Les Jeux olympiques: un concert des nations, unies autour du dieu Sport. Une vaste célébration du dépassement de l'Homme, où l'important est de participer. Belle connerie.
D'abord, les Jeux olympiques ont toujours davantage servi la cause des pays riches. Les disciplines choisies pour les Olympiques ont souvent été celles où "les bons pays pouvaient plus aisément démontrer leur supériorité", écrivait le journaliste Laurent Laplante dans son pamphlet Pour en finir avec l'olympisme (Boréal, 1996). "Le dressage de chevaux, sport que pratique évidemment chaque matin l'Africain moyen, apparaissait au programme [olympique] dès 1900", poursuivait-il. Meilleure chance à tous…
Les Jeux olympiques d'hiver ont poussé un cran plus haut cette ségrégation en écartant de la compétition les pays situés sous les mauvaises latitudes. Sept pays d'Afrique seront représentés à Turin, contre 47 pays d'Europe. Pour un concert des nations, il manque quelques trompettes…
Désolé, je n'embarque plus dans cet olympisme de "péteux de broue".
Pendant que notre télé s'émouvra pour "nos" gagnants, je veux m'intéresser au sport. Aux athlètes, à l'effort, à la compétition, aux subtilités et au jargon technique d'une discipline. J'ai choisi le bobsleigh, et je mise sur la Jamaïque.
Au classement mondial, les athlètes de bobsleigh jamaïcains sont les 34es. C'est loin du podium, mais c'est tout de même devant le Danemark, un pays nordique.
La Jamaïque n'a pas des tonnes de héros. Hormis Bob Marley, ils sont officiellement au nombre de sept. Des figures emblématiques comme Nanny, qui a défié le colonialisme britannique, ou Samuel Sharpe, qui a mené la plus importante rébellion d'esclaves au début du 19e siècle. Personnellement, j'ajouterais à cette liste les athlètes de l'équipe de bobsleigh jamaïcaine.
Car dans ce spectacle que sont les Jeux olympiques, ils osent défier les nations riches. Sur leur propre territoire. Ça signifie quelque chose. C'est donc avec fierté que, devant ma télé, je m'écrierai: "Go, Jamaica!"
Les Jeux de Turin, du vendredi 10 février au dimanche 26 février, à Radio-Canada.
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DANS MA TÉLÉ
Vacances en Corée du Nord
Un journaliste de la BBC visite, sous bonne escorte, "l'État ermite": la Corée du Nord. Un pays sans Internet ni téléphone cellulaire, dirigé par l'inquiétant Kim Jong-Il.
Canal D, le dimanche 12 février, 21 h
Délivrez-nous des pauvres!
À Buenos Aires, dans un secteur huppé, on a construit une cité barricadée pour permettre aux riches propriétaires de ne plus côtoyer les pauvres du quartier voisin, exception faite de ceux qui sont à leur service…
Télé-Québec, le lundi 13 février, 21 h
Loco Locass
À Paroles et musique, les Loco Locass refont le cours de leur courte – mais intense – histoire. De leur rencontre au cégep à Libérez-nous des libéraux…
ARTV, le lundi 13 février, 22 h 30
Désolée de péter votre balloune amateurs de performances olympiques mais moi je n`y crois plus aux records mondiaux.
Dernièrement, plusieurs spécialistes ont affirmé que si chaque athlète était testé avant sa performance, bien peu pourraient relever les défis pour un podium.
De plus en plus de substances entrent dans la préparation des athlètes de longues semaines avant les épreuves, si bien , que certaines d`entre elles ont un effet longue durée et sont très difficiles à isoler lors d`un test de dopage. Cela coûterait une fortune que les organisateurs ne veulent pas investir. Ainsi, ils en prennent quelques-uns au hasard pour montrer que l`olympisme est sérieux.
Performer sous anti-inflammatoires en doses massives,dormir dans une chambre hyper machin-chouette, on en finit plus d`envoyer les athlètes se défoncer pour la gloire même pas d`un pays, mais surtout d`une multinationale.
Le pipi des athlètes est loin d`être olympique pour moi.
Désolée, mais je n’embarque pas. C’est bien évident que les pays d’Afrique participent peu aux jeux d’hiver et ce, tant et aussi longtemps que la planète se réchauffera, ça risque d’être de plus en plus ça! Pour une raison bien évidente : ils n’ont pas de neige! Et bien sûr que cela prend plus d’argent d’aller pratiquer des sports d’hiver à l’étranger quand ce n’est pas possible dans son propre pays.
Mettons comme discipline aux jeux d’été : surf sur mer. Dira-t-on que Montréal est une ville pauvre parce que son tôt de participation sera moindre que les villes maritimes ou côtières?
N’importe quoi des fois pour donner une opinion, plutôt une réaction négative à un sujet qui aurait pu être tellement mieux traiter.
Pour le sport seulement je regarderai les présentations aux réseaux américains…
Pourquoi?
Parce que habituellement notre Radio-Canadienne fait dans le documentaire plutôt que de nous présenter les compétitions…
Une course de 1 minutes 27 secondes et 300 millièmes de secondes suivi d’un reportage sur la ville hôtesse de 8 minutes 30 secondes, suivi d’un reportage de 6 minutes sur un athlète canadien, son chien et sa famille et ensuite de la publicité pour 3 minutes et 30 secondes…
Pour un total de moins de 10% de compétition sportives sur une émission de 2 heures…ça fait pas cher la livre comme programmation…
Je conseille aux gens des villes défusionnées de Montréal, Québec et Longueuil (ainsi que des villes que j’oublie) ainsi qu’aux propriétaires des condos qui poussent dans les quartiers pauvres et populaires de regarder l’émission de Télé-Québec pour se donner bonne conscience et surtout de trouver un moyen d’éliminer, du moins virtuellement, les pauvres et la classe moyenne. Un autre exemple de la belle hypocrisie bourgeoise qui accusent les pauvres d’être artisans de leur pauvreté, alors que ces riches en sont souvent la cause: tout faire pour garder les salaires le plus bas possible pour s’en mettre plein les poches, délocalisation d’entreprises et mises à pied massives pour s’en…, ah oui, je l’ai déjà dit.
Cette émission sera intéressante à écouter pour savoir si les arguments et préjugés que ces bourgeois argentins ont envers les pauvres ressemblent ou diffèrent des bourgeois d’ici.
Je me demande bien par quel raisonnement logique, ou plutôt par quel sophisme les riches en viennent à croire qu’ils appartiennent à une caste supérieure à celle des pauvres…
Du philosophe Diogène qui vivait dans un tonneau au Cathares poursuivis par l’Inquisition pour avoir osé dénoncer le matérialisme de l’Église en passant par les Pieds Noirs en Inde, les pauvres sont souvent perçus comme un menace…
Ne serait-il pas plus sain, pour nous rassurer un brin, de nous en occuper un tant soit peu ? Je ne parle pas de leur donner le 3/4 de nos possessions, mais simplement de poser de petits gestes, comme d’acheter du café équitable et de boycotter certaines marques de vêtements reconnues pour exploiter une main d’oeuvre enfantine là où c’est légal.
Décidément cette semaine dans les médias, il sera question des riches et des pauvres, surtout aux Jeux olympiques de Turin, ville italienne qui sera la Ville du monde sportif durant 15 jours. Les athlètes qui ont une Fédération forte, des commanditaires solides, des primes alléchantes, en plus de leur talent réel et de leur motivation, auront eu une meilleure préparation, du soutien continu, de meilleurs entraîneurs, un régime alimentaire adéquat, des ambitions de victoire, des désirs de vaincre et à l’arrivée des médailles au cou. Pourtant malgré ces différences, pour ne pas dire ces injustices, j’aime bien regarder tous ces jeunes en compétition, même si j’ai passé l’âge des performances olympiques, j’irai quand même marcher dehors ou sortir prendre l’air sur le balcon durant les poses commerciales et les analyses comparatives des commentateurs sur place ou en studio à Montréal.
Il n’y a pas qu’à Buenos Aires qu’on isole les riches des pauvres, ici, une fois la guignolée passée, on les ignore quand ils tendent la main, c’est une cloison psychologique comme si la charité était devenue indécente, comme si le partage reflètait l’immoralité, pourtant on ne le dira jamais assez: Donner c’est recevoir.
Michel C Auger nous présentera dimanche soir un fascinant reportage sur le dernier pays encore en ‘guerre froide’ contre le reste du monde . On a même surnommé la Corée du Nord , ‘l’état ermite’ , car le ‘dirigeant bien aimé’ Kim Jong-Il , fils du regretté Kim Ilsong ‘ le grand dirigeant’ maintient son peuple dans les phobies d’une prochaine attaque de la part des méchants impérialistes .
On voyait cette situation du temps de la guerre froide où les pays du Pacte de Varsovie se tenaient prêt à mobiliser dans l’heure et où le peuple conservait chez lui ses armes pour être prêt à riposter à l’envahisseur .
C’est en gros la même situation que vit ce peuple qui est sur la défensive depuis 1953 . Quand la Corée du Nord a envahit la Corée du Sud , la victoire était presque totale sauf une petite tête de pont au sud qui a permis à l’ONU de débarquer ses troupes et de repousser les envahisseurs jusque dans leur capitale au nord . Comme la Chine menaçait d’entrer dans le conflit , les troupes alliées se sont retirées au 49 ième parallèle et depuis 53 ans les armées sont face à face en attendant de voir qui attaquerait le premier .
Comme le peuple vit sous une menace permanente de guerre et qu’il n’a pas de contact avec le reste du monde , il n’a que le culte de son dirigeant à entretenir et à vénérer comme un Dieu .
Bref un reportage de la BBC qui nous montrera le dernier pays avec une dictature résolument communiste et socialiste .
Eureka!!! Il y a les jeux olympiques d’hiver et les jeux olympiques d’été pour régler les questions de latitude. Là n’est pas le problème c’t’affaire!
Le problème en est un de gros sous! Toutes latitudes confondues.
Reste que quelques jours de beauté, d’excellence et loin histoires de chicanes de voisins, des potins et des magouilles politiques, bien qu’elles ont fini par envahir le sport, ça fait cri…ment du bien. Excusez moi!
Boudez pas votre plaisir et voyez des athlètes exprimer leur talent. Qu’ils soient de la Jamaïque ou de l’Absurdistan, ils donnent le meilleur d’eux même.
Les Jeux olympiques m’intéressent toujours. Mais pas pour les mêmes raisons qu’il y a vingt ans. Je ne crois plus aux records battus. L’Homme a ses limites. Là, je surveille les records scientifiques. Quel laboratoire aura mis au point la substance indécelable dans les tests, quel ou quelle athlète se fera prendre, quel scandale naîtra ? Le sport est évincé de mon intérêt. C’est le côté humain que j’aime. A Turin, il s’agit de Jeux d’hiver. Je pense qu’il est peut-être normal que les pays d’Afrique y participent en moins grand nombre…Le ski acrobatique n’est probablement pas l’une de leur priorité…Par contre, il est vrai que les pays riches remportent le plus de médailles, mais là aussi, c’est un peu normal. Ils ont de l’argent pour payer les entraîneurs, les équipements, les…scientifiques. Donc, oui à Torino, mais pas pour le sport. Coubertin est remplacé par le Coumadin…
Jamaica en bobsleigh…Pourquoi pas ?Si leur pipi est OK.
Dans la même vague de pensée que M. Steve Proulx, je crois que les Jeux Olympiques sont bien plus une belle vitrine de pays riche. Le seul coût d’un entraînement, des participations aux qualifications, des dépenses de voyage, etc. Les sports sont souvent ceux des pays riches et au final, seul les athlètes ne sont pas riches. Même pas ceux qui gagnent parfois 4-5 fois de suite la médaille tant convoîtée.
Mais alors, qui est riche dans tout ça?
Quand j’ai lu cet article, le seul point m’ayant parfaitement déçu c’est celui qui démontrait cet enthousiasme face à l’équipe de la Jamaïque. Je me rappelle les premiers africains à avoir participer à une épreuve de ski. Entraînement tout payé par Nike pendant un an, ils furent la coqueluche des jeux, ceux pour qui ont se moquaient ou s’émeuvaient.
Belle stratégie de marketing, bel esprit sportif. Les africains (ils étaient deux si je ne me trompe pas) ont fini bon dernier. Nos bons athlètes européens et nord-américains se sont bien bidonés, les auditeurs aussi et Nike a mis son gros logo partout, sans payé un sous sinon un entraînement pour deux toute une année valant le centième de ce que coûte une minute de publicité sur les ondes des Jeux.
Reebook c’est mis de la partie avec des Jamaïcains en bobsley les jeux d’hiver suivant et puis ainsi de suite, depuis plusieurs années déjà, c’est les jeux olympiques des logos. Nos bons athlètes d’ici ne s’en sortent pas non plus. S’il est vrai que ce sont tous de merveilleux et merveilleuses athlètes, il n’en reste pas moins que les véritables gagnants qui rendent cet évènement si élitique et fermé, ce sont eux aussi qui font la préselection en grande partie.
Bon Jeux Olympiques à tous et n’oubliez surtout pas qu’à tout Jeux Olympiques, il y a un Olympe pour certain.
Pourquoi pas ! Comme dans les jeux d’été il y a des disciplines qui ne sont pas du tout athlétiques et qui devraient être écartés . On n’a qu’a penser au curling , pas besoin d’être un athlète pour y jouer , au même titre que le tir à la carabine et au concours hyppique l’été . Qu’il n’y ait pas de neige dans certains pays ,ce qui les désavantage j’en conçoit , n’est pas une raison pour écarter cette compétition . Quoi de plus grisant que de voir dévaler les pentes de ski par ces kamikasés des neige ou de ragarder la grâce de tous ces patineurs(ses) artistiques pour apprécier tous le travail et tous les efforts consentis par ces athlètes pour arriver au sommet . Il y a des pays qui n’ont pratiquement pas d’été comme l’Islande et le Canada mais pourtant personne ne se lève pour demander l’abolition des jeux d’été . Il y a la Coupe du Monde de soccer ou les pays vivant sous un soleil continuel sont nettement avantagés . Pourtant on ne boude pas cette compétition pour autant . Le sport est bon pour la santé peu importe le niveau de compétion alors pourquoi ne pas s’asseoir en face de la télévision avec nos enfants et admirer ces athlètes qui sont notre élite. Ça donnerait peut-être le goût à quelques jeunes de se décoller de leur ordinateur et à aller prendre l’air . En tout cas moi j’embarque avec Radio-Canada!!!!!
C’est la participation qui compte !
Sauf qu’on ne s’intéresse pas vraiment à l’athlète qui termine 47e en ski de fond… Même si c’est 47e au monde, on s’en fiche pas mal et même si c’est un(e) athlètes de chez-nous (sauf si c’est un(e) athlète que l’on connait personnellement) !!!
Si une fois, le 47e au monde pouvait se retrouver en première page du Journal, sans aucunes autres raisons que sa perfomance aux Jeux Olympiques : Laflamme termine 47e, quel exploit !!! Pas juste en petit dans le haut de la page, oh que non… En gros, une page complète pour souligner que l’athlète qui a été assez bon et assez persévérant pour se rendre aux Olympiques réussit déjà un exploit extraordinaire que peu de gens vont réussir dans une vie !!!
Que les meilleurs présents là-bas gagnent et que les JEUX se passent sans tragédies.
Oui, je devrais regarder quelques performances, deux semaines c’est à la fois long et vite passé !!!
C’est certain que l’on peut apprécier les Olympiques de plusieurs facon. Regarder des athlètes incroyables qui on la fierté de représenter leur pays ou bien se laisser influencer par les médias qui flatteront nos athlètes canadiens et rendra le tout plus compétitif entre les pauvres et les riches.
Les sports ont toujours été agréable a regarder et il ceux qui l’apprécie le plus sont ceux avec un esprit ouvert et qui peuvent admirer les athlètes du monde dans leur sport.
C’est triste de voir que Radio-Can nous présente toujours les résultats avant de présenter la compétition comme telle. On présente toujours un petit blitz de 30 secondes qui montre les meilleurs moments et les surprises pour ensuite nous présenter le tout. Yipidi!! C’est excitant de regarder un film en connaissant la fin…et bien les olympiques a Radio Can…c’est ca!
Peu importe, ces deux semaines seront rempli de cultures et d’athletes incroyables!
Bon Olympiques!!
Au moins nous savons que les jamaïcains qui ont décidé un jour de faire du bobsleigh en fument du bon. Ils sont toutefois une bonne raison de syntoniser au moins cette compétition pour sourire un peu devant la tristesse que sont devenu cette course à obstacle pour éviter de se faire prendre dans des contrôles antidopages.
Ce sont les jeunes athlètes qui sont les victimes dans ça et c’est bien dommage. Il commencent jeune, souvent poussés par les parents et ensuite pris en charge par des entraineurs de hauts niveaux souvent sans scrupules. Ensuite j’imagine qu’ils se retrouvent pris dans le cercle infernal des « cocktails » plus ou moins légal (savent-ils toujours ce qu’ils prennent ?) pour rester dans la course et dans l’espoir d’être dans les « gagnants » de ce rêve olympique. Victoires de courtes durées et conséquences parfois néfastes.
Je suis donc de ceux qui ne sont plus intéressé à regarder ces exploits, car la question de savoir s’ils ont pris quelque chose me turlupine toujours et jette un voile gris sur les belles médailles dorées.
Aussi, pas besoin d’aller à Buenos Aires pour voir de jolies clôtures séparer les quartier pauvres de ceux des mieux nantis. Juste à passer sur le boulevard l’Acadie à Montréal ou encore dans de belles banlieues comme Ville Lorraine et Fontainebleau à Blainville pour constater que l’argent aime les clôtures et pas juste celles de la bourse !
J’aime bien regarder les jeux olympiques à la télé. Je trouve ça très inspirant, je vois ces athlètes qui se dévoue corps et âmes pour être les meilleurs dans leurs sports, ça demande toute une discipline, personnellement je ne pourrais faire tout ces sacrifices, mais de voir ces athlètes être aussi passionné par leur sport, est encourageant et me prouve qu’avec un peu de volonté on peut accomplir de grandes choses…
C’est sûr que les Jeux olympiques sont une affaire de gros sous, mais aussi une histoire d’athlètes qui s’entraînent comme des fous depuis déjà quatre ans! Je ne pense pas que les organisateurs des Jeux d’hiver aient fait exprès de pousser d’un cran plus haut une sorte de ségrégation en écartant intentionnellement, de la compétition, les pays situés dans l’hémisphére sud. C’est juste que ces pays en question n’ont pas forcément beaucoup de neige pour s’entraîner…
Soyons franc, en disant, que ‘les trompettes’ qui manquent, comme vous dites, vont vite nous prouver, lors des olympiques d’été, qu’ils courent comme des lapins…!
D’un autre côté, je suis d’accord lorsque vous dites que les jamaïcains ont beaucoup de mérites en participant aux jeux d’hiver et je les félicite.
Par contre, moi devant ma télé, c’est avec fierté que, je m’écrierai: « Go, Canada, GO! »
Jeux olympiques d’hiver… Faut-il s’indigner de la piètre représentation des pays africains aux jeux olympiques d’hiver ? Ceux qui le font s’indignent probablement du fait que la part du PNB associée à la culture du blé au pôle nord est nulle ! Oui, il fait chaud en Afrique et de ce fait, il est difficile de s’y entraîner au ski de fond à la luge et j’en passe ! Idem pour la Jamaïque et autres perles des Caraïbes. En passant, je pense qu’il n’y a rien de mal à se réjouir d’une éventuelle bonne performance de la Jamaïque en bobsleigh, mais cela me semble ténu comme gage de bonne foi en faveur de meilleur partage de la richesse entre les pays. Oui les pays riches performent mieux aux olympiques que les pays pauvre. Cela n’a cependant rien d’incompréhensible quand on pense à l’énergie que doit déployer l’Africain moyen pour assouvir ses besoins de base, alors le sport et encore plus le sport d’hiver…
Comprenez moi bien, je ne veux aucunement défendre l’olympisme et son côté mercantile qui relègue aux oubliettes l’adage selon lequel l’important c’est de participer. Est-ce un phénomène nouveau ? J’en doute…
Tout de même, je ne crois pas que ce qui motive les représentants jamaïcains soit le désir de défier les pays riches sur leur territoire, mais bel et bien l’idéal olympique du dépassement de soi.
Suis-je naïf ? Probablement, mais j’en ai les moyens : « Go Jamaïque go ! »
La philosophie des jeux olympiques prétend que les athlètes sont tous égaux et inspirés par le « fair play ».Vraiment?Pourtant à chaque fois que je cède à l’envie de regarder ces fameux jeux,je ne peux m’empêcher de constater que s’il y a un événement qui prouve l’inégalité des chances c’est bien celui-là.Cette sensation s’installe dès la cérémonie d’ouverture alors que les athlètes défilent derrière leur porte drapeau.Regarder les fiers américains et leur délégation monstre me fait suer et il en est de même pour la France ou le Canada.Soudain on nomme le nom d’un pays obscur de la planète Terre et que voit-on?2 ou 3 athlètes der-rière un porte drapeau .Quand on s’arrête à penser aux grosses machines organisationnel-les qui oeuvrent en coulisse pour que leurs poulains remportent les honneurs,on se dit que les athlètes des pays pauvres ne font tout simplement pas le poids.J’ai parfois la nette im-pression que c’est le combat de David contre Goliath style les israëliens avec leurs tanks et les palestiniens avec leurs frondes.Et pourtant,qui donne la leçon de fair play?
À cette perception négative se rajoute bien sûr les histoires de dopage qui nous donnent à croire que le monde du sport n’est plus aussi propre qu’à l’époque de Pierre de Coubertin et que le désir de gagner l’emporte sur le désir de se dépasser.
Mais voilà,j’écoute malgré tout parce que certaines disciplines sportives sont belles à voir et aussi parce qu’il y a parfois des surprises inédites.Même les meilleures machines peuvent de temps à autre faire défaut et alors là…Goliath mange la poussière et c’est plutôt réjouissant.
De plus,cette année,la cérémonie de clôture est orchestrée par nul autre que Daniele Finzi Pasqua acteur de théâtre italien,fondateur du Theatro Sunil.Le thème tournera autour du cirque et du carnaval et on sait à quel point les italiens sont forts dans ce domaine.
Donc,à choisir entre le verre à moitié vide et le verre à moitié plein,je choisis ce dernier…
On s’entraîne et on pratique pendant des années, notre sport favori. A quelque jours des olympiades, une blessure. C’est ce qui est arrivé au skieur Québécois Eric Guay.
Pour ma part je préfère les compétitions internationnales qui se déroullent sur plusieurs
mois, et dans plusieurs villes. C’est plus valorisant que de se faire battre par deux ou trois
millièmes de secondes et de manquer le podium. Seul, le podium est valorisé par les
multinationnalles qui misent sur la popularité des athlètes pour vendre leurs produits.
Ces jeux, sont depuis plusieurs décennies des opérations de «marqueting» pour attirer
les touristes. Seules les grandes villes peuvent se payer ce luxe.
Il est faut de croire que ça favorise la pratique des sports chez les jeunes. Ces centaines
de millions de dollars seraient beaucoup plus profitables si investies dans la promotion
de l’activité physique, plutôt que dans des infrastructures de luxe pour les biens nantis.
La ville mentionnée en titre ne sera jamais l’hôte de ce cirque pour grosses entreprises.
De plus, durant ces deux semaines la consommation de boissons gazeuses et de croustilles
fera augmenter la surcharge pondérale des «téléphages». Spectateurs passifs !
VIVA TORINO !!!
Enfin quelqu’un sort des sentiers battus pour dire des choses intéressantes. Effectivemment les Olympiques ne représente en rien ce que nous nous représentons comme étant l’esprit olympique. Il ne devrait exister que les championnat mondiaux. Mais ce qui serait vraiment interessant pour les olympque ce serait de recruter à la dernière minute n’importe qui dans la rue et de le faire représenter son pays dans les différentes compétition. Se que l’on perdrait en technique on le gagnerai surement en suspens et en réel dépassement de soi. Et surtout se serair beaucoup plus drôle.
Go, Jamaïque, go!
C’est dégoûtant ! Ce mur de la honte, assez haut pour ne pas voir la misère de l’autre côté. Mais pourquoi je m’énerve ? Après tout, certaines personnes portent leur oeillères bien hautes ici même au Québec ! Les pauvres itinérants, plutôt que de faire signe que nous n’avons pas de sous à leur donner, que fait-on ? On passe devant sans les voir. Si j’étais une itinérante, me faire ignorer serait bien pire que de dormir dans la rue. Et pourquoi sommes-nous ainsi ? Avons-nous peur de croiser leur regard et de se sentir coupable parce qu’on a une belle maison et une voiture ? Avons-nous peur de nous sentir « obligés » de leur donner de l’argent ? Sommes-nous si indifférents, si dégoûtés par cette situation ? Ou bien peut-être réprimons-nous un frisson en pensant que dans la vie, rien n’est acquis et que nous pourrions nous aussi demander la charité un jour ? Le faussé qui sépare les riches des pauvres est toujours présent, partout où nous allons. Ce n’est pas un mythe ou un cliché. C’est la réalité. Pensez à toutes les blagues idiotes ou les préjugés contre les gens sur l’aide sociale… Finalement, Buenos Aires n’est pas si différent du Québec, sauf pour les murs. Chez nous, ils sont invisibles, mais ils sont toujours bien là. Ça porte à la réflexion…
Les olympiques existent depuis des siècles, et sont, à mon avis un mal nécessaire.
Certaines personnes sont incommodées par les jeux olympiques, car elles voient les émissions de télé toutes chamboulées et ne voient tous les jours pendant deux semaines que du sport mur à mur.
D’autres, comme moi, sont contents de voir ces performances à la télé (que ce soit les jeux d’hiver ou d’été), et apprécient la rigueur et la persévérance de ces athlètes. Il ne faut pas oublier que ces personnes donnent leur vie pendant plusieurs années à leur sport. Il ne font que cela. Des heures et des heures de pratiques, et parfois certains vont même mettre leur santé en danger pour réussir à se classer et tenter d’avoir une médaille. C’est de voir le dépassement humain, l’atteinte du maximum de ce qu’ils peuvent donner. Voilà ce qui est fabuleux à voir. Ce que je trouve dommage, c’est que souvent on ne voit que des parties de compétitions à la télé, je sais qu’il y a beaucoup de sports à présenter, et que ce n’est pas facile à gére tout cela.
Il y a aussi ces journalistes et commentateurs qui se voient se faire offrir un petit bonbon alléchant, lorsqu’ils sont choisis pour aller couvrir les jeux olympiques. Qui ne rêvent pas d’aller sur le bras voir les jeux et donner leur opinion.
Et ces touristes qui en profitent pour aller dans ce pays, cette ville et découvrent un endroit qu’ils n’auraient peut-être jamais visités, si cela n’avait pas été l’hôte des jeux.
Et ces athlètes qui vont se surpasser, ou tout simplement y vont pour tenter de faire parler de leur pays (je pense ici à Madagascar), et à mon avis, je crois bien qu’ils y réussissent.
Depuis qu’ils ont été gangrénés par le dopage, qu’il sont devenus un lieu de propagande de certains états, une occasion de montrer sa puissance, un événement somme toute trés politique (comme l’ont montré les boyccot de certains pays, les attentats pérpétrés qui y ont été perpetrés) les jeux olympiques ont perdu un peu-beaucoup de leur innocence, se sont éloigné de leur idéal de compétion dans la fraternité.
Dans ces conditions, voir certaines équipes mues principalement par une saine volonté de se dépasser, de s’affronter aux meilleurs est rafraichissant.
Quand je regarderai les Olympiques cette année, je ne voudrai que m’assurer de l’étendue de la répercussion qu’auront les deux jeunes Québécois sur leur pays d’origine Madagascar. Car il faut admettre que les deux jeunes garçons ont un courage inimaginable en allant représenter ce pays en ski alpin. Ils n’ont vraiment aucune chance, puisque ce ne sont pas des athlètes. Mais le but n’est pas de remporter une médaille, mais bien de permettre une plus grande visibilité à ce pays qui souffre énormément.
J’espère sincèrement que le temps d’antenne qui leurs sera consacré, leur permettra de dire « Mission accomplie ».
J’aimerais souhaiter bonne chance à notre athlète de ski qui est québécois d’origine malgache, madagascar et qui ramasse des fonds et veux de la visibilité pour son pays. Bonne chance petit frère, le Québec et tout ton pays d’origine est avec toi.
Les Jeux Olympiques n’ont plus aucune signification pour moi. Les scandales de certains
dirigeants , la dope , l’inégalité entre pays riche et pays pauvres ect…..
A toutes les fois que je regarde une performance je me demande si cette performance est celle de l’athlète ou du » produit » utilisé ! Et évidemment les pays riches ont beaucoup plus de moyens que les autres pour camoufler l’illégale. Si les athlètes utilisaient tous et toutes le même produit alors la compétition pourrait être interressante. Encore mieux si ils étaient dans des conditions normal , mais là faut pas rêver !!!! Et soyons sérieux , une descente en bobsleigh est aussi sportive et interessante qu’une marche dans le bois ! Non ?
Les Jeux ne sont plus une compétition sportive mais un spectacle . Et moi j’aime mieux regarder un spectacle donné par des professionnels que des amateurs !!!
Le monde est injuste? Tout à fait. Les jeux olympiques favorisent les pays riches? Entièrement d’accord. Par contre, lorsque je lis votre journal rempli d’annonces de condos à vendre et d’articles sur les tendances « in » de la mode et sur les chics restos où il faut manger à Montréal pour être « branché », je m’aperçois une fois de plus que les jeunes professionnels de droite de Montréal ont toujours tendance à se chercher des causes ailleurs sur la planète pour se donner bonne conscience plutôt que de se relever les manches, de se cracher dans les mains et de s’attaquer aux véritables problèmes sociaux dont souffre Montréal. Eh oui! Il y a des problèmes sociaux à Montréal, de la misère, de la pauvreté.
Alors, avant de crier à l’injustice, commencez donc par faire le ménage dans votre journal de droite décoré de quelques articles de gauche pour vous donner bonne conscience!
S’il y a un trait commun aux jeux olympiques et aux beaux quartiers de Buenos Aires, c’est celui que l’on se protège par des enceintes dans un cas comme dans l’autre. Prenons celui des jeux du sport prétendument amateur pour commencer. Ces jeux, qui servent en fait à faire la promotion de la puissance des nations qui s’y présentent, quand ce n’est pas du système politique qu’ils sont supposés incarner ainsi, sont un étalage de richesses, pour le pays qui les reçoit, avec l’organisation de spectacles à grand déploiement et d’équipements coûteux, comme pour ceux qui s’y rendent, avec la parade de la plus forte délégation sportive et médiatique qu’ils le peuvent. Si on ajoute à ce cocktail de richesses étalées malgré toutes les pauvretés qui les supportent, le spectacle d’athlètes qui demandent à la chimie ce que la nature et l’exercice ne peuvent plus leur donner, on assiste à un spectacle plutôt navrant et qui plus est, qui nous bouffera les heures de télévisions disponibles. Les seuls vrais droits qui triomphent dans cette histoire, ce sont les droits de télévision que des commanditaires s’arrachent à prix d’or, d’argent et rarement de bronze.
Dans le second cas, celui de ces banlieues clôturées de Buenos Aires, le documentaire est on ne peut plus percutant pour monter toute la distance qui sépare deux quartiers, l’un bourgeois et emprisonné, dans sa richesse comme dans son ennui et l’autre, populaire et libéré malgré sa pauvreté. Nous sommes dans deux mondes que tout oppose et pas seulement la richesse matérielle que les uns possèdent, mais aussi la richesse de l’âme que les plus démunis du quartier populaire possèdent assurément plus les bourgeois d’en face. Aussi, ce documentaire qui est tout sauf misérabiliste, plonge au cour d’une Amérique de moins en moins latine puisque nos voisins du sud les imitent, pour nous monter toute la pauvreté qui résulte des visions étriquées des riches.
J’adore les sports de compétition. J’affectionne particulièrement ceux que je pratique moi-même mais je ne lève pas le nez devant une épreuve de biathlon ou de saut à ski. Et je comprends très bien l’exaspération de M. Proulx puisque les Jeux sont de plus en plus dénaturés. Mais comme il nous reste toujours des Beckie Scott ou des Mathieu Turcotte, la réconciliation avec le sport n’est jamais bien loin.
Par contre, la couverture qui en est faite me laisse un peu sur ma faim. Au cours d’une péridode de quelques heures, peut-être 15 à 30 minutes maximum serviront à nous montrer du sport, la raison d’être de ces Jeux. Sinon, on nous montre un journaliste en studio à Montréal, un portrait de famille, des analystes qui nous parlent du sport au lieu de nous le montrer. On nous montre bien sûr les 3 patineurs les plus aptes à remporter une médaille mais pas tous ceux qui se sont autant donnés à leur sport mais qui finiront 20e. Je veux les voir ces autres athlètes. Et je veux qu’on arrête de les mépriser en n’accordant de mérite qu’aux médaillés. Je veux que les commentateurs arrêtent de les éliminer de la course avant même qu’ils n’aient commencé. Je veux qu’on mette une 20e place dans son contexte. Je veux qu’on nous rappelle qu’une 20e place au monde, parmi tous les athlètes qui pratiquent ce sport est inoui. Je veux qu’on se rappelle que cet athlète a fourni autant d’efforts dans son entraînement que celui qui finit premier. Qu’il a connu autant de sacrifices et que ce n’est pas un désir de vaincre insuffisant qui fait qu’il finit 20e. Je veux que ces commentateurs cessent de nous parler que de médailles.
Je me souviens d’une époque où des Lys d’Or étaient remis aux athlètes ayant performé au-delà de ce qui était attendu d’eux. Que l’athlète qui finit 8e alors qu’on ne l’attendait pas dans les 15 premiers est autant méritoire que celui qui finit 6e mais que l’on voyait avec l’or au cou.
Je veux qu’on revienne au sport et à sa beauté.
Plus que jamais, les Jeux Olympiques deviennent la propriété des médias. Qu’on soit en hiver ou en été, plus les années avancent, plus les athlètes représentent des objets de profit, des machines à dollars, des hommes et des femmes bourrés de produits dangereux pour espérer demeurer dans les équipes olympiennes. De plus, ils doivent affronter les commentaires des médias qui sont constamment à la recherche de scandales ou de nouvelles à sensation. Où est rendu l’esprit sportif dans tout ce tourbillon ? Quelle est la valeur d’un athlète sans substance ? Les Olympiques n’avaient-ils pas, il y a fort longtemps, une devise toute simple : un esprit sain dans un corps sain ? C’est assez pour remettre en question le sens véritable des JO. Je préfère, et de loin, observer les performances d’un sportif amateur. Au moins, j’apprécie ce qu’il/elle vaut vraiment !