Déjà en 2005, 35 000 emplois ont été perdus au Québec dans l'ensemble du secteur manufacturier. C'est en grande partie à cause de la concurrence de la Chine. Et ce n'est pas fini…
À Zone libre cette semaine, on se penche sur la conquête chinoise. Et particulièrement sur les difficultés qu'ont les entreprises québécoises à affronter un Goliath qui ne suit pas les mêmes règles qu'elles. Avertissement: visionner ce reportage peut causer l'inquiétude.
Le plan de la Chine est clair: dominer l'économie mondiale d'ici 2050. Ce pays de 1,3 milliard d'habitants a tout pour y parvenir. Un gouvernement totalitaire pas tellement porté sur les droits de la personne, une main-d'oeuvre abondante, bon marché et docile, et des entreprises de pointe qui n'ont rien à nous envier.
On dit que la mondialisation des marchés permet à des pays comme la Chine de sortir du Moyen Âge, de se mettre à l'heure de la société de consommation et même de s'initier aux belles valeurs de la démocratie. En effet, la Chine a bien changé depuis 20 ans. Les Chinois sont plus riches, et un peu plus libres aussi…
Pour la Chine, la mondialisation est un levier qui permet au pays de sortir, peu à peu, de la misère. Mais dans un système de levier, il y a toujours une partie qui monte et une autre qui descend. En ce moment, c'est la Chine qui monte. Et nous?
Lorsque tous nos produits seront made in China, lorsque nos industries locales n'auront plus rien à fabriquer, lorsque nos travailleurs mis à pied ne pourront plus contribuer à notre économie, alors la Chine, en s'élevant, nous aura fait descendre. Elle nous aura transféré une partie de sa misère.
Chine, la conquérante, à Zone libre, le vendredi 10 mars, 21h, à Radio-Canada.
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DANS MA TÉLÉ…
Brume de guerre
Version française de The Fog of War. Excellent documentaire d'Errol Morris, gagnant d'un Oscar en 2004. Riche entretien avec celui qui a été secrétaire à la Défense des États-Unis pendant la guerre du Viêt-nam et l'invasion de la baie des Cochons à Cuba, Robert S. McNamara. Des révélations parfois troublantes.
Télé-Québec, le jeudi 9 mars, 21h
Humour PQ
À quoi servent les humoristes? Vaste question à laquelle cet épisode tente de répondre. On y verra la dernière entrevue qu'accordait Jean-Pierre Desaulniers, brillant observateur de la télé québécoise, avant de nous quitter l'automne dernier.
Canal D, le jeudi 9 mars, 20h
Hosanna
Alors que Benoît Brière brille au TNM dans le rôle d'Hosanna, ARTV diffuse la version de la pièce de Michel Tremblay montée au Théâtre de Quat'Sous en 1991. Avec René Richard Cyr dans le rôle d'Hosanna et Gildor Roy dans celui de Cuirette.
ARTV, le lundi 13 mars, 19h30
Elvis vu par les Presley
Les proches du King Elvis Presley racontent leur version de la légende dans cette émission spéciale. Des souvenirs, des vidéos personnelles et des entrevues avec sa fille Lisa-Marie et son ex-femme Priscilla.
Musimax, le samedi 11 mars, 16h
C’est vrai que la Chine prend de plus en plus de place dans le marché et c’est de plus en plus difficile de trouver quelque chose qui n’est pas Made in China justement. Ils prennent beaucoup de place et ça va être pire avec le temps. Mais ils font ça en douceur, alors on a pas cette impression de possesion qui grandit un peu plus chaque année. Il faut essayer de garder nos usines et ils ne faut pas tout leur concèder. Ils faut montrer qu’on est plus fort qu’eux (ou du moins essayer) et aussi leur montrer qu’ici il y a certaines règles à respecter. Un travailleur doit avoir un salaire convenable un point c’est tout. Et surtout, surtout, c’est surtout aux commercants d’ici de faire le bon choix pour leurs achats. Ils devraient avoir honte d’encourager la Chine aux profits du Québec. Rien pour nous aider à ne pas se faire dominer. Il faut penser à long terme……..
Je ne dis pas : tant pis pour nous, je dis tout simplement que c’est chose normal de voir la Chine progresser comme ça. Ils sont plus d’un milliard et nous juste 30 petits millions. C’est sur que nos travailleurs payés 30,000$ par année seront remplacés par ceux qui sont payés 300$ par année. Ça ne prend pas la tête à Papineau pour faire le calcul, plutôt rentable, pour les grosses multinationales. Pour réussir dans le business il faut penser avec la tête et non avec le cour. C’est triste mais c’est une réalité. Alors, pourquoi s’étonner tant que ça. La Chine ne devrait pas faire peur. On devrait plutôt s’en servir d’exemple…
Mon grand-père me disait cela dans les années 60…
Sentait-il venir le grand courant du made in China à tout crin…
Pendant des années je regardai attentivement les étiquettes des choses que je voulais acheter pour éviter de choisir celle écrite made in China,,,pour favoriser les entreprises du pays où je vivais…
mais cela est devenu très difficile car presque tout est orné de cette étiquette depuis deux ou trois ans…
Que faire ?
Boycotter à tout prix tout ces objets fabriqués à bas prix inondant le marché ?
Essayer de se passer de ceux-ci et profiter de cette invasion pour s’associer au mode de vie de la simplicité volontaire qui nous incitera à ne pas tomber dans la surconsommation de produits inutiles meme si bon marché.
Etre pret à dépenser quelques dollars de plus en achetant des produits équitables ou locaux pour éviter d’encourager cette mise en marché chinoise.
Tout un débat de société qu’il faudrait ne pas ignorer, avant, comme disait mon grand-père, que les chinois ne nous mangent la dernière laine que nous avons sur le dos !
Encore une semaine où les vidéos vont se faire aller .
ARTV nous présentera la version 1991 de Hosanna . Je me souviens avoir vu cette pièce avec René-Richard Cyr dans le rôle pathétique de cette travestie qui se prend pour Élisabeth Taylor dans son rôle de Cléopatre et dont les autres drag queens ont gaché sa sortie . Gildor Roy en gay portant du cuir et témoin de la déchéance de son amour . Dommage que la télévision ne nous présente jamais le film Il était une fois dans l’est où nous retrouvons une foule des personnages de Michel Tremblay .
MUSIMAX nous revient avec le mystère Elvis . Il y a encore bien des gens qui pensent qu’il vit caché mais nous pourrons regarder les témoignages de Priscilla qui nous racontera comment son mari continuait de vivre sa ‘vie de gars’ avec ses amis tout en controlant sa vie . Il aurait un peu changé à la naissance de Lisa-Marie .
Le fameux Colonel Parker , celui qui controlait la vie du King aura droit à toute notre attention , car le personnage est toujours contreversé .
McNamara , un nom que l’on entendait chaque jour pendant la Guerre du Vietnam . Espérons que l’on pourra en apprendre un peu plus sur ce conflit meurtrier .
Finalement la Chine . Je pense qu’il faut arrêter de voir ce peuple comme vivant à l’époque féodal et mangeant son bol de riz quotidien . Le géant s’éveille et consomme .
Il y a des décennies, à l’école de rang de mon village natal Saint-Thomas d’Aquin près de Saint-Hyacinthe, on achetait des petits chinois pour 25 cents, avec photo en prime, on était tellement fier de notre collaboration à l’évangélisation des enfants du Soleil levant en fournissant des sous pour leur construire des écoles et leur offrir le riz de vie. Le temps a passé trop vite, la révolution chinoise a baigné dans le sang des étudiants Place Tiananmen, place à la production massive, ce pays surpeuplé donne de ses filles en adoption contre rémunération, la main d’oeuvre ne connaît pas encore la semaine de 35 heures, les salaires n’ont pas de minimun, les autoroutes sont déjà congestionnées, mais çà s’en vient la grande production de véhicules, on prévoit qu’en 2020 la Chine va consommer à elle seule toute la production mondiale quotidienne des barils de pétrole avec une pénurie anticipée de 20% au moins, et que dire le l’eau potable, ils vont tenter de la mondialiser, nous resterons fiers de les avoir aidés à renouveler le monde du cirque, mais le soleil ne brillera pas pour tout le monde, je présume que face au péril jaune nous serons leurs porteurs d’eau, eau secours.
Effectivement, la Chine fait peur. Combien d’usines ont dû fermer leurs portes récemment ? D’où vient ce mouvement antisyndicaliste si fort depuis quelque temps ? Nous voilà plongés dans l’enfer de la mondialisation. Je veux bien que la Chine sorte de son marasme, mais je refuse que ce soit nous qui les y remplacions. Les salaires d’ici qui nous permettaient une vie aisée vont descendre ou stagner, nos conditions de travail vont-elles se détériorer? Au nom de l’argent, va-t-on perdre tous nos acquis? Les compagnies américaines, mais aussi canadiennes vont-elles se tourner vers la Chine parce que fabriquer là-bas coûte moins cher ? C’est vraiment affolant. Le rythme de percée aussi est affolant. On est loin du temps où à l’école, j’achetais des p’tits Chinois…Ils doivent maintenant acheter des p’tits Québécois…et à rabais…
Je ne manquerai donc pas cette émission. Le titre d’ailleurs est percutant.
J’appréciais beaucoup Jean-Pierre Desaulniers. Ses commentaires étaient mûrement réfléchis et toujours justes. Je l’ai connu à la Course Destination Monde. Ça me fera plaisir de savoir ce qu’il pensait des humoristes québécois.
Population; un milliard trois cents millions. Avec le milliard d’Indiens, ça fait le tier de la
population de notre minuscule planête.
Jean-François Lépine dans son premier reportage disait qu’il y a, non pas huit, mais
800 000 000 de pauvres en chine. Nous pouvons, sans se tromper,dire que la même proportion existe en Inde.(Autre pays de misère) En l’an 2005, 86 000 manifestations en Chine, combien en Inde ?
L’objet de ces «révoltes»? Ce n’est certainnement pas pour la protection de l’environnement.
Ça va exploser bientôt. Eux aussi veulent leur part du gâteau. Le partage, quoi !!
Ici nous revendiquons l’équité salariale, en Chine et en Inde ils revendiquent non pas
un téléviseur au plasma, mais l’équité dans les assiettes.
Là comme ici, les riches le sont de plus en plus, et les pauvres de même.
Quoi dire de plus, que visionner les autres reportages de monsieur Lépine à Radio Canada.
Santé passe richesse, dit-on? Allez dire ça aux trois milliards d’humains qui ont faim et soif !
Faudra-t-il que l’on boive la coupe jusqu’à la lie avant qu’on ne se secoue suffisamment? Pour empêcher une débâcle de plus en plus prévisible? La Chine, ce n’est plus ce pays là-bas, loin et contenu à l’intérieur de sa muraille. La Chine, ce n’est même plus ce pays venant frapper à nos portes. La Chine, c’est déjà mille et un bidules que l’on retrouve un peu partout chez soi. La Chine s’est depuis un moment installée dans notre quotidien et la place qu’elle occupe grandit de jour en jour.
Cette semaine, Zone libre nous en parle, question d’éclairer quelque peu nos lanternes (chinoises?). Peut-être cela contribuera-til à réveiller les endormis que nous sommes. C’est vraiment à espérer. Et peut-être réalisera-t-on enfin que notre seule véritable échappatoire réside du côté de la formation poussée. Notre salut passe par l’école. Il faut de toute urgence enrayer la catastrophe du décrochage. Nous sommes absolument incapables de soutenir la concurrence d’une vaste main d’oeuvre à bon marché. Nous n’avons plus le choix, notre avenir passe par nos diplômes.
Steve Proulx nous lance un avertissement: visionner ce reportage peut causer l’inquiétude. Eh bien, c’est tant mieux. Sinon, tchin-tchin à la Chine…
Bientôt, nous n’aurons plus que les produits made in China pour nous sustenter. Après la puissance mongole, portugaise, britannique, française, nous en sommes à la puissance étasunienne. Ayant grandi dans cette dynastie, il est difficile de concevoir qu’elle puisse ne pas traverser tous les siècles. Mais les portugais se disaient sûrement la même chose quand ils exploraient le globe. Quand Vasco de Gama parcourait les océans et qu’ils occupaient le Brésil et le Mozambique, ils ne croyaient sûrement pas que ce règne prendrait fin. Pourtant, ils sont loin d’être aujourd’hui la puissance d’antan.
Sont-ce ces implications dans toutes ces guerres qui amèneront les USA à perdre de leur puissance économique? Est-ce que cette obsession à contrôler la planète finira par les affaiblir et ouvrira la voie aux autres puissances potentielles, comme la Chine.
La Chine possède le nombre, possède l’abnégation du peuple, possède le désir de devenir plus puissant. La Chine fait sa place avec l’obtention des Jeux Olympiques, avec son emprise grandissante sur plusieurs économies. En terme de nombre, seule l’Inde aurait la possibilité d' »accoter » la Chine mais elle ne possède pas les autres qualités qui pourraient la catapulter vers les hautes sphères.
L’empire d’occident va bientôt s’effondrer et, en effet, la Chine et toute l’Asie prendra la relève. Il ne reste plus qu’à regarder la scène.
En Chine, pour faire une explication rapide du phénomène et pour la comparer avec le Québec, disons qu’elle n’a pas expérimenté de révolution tranquille ni d’état « providence » sous un régime communément appelé « démocratie ». La Chine est en quelque sorte passée directement de l’obscurantisme à la vision de Jean Charest, soit le néolibéralisme sauvage qui préfère s’occuper du contenu (l’état de l’État) que du contenu (les citoyens). Là-bas, ils auront les moyens de se payer une retraite, mais ici,
Avis aux intéressés, il est temps de se lancer en « tour operator »… les Chinois vont bientôt venir nous visiter comme on va visiter les plages de Republique ou du Mexique.
J’y pense, on pourrait organiser un tour du genre « visite des vestiges de l’industrie au Canada » et « visite du pont Mulcair du 450: anciens riches occidentaux désespérés » qui se diront : maintenant que nous avons plus les moyens de s’acheter une voiture et du pétrole, kaline de bine qu’on aurait plutôt dû investir dans les transports en commun ».
C’est proche proche proche, surtout que l’Iran et le Moyen orient tout entier va préférer vendre son pétrole à la Chine…
Il semble que les « prophéties » populaire que l’on me proféraient lorsque j’étais jeune vont se réaliser. « Les chinois vont finir par nous envahir ! » disaient les parents de l’époque. Finalement c’est du troc qu’ils vont faire, important les dollars capitalistes à coup de main d’oeuvre mal rémunérée. Ils vont faire s’effondrer notre économie, ce système même qu’ils importent. Ce qui fait que oui nos emplois vont continuer de migrer, notre chômage va augmenter drastiquement, ce qui va effriter nos salaires, notre économie, notre pouvoir d’achat. Oui le tiers monde changera de place si nous ne mettons pas un terme à ce système débile de profit à tout prix.
Dans les écoles de Chine, un jour les enfants chinois s’àchèteront des petits américains et des petits canadiens à 10 sous chacuns. Adolescents, ils voudront changer le monde et obtenir de meilleures conditions de travail et des salaires décents. Cette nouvelle génération formera de puissants syndicats qui réussiront à « briser » la fortune des riches et à leur arracher des gains importants. Pendant ce temps nous assemblerons des « bébelles » que nous leur vendrons pour presque rien pour pouvoir manger un peu en attendant de commencer à importer leur job pour une bouchée de pain de plus, à peine plus, mais assez pour allécher ces nouveaux capitalistes de venir faire affaire ici à une fraction du prix. Ils tenteront alors de « patcher » leur système tout en se demandant comment faire pour arrêtre l’érosion…….
Est-ce irréversible ? Il suffirait juste de partager mais il semble que l’histoire ne nous en a pas encore assez appris. Apprenons par la force alors. Le réveil va faire mal !
Made in China vous dites? Bof, pas de peur à y avoir avec çà…
Au célèbre magasin général de plus en plus présent partout au Québec, Le Tigre Géant, mon conjoint y a vu dernièrement un manteau de printemps imitant une grande marque au prix de 9$ affichant sur son étiquette:made in Russia! Et v`lan!
Que se passe-t-il chez nous dans l`industrie de fabrication du vêtement pour qu`on fasse venir nos maillots de bain de Russie ou de Chine????
De grâce, lisez les étiquettes une fois pour toutes.
C’est plutôt inquiétant de voir nos emplois s’envoler, nos usines fermer et tous ces produits importés prendrent la vedette. Nos gouvernements ont avalés une potion chinoise qui les endort et les empêchent de voir tous les torts causés à notre secteur manufacturier.
Profits d’abord, payons des travailleurs au mininum et encaissons des profits au maximum. Les chômeurs, bof, le gouvernement s’en occupera.
Encore là, nous pouvons faire des choix de consommateurs mais avec le peu d’augmentation de salaire que nous avons et des hausses de tarifs qui nous sautent dessus, notre marge de manoeuvre est limitée.
Regardons Zone libre et nous connaîtrons les véritables raisons de cette peur qui passe de bleue à jaune.
Si on considère ce que la Chine produit, je crois qu’il n’y a pas à s’inquiéter. Les gens sont de plus en plus conscients. Et puis des lois environnementales s’imposeront de plus en plus.
On n’a plus le choix. Je crois même que nous devrions adopter une politique internationale de gestion de production. Combien de babioles inutiles ne devraient jamais être conçues ?
Il y a sûrement des lois pour empêcher cela. Si on nous sert l’excuse de la création d’emploi, laissez-moi vous dire qu’il y a de la job en masse dans le recyclage, le compostage, l’éducation, la santé… Il suffit de garder le focus sur des priorités logiques, concrètes, valorisées par un sentiment de respect et non d’auto-destruction massive! Il faut commencer quelque part. Arrêtons aujourd’hui la production de tout ce qui est inutile !N’achetons plus rien Made in China, Made in U.S.A. ou de toutes les multinationales qui nous servent des déchets à l’aspartame enveloppés dans du papier ciré par des enfants sous-payés! Recyclons-nous bordel! On a pas besoin de la fausse morve qui colle sur les surfaces sur lesquelles on la lance! On a pas besoin de petits bibelots, de fusils en plastiques, de petits soldats en plastique, ou de toutes ces choses créatives certes, mais sans aucune valeur qualitative. Mais, il faut faire attention…c’est pas tellement la faute des chinois…
Je crois même que quelque part, tout cela à quelque chose à voir avec coca-cola…
Mais bon, c’est un autre débat…
Trop facile selon moi. Trop facile d’accuser le gouvernement. Trop facile d’accuser le multi nationalisme. Prenons le temps de bien nous regarder nous, mauvais consommateurs! Je viens de la merveilleuse région du Saguenay.Quand j’achète mon lait et mon beurre je m’assure que ce soit un producteur de ma région qui s’occupe de traire les vaches et de pasteuriser mon lait. Je m’assure que la pâte de mon pain à bel et bien été pétrie par un boulanger de ma région. Quant aux fruits et légumes? Pendant la belle saison, c’est un plaisir autant pour les yeux que pour la bouche, que d’aller faire mes emplettes chez le maraîcher le plus près de chez moi. Le comble de la bêtise humaine: acheter au mois de juillet, un concombre du mexique, sous prétexte que celui-ci est moins cher de 50 sous comparé au concombre québécois! En hiver, plus ces denrées proviennent de près de chez moi plus je suis satisfaite de mes achats. J’aime mieux aller chez ma boucherie, là ou on connait mes goûts et ou j’ai droit à un service personnalisé que de me rendre dans une de ces insipides grandes surfaces, ou se cotoient les livres de boeuf haché et les costumes de bain. J’aime mieux payer une piastre ou deux de plus sur mon papier toilette à la pharmacie du coin et permettre à mon voisin de survivre, que d’économiser ces mêmes piastres en allant dans le summum des grandes surfaces, remplir les poches de quelqu’un, qui sont déjà pleines. Sous prétexte d’économiser. Trop d’individualisme nuit à cette situation. Tenons nous par la main et montrons nous l’exemple. Tous ensemble nous pourrons parvenir à quelque chose de bien, peut-être??? Regardons les étiquettes oui, mais aussi la provenance de tous ces produits que nous conssomons! Pourquio acheter du beurre fait à Montréal si j’habite au Saguenay et qu’on en fabrique ici? Pourquoi acheter un ouvre-boite chinois si l’autre d’à côté est made in Canada? Parce qu’on a peur de payer plus cher? J’aime mieux payer plus cher et garder mes sous chez moi…
Je commerce depuis 2 ans, avec des entreprises chinoises. Peu de gens du public ont idée de la vague déferlante qui s’en vient !!!!!!!!! Pour avoir une petite idée des gammes de produits visitez simplement : http://www.made-in-china.com/
Comme les japonais auparavant, les chinois inventent peu, mais ce sont les grandes entreprises d’ici qui transfert pour économiser sur la fabrication.
On a transféré en 10ans toutes les technologies. Sur le marché canadien, la plupart des produits sont faits en Chine, même si les étiquettes mentionnent « made in USA » ou autre. Les américains vivent le même problème que nous puissent que ce sont eux qui l’on créé.
Nous n’avons plus aucun moyen d’enrayer la disparition de nos usines de production. Dans le textile, on a tenté de bloquer les importations, peine perdue. Les chinois ont répliqués « vous avez eu 10ans pour vous préparer ! »
C’est sûr que ce « boom » créé des problèmes majeurs en Chine également. 1) pollution de l’air et de l’eau. En 2030, la consommation totale de l’eau dans le pays atteindra 700 à 800 milliards de m3, approchant la limite de ses ressources. 2) Manque de pétrole pour fournir à la demande intérieur. 3) La main-d’ouvre qualifiée trop mobile. 4) Qualité et services sont souvent faibles pour le moment. 5) Difficulté à établir la confiance avec les fournisseurs. Ils se copient entre eux et vendent au plus offrants, pas de protection des droits.
Les Chinois ont une conception vivante du contrat que les occidentaux n’ont pas. Nous avons une vision linéaire du temps, alors qu’elle est cyclique en Chine. En clair, le contrat québécois décide à l’avance ce que l’on va faire plus tard. Le document chinois décide de ce que l’on fait aujourd’hui, alors que demain ce sera différent. « Pour le québécois, c’est le concept qui est important, et pour le Chinois, c’est le contexte.
Ceux qui pensent vendre leurs produits aux chinois vont être fort décus.
D’après moi tout ça n’est qu’une question de mentalité en lien étroit avec le cas de Walt-Mart. On ne peut l’empêcher. Erreur , on peut toujours contrer un problème. Le problème que l’on vit présentement est qu’il y a une ÉNORME inflation du coût de la vie sans pour autant une baisse d’impôts de taxes ou une augmentation de salaire. Les gens essaient de vivre avec leur moyen… Et les produits les moins chers, gracieusement de l’exploitation de chinois se retrouvent sur nos tablettes. Les gens ne sont pas bêtes , deux produits identiques dont l’un est moins cher , ils optent pour le moins cher. C’est inévitable. Et dans bien des cas le produit le moins cher est doté de l’inscription made in china. Quelle ne fut pas ma stupeur l’autre fois d’aller dans une chaîne de grand magasin/épicerie d’origine canadienne et de remarquer que la seule marque de fruits en canne disponible provenait de … Chine.
Walt-Mart n’est pas le seul magasin problématique. D’abord et avant-tout il faut encourager la population à se concentrer sur l’avenir de notre pays. Ne soyons pas égoistes. Qui n’a pas remarqué durant ces dernières années, qu’elles devenaient de plus en plus difficiles. Pensons Made In Canada, encourageons nous, encourageons notre économie même si il s’agit de débourser des dollars en plus. Je crois quand même qu’il serait très difficile de contrer l’attaque surnoise des chinois. C’est choquant et surtout très inquiétant et le pire dans tout ça c’est la réaction d’une grande partie de la population qui se dit » je ne serai probablement plus là quand ça arrivera » Mon dieu, bientôt je prédis qu’il aura deux catégories : les riches et les pauvres, dans laquelle serez-vous ou votre descendance sera?
Dire que ma mère dans sa jeunesse elle donnait dix sous par semaine je crois pour faire venir un petit chinois, c’est pas croyable et bientôt ce sera dix sous pour faire venir un petit québécois. Mais dans le fond faut pas se surprendre si nos jobs s’en vont en chine car ici plus personne ne veut travailler au salaire minimum. Ici si les gens n’ont pas 20 dollars de l’heure en commençant ils préfèrent resté chez eux et toucher de l’aide sociale. Les employeurs traitent leurs employés comme des moins que rien parce que souvent se sont des gens qui n’ont pas beaucoup d’éducation ou encore des jeunes étudiants. Ces gens ont besoin de travailler car ils ont du coeur au ventre mais les employeurs souvent préfèrent avoir un gros roulement d’employés que de leur donner de bonnes conditions de travail. C’est une façon de faire ici qui n’est pas très correct et dans le monde des affaires c’est ceux qui ont les dents longues qui l’emportent.
Mais les Chinois ont compris qu’il y avait d’autres choses à faire que des egg rolls pour gagner leur vie. Ils ont compris que le travail à la pièce pouvait rapporter gros si il y a une bonne gestion, des employés sous rémunérés, des matériaux de piètre qualité.
Mais nous on préfère consommés des produits de mauvaise qualité que d’investir dans notre avenir et l’avenir de nos enfants. Made in Québec ça existe mais ça coûte pas mal plus cher mais c’est bien de chez nous.
Juste à penser à ce qui s’en vient, j’en ai des frissons dans le dos. Il est vrai que de plus en plus, la Chine prend de la place et devient indispensable. Nous n’avons presque plus rien dans nos magasins qui sont fait ici. C’est aberrant. Et même si ce qui est fait en Chine semble plus être de la pacotille, les gens les achètent ces pacotilles. Les magasins où il y a le plus de gens sont les Wal-Mart et Dollorama. Les gens veulent payer moins cher, et de moins bonne qualité, car nous sommes rendus dans une ère de super-consommation. Tout coûte cher, mais on veut avoir tout alors….
Au nombre de personnes qu’ils sont en Chine, ils auront bientôt eux aussi un pouvoir d’achat, et ils pourront facilement rendre un produit inaccessible. L’offre et la demande. Mais aussi, comme ils ne respectent aucune règle au niveau des être humains et en comptant sur une main-d’oeuvre abondante, bon marché et docile, tout en polluant et en épuisant nos ressources naturelles, nous serons un jour tous affectés par ce qu’ils font.
Je n’ai vraiment pas hâte de voir ce que nous amènera le retour du balancier….
Quand j’étais toute petite, on achetait des petits chinois de la Ste-Enfance à l’école. Pas d’adoptions comme aujourd’hui dans un orphelinat, non, mais des images avec la face d’un ptit chinois ou d’une ptite chinoise avec son nom. On mettait notre 25 cent dans la tirelire à chinois, fière d’avoir pu nourrir cet enfant à l’oeil bridé. Les temps ont bien changé depuis les années 60. Le péril jaune est à nos portes. La principale menace vient du nombre. À gang qu’ils sont, ils ont la possibilité d’envahir n’importe laquelle des économies mondiales. Docile vous dites? Peut-être encore aujourd’hui mais pour combien de temps? La mondialisation est leur actuel levier montant mais créera également celui qui va le faire descendre puisqu’elle leur permettra justement de se mettre au diapason du point de vue personnel et social. Vont bien finir par se rendre compte, grâce à cette mondialisation, que les droits de l’homme chinois ont à peu près le même respect que leurs poulets aviairés et que la marée humaine qu’ils constituent pourrait, si Bouddha le veut, faire rire jaune leurs oppresseurs. Et c’est là que, de sous payés, ils pourraient développer le péché démocratique de gourmandise, se syndiquer, se mettre en grève, so-so-so! solidarité! et revenir mieux payer et ne travaillant que 50 heures/semaines.
Et qu’en est-il de la qualité? Beaucoup de pacotilles dans beaucoup de leurs chinoiseries. Est-ce qu’en prenant le contrôle des marchés, ils rendront leur produit de basse gamme actuelle en des produits de haute gamme?
Certes, l’on doit ressentir la chair de poule devant cette menace en tenant compte des données actuelles, mais la vie étant mouvance, quelles directions tout cela pourrait-il prendre? L’erreur serait de prédire l’avenir avec les cartes du jeu que l’on a dans les mains en ce moment.
Tenez-vous bien, le vingt-et-unième siècle va appartenir aux chinois, qu’on le veuille ou non. Avec toute cette imposante population de plus d’un milliard d’habitants, comment peut-on résister à une telle puissance ? Vous n’avez qu’à aller faire un tour à votre Dollarama afin de constater que la plupart des produits qu’il est possible d’y acheter viennent du pays du Soleil Levant. En plus, s’ils acceptent de travailler à moindre salaire (« cheap labor »), comment pourrons-nous les concurrencer, nous avec nos syndicats et nos désirs de luxe et nos dépressions nerveuses à chaque fois qu’on nous en demande un petit peu plus ?
Non, franchement, on « fait pas mal dur » à côté des petits chinois, mais on est chanceux que la domination qui s’en vient risque d’être principalement économique. Parce que s’il fallait qu’ils décident de nous écraser militairement avec toute la discipline qu’on leur connait et la quantité de soldats potentiels de ce pays, cela ne serait pas très long qu’ils nous écraseraient.
N’ayez crainte, cela ne semble pas être encore trop pire pour l’instant.
A quoi servent les humoristes ? J’avoue que ces temps-ci j’aimerais bien le savoir . J’suis plus capable d’en voir un en peinture . Pourtant je les aimais tellement auparavant mais là je suis blasé . On est inondé , à la télévision on les voit dans les téléromans , dans la publicité , dans les talkshows , dans les émissions sérieuses , comme animateurs , dans les films . Il n’en manque plus que comme lecteur de nouvelles . Non mais trop c’est comme pas assez . On n’ose même plus aller voir leurs spectacles parce qu’on connaît toutes leurs jokes à l’avance . J’ai vécu l’expérience avec Louis-Josée Houde , Michel Barrette …………..ils ne peuvent même plus nous arracher un sourire . On nous présente des extraits du Grand Rire Bleu et même de leur spectacle intégral au grand écran . Quand j’en aperçois un je zappe ! Ils se font même des galas pour se récompenser . Même les nouveaux venus comme Martin Matte qui apportaient un vent de fraîcheur dans l’humour nous servent du réchauffé . Je vais écouter l’émission à Canal D pour voir si Jean-Pierre Desaulniers est un si fin observateur qu’on le croit .
À cette émission de Zone Libre, ce n’était pas la seule zone franche de Shenzhen que l’on nous montrait, mais la Chine tout entière qui s’était mise au profit et en main-d’oeuvre sous-payée. Car il a un nom ce miracle économique fait au nom du nationalisme chinois par des petits propriétaires exploitants sous le contrôle d’une dictature à partir de l’exploitation d’une main-d’ouvre pour qui la moindre association de défense de ses intérêts est impossible et c’est celui de capitalisme sauvage. Pourtant, nos petits entrepreneurs d’ici font mine d’ignorer le salaire que reçoivent les ouvriers chinois quand ils se lient en affaire avec des partenaires chinois. Que ceux-ci reçoivent un salaire de cent dollars par mois ne les inquiètent nullement. Mais cette croissance économique effrénée de la Chine cache aussi le fait que la fracture entre les nantis chinois et ceux qui peinent pour l’accumulation de leur capital va sans cesse croissante, que la distance qui sépare le monde des campagnes et celui des villes se fait de plus en plus grande. Par ailleurs, il n’y a pas que les petits et moyens entrepreneurs qui tentent de profiter de ce klondike pour eux. Les grandes entreprises aussi tentent de faire de même en y déconcentrant une partie de leurs opérations, quitte à demander quand même des subventions aux contribuables de leurs pays d’origine, histoire de bouffer à tous les râteliers. Pourtant, les très grandes entreprises demeurent encore non-chinoises et si quelques milliardaires commencent à apparaître dans la liste des plus riches de ce monde, la plupart ne le sont pas encore. Au bout du compte, il faut quand même convenir que les consommateurs d’ici profitent un peu de cela eux aussi, même si c’est infiniment moins que tous les Wall Mart de ce monde qui en tirent le plus grand profit. Plutôt que de subventionner inutilement des industries qui fuient de toute façon, il faudra nous tourner vers l’économie du savoir celle où c’est le vrai producteur qui compte
Depuis quelques années, on parle de plus en plus de la Chine. Et avec raison! Avant, la Chine ne nous inquétait que très peu car avec son système communiste et son économie relativement fermée, il n’y avait pas grand chose à en dire, sinon que les chinois étaient très nombreux. Et pour certains, cela représentait un opportunité d’ouvrir un marché gigantesque. Mais avec l’avènement de l’économie de marché en Chine, les choses ont pris une tournure tout à fait différente. D’accord, la Chine représente encore un marché potentiel très intéressant, mais maintenant, c’est aussi devenu un producteur qui risque de mettre en faillite plus d’une entreprise occidentale. En effet, avec la quantité de main-d’oeuvre, à bon marché il faut le dire, que possède ce pays, il peut probablement mettre en déroute plus d’une entreprise occidentale.
Mais il faut quand même faire attention car aussitôt que le niveau de vie de la population chinoise va augmenter, il deviendra plus difficile pour les entreprises chinoised de conserver de la main-d’oeuvre à bon marché. Alors, éventuellement, les choses vont se replacer d’elle même. Le seul problème, c’est de savoir quand, et d’espérer que ce sera bientôt…
Pour ceux qui n’auraient pas encore vu ce film et qui s’intéressent de près ou de loin à la politique étrangère américaine et à leurs interventions en matière de défense et du domaine militaire, ce documentaire est un must.
Robert Mc Namara, un personnage en soi de la politique américaine, un peu en marge, se confie de façon étonnement honnête et présente de l’intérieur comment se vivent les plus importantes décisions qui affectent l’environnement mondial. Vous en serz fort probablement renversé!
J’espère très fortement que les entreprises québécoises ne seront jamais au bord du gouffre malgré les conquêtes chinoises. Par contre, je suis du genre écono et je ne crois pas que ce soit quelque peu québécois …
J’ai vu Monsieur Brière à tout le monde en parle répéter un petit numéro d’Hosanna. C’était succulent !! Je connais bien celui-ci grâce à ses annonces très originales de M. Bell et je crois bien qu’il ne m’a jamais déçue. Je dois dire qu’il me semble prêt et je crois qu’il va être excellent. Dossier à suivre …
Je dois dire que moi aussi je me la pose cette question en ce qui a trait aux humoristes. Je comprends que cela doit être très dur de faire rire les gens et je comprends également Jean-Michel Hanctil qui dévoile qu’il ne se trouve même plus amusant lui-même, par ce fait, ne veut plus monter sur une scène. Je trouve qu’une tournée de 4 ans sur le même spectacle, c’est beaucoup. J’espère qu’il y aura de la bonne relève parce que moi, je ne ris plus beaucoup…
Il est audacieux et même d’actualité, en ce printemps Tremblay, que ArTv rediffuse cette version de Hosanna montée au Théâtre de Quat’Sous en 1991. Avec René Richard Cyr dans le rôle de Hosanna et Gildor Roy dans celui de Cuirette, c’est une pièce bien différente de celle qui est actuellement à l’affiche au TNM que l’on découvre et prouve la pertinence de sa diffusion ne serait-ce que pour permettre un regard comparatif, pour ne pas parler d’étude, entre le travail des comédiens et des metteurs en scène.
Lorraine Pintal, en optant pour un décor restreint (porte-miroir/divan-lit), est parvenue à créer un huit clos dans lequel l’émotion atteint aisément le spectateur. Qu’il s’agisse du désespoir de Hosanna ou encore de la violence des querelles, ce lieu intime impose une participation plus active des spectateurs face au drame qui se déroule devant eux. Cependant, quoique l’émotion soit plus prégnante, l’action plus vive, la metteure en scène a opté pour un réalisme magique : Hosanna, toute vêtue de noir, a moins d’effervescence que dans la version de Denoncourt dans laquelle elle arbore des atours somptueux. Par conséquent, elle est non seulement comme imprégnée mais surtout écrasée puis envahi par l’obscurité qui s’abat sur elle.
Par contre, la mise en scène de Denoncourt n’est pas en reste. Absolument pas. Outre qu’elle respecte plus les recommendations de l’auteur, que la violence soit moins accentuée, il n’en demeure pas moins que le drame de Hosanna est rendu avec brio par Brière, que le déplacement du décor accentue la valeur dramamtique et que la finale est magistrale, vraiment magistrale.
Il ne me reste plus qu’à souhaiter une ArTv diffusant une culture accessible et gratuite pour tous!
Il me semble que la Chine est sur le devant de la scène du développement depuis
moultes années. Il y a dix ans, le spectre du développement de ce « monstre »
inquiétait déjà. Or, depuis quelques années, on ferme, ici et là, des
entreprises, des industries locales. Pourtant, le marché des produits
manufacturés à valeur ajoutée était déjà inondé par la Chine et sa main d’oeuvre
bon marché.
Qu’est-ce qui a changé? C’est la qualité et la technique de cette main d’oeuvre.
Auparavant, la Chine ne recevait en sous-traitance que la manufacture de produit
à faible valeur technique ou technologique. Pour faire une image simple, la
Chine fabriquait du Dolarama, pas du Futureshop. Tout le monde reconnaissait
alors le savoir-faire chinois pour le copiage de certains produits mais la
qualité pâtissait généralement.
Maintenant, le portrait n’est plus aussi simple. La Chine, par transmission
naturelle du savoir, a acquis les cométences techniques pour la
réalisation de produits complexe à haute valeur technologique… toujours avec
une main d’oeuvre aussi peu chère à expertise comparable. Du coup, on se fait un
peur en brandissant l’idéologie de « l’invasion économique chinoise ». Certains
sont pessimistes, avec les fermetures d’entreprises, d’autres sont sceptiques et
estiment que cette bulle peut éclater.
La croissance fulgurante et soutenue de la Chine ne tient qu’à un fil: lorsque
tout va bien, la main d’oeuvre spécialisée tend à vouloir augmenter ses revenus.
De plus, une réelle crise spéculative immobilière est présentement en train de
s’effondrer sur elle-même.
Pour que la Chine reste prédominante, il faut qu’elle puisse compter sur un
régime politique plus stable, moins corrompu et surtout plus démocratique car un
jour, ça ne passera tout simplement pas. Et nous, doit-on attendre que cela se
passe sans rien faire?
Non, la bonne voie est de continuer à développer les domaines de pointe.
On croyait, il y a vingt ans que ça arriverait du Japon… on connait la suite! Puis, il y a dix ans, des 5 dragons asiatiques (Korée, Taïwan, etc.) dont l’économie émergeante à croissance exponentielle menacait encore notre prospérité. Sous la lentille des microscopes des économistes, ces bibites croissaient de manière telle que seules les prédictions d’apocalypse rivalisaient cette croissance!
Maintenant la Chine. Une population démesurée, une force productive bon marché quasi illimitée, une soif de conquérir sans bornes… Mais c’est aussi une population dont une infime partie profite de la manne, un large tranche de cette poppulation demeure pauvre, exploitée et manque cruellement des services de base. Il ne faut pas non plus oublier les question environnementales, politiques, sociales, démographiques et autres qui font que cette croissance économique, si elle n’est pas suivie au même rythme, par des gains sur ces autres niveaux pourrait s’enrayer.
L’Histoire des voisins asiatiques de la Chine est riche d’enseignements sur ce sujet et il n’apparait pas que les penseurs chinois s’y soient attardée bien longtemps.
De plus, malgré les efforts déployés par le gouvernement chinois pour les étouffer, déjà plusieurs voix s’élèvent au sein même de la population pour décrier les injustices et abus entourant ce soi-disant miracle chinois.
Quant à nous, doit on avoir peur? Que non, la peur paralyse. Ce qu’il faut c’est faire preuve de sang froid, de pragmatisme et de créativité! Se faire confiance, faire différemment et avec la même soif de conquérir mais sur des bases différentes, plus démocratiques, plus durables, plus équitables, plus humaines.
Si le chinois ont suivi l’exemple occidental pour développer leur industrie, peut être pourraient-il aussi découvrir ce qui doit ivariablement accompagner le développement pour qu’il soit acceptable et réellement profitable au peuple chinois.