H20
Les Américains nous ont habitués à ces thrillers politiques où trois Watergate éclatent avant chaque pause publicitaire et où seul le président semble détenir entre ses mains le destin de l'humanité. Mais jamais de tels scénarios politico-apocalyptiques n'avaient-ils traversé la frontière. Jamais avant H20, une télésérie diffusée l'automne dernier à la CBC, et signée Charles Binamé (Un homme et son péché), que Radio-Canada présente en version française. Résumé de l'intrigue: dans un futur indéfini, le premier ministre du Canada se noie dans des circonstances occultes. Son fils (Paul Gross) gagne la faveur populaire et finit par remplacer son père à la tête du pays. Ce nouveau héros national lance alors une enquête sur la mort de son paternel et découvre un complot monumental: un plan secret visant à vendre notre eau aux États-Unis. À ce scandale se mêle une menace terroriste qui pousse le nouveau PM à adopter des mesures de guerre. Le climat social s'envenime, les manifestations se multiplient, on ne distingue plus les bons des méchants, le Canada est sur le point d'imploser… Et tout ceci se déroule à Ottawa! À Radio-Canada, première partie le dimanche 12 juin, 20 h.
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NEW YORK
New York ne s'est pas construite en un jour. À Historia. |
Le fabuleux destin de la Big Apple présenté à Historia dans cette série de cinq documentaires produits par PBS. La première partie nous plonge dans le New York de la Grande Dépression, en 1929, alors que le krach boursier ébranle la capitale économique mondiale. Il faudra l'audace de deux maires, Fiorello La Guardia et Robert Moses, pour sortir la ville du marasme en mettant en branle de grands travaux. Malgré des temps difficiles, ils feront entrer leur ville dans l'ère de la modernité en construisant autoroutes, ponts et tunnels pour adapter la mégapole à la révolution automobile. Par la bande, il s'agit là d'une belle réflexion sur la place de l'automobile dans nos cités modernes… À Historia, dès le 15 juin, 18 h.
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VU DU LARGE
Le fleuve Saint-Laurent, vu du large. À RDI. |
80 % de la population québécoise est riveraine du Saint-Laurent et pourtant, nous le connaissons bien mal, ce fleuve. Cette série documentaire en six épisodes tournée l'été dernier à bord du grand voilier SEDNA IV nous fait découvrir les secrets et les richesses insoupçonnées de ce grand cours d'eau. À RDI, dès le samedi 11 juin, 20 h.
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LES BARBARES
Les barbares ne sont plus ce qu'ils étaient. À Historia. |
Les "barbares", ce sont ces peuples qui ont jadis osé envahir l'Empire romain. L'histoire a par la suite coloré le terme pour l'associer à la cruauté et à la férocité. Certes, les Goths, les Vikings, les Huns ou encore les Mongols n'étaient pas des enfants de chœur, mais il faut nuancer. Dans cette série en quatre épisodes présentée à Historia, on nous plonge au cœur des invasions barbares à coups d'ambitieuses reconstitutions. Dans le premier épisode portant sur les Goths, on apprend que ce peuple de paysans germaniques a retourné ses armes contre Rome après avoir été trahi et persécuté par cette dernière. L'histoire des Goths nous rappelle que l'oppression mène toujours à la rébellion… À Historia, dès le 11 juin, 19 h.
Des émissions que l’on nous mentionnent ici, ce sont de beaux exemples de ce que devrait être la télévision en tout temps…éducatives à plein.
Je mets des bémols sur le pseudo-drame à Ottawa et évidemment j’exclus entièrement toute émission propagandiste états-uniennes tel celle sur New York qui ont s’en doute, va nous montrer que les états-uniens ont réussi à se sortir de la merde avec gloire en faisant la guerre à tous ceux qui les ont regardé de travers…
C’est vrai qu’à part le fait que je sais que le fleuve St-Laurent est très pollué et que je n’oserais même pas mettre le gros orteil dedans, je ne connais absolument rien sur lui. Je crois donc que je vais regarder un peu cette émission à RDI et voir ce qu’elle peut m’apprendre sur le fleuve et ces fameux secrets. Et je suis sûre d’y apprendre des choses dont je n’aurais jamais pu me douter. Je crois bien que ces épisodes peuvent se révéler intéressant pour un professeur, car ça pourrait lui être utile pour sa classe. Une belle façon de faire découvrir notre fleuve aux plus jeunes et de les intéresser.
Historia va bientôt nous offrir cinq documentaires sur l’Empire State big apple sin city, New York, New York chanté par Liza Minelli, reprise par Frank Sinatra et ville surexposée dans les médias du monde entier à partir du 11 septembre 2001, alors que les deux tours du World Trade Center se sont effondrées après l’impact de deux avions américaines piratées par les complices de Ben Laden ont émeuté la planète par ces kamikases mystiques. Pourtant malgré les milliers de victimes énumérées à chaque anniversaire de la tragédie, des millions de gens meurent du sada, de la privation d’eau potable et de nourriture ou de vengeance pétrolière pour des missiles nucléaires inexistantes. On oublie les mines anti-personnelles quand on circule le soir sur Brodway, qu’on arpente la 42ième avenue où le vice règne, on magasine sur la Cinquième avenue où trônent toujours la boutique Disney, la bijouterie Tiffany, et le Palace Hôtel angle Central Park. La nuit au Time Square chevauche le jetset, les call girls, les drogués, les quéteux, les chauffeurs de taxi et les vendeurs de maxi-pretzels, et comme j’y suis allé à plusieurs reprises, malgré toutes les lumières scintillantes, je cherche encore un petit verger où les pommes tombent des arbres à maturité, peine perdue, ville fantôme ouverte à la démesure et à la surconsommation, le Radio City Music-Hall vieillit mal, le Trump Tower affiche l’empire des sens sans morale, Sodome et Gomor c’est le passé antique, pourtant l’histoire se répète, les bombes s’en viennent.
Historia nous présente en reprises deux séries qui nous feront découvrir premièrement le monde de ceux qu’on appelait des Barbares . Ces féroces guerriers , comme les Mongols menés par leur chef Gengis Khan dont la légende rapporte que où il passait avec son cheval l’herbe ne poussait plus . Ces gens qui étaient de cultures différentes n’étaient pas si inculte que les romains pouvaient le penser . Que dire de la terreur inspiré par les drakkars remontant la Tamise et voyant des hordes de Vikings tuant , pillant . Ces mêmes Vikings qui se sont rendus en Amérique des siècles avant Christophe Colomb .
Nous aurons aussi droit pour la nième fois à la série sur l’histoire de la Ville de New-York . Nous verrons comment a pu se développer cette grande cité et les gens qui ont pu réaliser le ‘grand rêve américain ‘ .
RDI présente souvent des reportages d’une grande qualité . C’est vrai que nous vivons près du fleuve mais souvent sans jamais pouvoir l’apercevoir . Nous ignorons souvent presque tout de la faune et de la flore qui l’habitent . Un documentaire en six épisodes à ne pas manquer .
Charles Binamé qui nous a déjà donné Séraphin nous revient cette fois dans une dramatique qui mettra le Canada et les États-Unis sur les bords de la guerre , car le nouveau premier ministre qui enquête sur la mort mystérieuse de son père découvre un complot américain visant à acheter l’eau du Canada . C’est un genre de thriller qui m’intéresse , car il se situe dans un futur rapproché et non impossible , car notre eau sera peut-être aussi convoitée que le pétrole dans le futur .
En fait, si je ne m’abuse (et j’aurais la chance de vérifier le degré de mon autoabusement grâce au canal Historia), les Romains considéraient comme Barbare qui ne coupait pas son vin avec de l’eau, non ?
Mais il faut rendre à César ce qui lui revient (oh-oh, admirez le jeu de mots subtil ici !) les romains possédaient un certain art de vivre : les termes, les aqueducs, les bains… bref, une hygiène qui n’était pas la priorité des autres barbares.
Ouais, bon, on ne parle pas des orgies et des vomitorium, mais enfin : à Rome, il faut faire comme les romains (là, c’est vraiment du n’importe quoi, je l’admets).
Quand on se souvient qu’il y a quelques années, certains dirigeants d’entreprise québécoises était prêts à transformer les pétroliers en navires transportant de l’eau pour la vendre aux autres pays, il est normal de penser un jour, à écrire une histoire que celle qu’on pourra voir dans H2O. Si les États-Unis sont prêts à envahir les pays du Moyen-Orient pour acquérir leur pétrole à moindre coût, serions-nous paranoïaques de croire qu’ils nous feraient la guerre pour notre eau? Soyons au moins critiques face à cette possibilité et surveillons nos dirigeants, autant politiques que d’entreprises, afin que nous ne soyions pas obligés de payer notre eau douce au même prix que le litre d’essence (c’est déjà le cas pour l’eau embouteillée qu’on achète dans les épiceries). Il est vrai que nous gaspillons l’eau, mais il ne faudrait que la vente de notre douce aux autres pays soit réalité avant de rationaliser l’utilisation de notre richesse, enviée par d’autres pays.
Notre pays se fait subtiliser son eau par les États-Unis. Est-ce si fictif? Quand on considèrere le peu d’empressement avec lequel on protège cette ressource qu’on tend à croire éternelle, il y a lieu d’en douter. Nous permettons à des géants (dont certains sont d’intérêt américain) à venir s’approvisionner à même nos étendues sans même chercher à en contrôler son utilisation. Nous leur permettons de venir cueillir ce qui est sur notre territoire pour ensuite nous le revendre à prix d’or. Des mesures ont récemment été esquissées pour permettre d’encadrer le vol de cette richesse. Mais ces mesures sont venues bien tard. Après nos arbres, ce fût notre eau. Attention à notre air. Ce sera la prochaine étape.
Tiens donc, des gouvernements corrompus, des américains qui veulent notre eau, des petits complots, des mesures de guerre, un peu plus et nous pourrions nous croire en pleine réalité……canadienne ?
Ainsi donc ce serait « l’audace » de deux maires de la grosse pomme qui aurait mis pour ainsi dire l’automobile sur la carte ? Si on peut appeler ça « sortir du marasme »….
Parlant de révolution industrielle, c’est cette dernière qui nous a aussi enlevé le fleuve à nous citadins en construisant de gros ports qui ont obstrué les berges et pollués notre eau. Pas étonnant que nous connaissions si peu ce majestueux cours d’eau tellement il nous a été caché et rendu inaccessible autrement que de le naviguer !
Même si les reconstructions d’époque me laissent songeur sur ce qu’ont vraiment été les faits (surtout dans leurs beaux habits souvent tout propre dans les terrains poussiéreux et boueux), il peut être intéressant de voir ces coups d’oeils approximatifs sur l’histoire. À prendre avec un grain de….poussière ?
On a souvent reproché aux Québécois leurs tendances nationalistes. Dès qu’une vague semblable traverse le Québec et se répercute ailleurs au Canada, on entend en écho des critiques selon lesquelles nous souffrons d’ethnocentrisme, sinon de nationalisme excessif.
On oublie trop souvent que le Canada anglais lui aussi carbure beaucoup au sentiment national. Il ne suffit que de se rappeler de l’épisode des drapeaux de Mme Copps, des fameuses « Minutes du patrimoine », ou des publicités télé de la « Canadian », bière brassée par Molson et vendue chez nos voisins (c’est comme de la Laurentide sauf que la bouteille est décorée d’une feuille d’érable!). Ce nationalisme-là, apparemment, est tout à fait correct, parce que fondé sur des principes multi-ethniques et tolérants. Le nationalisme civique, cela s’appelle…
Dans ce même courant de pensée, serait-il possible que la CBC fasse la promotion d’une sorte de « West Wing » à la sauce canadienne, où le bon PM asssassiné est remplacé par son fils, porteur de toutes les bonnes valeurs de tolérance « canadian », prêt à sauver ses concitoyens contre le méchant voisin USA et les terroristes!
Au menu, manifestations et loi sur les mesures de guerre… Il me semble qu’on a déjà vécu ce genre d’événements… Pourrait-on passer à autre chose qu’à des thrillers parano-socio-politico-machin, svp?
Je trouve formidable de voir qu’il y a des reportages éducatifs mais je trouve décourageant de constater qu’ils sont présentés sur des chaînes privées. Nous devrions les retrouver plutôt à Radio-Canada, c’est leur mandat !
Historia nous ouvre les portes de l’Histoire de manière intéressante et réaliste, ce document en quatre émissions en est la preuve. Les barbares n’étaient pas plus barbares que bien des soldats en terre étrangère, on a un peu tendance à fermer les yeux sur notre époque mais on juge facilement les actes de nos ancêtres! Le fait de nous présenter ainsi les invasions barbares donnera une version sûrement intéressante des barbares et de toutes les oppressions que ces peuples ont endurés avant de se révolter et de commettre des actes sanguinaires relevant de la colère et de la douleur profonde infligée à ces peuples. Il y a encore aujourd’hui des ‘barbares’ mais on a changé l’appellation pour avoir l’air civilisé…
On a beau se dire que les américains sont nos alliés de toujours et pour toujours mais ont-ils vraiment des amis? Si pour leur survie ou pour s’enrichir ils décidaient que notre eau , notre électricité sont essentiels pour eux . Pensez-vous réellement qu’ils se priveraient si nous ne voulions pas négocier . J’ai hâte de voir jusqu’où cette télésérie va nous amener . Si on regarde attentivement l’histoire , les américains ne sont pas à un coup d’état près ni d’un attentat contre un Président . Si ça traversait nos frontières , ce n’est pas totalement illogique . La journée ou nous ne leurs seront plus utiles ou fidèles faudrait surtout pas se surprendre que cette fiction devienne réalité . A suivre…..
C’est toujours fascinant de voir l’évolution d’une ville qui doit passer par toutes les misères du monde pour continuer à attirer autant de gens. Quand l’on pense que c’était les Néerlandais qui étaient là au début et que maintenant toute la planète s’y est regroupé. Elle s’est relever de la Grande Dépression, en même temps que l’Empire State Building essayé de combler ses espaces vides. Plusieurs évènement majeur s’est produit. Des actes de terrorisme d’un ampleur gigantesque qui mèneront New York à construire la »Freedom Tower » haute de 1776 pied en signe de solidarité américaine. Cette hauteur rappelle l’année ou Georges Washington s’est proclamé 1er président des États-Unis sur cette terre, et il y a toujours des traces de son passage dans le quartier des finances. Chapeau aux habitants de New York pour faire face à tous ses problèmes.
M. Binamé à beau être aimé ici, chez lui, mais les histoire des autres très peu pour nous. Les scénarios apocalyptiques qui veulent utiliser notre territoire ont peu de chances d’attirer l’attention. Davantage si ces histoires présentent des personnages canadiens. Tout simplement parce que nous nous imaginons très mal, pour ne pas dire du tout, dans ce genre de contexte. Nous acceptons aisément d’y voir nos voisins américains ou bien des acteurs venant d’Europe ou bien d’Asiem ,ais pas nous. Parce que ceci n’est absolument pas l’image que nous avons de nous même. Au mieux, pourrrions-nous accepter de les voir jouer dans une bande dessiné. Quelques films, au profit des coûts de production plus bas, ont été tourné ici ayant comme des sujets; du terrorisme, de la violence, de grandes enquêtes etc.. mais toujours ces rôles ont été tenus par des acteurs américains. Nos histoires, à nous sont différentes. Je crois quelles le resteront !
Je n’ai pas encore vu H2O mais je n’y manquerai pas. Je crois que cette Série apporte une Réflexion sur ce qui pourrait advenir de notre Souverainetée nationale Canadienne dans un Avenir pas si lointain… J’ai remarqué depuis de nombreuses Années que c’est souvent dans les Oeuvres de pseudo Fiction comme tant de Films, de Séries télévisées, de Livres ou de Feuilletons, que se trouve des Messages plus ou moins explicites sur ce qui se passe. Il y a plus de Faits dans les Films qu’aux »Informations » remplies de »Nouvelles » de Chiens écrasés des multiples Mass-Medias. Est-ce réellevrai ce que Nous désirons comme Peuple, comme Nation, comme Pays pour notre Futur, mais surtout celui de nos Enfants !!! J’ose espérer que Non. Nous deviendrions alors une Colonie parmi les autres innombrables Victimes des Politiques hégémoniques AmériKKKaines. L’Invasion serait alors complêtée…
Pourtant, c’est ce que l’ALÉNA & la ZLÉA sont en Vérité: de sombres Anschluss impérialistes visant ni plus ni moins que l’Asservissevrai pur & total de notre Pays aux Profits des Requins du Sud. Parmi cela, 29 Lois fondamentales furent abolies au Canada aux Profits des États-Unis d’AmériKKKe lors de l’Adoption en 1990 de l’ALÉNA. Les Tactiques délibérées de fermer nos Industries papetières, forestières par leurs Imposition de 27% de Droits de Passages en est une. Pendant que nos Compagnies ferment, elles sont rachetées à rabais par des Investisseurs étrangers. La Solution très simple, peut-être trop simple pour les Bourreaucrates, c’est tout simple vrai de cesser TOUTES Exportations vers le Sud de la Frontière !!! Ils ne respectent pas les Rêgles ni la Morale, même les Juges de l’OMC, alors pourquoi continuer de courber l’Échine devant ces sales Fascistes militaristes… H2O incite enfin à repenser notre Manière de gérer notre Eau potable alors que les Montréalais détiennent le record fort peu enviable de plus grands Consommateurs d’eau potable au Monde: 1000 Litres par Jour par Habitant !!!
Quand je pense aux gens qui sont impressionnés lorsqu’ils quittent leur région lointaine du Québec pour se retrouver à Montréal, je me demande combien ils seraient estomaqués si l’intersection Ste-Catherine et St-Laurent affichait les couleurs de Time Square.
Peut-on vraiment décrire New York et sa petite histoire en cinq petites heures ? Cible des terroristes, capitale du magasinage ou havre de la bourse, New York est une véritable fourmilière où tous les sens sont stimulés !
À l’encontre de tous les clichés de lumières, de criminalité ou d’opulence de New York, il y a l’histoire de tous les immigrants qui sont arrivés à New York la tête pleine de rêves de liberté et de prospérité.
J’imagine qu’on adore ou on déteste l’atmosphère de New York. Toutefois, ceux qui s’intéressent à l’histoire de ceux qui l’ont bâtie et qui en ont fait une plaque aussi tournante devraient regarder la série de reportages sur Historia. Parce qu’il n’y a pas qu’à leur arrivée que ceux-ci ont retroussé leurs manches !
Au temps où l’empire Romain était à son apogée, il représentait le summum de la civilisation. Mais comme tout empire, miné par sa propre popularité et l’ambition sans scrupules de certains de ses dirigeants, il est venu un temps où il a commencé à s’effriter. Et la révolte de certains des peuples qu’il a tenté de soumettre a contribué grandement à sa chute finale. On appelait ces révoltés des « Barbares », mais on est en droit de se demander sérieusement qui étaient les vrais barbares de l’époque. Ces gens pour la plupart paisibles qui ont dû subir l’envahissement de leurs territoires et la répression d’un envahisseur, ou cet empire qui marchait pour conquérir le monde et qui ne reculait devant rien pour étendre son emprise.
Ce documentaire ne nous apportera probablement pas la réponse, mais il nous fera sûrement mieux connaître ces peuples que l’on disaient barbares. Mais on se rendra vite compte qu’il n’étaient pas plus barbares que les romains de l’époque, simplement différents, et sûrement courageux pour oser se rebeller et ainsi contribuer à la chute de l’empire romain…
Et c’est curieux comme l’histoire peut se répéter. De nos jours, c’est l’empire américain qui tente d’étendre son emprise sur toute la planète, principalement de façon économique, mais parfois aussi par le biais des armes, sous le couvert du bien mondial et de la lutte au mal. Mais quels sont les barbares modernes qui feront tonber cet empire???
Série qui semble respecter à la lettre le sacro-saint mandat « canadian » de la SRC, je serai toutefois très étonnée qu’elle attire un nombre de téléspectateurs qui soit digne de mention. Avouez que la recette aurait tout pour attirer les adeptes de bonne télé : un réputé réalisateur québécois avec une brochettes d’acteurs anglos & francos, réunis dans une plausible intrigue politico-environnementaliste mettant en vedette notre or bleu.
Malgré ces ingrédients qui m’ont l’air d’assez bonne qualité, notre société d’état croit tellement en son produit qu’elle décide de nous en présenter le résultat en plein mois de juin, un dimanche soir! Hum… Anguille sous roche… Non pas que je veuille adhérer aux dictats de l’audimat, mais quand même il y a une marge. Chacun sait que nos réseaux profitent allégrement des périodes de sondages pour sortir leurs gros canons afin de faire sauter le compteur des cotes d’écoute.
D’un autre côté, ça peut vouloir dire l’inverse. Cette série est peut-être d’un niveau qui va au delà des règles qui régissent la télévision dite « populaire », et certains bonzes auront jugé qu’il valait mieux de présenter cette télésérie dans une case horaire obscure… Qui sait?
Il était temps que le Canada se paye enfin un thriller politique comme les américains nous ont habitué à en voir. Il faut reconnaitre que la politique américaine a beaucoup plus d’envergure que nos petites politicailleries nounoues et nos scandales des commandites. On est loin, ici, de l’assasinat de JFK’ du watergate et du scandale des ventes d’armes en Iran, sans compter les gouffres financiers à la Enron.
Utiliser l’eau comme élément de crise politique est aussi intéressant. En effet, autant on comprend que les américains interviennent en Irak et dans les pays voisins pour protéger leurs approvisionnements en pétrole, autant on peut croire qu’ils seraient prêts à aller aussi loin pour de l’eau.
Restera à voir si le traitement du film sera comparable à ce que les maîtres américains font dans ce domaine. En tout cas, après tous les succès cinématographiques en provenance du Canada (via le Québec) lors des dernières années, il n’y a pas de raison qu’on ne réussisse pas dans ce nouveau créneau.
Le synopsis est alléchant; le casting et l’équipe de production promet, le résultat final est moche comme une journée de pluie.
Il y a plusieurs problèmes à l’horizon : le doublage est pourri. Il aplanit les émotions, les nuances, les intentions, bref c’est comme faire cuire ses toasts dans un four micro onde : c’est insipide. L
Ensuite, le jeu des acteur est pasteurisé. On n’y croit pas, les émotions ont l’air de sortir des cannages; ça fausse et ça n’a aucune âme. Impossible de pleurer, de rire, d’être ému, intrigué ou d’avoir peur. Comme public, on ne sent RIEN!
De plus, le déroulement de l’action est prévisible à souhait, convenu, straight comme les « Zanglais ». On dirait une longgggue capsule de Patrimoine Canada.
Non vraiment, le « gâteau des anges » qu’on nous promettait a dégonflé dès les premières minutes. Tout ce qu’il reste c’est une galette aplatie et insipide.
Une autre belle production RADIO-CANADIENNE ratée! Comme le truc ronflant sur l’Histoire du Canada qu’ils ont produit à grands frais il y a quelques années! Pfff