Rappelez-vous La Course destination monde. Chaque dimanche, des jeunes nous transportaient aux quatre coins du globe grâce à leurs petits films.
Or, si La Course… était encore de ce monde, on l'aurait mise dans la catégorie des "téléréalités". Si, si.
En février 2004, la revue littéraire L'Inconvénient consacrait un numéro à la téléréalité. L'auteur Yannick Roy y allait d'une analogie assez surprenante entre La Course destination monde et… Loft Story. Selon lui, entre les deux, il n'y a qu'un pas.
Ce qui intéressait Yannick Roy dans La Course… n'était pas vraiment "l'immensité du monde" mesurée chaque semaine par les concurrents. "Mon intérêt s'expliquait davantage par l'identification romanesque de ma destinée à celle des jeunes vidéastes, écrivait-il, dont le rôle importait bien plus que celui des personnages et des contrées exotiques sur lesquels portaient leurs films." En bref, les coureurs le fascinaient plus que la course.
La grande différence, entre la course et le loft, selon Roy, c'est le motif.
Depuis toujours, les artisans de la télévision ont cette intention – naïve – de montrer à l'écran des choses dignes d'intérêt. Un motif. En nous faisant découvrir le monde, La Course… avait un motif.
Dans la téléréalité moderne, c'est parce que quelque chose passe à la télévision que c'est digne d'intérêt. Le motif, c'est du passé. C'est la télé qui se nourrit d'elle-même.
Or, toujours selon Yannick Roy, retirez de La Course… le "motif" (le monde), ne conservez que les jeunes concurrents, enfermez-les à double tour et filmez leurs réactions. C'est Loft Story.
Sauf qu'il y a une autre différence entre le loft et la course que Yannick Roy n'a pas notée. Un des producteurs d'Endemol – la boîte néerlandaise qui a inventé Loft Story – l'a soulignée la semaine dernière en disant que les participants à Loft Story ne devaient pas être trop intelligents; cela deviendrait ennuyant.
Ah oui? Imaginons un instant que les lofteurs aient été choisis parmi les ex-concurrents de La Course destination monde. Il y aurait François Parenteau (Les Zapartistes), Ricardo Trogi (Horloge biologique), Manon Briand (La Turbulence des fluides), Denis Villeneuve (Maelström), Hugo Latulippe et François Prévost (Ce qu'il reste de nous)…
J'ignore de quoi ils causeraient pendant neuf semaines. Mais j'ai comme l'impression que leurs discussions iraient au-delà d'une sauce à spaghetti ou d'une tente à cul. Et que ce serait tout sauf ennuyant.
Loft Story II, à compter du dimanche 29 janvier, 18h, à TQS.
ooo
DANS MA TÉLÉ…
Le krach de Nortel
Pour comprendre les dessous de la déconfiture boursière du géant Nortel.
Zone libre, Radio-Canada, le vendredi 27 janvier, 21h
Contact
Stéphan Bureau rencontre de grands créateurs. Cette semaine, l'ex-metteur en scène du Cirque du Soleil, Franco Dragone.
Télé-Québec, dès le mercredi 1er février, 22h
La charia au Canada
Un tribunal d'arbitrage ontarien veut se baser sur la loi coranique. Pour ou contre?
Canal D, le dimanche 29 janvier, 21h
Shakin' All Over
Deux heures pour revisiter les grands de la musique pop canadienne, à l'époque du flower power.
CBC, le lundi 30 janvier, 20h
Je n’arrive pas à comprendre qu’on puisse comparer cette grande émission à un quelconque « Loft Story »!
La course était un évènement en soi, une grande émission ou les jeunes de ce monde pouvaient entreprendre un périple beaucoup plus intense qu’une émission où les jeunes adultes passent plus de temps dans le sauna ou dans la douche qu’à réaliser quoi que ce soit d’autres que des stupidités insipides pour se démarquer des autres concurents.
Chaque dimanche (C’était bien le dimanche non?) nous nous retrouvions devant notre petit écran pour suivre l’évolution de Denis Villeneuve ou encore de Masbourian…Réaliser un film en une si petite période de temps nous prouvait hors de tout doute que ces jeunes iraient loin dans leurs métiers et que le stress et la pression pouvait parfois donner des résultats plus qu’étonnants.
La seule similitude que je vois entre « la course » et « Loft Story », c’est que les deux émissions sont présentées dans cet écran cathodique qu’on appelle communément « télévision »!
Tout le monde espère avoir son 15 minutes de gloire et les gens sont prêts à faire bien des bassesses parfois pour y parvenir. Je n’ai pas vraiment suivi la première année de Loft Story parce que je n’y voyais pas d’intérêt et je ne vais pas suivre cette seconde saison. On nous dit en pleine face que les gens ne sont pas obligé d’être intelligent, l’important c’est qu’ils donnent un bon show. Mais il faut au moins qu’ils soient capable de tenir une conversation intelligente une fois de temps en temps. Après tout ils passent plusieurs semaines tous ensemble dans la même maison. En tout cas une émission sans aucun intérêt pour moi et je n’irais certainement pas faire les auditions. On verra bien qui sera la bitch cette année!!
Votre article me permet de réfléchir sur mon intérêt sur « La Course Destination Monde » et mon regret de la voir disparaître. Alors que la course nous permettait de nous ouvrir sur le monde, avec parfois le point de vue du concurrent quelques fois subjectif, Loft Story nous propose des gens qui préfèrent se regarder le nombril.
Et quand un producteur de l’émission ose dire que les participants ne doivent pas être trop intelligents, on serait porté à croire qu’il préférerait qu’ils soient le plus imbéciles possible. Pire encore, il espère que les téléspectateurs le soient, eux aussi. Suis-je trop paranoïaque? trop intellectuel?
Je suis d’accord pour le divertissement, le rire, la relaxation. Faut-il que ce soit nécessairement idiot? Pourquoi ce ne serait pas un peu intelligent?
La télé se dégrade. Si on ne nous présente pas des émissions américaines traduites, on nous divertit avec des émissions d’un quétainisme immonde, remplies de monde dont la nullité et la nudité s’éclatent devant votre écran et s’éclaboussent dans vos vies mornes.
Le pire, c’est que vous regardez « loft story ». Un si bas niveau d’intelligence reflète bien votre attraction aux choses absurdes et dénudées de sens.
Que fait-on avec les candidats de « loft story » une fois l’émission bien vendue? On les envoit chez un psy. Ça fait partie du contrat. Really.
Pour dire que la sottise paye. Tout simplement. Que ne ferait-on pas pour « passer à la télé », pour devenir une « star », pour devenir « connu », une gloire éphémère pourtant, tout comme les shows de fausses stars épidémies: Venez, passez à la télé, faites rire de vous, ça nous donnera des cotes d’écoute élevées.
Tant que la téléréalité démontrera des émissions aussi puériles, ma télé restera fermée.
Faut vraiment avoir du temps à perdre pour se mettre à suivre l`émission Loft Story qui revient encore une fois sur nos ondes.
Combien de comédiens et d`artistes talentueux, d`auteurs et de musiciens et de créateurs attendent chaque saison que leurs projets soient enfin mis en chantier et présentés à la télé.
J`imagine leur frustration lorsqu`ils voient que Loft Story permettra à des nobodys de devenir des vedettes instantannées juste parce que leur figure passait bien l`écran…..
En ce qui me concerne, cette émission n`a rien de comparable avec la course Destination monde. Cette dernière avait un contenu culturel et formateur et stimulait énormément les jeunes de l`époque.
De grâce, si vous voulez comme moi que cette émission avorte, zappons mes frères lorsque qu`elle sera en ondes. Amen!
Pas fou, le point de vue de Yannick Roy. Il est vrai que j’adorais regarder « La Course Destination Monde ». J’aimais les participants, intéressants, originaux, drôles, intelligents, passionants.
Monsieur Roy souligne une différence, soit le motif et monsieur Proulx en souligne une autre, soit l’intelligence.
Je suis d’accord avec les deux, mais j’ajouterais une troisième différence : la philanthropie versus la misogynie.
« La course destination monde » était une émission empreinte de philanthropie, d’ouverture sur le monde, de désir de connaître et de reconnaître l’autre, l’étranger pareil à nous.
« Loft Story », pour le peu que j’en connaisse, est une émission empreinte de misogynie, de sexisme, de phallocratie. Ceci dit, les femmes servent aussi fort bien cette cause : se comporter en objet sexuel et y trouver là une source de valorisation personnelle n’aide guère le féminisme.
Voilà donc pourquoi « La course destination monde » était digne d’intérêt alors que « Loft Story » ne l’est pas…
Loft Story serait comparable à La course autour du monde ??? HEIN ??? La course nous apprenait plein de choses, on visitait tous les pays du monde, le voyage sculptait les participants et nous ouvrait à la vastitude de l’univers. Loft Story est une cage dorée où l’on enferme des cobayes choisis pour leur type de personnalité. On vit en vase clos et on attend que ça pète. Ça ne m’intéresse pas du tout. Ramenez-moi la Course autour du monde.
Contact avec Stéphan Bureau promet beaucoup. D’abord, le monsieur est un excellent communicateur et les invités ont vraiment quelque chose à dire. Encore là, on va apprendre sans grossièreté.
La Charia? Il me semble que c’était réglé. Pour moi, c’est non. La justice doit être la même pour tout le monde, ici, au Canada. Si on commence ça, y’a des politiciens qui vont se retrouver sans mains…
Cogeco et TQS vont s’en mettre plein les poches, avec un Loft Story II, même si l’équipe a totalement changé, on va filmer 6 filles et 6 gars de long en large, leur faire faire des jeux ridicules, enregistrer des dialogues d’une platitude légendaire, quand on renferme 12 personnes pendant 63 jours (pour les 4 finalistes), il n’y a pas tellement d’espace pour courir, alors le sur place et le taponnage s’instalent rapidement à l’écran, c’est pourquoi la mienne sera branchée sur une autre chaîne. Oui je me rappelle et je m’ennuie de « La Course autour du Monde », les caméras se promenaient et les participants nous ramenaient des images et des témoignages édifiants, alors que les 55 caméras à peine cachées de Loft Story vont nous montrer at nauseam, les mêmes cons meneurs ou victimes vont réciter leurs conneries et leurs déclarations de besoins sexuels, prisonniers d’un décor artificiel aux éclairages propices au voyeurisme. Le mouton noir ne m’a jamais impressionné, la preuve il n’est même pas programmé sur manette.
Loft Story; on enferme un groupe de jeunes sans communications avec l’extérieur.Pas de
radio, journeaux, télévision, et téléphone. Une forme de prison dorée, c’est-à-dire, plusieurs
semaines, à ne rien faire autre que de bouffer et de discuter sur des conneries.
Ma sauce à spaghetti est meilleure que la tienne, untel embrasse mieux que l’autre, etc.etc.
La course Destination monde; des jeunes avec des moyens limités qui vont s’enquérir à
travers la planète, sur les enjeux de notre temps, en particulier auprès de gens ordinaires
des autres pays. La vraie communication et formation de nos jeunes talents.
Tous les lofts story et autres fausses réalités, ne font font que remplir les coffres d’un empire financier, en faisant rêver des êtres fragiles, choisis, qui n’ont rien à dire.
Ces émissions servent à manipuler l’inconcient collectif et à assurer la pérénité de notre aberrant système économique et social.
Le plaisir de l’un c’est de voir l’autre se casser le cou. (Félix Leclerc)
&&&
STÉPHAN BUREAU ; Grand jounaliste, intellectuel, intervieweur exceptionnel.
A voir et entendre absolument !
Loft Story et La Course destination monde auraient un point en commun? C’est ce qu’affirmerait l’auteur Yannick Roy. A part le fait que ces deux productions sont télévisées, je ne voit pas la pertinence de ce propos. La course destination monde était d’un grand intérêt culturel et produit par de jeunes ambitieux qui nous présentait leur découverte d’une manière dynamique et enrichissante avec leurs échantillons récoltés ça et là à travers le globe. On apprenait à découvrir ce qui se passe ailleurs, dans d’autres mondes, d’autres continents hors de notre culture.
Or ce qui se passe dans une maison où sont internés des tops models synthétiques qui se contemplent l’ego à longueur de semaine n’est vraiment pas de la même trempe ni du même intérêt. Encore faut-il souligner que ce n’est pas le même public.
Sommes-nous en train d’assister à une émergeance du voyeurisme au profit de l’affranchissement ou de la connaissance?
Ce qui me désole, ce n’est pas le produit Loft Story. Ce qui me désole, c’est l’intérêt qu’on lui porte. On regarde du monde vivre dans une cabane. Des inconnus qu’on a jamais vu auparavant. On scrute la vie platte et absurde de gens sélectionnés à un concours d’imbécile. Faut avoir rien à faire!
Pourquoi pas, tant qu’à y être, mettre des caméras partout dans les hopitaux? On aime épier les gens dans leur vie quotidienne, alors pourquoi ne pas les épier dans leur agonie? Je vois déjà la réponse: Pour que ce soit vendeur, ça prend du monde qui ont l’air heureux, qui ont l’air en santé, qui ont une belle image. Cachons ceux qui souffrent, c’est pas assez vendeur. Il faut qu’on vende le rêve.
Dallas is back!
Honnêtement, j’ai regardé Loft Story une fois. Une seule. Au bout d’à peine trois minutes, j’ai zappé. Pu capable! L’absurdité à son paroxisme. J’insiste pour expliquer ici que ceux qui écoutent ce genre de production ne sont pas des idiots. Ils n’ont simplement rien à faire.
Je pense que l’été est vraiment dû pour arriver!
La comparaison de Loft Story et de la course destination monde m’apparaît quelque peu absurde, je peux comprendre que les 2 émissions regroupent des groupes de jeunes, est que cela est diffusée chaque semaine mais la comparaison s’arrête là. Loft story n’est qu’une autre téléréalité ou s’embourbe des jeunes Wannabe, qui ne veulent que vivrent qu’un succès instantanée, que vous voulez-vous chacun veut avoir son 15 minutes de gloires. La course destination monde nous ouvraient sur une vision que les participants avaient sur les us et coutumes de différentes ethnies qui peuplent notre monde, et leurs prémisses. Nous n’assistions pas à du ‘je te pile dessus pour montrer que c’est moi le meilleur’. Loft Story n’est qu’une autre expérience de rat de laboratoire, qui n’a qu’un but combler le petit voyeur en chacun de nous.
Sous un angle ou sous un autre, tout peut être comparé. Dans le cas qui nous intéresse, outre le contenant, rien ne perment une comparaison. Bien sûr que ce sont des gens qui partagent quelque chose, comme toute émission télé. Bien sûr que ce sont des gens qui vivent des émotions, sans émotions, quel intérêt? Mais sur le fonds, M Roy se trompe. Dans la course destination monde, l’intérêt des concurents est à des lieux, voir des années lumière des intérêts narcissiques des participants.
« Retirez de La Course… le « motif » (le monde), ne conservez que les jeunes concurrents, enfermez-les à double tour et filmez leurs réactions. C’est Loft Story » Vraiment? Je persiste à croire que ça resterait complètement différent sur la simple base des intérêts des participants.
Non, ce qui diffère c’est pas le motif mais le mobile. Dans la Course, c’est voir parcourir le monde, en découvrir et révéler les multiples facettes. Dans le Loft, c’est être vu par le monde, se découvrir et révéler… quoi au juste?
La seule et unique raison d’une émission comme Loft Story ou encore Porn Star Academy c’est le besoin de voyeurisme du bon peuple . Il ne faut pas se le cacher , un téléroman c’est l’histoire de gens écrite par un professionnel et joué par des comédiens de talent . Une émission de télé-réalité c’est un peu la même chose mais c’est du réel et du ‘live’ avec tous les imprévus que cela peut occasionner . Il ne faut pas justement des gens ‘trop intellectuels’ pour que le bon peuple puisse suivre l’histoire . Il faut une idylle , des tromperies , un soupçon de sexe , de la trahison , des discussions qui ne mènent nulle part , de beaux jeunes gens que l’on peut se permettre d’aimer ou de haïr et nous avons la bonne recette pour attirer les spectateurs qui vont suivre religieusement les péripéties des concurents qui acceptent d’étaler au grand jour leurs secrets les plus intimes .
Dans un autre ordre d’idée , le CanalD nous offre pendant deux dimanches consécutifs et présenté par Michel C Auger , un documentaire de deux fois une heure sur les manoeuvres de musulmans qui se sentant brimés dans leur droit par les tribunaux laiques voudraient que le Canada autorise la création d’un tribunal islamique qui serait plus apte à les comprendre . Donc nous aurions deux systêmes de justice basé sur les croyances religieuses . Notons que la députée libérale provinciale du comté de Lapinière madame Fatima Houda-Pépin nous livrera ses commentaires .
Pour ma part c’est un non catégorique à ces extrémistes qui voudront bientôt nous interdire de manger un sandwich au jambon cuit .
Combien de téléréalité y-a-t-il à la télé? Beaucoup, je ne veux même pas les compter tellement c’est décourageant. Par contre, pour que ce ne soit rendu que ça, ce doit être parce que ça marche. Tout le monde écoute ça. C’est ridicule. Je dos avouer qu’il peut y en avoir des bonnes, mais c’est des exception qui confirme la règle… Enfin, loft Story et les toutes les autres sont pour moi rayés, car ce n’est pas ça la vraie vie. Mais bon il va toujours avoir des personnes qui aiment se faire voir et feront n’impote quoi pour y arriver, mais bon, c’est leur choix…
Ce genre de comparaison me sidère au plus haut point. Établir un lien de parenté entre «La Course Destination Monde» et «Loft Story» relève d’un tour de force carrément absurde. Je veux bien admettre que voilà deux émissions qui ont marqué chacune à leur façon le paysage télévisuel, à tort ou à raison. Mais de là à déclarer qu’entre les deux, il n’y a qu’un pas, je dirais plutôt qu’il y a une montagne empêchant l’un, trop court sur pattes, d’admirer le talent et le bien-fondé de l’autre.
La téléréalité. De «Pignon sur Rue» à «Ma Maison Rona», en passant par le minable «Bachelor», on peut dire qu’elle a bien changé. Et depuis, la seule évocation du mot fait grincer les dents de plusieurs. Comme bon nombre de Québécois suivent aussi religieusement ces émissions où des gens ordinaires essaient de leur faire croire qu’ils ont des vies extraordinaires, histoire de faire rêver la populace qui s’ennuie écrasée devant son téléviseur.
Vous savez quoi ? Je crois bien que j’en viendrais à encourager le téléréalité si des émissions culturelles telle que «La Course…» (dont la liste d’anciens pourrait aussi compter sur Robin Aubert) venait anoblir le genre. Anoblir dans le sens de vraiment filmer la réalité du monde dans lequel on vit, avec nos doutes d’aujourd’hui et les enjeux chauds de demain. Aller à la rencontre des enfants de Jakarta ou du Nicaragua, des sidéens du Kenya ou d’Alberta, des vieillards du Guatemala ou du Nevada, des artistes de Lima ou de Kampala, etc. Sentir le pouls de la planète et de ses occupants, être à l’affût de toute révolution, percevoir la musique de sa mécanique millénaire pour être en mesure d’entrer dans la danse. Évidemment, à travers la lentille d’une caméra, la réalité est déjà déformée, mais elle le serait beaucoup moins que lorsqu’on la trafique pour divertir la masse, parce qu’elle reposerait sur une vérité trop peu souvent visitée.
N’est-ce pas Victor Hugo qui disait que l’utopie d’aujourd’hui est la réalité de demain ?
Je pense que si La Course destination monde était encore de notre monde, on la mettrait certainement pas dans la catégorie des « télé réalités ». Non, non.
Soyons clair, l’idée de la télé réalité ne repose, en grande partie, que sur l’idée que tout le monde peut atteindre la célébrité en exposant sa vie au grand public par des émission en direct. Une idée qui marche encore aujourd’hui puisqu’on voit encore se genre d’émission à la télé ; mais encore là, impossible de comparer ce genre d’émission au sérieux d’un travail de jeunes journaliste/aventurier essayant (tant bien que mal !) de nous faire découvrir un petit quelque chose de différent sur un pays et sa culture. Désolé, mais je préfères de loin, découvrir quelque chose sur une culture plutôt que sur la vie privé de quelqu’un qui m’énerve au départ…
SVP ne mélangez pas les torchons et les serviettes !
Les émissions de télévision c’est fait pour plaire à plein de gens différents.. Si vous n’aimez pas Loft Story ou ce que cette émission véhicule vous n’avez qu’à ne pas la regarder et si vous aimez ça, et bien profitez-en!
Sérieusement, je ne peux comprendre ceux qui regarde religieusement une émission à caractère aussi niais… Je suis totalement en accord avec M. Proulx lorsqu’il dit que si l’on enfermait les gens de « la course » dans un loft, cela serait 100 fois plus intéressant qu’avec des gens de QI de 12!
Une fois la course destination monde fut terminé, tous ceux présent son encore et seront pour toujours dans notre culture québécoise. Ils seront admirés et aimés pour de vrai. Les ressortissants de Loft Story, si quelqu’un par hasard s’en souviendrais, préfererais être oublié à tous jamais.
J’ai bien aimé cet article et je vous conseille tous de ne PAS regarder cet abrutissement collectif… Merci
Si cet homme veut des cotes d’écoute plus grandes, il vaudrait mieux pour lui ajouter un centre d’intérêt pour capter l’attention de tous ceux qu’il perd en proposant des choses aussi superficielles. Pour ma part, comme plusieurs autres, je ne suis pas du tout attirée par son idée. Je n’achète même pas les magazines qui en parlent.
Je lui propose donc de trouver des candidats qui nous parlent en détail de leur boulot et des qualités requises pour l’exercer, de leurs autres passions, de leur définition du bonheur en couple, etc. On pourrait alors au moins apprendre quelque chose dans ce tour d’horizon. Et puisque qu’ils ont du charisme, ils pourraient de temps en temps nous donner des leçons de charme. Ainsi, s’il arrivait qu’on n’ait pas le temps de regarder le Loft ou pas de magnétoscope pour l’enregistrer, on pourrait se procurer la revue pour avoir les renseignements souhaités. Ce serait beaucoup plus payant pour les artisans de l’émission et ils pourraient l’exporter ailleurs.
Présentement, ça ressemble à de l’exploitation éhontée : le producteur n’a même pas de respect envers ses candidats en les traitant d’imbéciles ! À ce titre, je suppose que les spectateurs sont aussi dans son esprit des inconscients pour prendre plaisir à son concept. Mais le voyeurisme et le ras-le-bol du système font que certaines gens acceptent de regarder n’importe quoi pour soigner leurs bobos. On leur proposerait une téléréalité qui consisterait à filmer des scènes de ménage et ils la zyeuteraient avec ferveur : ils voteraient même pour leurs couples de « boxeurs » préférés.
J’exagère ? Sûrement. Mais plus rien ne m’étonne. Et je crois sincèrement que la population mérite mieux. Après tout, nous achetons les produits offerts dans les publicités des émissions télévisées. Nous devrions être plus critiques.
En passant, pourquoi les participants ne raconteraient-ils pas leurs voyages (si leurs anecdotes sont dignes d’intérêt, évidemment) ? Ça rejoindrait un peu la Course.
Je ne vois même pas l’intérêt de couvrir encore une fois ce sujet banal que sont tous les nouveaux concepts de télé-réalité qui finalement sont le même régurgit dans un scénario différent. Tout comme nous aimons nos animaux bien en cage, nous voulons aussi une bonne dose de téléréalité.
Le fait qu’ils soient «soi-disant» stupide, c’est un prétexte de vente. Nous voulons rire de nous même et de notre culture parce qu’au final nous ne nous respectons plus et que tout ce qu’il nous reste c’est de nous vautrer dans notre propre dégoût et d’ouvrir la télévision.
Ces personnes qui passent à la télé pour vous divertir mérite plutôt le respect, mais ces gens sont mis en contexte pour que nous les considérions comme des objets que nous pouvons agréablement critiquer, même s’ils sont en fait le reflet de ce que nous sommes. Vous croyez que c’est nous qui riions d’eux?
Je puis vous assurer que ce sont les propriétaires des chaînes qui rient de nous. Meilleur façon pour que quelqu’un arrête de rire de nous et ce depuis la toute jeunesse : l’ignorer. N’en parlons plus, fermons l’écran et aux oubliettes!
Je serais très curieux de voir quels sont les arguments que l’on peut trouver en faveur de l’utilisation de la charia dans un tribunal ontarien. C’est très dangereux de vouloir introduire un second code législatif à l’intérieur de celui que nous avons déjà. Et en plus, il est fondé sur des principes religieux, alors que nous tentons désespéremment de dissocier état et religion. Finalement, les préceptes de ce code législatif vont à l’encontre de la charte des droits et libertés, entre autre par le traitement souvent injuste réservé aux femmes. Je ne peux même pas concevoir qu’un gouvernement d’une province canadienne puisse seulement envisager la possibilité de permettre de juger selon la charia.
J’ai bien hâte d’écouter cette émission. M’apprendra-t-elle un avantage que je n’aurais pas vu?
On aura beau dire ce qu’on voudra, Loft Story est quand même une chose inspirante…
J’en ai même composé un petit poème;
Les Désespérés
Faute de se faire écouter
Vont se cogner aux baies vitrées
De la télé
Comme des petites bêtes affolées
…
Et tout ce cirque est bien payant
Pour les patrons
Qui montrent leurs dents
Ce que je pense de ce genre de destination… télévisuelle ? À vrai dire, si ce n’est pas vivre par procuration, faudrait qu’on m’explique l’intérêt de suivre les mouvements circulaires d’êtres humains « enfermés dans une cage », aussi luxueuse soit-elle, si on ne se spécialise pas dans l’étude des comportements d’une couche de notre société à l’évidence inculte et en manque de reconnaissance…
Je me doutais bien que le Star System américain ferait des ravages dans les consciences, mais certes pas à ce point-là !
Néanmoins, Loft Story et bien d’autres programmes de cette nature ont la cote chez les personnes qui, autrefois, espionnaient leurs voisins.
Désormais rivées à leur petit écran, nos allées et venues présentent nettement moins d’intérêt pour elles…
Enfin, nous pouvons circuler librement ! :-)
Le loft ? : Non merci…
La charia : non merci…
Ça résume bien ce que j’en penses, je crois. Il y a deux ans, j’ai écouté UN SEUL épisode de Loft Story, par curiosité pour cet engouement quasi irréel que je voyais naître autour de moi pour ce « reality show » québécois. Je suis tombée sur l’épisode où tout le monde a fait un tour dans le jaccuzi, les hauts de bikinis volants et les échanges de microbes avec plus d’un partenaire buccal. Dé-goû-tant ! J’en avais honte d’être une fille. J’avais l’impression de voir Bleu Nuit à une heure de grande écoute. Et que dire de l’immaturité des participants. Au fond, des Loft Story, il y en a plein, y’a juste à aller visiter une cafétéria d’école secondaire pendant l’heure du dîner. Je crois que le retour de Loft Story est la pire chose qui puisse arriver à TQS depuis que Jean Lapierre a quitté le poste pour retourner sur les bancs de la politique fédérale. Il me semble que je l’appréciais plus au petit écran, lui…
Quand à la charia, il n’en est tout simplement pas question ! À quand les touristes qui se font pincer dans un autre pays et qui ont droit à un procès « québécois » avec les sentences bonbons qu’on lui connaît ? Voyons donc. Le Québec est en train de se transformer en grande plateforme de l’ONU. J’adore le Québec, j’aime sa différence et sa diversité, mais faudrait quand même pas devenir fou non plus. Nous avons été assimilés déjà, rappelez-vous les Anglais… Lorsque l’on s’installe dans un nouveau pays, on n’a pas le choix de s’intégrer dans cette nouvelle culture. Pourtant, les immigrants n’apprennent même pas le français avant l’anglais ! Pour ma part, je me conforme aux idéaux et aux moeurs des autres pays lorsque je voyage et je m’attends à ce que, en tant que futurs québécois ou québécois d’origine ethnique, ils en fassent autant. La charia est tout à fait contraire aux valeurs québécoises sur le statut de la femme. Alors non, pas chez NOUS !
Lorsque au nom des libertés individuelles, des leaders d’une communauté culturelle souhaitent instaurer au Canada un tribunal basé sur la charia, il est grand temps de s’interroger sur leurs visées politiques.
Plusieurs ont frémi quand des imams ontariens ont soumis leur projet. À commencer par Homa Arjomand. Cette militante musulmane a eu la clairvoyance et l’audace d’alerter l’opinion internationale et de maintenir la pression sur le gouvernement ontarien. Dans un premier temps, un rapport de l’ex-procureure générale de la province autorisa l’arbitrage religieux des conflits familiaux. Après deux ans de luttes et le soutien de la députée Fatima Houda-Pepin, le gouvernement ontarien a dit non l’automne dernier au recours officiel à la charia et à tout arbitrage religieux pour régler les litiges familiaux.
Cette décision préserve désormais les femmes musulmanes déjà isolées et à la merci de la domination de leurs dirigeants. Ostracisées si elles en contestent les décisions. Certains prétendent que les islamistes radicaux auront le beau jeu de se poser en victimes et d’entamer des contestations juridiques. Madame Arjomand, de son côté est d’avis que si tel est le cas, les radicaux devront davantage dévoiler leur jeu car selon elle, il ne fait aucun doute que «ce projet insensé portait l’empreinte de l’islam politique qui veut utiliser la religion comme outil de contrôle et de domination.»
Quant à Loft Story, c’est l’illustration parfaite que certaines personnes n’ont besoin d’aucune quelconque autorité religieuse pour se soumettre d’elles-mêmes à un processus de crétinisation. Au nom des libertés individuelles, on peut aussi se ridiculiser. La différence entre Lof Story et la Course destination monde ? L’absence de dénigrement entre les concurrents stimulait la générosité de leur démarche et non la mesquinerie de leur rapports. L’audace, l’originalité et leur vision neuve du monde interpellait le spectateur. rNon l’insignifiance de leur nombril.
Si, si, si. Si on enlève le motif à la Course Destination Monde et qu’on les enferme, ça devient Loft Story. Mais justement, on n’a jamais enlevé le motif à la Course. Avec ce type de raisonnement, on pourrait en venir à mettre la Soirée du Hockey ou le Téléjournal dans la catégorie des téléréalités. Ne permettez pas à Bernard Derome de sortir pendant un mois. Accolez-lui une série d’analystes politiques et voyez comment ils s’en sortent. Ou alors, verouillez la porte du vestiaire des Mighty Ducks et regardez qui étranglera qui avec son jockstrap.
C’est un peu beaucoup de mauvaise foi de la part de Loft Story que de vouloir se comparer à la Course. Je comprends que les producteurs veuillent se donner une crédibilité mais encore faut-il qu’ils acceptent ce qu’ils sont. Un produit sans motif autre que de montrer la dysfonction humaine quand des êtres vides en quête de vide entretiennent des propos vides sur leur existence vide. Toute la téléréalité n’est pas nécessairement bête mais Loft Story l’est.
Lors d’un macth du Canadien , oublions le jeu et concentrons nous sur les joueurs dans le
vestiaire entre les périodes ! Cela semble idiot ? Yannick Roy aussi ….!
Franchement quel analyse ! Comment peut -on dire des choses semblables . J’ai été longtemps
un fan de » La course autour du monde » et c’était pour moi un beau moment de télévision.
Des jeunes qui parcouraient le monde , qui apprenaient , qui devaient se débrouiller , faire
de petits films , écrire des textes ect… Et les pointages finales des juges ! Nous avions nos
préférés mais nous étions quand même tristes pour les derniers.
Et ce type qui nous compare ces jeunes à la télé-réalité . Loft Story , cette nulité pour ado
attardés. Concours de bitchage et de séduction infantile . A quand un autre » course » pour
oublier ces émissions idiotes……!!!
Il est d’un goût douteux que de faire une comparaison entre Loft story et La course destination monde, comme disent les jeunes » pas rapport « .
Mais j’ai bien aimé le bout où le producteur affirme que pour faire un bon show, les lofteurs ne doivent pas être doté d’une très grande intelligence.
Pour en avoir visionner quelques brides au tout début, j’avoue que ce n’était pas fort.
Il est difficile de comprendre pourquoi ce genre de reality show plait autant, c’est vraiment poche et sans aucun intérêt.
Le phénomène de la télé-réalité, je ne le comprends pas. C’est une mode c’est certain et on va revenir à autre chose à un moment donné, mais pour l’instant, je trouve la télé assez plate ces temps-ci.
Personnellement, j’aimais bien mieux des émissions à motif comme la Course.. qui devait nous faire découvrir le mode, donc de nous montrer à l’écran des choses dignes d’intérêt.
Mais Loft Story qui nous présente des gens qui vivent et n’ont rien à foutre de leurs journées, j’ai l’impression de regarder par la fenêtre de mon voisin qui s’affaire dans sa maison. C’est plate à regarder. Mais les gens, on dirait justement qu’ils ne vivent plus, ils regardent les autres vivre, par l’entremise de la télé.
Toutes ces émissions de compétition pour perdre du poids, se faire remodeler le visage, chanter et se faire éliminer, danser et se faire éliminer, échanger de maison, remodeler une maison, se laisser tenter par des célibataires sur une ile exotique, ou dans un loft et j’en passe, je ne suis pas capable de regarde cela. J’aime mieux regarder mes enfants vivre que ces pourritures, (désolée d’être aussi négative). Je délaisse de plus en plus la télévision ces temps-ci, à cause de ces télé-réalités qui poussent comme de la mauvaise herbe.
J’ai hâte que cela passe de mode…
La charia n’est pas acceptable dans notre société. Il s’agit d’une contradiction flagrante avec notre conception du monde et des individus. Que des gens la pratique dans leur pays où la religion musulmane est dominante, c’est leurs affaires. Moi, je laisse aux gens le choix de faire leur société comme ils l’entendent. Si ça ne répond pas à mes valeurs, c’est pas plus grave que ça. C’est leur pays, leur religion, qu’ils s’arrangent avec.
Mais qu’ils ne viennent pas ici, essayer de miner notre mode de vie et notre société. Ici, ce sont nos valeurs à nous qui priment. Et quand une religion ou une façon de vivre vient en contradiction avec ces valeurs, il faut dire non et interdire.
Je crois qu’en étant naïvement tolérant envers des dogmes et des pratiques qui nient nos valeurs les plus profondes (État de droit, égalité des sexes, etc.), on va pousser les gens à s’affronter. On va créer des tensions qui n’existent actuellement que dans la tête de certains extrémistes qui rêvent de foutre le bordel dans tout l’occident. Moi je crois qu’on ne devrait pas tolérer la charia ni aucune manifestation religieuse qui va à l’encontre de nos droits civiques et de nos libertés. Point à la ligne. Faut pas charier…
Non, non, je ne suis pas un illuminé défenseur de loft story, mais admettez que cette émision possède, si on peut le dire, ainsi quelques vertues thérapeutiques. Je l’avoue, le caractère de l’émission est, somme toute, superficiel. Présenter la vie de quelques gens ordinaires, avec une intelligence relativement moyenne et un esprit endormi, parrait absurde au premier abord.
Je crois qu’il faut regarder davantage à ce que cette émission peut servir pour la majorité de la population. Et l’effet est comparable, sinon mieux, à des émissions comme celles du doc Mailloux ou sexuellement parlant. Ça peut servir de vulgarisation psychologique à un bon nombre de gens qui en ont grandement besoin. J’irais même jusqu’à affirmer qu’un bon nombre de téléspectateurs qui écoutent Loft Story pour des raisons autres s’exposent quand même à une décomposition didactique du comportement humain, ils deviennent donc plus intelligent.
Quand on en est rendu à écouter un petit quizz éducatif pour se rehausser d’un cran c’est que la télévision n’offre pas grand-chose! Certes, il y a bien des classiques comme Enjeux mais depuis quelque temps, on ne parle que de maladies incurables, de dépressions, de malformations congénitales, j’ai dû l’abandonner par peur de tomber dans la déprime. Evidemment, il y a bien Zone libre mais là c’est la guerre à perpétuité, des morts, des blessés, de la torture, des tyrans, là aussi j’ai dû baisser les bras par peur de tomber dans la psychose. Tu as le choix: soit une télé-réalité, soit une télé-série. Moi, voir des grosses bedaines se dandiner, non merci! Moi, voir du monde qui braille à soirée longe, pas capable! Moi, voir des gars et des filles se disputer autour d’un plat de nouilles, c’est à rendre dingue! Au moins, Destination Monde avait l’avantage de nous faire regarder autre chose que notre propre nombril, apprendre des moeurs inhabituelles, admirer des spectacles grandioses. Bien sûr, il y a l’émission Découverte qui ouvre la porte aux technologies, aux inventeurs, aux créateurs, aux scientifiques et à l’histoire, n’en déplaise aux détracteurs de notre beau Charles!!! Finalement, je me rends compte que, depuis quelques années, c’est la lecture qui m’a sauvée, sinon où pourrais-je puiser ma soif de connaissances? De nos jours, la télévision fait du Copier Coller, on se défonce le cerveau à nous présenter des émissions humoristiques qui ne font pas toujours rire, on nous présente une suite ininterrompue de platitudes, ce ne sont sûrement pas les Bougons de Radio-Canada qui vont me faire river au petit écran! On devrait peut-être imposer la charia au monde de la télévision…….
J’ai regardé l’émission Zone Libre, vendredi dernier, qui passait en revue détaillée tout les évènements qui ont mené à sa descente aux enfers, descente particulièrement douloureuse pour ceux qui y avaient investi de l’argent.. Et en écoutant cette émission, on se rends vite compte que les dirigeants de l’époque ont tout fait pour s’en mettre plein les poches, alors que les investisseurs ont été laissé à eux-même. C’est tout simplement scandaleux! On a beaucoup parlé du scandale des commandites, parce que ça impliquait des fonds publics, ou du scandale de Norbourgh, parce des petits investisseurs se sont fait carrément volé leur argent, mais ce qui s’est passé chez Nortel est tout aussi scandaleux et aussi grave car les pertes encourues par les investisseurs ont été astronimiques, bien plus que pour les commandites ou que pour Norbourgh. Et les investisseurs floués dans cette histoire, ce sont essentiellement une bonne partie de la population car énormément de fonds de placement avaient mis de l’argent dans Nortel.
Et ce qui est encore plus scandaleux dans cette histoire, c’est que les dirigeants qui ont magouillé les chiffres pour être capables de vendre leurs propres actions et options d’achats à gros prix et ainsi se remplir les poches, n’ont à ce jour jamais été poursuivis, ou même inquiétés. Avoir été aux États-Unis, ça ferait longtemps que ces voleurs en habits seraient derrière les barreaux. Il sertait grand temps que la justice canadienne se modernise et reconnaisse qu’une fraude, ça se passe à tout les niveaux, et se décide à poursuivre les dirigeants des grosses entreprises lorsqu’ils agissent de façon illégale…
Au moins, la course destination-monde, c’était une émission éducative et culturelle. C’était peut-être aussi une sorte de reality-show bien avant que l’expression ne soit à la mode. Mais, contrairement aux reality-show d’aujourd’hui, cette émission cherchait à éduquer, à surprendre, à nous faire découvrir de nouveaux horizons. Une émission comme « Loft story » ne fait qu’aller dans la bassesse. On veut savoir qui va se retrouver avec qui, on veut « bitcher » telle ou telle autre personne. Et puis, contrairement à Star Academy ou les académiciens apprenaient quand même l’art de la scène ou de la chanson, les lofteurs, eux, ne semblent pas apprendre grand chose. Quant aux participants de la course destination-monde d’autrefois, le bagage de savoir et d’expérience qu’ils accumulaient grâce à cette émission est incalculable.
Je m’ennuie du temps où la télévision ne sombrait pas dans la facilité la plus complaisante et la plus vulgaire.
dis-moi qui est le plus beau et pourquoi le suis-je !?…Dis-moi qui sera le plus grand séducteur et pourquoi le serais-je ?..Dis-moi qui sera le plus célèbre et pourquoi le deviendrais-je ?..Dis-moi ou sont les caméras et pourquoi me chercheront-ils ?..Dis-moi ou sont les célibataires et pourquoi me fuient-ils ?..Dis-moi ou est la magie et pourquoi y’en a pas ?..Dis-moi ou sont mes lettres et pourquoi elles m’insultent ?..Dis-moi si je serai le favori de l’émission et pourquoi je serai seul ?..miroir !..Miroir !..Jésus m’aime mais il est le seul,à part moi…pourquoi ?..et surtout dis-moi si je me retrouverai une fois l’aventure finie,sur un plateau ou sur le trottoir ???
Faut vraiment être masochiste pour se présenter à cette émission . Qu’on se souvienne seulement que dans la première saison , tous les participants sans exception ont été varlopés par l’opinion publique et apr les pseudos experts comme le Doc Mailloux . Alors pourquoi se faire souffrir inutilement comme ça ? Pour trouver l’amour ? Oubliez ça ! C’est bien plus pour se montrer la face à la télévision et penser qu’on sera une vedette du jour au lendemain . Quelle utopie ! Tout le monde va les reconnaître mais ce sera pour rire d’eux . Aucune analogie avec La Course ……… ou au moins quelques explorateurs avaient au moins la chance de réaliser leur rêve de devenir cinéaste . Ils n’avaient pas à faire les cons ni à se montrer le derrière pour y parvenir . Il fallait être débrouillard et imaginatif pour voyager seul dans des contrées éloignées . Essayer de faire la même expéreince avec la première cuvée de lofteurs . Il y en a la moitié qui crèverait de faim et qui ne retrouverait pas leur chemin jusqu’à l’aéroport . Je vais tout de même regarder la première émission par curiosité et sympathie pour ces pauvres cobayes .
Je n’écoute pas la télé. À lire les commentaires, je me doute de la teneur des deux émissions qui ont été comparées.
L’une démontre de belles excursions instructives faites par de jeunes journalistes intelligents. L’autre démontre la volonté de faibles Q.I à devenir populaires et à je ne sais trop quel autre but.
Les participants des deux émissions nous exhibent leurs (in)capacités à s’adapter et nous dévoilent leur quotidien.
Que l’on juge l’un « utile » ou « instructif » par rapport à l’autre, n’en demeure pas moins que les téléspectateurs examinent minutieusement des êtres humains effectuer différentes actions pour différentes raisons. Il ne faudrait pas tenter de différencier l’une de l’autre sous le seul prétexte que la mission, le but, le motif et moins valable. C’est dans le jugement de valeur que ces émissions sont différentes, car toutes deux semblent examiner le comportement humain… « live ».
Je ne comprends pas ceux qui aiment ces émissions comme Loft Story. Il ne se passe rien dans ces émissions. On les regarde vivre dans une maison, c’est plate. À l’occasion, il y a des petites chicanes, ou des amourettes, mais autrement, quelle platitude. Il y a de plus en plus de télé-réalité à la télé, mais ils ne sont pas tous intéressants. Je dirais même qu’il y en a plus qui sont ennuyantes. Regarder des gens tenter de perdre du poids. C’est dégradant. Ou bien ceux qui veulent se faire passer sous le bistouri. Pourquoi ça intéresserait les gens.
Il me semble que il y a tellement d’idée de téléromans, de mini-séries, de spectacles de variétés ou même de quiz qui pourraient être plus intéressant que ces émissions remplis d’inconnus qui veulent leur 15 minutes de gloire.
J’aime mieux regarder Virginie, ou Brathwaite avec ses danseurs, ou Le cercle que de regarder ces télé-réalité qui sont de plus en plus dégradantes pour ceux qui y participent.
Loft Story… on enferme de belles personnes pas trop intelligentes dans un appartement, on attend, on observe, on évalue, on commente, on gobe des mouches en espérant une scène de cul, un bain à trois, une relation lesbienne ou qu’un des participants mélange un roti de porc et un roti de veau.
La dernière fois, ce fut franchement ennuyeux! Des personnes pas très belles qui ne savaient plus quoi faire pour se faire remarquer… cette année, changement! Des filles qui se montrent le bout des seins, des gars qui ont le culte de leur corps, des possibilités sexuelles infinies avec les douches à quatre, les bains à trois, les lits doubles, mais surtout des gens qui sont habitués à vivre des «one night stand».
Cette année, dommage, on n’entendra certainement pas parler de psychologie, de philosophie, de voyage ou même de la situation politique en Haïti… ça va parler de cul, de cul et cul! Je me demande même comment ils pourront continuer à diffuser l’émission à 19h00… car le but de cette année est évident… on veut vendre du sexe!
Et là est la différence avec La Course… cette émission ne servait certainement pas à vendre du sexe! Les participants de la Course étaient une vitrine sur le monde, des courts métrages sur la culture d’autres pays, l’ouverture sur un univers à découvrir, alors que Loft Story, c’est le contraire, c’est l’autocentration, c’est la découverte de son nombril, c’est de la masturbation intellectuelle, c’est l’étude d’un microcosme vide de sens.
Pourtant, cette émission attirera certainement des cotes d’écoute certainement plus élevées que La Course. Ce sera l’apologie de l’imbécillité et de l’épilation… trente minutes de cerveaux à off, tant pour les participants que pour les spectateurs… et il va y avoir du cul… je ne suis pas certain que Hugo Latulippe et Denis Villeneuve se seraient montré les fesses à l’écran!
Bah aujourd’hui je vous avoue sans aucune gêne que j’écoute.. Oui Oui… Loft Story..! J’ai écouté la première version, j’ai également écouté The Bachelor et Occupation Double et voilà qu’aujourd’hui vous savez que j’écoute également la seconde Version de la Story de Tqs!Je me confesse à vous, lecteurs de Voir.ca afin peut-être de me sentir mieux? En réalité, pas du tout. Je n’ai pas honte d’aimer ce genre d’émission.Toutes les histoires sur le voyeurisme qui sort de partout ne me touche même pas, puisque je ne me sens pas du tout comme ça. Je me fous royalement, en bon Français de ce qu’il se racontent ou même de qui va prendre le lit double .Ce qui m’intéresse en gros ce sont de voir comment ils se sortiront du trou, le côté humain de la chose et aussi qui va finir la partie.. Il ya toujours la petite recette gagnante qui fait que le spectateurs en redemande. J’en fais partie , je le sais.Mais même si on ne veut pas connaître la péripéties de l’une et de son miroir, c’est quand même intéressant de les voir discuter à certains moments. Ils sont regardés, ils le savent..Pas de gêne..
Tant qu’à moi, je ne me sens pas du tout touché par tout ça. J’aime ça mais à un certain niveau. Lorsque la télé-réalité aura dépassé les bornes je saurai que ca devient trop Hard et qu’il est temps de changer de chaine…Après tout, malgré que j’aime savoir ce qu’ils ont a dire et leurs point de vues, je ne suis pas rendu apte à les voir se pété des boutons ou même a aller faire leurs besoins.. Y’a un bout a tout.
La téléréalité… personnellement, je ne suis pas une adepte, loin de là. Le concept de prendre des gens »ordinaires », de les habiller, de les maquiller et de les mettre en interractions avec d’autres individus, sans texte, ni structure, ayant pour princiapl objectif de vivre des émotions ne me passionne pas. Dans les téléréalités…
Je ne suis pas d’accord pour que chaque évènement de la vie, particulièrement de la vie privée, fasse l’objet d’une série à grande écoute.
Je ne suis pas intéressée par les gens qui partagent leurs petits secrets en faisant jurer à l’interlocuteur, sous l’oeil de la caméra, de ne pas le répéter.
Je ne suis pas d’accord de se servir de cette dite émission pour vendre une quantité ahurissante de journaux à potins et revues hebdomadaires…
Une émission sans but constructif, sans apport de connaissances, j’ai de la difficulté. Hier, j’ai attrapé un gros deux minutes de la présentation des concurent pour Loft Story (juste avant le début de Gérard D.) et ho la la… La très jeune fille de 21 ans participe et au-dela du but de rencontrer (second motif) un mec (en direct), elle veut être chanteuse (motivation initale)… A défaut de faire Star Académie, elle va faire Loft Story?? Un peu curieux non?
Bref, les séries de téléréalité, il y en a de tous genre et chaque personne participante y trouve son compte j’imagine… La course destination monde avait pour but au moins de nous permettre de faire des apprentissages sur les différentes cultures à travers le globe…
Je peux difficiliement être en accord avec la comparaison proposée ici. Comparer la course destination monde au loft…
Dans la course…il y avait la recherche, le travail de montage, la création, les idées, bref de l’ingéniosité.
Dans le loft…il y a un vide, un grand vide, on éloigne les participants de l’actualité, les discussions portent sur….sur quoi finalement? L’apparence physique? La fête organisée?
Le loft n’offre rien d’autre que le voyeurisme…
Bonne gens, ne vivez plus! Regardez plutôt les autres vivrent à votre place.
Psst….sortez donc de chez vous ce soir, ce sera drôlement plus intéressant que de regarder le loft.
C’était en Allemagne. Elle s’appelait Hatun Sürücü, était d’origine turque et vivait en terre allemande depuis sa tendre enfance. À 15 ans, sa famille l’a forcée à épouser un homme qui vivait en Turquie et qu’elle n’avait jamais rencontré. On l’a envoyé là-bas, elle s’est mariée à contrecoeur et a accouché d’un petit garçon un an plus tard. Terriblement malheureuse, elle a eu le courage de mettre fin à cette union de pacotille, et elle est retournée vivre en Allemagne, avec son fils.
Là, elle a fait le choix de vivre comme une Allemande, comme toutes ses amies qu’elle côtoyait depuis qu’elle était gamine. Elle s’était mise aux études pour devenir mécanicien, s’habillait sagement, mais à l’occidentale, sans foulard, se maquillait un peu et écoutait du rock.
Elle avait 23 ans quand on l’a retrouvée morte, il y a presque un an, tuée de 3 balles dans la tête par ses frères. Les siens, comme ceux de nombreuses autres Turques qui meurent de la même façon chez elles ou à l’étranger, avaient décidé de laver l’honneur de la famille qui ne pouvait tolérer qu’une musulmane vive « comme une Allemande ». C’était son seul crime.
L’Allemagne a été fortement secouée par cette triste histoire et s’interroge sur sa politique d’immigration qu’elle a voulu tolérante par peur d’être taxée de raciste. Dans ce pays qui compte plus de 2 millions de Turcs, les crimes d’honneur et la volonté manifeste de ne pas s’intégrer créent un climat qui peut s’avérer fort explosif dans un avenir proche.
Au Canada, où le nombre d’immigrants venant des pays musulmans est nettement moins important, l’Ontario pourrait peut-être donner la possibilité aux hommes de la communauté musulmane à punir selon leurs propres lois coraniques, ce qui ouvrirait à grand coup de pied la porte vers une forme d’intégrisme religieux qui coûtera la liberté, et peut-être la vie de toutes les petites Hatun qui vivront dans l’ombre l’enfer de leur pays dans le nôtre…
J’ai suivi religieusement la Course autour du monde. En passant, parmi cette liste impressionnante de participants vous avez omis un candidat de taille, Patrick Masbourian.
J’ai jeté un coup d’oeil hier soir à la première de Loft story. Par curiosité, à cause de la controverse, bref parce que « Tout le monde en parle ». Mais je ne vois aucun parrallèle à faire entre la Course et le Loft. D’abord la Course n’était pas en direct. Principe premier de la télé-réalité. La Course était aussi palpitante, enrichissante et passionnante que l’autre est insipide, inodore et distille un ennui mortel. Les participants de La Course parcouraient la planète pour découvrir le monde et partager avec nous les fruits de leurs impressions sur les us et coutumes des différentes cultures qui peuplent la terre. Ils DEVAIENT CRÉER un film avec des échéances serrées et cela souvent dans des conditions très difficiles. De cette émission on apprenait et on retirait quelque chose. Les lofteurs tournent en rond dans un lieu fermé, coupés du monde, à la recherche de leur nombril et d’une célébrité acquise en débitant des âneries la plupart du temps. Ce que nous en retirons le lendemain ? Une séance de « bitchage »! Je n’ai rien contre le genre télé-réalité, chacun ses goûts, mais un océan sépare les objectifs de ces deux émissions. Jamais il ne me serait venu à l’idée de les comparer.
Dommage d’ailleurs que cette émission soit disparue de nos écrans. Plusieurs formules ont été adoptées. Course autour du monde, Course des Amériques, Course destination monde, etc. Je crois qu’on a invoqué les coûts trop élevés pour mettre fin à la Course mais si j’ai bien compris produire le Loft ne coûte pas des « peanuts » non plus. Sauf que l’une attirait un certain auditoire et l’autre attire un auditoire certain. Comme les cotes d’écoutes font foi de tout aujourd’hui il ne faut s’étonner de voir pousser comme des champigons ce genre d’émisssions.
Je n’ai pas eu le privilège de lire l’article de M. Roy, mais j’aurais plus tendance à confondre Loft story à Pignon sur rue de Télé Québec que la course autour du monde!!! Selon moi l’analogie de Pignon est de loin, plus près de loft story. La plus grande nuance c’est que dans Pignon sur rue on retrouvait des gens comme vous et moi. Alors que le loft ressemble plus à une émission de sexe camouflé sous des aires de crueses latente!
Par hasard, et je le répète, par hasard! J’ai arrêté mon zappage sur l’émission d’hier! Seigneur, j’y ai vu que du beau monde! De beaux contenants vides prêt à se faire remplir! Dans tout les sens du terme. Moi je serais en beau fusil si j’avais participé à la course autour du monde de me faire comparer aux participants de Sotte story!
Dans le fond je ne suis pas plus gentil de les comparer à Pignon sur rue!!! J’ai vraiment hâte que l’absurdité ne retienne plus le haut du pavé télévisuel! Vivement des milliers d’heure du coeur à ses raisons! Ou même les meilleurs comédiens du Québec jumelé à des auteurs totalement délurés, ne peuvent arriver à la cheville de l’imbécilité humaine! C’est tout dire!!!
Je vous garantis que c’est la seule fois que j’ai arrêté sur cette émission! Je préfère subir les pubs!
Accepter que la société civile conquise au prix de multiples combats et que l’on a codifiée dans des procédures légales et des codes de législation qui la représentent soient remis en question à partir d’une interprétation rétrograde des droits tels qu’elles se présentent chez ceux qui défendent les tribunaux coraniques est un retour en arrière complètement inacceptable. Ce n’est pas en commettant des injustices envers les femmes musulmanes du fait d’accepter ce genre de tribunaux qui nous permettrait de traiter justement les communautés culturelle et de respecter leur culture. Cette apparente ouverture d’esprit des promoteurs de l’acceptation des tribunaux coraniques chez les non-musulmans n’est qu’un masque derrière lequel ils dissimulent un conservatisme profond qui leur permet de fragiliser les mécanismes collectifs de la Société parce qu’ils ne croient qu’à une société civile faite de droits singuliers et de personnes qui n’ont de comptes à rendre qu’à elles-mêmes. Les défenseurs de ces tribunaux chez les non-musulmans ne sont pas aussi réactionnaires que ceux de la droite traditionnelle chrétienne fascisante qui nourrissent de profond ressentiments racistes à l’endroit de tout ce qui n’est pas chrétien, comme le sont ceux qui gravitent autour de la revue Égards, mais ils ouvrent une porte sur la réaction qu’il pourrait être difficile à refermer une fois que les visions médiévales des musulmans traditionnalistes s’y seront engouffrées.
Par ailleurs, je n’accepte pas que l’on identifie la course autour du monde des cinéaste amateurs à de la simple téléréalité. Les coureurs cinéastes avaient des oeuvres à montrer, du domaine de l’art et de l’information, alors que lec lofteurs s’emploient à montrer bien autre chose.
J’ai regardé les premières émissions de »Loft story », et je fus ébahi de voir autant de superficialité des »lofteurs » et »lofteuses » et d’insignifiantes des intervenants (Marc Boilard, Josée Boudreault, etc.).
Contrairement à la première mouture, où les concurrents se rapprochaient plus de la réalité, la nouvelle bande de joyeux lurons semble tout droit sortie d’un magazine »People » ou d’un obscur magazine de mode. Ça ressemble plus à une grosse farce (ou une parodie).
Oui, finalement je crois bien que c’est ça, une parodie d’une émission de pseudo-réalité. Les concurrents ont été choisis par Bozo le clown (Boilard) et la Poune (Boudreault). Le tout animé par une journaliste »as-been ». En conclusion, ça va marcher.
Il n’y a pas si longtemps nous faisions de la bonne télé au Québec. Maintenant, tout comme la télévision américaine, nous nous mettons à produire de la merde. Mais le pire dans tous ça, c’est que nous en redemandons. Un sérieuse remise en question est de mise. Heureusement qu’il y a encore des Patrice Sauvé (Grande ourse), Stéphane Bourgignon (La vie la vie), Isabelle Langlois (Rumeurs)
Pour moi de la télé-réalité présente des situations réelles . Des gens au prise avec une situation propre qu’ils essaient de résoudre . Or, pour moi Loft Story , n’est ni plus ni moins qu’un show d’improvisation sur le thème de la séduction .De plus l’isolement dans lequel on les confine vient sortir ces jeunes de la réalité. On les parachute dans un monde tout à fait fictif en créant pour eux les rebondissements indépendamment de leur propre volonté . La proximité les rend très vulnérables et ils finissent par agir plus par instinct que par choix. Vous avez compris que je ne trouve quère de satisfaction à voir ces émissions. Pas plus que de voir les animaux au zoo . C’est divertissant, mais peu respectueux de la liberté de ceux qu’on observe. Que voulez-vous, on est dans un monde d’exploitation !
Je ne suis pas très d’accord avec M. Proulx!. Imaginez 9 semaines de conversations télévisés sur les enjeux mondiaux, je suis pas sûr que cela ferait un bon spectacle. Il faut de la diversité dans les concurents, c’est la clef. Mais je ne dis pas que la formule de TQs est bonne, au contraire il sont tout a fait à l’opposé, en allant chercher majoritairement des hommes et des femmes ayant comme principal attrait, leur physique ce qui rend les discours entre participants à un tel point mauvais qu’on se demande si ils ont autre choses d’important que leur apparence et de rester dans le loft. Je ne me souviens pas de mémoire avoir entendu parler à loft story de problèmes climatiques, d’environnement, de pauvreté et même un des participants se prononcer sur ses opinions politique !!! étrange!!!. En parler un peu c’est normal mais pas du tout!!! je me questionne!!
Merci!!!
Quand je pense à Loft Story, ce qui me questionne beaucoup est de voir pour quels motifs on récompense les gens de nos jours à la télévision. En effet, si on prend l’exemple de Loft Story, de jeunes célibataires dans un appartement sont récompensés pour avoir réussi à séduire plusieurs personnes du sexe opposé sans trop se faire d’ennemis. Bravo! Quel mérite ont-ils exactement? Dans certains cas, il suffit d’être joli. Pour d’autres, il s’agit d’avoir une bonne capacité à manipuler les autres. Toutes mes félictations. Il faut être de party, mais pas trop intello parce que ça assomerait. Génial! D’ailleurs, ca me fait penser aux mademoiselles Swan qui ont le mérite d’avoir suivi un programme amaigrissant (ce que plusieurs font à la maison) et d’avoir eu une bonne équipe de chirurgiens. Alors, tous ces gens reçoivent des prix. Dans le cas de Loft Story, les participants pourraient se mériter, si je ne me trompe pas, 50000$. Et qu’est-ce qu’on remet aux gens qui, pour un organisme à but non lucratif, gagnent dans au jeu télévisé L’union fait la force à Radio-Canada? 1000$ par victoire? À mon avis, autant pour la performance que pour le motif, ils méritent bien plus que les participants de Loft Story. Mais la télévision semble vouloir véhiculer un message contraire…
Le soleil et la lune. Peut-on imaginer de fusionner ces deux phénomènes? Antinomiques, ils ne peuvent coexister. Pourtant, Yannick Roy, puérilement, veut nous convaincre du contraire en mettant en symbiose la »Course destination monde » et »Loft story ». L’un est recherche, occasionnellement malhabile, empreint de stéréotype mais malgré tout motivé par le la découverte de l’Autre alors que » Loft story » n’est que l’étalage malsain de l’ego, de ce narcissisme esseulé et contemplatif renforcé d’un voyeurisme confortablement anonyme.
La simple bande-annonce de la 3e saison de »Loft-story » me provoque une éruption cutanée. Est-ce que parce que mon voisin ne l’a pas que je dois cesser de me gratter ?
Non mais c’est n’importe quoi cette comparaison boiteuse et iconoclaste. Course destination monde c’était l’aventure, le récit, l’imagination et le rêve. Et l’on veut comparer ça au loft. Le loft c’est jusqu’ou peut descendre notre télévision enfin avec télétubbies c’est ce qui se rapproche le plus de la lobotomie.