À TVA, la comédie Km/h disparaît après huit ans de loyaux services (le mardi 4 avril, 20h). Deux autres séries trop chères à entretenir font de même: Vice caché (le mercredi 5 avril, 21h), Un homme mort (le jeudi 6 avril, 21h). Ne vous étonnez pas si celles-ci se concluent sur une note intrigante. Les producteurs avaient prévu des suites à leurs histoires. Il n'y en aura pas.
À TQS, la meilleure série de la chaîne, 3 x rien, fait ses adieux avec le mariage d'Alex (le mercredi 5 avril, 19h30).
En raison des Jeux olympiques, l'arrivée du printemps est plus tardive à Radio-Canada. La famille Bougon tirera néanmoins sa révérence le 17 avril, tout comme Minuit, le soir. Casino jouera sa dernière carte le 3 mai.
LE PRINTEMPS, SAISON DU RENOUVEAU
On se souviendra peut-être de l'hiver 2006 comme étant celui où la télé québécoise nous a donné les dernières séries à gros budget. Les grands réseaux ne veulent plus payer pour des histoires coûteuses qui rallient "à peine" un million de téléspectateurs. Dommage. Pour avoir une télévision de qualité désormais, les producteurs devront user de créativité (budgétaire).
La Chambre no 13
De la créativité, c'est d'ailleurs ce que l'on trouve dans La Chambre no 13. Dès lundi, cette série "de genre" remplacera Rumeurs à Radio-Canada.
La trame est simple: le tenancier de l'Hôtel de la Falaise (Pierre Lebeau) aide un détective (Raymond Cloutier) à retrouver la mémoire en lui racontant des histoires qui se sont déroulées dans sa fameuse chambre no 13. À chaque épisode, une atmosphère différente, qui nous fait passer du drame fantastique à la comédie noire. Aussi, des personnages singuliers: un tueur à gages en réflexion sur le sens de sa vie (brillamment interprété par Jean-Pierre Bergeron), un homme qui rapetisse mystérieusement, deux "ti-culs" en fuite…
Chose rarissime, la série est produite et tournée à Québec. Autre originalité, chacun des dix épisodes est scénarisé et réalisé par de jeunes créateurs. Et pas les moindres: Éric Tessier et Patrick Sénécal (Sur le seuil), Louis Bélanger (Gaz Bar Blues), Ricardo Trogi (Horloge biologique), Jean-François Rivard (Les Invincibles), Frédéric Ouellet (Grande Ourse). Forcément, une telle richesse de talents vaut le détour.
La Chambre no 13, à Radio-Canada, le lundi 3 avril, 19h30
ooo
DANS MA TÉLÉ…
Rendez-vous avec la mort de Kennedy
Une autre théorie entourant l'assassinat de John F. Kennedy. Le régime de Fidel Castro aurait-il été lié à la mort de l'ancien président américain? Des témoins jettent un éclairage nouveau sur un des grands mystères du XXe siècle.
RDI, le jeudi 30 mars et le vendredi 31 mars, 20h
Toute une soirée avec Frank Sinatra
Un documentaire en primeur portant sur les relations entre la mafia et Frank Sinatra. Il sera suivi de la version de 1962 du drame d'espionnage The Manchurian Candidate, mettant en vedette le célèbre crooner.
ARTV, le samedi 1er avril, 21h
Je n’en reviens tout simplement pas de voir à quel point on s’en va vers une télé poubelle. Les télé-réalités prennent toutes la place. Ça ne coûte pas cher, les gens sont inconnus et cherchent la gloire, mais pour nous téléspectateurs, ça ne vaut pas cher. Je n’écoute presque plus la télé, tellement je n’y trouve plus mon compte. Et pourtant, je regarde la télé en anglais aussi. Mais nous suivons la tendance lancée par les américains depuis plusieurs années. (Pour ceux qui disent ne pas aimer les américains, je trouve qu’on suit souvent leurs tendances avec 5 ou 6 ans de retard).
ALors, pour moi, perdre Vice caché, c’est épouvantable. C’est une des meilleurs séries que j’ai jamais vu à la télé, toute langue et pays confondue. C’est intellectuel, c’est rapide comme intrigue. On ne niaise pas sur les dialogues. Il s’en passe des choses dans une émission. Et on se fait souvent surprendre par la suite des événements. Je trouve ça stupide de laisser tomber ce genre d’émission pour nous mettre des traductions américaines comme LOST ou des SOS Beauté, ou des émissions de rénovations.
À quant le canal spécialisé comme HBO, où on pourra payer, mais pour voir quelque chose d’intéressant. Ça fait au moins 10 ans que ça existe au States, ça devrait arriver chez nous bientôt…
Le concept de chambre 13 me paraît fort alléchant et j’ai bien hâte de satisfaire ma curiosité quant à cette série.
De ce que j’en ai entendu à la radio de Radio-Canada, il m’est resté une vague impression de « Twilight Zone », émission dont je suis férue.
Il faut dire qu’avec des scénaristes tels que Ricardo Trogi et Louis Bélanger, ça promet d’être intéressant…
Il y a quelques semaines, un article du journal Voir nous parlait d’un système informatique qui pouvait déterminer si un film serait un succès ou un échec. Nos réseaux de télévisions auraient-ils acheté ledit système? Sinon, les dirigeants, qui possèdent la Vérité et la Science Infuse, contrairement à nous, pauvres auditeurs stupides, peuvent-ils nous dire quelle formule utiliser pour savoir si une série doit continuer ou arrêter? Y aurait-il un ratio coût / téléspectateurs à respecter? Si oui, lequel?
Je peux comprendre que des auteurs arrêtent d’écrire un téléroman ou une série s’ils sentent venir le manque d’inspiration ou s’ils se rendent compte qu’ils tournent en rond (ou sentent qu’ils vont le faire): c’est un signe de respect pour eux-mêmes, les comédiens, les techniciens et leur public. Même si ça peut nous fustrer, nous aimons mieux qu’ils partent en pleine gloire plutôt que de se rappeler des mauvais souvenirs parce qu’ils auront étiré la sauce.
Mais quand une série s’arrête parce que nous ne sommes qu’un million d’auditeurs à écouter une série (le Canada anglais serait content d’en faire autant), je voudrais rappeler que nous ne sommes qu’environ 7 000 000 de Québécois, et qu’on y trouve des anglophones et allophones qui ne parlent pas français, ni ne le comprennent, et des bébés qui n’écoutent pas la télévision.
À la fin d' »Un Homme Mort », allons-nous savoir qui est l’assassin? S’il devait y avoir un meurtre par saison, sûrement. Mais si l’enquête devait se prolonger pendant quelques années, nous ne le saurons pas à cause d’une décision administrative.
Ceux qui, comme moi, écoutaient le « Bleu du Ciel » de Victor Lévy-Beaulieu sommes frustrés de ne pas savoir de ce qui est arrivé après la chute de la jeune droguée. Vive le respect des diffuseurs envers les auditeurs!
Vous vous souvenez de ce commentaire qu’avait eu Claude Meunier suite au quasi échec de sa série DETECT INC?
Il avait bien raison. Les cotes d’écoutes sont entrain de détruire une grande partie de notre télévision. Des séries à gros budgets sont souvent celles qui vont permettre à un réseau de télévision d’aller chercher le fameux MILLION de cote d’écoute.
Mais après les succès magistraux de « Star Académie » et de « La petite vie », les réseaux sont ils trop gourmands?
Est-il possible de regarder une excellente série (vice caché) et d’espérer en voir la suite?
J’en doute fort mes amis.
Nous en sommes réduits à doubler des séries Américaines ou Hispaniques en raisons des prix exorbitants de nos propres séries Québécoises.
Dommage, car notre télévision réflétait bien ce que nous étions; Nous étions différents du Canada Anglais par notre programmation télévisuelles. Nous regardions « NOS » comédiens évoluer dans une série « QUÉBÉCOISE ».
Nos soirées étaient beaucoup plus axées sur notre culture distincte que ce à quoi nos réseaux tendent à diffuser ces années ci.
L’assimilation commence aussi par les émissions de télévision…
Oui c’est vrai la télé de RADIO-CANADA est un peu radine et je dirais que nous ne devrions en aucun cas être surpris de sa décision de stopper le financement des séries télés qui ne rapportent qu’un maigre million d’auditeurs puisque c’est une télé d’état. Cette état de fait est la réponse à tout les questionnements que nous pourrions avoir sur les décisions douteuses de cette télé.
Ce n’est pas un secret de polichinelle pour personne que l’état cherche à gratter partout dans tous les ministères. Ils se mettent même à vendre des montagnes touristiques à des entreprises privées. Alors de voir une série comme UN HOMME MORT ne pas avoir de suite, sutout avec une fin laissée en suspend, est désolant mais prévisible. En fait l’état est gérée maintenant comme une entreprise avec un propriétaire véreux qui veux faire le gros lot mais en calculant les investissements comme des dépenses…
Que reste t’il comme choix, c’est içi que ça devient intéressant. Couper le volet divertissant et se lancer que dans le volet éducatif… (pour le résultat, ça reste à voir), ou bien tenter d’aider de jeunes artisants à faire leur place dans le monde hyper-compétitif qu’est le monde de la télévision. En finançant une série comme LA CHAMBRE NUMÉRO 13, la société d’état vient à mon avis de faire la part belle à bien d’autres diffuseurs qui vont de séries abrutissantes (comme le sont plusieurs réalité-show) ou séries de radio-télévisée.
Un baume pour la jeunesse scénaristique québécoise. Créativité et originalité seront à l’honneur avec ces dix épisodes que compte la série. Un moment pour prouver que parfois, ce n’est pas seulement l’expérience dans le métier qui peut être garant de succès mais aussi simplement soit-il l’imagination de jeunes créateurs et ce évidemment à moindre frais… Restera à savoir si la société d’état ouvrira les mannes lorsqu’un de ces jeunes scénaristes présentera un projet d’envergure pour une nouvelle série…
J’ai bien hâte de voir ce que nous réserve cette Chambre 13 dont on entend parler depuis quelques temps. L’idée de base nous rappelle l’excellent Memento mais j’espère qu’elle n’en est pas une copie quand même. Ce sera sans doute très suivi, surtout qu’il risque de ne plus y avoir bien d’autres options au petit écran ce printemps. À tous le moins, la brochette de réalisateurs que vous énumérez ici nous remplie d’espoir.
D’ici là, on pourra voir comment les Américains se déculpabilisent en mettant la faute sur le dos de Castro pour l’assassinat de Kennedy. Ingénieux non?
Nous voilà de retour 20 ans en arrière. À cette époque, Radio-Canada diffusait Dallas en pleine heure de grande écoute, TVA (ou plutôt Télé-Métropole) achetait des sitcoms américaines mal traduites et TQS passait films américains après films américains à sa première année d’existence.
La réalité des canaux spécialisées et de la fragmentation de l’auditoire coupe en effet dans les revenus de nos télédiffuseurs généralistes. Pour demeurer rentable, les télédiffuseurs n’auront juste plus le choix : ils devront se retourner vers les produits américains. Une émission comme Desperate Housewives, qui coûte des millions à produire, est vendu à un prix dérisoire à Radio-Canada. De son côté, la société d’état obtient des cotes d’écoutes satisfaisants pour le 25 000$ investi, ce qui se répercute en revenu très élevé en publicité.
Si le profit d’une telle acquisition est investi dans les séries locales, le processus vaut la peine. Le hic, c’est que le taux de rentabilité d’une émission américaine est tellement élevé qu’il peut être tentant, surtout pour des réseaux privés, de remplir les ondes d’émissions américaines aux limites des quotas imposés par le CRTC. Un peu comme Global et CTV font déjà. Il suffit de remplir le reste des heures d’émissions très peu coûteuses, comme des vieilles séries déjà payées, des nouvelles ou des quiz dans des décors en carton-pâte et oubliez la dramatique locale.
Malheureusement, il n’existe pas de solution simple à cette problématique. On peut forcer les généralistes à continuer de produire des dramatiques chers, le gouvernement peut investir plus dans les séries lourdes mais il est peut probable que ça arrive. Alors, habituez-vous à voir des Lost-Perdus, Desperate Housewives-Beautés désespérées, Extreme Makeover-Les anges de la rénovation, The Swan et autres succès américains sur nos écrans.
Oui, pour certaines émissions, c’est vraiment dommage. Les gens d’ici ont prouvé qu’ils étaient capables de qualité. Les émissions nous ont captivés, ont cerné les valeurs québécoises. Les comédiens sont extraordianaires. Pour celles-ci, leur disparition m’attriste. Pour les Bougon, admettons que je n’aurai pas grand peine. J’avais plutôt honte de l’intérêt accordé à cette supposée bonne émission. D’ailleurs, ils ont terminé bellement. Depuis les deux dernières semaines, on nage dans la…gadoue…Minuit le soir fut pour moi une fort agréable surprise. Je me suis attachée aux personnages. Les textes étaient solides de même que l’interprétation. Le danger vient des séries américaines. On a beau fustigé Bush, le mode de vie américain, on n’en demeure pas mois accro au rythme de leurs téléséries. Ils ont les budgets pour bien produire. L’effet pervers est que l’on s’américanise sans le savoir. Insidieusement. Et surtout que l’on met au chômage de merveilleux comédiens et des scripteurs géniaux. Quel dommage!
Des séries qui disparaissent… Et puis alors?!!! L’été c’est fait pour être dehors!
Vous en avez profiter cet hiver pour accumuler des heures et des heures de belles histoires racontées, votre divan a pris assurément la forme de votre derrière et voux avez accumulé les idées intéressantes de lecture… avec le ménage du printemps, c’est l’heure de se renouveller! Tout comme la programmation du petit écran!
Sortez dehors, vivez vos propres histoires, vivez votre vie! Par la suite, partagez vos aventures avec vos ami(e)s, encouragez l’interaction! Soyez le protagoniste de votre divertissement! Et si vous êtes du type plus tranquille, redécouvrez votre balcon et le plaisir de se changer les idées à son goût, à son rythme, avec des milliers de lectures possibles!
Bref, « décablez »-vous! Pour la saison…
Même aujourd’hui on entend encore la fameuse question: Que faisiez-vous au moment de l’assassinat de Kennedy? C’était en novembre 1963. Maman était atterrée. Selon elle Jackie était une femme forte, mais comme bien du monde elle ne savait la pauvre que John avait une maîtresse à chaque escale qu’il faisait.
Et puis il y a eu cette autre question fondamentale, quel est le film qui a été visionné le plus souvent au cours de l’Histoire. C’est l’instant fatidique où l’on voit la tête de Kennedy basculer vers l’arrière et Jackie qui se jette par-dessus.
A l’époque où les technologies des médias n’existaient pas encore, il est quand même ahurissant de voir les méthodes de l’information de ce temps-là. Je ne sais pas si je devrais écrire cela, mais je suis persuadé qu’on est loin d’avoir exploité tous les aspects de cet assassinat politique. Kennedy a été super idéalisé et il est certain qu’il passera à la postérité.
Aujourd’hui avec le recul et avec tous les scandales mis à jour par et à cause de ce tragique accident, il est à se demander si l’impact est toujours le même. Les reportages prétendent nous apporter quelque chose de nouveau. Ce ne serait qu’une répétition pour conserver l’audimat, puisque ici il semble que les chaînes de télé veulent mettre la hache dans les programmes. Je reviens toujours à cette maudite performance où il faut coûte que coûte présenter l’inédit, le formidable, le sensass, le foudroyant! A force de seriner des litanies on les apprend par coeur mais on finit par ne plus y croire.
John F. Kennedy était l’idole de l’Amérique. Je suis certain que maman n’aurait jamais crû toutes les sornettes qu’on à dit sur lui. Elle l’idolâtrait et lui vouait un culte sans borne. Obsédée par une guerre mondiale éventuelle, elle se plongea alors dans une atmosphère quasi mystique alors qu’elle nageait déjà dans l’eau bénite. Maman n’était pas naïve, mais ses superstitions faisaient frémir. J’étais soumis et je lui obéissais. Hélas! Hélas! Hélas!
Il y a un mystère encore plus grand que celui de ‘comment on met le caramel dans la Caramilk’ et c’est bien celui entourant la mort à Dallas du président John Fidgerald Kennedy .
Je me souviens encore de ce 22 novembre 1963 quand le ‘principal’ entra dans notre classe de 6 ième année pour nous dire que Kennedy venait d’être assassiné . Nous ne savions pas vraiement qui était ce Kennedy mais la psychose de la guerre atomique revint en force , car cela ne pouvait qu’être le coup des Russes ou des Cubains .
On arrêta bien vite un ex-Marine , communiste , marié en URSS avec une Russe qui aurait réussit l’exploit d’abattre une cible mouvante avec une carabine miteuse et qui fut lui aussi abattu à son tour par un tenancier de bar associé à la MAFIA . Bien vite on parla de complot , on nomma une commission d’enquête qui ne fit pas vraiement la lumière .
On a souvent parlé de ces témoins qui sont morts dans des circonstances mystérieuses , ce qui contribue à épaissir le mystère . Un peu tout le monde a sorti sa théorie et présenté des nouvelles preuves allant jusqu’à mêler la pègre de Montréal au complot .
La question que tout le monde se pose est de savoir si le gouvernement américain connait l’assassin et qu’il cache cette information . Les spéculations sont lancées : Russie , Cuba , MAFIA , Lyndon B Johnson , Lobby des armes , etc etc etc .
Malheureusement, le temps des téléséries québécoises tire à sa fin. Les réseaux de télévision n’ont plus le budget pour concurrencer les émissions de télé-réalité(Loft Story, Star Ac, Occ. Double) et les télé-séries américaines (24, Lost, Desperate Housewives). Les premières attirent une audience curieuse et payante tandis que les droits sur les deuxièmes ne coûtent presque rien par rapport à une émission d’ici.
Pour les producteurs, ce sera de plus en plus difficile de survivre et en plus de la télé-réalité qui fait de gens normaux des vedettes, on devra encaisser de plus en plus de talk-shows qui nous montreront d’autres vedettes.
La solution pour l’auditeur, c’est probablement de prendre un virage en anglais (vive la francophonie) afin de profiter de plusieurs séries originales et de vendre les punch aux gens d’ici. Peut-être qu’à partir de ce moment les diffuseurs vont recommencer à produire des émissions. Il y a aussi la solution de délaisser le téléviseur pour faire autre chose, ce qui serait certainement profitable…
Mais pour l’instant, pleurons l’agonie des télé-séries québécoises. Adieu Germain, je vais en prendre une frette avec toi pour une dernière fois !
Si TVA n’a plus les moyens de diffuser des séries lourdes, il ne restera que la SRC pour le faire. Résultat : la télévision sera encore d’avantage remplie de mauvaises traductions de reality shows américains et des reprises, encore des reprises. Serait-ce que l’industrie se porte mal ? Pas financièrement en tout cas. Selon les chiffres de la dernière année : 4 % de plus en chiffre d’affaires et 4 % de plus en profit pour la moyenne de l’industrie.
Quand la quête du profit dicte la grille-horaire, la qualité n’est pas nécessairement au rendez-vous.
Dommage, notre télé produisait justement des choses intéressantes.
Ainsi donc, la production télévisuelle locale arrive à la croisée des chemins. La tirelire sonne creux et les convives risquent de rester sur leur faim. Les auditoires sont de plus en plus disséminés, chacun zappant à qui mieux mieux dès que se pointe une publicité vue et revue au point d’irriter illico. Les temps ont bien changé depuis l’époque où une petite poignée de chaînes proposait un choix limité, via une réception souvent un peu floue qu’un fréquent ajustement des oreilles de lapin ne parvenait pas toujours à stabiliser. Aujourd’hui, on veut constamment vérifier si le gazon n’est pas plus vert chez le voisin. Et on zappe, encore et encore.
Pourtant, n’est-il pas dit que c’est souvent derrière une grosse difficulté que se cache une formidable occasion? Tandis que tous se butent à l’obstacle, le petit futé y verra pour sa part la chance de tirer son épingle du jeu. La situation qui prévaut actuellement s’avère en fait un défi captivant et, de la confusion, surgira bientôt une nouvelle approche. Encore un peu, ça vient. La table est mise, les convives sont en appétit. De nouveaux chefs s’affairent au-dessus des marmites et tous seront copieusement servis. Vous voulez un petit aperçu de cette nouvelle cuisine? Allez faire un tour du côté de Canal Évasion. Ça vous donnera un avant-goût…
Autant que le cinéma québécois gagne en popularité, la télévision, elle, en perd continuellement.
Pourquoi est-ce que la télévision québécoise ne peut pas faire des séries telles que les séries de HBO (Sopranos, Six feet under, etc.)? Pourquoi doit-on toujours faire confiance à des auteurs tels que Réjean Tremblay ou Fabienne Larouche, qui ne font que répéter toujours les mêmes histoires, avec des personnages sans queue ni tête?
Les bonnes séries humoristiques s’en vont pour laisser place à des navets qui ne dureront même pas une saison par exemple, un homme mort. De plus, lorsqu’une télésérie fonctionne bien la première saison, soit qu’on la tue avec la deuxième ou sinon on en fait 10 000 saisons qui à la fin n’ont plus aucun sens. C’est toujours une histoire d’un policier qui court après un meurtrier ou une simulation de la vie courante, totalement exagérée.
Tout ce que je souhaite pour l’automne prochain, c’est que la télévision québécoise se réveille et commence à changer le genre de scénario habituel quelle utilise et qui est totalement démodé.
Si notre seul critère de qualité est la cote d’écoute, autant faire des marathons de 24 heures de Star Académie. Ou encore nous présenter Loft Story, le making-of de Loft Story, Que sont-ils devenus-Loft Story, le quizz Loft Story (où on peut gagner un des concurrents si on trouve la bonne poule) et j’en passe.
Nous nous dirigeons vers une tralée de traductions de Desperate Housewives, Lost ou n’importe quel succès qui se retrouvera sur les chaînes américaines. Nous nous dirigeons vers une tralée de téléréalité alias du-monde-qui-ferait-toute-pour-être-à-tivi-pour-rien.
J’ai toujours défendu la télé d’état parce que je la considérais essentielle pour ne pas nous faire perdre notre culture. Même si je ne suis pas un grand amant d’opéra, je me désolais que nous n’y ayions pas davantage accès à la télé d’état. Idem pour la danse ou pour le théâtre et le cinéma d’auteur. Mais si la télé d’état veut se comporter comme une télé privée, qu’elle le devienne. Si elle veut n’être qu’un TVA-2, qu’elle cesse d’obtenir des subventions en masse des contribuables. De toute façon, il y a longtemps que je ne peux plus distinguer si telle émission est de facture radio-canadienne ou pas.
À tout le moins, Télé-Québec maintient un mandat beaucoup plus clair. Je ne suis pas rivé 24 heures sur 24 devant cette télé mais je la regarde régulièrement. Et surtout, je sais que l’émission sera de qualité. À toutes les fois où je veux m’éveiller à du beau et surtout du bon, je me tourne vers cette chaîne et non vers Radio-Canada. On connaît tous ce qui est arrivé à la grenouille qui voulait se faire plus grosse que le boeuf. La Fontaine l’avait compris. Il semble que les dirigeants de R-C ne se rendent pas compte de ce que nous voyons tous. À force de se diluer pour ressembler à TVA, seule l’explosion l’attend. Et il sera trop tard pour ramener les morceaux éclatés et les spectateurs qui seront rendus partout ailleurs.
Je me suis toujours demandé pourquoi il y avait autant de théories sur la mort de Kennedy…aprés autant d’années. Et voici qu’on nous revient avec une autre histoire, en préconisant que le régime de Fidel Castro serait lié à la mort du président américain. Bref, l’ émission sera peut-être intéressante, mais qui ne me paraît pas si convaincante que cela…
Quelle belle invention, qui nous procure de bon moment de loisirs pas trop chers.
Toutes les chaines voudraient avoir un million de spectateurs ce qui est imposible vue le nombre d’habitant que nous sommes. Durant la journée on est au travaille et comme de plus de femmes ne reste plus à la maison, et le soir c’est la corvé des enfants, le souper, il est 20h on peut regarder un peu une émission et souvent les chargés des programmes mettre les meilleurs a 21h, et c’est le moment du dodo.
La chambre no 13 quand a elle est a 19h30 une heure que moi j’aime regarder la télé.
J’ai vue les annonce de la série et je vais l’écoutée car l’intrique semble intéressante.
Je suis une des seules québécoises, selon les cotes d’écoute, qui n’écoute pas les Bougons et je m’en porte à merveille. Je n’assois pas non plus mon postérieur pour l’écoute de « Un homme mort », « Casino », « Minuit le soir », « Vice-caché » et les autres dont j’ignore le titre. Femme plate, direz-vous, qui ne peut suivre toutes les intrigues de ces émissions mais femme heureuse. Alors moi les coupures, je trouve ça déplaisant pour les artisans de ce milieu et pour nos artistes québécois. Je crains cependant que les télédiffuseurs nous entraînent dans pire aventure que ces téléromans en achetant des émissions de piètre qualité faites ailleurs et privant notre industrie au Québec.
J’apprécie les émissions à caractère éducatif, documentaires et grands reportages, plate jusqu’au bout, certains diront. Dans cet ordre d’idée, je ne manquerai pas le rendez-vous avec la mort de Kennedy afin de voir si on peut encore découvrir des secrets après plus de quarante ans.
Enfin une série avec un scénario original . de bons comédiens et de jeunes réalisateurs . Les télé-séries de relation de couple et de chicane de ménages il en avait en masse. J’aime le mystérieux , le pas ordinaire , les histoires de fiction , qui nous repose du quotidien.
Le cinéma Québécois est de plus en plus intéressant , Crazy , La Grande Séduction ect. sont de beaux et de bons films. Maintenant place a des séries télé originales . Le Québec est un endroit formidable pour la créativité . Nous sommes unique en Amérique du Nord pour notre langue mais aussi pour notre créativité artistique. Nous avons de plus en plus de bon comédiens et comédiennes , de bons auteurs compositeurs et de bons artistes dans tout les domaines. Alors félicitation à nous autres !!!!
J’ai hâte d’entrer dans cette chambre # 13…
Lorsqu’une série atteint le million d’auditeur dans un petit marché comme celui du Québec, ça devrait être célébré en grande pompe. Si nous appliquons le même ratio au pays de l’oncle Sam, ce serait un succès retentissant. Qu’est-ce qui cloche alors ?
Toujours le même problème, l’assiette publicitaire trop petite pour faire manger tous le monde. Les solutions ? Couper dans nos séries de qualité ? C’est ce qui se décide et c’est ce qui débouchera sans doute sur un nouvel envahissement des séries post synchro américaine, qui elles ne souffrent pas de manque de budget. Ramener le ratio canaux/téléspectateurs à un niveau plus réaliste ? Il semble que les largesses du CRTC pour accorder des licenses font en sorte que nous arrivions maintenant à cet espèce de cul de sac qui met un peu en péril l’avenir des séries produites ici. Ce sera effectivement difficile de passer au public des séries de moindre qualités après le faste des dernières années.
Nous sommes peut-être allé trop loin dans les budgets accordés ?
Chose certaine, nous ne pouvons pas compétitionner avec les américains sur le nombre ni sur les moyens. Reste l’imagination qui devra être très fertile pour faire avaler un retour à des séries un peu plus carton-pâte, avec un peu moins d’extérieurs et d’effet spéciaux. Devrions-nous revoir à la baisse le nombre de chaines ? Accepter des baisses de profits ?
Une petite crise se profile déjà depuis un bout avec la réorganisation de Radio Québec, les critiques envers le rôle de Radio-Canada et maintenant la remise en question des « grosses » séries. De chauds débats sont à prévoir pour les prochains mois avec probablement un point culminant à l’automne.
Je sens que le Québec des créateurs et des spectateurs n’enterreront pas leur morts aussi facilement. Après tout, ils étaient plus d’un million à vivre avec eux semaines après semaines !!
C’est présentement l’hécatombe dans l’industrie cinématographique québécoise. La récente annonce de l’abandon des séries couteuses vient de planter un nouveau clou dans le cercueil.
Vous vous rappelez peut-être, il y a de cela quelques années, on avait peine à se déplacer à Montréal sans tomber sur un tournage. Le cinéma québécois arrivait à maturité et, considérant sa qualité, commençait à dégoter des budgets intéressants. Les américains se bousculaient à nos portes. La variété des décors, la compétence des techniciens, le taux de change alléchant constituaient autant d’incitatifs. Et puis, nous sommes tellement sympathiques !
Mais voilà que notre dollar a pris de la vigueur. L’Europe de l’est a ouvert ses frontières en offrant, à bien meilleur prix, un environnement qui rivalise avec le nôtre. Schwarzenegger s’est lancé en politique et milite pour garder les tournages chez-eux.
D’autre part, vous avez peut-être appris que, depuis quelques mois, le milieu cinématographique d’ici est ravagé par une guerre syndicale qui fait fuir les quelques productions américaines potentielles. Pour expliquer brièvement, disons que certaines gens, insatisfait du syndicat AQTIS en place, ont invité le géant américain IATSE à s’implanter chez-nous. Un mot d’ordre aurait alors été lancé aux producteurs américains par le puissant syndicat : Au Québec vous tourner IATSE ou vous n’en avez pas fini avec nous. Mais IATSE n’a pas daigné accéder à la demande des techniciens, qui réclamaient une assemblée où se rencontreraient IATSE et AQTIS afin de faire la part des choses et de parvenir à un consensus. Ce déplorable imbroglio tarde à être résolu.
L’annonce de la fin des séries couteuses, qui sont tournées en film plutôt qu’en studio télé, vient accentuer la désolation et la morosité dans le milieu. M’est avis que de nombreux techniciens devront revoir leur plan de carrière. Il sera vraiment dommage de perdre une si belle expertise.
Difficile d’être un grand amateur de séries et de téléromans québécois . On a presque peur de s’attacher à quelque chose de nouveau parce qu’on ne sait jamais si on va se rendre jusqu’au bout . La télévision québécoise s’est mise le doigt dans l’oeil en pensant qu’en produisant des émissions avec des budget astronomiques on allait attirer plus de téléspectateurs . Si pour faire vivre une série comme « Un homme mort » on a besoin de 2 millions d’auditeurs pour entrer dans ses frais , aussi bien oublier ça ! Qu’on vive en fonction de nos moyens ! On peut débuter une émission avec un budget raisonnable au départ et voir si le public l’adopte . Si c’est le cas on peut songer à grossir le budget en fonction des cotes d’écoute . On a toujours la folie des grandeurs au Québec . Ce n’est pas parce qu’une émission d’une série coûte 100,000 dollars par émission qu’elle va être meilleure qu’une autre à 50,000 . Le contenu a beaucoup plus de valeur que l’enrobage . Si on veut arrêter cette hécatombe de téléromans faut s’adapter à la réalité québécoise , le marché est petit !
Pour ce qui est de « La chambre 13 » , le succès semble assuré avec la panoplie de jeunes réalisateurs de talents qui vont collaborés . Encore faut-il que l’émission soit accessible à des heures de grande écoute et que le contenu de la première nous incite à en redemander .
Donnons la chance au coureur et espérons qu’enfin on puisse s’attacher à une série qui a la chance de survivre un bon bout de temps !
Les coûts de plus en plus élevés de la producton de télé-séries et leur nombre croissant,
ne surprendra personne de la faillite de plusieurs de ces séries oû on ne sait plus quoi
inventer. Ajoutons à cette sauce, les trop nombreux canaux «spécialisés» ainsi que les
nombreux «talk show». On ne sait plus quoi faire pour le commerce des cotes d’écoute.
Il n’y a que Télé-Québec, avec un budget limité qui offre d’intéressantes émissions
d’informations et documentaires.
Quelle est la SOLUTION ?
Fermez votre téléviseur, sortez, marchez, faites de l’exercice physique.
Plutôt que de vous procurer un téléviseur au «plasma» à deux ou trois milles dollars,
(Le faux cinéma maison) qui endette les familles. Achetez vous des espadrilles, bicyclettes,
et appareils d’exercices.
Avec ces mesures nous allons régler une partie du problème de l’obésité et des nombreuses
maladies engendrées par la sédentarité.
Les cliniques, cabinets de médecins, CLSC, et hôpitaux vont se vider. Bravo!
La construction des méga-hôpitaux ne sera plus nécesaire, et les milliards de dollars ainsi
économisés serviront à payer les dettes collectives et individuelles.
Je viens tout juste de me réveiller…….oubliez ce qui précède !
À cause de la numérisation des canaux de télévision et de la spécialisation des chaînes, les auditoires se fragmentent et les producteurs de séries lourdes se disent incapables d’affronter la baisse de publicité qu’entraîne ce phénomène. On appelle ça le progrès technologique.
Je n’en suis pas si certaine. Pour la simple raison que la concurrence produite par les chaînes spécialisées pourrait entraîner une hausse de qualité des chaînes généralistes plutôt que de niveler la programmation vers le bas. Mais, voilà, les réseaux veulent obtenir de plus gros et rapides profits. C’est pas compliqué : il va falloir payer davantage pour visionner des émissions à notre goût.
Pourtant, si le cinéma américain, à son apogée, fut le reflet sociologique du peuple américain, la télévision, à son tour, joua ce rôle lorsque le cinéma hollywoodien orienta ses choix vers les blockbusters. La télévision québécoise, de son côté, avait toujours innové en présentant des émissions culturelles et de fiction basées sur les valeurs qui nous sont propres, nos habitudes et nos coutumes. Avec des moyens modestes, nous avions réussi à offrir un niveau de qualité plus qu’enviable à un auditoire francophone en concurrence directe avec le reste du Canada et des USA.
Mais surtout, il était possible de rassembler autour d’un même personnage ou d’une même intrigue 1 ou 2 millions de téléspectateurs. Il n’y a plus beaucoup d’occasions, pour une population de 7 millions dans un monde de plus en plus fragmenté de rassembler autant de téléspectateurs partageant les mêmes codes culturels.
Même si j’attends le retour de Perdus et de Beautés désespérées, je déplore que sous prétexte de progrès technologique, on nous traite comme de vulgaires consommateurs de publicité en coupant des émissions divertissantes produites ici. On voit ce que ça donne depuis une couple de semaines avec les Bougon de racoler les cotes d’écoute.
Je regarde rarement les téléséries, non pas à cause d’un désintérêt mais plutôt par l’obligation de me retrouver devant le téléviseur à heure fixe, à journée fixe. C’est comme pour l’amour, me direz-vous, on anticipe la venue du dimanche soir; on a hâte de retrouver au lit sa blonde ou son chum. À bien y penser, si la télésérie parvient à me passionner…
J’ai croisé 3 x rien. Une fois m’a suffi. C’était après que les lofteuses ait revêtu leur string et qu’elles se déhanchaient, se trémoussaient en prévision d’un invité surprise dans le loft: Rose, une gentille gamine de trois ans. 3 x rien. Il est 19:30 heure. 3 x rien: une bientôt grand-mère parcoure timidement les allées d’un sex-shop afin d’acheter à une bonne amie (clin d’oeil) de quoi l’apaiser. Il est 19:38. Heure de grande écoute. 3 x rien. Les enfants ne sont pas couchés. Gros-plan sur la grand-mère dont le mari a enfilé un godemichet-ceinture (strap-on) et qui enfile grand-mémé, dans la position de la levrette disent les français : « Qu’est-ce qu’il fait le monsieur à la madame? », dans un doggystyle haletant disent les puristes états-uniens : « C’est pas interdit la violence à la télé papa pour les enfants? ». Il est 19:42. 3 fois ou triple x coudonc ? J’éteinds. Hon, la télé est morte, bêêê! Au dodo…
En fait de télésérie, je privilégie plutôt celle qui ont un genre ou une esthétique plus recherchée tel que les Bougons ou Minuit le soir. On peut blâmer la vulgarité ou l’irrévérence des Bougons. Mais il est 21:00. Et c’est surtout une critique ludique de notre société. Puis, les fillettes sont couchées et dorment. On peut blâmer Minuit le soir pour ses cadrages hors norme, ses arrêts d’images, ses images saccadées, ses flash-back ou son aspect parfois trop théâtral comme dans Grande Ourse; c’est ce qui en fait, outre sa représentation de la psychologie masculine, pourtant toute sa richesse.
Cette richesse, j’espère bien la retrouver dans la très prometteuse Chambre no 13.
Jamais n`at-on vu de meilleure télévision que cette année, à mon avis.Rumeur, Vice-caché, Un homme mort, Annie et ses hommes, Du grand Claire Lamarche, La belle France Castel, des télé-réalités dont certains ont besoin, le talk-show d`Éric Salvail.Le jeudi soir, on s`installe à 19 heures et on a de quoi nous maintenir assis jusqu`àux nouvelles.Il y a de tout pout tous.
Mais il y a un hic…Les producteurs d`ici commencent à vouloir entrer dans les ligues majeures.Avec les salaires qui vont avec. Leurs productions coûtent très cher et je doute que ce soit les petits artistes qui en bénéficient.
Il faudra refaire vos devoirs. Votre talent est remarquable mais que vaudra-t-il si on n`a plus l`argent que vous demandez pour le faire valoir????
Je suis content que Km/h soit terminé. Il faut avouer qu’après huit ans, la sauce était purulente… Espèrons seulement que ce sera remplacé par une bonne émission audacieuse qui n’abrutira pas le peuple…
Je dois avouer que je n’ai pas écouté Un homme mort mais j’ai entendu dire que c’était une version médiocre de ce qui se fait aux États-Unis… Par contre, d’après les annonces, ça me semblait être de qualité… C’est tout de même triste qu’on se débarasse des émissions qui coûtent cher à produire car Vice caché était selon moi une excellente émission.
La Chambre no 13… C’est prometteur j’espère que je ne serai pas déçu comme je l’ai été pour Grande Ourse !
… de perdre Vice Caché, pour le vice pas du tout caché de gourmandise mercantile des grands réseaux, ne goûtant pas suffisamment un septième d’auditoire pour un mercredi soir, 21 h 00 ! Désolant au possible.
Faut dire que « Vice caché » , c’est 12 heures de cinéma ce qui est évidemment cher, j’en conviens. Quand on m’appelle pour un rôle muet dans Viriginie, j’y suis à peine 4 heures et les scènes se tournent très rapidement, et la manière de tourner est typiquement « télévision ». Ce qui était bien différent pour Music-Hall ou plus récemment, Fortier. Nous avons voulu, et avec raison parce que c’est drôlement de meilleure qualité, faire du cinéma pour la télévision.
Vice Caché a la qualité d’un bon film … mais pas les entrées en conséquence. Donc, c’est monsieur Christie ou les concessionnaires Saturn qui, en bout de ligne, payent et ils en veulent pour leur argent.
Une solution ? Achetons plus de Saturn … Poisson d’avril !
Après ce triste bilan des morts, n’oublions de changer l’heure pour ne pas manquer notre entrée dans la Chambre 13. Une telle palette de réalisateurs talentueux ne sera peut-être plus chose si courante.
J’ai écouté la télésérie « un homme mort »…
Je ne suis pas fachée que ça finisse…non mais y faut tu se la casser la tête pour suivre…
plein de sang…de violence…Mais il faut dire que la belle Karine Vanasse joue par contre très bien son rôle…
À quand une série ou on peut relaxer?..et pour mieux se porter …rire un peu…
Pourquoi ne pas ressortir quelques-une de nos vieilles émissions…comme
« Chambre en ville » Jasmine » etc…
Au plaisir de regarder quelques choses de rafraichissant bientôt!!!
Je ne regarde pas la télévision tant que cela, mais je dois admettre que le concept de la nouvelle série « Chambre 13 » est assez intrigant. Si je comprends bien, il s’agit d’une histoire différente à chaque semaine se déroulant dans cette même chambre. Le seul point en commun avec chacun des épisodes, c’est le tenancier de l’hôtel dans lequel se trouve cette mystérieuse chambre ainsi que le détective qui veut retrouver la mémoire. C’est assez intéressant. De plus, le fait que cette série unique soit tournée dans la ville de Québec est un plus en soi, cela arrive tellement peu souvent.
Et puis, il y a aussi l’implication de jeunes cinéastes différents à chaque semaine, ce qui assure des épisodes de facture différente à chaque fois.
Va-t-il y avoir 13 épisodes ?
À voir à partir de lundi…
Il a été tué parce qu’il était le Président des États-Unis d’Amérique !!! Aurait-il été tué s’il ne l’avait pas été ? Peut-être mais pas dans une limousine décapotable à Dallas le 22 novembre 1963 et on en parlerait pas encore en 2006…
Est-ce que la mort de Marilyn Monroe, en août 1962 à l’âge de 36 ans, avait un lien avec une tentative pour faire tomber Robert Kennedy et par conséquent son frère le Président ?
Ou au contraire, est-ce que Robert Kennedy et de près ou de loin, son frère le Président, avaient intérêt à faire taire Marilyn Monroe ? Pour moi, il est clair que c’était une tentative pour mettre fin à la carrière politique des frères Kennedy, du moins les évincer de la Maison-Blanche !!!
Juste à se souvenir du scandale « Monica Lewinsky », qui a défaut d’avoir mis Bill Clinton à la porte de la Maison-Blanche a contribué à la victoire pour le moins discutable de Georges Bush… contre le démocrate Al Gore.
Mais revenons à JFK… Le « Memorandum 263 » stipulait que les troupes américaines du sud-est de l’Asie devraient se retirer d’ici la fin de 1965. Donc pas de guerre du Viet-Nam tel que nous l’avons connue… Mais ça c’était avant le 22 novembre 1963, car le 24 novembre, Kennedy venait à peine d’être victime d’un Coup d’État que Johnson signait le Memorandum 273… L’histoire de ce Memorandum est essentielle pour comprendre ce qui s’est vraiment passé sur Dealy Plaza…
Qui a tué JFK ? Qui a tué RFK ? Qui a tué Martin Luther King ? Est-ce que JFK JR a été victime d’un complot à son tour ?
Voici ce que vous pourrez lire sur le site http://www.williamreymond.com/dos_jfk.htm :
«Trois ans plus tard, au delà de ces délires conspirationistes, l’accident de JFK jr recèle de nombreuses zones d’ombre.» En fin de soirée, le vendredi 16 juillet 1999, mon rêve de voir le fils de John F. Kennedy devenir Président des États-Unis prenait fin…
Dernières questions : Qu’aurait dit Oswald a son procès ? Et si Gerald R. Ford disait ce qu’il sait ?
Je suis vraiment désolée pour les téléséries à gros budgets, pour la plupart, elles sont excellentes sûrement grâce justement au budget. Pour ce qui est de km/h, cela me peine vraiment puisque c’était vraiment très, très bon. Pour ce qui est d’un homme mort, je ne comprends pas vraiment la télésérie et je trouve que celle-ci ne mène pas à grand chose pour l’instant, s’il n’y a pas de suite, ça ne changera pas vraiment l’émission on avance centimètre par centimètre.
Cela pourra peut-être laissé place aux séries à budgets moindres qui peuvent certainement être meilleure que ce que je vois avec un homme mort.
Espérant que la chambre no 13 rendra la marchandise que nous attendons depuis un bout quand même …
Malgré que certaines séries télévisées étaient enfin parvenues à un degré de maturité et de professionnalisme qui pouvaient facilement vous prendre au jeu pour peu que vous les suiviez régulièrement, leur nombre en hausse constante et la concurrence entre elles pour accaparer un public somme toutes assez restreint a fini par avoir raison de celles d’entre elles qui commandaient les plus gros budgets. Les dés en sont jetés, la logique du profit fait en sorte que les diffuseurs se tournent maintenant du côté des séries à bon marché qui ne refléteront plus du tout la culture spécifique des téléspectateurs d’ici. C’est de cette perte de références identitaires dont il faut s’inquiéter en même temps que du sort de ceux qui la rendaient possible cette identification, soit les comédiens d’ici qui incarnaient pour nous des personnages imaginaires mais qu’il était aussi possible de croiser dans la rue. De là à dire que cela en est fini des séries produites ici, il faudra voir par la suite si cette prédiction pessimiste s’avère. Ce qui est certain par contre, c’est qu’il y en aura beaucoup moins qu’auparavant. Si cette perte n’était pas compensée par l’importation de séries stéréotypées et atypiques en ce qui nous concerne, ce serait un moindre mal et même un mal pour un bien si cela devait nous inciter à consommer davantage d’émissions d’information, de documentaires, de faire en sorte qu’un diffuseur comme Télé-Québec n’apparaisse plus comme une bête étrange dans le paysage médiatique à gros budgets. Malheureusement, je ne crois pas que cette solution de remplacement triomphera et nous nous retrouverons avec une télévision appauvrie et un milieu culturel qui aura encore plus de mal à vivre de son art.
Une série qui ne captive pas son « million » de spectateurs ne passe pas l’hiver? Vraiment incroyable! Comment rester concurentiel, il y a tellement de canaux et d’émissions différents. Personnellement, je ne regarde pas beaucoup la télévision. Je ne choisi une ou deux séries qui j’écoute religieusement, mais sans plus. Le weekend, j’aime bien les films, entrer dans l’univers des personnages. La télévison peut occuper bons nombres d’heures dans la journée et il faut choisir avec attention pour ne pas y laisser nos soirées entières!
C’est sur que d’ouvrir la télévison, on reste accroché, on veut voir ce qui se passe. Mais avez-vous vu ce qui se passe? De plus en plus d’émissions sont traduites, achetées directement chez nos voisins du sud et doublées par nos comédiens d’ici. Voyons donc! Ou s’en va la télévision avec ses Qui perd gagne, L’île de la tentation, Les anges de la rénovation ou tout autre émissions traduite dont les publicités grèvent l’écran.
Si la télévison est le reflet de notre société, quelle image projetons-nous? Parce que prendre des émissions traduites au lieu de produire des bonnes séries, ca en dit long sur nos valeurs non? Allez au plus vite, au plus facile… Pensons-y quand on choisi une émission…
Attention je ne voudrais pas offenser personne mais je constate avec regret que notre télévision ne s’améliore pas. En faite, elle se détériore de plus en plus! En tout cas je parle surtout des chaînes « gratuites » comme TQS, TVA , Radio-Canada… Oui il y a de bonnes émissions mais avouez donc que le contenu de la plupart se détériore! Sommes-nous en manque de sujet? Je trouves que Loft Story ont des petites histoires pourries assez insipides merci !!! Oui c’est de la télé-réalité mais plusieurs choses sont prévues et ce n’est guerre fait avec un brin d’originalité!
L’émission 3x rien nous quitte déjà… Même si j’ai perdu le câble quelque temps, je regardais avec intérêt 3x rien et maintenant je trouve que le contenu s’est peu à peu abîmé! Les sujets traités étaient assez immatures merci! Oui c’est vrai, peut-être que les gens aiment la simplicité, mais il faut quand même garder un peu d’intérêt à regarder notre télévision non?
Je dois dire aussi que je suis un peu fatiguée des émissions pour « transformer » des femmes malheureuses en « beauté » Comme Mademoiselle Swan! Je trouve cette émission assez irréaliste! Je dois avouer que c’est intéressant de voir une personne considérer par des juges incompétents « laide » se transformer en « beauté » moi j’ai vu des filles qui faisaient vraiment peur si on peut dire… Mais enfin ce n’est pas vraiment le sujet dont je voulais parler!
Ce que je veux dire c’est que nos émissions ne divertissent plus tellement et deviennent de plus en plus insipides et fades avec des blagues indignes de notre maturité! Évidemment, il faut de l’humour dans notre vie et j’adore l’humour absurde mais quand on rajoute de l’humour stupide dans presque tout ça commence à être lassant! Ce n’est pas parce que des humoristes absurdes sont excellent que n’importe qui est tout autant drôle dès qu’il fait une blague absurde!
L’humour c’est bien s’il est bien fait mais l’humour a tout bout de champ pour rien : « non.. »
bonne chance télévision!
Les gens en demandent toujours plus pour leur argent. Nous aimons bien pouvoir accéder à plusieurs canaux de télévision francophone, mais pouvons-nous les rentabiliser? La tarte publicitaire n’augmente pas au même rythme, ce qui entraîne un manque à gagner et par le fait même une diminution de la qualité de la production locale. Nous serons appelés à nous contenter de séries étrangères (parfois non récentes) en version française. La saison automnale 2006 s’annonce plutôt morne.
Le dernier épisode de la populaire comédie « Km/h » a été enregistré il y a de cela quelques semaines. Quelle déception ce fut pour moi d’apprendre que les Denis, Germain, Jean-Louis, Tite-Laine et tous les autres allaient pour de bon quitter notre petit écran après 166 épisodes, tous plus hilarants les uns que les autres!
Je profite de cette tribune pour remercier les deux auteurs de la série, soit Martin Forget et Jean-François Pedneault pour nous avoir fait rire durant ces huit belles années. De plus, je tiens à adresser toutes mes félicitations aux nombreux comédiens qui, par leurs talents, ont su donner énormément de couleur à l’émission!
En terminant, j’ai entendu entre les branches que le producteur André Dubois nous reviendrait peut-être avec un autre projet de comédie l’an prochain. Croisons-nous les doigts!
Avec le printemps, bien des changements arrivent! Plus de soleil, plus de sorties extérieures, ce qui signifie, moins d’émissions télévisées!
Bientôt, le changement d’heure, le changement de notre biorythme, sera mis au diapason du soliste de la nouvelle saison.
Bien entendu, cela coïncide avec l’arrêt passager de certaines séries, faisant ainsi relâchent pour le printemps et l’été.
Et, il y a malheureusement, la «FIN DÉFINITIVE » de d’autres séries, de TV, que nous aimions! Que voulez-vous? Les côtes d’écoutes sont parfois, en baissent. Et, le goût des gens diffère, à tort ou à raison!Le monde a besoin de changement! Ainsi va la vie.
Il est triste de constater, que les chaudes saisons (printemps, mais surtout été) sont souvent faites de « reprises » ou de «séries américaines »! Phénomène trop répandu, à mon humble à avis. Mais, que cela ne tienne! Nous pourrons alors, lire ou écrire plus souvent!
Finalement, il y a toujours un bon côté. Le bilan de morts, succèdera à une renaissance de passion!
Je ne crois pas que le problèmes viennent des séries américaines. Elles sont là depuis les débuts de la télé. Il n’y a qu’à regarder le canal Prise2 pour s’en rendre compte. Nos séries préférées viennent très souvent de chez nos voisins depuis toujours. Hé oui, chez moi nous écoutons religieusement Beautés Désespérés et j’adore Perdu. Ça ne m’empêche pas de regretter amèrement la disparition de séries comme KM/h et surtout Un homme mort, pour ne nommer que celle-là.
Le problème est qu’il est devenu beaucoup plus payant de faire des téléréalités que des téléromans. C’est d’ailleur la raison pour laquelle a été retirée la série Un homme mort.
Il est facile de jeter le blame sur les autres. Les États-Unis sont des cibles de choix, ils sont responsables de tellement de problèmes ici comme ailleurs. Mais il arrive aussi que le problème vienne de chez nous. C’est nous qui écoutons de plus en plus de téléréalité. C’est grace à leur cote d’écoute et au fait qu’ils coutent si peu à produire que ceux-ci sont entrain de supplanter les téléromans.
Si nous continuons à vouloir accuser les autres de la disparition possible de nos production québécoise, nous passeront à coté du vrai problème. Nous écoutions déjà les séries américaines du temps de Ginny, Gilligane, la Croisière s’amuse, la Petite Maison dans la prairie, V, Beverli Hils 90210, et j’en passe. Pourtant, la télé québécoise se portait à merveille. Elle n’est menacé que depuis l’arrivée des téléréalités…
On devrait y réfléchir.