POINT DE RUPTURE
C'est Noël. Nous sommes en 1969. En vacances au Mexique, Jacques Parizeau et son épouse s'apprêtent à passer les Fêtes au chaud lorsque, coïncidence, ils découvrent que monsieur et madame Jean Chrétien logent au même hôtel qu'eux… C'est la première fois qu'ils se rencontrent à l'extérieur du travail. Les conjointes réussissent néanmoins à convaincre leurs politiciens de maris de laisser de côté leurs différends. Tout va bien jusqu'à ce que Parizeau se vante d'avoir étudié à la London School of Economics, contrairement à Chrétien. Entre les deux hommes, le courant ne passe pas. Mais se doutent-ils que, 26 ans plus tard, ils seront les deux principaux acteurs d'un des moments les plus critiques dans l'histoire du Canada? En 1995, Jacques Parizeau dirige le Québec et Jean Chrétien, le Canada. Le deuxième référendum sur la souveraineté s'enclenche et c'est la lutte entre ces deux vieux rivaux que raconte l'excellent documentaire Point de rupture. Présenté en deux parties à Radio-Canada, les mercredi 7 et jeudi 8 septembre, 20 h.
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UN DÉPOTOIR À LA FACTURE…
La Facture amorce sa onzième saison avec un reportage qui donnera certainement le goût à bien des citadins de quitter la pollution montréalaise pour la quiétude de la banlieue… Imaginez: à Terrebonne, les nouveaux résidents d'un nouveau développement domiciliaire ont eu la joyeuse surprise de découvrir qu'ils avaient acheté une maison à moins de un kilomètre du dépotoir de Lachenaie, surnommé la "poubelle de Montréal". Auraient-ils dû en être informés? À Radio-Canada, le mardi 6 septembre, 19 h 30.
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LA DPJ À ENJEUX…
Enjeux aussi revient avec ses reportages bien ficelés sur des sujets sociaux d'importance. La saison démarre avec une incursion dans les premiers mois de vie "libre" de Cynthia, une jeune fille qui a passé son enfance ballottée entre les familles d'accueil et les centres de réadaptation. Son seul crime: être née dans une famille pourrie, avec une mère toxicomane et un père qui lui servait des biberons de bière pour l'endormir. Prise en charge par la DPJ, elle n'a jamais su tisser des liens solides avec quiconque.
Une station-service signée Mies van der Rohe. À Télé-Québec. |
À 18 ans, cette écorchée est lâchée dans la vie. Saura-t-elle voler de ses propres ailes? L'équipe d'Enjeux l'a suivie pendant un an… À Radio-Canada, le mardi 6 septembre, 21 h.
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ORDINAIRE OU SUPER – REGARDS SUR MIES VAN DER ROHE
L'architecte Mies van der Rohe a conçu de grands édifices, dont le plus célèbre est le Seagram Building (New York). Saviez-vous qu'il a aussi conçu une station-service à l'Île-des-Sœurs? Pour les réalisateurs Joseph Hilel et Patrick Demers, la curieuse histoire de cette station-service sert de prétexte pour présenter l'œuvre de Mies van der Rohe. À Télé-Québec, le lundi 5 septembre, 23 h 08.
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L'ARCHE DE GRANBY: HISTOIRE D'UN ZOO
Le célèbre Mumba, pensionnaire du zoo de Granby depuis 42 ans. L'histoire d'un zoo, à Historia. |
Historia a ajouté quelques nouveaux épisodes à sa série Made in Québec, dont cette histoire du Zoo de Granby. Si le jardin zoologique, ouvert en 1955, a pu devenir une attraction touristique majeure au Canada, c'est surtout grâce à un maire coloré: Pierre-Horace Boivin. À Historia, le 6 septembre, 20 h.
Je pense que le reportage que va nous présenter l’émission Enjeux va faire parler dans les maisons et c’est justement le but de ces reportages. Il faut qu’on soit plus sensibilisé au sort qui est réservé aux enfants qui vivent dans différentes maisons d’accueil et il faut voir la réalité en face; ce n’est pas tout le monde qui réussit à avoir une famille acceptable et qui a la belle vie après avoir quitté les siens. J’aime beaucoup regarder ce genre de reportage, car il y a de belles leçons à retirer de tout ça. Et moi, j’ai bien hâte de voir le parcours de cette fille et voir ce qu’elle devient après un an.
Les télés-réalités, les talk-shows pour ploguer des shows, les téléromans c’est bien beau tout ça, mais à mon avis, ce qui devrait démarquer plus souvent la télé c’est son contenu informatif, éducatif, révélateur.
C’est merveilleux, quand la télé nous instruit, nous avertit, nous éduque, pas seulement nous divertir.
La DPJ et le cas de cette jeune fille qui se promène de famille d’accueil en famille d’accueil, ça me fait mal de voir cela. Et pourtant, je sais que ça existe, même dans ma famille proche, je sais qu’un de mes cousins est passé par là. Il m’en a raconté des vertes et des pas mûres dans ces familles d’accueil. (Il ne faut pas généraliser quand même). Mais la DPJ qui met ces jeunes à la porte à 18 ans, c’est affreux.
Des émissions comme ENJEUX et la FACTURE, il en faut de plus en plus, et à des heures de grandes écoutes, pas seulement le samedi et dimanche. Une chance quand même qu’on a des vidéos pour les enregistrer et qu’ils passent en reprises. Nous avons besoin d’être informés et de savoir ce qui se passe, comment s’en sortir, comment ne pas faire les mêmes erreurs que d’autres personnes.
Et finalement, HIstoria, et Télé-Québec, qui nous présentent souvent de très bons documentaires, pour nous instruire. C’est magnifique. On ne va plus à l’école, mais c’est amusant de s’instruire quand même.
Je trouve vraiment intéressant ce concept de l’émission Point de Rupture à Radio-Canada. En effet, je me doute bien que les animosités qui se développent entre deux politiciens (commes celles entre Parizeau et Chrétien) doivent certainement avoir participé au fait que Parizeau, par exemple était souvrainniste et détestait aussi le Canada dirigé par Chrétien. J’espère qu’on va nous montrer le rôle que leurs épouses ont joué par que c’est quand même les personnes qui leur parlent le plus souvent, donc elles ont une influence. Décidément, la politique est un monde complexe.
Oui j’ai bien hâte au reportage concernant le parc zoologique de la ville de Granby. Je me rappelle quelque peu d’un précédant reportage qui mentionnait les débuts du zoo grâce au maire Pierre-Horace Boivin. Il va sûrement être question de ces gens qui ont eu à tout découvrir soit l’alimentation particulière d’un animal soit les maladies possibles d’un autre animal. J’ai beaucoup de bon souvenir d’enfance de ce lieu et j’espère bien me les remémorer via ce reportage du canal Historia.
Fan de documentaire, c’est avec intérêt que j’apprends que Télé-Québec difusera celui sur l’architecte Mies van der Rohe. Malgré que le sujet traité s’adresse plutôt aux yeux qu’aux oreilles, c’est d’abord par sa bande originale que mon attention a été attirée.
C’est le montréalais Ramachandra Borcar (dit Ramasutra ou bien DJ Ram selon son humeur) qui a mis ce film en musique. Je n’ai encore vu aucune image, toutefois la simple écoute de Steel & Glass réussit à en créer l’ambiance. Un jazz lancinant largement inspiré de Miles Davis, mais avec la subtile touche de Borcar. Album intemporel qu’on pourrait croire tout droit sorti des années soixantes.
Dans un film qui veut mettre en valeur l’art visuel, une telle musique ne peut que bien servir son sujet. Mes oreilles sont déjà ravies, il ne reste qu’à combler mes yeux.
Ces enfants laissés à eux-mêmes, sans véritable guide, font du mieux qu’ils peuvent. Mais comment arriver à créer des liens adultes solides quand les modèles ont été déficients. C’est l’éternelle roue qui s’enclenche. La roue des thérapies à répétition. La roue des relations abusives ou dysfonctionnelles. La roue de la recherche ininterrompue du bonheur.
Heureusement, certains enfants possèdent une résilience face à la douleur qui n’est pas toujours explicable. Ces enfants parviennent à questionner l’éducation reçue. Ces enfants parviennent à comprendre que même si leurs parents ou les adultes en autorité qu’ils ont rencontrés étaient incapables de véritable affection, qu’eux-mêmes ne sont pas à blâmer pour ces manques. Et uniquement alors, la guérison est-elle possible. Uniquement alors, il est possible pour ses enfants de ne pas saboter leurs espoirs et leurs rêves.
Voici deux reportages différents un montrant les biens faits d’un Zoo dans sa ville et l’autre reportage une réalité qui frappe les gens de Terrebonne.
Donc, vous pourrez voir deux bons reportages d’une réalité à un magnifique Zoo pour le mois de septembre, ne manquer pas cela.
Que de bonnes nouvelles pour notre saison-télé automnale… (Ouii faut se rendre à l’évidence…l’été est fini!)
Prenez Point de rupture… Trop superbe comme reportage… Y’a rien de mieux qu’une émission qui explore des facettes inconnues du public!! Cette brève description que vous en faites à sérieusement piqué ma curiosité et certainement celle de millier de québécois. C’est un rendez-vous.
Même chose pour la facture qui est en elle-même une combinaison gagnante. Comment joindre l’utilise à l’agréable avec Gilles Gougeon! Et aussi un Comment-ne-pas-se-faire-avoir-101 on ne peut plus efficace! La Facture restera encore cette année dans Mes Favoris!
Un autre « winner » serait Enjeux. Avec ses sujets-chocs et c’est reportages boulversants, Enjeux sait nous captiver et nous toucher. En utilisant des situation bien réelles Enjeux et son équipe continuera donc de boulverser ses fidels téléspectateurs!
Tous les sujets présentés cette semaine mériteront notre attention. Cependant l’émission que j’enregistrerai sans faute pour la réécouter est l’histoire de Cynthia à Enjeux. Travaillant dans un milieu de jeunes, il m’est important de prendre conscience et de tenir compte du vécus des jeunes que je rencontre. Pas toujours facile, je l’admet, parce que mes préjugés, mon caractère et ma disponibilité ne sont pas toujours ce qu’ils devraient être. Il font donc que je me fasse régulièrement rappeler que derrière un sourire, une moue ou une remarque pas toujours agréable qu’il peut y avoir un vécu plus lourd qu’une montagne de roche.
Je me rappelle d’un livre que j’avais lu récemment dont le titre est « Effets secondaires » ( de Colette Larose aux Éditions Péricles ) qui présentaient plusieurs courts et touchants portraits de jeunes « maganés » de la vie. L’auteur, travailleuse sociale dans une école secondaire de Montréal écrivait dans sa préface » Quelques portraits pour aiguiser le regard. Tout commence par les yeux, non pas les yeux que l’on voit, mais les yeux qui voient, nos yeux. » Cela m’a aidé et le livre est un pur bijou.
Pour tous ceux qui auront la sagesse d’écouter Enjeux, je vous recommande de poursuivre ce reportage en lisant le livre. Nos jeunes valent chers et le regard que l’on porte sur eux, même les plus écorchés, peut changer leur monde.
À voir très certainement ce reportage à Historia sur le Zoo de Granby. On est tous allés à plusieurs reprises à cet endroit;enfant, adulte avec nos enfants et maintenant grand-parents avec notre descendance. Pour paraître plus savant lors de notre prochaine visite, j`écouterai ce reportage. Vraiment une très bonne idée.
Wow, l’émission Enjeux va nous faire de la télé-réalité. Je déteste la télé-réalité à la TVA et TQS, mais un bon reportage sur la vie d’une personne « réelle », ça j’accroche. J’ai bien hâte de voir ce que pense cette jeune fille de la DPJ. C’est un phénomène de société qui va nous « péter à la face » dans une vingtaine d’années ou même avant, comme les enfants de Duplessis.
J’ai aussi bien hâte de voir toutes les émissions d’information, éducative, instructives qui seront présentées cette année à toutes les chaînes. J’en ai plus qu’assez des soaps américains présentés l’été. Je veux de l’information intelligente, vulgarisée mais pas trop « bébé lala » (j’ai regardé l’émission Par dessus le marché et quand on nous a ressorti le fameux conseil « il faut manger avant d’aller faire l’épicerie », j’ai eu l’impression que le public cible était les enfants de 4 1/2 ans).
J’attends avec impatience le documentaire Point de rupture. Nous avons l’impression que les événements doivent avoir au moins 25 ans pour faire partie de l’Histoire. Ce documentaire devrait nous prouver qu’il y a des moments (autres que les attentats du 11 septembre) qui peuvent faire partie de l’histoire immédiatement.
Oui, nous sommes passés à deux cheveux de la rupture. Définitive. Celle qui se passe devant un juge et des avocats. Comme un divorce.
Mais ce divorce a été évité. L’amant canadien a convaincu la Belle province de son amour indéfectible. Par ses parades amoureuses, ses beaux discours, ses yeux doux et ses promesses de changement.
La Belle s’y est laissée prendre. Elle y a cru. Enfin, elle a voulu y croire, se fermant les yeux sur les scandales et les tromperies. Elle a tant voulu que toutes ces choses laides soient des erreurs du passé et que le mauvais amoureux se transforme en beau prince, aimant et supportant.
On a donc remplacé le point de rupture par le point de suture. Et on a reprononcé les voeux d’amour éternel, mutuellement confiants que tout allait s’arranger.
Mais le mauvais époux est rapidement retombé dans ses vieilles habitudes. Il s’est remis à tromper et à molester la Belle. Lui faisant le reproche d’avoir osé vouloir le quitter. Lui faisant payer très cher son manque de soumission. Et le vilain batteur s’est remis à battre à nouveau. Brandissant son nouveau contrat de mariage comme une épée avec laquelle il découpera sa victime affaiblie.
La Belle regrette amèrement ce contrat arraché par la ruse et l’infamie. On ne peut indéfiniment recoller ce qui est cassé de partout. La Belle le sait. Mais pourra-t-elle un jour se libérer de ses chaînes et prononcer une fois pour toute ce divorce qui seul pourra lui sauver la vie, la soustraire des mains de son bourreau.
À suivre…
Je vais utiliser mon enregistreuse pour capter ce qui s’annonce comme la synthèse d’un affrontement entre deux façon de concevoir l’avenir d’un pays. Le Québec et le pouvoir central dos à dos dans un match inégal. Un point de rupture autour d’un projet avorté par le pouvoir de l’argent et la tricherie du plus fort.
La volonté d’un peuple de réaliser son autonomie déjouée par celui qui manipule les ficelles du pouvoir à son avantage. C’est toujours ainsi que se jouent les ruptures historiques en démocratie. J’ai hâte de voir comment ce documentaire saura rendre compte de l’arnaque des milliers de certificats de citoyenneté canadienne délivrés frauduleusement et autre démonstration d’amour frelaté dont les Québécois firent les frais. Jusqu’à en avoir le souffle coupé lors d’une mémorable soirée.
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Enjeux, un émission à caractère social
Ces jeunes livrés à eux-mêmes au sortir de l’adolescence sont souvent ceux que l’on rencontre sur le pavé sans les voir ou que, lorsqu’on ne leur fait pas l’aumône, on contourne en se disant intérieurement «qu’ils se grouillent». C’est un phénomène de plus en plus courant ces jeunes de la rue. Ils viennent de quelque part. Mais d’où ? Comment en sont-ils arrivés là ? Se pose-t-on ces questions ? On se contente de les juger la plupart du temps. Le domentaire présenté à Enjeux pourrait apporter un éclairage sur nos préjugés et sur l’énorme déficit dont sont victimes les enfants jetés dans la vie sans préparation dès leur majorité atteinte.
La télévision est un puissant véhicule d’information et de sensibilisation. En témoignant des problèmes de la société dans laquelle nous vivons, l’émission Enjeux remplit bien ce rôle de partenaire social. Par son approche conviviale, cette émission réussit à cibler des sujets difficiles dont les dessous nous échappent. Capter l’attention du public sur des sujets graves et lourds de répercussions est aussi nécessaire que diffuser des émissions de divertissement.
J’arrive toujours pas à comprendre l’intérêt des gens pour le zoo. Qu’y-a-t’il d’intéressant à observer des animaux dans leur environnement non naturel? Les animaux ne sont pas nos jouets disposés à nous divertir lorsque nous en avons le goût. Je trouve hypocrites les gens qui traînent toute leur petite famille au zoo pour rigoler et lancer des peanuts aux éléphants et aux singes lorsque le même soir ils se tapent tous en famille un bon repas de vache, de veau ou de poulet. «Oh regarde comme elle est belle la girafe papa» «Qui veut encore un peu de steak de chevreuil?» Hum, pas logique.
Bien des documentaires nous apprendront des choses nouvelles cet automne.Il y en aura pour tous les goûts et les sujets.Des sujets qui font réfléchir et qui nous touchent.
Enjeux nous montrera que la DPJ c’est pas une solution rêver et que ce n’est pas une vie facile pour les enfants qui y sont pris en charge. Bien que cette organisation protège les enfants, ils ne sont pas nécéssairement plus heureux sous leur responsabilité.
La facture pour sa part, nous démontrera qu’il est bon de s’informer plus à fond avant d’emménager et d’acheter une maison ou un terrain. Qui n’a pas eu de mauvaise surprise? Ça arrive de plus en plus alors on doit être mieux informer de nos droit et nos recours.
Pour ce qui est des autres documentaires, le Zoo de Granby ou l’histoire controversée entre Jean Chrétien et Jacques Parizeau, ce sera surement d’un grand intérêt.
Quoi qu’il en soit, l’automne s’annonce chaud et rempli de bons reportages. À vous de notez ce qui vous intéresse!
Il y a moultes années, de façon quasi religieuse que j’écoute l’émission ENJEUX. Les reportages sont très recherchés et parfois troublants. Cela nous permet de nous éveiller de ce qui se passe dans notre société qui disons-le on se demande où elle nous mènera parfois.
Autant d’intérêt pour l’émission LA FACTURE où on peut malheureusement se rendre compte à quel point certaines personnes se font avoir dans des histoires bien ficelées mais aussi à dormir debout. C’est bien simple, on ne peut facilement faire confiance à un beau parleur de nos jours. Vous me direz ce n’est pas d’hier et c’est fort probablement vrai. Au moins, ce type d’émission d’information vise à aider le mortel des communs à ne pas se faire avoir.
J’espère que l’émission ZONE LIBRE reprendra également l’antenne cet automne car celle-là est aussi intéressante et bouleversante à sa façon.
Longue vie aux émission d’information..
Comme je me suis ennuyée de mes émissions La Facture, Enjeux et Zone Libre qui a bien failli être coulée avec l’eau du bain.
Je ne manquerai pas ( je vais aussi l’enregistrer) « Point de rupture » même si je sais que je vais bondir sur mon sofa en apprenant les jeux de coulisse et pratiques politiques de bas niveau qui se sont passées pendant cette page de notre histoire. Mais, j’aime mieux le savoir même si le résultat a été dur à prendre.
La Facture m’apporte souvent de très bons moments de petites jouissances de la vie. Pour avoir été moi-même banlieusarde quelques années de ma vie et avoir gaché de trop longues heures bloquée dans la circulation, ils me font bien rire les banlieusards qui ont en sainte horreur la ville. Ils défendent leur qualité de vie impossible à trouver à Montréal. Tout est mieux en banlieue loin de l’air vicié et du bruit de Montréal. Je n’aime pas que mes semblables se fassent flouer mais qu’ils arrêtent un peu leur exode vers des villes qui ne savent pas toujours où le développement va les mener.
Quant à ces histoires réelles d’Enjeux, elles m’arrachent le coeur et des larmes. Je me couche en priant pour remercier la vie de ce qu’elle nous a épargnée en horreur pour ma famille.
Il fallait le répéter et il sera nécessaire de taper et marteller le message. Dans toute les démocraties c’est la même chose. Le futur d’une large part de l’enfance dans le monde est en danger, dans nos rues comme dans les bidonvilles de l’Afrique et de l’Asie. Nos enfants sont dans la misère et les programmes tout canadiens qu’ils soient ne changent rien à cette malheureuse réalité. Une partie de cette détresse s’adresse à ces enfants sans parents ou bien en malchance de parents inadéquats. Comment mieux investir dans ces vies malmenées ? Tous n’ont pas pu faire la différence pour ces enfants. La douleur est profonde et marque au fer ces vies. Peut-être faut-il travailler en amont et tenter de mieux débusquer les familles affectées. Des ressources communautaires d’aide à la parentalité dans des contextes de pauvreté sont assurément les bienvenues. Il faut du soutien pour ces parents qui sont dépourvus, n’ayant que peu à léguer à leurs enfants. Je veux souligner ici non seulement les manques en ressources financières, mais davantage en terme social & culturel (ce qui est plus sérieux à mon point de vue). Il faut sourire à ses enfants. Une maison de l’enfance pour l’aide aux devoirs aux retours de l’école est une initiative fort heureuse et se poursuit dans Hochelaga-Maisonneuve. De petites initiatives seraient souhaitables car les enfants sont parmi toutes les causes, celle qu’il faut tous ensemble endosser sans hésitation.
Des émissions comme « Enjeux » et « La facture » sont essentiels pour les téléspectateurs québécois. « Enjeux » présente régulièrement des reportages sur des sujets toujours intéressants et surtout fouillés avec une rigueur journalistique qu’on ne retrouve malheureusement plus dans beaucoup d’émissions dites d’information.
Dans le cas de « La facture », c’est l’occasion pour le petit consommateur que nous sommes, de faire valoir les injustices qui nous frappent et qu’on ne peut régler face à des corporations qui nous envoient souvent paître lorsque ça va mal. Combien de cas se sont mystérieusement réglés lorsque les journalistes de « La facture » sont débarqués chez des commerçants parfois douteux?
Il nous reste encore d’excellentes émissions de télévision sur les chaînes traditionnelles. On ne peut qu’espérer qu’elles resteront en onde pour de nombreuses années.
Zut, je me suis gouré dans mon titre ! Bien que nous sommes dirigés de temps à autre par des pourris, ce n’est pas une raison pour être impolis !
Va-t-on encore polir l’image de politiciens véreux ou si nous allons déterrer une certaine vérité…..ça risque de sentir aussi mauvais à Point de Rupture qu’à la Facture…..
….De là à parler des grands singes il n’y a qu’un pas. Il y a bien longtemps que je n’ai mis les pieds à Zoo de Granby, en fait depuis qu’un idiot avait jeté un mégot de cigarette allumé dans la cage des singes, mégot saisi par le primate auquel mon bras de 7 ans lui tendais une arachide. Mais ayant saisi le dit mégot avait plutôt saisi mon bras, mis en furie pas la brûlure infligée à sa petite main. Ma dernière visite s’étant terminée sur cette frousse, je n’imaginais pas que ce zoo était considéré comme une attraction majeure au Canada, ce qui donne envie bien sûr de visionner ce Made in Québec.
Mais avouons que mon drame d’enfant est bien petit comparé à celui de Cynthia. Espérons qu’Enjeux nous la montrera déployant ses ailes. Le malheur est qu’il y a encore et toujours des Cynthia et que nous sommes habitué depuis longtemps à cette misère, comme si nous ne pouvions pas faire autrement que de cotoyer ça. Souhaitons qu’ils nous brassent la conscience un peu.
Depuis le dernier référendum, Jacques Pariszeau fait du vin en France, loin des ethnies et de l’argent et Jean Chrétien fait du sang de cochon dans un luxueux condo à Ottawa, en attendant le rapport de la Commission Gomery, loin de ses anciens souteneurs de Shawinigan. Je ne manquerai pas ces deux documentaires sur le deuxième référendum nez à nez de 1995, les dépassements seront sûrement soulignés. Jamais je n’oublirai le rassemblement monstre organisé avec de l’argent sale à la Place du Canada, juste avant le vote, j’avais un rendez-vous à la Curatelle Publique sur René-Lévesque le jour même de l’événement, et j’ai vu les canadiens qui composaient la foule venue affirmer « On vous aime » par avions nolisées et autobus en rangée, la plupart étaient des retraités et des adolescents trop jeunes pour avoir le droit de vôte, grâcieusement transportés de toutes les grandes villes canadiennes, un vrai tsunami inglish-britannique, la goutte de trop qui nous a fait perdre ce référendum, j’étais rouge de colère à regarder circuler ces milliers de faux amoureux payés pour se montrer solidaires, ils sont passés comme un orage, un coup de tonnerre, pour étouffer la flamme montante des québécois à se choisir un pays. Point de rupture me redonnera l’énergie de continuer la quête jusqu’à la requête légalisant notre éminente indépendance. Next time too I will say YES.
Et oui, la facture amorce une onzième année avec un premier reportage du tonerre. En effet, le premier reportage traitera de nouveau résidents ayant acheté des maisons dnas un nouveau développement à Terrebonne sans vraiment tout savoir au sujet de l’environnement au alentours. Pauvres gens, ils passent littéralement d’une vie avec les déchets jusqu’a presque co-habité avec ceuxci. J’habite moi-même Terrebonne et je trouve que Montréal, bien qu’elle soit une des villes les plus propres au monde, demeure en effet une ville très salle. Maintenant, les gens déménagent de Montréal sans vraiment savoir ce que sera leur prochain environnement de vie. Qui dit banlieu ne dit pas nécessairement propreté et air pur et frais. Ces gens ont acheté des maisons à proximité d’un gros, très gros dépotoir de banlieu, sans toutefois en être informé. D’eux-même, le dépotoir étant situé à moin d’un kilomètre de leur nouvelles maisons, les propriétaire n’ont vraiment rien vu au sujet du dépotoir ? La réponse dans le premier épidose de la nouvelle saison de la facture, mardi 6septembre à Radio-Canada.
Enfin nos émissions d’infomation reviennent avec de nouveaux sujets plus intéressants les uns que les autres . Le reportage d’Enjeux va toucher bien des cordes sensibles . Des témoignages de jeunes qui ont été promenés d’un foyer d’accueil à un autre vont peut-être nous ouvrir les yeux sur les lacunes de notre système social . Les cas désastreux sont si nombreux que l’intervention de cette jeune femme ne va nous montrer que la pointe de l’iceberg de ce qu’est devenue notre société . A voir !
Bonjour.Si tous les gens étaient profondément honnêtes on n’aurait pas besoin de La Facture.Ce programme sensibilise les personnes aux gros méchants loups qui sont trop nombreux.
Les promoteurs immobiliers et les contracteurs sont là pour faire la piastre comme dit la vieille expression. Que le site des maisons soit inapproprié, pas grave c’est pas nous qui demeurons là. Il y a un vieux conte qui a pour moral que lorsque tu crées ou fais un travail quel qu’il soit; tu dois le faire de ton mieux en pensant que c’est ton enfant qui l’achètera.
On paie des sommes faramineuses pour des maisons où le contracteur ne met pas de papier noir sur le toit, ni de papier plastique sous le ciment du sous-sol. Ce qui occasionne toute sorte de problèmes. Pouquoi? Pour sauver environ $200. Aussi parce qu’on ne peut les surveiller tout le temps. Ni vu, ni connu.
Où est la conscience professionnelle? Où est notre souci de l’autre? Même les dirigeants en n’ont plus alors tout le monde embarque dans le bateau du « Pas grave personne le saura »
Heureusement que La Facture peut éviter des soucis aux personnes qu’elle informe des magouilles.
Merci. Excusez pour les explications pour mon commentaire. Je ne suis pas une habituée pour écrire des textes et j’ai dû peser sur un mauvais bouton.
Mis à part la fameuse station service de l’île-des-Soeurs, qui, à première vue, n’a rien d’extraordinaire mais qui est plutôt d’un style dépouillé, l’une des réalisations de Mies van der Rohe les plus marquante sur notre territoire est certainement le Westmount Square, superbe édifice ayant une vue imprenable sur le Mont-Royal.
Ce documentaire est en effet un survol de l’ensemble de l’oeuvre de Mies van der Rohe, architecte influent du XXe siècle. La station de l’Île-des-Sours est suffisamment célèbre pour que des autobus d’étudiants en architecture y débarquent à chaque année.
L’un des patois de l’architecte était « Less is more » et le documentaire démontre bien sa philosophie quant à la forme et la fonction de toute architecture dans son environnement.
Ordinaire ou super est un film que j’ai vu lors du 22e Festival International de Film sur l’Art. Si vous apprécié tant soit peu l’architecture, vous aimerez. Le regard des réalisateurs Demers et Hillel sur l’ouvre de Mies van der Rohe leur a mérité de nombreux prix; avec raison.
C’est facile de présenter des cas ou la DPJ a échoué. On en connait tous et les intervenants ont beau faire tout leur possible, ils échouent aussi parfois. On pourrait aussi nous montrer des jeunes qui ont eu la chance de grandir dans de bonnes familles et qui eux aussi ont des problèmes. Mais ce que j’aimerais voir à l’occasion, ce sont des cas ou les jeunes ont vraiment trouvé une famille à l’endroit ou ils ont été placés. Il y a des jeunes qui réussissent dans la vie même s’ils n’avaient pas tout ce qu’il faut dès leur naissance. J’aimerais voir un peu de positif. C’est trop facile d’aller chercher les gens en leur faisant voir les mauvais côtés de notre système plutôt que les bons.
J’en suis à me demander si je ne passerai pas toutes mes soirées le nez collé à la télé. Que choisir parmi ces plats plus alléchants et intéressants les uns les autres ?
Faudra-t-il mettre son magnétoscope à contribution pour pouvoir suivre toutes ses émissions qui ont des choses tellement intéressantes à nous apprendre? Quand trouverons-nous le temps pour la lecture et les sports dans une programmation pareilles ? Bof, nous trouverons bien!
J’ai hâte de savourer la prochaine émission de la fucture dont les reportages sont toujours une source de référence pour les gens avec des tracas qui peuvent être quotidien. C’est une émission qui est près des gens et nous enseigne à nous protéger adéquatement.
Malgré mon peu de goût pour les questions politiques, j’aurai également grand plaisir à connaître les dessous des relations Chrétiens et Parizeau qui sont deux leaders remarquables dans leurs idéo respectifs.
Enjeux avec ses reportages crus ne peut non plus demeurer indifférents. Il nous démontre une réalité importante qui porte à la réflexion et à la réaction. C’est une bonne chose vous direz ? mais bien sûr, que c’est une bonne chose. Jusqu’au temps où, … leurs reportages viendront chatouiller d’un peu trop près votre réalité !
Alors, vous vous ruerez pour répliquer mais le mal sera déjà fait puisque vous serez à votre tour montré du doigt.
J’ai hâte à ce reportage sur le match de la honte de 1995.
Dans le coin droit un adversaire courageux et sincère et dans le coin gauche un combattant déloyal aux astuces illégales. Le combattant loyal et respectueux des règles perdit le combat de justesse aux mains de l’adversaire imposteur et après le combat et sous le coup de l’émotion le
boxeur honnête mentionna les raisons douteuses de la victoire de l’adversaire malhonnête .
HAAAA!!!! Quel scandale de dire le bon public et quel mauvais perdant!!! Et l’honnête boxeur
renier par les siens s’exila.
Quelques années plus tard des personnes gravitant dans l’entourage du boxeur vicieux
dévoileront certaines tactiques TRÈS DOUTEUSES qui se passa pendant le combat .
Mais le mal était fait et le boxeur véreux s’en sortira sûrement très bien car le bon peuple oublie rapidement. Tant qu’au combattant honnête depuis cet évènement il n’est plus vraiment le même.
Moi j’espère seulement que ces deux émissions redonneront un peu de crédibilité au valeureux boxeur sincère.
Je ne comprends pas comment des gens qui décident de s’acheter une maison ne se renseignent pas sur ce qu’il y a dans le quartier ou tout ce qui touche le quartier avant de signer. Si je suis un riverain et que je décide de m’acheter une maison dans un quartier et que je ne fait pas le strict minimum pour me renseigner sur ce qu’il y a dans le quartier avant d’acheter, c’est de ma propre faute et non celle de la société ou du vendeur qui a intérêt à se taire sur ce genre de choses s’il ne veut pas que sa maison perde de la valeur. Évidemment, les vice caché c’est une autre chose,. Si la maison a un défaut caché là c’est une autre chose mais dans le cas d’un dépotoir à moins d’un kilomètre de la résidence, je crois que c’est simplement l’acheteur qui n’a pas pris ses responsabilités et qui ne s’est pas renseigné. Un peu comme le gars qui décide d’acheter une maison mais ne la visite pas trop avant d’acheter et une fois installé, il se rend compte qu’il est à coté d’un chemin de fer, et que ca fait du bruit… c’est son problème, pas celui de la société. Il avait juste à se renseigner avant de faire un achat aussi important.
Dans cette histoire que nous raconte ce document relatant une tranche de vie de nos leaders politiques, il ressort clairement que les pouvoirs dominants savent utiliser les complexes des colonisés pour les utiliser à leurs fins. Quand je pense au complexé dans cette histoire, je pense évidemment à Jean Chrétien, lui dont la réaction devant Jacques Pariseau lui apprenant qu’il avait fait des études supérieures montre clairement qu’il se sentait inférieur à celui-ci et probablement aussi, à tout ce monde de la culture au sens large qui lui échappait. Il avait donc toutes les qualités requises d’un bon soldat, soit celles qui font de lui un combattant aveugle pourvu qu’on lui laisse croire qu’il est le pricipal responsable de la victoire d’une cause qui le dépasse, surtout quand ceux devant qui il se sent encore plus inférieur et dont il se fait volontiers le sbire consentant, soit les pouvoirs anglophones, sont tous derrière lui pour l’appuyer et pour lui dire qu’il n’est pas vraiment un immigranmt dans ce pays dont les ancêtres étaient pourtant là avant les leurs. C’est d’ailleurs de cette façon qu’on a pu constater ses qualités lors des manigances qui ont isolé le Québec et son chef dans ces réunions concoctées par l’État fédéral sous la gouverne de Trudeau. Il en a fallu des petits bonjours avec des drapeaux pour convaincre de la droiture des intentions de ceux qui tiraient les ficelles. On a même vu cette facheuse habitude se perpétuer bien au-delà de cette époque avec ce que l’on nomme maintenant le scandale des commandites, mais que son ex-chef continue encore à appeler des petits bonjours. Alors, pourqouoi ne pas prendre celà au pied de la lettre et dire à notre tour un bonjour qui ne serait pas un aurevoir.
Il y aura un petit documentaire sur le canal Historia au sujet d’un des endroits touristiques familiales les plus populaires du Québec < < Le zoo de Granby >>. Pourquoi manquer la chance de voir l’évolution d’une petite place perdu au travers de Granby, en 1955… devenir en 2005 un attrait important à découvrir. Il y a une augmentation d’année en année de visiteurs qui sont autant ravis par les animaux que pour l’amazoo… nouvellement contruit il y a quelques années. Cet endroit contient une grande multitude d’animaux exotiques qui proviennent de partout au monde… il a quelques naissances pas années de certainnes espèces qui aident à la population d’un beau royaume animaux. Pour y avoir été plus d’une fois, je suis content qu’une émission télévisuelle se soi intéressé à un site important près de chez nous. Pour ceux qui n’y sont jamais allé… vous manquez quelques choses… Alors écoutez le documentaire à Historia, le 6 septembre…`À découvrir!!!
POINT DE RUPTURE:
Une émission qui me semble importante à suivre puisqu’elle traite d’un sujet qui intéresse tout les québécois, ceux du « oui » et ceux « non ».
UN DÉPOTOIR À LA FACTURE:
C’est vrai que cette émission semble relever d’un sujet qui pourrait concerner n’importe qui, soit d’acheter une maison à moins de un kilomètre d’un dépotoir, sans même s’en apercevoir. C’est donc à suivre!
LA DPJ À ENJEUX:
La saison d’enjeux démarre avec une incursion pas mal intéressante sur cette nouvelle vie de Cynthia. Une émission qui sera pas mal troublante et informative sur la vie de cette jeune fille qui n’a pas eu une enfance très agréable.
Lorsqu’une société se fit sur une organisation comme la DPJ pour »sauver » les jeunes »meurtris », il ne peut en être autrement qu’assister à des ratés. Leur volonté est bonne: »sauver » des jeunes d’un milieu qui les écorcherait vif, mais les milieux dans lesquels ont renvois ces jeunes ne sont pas toujours jojos. La plupart du temps, les jeunes ne cesseront de passer d’une famille à l’autre et souffriront terriblement. Biensûr que certains ont la chance d’être accueillis par des familles extraordinaires, mais pas tous.
Ne nous voilons pas les yeux, bien des familles d’accueil le font simplement pour l’argent, pour avoir un revenu d’appoint. Quand la priorité n’est pas mise en place pour le jeune en tant que tel, comment pourrait-il en être autrement?
La société aurait besoin de revoir ses instances…
Tout le monde qui a voté du bon bord lors du dernier référendum , perdu selon Jacques Parizeau par l’argent et les ethnies , se souviennent que les Canadiens nous ont exprimé leur amour inconditionnel et nous ont incité à demeurer dans le plus beau pays du monde et à conserver nos Rocheuses .
Je lisais dernièrement un reportage dans l’Actualité qui nous racontait ce qui s’était passé en coulisse et comment le Capitaine Canada était prêt à même faire intervenir la glorieuse Armée Canadienne pour nous mettre au pas .
Pour souligner le dixième anniversaire de ce rendez vous manqué , nous aurons droit à un solide reportage en deux parties sur ce qui divise encore bien du monde même après dix ans . Advenant une victoire du oui , est-ce que le P’tit gars de Shawinigan aurait eu la légitimité pour continuer à gouverner ? Le rôle du Bloc à Ottawa ? Aurions nous connu une séparation du West Island qui se serait rattaché à l’Ontario ? Bref un paquet de questions que nous sommes en droit de nous poser .
Mais n’oublions pas que nous avons fait peur au reste du Canada ce qui a amené notre Ti Jean national à vouloir gagner la guerre des drapeaux en nous démontrant que le Canada pouvait être généreux en ‘ commanditant’ le Festival du Ketchup maison de Sainte Blandine de Kamouraska tout en permettant à des ‘amis’ ou ‘généreux contributeurs’ d’empocher des commissions faramineuses pour les remercier de leurs bons offices .
La DPJ avec sa bureaucratie a souvent des difficultés à s’acquitter de son travail: la sauvegarde des jeunes, enfants démunis, que la société a déjà failli quand leur famille naturelle les abandonne, les maltraite ou les exploite. Il y a des histoires qui finissent bien mais il y en a aussi beaucoup qui se dirigent vers la tragédie. C’est normal que certains enfants éprouvent des difficultés socio-affectives : car dans l’optique du jeune, pourquoi faire confiance aux adultes puisque le passé a accumulé des expériences malheureuses?, jeunes que la criminalité et la délinquance guettent : car pour provoquer la réaction du monde des adultes soi-disants en contrôle et tester les limites dans une société qui te rejette, le crime et le vol sont des choix légitimes..
Balloté dans un système inadéquat de bureaucratie administrative, ton dossier de la DPJ grossit et accumule les découragements. Le jeune n’ayant pas de contrôle sur son destin se laisse porter et devient amorphe, léthargique dans un rôle où il n’a aucun libre arbitre. L’errance dans cet univers d’incompréhension, la survivance dans cette existence d’amertume va couci-couça, d’écueil en écueil, le naufragé épuisé s’accroche mais ignore dans quel but.
De rares intervenants, débordés de paperasse, encore optimistes, vont tenter d’améliorer le sort d’autrui, de sauver l’âme en déteresse.. mais ce seront des exceptions.
Et puis paf! l’âge de la majorité survient. 18 ans! et hop on devient adulte selon la loi, on se fait kicker dehors du système de la DPJ, le rouage t’expulse comme un déchet, un rejet.. et le jeune mésadapté devrait soudainement s’imbriquer dans une société et suivre son bonhomme de chemin.. Non la réalité, c’est que la majorité te garoche en plein visage encore ton inadéquatitude à un système ingrat qui ne donne plus de chance à l’ex-jeune, qui du jour au lendemain, comme s’il avait la science infuse, devrait se débrouiller dans un calme serein.. Cette attitude, ce choix social aliénalise.
Je trouve qu’il y a trop de zoo, les animaux ne sont pas venus sur la Terre pour être emprisonné et regardé par des passants, ils ont droit d’être libre tout comme nous alors c’est pour cela que je n’encourage pas les zoos en ne les visitant pas tout comme les cirque qui pour moi exploite les animaux.
Ce qui ressort du très long (à la limite d’être assommant malgré son contenu plus qu’intéressant) documentaire qu’est Point de Rupture, c’est qu’il manque des points de vue. Tout est présenté comme une bataille entre le Québec et le Canada Anglais, comme s’il n’y avait eu qu’Ottawa comme défenseur du pays dont nous faisons encore partie. Mais au Québec? La guerre a été chaude, la lutte serrée. Les 50.quelques pourcents qui ont voté contre n’étaient pas d’une autre province…. mais bien des Québécois. Je trouve donc qu’il manque une bonne quantité d’informations. Les libéraux du Québec, ils ont fait quoi? Les fédéralistes québécois ont-ils eu peur, ou n’y a-t-il que les Canadiens qui ont eu de l’importance dans ce débat??
Mais bon, après les commadites et les Canadiens anglais qui commencent à en avoir ras-le-bol d’entendre parler de nous aux nouvelles, je crois qu’à la suite du prochain Référendum, les autres provinces canadiennes vont nous mettre à la porte!! :P