteront à cette rencontre des radios francophones publiques. Je suis heureux du choix de Pierre Lapointe, mais moi aussi, j’y aurais vu Catherine Major qui est à mon avis la meilleure au Québec du point de vue musique et dont les paroles des chansons sont aussi fort peu banales.
Il y a quelques années que je m’intéresse aux politiques ridicules du FMI et de la banque mondiale qui ne sont que des »entreprises » qui préparent le terrain pour les plus grosses compagnies occidentales. Sans exception, leurs prêts ont tous des anguilles sous roche et il ne cherche en rien à défendre les intérêts des pays déjà à genous; le libre échange c’est tous ce qui compte pour ces organisations mafieuses pour ne pas dire machiavéliques.
Elles instaurent des marchés injustes, qui ne peuvent en rien aider les plus malpris de ce monde, comment peut-on redresser une économie locale en envoyant des denrées à prix déclassant toutescompétition? Elle font tout pour entraîner justement la fluctuation des prix et l’écroulement des agriculteurs du pays visé, incapable de vendre leurs propres récoltes à prix rentable…
Allez voir ce qu’un enfant peut accomplir quand ses parents font tout pour lui, sans lui montrer à être indépendant…c’est ça le FMI…
Drôle comme un boom démographique peut avoir des répercussions sur des détails nous n’avions jamais pensé. Ainsi, le service sanitaire de Londres a été littéralement débordé au 19e siècle.
Avez-vous pensé aux conséquences que le tsunami peut avoir sur le plan politique? La centaine de milliers de gens tués à cause des tsunamis pourrait avoir une répercussion sur le choix des futurs leaders des pays touchés. Ainsi en serait-il advenant un baby boom chez un groupe démographique particuliers. Par exemple, imaginez que la population fédéraliste du Québec augmentait du jour au lendemain. le 4e référendum du Québec en 2023 pourrait être encore perdu mais cette fois à plate couture!
Avec notre taux de natalité, les étudiants en pédiatrie feront bientôt place à ceux en gérontologie et Ste-Justine devra alors instaurer une annexe de gérontologie. tout comme on devra modifier des centres de la petite enfance ou des églises en centre pour personnes âgées.
Si vous voulez mon avis, investissez dans les bingos, c’est la voie de l’avenir au Québec!
Pierre Brassard nous fait mieux connaître le journalisme dans l’émission Mon oeil au Canal D . Cette intéressante émission sera en reprise mardi à midi et mercredi à 18h00 .
Qui ne connaît pas le défunt Allo Police et Photo Police . Je pourrais même dire que j’ai appris à lire avec Allo Police , car c’était un des rares journaux qui entraient chez moi quand j’étais petit .
Le reportage de Brossard nous fait prendre conscience , avec la rencontre des artisans et journalistes de ce milieu bien particulier , que nous sommes tous friand de ces faits divers qui durent que le temps de la nouvelle et qui sont vite oubliés sauf par ceux qui les ont vécus .
On y parle de la pertinence , et c’est très important je crois , de montrer tel ou tel fait ou telle image . Le petit lit avec le nounours où le bébé est mort dans l’incendie ou la mère éplorée retenue par des policiers alors qu’elle assiste impuissante à un drame .
Les intervenants nous le confirment , vu la longueur démesurée des bulletins de nouvelles , il serait impossible de ne parler que de politique et retenir les téléspectateurs .
J’ai bien aimé la portion ‘ intellectuelle ‘ du Photo Police qui publie les mots croisés les plus difficiles et où plus de huit milles personnes par semaine font parvenir la solution dans l’espoir de gagner deux cents dollars .
Ne riez pas quand vous verrez le reportage sur une jeune femme conduite en prison et fouillée à nue pour une banale histoire de licence canine .
Des faits divers comme cela on en voit à l’occasion et il arrive qu’un brave citoyen pour une pécadille soit traité comme le dernier des criminels .
Une émission qui se voulait peut-être humoristique mais qui nous démontrera le sérieux des gens qui nous amènent la nouvelle .
Le FMi n’est qu’un outil de plus contrôlé par les américains et qui leur permet d’assouvir leur soif de dominance sur la planète, en imposant des conditions ridicules et inhumaines aux pays du tiers monde. Le plus paradoxal dans tout ça, c’est que l’objectif du FMI est justement d’améliorer le sort de ces pays. Malheureusement, ils entrainent parfois les peuples dans la révolte, lorsque l’inflation commence à grimper de façon vertigineuse. De plus, ce souvent des entreprises américaines qui vont être sollicitées pour sortir du trou les pays en question. L’argent mondial du fond sert alors les intérêts américains tout en créant une dette pour le pays en développement. Sur ce sujet, je recommande l’excellent livre de Joseph E. Stiglitz: « La grande désillusion » (Éd. Fayard). Et de mon côté, j’écouterai certainement ce reportage sur le sujet, même si je sens que ce ne sera pas bon pour ma pression!!!
Un mois après m’avoir faire rire aux éclats tout en m’en apprenant beaucoup sur l’univers du golf, expliqué de main de maître par un Marc Labrèche toujours aussi flamboyant, l’émission Mon Oeil!, qui s’avère une série humoristique où des artistes ce mette en enquêter sur des sujets plus ou moins loufoques, récidive avec cette aventure dans l’univers des journaux de faits divers policiers. Pierre Brassard y va de son style de narration humoristique nous rappelant celui qu’il affectionnait au temps de 100 Limites et des Bleus Poudres. À sa manière, il nous permet de découvrir un monde undergroud qui nous était pas mal inconnu. Vraiment, on en apprend des vertes et des pas mûrs sur cet univers un peu bizzard et plutôt sordide. Après tout si ces journaux continuent à être publiés, c’est qu’il y en a qui les achète et les lis. Dans le fond, on est tous un peu voyeur des malheurs des autres, surtout lorsqu’il s’agit de quelqu’un de connu dans le monde artistique et médiatique…
Pour ceux qui ont manqué l’émission de samedi dernier, petit conseil : n’oublier pas de programmer vos vidéos pour les reprises de mardi midi ou mercredi 18h. Je vous conseil du même coup de ne manquer de ne pas manquer la prochaine émission, prévu le 16 avril prochain, dans laquelle Yves P. Pelletier nous fera découvrir à sa manière la culture inuit dans un reportage intitulé « Je veux être un esquimau ». Ça promet…
Pour nous, américains, les égouts sont tellement loin de nous, avec notre propreté aseptisée, que nous tomberions comme des mouches, si tout ce que nous enfouissons, refaisait surface. Notre attitude maladive à s’immuniser, nous enlève toute chance de survie, dans des conditions de vie plus naturelles. La distance prise avec la maladie et tous les microbes de la planète, font de nous des cibles choisies, lorsque sortis de nos cages dorées.
Intéressant de voir ce qui est arrivé à Londres à ce sujet. Les européens ont généralement une façon plus intégrée et moins maladive que nous d’entrevoir la vie et, notre rapport avec cette dernière. Nos vaccins, nos antibiotiques, nos blanchiments et nos implants de toutes sortes font de nous des substances plastiques de moins en moins humaines.
Presque tombé malade, seulement par des odeurs de viandes au Guatemala, leurs conditions de vie me heurtaient et me confrontaient à une réalité, que je ne pouvais entrevoir. La promiscuité, les habitations qui n’avaient pas quatre murs, l’absence de système d’égouts , le seul objectif de manger dans la journée remettaient en question mes valeurs.
Mes objectifs de vie à long terme devenaient insensés. Nous ne réalisons pas à quel point nous vivons dans une société d’abondance. Notre haut taux de suicide, nous amènera peut-être à réfléchir sur l’orientation et le sens, que l’on donne à notre vie. On parlait de toilettes, je crois.
Dans la même veine, à lire »Le parfum » de Patrick Süskind qui nous plonge littéralement dans ce que c’était de vivre dans les grandes villes de l’époque près industrielle. On se demande parfois, à travers les méandres de l’histoire, comment l’être Humain a eu la capacité de passer à travers tout ça. Cela nous démontre bien notre pouvoir d’adaptation à notre environnement.
Dans une certaine mesure il est rassurant de voir qu’il y a des gens qui apportent des solutions ingénieuses aux problèmes auquel la race humaine doit faire face.