UN CERTAIN SOUVENIR
Je me souviens. C'est la devise du Québec. Mais qui se souvient de quoi au juste? Dans ce documentaire sans prétention de l'ONF (diffusé en reprise à Canal D), le réalisateur néo-québécois Thierry Le Brun enquête sur la signification profonde de notre évasive devise. Qu'évoque le Je me souviens dans l'esprit de l'autochtone, de l'anglo, du Falardeau, de l'éleveuse d'émeus? Des interprétations cocasses, songées et même dramatiques, comme celle de cet homme pleurant de colère devant la statue du patriote Chénier: "J't'ai pas oublié! Moi, je me souviens!" Finalement, cette devise que chacun adapte à sa propre réalité est peut-être celle qui convient le mieux à cette société plurielle qui est la nôtre… À Canal D, le dimanche 14 août, 21 h.
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STATION X
Station X: bouchées de culture générale (Télétoon). |
On dirait presque que le producteur du dessin animé Station X, la boîte québécoise Cité-Amérique, s'est dit: "Les jeunes manquent de culture générale, on va leur en donner!" Ainsi, Station X nous sert les réflexions d'une bande de jeunes évoluant dans un décor glauque (et montréalais). Leur bla-bla, autour d'un thème central, n'est toutefois que prétexte pour offrir au téléspectateur des extraits de films classiques, des vidéoclips ou des courts-métrages. Lors du premier épisode, portant sur la violence, s'enfilent donc une scène du film de Jean-Claude Lauzon, Léolo (1992), un extrait du documentaire Scared Straight! (sorti en 1978, dans lequel des voyous sont initiés à la dure vie en prison), un court-métrage animé et pour finir, un clip de Bif Naked. Hormis le métalangage franglais néo-urbain des personnages de cette série hybride, Station X a un propos intelligent, ce qui fait tristement défaut dans bon nombre de dessins animés. Première mondiale le vendredi 12 août, 21 h 30, à Télétoon.
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SECRETS D'ÉTAT
Dur, dur, d'être un espion. Secret d'État à Séries+. |
Traduction de la série anglaise Spooks, Secrets d'État nous plonge dans les coulisses du MI-5, l'équivalent britannique de la CIA. Si vous n'avez pas embarqué dans cette série diffusée depuis le début de l'été à Séries+, c'est le bon moment de le faire! L'épisode de lundi prochain se trouve à être le dernier de la deuxième saison de la série originale. Le personnage principal, l'agent du MI-5 Tom Quinn, est coincé dans un complot épouvantable et devient du jour au lendemain l'ennemi nº 1 de la Grande-Bretagne. On vous laissera sur un dénouement tout à fait inquiétant: Tom disparaît en mer et tout porte à croire qu'il est mort. L'est-il vraiment? Non, évidemment… faut pas nous prendre pour des cons non plus. Mais enfin, je ne veux pas vendre la mèche: vous saurez tout en regardant l'émission! À Séries+, le lundi 15 août, 22 h.
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BEAU D'HOMMAGE
Hommage aux Beatles québécois (Radio-Canada). |
Soirée Beau Dommage à Plein Feux ce dimanche à Radio-Canada. À 19 h 30, on retrace les étapes de la création de l'album Beau d'hommage. À 20 h 30, place au spectacle-hommage à nos Beatles québécois, celui-là même présenté le 28 juillet dernier aux Francofolies de Montréal. Avec Mes Aïeux, Vincent Vallières, Mara Tremblay, Paul Piché et plusieurs autres. À Radio-Canada, le dimanche 14 août, dès 19 h 30.
Je n’en reviens pas de voir à quel point les émissions policières attirent les gens devant leur écran, et ce, peu importe le réseau. Il y a un grand engouement pour ce genre de séries et ça ne date pas d’hier. Moi même j’aime bien les regarder et je suis toujours contente quand il y en a une nouvelle. Les séries sont différentes d’entres elles et je trouve que c’est reposant de regarder ce genre d’émission. On se laisse embarquer par l’enquête du moment et on essait nous aussi de résoudre les crimes. On répond aux questions des enquêteurs et on essait de remarquer des petits détails qui pourraient être utiles lors de l’enquête en question. Donc, je me demande comment j’ai pu manquer cette émission à Série+ et je vais me faire un grand plaisir d’être devant mon écran pour la prochaine diffusion!
Je suis allé voir le specatcle Hommage à Beau Dommage aux Francofolies. Je ne regrette pas m’y être déplacé, car, la dernière fois que je les ai vus, c’était à l’automne 1984, au forum de Montréal (pour les plus jeunes, ils s’agit de l’actuel Forum Pepsi). Il y a dix ans, je n’étais pas allé les voir, pensant qu’ils étaient revenus pour quelques années. Quelle erreur de ma part! Si j’attends encore vingt ans, je serai à la veille de recevoir ma pension, et eux joueront et chanteront probablement en marchette et fauteuil roulant, dans le centre d’accueil où ils résideront. Vivement une tournée de Beau Dommage dans les prochains mois!
Deux émissons que je regarderai c’est certain.
Je me souviens… effectivement, de quoi ? Je me suis souvent posée la question à savoir comment est venu notre slogan. Honnêtement, je ne le sais pas. J’espère l’apprendre, ou sinon m’amuser un peu de ce que peuvent en penser certaines personnes, comme Falardeau par exemple.
Et beau Dommage, ce groupe-culte de ma jeunesse. Combien de fois j’ai chanté leurs chansons autour d’un feu, dans des partys, ou seul dans ma chambre, à rêvasser. J’ai bien hâte de voir comment certaines personnes auront reprise nos chansons cultes. Et naturellement, revoir les membres du groupe, qui ont vieilli mais qui sont restés les mêmes dans nos coeurs.
Bravo pour la programmation.
Ça va faire du bien ce dessin animé! Enfin, je l’espère! Ça peut être très divertissant pour les jeunes de regarder les divers dessins animés qui sont habituellement présentés à la télé et dont le contenu est souvent porté uniquement sur le divertissement. Je crois qu’il y a de la place pour une émission comme Station X qui saura présenter un divertissement pour les jeunes, mais tout en les éduquant. Autant il doit y avoir des programmes pour amuser les jeunes, autant il doit y en avoir pour leur donner une certaine culture générale. Il peut parfois sembler difficile justement de leur montrer à s’intéresser à l’actualité, au cinéma d’ici et d’ailleurs, à la littérature, etc. mais je crois que le fait d’aller les rejoindre par le biais de la télévision, devant laquelle on les retrouve probablement trop souvent, est une bonne façon de les toucher et de leur faire voir le monde différemment.
C’est ça la vraie signification de notre devise. Je ne la connaissais même pas avant il y a quelques semaines. ET ce qu’on essaie de nous faire oublier, c’est notre passé, ou plutôt le passé sombre des choses atroces faites par le Canada Anglais contre les français. Je vais regarder attentivement ce documentaire c’est certain.
Qu’est-ce que cette phrase évoque chez les anglos? J’espère qu’ils en connaissent assez pour savoir que c’est senser leur évoquer: Je me souviens qu’on a tout fait pour assimiler et miner la vie des français, sans succès. Quel échec.
Je me souviens, c’est de se servir de notre histoire. Chose difficile quand les gouvernements mette tout en place pour qu’on oublie notre histoire. Si l’électorat avait une mémoire plus longue que six mois, je me souviendrais du temps ou le Québec faisait partie du Canada.
Ce qui est génial avec cette devise du « Je me souviens », c’est qu’en fait, on se souvient de ce que l’on veut ! L’on peut conserver bien en mémoire que :
– dans les années 50, Maurice Duplessis consacrait ses énergies à l’Autonomie Provinciale;
– en 1960, Jean Lesage nous a enrichi collectivement autour de l’idée de Maître chez nous;
– en 1966, Daniel Johnson, le père, conviait le Peuple du Québec à l’ Égalité ou l’Indépendance;
– René Lévesque et le Parti Québécois ont sollicité un mandat du Peuple du Québec pour franchir, ensemble, l’étape de la Souveraineté-Association;
– Robert Bourassa, de son siège de l’Assemblée Nationale et de sa position très claire, est venu confirmer tous nos efforts antérieurs comme collectivité et comme Peuple en déclarant :« Le Canada anglais doit comprendre d’une façon très claire que, quoi qu’on dise et quoi qu’on fasse, le Québec est aujourd’hui et pour toujours, une société distincte, libre et capable d’assumer son destin et son développement. » ;
– Jacques Parizeau, avant l’élection, durant la campagne électorale, et après son élection,
a convié le Peuple du Québec à se prendre en mains pour établir la Souveraineté du Québec avec ou sans Partenariat ;
– Lucien Bouchard nous a parlé de la confiance en nous-mêmes pour créer les conditions gagnantes pour accéder finalement à la réalisation concrète de notre Pays;
– etc.
Mais en fait, qui se souvient réellement de cette époque où le Québec carburait à l’espoir, de ce temps où le Québec gagnait de grandes batailles, en se frayant un chemin vers l’indépendance ? Je me souviens ? Quand je regarde autour de moi, je remarque au contraire que l’on ne se souvient de rien. La liberté n’a peut-être toujours été qu’une marque de yogourt…
STATION X : Je ne raterai pas la première de ce dessin animé. Merci au Voir de m’avoir appris son existance. Je ne suis pas un mordu de dessins animés, et souvent, je trouve que Teletoon ne diffuse pas assez de bons dessins animés destinés à un public mature. De plus, Station X est un dessin animé québécois. Il y a quelque temps, j’ai vu le dessin animé « Polyvalente Huard quelque chose » à Télétoon et je crois que c’était québécois… Et c’était l’un des pires dessins animés qu’il m’ait été donné de voir. J’espère que Station X ne me décevra pas.
UN CERTAIN SOUVENIR : Ce documentaire me semble très intéressant. Je me suis souvent demandé le pourquoi de cette devise, mais malheureusement, je crois que ce documentaire ne nous fournira aucune réponse spécifique… Il nous donnera plutôt plusieurs réponses et ce sera à eux de décider qu’est-ce que ça signifie pour eux.
Je crois que le documentaire qui passera sous peu sur Canal D sera des plus intéressants. Nous sommes pas mal trop »ingorants » de notre histoire. On passe parfois pour des zouaves lorsqu’on nous interroge sur l’histoire de notre pays. Pourquoi est-ce qu’on »s’éloigne » de nos racines? Pourquoi n’est-on pas curieux de NOTRE histoire? C’est parfois malheureux de se faire raconter NOTRE histoire par des européens.
Mais qui au Québec peut encore s’intéresser à Beau Dommage???
Bien que se soient de bons artistes chacun de leurs cotés, quand ils forment une entité, c’est-à-dire Beau Dommage, ça nous laisse un arrière gout amer…
Leur musique a mal vieilli,
Leurs paroles sont nounounes et dépassées…
Je pense qu’on devrait enterrer leurs albums profond dans un trou et faire comme si ça n’avait jamais existé,
ça nous sauverait un peu la face…..
Bon! Voilà qu’on aura autre chose que « Les Simpsons » à se mettre sous la dent à Télé-toon. En effet, cette nouvelle animation semble des plus intéressantes: produit québécois, extraits d’anthologies cinématiques et propos intelligents. On en veut d’autres de ce genre! Je serai certainement aux premières loges pour écouter ça!
Voilà encore une preuve qu’il y a de la place pour les chaînes plus spécialisées. Bien sûr, 90% de la programmation de Télétoon est conventionnel. Mais c’est le petit 10% restant qui fait qu’on apprécie avoir une chaine de ce genre. Allez Télécino… passe-nous un autre dessin animé!
Station X est une belle initiative, mais n’est pas si unique dans son contenu culturel. En effet, plusieurs séries animées contiennent nombre références à des icones culturelles. La différence est qu’il faut souvent déjà connaître le matériel originel pour comprendre les références dans la plupart des dessins animés. Ensuite, on doit se demander s’il y’a bel et bien UNE culture, celle qu’on met sur un pied d’estalle dans les discussions des ces gens apparement dits cultivés. Quand on se met a réfléchir, on n’est pas encore sortis du temps durant lequel l’Europe imposait sa culture aux sauvages dans ses nombreuses colonies. Or, personne ne réussira jamais à me convaincre que Rothko était un plus grand génie que Frazetta. On ne me convaincra jamais non plus qu’il fallait un intellect ou du talent hors de l’ordinaire pour recopier des bandes dessinées et des canettes de soupe en format géant. À chaque personne et génération, ses idoles et ses génies. Alors, qu’on nous laisse tranquilles avec ces phrases comme « Les jeunes ne sont pas assez cultivés » car eux peuvent bien se plaindre que les vieux ne sont au courant de rien.
Je l’avoue j’ai honte de dire, surtout ici!, que je ne me rappelle plus pourquoi notre belle province à comme devise le « je me souviens ».
Mais je vous jure que la honte à laquelle je goûte en ce moment ne me sera pas inutile: passez moi la télécommande je vais écouter ça à canal D!
Après tout, vaut mieux s’avouer que l’on n’a aucune idée plutôt que de se mentir soi-même et de demeurer dans l’ignorance!
J’ai dans la vingtaine. Il n’y a pas si longtemps, je regardais Passe-Partout et compagnie. C’est pathétique, mais j’en suis déjà à dire que « dans mon temps », les ti bonhommes étaient intelligents et de bon ton pour les enfants. Je ne connais rien de Station X, mais pour que ça passe à Télétoon, j’espère que les heures d’écoutes vont être à un peu plus de neuf ou dix heures, quand les enfants font dodo. Franchement, c’est pas pour des gamins, pas avec des clips de Bif Naked ! « Dans mon temps », le midi, on écoutait les Pierrafeu, juste avant de courir à l’école pour l’après-midi. La fin de semaine, surtout le samedi matin, c’était les sempiternelles Froot Loops qu’on laissait ramollir en regardant Le Petit Castor, Les Mystérieuses Cités d’Or, Maya l’abeille et j’en passe. Ça m’arrive de tomber sur les postes dits pour enfants quand je zappe. C’est fou toutes les conneries qu’ils peuvent passer. Y’a pas grand’chose de culturel ou d’éducatif à regarder des bonhommes se tirer dessus, le sang qui gicle ou encore les entendre s’injurier ou sacrer à qui mieux-mieux. Il y a encore de bonnes émissions, mais pas comme avant. Pas comme « dans mon temps », où le but de ces émissions étaient de nous garder purs et de nous protéger un peu, le temps de notre enfance, de cette violence permanente dans notre société. Est-ce que je suis une bonne personne pacifique et pleine de tolérance et d’amour aujourd’hui à cause de mes bons dessins animés que j’écoutais religieusement quand j’étais gamine ? Aucune idée. N’empêche que moi, mon enfance je l’ai vécue jusqu’au bout. Je n’ai pas grandi avant mon temps. J’ai appris les vrais choses de la vie au bon moment, quand j’ai été prête à leur faire face. On ne reste pas enfant très longtemps, c’est la période la plus courte de notre vie. Bref, si j’ai un enfant un jour, je vais commander la série complète des dessins animés de mon enfance qu’on voit à Télé-Annonce. Des ti bonhommes intelligents et éducatifs.
Je revenais d’un séjour de trois semaines sur les plages de sable blanc de Daytona Beach, quand approchant de la frontière canadienne, à la radio de l’auto j’ai entendu pour la première fois le nouveau groupe québécois Beau Dommage chanter « Tous les palmiers », nous étions à la fin d’avril, le beau temps printanier s’installait, ce fut le coup de foudre, dès qu’ils sont partis en tournée, je les ai vus en spectacle au Parisien à Saint-Hyacinthe, Marie-Michèle Desrosiers s’habillait genre paysane comme Fabienne Thibault, Pierre Bertrand et Michel Rivard étaient de jeunes premiers prometteurs, ils nous ont sortis du Peace and Love pour chanter la vie urbaine, Montréal, ses rues, Chinatown, notre jeunesse. Je connaissais par coeur toutes les paroles de toutes leurs chansons, je possédais toute leur discographie, j’étais bien assis au Forum quand ils ont donné leur spectacle d’adieu en 1984, puis après j’ai suivi les carrières solistes de Pierre Bertrand (ma blonde m’aime), Marie-Michèle Desrosiers(2 cd de Noël, 2 cd de chansons immortelles et un spectacle au Saint-Denis l’an passé) et Michel Rivard, auteur-compositeur-interprète depuis trois décennies résumées sur 4 cd acoustiques enregistrés en spectacle, incluant l’Oubli et le Retour de Don Quichotte, deux chansons interprétées divinement par la grande Diane Dufresne, mes émotions montent, mes souvenirs renaîssent, ils sont toujours vivants, j’aurais été déçu s’ils avaient été absents au spectacle d’ouverture des Francofolies 2005 en leur hommage et dimanche prochain je graverai en mémoire et pour l’avenir la transmission de cet évènement en exclusivité à la SRC et je pourrai le revisionner « à toutes les fois » que j’en aurai envie, accompagné d’une Ginette ou seul comme un phoque sur la banquise.
Oui oui Beau Dommages, je me souviens bien d’eux, un bon petit groupe pop que j’ai bien bien aimé à l’époque, précurseur de d’autres groupes pop au Québec. Nous pouvons être fier d’eux car ils ont marqués leur temps……mais de grâce, arrêtons de nous rouler dedans !!
J’espère qu’après cette soirée on tournera ça à « off » pour un bout. Pourquoi lorsque nous aimons quelque chose ou quelqu’un nous versons dans l’excès ? Il ne s’agit quand-même pas des plus grands génies musicaux des temps modernes !! Juste un bon petit groupe qui ont fait de belles petites chansons populaires qui ont tournés beaucoup beaucoup beaucoup à la radio.
Passons à autre chose, merci !
Bien sur que je me sers de notre devise pour vous dire que je regarderai avec beaucoup de souvenirsssss, le spectacle de Beau Dommage dimanche soir. Je ne pouvais pas être sur place, pour mon grand malheur, heureux qu’il soit télédiffusé.
Ce n’est pas que de la nostalgie, c’est aussi toute une philosophie, une façon d’être d’une époque que l’on dit ….. révolue…. et pourtant écoutez bien les paroles, elles sont en français et on peut encore les comprendre!!!!
Je ne suis pas si certaine que les valeurs véhiculées, sans la profondeur que l’on peut y trouver qqes années plus tard soient si désuètes.
On nous parle d’amour, des relations interpersonnelles et des relations familiales et de leur importances. De notre ville, de notre pays, bref de nous dans toute notre distinction!
Regardez comme elle est dure à avaler par les gens de l’ouest ces temps-ci avec la nomination de Michaëlle Jean, monarchiste ou non, la n’est pas la question. C’est une façon qu’ils ont de nous dire qu’ils ne se reconnaissent pas dans ce couple trop différent d’eux. Mais cela ils ne peuvent le dire et ne le chantent pas, alors….
Vous voyez l’importance de cet hommage à NOTRE groupe Beau Dommage, en qui nous nous reconnaissons, ou reconnaissons nos anciens « chums« . Et qui ne se souvient pas de leurs mélodies?????
Qui ne connait pas Beau Dommage et ses chansons? Je pense que même les plus jeunes en ont entendu parler. Partout, on fredonne les airs de ce groupe qui nous a marqué. Les francofolies nous ont offert un spectacle mémorable mais ce n’est pas tout le monde qui a pu vivre cette frénésie. Merci de nous permettre d’être là à nouveau ou pour la première fois en nous présentant cette émission. Parions qu’il y en aura plus de 100 000 cette fois-ci pour voir ce spectacle!
à tous, bon spectacle et soyez au rendez-vous! Beau Dommage, même partis, ils seront toujours dans nos vies!
J’ai ADORÉ Beau Dommage. Je les ai écoutés, chantés, je me suis dandinée au son de leurs ouvres. J’ai vibré d’émotion à peine contenue aux premières notes du phoque en Alaska. J’ai tenu un briquet emprunté, au risque de me brûler les doigts, pour illuminer un de leurs spectacles. J’ai longtemps rêvé de trouver des bagues sur un piano ou de vivre la première neige sur le Chinatown. J’ai sérieusement envisagé de visiter le géant Beaupré, un bon 23 décembre, ou d’aller voir danser Ginette. J’ai failli écrire au 7760 St-Vallier Montréal. Je les ai suivis religieusement dans leur parcours, leur pardonnant que le second disque me plaise moins, avant de décrocher graduellement. Mais là ! Chu pu capable. La machine nous les ressasse ad nauseum depuis quelques années. Je demande Grâce ! Laissez donc les bons souvenirs dormir en paix.
Les réalités historiques sont écrites noir sur blanc, des documentaires papiers, monuments, des témoins à peine vieux de 400 ans de notre histoire québécoise se tuent à témoigner de notre passé, de nos origines, de notre culture ancestrale, de nos influences passées pour expliquer notre réalité contemporaine, mais on se complaît trop souvent à l’ignorance, au refus d’accepter les choses en face.
Déjà la jeunesse d’aujourd’hui ignore son héritage culturel, l’éducation primaire et secondaire tarabiscotent l’histoire et nos origines françaises d’un peuple conquis et souvent maintenu en laisse par les capitaux $$ d’une élite anglo-canadienne, avant que les Louis-Joseph Papineau, Alphonse Desjardins, Armand Bombardier… donnent une autonomie plus large au Québec.
Qu’on soit indépendantiste ou pas, il ne s’agit pas d’envenimer une antipathie avec nos voisins anglophones, de lever le drapeau de la rébellion, de mettre le feu aux poudres, il s’agit de citer les faits, de mesurer les impacts socio-culturels de ce que le Québec a vécu. La difficulté réside bien sûr dans l’interprétation adéquate des causes et effets, (verre à moitié plein ou à moitié vide.. les 2 sont vrais) mais on ne peut renier le passé.
Je me souviens c’est pas pour être nostalgique, c’est pour savoir d’où on vient, pour comprendre le pourquoi du maintenant, et d’avoir une idée plus claire du où on va.
Espérons que vieux et jeunes verront le reportage et se questionneront pour reconnaître leurs origines et l’héritage des générations passées. Les témoins historiques de Champlain, Cartier, Talon, Joliette, Iberville, Montcalm et Wolfe… exigent qu’on fasse honneur à notre provenance. Arrangeons-nous pour cultiver notre mémoire à long terme plutôt que de zapper nos souvenirs comme si on scannait d’un poste de TV à l’autre pour mieux se divertir et s’empêcher de penser.
Peu importe ses visions et ses valeurs, à partir du moment où l’on décide de faire appel à sa mémoire, on plonge dans les couches durables des étages de nos souvenirs, ce qui en d’autres termes peut aussi se nommer ses classiques. Des classiques, tout le monde en a, en littérature comme en musique, en politique comme en philosophie, en chansons comme en bandes dessinées. S’il est facile d’admettre que ces classiques ne sont évidemment pas les mêmes pour tous, il est facile de reconnaître en revanche que ces classiques ont en commun d’appartenir à l’histoire, de posséder des critères de définition qui les mettent au-dessus de la mêlée et dont on s’entend pour dire qu’ils les possèdent, même si c’est à notre corps défendant. La devise du Québec est donc progressiste malgré qu’elle semble tournée vers le passé, puisque le recours aux critères du classisisme qu’elle évoque est un phénomène qui libère de nouvelles valeurs avec le temps, tout en puisant dans un réservoir de valeurs qui ont subi l’épreuve du temps avec succès. En somme, cette mémoire est affective et comme dans la référence qui en est faite dans le film de Leclerc, elle se souvient de manière sélective tout en reconstruisant les chemins qui mènent à ses sources, pour arriver au bout du compte à diriger la flèche de son destin à partir d’un arc bien bandé et capable de lui faire atteindre des cibles, même lointaines. Telle est la façon que j’ai de me souvenir de cette devise qui est la nôtre. À leur façon, les concepteurs de Station X empruntent les mêmes critères de définition pour que l’on se souvienne des meilleurs moments de notre histoire en images, dessinée ou non, et pour nous en faire voir les grands classiques.
Cette télé-série est vraiment très intéressante pour ceux qui aiment les histoires d’espionnage. Tout au long des épisodes, on voit Tom éprouver de nombreuses difficultés au niveau sentimental. Ce n’est pas facile de partager sa vie avec un homme qui fait passer la sécurité nationnale au premier plan dans sa vie. Il risque sa vie pour sauver son pays. Tom se pose néanmoins de plus en plus de questions et s’interroge sur le fait que ce que lui demande de faire le gouvernement n’est pas toujours juste à ses yeux. Il y a beaucoup d’action et d’intensité dans Secrets d’État.
« Je me souviens » , quelle devise bizarre pour un peuple qui veut regarder vers l’avenir . Tout ce qu’on peut se souvenir en tant que peuple québécois francophone , ce sont toutes les manigances , toutes les associations secrètes , tous les moyens inimaginables dont se sont servis nos frères de la Confédération pour nous diminuer et nous assimiler en tant que peuple . On se souvient de l’adhésion de Terre-Neuve au pays , pour cadeau de bienvenue on vous donne les plus belles terres du Labrador , amputées au Québec . On va se souvenir du bon gouvernement fédéral de l’ère Trudeau qui a pris un pays prospère en main et qui l’a endetté pour les siècles à venir . On va se souvenir des commandites , des avantages consentis aux autochtones , du vol de la Caisse d’Assurance Chômage . On a plus de place dans notre mémoire pour se souvenir de tous ceux qui ont laissé leur vie et leur santé pour tenter de faire de nous un peuple fort et fier . De tous nos batisseurs qui ont suer sang et eau pour tenter de s’élever au niveau de l’élite mondiale . C’est drôle on se souvient surtout que ça n’a pris qu’une génération , celle des baby-boomer, pour tout détruire . J’ai bien hâte de voir le reportage de l’ONF pour savoir si tout le monde se souvient des mêmes choses .
Il y a de ces soirées où la tv prend tout son sens. Nous retransmet des événements marquants. Comme ce Beau D’hommage.
Entendre le répertoire de ce groupe devenu légendaire revisité par des artistes de toutes générations confondues réunis sur scène, dont certains trop jeunes pour les avoir connus à l’époque mais qui, comme tous les Québécois, conservent dans quelques recoins de leur mémoire collective le souvenir d’un son si particulier que, même aujourd’hui, on le reconnaît encore entre tous.
La station Beaubien – Coin St-Hubert Jean-Talon. Enfin, on parlait de ma ville. 6760 St-Vallier Montréal. à 5 rues d’où j’avais grandi. Il neige sur le Chinatown, interprété par Vincent Vallières et Mara Tremblay qui ont su faire ressortir toute la poésie de ce quartier. Je n’ai pas été la seule à me reconnaître sur la rue St-Paul. Châteaugay par Suzy Arioli et Jordan Officer, quelle belle surprise !
Beau Dommage nous a interpellé parce qu’ils ont inventé un son mais surtout parce qu’ils ont su traduire en autant de petits poèmes notre urbanité. Des paroles sur des harmonies fleuries, pas d’effets spéciaux. Un 33 tours qui tourne et la magie entrait dans nos salons. La joie, le bonheur. Des souvenirs, que de souvenirs cette émission a remués.
Le plus vibrant, celui que Daniel Boucher a osé reprendre sur le CD hommage. L’Incident à Bois-des-Fillions. Une preuve que la musique de Beau Dommage est toujours vivante et a le pouvoir de se laisser réinventer. 1973. L’auditorium de la nouvelle polyvalente L.-J. Papineau. Un groupe qui venait de nous offrir une série de succès, créait pour l’auditoire, avant même l’Hôtel Nelson et le T.N.M., cette élégie si poignante. Qui, dans la salle ce soir-là, était conscient d’assister à une pièce d’anthologie.
Paraphrasant Daniel Boucher, merci pour les souvenirs. «Merci pour votre musique».
Je suis loin d’être un fanatique de ces Beau Dommage. Est-ce l’exposition prolongée? Le fait que la chanson québécoise doive toujours se résumer au Phoque en Alaska? Je les connais, bien sûr, toutes et peux les chanter autour du feu de camp en harmonisant si nécessaire.
Je me suis tout de même procuré le Beau D’Hommage et je dois dire que même si les versions retravaillées ne soient souvent pas si différentes de l’original, j’ai pris plaisir à les réentendre. J’aurais aimé un peu plus d’audace (un peu comme on s’en est permis sur le disque hommage à Aznavour) mais je me plais à entendre de nouvelles voix me réconcilier avec ces belles mélodies et ces beaux textes.
Piqué par l’origine du Je me souviens, le site officiel du Ministère de la justice cite qu’Étienne Taché architecte et sous-ministre , en concevant en 1883 les plans du Palais législatif de Québec fit graver la devise dans la pierre sur le Parlement. Sans précision, mais associée aux sculptures en façade, on peut déduire qu’il s’agirait de l’histoire du Québec, dont il faut se rappeler.
Manqué le reportage à ce sujet à Canal D, il est souvent intéressant de constater la puissance de l’imaginaire collectif, lorsqu’il s’agit de reliques anciennes et des connaissances remises en question. Tout ce qui peut-être inventé fait souvent sourire, même rire aux éclats. La pierre est lancée, il faudra l’attraper au vol, lorsqu’elle reviendra.
Je me souviens nous colle quand-même bien à la peau, avec notre passé conservateur et religieux, nos valeurs traditionnelles et notre simplicité reconnue. Vaut mieux Je me souviens que J’oublie (clin d’oeil à Marjo).
L’écoute de l’émission « Je me souviens » m’a fait passer par toute une gamme d’émotions…
La question posée aux autochtones,à certains anglophones et francophones m’a fait réaliser
à quel point chacun demeure figé dans ses certitudes et à quel point ces positions semblent
irréconciliables.Les autochtones pensent qu’on leur a « volé » leurs terres,les anglophones (et
je pense surtout aux écossais qui disaient être là depuis 4 générations) prétendent qu’ils ont
le droit de rester au Québec mais dans un Québec qui fait partie du Canada et certains fran-
cophones pensent qu’ils doivent se souvenir qu’on les a « asservis » et « dominés » et qu’ils doi-
vent se libérer de cette sujétion en réclamant un pays.
Bien sûr mes allégeances personnelles et ma qualité de francophone ont fait pencher la ba-
lance en faveur de ces derniers mais néanmoins,je suis demeurée mal à l’aise devant la
grandiloquence larmoyante d’un certain patriote (et non! pas Falardeau…que j’ai trouvé plutôt sobre mais qui avec sa toux grasse aurait intérêt à arrêter de fumer),celui qui a salué
la statue de Chénier je crois sur le toit d’une église.
Le questionnement de l’émission était le suivant: »Est-ce que se souvenir est une perte de temps ou une nécessité pour un peuple?La mémoire est-elle une question d’individualité ou
de collectivité?
A cela,le metteur en scène René-Daniel Dubois a répondu que le « je » du « je me souviens »
était un « je » de ressentiment,de victime…mais bien sûr on connaît les opinions de ce dernier
sur le Québec.Par contre une intervenante de la fin (dont je n’ai pas retenu le nom) a décla-
ré que le « je » lui paraissait un « je » personnel qui donne le choix de participer à la mémoire
collective ou pas…Je préfère cette interprétation à celle de Dubois.
Mais finalement,chacun peut penser ce qu’il veut de cette devise,reste que l’auteur de la
phrase,l’architecte Étienne Taché,serait probablement ébahi des nombreux sens donnés à
celle-ci…