DUPLESSIS
Puisque les magouilles politiques sont dans l'air du temps, rapport Gomery oblige, ARTV devance la diffusion de Duplessis, remarquable minisérie originalement présentée en 1978. Le premier épisode ne dépaysera personne. Il s'ouvre sur une audience du comité des comptes publics, où le chef de l'opposition Duplessis révèle de multiples malversations émanant du Parti libéral au pouvoir… Jean Lapointe, dans le rôle-titre, offre une performance magistrale. Rarement a-t-on vu un comédien entrer avec autant d'aisance dans la peau d'un monstre politique aussi marquant que Maurice Duplessis. Lors de sa première diffusion, cette série scénarisée par Denys Arcand a été vue par 1,7 million de téléspectateurs. On n'en espère pas autant à ARTV. Les 8, 9 et 10 novembre, 19 h 30.
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J'VEUX PAS ALLER À SAINT-CHARLES-BORROMÉE
Éric Desrosiers fait tout pour éviter Saint-Charles-Borromée. À Radio-Canada. |
En octobre 2003, le scandale éclate. À l'établissement pour personnes en perte d'autonomie Saint-Charles-Borromée, des résidents sont victimes de mauvais traitements. Les médias s'emparent de l'affaire, font des gros titres, dénoncent les abus, grattent le bobo. Le directeur général de l'institution s'enlève la vie. Le ministre de la Santé met la résidence sous tutelle. Puis, plus rien. Un an plus tard, le cinéaste Yves Langlois retourne à Saint-Charles-Borromée pour voir si les choses ont évolué depuis que les médias distancent leurs visites… "C'est pire qu'avant", disent ces résidents. Ce documentaire, présenté à Zone libre, raconte aussi le combat d'Éric Desrosiers, atteint de dystrophie musculaire, qui réclame au gouvernement des résidences plus humaines. Des milieux de vie où, malgré leurs limites, des gens comme lui pourraient vivre dans la dignité. À Radio-Canada, le vendredi 4 novembre, 21 h.
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LES VILLES SONT-ELLES VRAIMENT CONÇUES POUR Y VIVRE?
Un sondage mené en 2004 indique que seulement 12 % des gens préfèrent vivre en ville. Pourtant, la moitié du Québec s'y trouve! La ville, un mal nécessaire? Jeux de société se penche sur la question. Quel avenir pour une ville comme Montréal, où la circulation automobile, la pollution, le bruit, le manque d'espace et le coût du logement sont appelés à devenir des problèmes de plus en plus préoccupants avec l'augmentation de la population? Le paradis se trouve-t-il en banlieue? Un intéressant dossier qui, au passage, évite quelques lieux communs. À Canal Vie, le lundi 7 novembre, 21 h.
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DEUX NOUVELLES TÉLÉS…
BRANCHEZ-VOUS! fait de la télé sur Internet. |
Le réseau Internet BRANCHEZ-VOUS! tâte de l'audiovisuel en lançant une "chaîne télé" en ligne (www.branchez-vous.tv). Sans trop prendre de risques, le portail québécois, qui fête ses 10 ans, propose pour l'heure des bulletins d'informations (fournis par TQS), des capsules sur l'actualité techno, des vidéoclips hip-hop, etc. Astral inaugure pour sa part une nouvelle chaîne numérique francophone, CinéPop, dédiée aux classiques du cinéma.
Je trouve que ça n’a simplement aucun bon sens que le centre Boromé soit toujours ouvert et je pense surtout qu’il devrait y avoir une plus grande surveillance et des règles plus stricts surtout après tout ce qui a été dit dans les médias. Ce n’est pas normal que ce centre puisse faire à sa guise envers des personnes qui ont une certaine dépendance pour les préposés et ces personnes ont besoin de soin et surtout d’écoute. Ils n’ont pas besoin d’être dans un lieu invivable et qui ne se soucient de rien. Les dirigeants de ce centre ont l’air d’avoir la belle vie et il faudrait que le gouvernement agisse au plus vite. Les personnes malades ont besoin de soins adéquats et d’un climat de vie sain. Il faut aussi que les journalistes en parlent pour que la population soit au courant de ce problème.
Je ne pourrai jamais vivre en banlieue.
Je ne veux pas avoir à prendre une voiture pour acheter mon lait ou mon pain quotidien !
Je ne veux pas avoir l’impression d’etre dans une cité dortoir où les habitants ne se croisent que lorsqu’ils arrosent la pelouse ou rentrent du bois !
Je ne veux pas avoir à acheter une deuxième voiture et passer des heures dans le trafic. Je préfère une plus petite maison, sans piscine, sans gazon, et profiter des beaux parcs de la ville que je n’aurai pas à entretenir et où mon chien pourra s’ébattre avec des amis chiens sans écoeurer le voisin.
Je veux profiter des petits cafés du centre ville où le spectacle, gratuit, s’offre qu quotidien sans déranger personne.
Je veux acheter mon pain dans une boulangerie chaque jour pour qu’il soit frais et croustillant.
Je veux pouvoir aller à pied ou en bus, à la bibliothèque, au cinéma, au théatre, ou dans les petits magasins, si différents du centre ville.
Je veux etre partie prenante de ma cité, etre là quand il y a du monde dans la rue qui protestent et les encourager, etre là quand la rue devient piétonne et y aller à pied.
Meme si j’aime la nature, je sais que si mon travail est en ville, je dois rester le moins loin possible pour avoir plus de temps pour les miens et pour moi et ne pas l’offrir au gas et à la pollution de plus en plus inquiétante.
Si certaines personnes faisaient leur calcul au plus près, elles verraient que deux voitures valent parfois plus qu’un loyer en ville.
Et puis Montréal est encore respirable.
Cette semaine la programmation n’est pas des plus intéressantes mais j’avoue que le reportage sur les villes m’intéresse. Je dois dire que je fais partie des 12% des gens qui préfèrent vivre en ville et ceux pour pleins de raisons comme la proximité, moins de temps passé dans les transports, les activités culturelles proposées….
Alors j’attends de voir quelles sont les arguments pour une vie en banlieue et si les avantages sont plus importants que les inconvénients.
J’ai déjà vécu à Montréal, et, si c’est possible, je retournerai y vivre si j’y décroche un emploi. Alors, vous comprenez que je sois exaspéré par les commentaires de certaines personnes qui dénigrent Montréal afin de valoriser leur municipalité. Je prèfère Montréal aux petites villes et aux campagnes car elle répond plus à mes besoins. Ça ne m’autorise pas à dénigrer ces dernières, car elles répondent aux attentes d’autres personnes. Avez-vous le droit d’avoir des attentes différentes des miennes? Aie-je le droit d’avoir des goûts différents des vôtres? Pour certaines personnes, il semble que non, que nous devrions tous penser la même opinion, d’aimer les mêmes choses et détester toutes les autres.
J’aime les arts, pas seulement ce qui est populaire, mais aussi le théâtre expérimental et l’art contemporain: le meilleur endroit pour y avoir accès est Montréal. D’autres personnes ne s’y intéressent pas, et c’est leur droit, et préfèrent le silence et la tranquilité: les petites villes et les campagnes leur conviendront mieux. Je connais des gens qui restent en ville et d’autre en campagne, et je les respecte tous.
Si vous voulez valoriser votre patelin, n’insultez pas les autres: faites-moi part de vos raisons pourquoi vous préférez vivre où vous résidez présentement et faites valoir les bons côtés de votre patelin. Vous obtiendrez ainsi le respect!
Il a été observé objectivement que plus on se rapproche des grands centres urbains, plus la prédominance de maladie mentale augmente. Le niveau de stress y est certes pour quelque chose.
Et ajoutez aux désagréments que constituent « la circulation automobile, la pollution, le bruit, le manque d’espace et le coût du logement », le manque de civisme généralisé et l’individualisme patent. Encore là, une étude a démontré qu’un homme faisant une crise d’apoplexie devra attendre en moyenne 1 heure avant d’avoir du secours (soit, amplement le temps de crever) s’il est en ville alors qu’en campagne, au bout de 5 minutes en moyenne, quelqu’un viendra à son secours.
Quand on se compare, on se console. Certaines grandes villes sont encore plus déshumanisées que Montréal ! Nous pouvons donc, malgré tout, nous compter chanceux !
Quant aux résidants (attention de ne pas confondre avec son homonyme « résident », qui n’a pas la même acception) de Saint-Charles Borromée, que dire, hélas ! Si ce n’est qu’aussitôt qu’un être humain se retrouve en position de pouvoir, (si relatif ce pouvoir soit-il) il a tendance a en abuser scandaleusement.
Je suis très heureux de voir que ARTV nous rediffusera la fameuse série Duplessis qui il y a près de trente ans avait arrêté la province de tourner chaque soir de diffusion . Les plus jeunes pourront découvrir que les magouilles qui se passaient dans les années quarante sont encore d’actualité de nos jours . C’était le temps où le ciel était bleu et l’enfer rouge pour faire référence à l’Union Nationale de Maurice Le Noblet Duplessis et aux vilains rouges du Parti Libéral ( ils sont encore vilain ces libéraux ) . Le Québec vivait alors dans un monde de corruption où l’on renvoyait l’ascenceur à ses amis . Comme le disait le chef Duplessis , celui qui nous a maintenu longtemps dans la Grande Noirceur , à propos des gens de Sorel qui ne votait pas du bon bord , en attendant qu’ils se décident à voter pour nous ils pourront nager . Donc une série à voir et à revoir .
Je suis très triste de constater que la situation ne s’améliore pas à ce qu’on appelait dans le temps l’Hopital du Cardinal et qui s’occupait des plus démunis de notre société . Je sais qu’il n’est pas facile de travailler auprès de gens en perte d’autonomie , mais si un travailleur n’a pas ‘la vocation’ il devrait changer de place .
Prenons l’Arche de Jean Vanier où des jeunes acceptent de vivre avec et pour les déficients.
Je ne demande pas aux travailleurs de la santé ‘d’entrer en religion ‘ mais de respecter le code d’éthique de leur profession et surtout la charte des résidents comme on en voit souvent affiché dans les centres d’accueil .
Quand j’ai vu le documentaire Les Voleurs d’Enfance de Paul Arcand j’ai remercié le Très Haut de ne pas avoir vécu ces abus et je vais certainement prier pour ne pas finir mes jours dans un centre comme Saint-Charles-Borromée .
DUPLESSIS
C’est vrai que les magouilles politiques sont dans l’air du temps, mais je pense surtout qu’elles ont toujours été dans l’air du temps. Le seul avantage de le croire autrement c’est que la chaîne ARTV nous propose de devancer la diffusion d’une page de notre histoire : soit une mini-série sur Duplessis. Une bonne initiative!
J’VEUX PAS ALLER À SAINT-CHARLES-BORROMÉE
C’est tout de même honteux que dans un pays comme le notre on retrouve des milieux de vie où, des gens en manque d’autonomie, des êtres humains comme tout le monde, ne puissent pas vivre tranquillement dans la dignité. Voici un reportage de Radio-Canada, à ne pas louper !
LES VILLES SONT-ELLES VRAIMENT CONÇUES POUR Y VIVRE?
Je pense que les villes sont surtout conçues pour y vivre lorsque l’on est plus jeunes. Le sondage me semble tout de même pas mal intéressant et par la même occasion l’émission en question.
DEUX NOUVELLES TÉLÉS…
L’idée de créer un chaîne dédiée aux classiques du cinéma est très bonne!
Tiens, tiens… Comme ça, seulement 12 % des citadins campent où ils se trouvent par goût? C’est bien peu, et ça signifie que la plupart des voisins sont plus ou moins frustrés ou mécontents de leur situation. Voilà qui n’aide pas tellement à détendre l’atmosphère et qui peut même pousser à de stupides querelles de clôture… Tout le monde étant jusqu’à un certain point sur les nerfs, il n’en faut pas toujours beaucoup pour surchauffer.
Ressortir son vieux sac à dos, chausser ses espadrilles rangées au fond de l’armoire depuis un bout, mettre le cap sur la campagne et enfin prendre une bonne respiration, ne serait-ce pas là l’idéal? Le retour aux insouciantes années de collège, alors que rien ne semblait impossible, avant que la réalité ne vienne frapper tel un coup de massue imprévu? Et pourtant, on reste en ville. Parce qu’on ne peut faire autrement. Le travail nous retient, la famille nous retient, le traitement continu à l’hôpital nous retient, tout nous retient. Mais comme on voudrait donc être ailleurs… Faudra voir ce qu’en dira Canal Vie ce lundi.
C’est le fils du comte Gibert et de Marguerite de Medici qui doit être fier de voir son nom associé à ce centre ou les mauvais traitements demeurent encore et toujours présents. Déjà deux ans se sont écoulées depuis la mise en tutelle du centre et surprise….les correctifs ne sont pas aux rendez vous.
Il y a quelques semaines, le journal de Montréal écrivait ce qui suit:
« la « note » globale attribuée à l’établissement après une visite de contrôle fin 2004 se situe en deçà des 60 %, la plupart des objectifs étant « peu rencontrés », selon le ministère.
On ne parle pas ici de travaux de construction, de problême de tuyauterie ou encore de scandales politiques, on parle de gens qui subissent de graves injustices. Quand on en est rendu à donner une note à un problème qui selon moi est inacceptable je crois que l’heure de remettre nos prioritées dans l’ordre est arrivée.
Je ne suis pas du genre à l’empathie, ces gens sont au même titre que nous, des gens normaux, avec certaines différences je vous l’accorde mais encore une fois, ils se doivent d’êtres traités correctement. Quand je regarde un mec comme Éric Desrosiersqui réclame au gouvernement des résidences plus humaines et bien ca me casse.
Déjà que ces gens se doivent de se tenir debout face avec leurs différences qu’une poignée de personnes en remettent.
On le dit souvent à la blague mais je commence à croire que dans toute blague y’a un fond de vérité. Ici on met en prison des gens qui maltraitent les animaux mais quand la même chose se passe du côté humain…. Mais ou sont donc les manifestations, tous dénoncent mais demeurent absents.
Saint Charles Borromée priez pas pour nous, priez pour eux.
J’ai le sourire en coin lorsque je vois les deux articles suivants qui se suivent : Les scandales de Duplessis et Saint-Charles-Borromée. Ces deux événements ont marqué grandement l’actualité québécoise pendant un certain temps et tous furent scandalisés par ce qui était arrivé. Mais qu’en reste-t-il de cette indignation ? Avons-nous appris de ce qui est arrivé ? Les solutions mises en place sont-elles adéquates et en faisons-nous le suivi ? C’est triste à dire, mais dans le fond on s’en fou tant que cela ne nous touche pas.
Alors réveillons-nous et regardons l’émission de zone libre sur cette institution, regardons artv pour ne pas oublier que nous venons de vivre sensiblement la même chose avec le sandale des commandites et regardons ce qui se passse autour de nous pour ne plus à regarder de telles émissions…
De plus en plus de gens vivant seuls, la vie urbaine devient un attrait intéressant, pour voir du monde et se sentir plus entouré. Les services, comme les restaurants et les musées, les cinémas et les théâtres, agrémentent également bien la vie, qui peut devenir monotone.
Les déplacements en auto se font plus rares, tout devient à portée de la main. Me rendant au travail à pied, il devient impensable pour moi, de quitter la ville avant ma retraite et, même encore. Demeurant dans un quartier sympathique (St-Jean Baptiste, Québec), les gens de ma rue sont devenus des collègues de vie urbaine irremplaçables.
Né à la campagne, mes souvenirs d’hiver se veulent plus intéressants en région, mais je n’y retournerais pas pour autant. Quant aux banlieues, qui m’apparaissent idéales pour élever des enfants, ce compromis ne me rejoint pas.
Vive la ville!
Je viens de lire ce bout d’article, je fus assez surprise de voir que cela ne s’est pas amélioré.
Sincèrement, ce sont des personnes qui veulent vivre comme vous et moi, mais ils n’ont pas le choix d’aller dans des établissements spécialisé puisqu’ils ne pourrait pas s’occuper d’eux-même!
Je crois que quand ont voit ça on trouve pas cela si terrible que ça, mais aller vous promener un peu partout et écouter le monde parler de ses résidences et vous allez être étonné des fois de tout ce qui se passe!
Les animaux sont-ils mieux traité que nous?
J’en suis à me poser la question… ses plate à dire, mais on donne tellement d’argent à notre système de santé et on sait que s’il nous arrive quelque chose du jour au lendemain qu’on ne sera pas si bien traité que ça, alors pourquoi devons-nous continuer de donner de l’argent au gouvernement, pourquoi pas privatiser un peu plus? les services seraient meilleurs et si on ouvre ça, les prix n’auront pas d’autre choix que d’être concurentiel!!!
Franchement, ça pu de bon sens!
Je n’en reviens tout simplement pas….
Avec toute la mauvaise publicité que cette institution a eue depuis 2003, rien n’est changé, c’est même pire, aux dires des résidents.
Ces personnes en perte d’autonomie n’ont pas besoin de mauvais traitements en plus de leurs handicaps, leur vie est assez difficile comme cela à vivre.
Qu’est-ce-que le gouvernement attend pour faire un ménage là-dedans?
D’autres morts, d’autres tragédies ?
Et vous, chers préposés(es) aux bénéficiaires, si vous n’êtes pas assez intelligents pour vous occuper adéquatement de ces pauvres gens, eh! bien, ce métier n’est pas pour vous.
Ce métier demande de l’amour, de la compassion et du dévouement pour les plus démunis.
Il faut avoir la vocation.
Alors si vous ne l’avez pas, allez-vous-en S.V.P. pour le bien-être de ces gens.
Quelle horreur que cette histoire de St-Charles-Borromée. À ma grande honte, j’avais oublié, comme la plupart d’entre vous probablement. C’était il y a deux ans. Le suicide du directeur m’avait profondément bouleversée, autant que les sévices décrits que l’on avait fait subir, entre autres, à une bénéficiaire, par un préposé aux bénéficiaires. Où est-il, ce bougre, aujourd’hui ?
Comment aider ? Comment supporter ces gens démunis, souvent isolés, parfois entre des mains agressantes, violentes, méprisantes ? Heureusement que la grande majorité du personnel oeuvrant dans le domaine de la santé travaillent avec respect…Pour ma part, je travaille en psychiatrie, et rares sont les fois où j’ai été témoin de paroles disgracieuses envers un patient. Mais parfois, oui. Un geste déplacé, violent ? Jamais. Mais ces choses-là se passent souvent dans l’ombre…
Je n’ai pas la solution. Lorsqu’un patient entend qu’il sera transféré à St-Charles-Borromée, je comprends que ses poils se hérissent. Au même titre que mes patients, lorsqu’on leur annonce qu’ils devront « partir pour Robert-Giffard » (centre hospitalier psychiatrique de longue durée à Québec)…
Comment peut-on faire de telles choses à des êtres humains ? Chaque jour, nous sommes confrontés à des horreurs pareilles. Et pourtant, notre réaction est toujours la même, nous sommes déconcertés. Mais pourquoi il y en a-t-il autant ? C’est simple, c’est la nature humaine. Nous devenons insensible et même cruel envers nos semblables. Nous nous préoccupons de notre être et pour ce qui est du reste, on s’en fou. Certains dirons que ce que je dis n’a pas de sens. Et pourtant, la science a démontré que l’humain est une bête. Doté d’une intelligence, mais nous n’avons pas tout a fait maîtrisé le sens de la communauté.
Je n’excuse pas les gestes commis dans cet établissement et dans bien d’autre, mais le fait d’entendre que des personnes faibles et malades sont maltraitées, ne me surprend gère. Je vous parais peut-être cynique, mais il faut arrêter de faire l’autruche et admettre nos faiblesses en tant qu’homme.
J’entends parler de cela vraiment trop souvent: le fameux discours sur les vertus de la campagne et des banlieues éloignées, loin de la ville. Tout le monde jase de vouloir demeurer ou de vouloir déménager – dans un avenir très proche – sur un rang ou carrément dans le bois. Pourquoi ? Parce que c’est bon pour la santé et qu’il n’y a pas tous les mauvais côtés de la ville, comme le bruit, le traffic et la pollution. Il y a beaucoup de gens qui se disent prêts à partir mais… il ne le font pas. Et s’il ne le font pas, c’est pour une bonne raison: c’est parce que c’est mieux comme ça, surtout pour eux-mêmes.
Il est si facile d’affirmer une chose; mais en ce qui concerne la pratique, là c’est une toute autre affaire. Je serai très curieux de savoir combien de ces gens pro-campagne sont réellement prêts pour la vie rurale. C’est bien d’avoir des beaux projets et des rêves; mais il faut être en mesure de pouvoir les réaliser, et il faut aussi savoir de quoi on parle. J’ai la certitude que, parmi ces aspirants à la vie rurale, il y en a un grand nombre qui sont du genre à prendre leur char pour aller au dépanneur du coin. Je suis aussi certain qu’il y en a un bon groupe qui ont toujours vécu dans les villes, en logement, et qui n’ont jamais eu de terrain à s’occuper.
AH OUI, le feuilles des arbres, à l’automne, il faut les ramasser ? AH BON.
Ce n’est pas pour rien que les villes ont été créées: c’est pour nous accomoder, pour notre confort; et il n’y a pas grand chose à mon avis qui peut arracher quelqu’un d’un milieu aussi prenant. Un homme qui a ses habitudes ne peut jamais s’en sortir aussi facilement, surtout au prix d’un effort et d’un sacrifice, sur son confort.
Il est bien vrai qu’il n’est pas toujours facile de vivre dans les villes; mais s’il elles en sont venues à naître, c’est par nécessité. Parce qu’il le fallait. Alors la question ne serait-elle pas plutôt: pourquoi l’homme a créé la ville, et qu’est-ce que cela peut bien dire sur lui ?
J’habite présentement en banlieue. Là où l’herbe est verte, les voisins tranquilles et la p’tite vie…plate. En banlieue sans voiture, c’est la course à la montre pour ne pas manquer l’autobus qui passe aux quarante-cinq minutes. C’est le train qui passe pas loin et qui réveille avec son « tchou-tchou » infernal chaque matin. C’est le fleuve St-Laurent à un coin de rue et bien sûr, les p’tits groupes de jeunes qui s’y tiennent parce que hé ! Y’a rien d’autre à faire ici. On se croirait à la campagne. Je m’ennuie des dépanneurs à chaque coin de rue. Me manquent les rues encombrées et vivantes, les Jean Coutu à proximité, les marchés où on peut aller à pied. Le métro qu’on peut prendre à n’importe quelle heure sans avoir à attendre un autobus. Là où les voisins peuvent se jaser d’un perron à l’autre. Là où on ne pousse pas la neige dans le driveway de l’autre bord au risque de se faire chialer dessus. J’aime les gens de la ville, ils ramassent leurs crottes de chiens eux, au moins. Vous devriez voir la verdure devant chez nous…et j’ai même pas de chiens ! J’ai hâte à cet été, je m’en retourne en ville pis le plus tôt sera le mieux !
La série Duplessis est dans la catégorie des productions qui éduquent sans ennuyer. Elle peut même servir d’outil pédagogique. Déjà la formation d’historien d’Arcand aidait à la maîtrise d’un sujet qui aurait pu tomber dans une plate caricature. Le choix des événements retenus dans la série sont judicieux et révélateurs du phénomène Duplessis ainsi que de l’illustration de la vie de l’époque (la fin du régime Tachereau/commission des comptes publics; l’élection de 1939 et la conscription; la grève de l’amiante et Charbonneau;… ).
L’interprétation de Jean Lapointe l’humanise. On se voit en train d’éprouver une tendre sympathie avec son personnage, surtout dans les moments grivois ou de ses répliques acérées et moqueuses. Mais tout en réussissant à nous faire croire au personnage, il le module sur sa propre personnalité. Par exemple, lorsque Duplessis-Lapointe déclare, fougueusement et avec émotion »on peut rire de moi, mais de la Province », les »clips » documentaires de l’époque nous montraient plutôt un Duplessis théâtral et pas très »stanislavsky ». Mais cela n’enlève absolument rien à son brio de Lapointe.
Expression de la difficile mutation d’une société (l’industrialisation débordait de Montréal vers les régions) dont la Révolution tranquille fut l’aboutissement plutôt que le commencement, l’emprise de Duplessis tenait aussi à la conjonction de son opportunisme politique (reprise du projet de création d’Hydro-Québec au Dr.Hamel, alors qu’il n’adhérait aucunement à sa philosophie économique) , son organisation répandue dans tous les hameaux, du rapport direct qu’il établissait avec les gens qui allait plus loin que la simple corruption et subvention. Sa mémoire des noms renforçait un sentiment de familiarité chez »ses » électeurs, il était »leur » Maurice. Par contre, n’eut été son décès en 1959, Duplessis aurait eut de la difficulté à passer son image dans une campagne télévisée, là ou le contact direct ne peut être improvisé et personnalisé.
Les villes sont-elles conçues pour y vivre ? Que voilà une bonne question à mon avis ! Personnellement, je déteste la ville. Bien qu’on ait peu le choix d’y vivre ou non alors que la majorité des emplois s’y retrouvent, il ne fait aucun doute que c’est le lieu où les gens s’entassent comme des sardines dans les transports en commun, où le trafic sur les autoroutes est démentiels et où l’agressivité est à son comble, et ce, autant au volant avec les agressifs au volant, qu’à pieds alors qu’on passe à deux cheveux de se faire écraser par un cycliste qui ne respecte pas sa lumière rouge au moins une fois par jour. Et je ne parle pas du métro où justement hier, pour être certain d’avoir la place que j’étais en train de quitter, un jeune s’est assis sur moi (et ce n’est pas une figure de style !!!) Originaire de l’Abitibi, je suis arrivée à Montréal en 1987. Si au début j’adorais la vie trépidante de Montréal, ses festivals et sa vie culturelle, je dois avouer qu’aujourd’hui les foules partout m’étouffent au plus haut point. Je suis curieuse de voir ce que l’émission «Jeux de société» de Canal Vie en dira mais pour ma part, je suis bien contente d’avoir acheté ma petite maison en banlieue (une petite ville où on me dit bonjour dans les lieux publics alors que ça ne m’était pas arrivé à Montréal depuis fort longtemps et où les automobilistes s’arrêtent aux intersections pour laisser passer les piétons!) même si ça équivaut à une heure et quart de transport en train et en métro chaque jour. Je ne suis pas loin de penser cependant que les villes d’aujourd’hui ont le pouvoir de nous vider de notre énergie ! Voilà l’opinion d’une fille qui a passé près de 20 ans en ville et qui y travaille toujours !
Je me demandais si cette série était la même que j’avais vue en Secondaire 4 dans le cadre du cours d’histoire du Canada. Jean Lapointe m’avait vachement impressionnée. Je me rappelle clairement d’une scène où Maurice s’entretenait avec ses conseillers (qui ne le conseillaient pas vraiment). Il disait: la meilleure façon d’avoir le peuple dans la poche, c’est avec LE P’TIT CATÉCHISSE! Les gens étaient tellement ignorants à cette époque! Ils croyaient tout ce que le curé disait dans son sermon teinté de politique, volontairement. Le clergé menait le monde et il était mené par… Duplessis. Ha, on s’est bien fait avoir. Dire que ça ne fait pas si longtemps! J’ai bien hâte de me retaper cette série. Merci ARTV.
Vivre dans une grande ville n’est jamais une chose facile, c’est probablement plus une corvée de type familiale selon le mode de vie. La banlieue comme solution? Difficile d’y croire…
J’ai habité onze ans Repentigny, banlieue privilégiée, porte d’entrée par la Rive-Nord vers la grande île de Montréal. J’y ai grandi, j’y ai vu mon père prendre parfois plusieurs heures pour faire un trajet d’à peine vingt kilomètres vers Anjou, j’y ai rencontré des amis qui y sont toujours, j’y ai appris à conduire.
Puis je suis déménagé poursuivre mes études à Sherbrooke, pour finalement me retrouver quelques années plus tard de retour dans mon sympathique patelin d’origine, Trois-Rivières. Revenu pour y entamer mes études universitaires; c’est à la fin de celles-ci que j’ai pris la décision d’y rester. Un salaire moindre? Un appartement moins glamour? Faire 120 km régulièrement pour me rendre pour me rendre dans les salles de spectacles de la métropole, pour me rendre magasiner en des endroits différents? Ce prix à payer n’est rien pour augmenter considérablement ma qualité de vie, pour ne pas me sentir vieillir de plus en plus chaque jour assis des heures dans une voiture.
Repentigny n’était au fond qu’une extension de Montréal. Plus qu’une banlieue, c’était un bras et une jambe et le coût de la vie y augmente annuellement. Les problèmes sont les mêmes, les conséquences aussi.
Trois-Rivières est une ville, pas une cité ou une métropole. Et c’est bien là tout son charme. Un format réduit, sans la plupart des désagréments. Rien ne pourra jamais égaler le plaisir de se retrouver chez soi moins de cinq minutes après la fin de notre journée de travail. Et puis, Montréal n’est jamais bien loin lorsque vient le temps… La grande ville a bien sûr plusieurs avantages, mais il est tout aussi facile d’en bénéficier lorsqu’on ne l’habite pas.
Je vais vous dire que j’ai déjà travaillé dans une institution pour les personnes âgées et j’ai trouvé ça l’enfer. Même si je n’ai pas été témoin d’aussi mauvais traitement qu’à St-Charles Boromé, je dois vous dire que bien souvent je retournais à la maison bien découragé d’avoir si peu de temps à consacrer aux gens. On travaille avec des gens mais nous devons les traiter comme des numéros. Allez hop nous avons 1h30 pour coucher 12 personnes ce qui fait une moyenne de 7.5 minutes par personnes qui bien souvent ne sont pas autonome, donc qui ne s’aide pas beaucoup. La personne veut se coucher à 10:00 pm….c’est bien dommage ma petite dame mais les heures pour les coucher ici c’est à partir de 7:00.
J’ai déjà entendu parlé que certaines institutions veulent commencer à s’adapter aux gens plutôt que les gens s’adaptent à l’institution. De l’utopie vous me direz….pensez-y 2 minutes n’aimeriez vous pas ça vous, si vos parents, grand-parents ou même vous même dans quelques années pouvait choisir au lieu de subir. C’est certain que pour les travailleurs en place ça serait un très grand changement pour eux mais pour une fois ils pourraient se mettre dans la peau des gens qui doivent changer leurs habitudes pour aller en institutions. Par contre, pour les nouveaux travailleurs ou ceux en devenir ce ne serait pas plus difficile de respecter ces règles-la plutôt que d’autres.
Moi c’est certain que présentement avec les institutions que nous avons, je ne voudrais aucunement me retrouver incapable de m’occuper de moi.
En terminant, je pourrais dire qu’à mon avis je trouve que le manque de personnel et de formation dans nos institutions font en sorte que la qualité de vie à l’intérieur des murs est diminuée.
Je préfère vivre en ville. J’aime bien une petite dose de campagne une fois de temps en temps mais il n’y a rien comme avoir les services, la culture, les gens à proximité. J’aime pouvoir me baigner dans un lac en me levant le matin mais j’aime encore plus pouvoir aller me chercher un croissant au coin de la rue si j’en ai envie.
Ceci étant dit, les villes ont tout de même besoin de davantage de planification. Même si les villes engagent des urbanistes, elles doivent les consulter et ne pas se plier uniquement devant les promoteurs. Ce n’est pas parce que nous vivons en ville qu’il faut détruire les espaces verts au dépend des HLM. Je préfère de loin voir qu’on a planter des arbres sur ma rue que d’y voir des lampadaires. La ville ne devrait pas exclure des petites parcelles de campagne ici et là.
Je trouve bien que ARTV devance la diffusion sur la série Duplessis.
Les gens pourront mieux connaître cet homme politique et par le fait même comparer ce qui sait passer dans le temps avec le scandale des commandite actuel. Mon avis est que les libéraux n’ont jamais été un partie politique propre. Les magouilles, il a dû y en avoir des milliers mais que les journalistes n’ont pas pu saisir la nouvelle pour nous le faire savoir.
Des magouilles libérales ont en entend parlé chaque semaine depuis 3-4 mois dans les journal et à la télévision.
Pour ce qui est du sondage que seulement 12 % des gens préfèrent la ville. Je suis parmis ceux qui ne veulent pas habiter en ville. En campagne, l’air est de meilleur qualité , le bruit n’est pas aussi présent , nous pouvons facilement passer des moments calmes à entendre les oiseaux chanter. Nous pouvons sortir à n’importe qu’elle heure du jour ou soir sans être stresser de ce qui pourrait nous arriver. Lorsque je vais en ville , ça me stress . C’est pourquoi je travaille en banlieue, je gagne un peu moins cher que si j’étais en ville mais j’ai à mon avis une meilleure qualité de vie alors ça vaut le coût.
…on ne fait que des victimes…
Je suis tout à fait d’accord qu’on doive donner sécurité et tout autre besoin aux gens qui habitent à St-Charles. Je suis tout à fait d’accord… Mais y avez-vous seulement déjà mis les pieds? Savez-vous vraiment de quoi on parle? De l’ambiance (de vie et de travail) qui y règne dans ses murs? Connaissez-vous les visages?
Vous êtes-vous déjà interrogés sur les répercussions des dénonciations fort médiatisées sur la vie à St-Charles-Borromé?
Dans un contexte où il manque d’intervenants dans tout le réseau de la santé, il y a fort à parier que les nouveaux cv n’affluent pas dans cette barraque.
Dans un contexte de rationalisation partout parce que tout coûte cher (bien qu’on veuille quand même tout), il y a fort à parier que les moyens soient pauvres malgré une tâche à accomplir affreusement lourde.
Dans un contexte de non reconnaissance sociale du travail bien fait, il y a fort à parier qu’il y ait beaucoup de démissions, de fatigue, de burn-out, de dépressions et d’autres problèmes de santé mentale parmi les employés. Comment vivre avec le manque de temps, de moyens, de ressources?
Alors, imaginez…Tirer à bout-portant sur St-Charles, c’est tirer sur tout le monde qui y oeuvre et d’en faire otages les résidants. C’est éclabousser ce qui y demeure de bon. Fermer St-Charles? Où iront tous ces gens???
Quels moyens devons-nous – ou plutôt pouvons-nous – donner à cet établissement afin d’en améliorer le sort de ceux qui y vivent? Sûrement pas d’en couper l’énergie positive qui subsiste, j’espère, contre vents et marées…
…et puis…oui! j’y ai déjà mis les pieds…et le coeur!
Moi j’aime Montréal et je ne suis candidat dans aucun parti municipale. Dans la vie nous devons faire des choix et vivre avec. La vie urbaine a ses inconvénients et ses avantages et moi j’y trouve plus d’avantages. Si j’avais a vivre ailleurs se serait a la campagne, la vraie pas la
banlieue. Je n’est rien contre Longueuil, Laval ou Châteauguay mais traverser des ponts matin
et soir pour se retrouver encore dans du béton et des centres d’achats ne m’intéresse pas.
La pollution est la même mais au moins a Montréal j’ai le métro, les centre de la vie culturel
du Québec, des parcs pour aller prendre des marches ( Angrignon, Lafontaine ect ) . La vie
rurale m’attire pour la paix et la tranquilité qu’elle représente mais je suis née a Montréal,
je suis urbain et j’aurais peur de m’ennuyer de mon bruit et de ma pollution !
Pour St-Charles Borromée la situation serait différente si cette établissement serait dans un
milieu de bien nantis, mais il s’agit de personnes pauvres et démunies et qui ne sont pas très
rentable électoralement parlant !
J’ai vu une partie du reportage sur Saint-Charles-Borromée et j’ai trouvé cela épouvantable. Ils ont bien raison ces personnes de se plaindre.
Je trouve cela dommage qu’il n’y ait pas de meilleurs endroits pour ces personnes. Et c’est la même chose pour les personnes âgés, on a entendu trop souvent des histoires d’horreur concernant le traitement de ces gens à certains endroits.
Ce qui est dommage, c’est que ces gens sont sans défense. Ces personnes en perte d’autonomie n’ont souvent personne pour les aider à se battre. Et les institutions qui les prennent en charge sont souvent débordés, manquent de ressources, de qualifications, d’argent.
Il faut payer suffisamment les gens qui travaillent à s’occuper des gens qui ne peuvent s’occuper d’eux-mêmes. Il faut aussi les former, ne pas prendre n’importe qui non plus. Il faut avoir une vocation pour faire ce métier. On a besoin de beaucoup de préposés aux gens malades avec la population qui vieillit, ce problème n’ira qu’en augmentant.
Saint-Charles Boromée, on en a entendu parler encore et encore! Un établissement où les gens se font maltraités et où on leur manque de respect. Etait-il vraiment nécessaire d’aller jusqu’à en faire un film? Je ne sais pas si la pertinence y est! Zone libre nous a présenter un beau documentaire à la fois troublant et choquant. Quarrive-t-il avec les employés d’un endroit comme ça? Il faut avoir la passion pour aider et prendre soins des autres. De l’amour véritable et non du non-respect! Je trouve abhérant qu’une telle chose puisse arriver encore aujourd’hui, à Montréal. C’est pour dire que nous sommes loin d’avoir gagner la bataille sur notre bonheur et le but de la vie : » aimer les autres vériatblement et avec respect ». Bien sûr, on parle beaucoup de Saint-Charles Boromé mais je suis certaine que si on faouillait un peut, on trouverait d’autres histoires comme celle-là. En parler c’Est dénoncer et avoir envie de changer les choses mais maintenant que c’est fait, il faut agir et bouger pour changer les choses!
J’ai apprécié la diffusion de la série Duplessis il y a quelques décennies. Une bonne idée de la ravoir? Est-ce que ce sera aussi intéressant, sachant fort bien que la technique actuelle est à des lustres de ce qui se fait maintenant. Parfois, mieux vaut garder le souvenir intact plutôt que de l’écorcher en le revisitant. Reste que du Arcand, reste du Arcand et le talent de Jean Lapointe en Duplessis-Dieu-le-Père était époustouflant. Laissons-nous aller à la nostalgie! Plongeons!
J’ai regardé Zone Libre et son reportage sur St Charles Borromée. Il était déjà scandaleux , au point de départ, que des êtres dépourvus d’autonomie soient traités comme des sous humains et qu’on en vienne à devoir mettre l’institution sous tutelle, ben on en rajoute avec cette dite tutelle bidon de fonctionnaire de tour d’ivoire. Il me semble tout à fait normal que ces hommes et femmes aient un tant soit peu droit à une totale intimité, comme vous et moi, et qu’ils ou elles aient des soins et attentions que leurs conditions requièrent. Tous ont droit au respect et à la dignité .L’empathie, ça ne coûte rien. Gratos! Bien sûr, les sous toujours les sous, la belle excuse encore une fois pour ne pas régler et laisser trainer en longueur.Pis le ministre qui affirme candidement que tous connaissent les programmes d’aide, un ti coup de fil et hop! c’est dans la poche. Et on assiste aux nièmes tentatives de ce pensionnaire qui finalement, n’a jamais réussi à rejoindre quiconque avec ses ti coup de fil. Du grand Fonctionnariat avec un grand F.
Quand on a rien connu de mieux que la ville, avec les avantages s’y rattachants, on aime mieux la ville. Mais quand la campagne ( pas la banlieue) nous rentre dedans avec la quiétude, le respir des grands espaces, connaître réellement ses concitoyens nul doute que l’on ne veut pas faire marche arrière. Je vous le jure, là se trouve le paradis! Pas nécessaire d’attendre à la fin de vos jours!
Saint-Charles-Borromée n’est pas, comme on voudrait le laisser croire, un cas isolé. Les centres de soins de longue durée portent malheureusement encore le sceau du monde hospitalier. Et ce n’est pas en changeant de nom (en passant d’hôpital à résidence) qu’on change les choses.
On est encore loin d’un véritable milieu de vie. On se comporte encore comme si c’était un hôpital alors que la majorité des gent qui y vivent ont davantage besoin d’un lieu où vivre que d’un lieu de traitement.
Bien sûr, ces gens sont atteints de différentes maladies chroniques, souvent incurables. Bien sûr ils ont besoins de soins. Bien sûr c’est pas facile de travailler avec ces personnes. Mais bordel, ce dont ils ont avant tout besoin, c’est d’un milieu de vie. Un lieu où ils peuvent, malgré leurs handicaps, s’épanouïr et vivre avec leurs rêves et leurs espoirs.
Voilà un cas où un tas de petits syndiqués se cachent derrière leur convention collective pour commettre les pires injustices. Comme cette infirmière qui a refusé de prendre au sérieux le cas d’une résidente qui a déclaré avoir été sodomisée par un préposé. C’est quoi l’idée au juste? On protège un camarade par solidarité syndicale? On camoufle des crimes au nom de la sacro-sainte convention? On n’est pas loin des curés pédophiles qui se sont protégés entre-eux pour sauver les apparences.
Je suis en faveur des résidences à dimension humaine que souhaitent les résidents qu’on a pu entendre dans le reportage. Qu’on démentèle cette équipe de syndicaleux et qu’on leur fasse rendre compte de leurs gestes. Je ne suis pas anti-syndical. Je ne suis pas contre le fait que des travailleurs aient le droit d’être traités avec dignité. Mais on fait quoi de la dignité des résidents? Serait-ce que certains citoyens auraient plus droit à la dignité que d’autres? Il faut mettre nos culottes dans cette affaire. Cesser de fermer les yeux et de tolérer l’intolérable et faire passer la solidarité humaine avant la solidarité syndicale…
Soins de longue durée à Saint-Charles-Borromée
– Bain complet ou partiel
– Installation sécuritaire au fauteuil ou retour au lit
– Couper les aliments et faire manger le client
– Soins hygiéniques intimes: sonde urinaire, sac de colostomie et toucher rectal si incapacité d’évacuer les selles (fécalomes)
– Soins buccaux essentiels
– S’il y a incontinence, voir au confort du client
– Alterner les positions du client quand il est au lit
– Soins de la trachéotomie pour une bonne respiration continue
– Prise des médications appropriées pour chacun et chacune
– Absentéisme élevé + maux de dos des employés
Si vous avez la responsabililté d’une section de 6 clients non autonomes, votre journée est déjà chargée, hyper chargée même. En général un ou une infirmière auxiliaire est à la charge de la section avec l’aide d’un ou deux préposés(es). L’infirmière diplômée installe les sérums, transfusions etc.
Ne pas oublier les impondérables qui peuvent survenir: chute du client, agressivité de ce dernier ou de cette dernière avec cris et hurlements.
Imaginez à présent que vous êtes sur un département de 30 cas comme ce qui vient d’être noté, et essayez de gérer votre temps, vos émotions, votre épuisement et vos frustrations.
N’oubliez pas que demain et après demain, vous devrez tout recommencer de A à Z! Ne paniquez pas, gardez votre sourire, votre disponibilité et votre empathie, puisque c’est cela que le client attend de vous. Oubliez les odeurs et effluves de toutes sortes, c’est votre tâche quotidienne et c’est pour cela que Saint-Charles-Borromée vous a engagé.
Et si avec tout cela vous devez plaire absolument à celui ou celle qui vous précède dans la hiérarchie de l’univers hospitalier, alors vous aussi vous serez béatifé un jour. Ce sera un grand jour, car non seulement vous vous aurez donné totalement, mais vous pourrez éventuellent y laisser votre peau. Bonjour dépression, burn out et tentative de suicide.
J’sus au bout’ de mon rouleau!
La jeune génération montante sait probablement très peu de choses de l’ère Duplessis et la rediffusion de cette série portant sur l’un des premiers minstres controversés de l’histoire québécoise est essentielle.
L’époque de Duplessis, c’était, aux yeux de certains, une époque de noirceur où l’état dictait à ses concitoyens leurs comportements. Mais c’est aussi une époque où la religion était très présente dans la chose politique, au point où les curés disaient, en chaire, pour qui voter.
Bien que le personnage de Duplessis soit controversé, il n’en demeure pas moins un homme politique fascinant. J’encourage donc tous ceux qui n’ont pas vu cette série à la regarder… pour se souvenir!
Sur Art tv revient enfin la meilleure série traitant de politique qui ait jamais été tournée au Québec: Duplessis.
Jean Lapointe y est extraordinaire, fabuleux et touchant. Il fait tellement vrai qu’on a parfois l’impression que Maurice Duplessis est revenu lui-même tourner dans la télésérie qui raconte sa vie.
Appuyé par d’excellents acteurs de soutien (notamment dans le rôle de Sauvé et d’antonio Élie) Jean Lapointe y livre la meilleure performance de sa carrière.
C’est aussi une leçon d’histoire magnifiquement écrite pour les plus jeunes, qui n’ont pas eu la chance de connaître ce premier ministre aimé de certains et détesté des autres.
Chose certaine, la télésérie, elle, a été aimée de tous.
On achève bien les chevaux ! Tel était le titre d’un film à succès . Malheureusement le malheur des personnes en perte d’autonomie qui ne peuvent se tourner vers leur famille n’ont que ce genre de centre vers qui se tourner . La dignité humaine de ces personnes frappées par le malheur est en régression constante face à des fonctionaires qui gèrent ces endroits comme on gèrerait un poulailler . Dommage pour la majorité des employés qui se sont faits un devoir de faire de leur métier une vocation . Leur réputation est entachée par quelques individus véreux pour qui ces êtres humains ne valent pas mieux que du bétail . Comme nous sommes un peuple qui avons la mémoire courte , il est bien que Zone Libre fasse un suivi de cette affaire scandaleuse pour être bien certain qu’on corrige les lacunes et pour voir si des améliorations à la qualité de vie de ces pensionnaires a amélioré depuis le dévoilement du scandale .
Dans le temps de Duplessis on achetait des votes avec des réfrigérateurs, des caisses
de bières et des billets de banque (du « cash).
Aujourd’hui, on s’est essayé avec les commandites. Ça n’a pas fonctionné et nous savons
pourquoi! Le peuple a bien reçu quelques petits drapeaux,(Unifolié) mais, encore une fois
se sont les ogres, grands « spécialistes de la pub », qui ont engrangés les millions de $$$$$.
Autre temps et mêmes moeurs. Série à voir et à revoir. Un Premier ministre qui était Ministre des finances et vice-président du Conseil du trésor qui n’a rien vu, rien entendu,
et rien lu. Ça dépasse l’entendement et c’est très inquiétant. De plus, il a été exonéré.
Vivre en ville n’est pas facile à l’heure actuelle. Beaucoup d’irritants gâchent le plaisir d’être prêt de tout.
Pourtant, certaines villes s’en tirent beaucoup mieux que d’autres. Celles qui misent sur les rues piétonnières, les transports en commun efficaces et la protection des espaces verts sont bonnes premières. Montréal a de bons atouts en ce sens.
En Amérique du Nord, Montréal a un des centre-villes les plus denses. Les édifices sont rapprochés et permettent de se passer de voiture. Mais, au Québec, on est des gens de voiture! Même lorsqu’on peut s’en passer, ils sont peu nombreux ceux qui le font vraiment…
Le réseau de transport en commun, malgré toutes les critiques qui lui sont adressées, est de très bonne qualité. Essayez de trouver un métro plus silencieux que celui de Montréal! Et ce n’est pas partout qu’il y a un réseau d’autobus aussi efficace. La Société de Transport de Sherbrooke (ville de 145 00 personnes), par exemple, réduit la fréquence de ses bus aux heures le dimanche!
Récupérer des espaces sacrifiés au profit de l’automobile et les rendre aux habitants aide à mieux vivre en ville. Lorsqu’on utilise 25 à 30 % de la superficie d’une ville pour les rues, les stationnements et autres surfaces réservées aux véhicules motorisés, on a un problème de priorités. La ville devrait appartenir à ses habitants, pas à des masses de tôle et de caoutchouc! Si, en marchant ou en se promenant en vélo, les gens ont peur de se faire écraser, plusieurs se disent : « Je vais y aller en voiture, ce sera moins dangereux ». Et la situation ne fait qu’empirer…
Les villes de l’antiquité étaient principalement piétonnes. La vie se concentrait dans les rues, lieux de rencontre des citadins. Une ville sans voitures, voilà ce à quoi on devrait aspirer, à mon humble avis. Oui, c’est utopiste. Mais les utopies permettent de trouver des solutions novatrices là où le raisonnement traditionnel ne voit que des situations immuables.
Il est ironique de constater que ce que les libéraux, du temps qu’ils formaient l’opposition au parti de Duplessis, lui reprochaient concernant ses moeurs électorales pourraient être retourné maintenant contre eux en employant les mêmes arguments. Ce que le rapport Gomery met en évidence en ce qui a trait aux transits d’argent sale pour faire élire des députés en contrevenant aux règles élémentaires de la démocratie, autrefois nommés patronnage, montre que le principal maître-d’oeuvre de ces manipulations, soit l’organisateur en chef du parti libéral au Québec, les a utilisés lui aussi pour faire élire des députés libéraux fédéraux. Qui nous empêchera de croire par ailleurs que de semblables manoeuvres n’aient pas pu aussi être utilisées lors des campagnes provinciales du parti libéral, puisque cet organisateur à servi allègrement ce parti des deux côtés de la barrière, au fédéral comme au provincial. C’est maintenant au tour du parti libéral de rendre des comptes et qu’il ne compte pas pouvoir s’en tirer avec des petites pirouettes comme celles que l’on ferait pour déposer un rapport devant un public ravi de tant de contorsions.
Par ailleurs, le cas de Saint-Charles- Borromée ne doit pas être l’occasion de fustiger ceux qui sont aussi les victimes des coupure de fonds dans les services publics. Agir ainsi ne sert qu’a faire le jeu de ceux qui se cachent derrière des boucs-émissaires pour masquer leur irresponsabilité sociale quand ils ne fournissent pas aux centres d’hébergement les ressources qui leurs seraient nécessaires pour fonctionner convenablement. La présence de fonds en quantité suffisante ne règle pas tous les problèmes humains qui découlent des fatigues psychologiques qui résultent d’un travail de proximité auprès de patients qui souvent sont des cas lourds, mais elle est un prérequis pour régler ensuite d’autres problèmes, chez le parsonnel comme chez les patients.
Pouvez vous me dire clairement en quoi la politique a changé au Québec depuis le temps de Duplessis? Duplessis a été jadis respecté pour son engagement, ses idées,son avancement et pour sa mise en action. Bien sûr, il n’a pas toujours choisi les bons intérêts des qubécois, mais quel politicien l’a fait? Il est certain qu’il est facile maintenant de critiquer chaque époque passée…oui c’est vrai, Duplessis était un monstre politique et son équipe sans valeur l’était tout autant mais l’écoute attentive de cette mini-série est arrivée à me faire comprendre certains aspects de la vie politique actuelle…en effet, peut importe de quel parti tu es, en politique aujourd’hui, tu sera toujours un monstre n’est-ce pas??
La 1ère évidence a déja été mentionnée par quelques lecteurs de Voir soit que l’institution n’est pas ce qu’elle devrait être i.e un milieu de vie mais il y a plusieurs raisons à cela.Tout d’abord,les limites organisationnelles sont immenses.Il y a des centres qui ne possèdent mê-me pas de salle à manger commune ou de salon,ce qui oblige les pensionnaires à demeurer dans leurs chambres.Le centre où j’ai travaillé il y a plusieurs années de cela,n’offrait aucon service de physiothérapie,d’ergothérapie ou de technicienne de loisir.Il n’y avait pas de bibliothèque,ni de service de distribution de journaux.Je me rappelle avoir prêté des livres à certaines résidentes.C’est donc dire que les personnes qui y vivaient ne devaient compter que sur leur famille pour combler certains besoins;la curatelle publique pour les autres veillait seulement sur les besoins primaires.
Autre limite:le roulement de personnel.La pénurie de personnel infirmier est connue mais sait-on que pour la plupart de ces centres cela signifie faire appel à du personnel des agences?Ceux-ci ne connaissent pas les résidents et ne peuvent répondre qu’aux besoins de base.
Le manque de formation est criant et sans formation adéquate,où aller chercher sa motiva-tion?J’ai fait un certificat universitaire en gérontologie et la distance entre ce que j’ai appris et ce qui se pratique est incommensurable.Si on offrait de la formation continue sur place,on arriverait peut-être à créer des équipes de travail qui développeraient du goût à la tâche.
La famille maintenant.L’institution est encore considérée par plusieurs comme un « dumping ».
Jai déjà vu un couple amener la mère de l’un d’eux en lui disant: »Tu couches ici ce soir,c’est comme à l’hôtel… ».Cette personne a fait une fugue la 1ère nuit.
Il y a bien d’autres problèmes et beaucoup de choses à changer mais cela prendrait une di-
rection avisée qui ne se contente pas de gérer des lits et une volonté de la part de tous et pas seulement des intervenants…
J’ai vécu jusqu’à l’âge de 16 ans dans un petit village du Bas St-Laurent. J’ai passé mon Cegep à Rimouski. Maintenant étudiant à l’Université de Sherbrooke, je dois dire que cette ville est l’endroit le plus intéressant que j’ai habité. Relativement près de Montréal, suffisament grosse pour m’offrir les services qui me manquaient dans le Bas du fleuve, elle est aussi plongée en plein milieu de la forêt. Cette session, je suis en stage à Montréal et j’habite à Laval. Ça me prend trois quarts d’heure pour me rendre au bureau et le même temps pour revenir chez moi. Dans la circulation, j’ai dû endurer au début de la saison l’odeur de gaz d’échappement, le smog, la poussière… Mon idée est faite : Montréal n’est pas ma ville préférée.
Pourtant, j’adore la diversité culturelle, l’ambiance du centre-ville, les événements si près de la maison, etc. Cependant, la vie au quotidien ne m’intéresse pas. Certains de mes amis trouvent toutefois que Sherbrooke est une petite ville un peu trop tranquille. Ils aiment la métropole et ne se voient pas ailleurs. Idem pour plusieurs tantes, oncles, cousins et cousines qui adorent Montréal et sa banlieue. Pourquoi alors tant de gens affirment détester la ville. Probablement parce qu’ils sont obligés d’y travailler. Peut-être croient-ils aussi qu’ils se plairaient plus dans la nature de la campagne. Ils m’en reparleront quand ils s’apercevront que leur petit village se trouve à une heure du supermarché, du disquaire, du cinéma et de la discothèque les plus proches.
D’autres, comme moi il n’y a pas si longtemps, s’ennuient en campagne et rêvent d’un milieu plus urbain. Cependant, je n’aurais jamais cru possible que je pouvais être aussi heureux d’apercevoir des arbres et des montagnes après ma première semaine complète passée à Montréal. Dans le fond, je crois qu’il faut trouver l’endroit le mieux adapté à sa personnalité. Et comme disait Fred Pellerin : «S’il y avait du monde en campagne, il y en aurait de la job!».
Enfin! Je n’aime pas particulièrement Astral mais cette fois-ci ils répondent à un besoin. Mon besion. enfin une télé spécialisé dans la présentation de films classique.
L’histoire du cinéma est si large qu’il est difficile de faire un choix dans tout les films qui faudrait voir ce qu’il fait que nous écoutons malheureusement trop de nouveautés sans interets. Avec des films 24h sur 24 classique il est simple de feuilleté le télé horaire et de s’installé devant l’écran pour écouter un bon vieux film sans se cassé la tête.
Télé-Québec et artv font une très belle job, mais à heure fixe et souvent on les manque. Cinépop va rediffusé plus longtemp les films. c’est une un super écran de bon film. Cela donne plus de temp pour les écoutés. enfin un bon coup d’Astral.
J’ai 31 ans…
La vie est-elle obligatoirement difficile ?
Je pose la question en réaction à cette phrase lue hier soir sur internet : «.ce n’est pas obligatoirement difficile de vieillir.»
Pour être franc, je n’ai pas lu le texte en question, pas au complet du moins, je ne pourrai donc pas mettre ces quelques mots en perspective mais j’ai tout de même quelque chose à dire.
La vie c’est de la naissance à la mort.
Et certains ajouteraient que la mort n’est que le début.
Alors, est-ce que la vie est obligatoirement difficile ?
Pourquoi est-ce que ma question est importante ? Saint-Charles-Borromée n’est que la pointe de l’Iceberg et cet Iceberg est droit devant.
On ne peut vivre dans un monde parfait mais je suis convaincu que ça ne doit pas justifier nos choix de société. Parce que c’est de ça dont il s’agit, pas uniquement de responsabilité individuelle, pas uniquement de conséquences personnelles à des choix de vie personnels.
C’est bien beau de responsabiliser les gens, de conscientiser les gens, d’inciter les gens à investir dans un REER. mais il est vrai que nous pouvons faire mieux collectivement et devons faire mieux. J’ai 31 ans et je n’ai pas le goût de prendre de l’âge.
Que m’arriverait-il après un ACV, un accident, une maladie ? Est-ce que je prendrais mon bain une ou 2 fois par semaine ? Est-ce que je serais traité comme l’on aimerait être traité soi-même ? Est-ce que ma soupe serait trop chaude ou trop froide ? Est-ce que mon linge serait complètement laid ? Est-ce que je serais seul et abandonné à mon triste sort ?
Ouf! Les histoires entendues à propos de St-Charles Borromée m`arrachent le coeur. Ce document risque d`être percutant. À écouter absolument. Même si les entrailles tressaillent….de peur. Je suis à mobilité réduite et j`ai passé une partie de ma vie dans les hôpitaux enfant. Pourtant je n`en garde que d`excellents souvenirs, en particulier du personnel soignant. Comment se fait-il qu`on en soit rendu là???? Dignité, respect, besoins des êtres humains. Y quelqu`un qui écoute?????