L'ABC DU RECYCLAGE
Une scène réelle. Jean Charest, à une époque où il n'était pas premier ministre, est accompagné du designer Jean Airoldi. Armé d'une énorme paire de ciseaux, il découpe une pièce d'étoffe. Coupe, coupe, coupe. Satisfait, le politicien lance alors sans prévenir: "Attendez que notre parti soit en charge du gouvernement du Québec." Jean Charest, des ciseaux, des coupures. L'ensemble est prophétique.
"Les paroles s'envolent, les écrits restent… Les images fessent!", déclare l'humoriste Louis-José Houde dans la nouvelle émission qu'il anime à Radio-Canada, dès le jeudi 5 janvier à 21 h. Dans Ici Louis-José Houde, le comique verbomoteur relève les moments bébêtes de 50 ans d'archives télévisuelles. La prestation de M. Charest n'est qu'un aperçu du voyage improbable qui vous attend.
Une pub trop honnête de Colgate, la pâte dentifrice qui prévient "presque toutes les caries". Un comédien qui s'enflamme (littéralement) pendant un téléthéâtre tourné en direct. Un chanteur oublié et c'est tant mieux. Fardoche, torse nu, faisant l'éloge d'une marque de déodorant. Francine Grimaldi qui anime un bingo… Chaque semaine, 30 minutes de moments délectables du petit écran.
Mais Ici Louis-José Houde n'est qu'une dérive heureuse d'un phénomène plus large: le recyclage.
Car on ne se lasse pas de revoir de vieilles émissions. Celles tournées à une époque où l'usage du trépied était de rigueur. Au temps où le moindre personnage de téléroman devait avoir son patois: "bouleau noir", "ostin' de beu", "ostie de toasté des deux bords". C'est rassurant, la vieille télé. Et c'est payant.
Cet automne, les épisodes pittoresques des Belles histoires des pays d'en haut, diffusés l'après-midi à Radio-Canada, attiraient plus que le double de l'auditoire de La fosse aux lionnes. Viande à chien, c'est quasiment insultant!
C'est sans parler des chaînes spécialisées, qui frisent parfois l'excès de réchauffé. ARTV connaît un vif succès avec ses bouquets thématiques d'épisodes de séries classiques. Mystère nous sert Scoop, Omertà, Columbo. La nouvelle chaîne numérique Ciné Pop se spécialise dans les films du passé. En anglais, Lone Star se concentre sur les westerns-spaghettis, Drive-In Classics nous plonge dans la culture pop des années 50 à 70 et Déjà View fait dans le déjà vu. TVA compte lancer sous peu une chaîne numérique, Prise 2, qui ne diffusera que des vieilles séries, comme V. En rediffusant la série Dallas, même la chaîne financière Argent se met au recyclage!
Recycler, ça rapporte…
ooo
DANS MA TÉLÉ…
Le Fric Show
Marc Labrèche fouille dans notre portefeuille.
Radio-Canada, le jeudi 5 janvier, 21 h 30.
Humour PQ
André Ducharme anime une série documentaire sur l'humour. Sans rire.
Canal D, le jeudi 5 janvier, 20 h.
Opération lune
Neil Armstrong a-t-il vraiment marché sur la Lune en 1969? Et si ce n'était qu'une supercherie?
Historia, le mercredi 11 janvier, 19 h.
Les 100 scandales et tragédies du showbiz québécois
Tout ce que nos vedettes locales aimeraient bien qu'on oublie…
Musimax, le lundi 9 janvier, 21 h.
Après quelques jours de dinde réchauffée et de retrospectives à la télévision et dans les journaux, quoi de plus approprié pour commencer la nouvelle année dans la même veine que ces 30 minutes avec Louis-José Houde? Des caisses et des caisses d’archives, on n’en manque pas et, après tout, notre devise n’affirme-t-elle pas qu’on se souvient? Enfin, on va savoir de quoi on est sensé se souvenir! Et peut-être ira-t-on même jusqu’à nous ressortir des trucs dont on aurait préféré ne pas se souvenir…
Pour le cas où certains s’inquiéteraient de rater l’émission lorsqu’elle sera diffusée le jeudi à 21h, sur les ondes de Radio-Canada, je suis pas mal sûr qu’ils ne devraient pas trop s’en faire. On fera sans doute comme avec « L’épicerie » ou « La facture », et d’autres de la première chaîne, et on les fera repasser sur RDI quelques fois de plus. De nos jours, faut vraiment le faire exprès pour manquer quelque chose. Alors, ne vous énervez pas outre mesure, ne prenez pas de bouchées doubles de vos restes de dinde, n’allez pas vous étouffer pour rien. Vous verrez la reprise.
Je dois avouer que radio-Canada me surprendra toujours. Depuis belle lurette la télévision d’état se nargue d’être LA TÉLÉVISON culturelle du CANADA. Je ne sais pas si le nouveau directeur de la programmation a finalement compris que les émissions un peu trop hautaines et disons le franchement, ennuyeuses, ne plaisent qu’à uune infime partie de l’élite de la société, mais toujours est-il que les émissions nous apparaissent désormais un peu plus axées sur l’humour et sur les animateurs.
L’exemple le plus flagrant de ce changement, est la venue de Guy A Lepage à la société Radio-Canadienne. Cette émission qui est devenue une des plus écoutées au Québec n’aurait pas passé avant la venue du nouveau directeur. Pour le retour des émissions originales de janvier, Radio-Canada mise à nouveau sur l’audace en donnant à Louis-José Houde une émission regroupant des archives rarement vues à la télévision. Je suis persuadé que cette originalité paiera.
« Découvertes » est une très grande émission d’informations, mais les téléspectateurs ont aussi le droit de se divertir en regardant quelque chose d’un peu plus léger, et finalement, quelqu’un, quelque part a compris….
Le regretté Marc Favreau, Sol de son prénom, déclarait lors du lancement du coffret des meilleurs moments de Sol et Gobelet, que les émissions pour enfants ne sont plus ce qu’elles étaient. Passant de l’imaginaire, elles sont devenues informatives et récréatives. Pensons à Passe-Partout qui, malgré ses vertus incontestables, ressemblait à une pré-pré-maternelle-maison. De plus, cette émission passait et repassait sur nos écrans tous les jours, sans oublier qu’une fois la série achevée, les reprises nous ont suivis durant plusieurs années. Ce qui s’avère vrai pour la télévision des jeunes, on peut le constater également pour la télévision en général. Il est possible maintenant de revoir un match de hockey sans interruptions commerciales et en express quelques heures à peine après sa télédiffusion, souvent le lendemain.
La nostalgie est une carte sure. Représenter les vieux épisodes de téléromans qui ont fait nos belles soirées, du Survenant à Séraphin, est gage de succès. Le cinéma québécois exploite fort habilement cette veine. Mais est-ce que cela ne cacherait pas autre chose? Le manque d’imagination de créateurs de notre télévision? Grande Ourse a séduit par son originalité et sa nouveauté, autrement nous voyageons dans les mêmes paramètres et tournons autour des mêmes choses. Rien de nouveau. Il y a bien eu les émissions de télé-réalité qui relèvent davantage du phénomène et du bio-voyeurisme, autrement le petit écran d’ici ou d’ailleurs ne réussit pas tellement à nous proposer des oeuvres stimulantes.La télévison a besoin d’une profonde réflexion autant sur ce qu’elle est devenue que sur ce qu’elle devrait être. On a spécialisé les antennes. On nous a connecté en direct sur le monde. On nous a hyper-informé. On est passé au numérique. La technologie a beaucoup évolué, élargissant ses horizons de manière phénoménale, mais le média lui-même vieillit, outrageusement. Il aurait besoin, je crois, de se plonger tête première dans la création et l’imagination.
Le Fric Show est l’émission nouvelle de l’hiver que j’attends avec impatience. Une émission qui risque de faire jaser dans les maisons et c’est exactement le but recherché. Tant mieux si on parle des choses qui n’ont aucun bon sens et j’ai bien hâte de voir ce que ça va donner tout ça. Une émission mettant en vedette Marc Labrèche se veut d’abord et avant tout colorée, mais elle sera aussi très éducative. J’ai bien hâte de voir comment les choses nous seront présentées et je suis certaine que je ne serai pas déçue. C’est à voir
Combien d’heures de télévision en moyenne les québécois consomment-ils? Je n’ose pas m’avancer car je crois que c’est beaucoup trop. Mais si on prend en considération qu’il y a eu autant de programmes, c’est qu’il y avait justement un marché. C’est le besoin des téléspectateurs d’avoir de la télévision ou c’est la télévision qui impose sa cadence et influence les gens à la regarder. J’ai néanmoins un ardent désir de regarder l’émission animé par Houde car je suis certain qu’il y aura des souvenirs délectables. Je vais me faire prendre dans l’engrenage pour cette émission. Pour l’instant, je vais dehors profiter du plein-air pour ne pas me sentir coupable lorsque je vais « éffouwérer » mon popotin sur le divan.
Le principe de doloraclip se poursuit, on nous montrera des moments de télévision qui nous ferons surtout rire et peut-être pleurer, entk je l’espère. J’ai bien hâte de voir cette émission. Imaginez, il a accès à la caverne d’Alibaba. C’est sûr que ce ne doit pas être évident de trouver ces bijoux mais je me dis que ca doit être plaisant de chercher. J’aimerais bien être à sa place.
Provenant du texte : « Cet automne, les épisodes pittoresques des Belles histoires des pays d’en haut, diffusés l’après-midi à Radio-Canada, attiraient plus que le double de l’auditoire de La fosse aux lionnes. » Il n’y a rien à être surpris, les lionnes sont surtout des lionceaux. Rien de cru, on ne veut surtout pas faire de peine et on se retient. Peut-être qu’elles n’ont vraiment rien à dire. J’espère que Radio-Canada s’aperçoit de son erreur et que nos deniers seront utilisés pour quelque chose de mieux l’année prochaine… A quatre heure de l’après-midi avant les nouvelles, visez donc les enfants ou les ados…
Qu’on se le dise pour dit une fois pour toute le bon peuple québécois aime bien la télévision et ses vedettes . J’imagine toutes ces résidences de personnes âgées s’arrêtant de tourner en après midi parce que tout le monde compatissait aux malheurs de la pauvre Donalda et des truculents personnages de Séraphin .On se reprend maintenant avec Mémère Bouchard et Ti-Coune dans le Temps d’une paix .
La série de Musimax sur les scandales ayant secoué le monde artistique nous ramènera ces petites histoires qui ont fait la une de tous ces journaux à potins . On y parlera de la déchéance de Jean-Pierre Masson notre Séraphin national , des Hou-Lops accusés d’avoir imité les Classels , bref de tous ces évènements qui ont parfois ébranlé notre province qui voyait ses vedettes d’aujourd’hui tomber dans l’oubli dès le lendemain . Donc drogue sexe et rock and rool à l’affiche .
Historia nous présentera un documentaire sur une ‘légende urbaine’ qui a marché et court encore sur le supposé alunissage de juillet 1969 qui aurait été tourné en studio à Hollywood pour ne pas montrer l’échec des américains dans la conquête spatiale . Comme tous ceux qui croient aux petits bonhommes verts de Roswell ou que les juifs ne sont pas allés travailler le 11 septembre , il y en a encore pour affirmer que Amstrong a fait son petit pas pour l’homme dans un studio climatisé .
c’était à prévoir, bien sur…
Avec tous les ‘remake’ de film, de bandes dessinées, de super héros, il est normal que les postes de télé repassent les émission qui étaient populaires anciennement. Les gens aiment ca, ils sont nostalgiques. La population viellit, s’ennuit.
pourquoi se forcer pour imaginer et concevoir de nouveaux concepts lorsque les vielles choses fonctionnent! c’est la même chose avec la mode vestimentaire et les tendances musicales. Tout revient aux années 1980.
Rediffuser des vieilles émissions coute rien et fait plaisir. Les distributeurs ont trouvé le truc et ne lâcheront pas…
Il est vrai que les vieilles émissions ont un caractère rassurant. C’est un peu la vieille doudou en images. Je peux facilement regarder 2 minutes de Moi et l’Autre et avoir l’impression d’avoir vu l’épisode au complet tout simplement parce que je sais ce qui m’y attend. Je peux aussi regarder un vieil épisode réussi de Roseanne tout simplement parce que je sais que je vais m’amuser. Le risque est nul.
Peut-être est-ce de la paresse mais je me sens de moins en moins tolérant face à la télé. Je n’ai plus envie de me taper 4 épisodes d’une série avant de déterminer qu’elle ne m’intéresse. J’ai envie d’une quasi-garantie avant d’accorder mon temps précieux à une série. C’est ainsi que je regarde (avec des années de retard) la série 6 Feet Under. Parce que je sais qu’elle me plaira selon les échos que j’en ai entendu. Je ne m’en porte pas plus mal. Je dois tout simplement accepter que je n’aurai pas de commentaires à faire autour de la photocopieuse lorsque viendra le temps de parler des émissions de la veille.
Tout à fait dans la mire de Kyoto cette émission. On recycle. Jean Charest qui coupe et coupe et coupe dites-vous ? Je ne suis pas certaine de le trouver très drôle…
C’est vrai qu’on aime nos vieilles affaires. Réminiscences, nostalgie. Qu’on le veuille ou non, on s’attache aux personnages de téléromans. Ils vivent pour nous avec nous pendant longtemps et ils traversent la barrière de notre intimité. Ils vivent dans nos salons. Ils deviennent de la parenté. Ça va sûrement me plaire de revoir de vieux extraits d’émissions; en autant que les commentaires ne soient pas trop morons. Parfois, y’en a marre de l’humour pour l’humour. J’ai un peu peur que le contenu soit dilué. On verra.
Notre attachement au passé ne nous empêche pas d’être ouverts à de nouvelles émissions, de nouveaux concepts.
Avez-vous remarqué? L’aile de l’humour frôle presque tous les sujets à la télé, à la radio. Est-ce toujours nécessaire ?
100 scandales en reprise et en rafale, des années plus tard, la voilà la tragédie!
Je ne comprendrai jamais à quel point les gens semblent se régaler des déboires amoureux, judiciaires, financiers ou autres d’un tel comédien ou d’une telle chanteuse ! Sommes-nous à ce point désabusés de nos propres vies qu’il nous faut épier et juger celle des autres ???
Ca doit être tellement plaisant pour des gens comme Claude Charron, exemple, de se revoir sortir d’un grand magasin en courant avec je ne sais pas quoi dans son manteau, de revoir les gros titres du journal de Montréal et les infos du lendemain, au moment précis où sa carrière et sa vie vont bien et que sa crédibilité est au maximum ….
J’avoue ici une totale incompréhension quant à la raison d’être de ce genre d’émission, surtout qu’au Québec, quand il se passe quelque chose de scandaleux pour une personnalité publique, on use la nouvelle à la corde, jusqu’à ce qu’elle se désagrège !
Bien hâte de revoir Marc Labrèche à la télé. Après la dure épreuve du décès de sa femme, Marc se retrousse les manches et nous arrive en pleine forme comme toujours. Marc est un fonceur et crève l’écran sans arrêt. Tout ce que Marc touche, fonctionne. Il a du charisme, du talent, on l’aime tout simplement. On est loin d’avoir oublié ses multiples « Bonsoirs Chérie » et l’émission Le Coeur à ses raisons, il est vraiment spécial et unique. J’imagine ce soir avec son Fric Show, les personnes vont être tous rivés devant leur écran pour voir leur favori, l’unique et le meilleur de tous MARC LABRÈCHE. Laissons Marc fouiller dans nos portefeuilles….c’est à voir ce soir à 21:30…J’ai très hâte de voir Frick Show.
La description de la nouvelle émission de Louis-José Houde semble intéressante à première vue. Mais à long terme, espérons qu`elle ne ressemble pas trop à un mauvais Drôle de vidéo, ou à une émission d`improvisation de dernière minute.
Louis-José Houde a l`habitude de l`excellence alors souhaitons-lui Bonne chance, je suis certaine que parmi 50 ans d`archives il y en aura des vertes et des pas mûres! Principalement en temps de campagne électorale, je plains nos politiciens…..
Même si Louis-José Houde est un humoriste, j’espère qu’il saura nous faire réfléchir quelques fois et que nous n’assisterons pas simplement à des archives cocasses. C’est bien amusant de rire des frasques de certains dans le passé, mais je suis persuadé qu’il y a des archives percutantes et troublantes. Que le rire soit l’enjeu principal d’un humoriste est tout à fait normal, même nécessaire pour lui, mais les humoristes devraient être conscients de toute l’influence qu’ils peuvent avoir sur la société. On entend très souvent ces artistes parler d’Yvon Deschamps comme modèle, mais bien peu arrivent, comme lui, à nous faire vaciller du rire à la réflexion, à nous toucher profondément. Je ne comprends pas les humoristes qui ne veulent pas utiliser leur tribune pour passer des messages, il y a tellement d’inconnus qui voudraient changer le monde et qui n’ont aucune visibilité. La popularité, c’est un privilège, mais aussi une responsabilité. Nous manquons de phares dans la société actuelle, et les humoristes, étant les artistes les plus en vogue, ont la chance de pouvoir en être. Ne cessez jamais de nous distraire, de nous faire rire aux larmes, mais de grâce, faites-nous aussi rire jaune à l’occasion.
Je ne suis pas un adepte de vivre dans le passé, mais un petit coup d’oeil dans le rétroviseur pour rire de nous un peu est plutôt attrayant. J’ai comme l’intuition que l’émission de Loui-José Houde sera plutôt sympathique.
De toute façon il faut bien que ces tonnes d’archives servent à quelque chose, sinon pourquoi garder tout ça ? Ça sent le recyclage ? Tant mieux qu’à l’ère du jetable quelques personnes se penchent sur les trésors du passé. Tant qu’on ne retombe pas dans le « c’tait bien mieux dans mon temps » !
Je n’ai pas la même intituition concernant le Fric Show. Bien que j’aime Marc Labrèche, j’ai l’impression, après avoir vu la bande annonce de l’émission, que c’est un foutoir échevelé qui ne mènera nulle part. J’aime bien l’absurde mais le concept de l’émission semble assez bâtard. Je ne demande qu’à être confondu.
Forcément intéressant que d’imaginer entendre parler d’humour sous un angle critique. Ne serais-ce que de voir les dessous, que de comprendre les mécanismes. Ne serais-ce également que de suivre un cours « humour 101 » ou « humour pour les nuls ». Ce que j’ai vu des bandes annonce tombe pile quant à l’intérêt que notre société, sur-exposé depuis plus de dix ans à l’humour, maintenant que nous avons assurément atteint un niveau de maturité et d’exigence face a la production de nouveaux humoristes et de nouvelles zones quant aux sujets.
Les Baby-boomers en sont maintenant à une époque où ils ont la nostalgie des évènements de leur époque. Et c’est ce qui rend si populaire le retour des séries comme « Les belles histoires des pays d’en haut ». C’est aussi ce qui nous fera ressortir les vieux succès musicaux des années 70. Et bien sûr, on adorera revoir ces petits bouts de films extraits des archives de la télévision.
Remarquez que ce n’est pas pour me déplaire! Je tombe encore, de temps à autres, sur les reprises de « Moi et l’Autre », et je ne peux m’empêcher de trouver ça excellent. De toute façon, il faut aussi se demander pourquoi les nouvelles générations ne profiteraient pas un peu des bonnes choses qui furent faites dans le passé! À l’inverse, en cette ère de ré-utilisation (et non pas de recyclage, comme on le mentionne dans l’article), il faut se dire que passer la même série à plusieurs reprises consomme moins de ressources et est donc meilleure pour l’environnement (On doit y gagner des « points Kyoto », même!). Et en autant que l’émission soit intéressante, on y gagne sur tous les plans!
N’importe quoi ferait le double des cotes d’écoute de cette émission insignifiante qu’est La fosse aux lionnes. J’ai vu une entrevue de Dany Laferrière par A-M Whitenshaw…. pitié pour Dany, il devait avoir hâte de quitter ce plateau tellement elle était médiocre. Exception faite de Johanne Des Pins qui doit trouver que ses deux comparses manquent passablement de profondeur. Dire qu’elle a quitté René Homier-Roy le matin pour ce show nul. SVP Ramenez-nous la à la radio et retournez les deux autres à TQS. Redonnez la grille horaire de 16:00 aux ados et aux enfants, ce sera mieux pour tous.
J’ai adoré Ici, Louis-José Houde que j’ai reçu comme un spectacle d’humour à tendance éditoriale. Le choix des souvenirs-images donnent dans le rire intelligent. L’animateur les rit encore et moi aussi, comme ces commerciaux de jadis remplis de franchise ; 3 ième meilleur café ! La pâte à dent qui laisse quelques caries ! et surtout la différence entre l’avertissement (vente automobile) qui, maintenant, se lit avec une loupe et qui remplissait l’écran voici quelques décennies. La comparaison entre le maintenant et le présent porte à réfléchir. Plonger dans le passé n’est pas une perte de temps mais un point de repère. Un vrai cadeau que cette émission où l’on ne s’ennui pas une seconde. J’ai déjà hâte à la semaine prochaine !
On n’a pas le temps de faire « Ouf ! » que l’oeil de détective de Marc Labrèche emplit notre écran. Ici, un seul et unique sujet que l’on épluche sur le mode loufoque et sarcastique. À la vitesse du vidéo-clip, les images se succèdent frénétiquement, d’où un peu d’étourdissement typique au style Labrèche. Le message finit par passer … et repasser. C’est un peu long une demie-heure pour un seul sujet. Le consommateur est plus intelligent qu’on ne le croit quand il s’agit du fric et cette fois-ci, de l’écologie. Un petit ajustement qui viendra à l’usage j’imagine. Pas besoin de sortir de puissants nettoyants pour autant.
Je crois que cette émission est bonne et qu’il ne faut pas faire tout un plat avec le fait qu’ils essaient de faire du nouveau avec des anciens extraits. Je suis une adepte des émissions informatives et plus sérieuses, mais je crois que la télévision d’état a aussi droit de diffuser des émissions plus légères. Certains extraits vidéo de l’émission m’ont fait sourrire (le placement de produit dans les Plouffes…), et j’ai pu voir des moments que je n’avais pas vu en direct. Par contre, j’avouerais que les extraits sont décontextualisés et peuvent nous éloigner de la réalité… mais est-ce vraiment la mission de cette émission?
Ceci dit, j’attends impatiemment la prochaine émission.
Il est évident que les reprises sont payantes. Autrement, elles n’existeraient pas. Les frais de production étant remboursés depuis belle lurette, c’est de l’argent facile pour les diffuseurs et aux comédiens survivants (c’est tant mieux pour ces derniers).
Mais l’attrait pour les auditeurs est tout autre. Et pas seulement nostalgique. N’oublions pas que si elles connurent un succès indéniable à l’époque, c’est qu’elles étaient (certains du moins) des productions de qualité, des pièces d’anthologie télévisuelle. Un exemple précis : Les Belles histoires des pays-d’en-haut. A plaisir j’en ai regardé quelques épisodes. Les thèmes abordés, le montage/découpage, les moments d’hésitation habillement récupérés par ls comédiens, le traitement plus nuancé (mais si, mais si) que le film de Binamé, une touche d’humour reflétant beaucoup mieux le quotidien réel, la qualité des décors (plusieurs réelles antiquités et non pas des meubles usinés), y contribuaient.
Les reprises sont comme un vieux livre écorné qu’on relit, même si on le connaît par coeur. Pour la simple plaisir.
J’ai regardé hier soir ces deux émissions tant attendues, et je n’ai pas été déçue. Bien au contraire. Ici Louis-José Houde est une émission qui est bien montée. Louis-José nous donne ses commentaires sur les clips qu’il nous montre, mais il ne parle pas pour rien dire. Et comme il parle vite, alors on a le temps de voir assez de bons clips. J’ai adoré cette semaine voir les pubs des années 60-70 dans lesquelles on voyait l’honnêteté des pubs, avec Sanka qui disait être le troisième meilleur vendeur, Colgate qui disait régler la plupart des caries, La bière la bleue qui se vend, mais pas autant que les autres, et les pubs auto qui nous mettent les écrits de façon lisible au lieu de mettre le tout en petits caractères dans le bas de l’écran. C’est là que je me suis rendu compte combien les pubs aujourd’hui jouent avec nous. Elles nous disent n’importe quoi. Elles ont toujours les meilleurs produits, les plus améliorés. L’honnêteté n’existe plus en pub ni en politique d’ailleurs comme on l’a vu hier. J’ai adoré cette émission, qui a mon avis ne dure pas assez longtemps. La seule critique que j’aurais, c’est qu’à la fin, on a manqué de temps avec Fabienne Larouche, on sentait qu’ils bousculaient ce qu’ils devaient dire. On aurait dû plutôt couper dans les applaudissements du début qui étaient totalement inutiles.
Ensuite, Fric Show que j’attendais aussi, avec un Marc Labrèche totalement disjoncté. Avec ses pubs sur le bol de toilette, il est hilarant. Et son concours pour voir quelle famille est la plus propre, mais finalement qui est plutôt, quelle famille utilise le plus de produits nuisibles pour la santé. Cette émission est informative, éducative, et drôle. Elle sait garder notre intérêt. La seule critique que j’aurais, c’est que la fille avec Marc Labreche qui se contorsionne et fait le ménage, c’est totalement inutile et même tannant à la fin. Autrement, Marc a des idées de génies, qui nous surprennent toujours. Félicitation!!
Une émission de style « du réchauffer » mais avec Louis-José Houde ça sera toujours bon car il a l’humour dans l’âme et avec ses paroles qui dis plus vite que son ombre nous fera aimé son émission comme il la fais avec dollaraclip que personne prenais au sérieux et que finalement étais une émission que beaucoup de monde écouta malgré que c’étais des chanson plate qui passait.Alors bonne émission à tous et j’y serai pour la première de son émission comme plusieurs autre fan de Louis-José Houde.
J’ai beau esssayer d’être une intello critique face à ces deux émissions, d’approuver qu’elles sont que du déjà vu et qu’il est grand temps que le Québec se pourvoie d’une nouvelle ère sous le signe de la modernité….mais je n’y arrive pas! J’ai adoré les deux émissions hier soir!
Louis-José Houde, avec ses airs de bouffon, m’a montré que le monde sera toujours le monde, avec ses absurdités du passé qui confirment le présent, qui me présentent les grands de ce monde sous une facette qui les rend bien petits.
Marc Labrèche, avec sa douce folie qu’on aime ou non, m’a tout de même sensibilisé sur ce qui se cache sous mon lavabo de cuisine. Même si lors de ma prochaine épicerie, je ne penserai qu’à sa petite culotte de ménagère (!) il est fort probable que je me questionnerai sur quels produits j’adopterai désormais et qui permettront de libérer mes bronches!
Et ceci afin d’affirmer que la télévision demeure un média d’informations et de divertissement, même si c’est parfois au premier degré!
Les émissions de Louis-José Houde et de Marc Labrèche étaient attendues. Ne voulant rien manquer, je les ai enregistrées. Grand bien m’en fit car le débit verbal des animateurs est si rapide, le montage si serré qu’il est difficile de retenir toute l’information. Je dois reconnaître que L.-José Houde a cependant fait un réel effort pour ne pas trop jouer l’hyperactif. Son émission n’est pas qu’une suite de d’extraits qu’il fait toujours plaisir à revoir; les commentaires font aussi réfléchir sur le déplacement des valeurs.
Les pubs de Sanka qui se proclame 3ième marque de café au Canada, est un exemple étonnant d’une pub qui n’avait pas pour unique but de vendre un produit mais aussi d’informer le consommateur sur ses caractéristiques. L’agressivité n’était pas encore le discours dominant. Les petits caractères illisibles qui accompagnent aujourd’hui les pubs de véhicules est une autre illustration d’une publicité qui se veut, non pas éclairante, mais uniquement racoleuse.
Le concept du Fric Show est original. Sur le thème des produits nettoyants on a eu droit à une contorsionniste qui faisait son ménage dans les poses les plus bizarre, et à un Marc Labrèche qui lui aussi a pris les poses les plus inattendues. Un concours de nettoyage entre trois familles a permis de mettre à jour les faramineux profits de cette industrie dont les produits dégagent des substances nocives pour la santé. D’apprendre que les produits marqués «biodégradables» font partie d’un exercice de marketing, car ils peuvent le devenir dans. 1000 ans. Et que les $$$ investis pour aseptiser nos logements pourraient tout aussi bien être remplacés par de l’eau et du vinaigre.en plus de nous priver d’une source d’anticorps nécessaires à notre système immunitaire.
Enregistrée devant public, Ici Louis-José Houde promet des moments savoureux. Quant au Fric Show, pour son contenu décapant, je souhaite qu’il puisse, malgré la forme éclatée de l’émission, intéresser un large public.
Enfin autre chose que des talk shows et des téléséries pour meubler nos jeudis soirs! Je ne savais pas trop à quoi m’attendre du Fric Show ; j’avais peur que ça ressemble à l’Épicerie mais je me faisais des idées. L’émission de Marc Labrèche jouit d’une réalisation peu commune qui surprend l’oeil au début mais qu’on apprivoise rapidement. L’humour de Marc Labrèche est toujours aussi sacarstique et tordant! Les sketches sont très drôles, un peu à la façon du Coeur a ses raisons. Pour ceux qui ont regardé la première, vous vous rappelerez celui de la femme et de sa cuisine à la fin de l’émission! Le contenu est pertinent et présenté de façon à ce que ce ne soit pas ennuyant. LFDM a été une bonne expérience pour Marc Labrèche et ça paraît. J’ai trouvé amusant qu’on nous donne les numéros de téléphone des compagnies pour qu’on puisse aussi leurs poser des questions! Enfin, je pense qu’on va bien s’amuser cet hiver avec notre langue fourchue préférée, Marc Labrèche, qui ose briser les moules de la télévision.
Du côté de Louis-José Houde, j’ai beaucoup aimé son émission aussi! Qui n’aime pas revoir des souvenirs télés, qui sont en plus des plus drôles! C’est surprenant de voir l’évolution des concepts publicitaires avec les années, et à quel point les anciennes émissions télé étaient conviviales comparativement à aujourd’hui où tout est politically correct. La seule chose qui me dérange dans cette émission, c’est le fait que c’est tourné devant un public. Louis-José Houde fait ses blagues mais ce n’est pas assez pour faire lever une ambiance. Le décor est tellement grand et les spectateurs peu nombreux que sa voix sonne écho et les blagues ne sont pas toujours frappantes. J’aurais préféré voir l’animateur seul devant la caméra comme à Dolloraclip. Malgré tout, il a fait un bon travail de recherche et ses clips télés sont hilarants.
Petit mot de la fin : J’aimerais bien revoir les Filles de Caleb à Art TV!
ici Louis-José houde et le fric show ! le premier décelle des « bloopers » dans les archives d’une station dite ,pendant longtemps comme sérieuse…L’autre est d’une originalité et d’une effronterie exquise ! criants de vérités,ces émissions sont tout simplement …rafraichissants ! (troublants aussi…entre-autres personne d’autre que Marc Labrèche aurait pu animer avec brio ce Fric Show et Louis-José est l’homme parfait pour son type d’émission !..) mais c’est trop court ! se sais ben que c’est des émissions hebdomadaires mais quand-même une fois finis,on en veut encore !…pourquoi ?…je vais citer Louis-José Houde lui-même : »Les paroles s’envolent,les écrits restent…LES IMAGES FESSENT !!! » longue vie à ces deux concepts !!!
Dans notre jeunesse on écoutait les émissions car il n’y avait pas de Nintendo, d’internet et le téléphone à roulette était souvent réservé pour les urgences car les gens n’avaient pas de ligne en attente. À cette époque on s’en foutait pas mal de savoir qu’il y avait seulement une caméra, que les acteurs travaillaient dans des situations parfois très difficiles car on était subjugué par la magie de l’écran. Comme nous étions jeune et qu’on était moins difficile qu’aujourd’hui ce sera surement un vrai voyage dans le temps.
La semaine dernière j’ai écouté Le temps d’une paix pour la première fois, je ne peux pas dire que c’était une émission qui m’a passionné par ses textes mais plutôt par ses décors car à cette époque les producteurs savaient comment en mettre plein la vue aux gens de la ville.
Vraiment j’attend avec impatience cette émission qui sera surement très différente car Louis-José Houde ne fait jamais rien comme les autres.
J’ai visionné cette émission. Je l’ai plutôt regardée sous l’angle de l’histoire. Avec le recul les anecdotes politiques y sont très drôles. Nous constatons que de tout temps les êtres font
des erreurs et des faux pas. Seuls les gens d’action en font. C’est ça la spontanéité.
Les amorphes ne font ni rire ni pleurer.
J’ai bien aimé, car c’est un humour de bon aloi, basé sur la réalité. Je suis las de voir et
entendre la redondance d’humoristes qui ne savant plus quoi dire. Il ne font que répéter
depuis une vingtainne d’années des blagues éculées. Surtout en « joual ».
Les Marc Favreau(Sol) sont rare.
L’animateur choisi est un très bon choix. Il a le bagout nécessaire et l’esprit vif.
Les Québécois sont-ils du type primaire ou secondaire ? J’aurais tendance à choisir la deuxième option. C’est au cours du temps des fêtes qu’un de mes vieux amis m’a parlé de cette notion de psychologie apprise sur les bancs d’école il y a déjà quelques décennies. De la même façon qu’un individu peut être visuel ou auditif, il pourrait aussi être classifié en tant qu’être primaire ou secondaire. Je m’explique.
L’individu dit primaire serait du genre à vivre presque complètement dans l’instant présent, à profiter de la manne qui passe sans trop se poser de questions.
Quant à lui, l’individu dit secondaire se basera davantage sur le passé pour forger l’avenir. Il se concentrera sur ses lendemains tout en gardant toujours un oeil sur ce qu’il a vécu hier.
C’est pourquoi je prétends que les Québécois, en tant que peuple, entreraient dans cette catégorie. L’actuelle vague de recyclage et de nostalgie présente à la télé le prouve en grande partie. La nouvelle émission «Ici Louis-José Houde» le prouve avec un sens de l’humour inoffensif et contagieux. C’est la même chose au cinéma, alors que depuis «Séraphin: Un homme et son péché», les producteurs salivent à l’idée de dépoussiérer de vieux symboles culturels, à savoir les «Aurore», «Le Survenant», «Ma vie en Cinémascope», «Monica la Mitraille» et autres «Maurice Richard». En politique, c’est la même chose; les Québécois sont chicaniers et aiment se servir du passé pour redorer leur blason quand ça ne sent pas bon. Les politiciens parleront presque tous de projets à long terme, oubliant souvent qu’il faut aussi agir dans l’ici et le maintenant, avant qu’il ne soit trop tard, et pour notre planète, et pour notre culture.
La nostalgie n’est pas toujours nuisible, mais une émission de scandales telle que la présente MusiMax se révèle d’une nostalgie plutôt malsaine. Évidemment, dans le meilleur des mondes, l’idéal serait que tout individu trouve un équilibre entre le type primaire et le type secondaire.
Pendant des années et ce à raison de 5 fois par semaine, Marc Labrèche nous faisait rire et réfléchir, à coup d’entrevues serrées, de grimaces et d’humour décapant. C’est dans ce laboratoire qu’il a parfait la délicieuse parodie des télé-savons américains. Il fut aussi, en d’autres temps, l’hilarant Réjin, né de la plume d’un autre grand humoriste: Claude Meunier.
Je viens de voir une autre facette du génie de Labrèche. Le Fric Show nous le montre plus délirant que jamais sur des sujets on ne peut plus sérieux. On n’a pas lésigné sur les budgets, on a laissé le « maître » de piste s’en donner à coeur-joie, pour notre plus grand plaisir. Marc Labrèche et son équipe cavalent joyeusement sur les textes et font montre d’un souci puissant de faire parler les images. L’ensemble est fascinant, drôle, de seconde en seconde.
À mon avis, le Fric Show est l’une des meilleures productions d’humour à avoir des dernières années.
Espérons que la manière et le rythme ne s’essouffleront pas en cours de route.
J’ai vu la première mouture de ce Fric show dont on nous rabattait les oreilles depuis plusieurs semaines déjà. Personnellement, j’étais carrément fatigué de revoir sans cesse la promo de cette émission. Mais bon, il faut ce qu’il faut de ce monde hallucinant que sont les médias à l’heure de la convergence. Pas certain que je vais supporter encore longtemps ce régime protéiné, pour ne pas dire cette overdose de pub qui doit maintenant accompagner toutes les émissions qui visent le million d’auditeurs. Serions-nous devenus des oies qu’on ne nous gaverait pas davantage. M’enfin!
J’ai tout de même pris place devant ma téloche pour ce rendez-vous proprement décadent. Comme seul Marc Labrèche peut l’être. Tout dans ce show est exagéré et je plains sérieusement ceux qui, ne connaissant pas l’humour de ce curieux bonhomme 7 heures, ont tout pris au 1er degré. En fait, je suis certain que personne n’est resté neutre devant cette proposition, disons-le, passablement audacieuse. Ou on a adoré, ou on a détesté. Entre les deux, pas de place pour l’indifférence.
Moi, j’ai adoré. Et vous dire exactement quoi, en particulier, j’ai adoré, j’en serais incapable. En fait j’ai tout aimé. Du décor rococo, assez Moulin rouge, aux incartades pseudo gaugauche, en passant par l’imaginaire déjanté de Labrèche. Ceux qui voulaient d’un remake un peu jazzy de La Facture, n’ont certainement pas été satisfaits. Cette émission est tout sauf une version hardcore du magazine Protégez-vous.
C’est plutôt une émission de divertissement qui accessoirement informe sur les dérives du monde de la consommation. Disons que l’aspect équitable de l’émission n’est que le prétexte à un jeu télévisuel qui fait directement écho à ce que le grand blond au show sournois et celuis dont le monde finissait à 7 heures nous avaient habitués. Un lieu de folie qui prend le monde à témoin des aberrations d’un système pour nous les recracher bien hard entre les 2 yeux. Un univers métaphorique très Labrèchien!
Suite aux bandes-annonces racoleuses du Fric Show de Labrèche et du Ici Louis-José Houde, mon idée préconçue donnait l’avance au premier et loin derrière pour l’autre.
Diantre! c’est le sens dessus dessous total, l’anarchie, quoi!
Houde nous a étalé des séquences toutes plus drôles les unes que les autres depuis ce créditiste enflammé qui en perd son dentier, en passant par un Benoit Girard, de feu Les Beaux Dimanches,quand à lui réellement enflammé, en direct, où la plume de son chapeau prend feu et qui se fait subtiliser celui-ci par les bons soins du technicien, laissant l’acteur ébahi, l’air de dire : »mais qu’est-ce qui arrive? » jusqu’aux pubs regroupées en un thème d’une époque de vérité. Absolument tordant! Que de recherches dans cette émission ! Ils ont dus s’en taper des ptits bouts de films pour en arriver à trouver »la » perle. Bravo pur ce travail de moine, en espérant que toutes les émissions soient toutes du même calibre.
Quand au Fric Show, j’adore Labrèche pour sa folie et sa démesure, mais à l’écoute de cette première, oui j’ai indubitablement détecté un souci écologique, économique et social à la »Protégez-vous » mais dans un contexte totalement dérapé où soit qu’il y en ait trop ou pas assez. Mais même si cette première m’a laissé sur mon appétit, je ne doute pas que le génie prendra le pas.à moins que ce ne soit le téléspectateur qui s’adapte au génie.
Et que les Belles histoires. ramassent plus d’auditoire que les Lionnes dans leur fausse n’a rien de surprenant. Cette émission donne l’impression d’assister à une conversation futile lors d’une réunion de filles qui s’étalent du vernis sur les ongles d’orteils.
Nous vivons à l’ère du « prêt à utiliser » et du « pré-digéré » et à mon avis, »Le fric show » relève bien de son époque.Si ce n’est pas facile,ça ne vaut pas la peine.Avis aux documentaristes sérieux:insérez un peu d’humour sinon vous vous exposez à vous faire éliminer de la grille horaire par Radio Can pour diminution de cote d’écoute.
J’ai écouté la 1ère émission de Marc Labrèche et au contraire de ceux qui ont déjà commen-té,je n’ai pas été impressionnée du tout.Le tout m’a vraiment fait penser au concept des « pi-lules enrobées » qui seraient moins dommageables pour l’estomac parce que plus faciles à di-gérer.En ce qui concerne la conscientisation sociale,est-il absolument nécessaire de dorer la pilule pour que le message passe?Si oui,cela en dit long sur notre désir de prendre part aux enjeux écologiques de la planète.
Personnellement,cette insistance à vouloir tout faire passer par l’humour me dérange.Il n’y a rien de drôle au gaspillage des ressources,à la fonte des glaces et à notre aveuglement collectif devant la destruction de la Terre.
Je me sens rabat-joie mais tant pis!!!
J’étais au rendez-vous pour les nouvelles émissions présentées cette semaine, sans trop d’attentes cependant. J’avoue que j’ai pris un réel plaisir à l’émission de Louis-José Houde. Les archives présentées avaient été sélectionnées avec goût. Elles n’étaient pas seulement distrayantes. Elle nous rappelait les débuts de notre télévision. On pouvait ainsi se reporter à l’époque des pièces de théâtre et publicités diffusées en direct ou observer l’effet manifeste de la commandite à outrance.
J’ai aussi beaucoup apprécié l’animation de Louis-José. S’il en est un qui peu s’avérer étourdissant, c’est bien lui. Et pourtant, il a su faire preuve de nuance et d’une retenue bien dosée. Humoristique, il alimente l’intérêt du public, en ponctuant les séquences de commentaires judicieux et amusants. Une belle réussite en somme et une émission à laquelle je reviendrai.
En contrepartie, le Fric show nous a livré une pénible demi-heure de cabotinage futile, pratiquement dénuée de contenu. Au terme de l’émission, qu’a-t-on appris ? Qu’il peut y avoir des éléments toxiques dans les produits de nettoyage, que l’entreprise La maison verte nous propose des versions biodégradables et que le consommateur doit vérifier à quel pourcentage ils se dégradent et en combien de temps. Voilà! Si vous aviez manqué l’émission, vous savez tout. Et, ne vous inquiétez pas. Nous ne nous sommes pas amusés non plus.
Dans le cadre de sketchs grossiers et sans intérêt, Marc Labrèche, habillé en femme, s’écarte les jambes à outrance pour s’assurer de révéler la petite culotte blanche, il s’étire la langue en se léchant le pourtour des lèvres de manière non équivoque ou encore, il nous joue la ménagère plus ou moins demeurée. On se demande alors s’il faut en rire ou en pleurer. Les apparitions répétées de la contorsionniste déçoivent tout autant, n’ayant pas suffi à insuffler un quelconque sentiment de valeur ajoutée.
Consternant !
J’attendais avec impatience le retour de Marc Labrèche dans un concept qui me semblait tout à fait original. C’est probablement ce qu’il a fait se rapprochant le plus de La Fin Du Monde Est À 7h. Cependant il existe une différence majeur entre les deux concepts : le traitement de l’information. Dans LFDM est à 7h, on prenait une nouvelle, on traitait un ou deux aspects de cette même nouvelle, on faisait quelques blagues ou commentaires humoristiques et on passait à autre chose. Il y avait donc un traitement superficiel de la nouvelle à des fins humoristiques. Dans le cas du Fric Show, on prend un sujet et on tente en une demi-heure de couvrir tous les aspects de ce sujet et d’y greffer un peu d’humour. C’est là que se situe le problème ; en voulant trop en faire, on finit par se perdre car on tire de tous les côtés et on traîte le sujet en prenant une petite information par ici, un petit détail par là, un scandale par ici, quelques chiffres et statistiques par là, etc. Pour prendre une métaphore, c’est un peu comme si on avait un casse-tête dans lequel non seulement il manque des morceaux mais dans lequel on y a ajouté des morcaux venant d’un autre casse-tête. Le portrait est incomplet et confus.
J’ai l’impression qu’en voulant trop en faire, ils finissent par se perdre. Je vais certainement regardé les prochains épisodes pour voir comment tout cela va évoluer. Ce qui est certain, c’est que l’émission suscite déjà la controverse, on a déjà retardé la diffusion d’une émission portant sur la fabrication textile car, semble-t-il, il s’agissait carrément de désinformation ou de malhonnêteté journalistique (!) puisque de nombreuses informations étaient erronnées ou périmées (voir dans LA PRESSE du samedi 7 janvier 2006).
Pas étonnant que les émissions du passées soient autant populaire; quelque chose qui a su nous toucher dans le passé ne peut que nous toucher plus dans le présent. Et ce qu’on a pu voir faute d’être né est toujours le bienvenue afin de nous enrichir. Et c’est le mandant de l’émission de Louis-José Houde selon moi; rappeller, présenter, et surtout prouver que ces émissions ont bel et bien existées. Et avec un animateur de ce calibre, difficile de ne pas aimer; sachant décortiquer chaque extrait et les présentant avec une parfaite étincelle d’amusement dnas les yeux, difficile de faire autrement que de regarder en riant. Car après tout, Louis-José Houde apporte un peu de nouveauté à ces extraits, et ceux-ci savent très bien donner un peu d’expérience à cet animateur!
Quand l’humour est décapant, cela nous nettoie les méninges. Il nous fait du bien. C’est cet effet bénéfique qu’atteignent respectivement les émissions de Marc Labrèche et de Louis-José Houde. Quelques minutes de ces petites granules d’information et vous voilà remis de la gueule de bois que les propos de ceux qui parlent avec une langue de bois vous infligent à coup sûr. Car elle se déride votre gueule avec leus propos acides. C’est du botox pour l’esprit. ils vous le ravalent en moins de deux. Avec cette seule image de Charest le petit tailleur aux longs ciseaux, l’émission de Louis-José Houde attaque l’actualité comme des milliers de mots seraient incapables de le faire. Nous sommes dans la vérité jusqu’aiu cou. Et que dire de cette publicité encore à demie honnête qui n’ose pas prendre les auditeurs pour de parfaits imbéciles. C’est à vous donner la nostalgie de cette époque. Quant à Marc Labrèche, il n’est pas en reste lui non plus avec son émission pour nous montrer l’envers du décor, celui que l’on nous cache pour mieux nous manipuler. Qu’il est réconfortant d’entendre des vérités de base sur ce petit écran qui la plupart du temps est l’équivalent d’un écran de fumée. Mieux encore dans son cas, l’humour va jusqu’à dénoncer des pratiques qui sont non seulement fallacieuses en faisant miroiter des résultats qui seraient atteignables à beaucoup moins de frais, mais qui sont parfois pernicieuses quand elles mettent la santé en cause. Des émissions d’information sérieuse, il en faut certainement, mais quand l’humour s’ajoute à l’information documentée, c’est le bonheur.
Tant pis si Fric Show ne passe pas le test «intellectuel»; j’ai manqué la première émission et, m’informant sur ce qu’on y disait, la réaction des gens m’emballe: ils comprennent le message, réalisent que plusieurs compagnies les prennent pour des épais, s’informent déjà sur les façons de modifier leurs habitudes. Le rythme de l’émission et sa facture (!) semblent plaire. J’espère que l’auditoire grandira et je me promets de m’organiser pour ne pas manquer la prochaine émission (sur l’eau embouteillée… autre manipulation marketing)!
Si nous sommes là en présence d’un autre moyen pour réveiller le peuple et changer un ti-peu les choses, tant mieux!
Et chapeau à Labrèche et son équipe s’ils nous permettent de rigoler en même temps!
vous croyez lire un message portant sur une conviction social, sur une société conservatrice qui ressasse le passé de sa province. non pas du tout! tout ce que je veux dire ici, c`est que louis-josé houde me fait vraiment rire, en spectacle ou a une émission « de variété ». il se moque gentiment des pubs québecoise, disons le parfois ridicule! il pousse quelques fois le bouchon un peu loin mais il est si adorable qu`on ne peut qu`en rire. il est vrai qu`il s`agit la de revenir dans le passé, de répéter ce qui a déja été dit. dans le fond c`est comme les nouvelles, mais en comique…