J'ai du mal avec l'expression "agriculture conventionnelle". On s'en sert pour parler de l'agriculture industrialisée, enrichie aux OGM, aux pesticides chimiques, aux hormones de croissance. L'agriculture qui carbure à la spéculation sur les quotas, aux politiques productivistes, à la concurrence sur les marchés mondiaux. Une agriculture qui n'a rien à voir avec l'agriculture finalement.
Le problème, c'est qu'en lui apposant l'étiquette "conventionnelle", on donne à cette forme d'agriculture des allures de normalité. Conventionnel, cela signifie "conforme à la morale sociale". En deux mots, c'est gentil d'être conventionnel.
Appelons un chat un chat. Plutôt qu'agriculture conventionnelle, je propose une appellation, à mon sens, plus fidèle à la réalité: agriculture qui tue.
C'est moins jovial, j'en conviens. Mais c'est tout de même ce qu'elle fait. La méga-agriculture industrialo-intégrée tue l'équilibre des écosystèmes, tue la fertilité des terres agricoles. Elle tue parfois même des gens (souvenons-nous de Walkerton et de la vache folle).
Cette agriculture tue aussi les paysans. Ces rustiques hurluberlus qui, pendant des millénaires, ont compris qu'on n'exploite pas la terre, mais qu'on s'en fait une alliée. Ces pittoresques campagnards qui ont pigé il y a belle lurette que cette terre avait ses limites, ses susceptibilités.
Dans son documentaire Pas de pays sans paysans, la réalisatrice Ève Lamont est allée à la rencontre de ces trop rares paysans qui refusent l'agriculture qui tue. Ils ont contourné les règles établies. Et malgré les difficultés du système en place, malgré ces multinationales qui leur mettent sans cesse des bâtons dans les roues, ils se sont mis au bio. Par principe, mais aussi par simple logique.
Les témoignages de ces paysans du Québec, de la France, du Vermont et de l'Ouest canadien nous réconcilient avec le concept même de l'agriculture: une précieuse collaboration entre l'homme et la nature.
Grâce aux combats que mènent actuellement ces cultivateurs, on cessera peut-être de considérer l'agriculture biologique comme une bibitte en marge de l'autre agriculture. Celle qui tue.
Un jour, peut-être même donnera-t-on à l'agriculture biologique le titre qui lui revient vraiment: agriculture conventionnelle.
Pas de pays sans paysans, à Télé-Québec, le jeudi 13 avril, 21 h
ooo
TÉLÉ
Dans la même veine que l'agriculture qui tue, un documentaire – pas très bien réalisé, mais néanmoins instructif – portant sur les poulaillers du monde, nids de la fameuse grippe aviaire. Les scènes tournées à l'intérieur des usines monstres où sont engraissés, abattus et dépecés des millions de poulets donnent la chair de vous-savez-quoi. Sauve qui peut… les poulets, à TV5, le mercredi 19 avril, 20 h 30
WWW
Il y a deux ans, une petite animation en ligne, The Meatrix, s'inspirait de la trame du film La Matrice pour exposer la "réalité" que camoufle l'industrie de la viande. Des millions d'internautes ont vu le clip mettant en vedette le boeuf Moopheus et le porc élu, Leo. Ceux-ci sont de retour dans The Meatrix II: Revolting. Cette fois, c'est de l'envers des produits laitiers qu'il s'agit. www.meatrix2.com
RADIO
Ce qu'il fait bon se balader en t-shirt et faire de la motoneige sur l'eau sous le soleil de l'Arctique! Ce coin nordique qui se réchauffe à une vitesse folle est le "canari de la planète". On s'en sert pour mesurer les conséquences des changements climatiques. Il y a quelque temps, la journaliste Chantal Lavigne s'est rendue au Nunavik pour constater l'ampleur des dégâts. Le reportage radio qu'elle en a fait pour la Première chaîne – diffusé l'automne dernier – vient de gagner un prestigieux Peabody Award, le plus ancien prix médias d'Amérique du Nord. La radio de Radio-Canada rediffuse donc cet excellent reportage à Dimanche magazine, le dimanche 16 avril, entre 10 h et midi. On peut aussi l'écouter sur le Web. www.radio-canada.ca/dimanchemag
MAGAZINE
La Nouvelle Revue d'Histoire (mars-avril 2006) propose un dossier fouillé sur le cinéma et l'histoire. Comment le 7e art s'est-il approprié l'histoire? Jusqu'où les cinéastes peuvent-ils faire entorse aux faits réels pour les besoins de la dramatisation? Aussi, 70 films historiques incontournables, parmi lesquels on n'a pas cru bon inclure Gandhi ou Schindler's List. Deux films qui m'apparaissent tout de même plus incontournables que Gladiator ou Excalibur. Enfin…
Cette semaine, c’est un peu comme si Steve Proulx cherchait à nous aider à reprendre un poids-santé… À défaut de nous inciter à célébrer l’arrivée du temps plus doux en pratiquant des activités physiques de plein air, il s’y prend plutôt en tâchant de nous couper l’appétit. En effet, sa sélection média donne envie de se mettre au régime. Après avoir suivi ses recommandations télé, on sera sans doute un peu réticent à vouloir se remplir la panse aussi goulûment qu’à l’habitude. Pour un moment, au moins.
Mais notre vaillant chroniqueur n’y va pas avec le dos de la cuillère, cette fois. L’agriculture qui tue! Si l’appellation d’agriculture conventionnelle ne convient pas vraiment, désignons-la agriculture industrielle, tout simplement. Parce que l’agriculture qui tue, ça nous retourne quelque peu l’estomac. Ça rend la digestion plutôt pénible. M’enfin, si c’est ça qu’il y a au programme, faudra faire avec… Et, plutôt que de s’installer mollement devant l’écran avec un gros bol de croustilles et un deux litres de cola, allons-y pour une fois avec un flacon de Maalox extra-fort à dissolution rapide et une petite eau minérale. Le temps que le malaise passe et que l’appétit revienne.
Il y a quelques années, j’avais vu à la télévision « Bacon, le film », et certains producteurs de porcs disaient que si les résidents de la campagne n’étaient pas des producteurs agricoles, qu’ils retournent en ville. On accuse souvent les gens de la ville de manquer d’ouverture d’esprit, mais certains producteurs agricoles ne sont pas mieux et n’aident pas leur cause.
La campagne ne doit pas qu’être un immense parc industriel agro-alimentaire où on peut polluer comme bon nous semble, comme l’ont fait trop logntemps les industries chimiques des villes. Tout comme les villes, les campagnes doivent être un milieu où on trouve entreprises et résidents.
Il est vrai qu’on retrouve plus de verdure, de faune, de flore, d’arbres dans les campagnes que dans les villes, et il est normal de vouloir en conserver. Il ne faudrait pas faire des campagnes que des terrains d’épandage de lisier pour favoriser les méga-industries porcines. La majorité des agriculteurs actuels sont obligés de se comporter en dirigeants d’entreprises et d’emprunter leurs mauvaises façons de faire, ce qui crée des différents entre eux et la population, étant donné qu’ils vivent les uns à côté des autres.
Oui, nous avons besoin des agriculteurs afin qu’ils nous nourrissent, mais pas au détriment de la nature.
Associer Walkerton et agriculture, ça me semble pas vraiment très juste mais passons…
En fait non, ne passons pas…
Une souche mortelle de la bactérie E. coli a contaminé les eaux potables à la suite d’un violent orage qui a frappé toute une région… C’est quoi le lien avec l’agriculture ???
Passons !!!
Ah oui, ok… euh… là je comprends… Les eaux de pluie auraient été contaminées par la bactérie E. Coli provenant des excréments de bestiaux.
Mais alors… il est inutile de blâmer l’agriculture, il faut blâmer les autorités et le système d’approvisionnement en eau potable de la communauté !!!
Enfin…
La vache folle serait t-elle moins malade dans une ferme aux dimensions humaines, une ferme bio ???
L’agriculture industrialisée peut être source de critiques mais encore faut-il ne pas tirer dans toutes les directions et dénoncer avec des arguments solides.
Parlons d’éthique, des problèmes d’éthique et parlons de cette agriculture qui tue, mais parlons aussi du prix de la tomate bio au supermarché !!! Moi j’achète pas bio parce que, généralement parlant, les produits bio coûtent trop cher pour entrer dans mon budget…
Éliminer cette agriculture qui tue c’est me condamner à ne plus manger de fruits et de légumes frais… Est-ce que c’est plus intelligent ??? Heureusement, y a moyens d’améliorer l’agriculture qui tue de façon à la rendre moins « mortelle », sans pour autant que tout la planète se mette à cultiver bio !!!
Tuer tous les requins aussi tue l’équilibre des écosystèmes.
Abattre tous les arbres sur la planète tue l’équilibre des écosystèmes.
Pêcher autant partout sur la planète tue l’équilibre des écosystèmes.
Ces bateaux qui vont en grand nombre partout autour du globe tue l’équilibre des écosystèmes (bâteaux pour le transport, bâteaux de croisière ETC.).
Toutes ces voitures qui roulent partout sur la planète tue l’équilibre des écosystèmes.
Les villes tue l’équilibre des écosystèmes.
Est-ce que je continue
Je me demande combien de temps Steve à étudié son sujet avant d’écrire son
article faisant de tous les agriculteurs non bio les destructeurs de la planète.
J’étudie en agriculture et un des enjeux majeurs est une agriculture durable.
Essayer d’avoir un sol en bonne santé avec beaucoup de matière organique, éviter
de le laisser nue pour diminuer l’érosion éolienne et hydrique, augmenter la
biodiversité des espèces ne sont quelqu’une des pratiques agricoles qui nous
reviennent constamment dans nous cours.
Quand je lis un article comme ça qui dénigre l’agriculture et que je vois mes
parents se lever à 5:30 et finir à 8h, toujours se mettre à jour en assistant à
des conférences pour comprendre un agriculture de plus en plus complexe,
utiliser des tous les moyens possible qu’ils ont pour avoir un agriculture
durable (brise vent, engrais verts, travail réduit des sols, etc.), essayer de
rester économiquement rentable avec la pression de l’OMC et avec les
transformateurs et les vendeurs qui sont de moins en moins nombreux et qui
augmente leur profit sur le dos des consommateurs et des agriculteurs ça me met
en maudit pour ne pas dire en tabarn…!!!
L’agriculture bio c’est bien beau mais ce n’est pas le seul moyen de respecter
l’environnement. Au lieu de mettre des pesticides les producteurs bio vont faire
plusieurs passages de sarcleur ou autre machine du genre. Ces passages vont être
aussi polluants par l’émission de CO2. Le semi direct ou l’utilisation réduite
des pesticides sont des pratiques agricoles qu’on devrait aussi encourager.
Pour finir j’aimerais juste vous demander d’encourager l’agriculture locale.
Achetez Québécoisréduit la pollution par le transport. Choisissez de la crème glacée avec de la vrai crème plutot qu’avec des sous produit encourage les producteurs de lait canadien qui eux n’utilisent pas d’hormones contrairement aux américains
Et si on lançait un film sur la production alimentaire de demain?
Prenons un cochon homo comme vedette principale, (un gai porc, mettons), une vache folle comme acteur de soutien, un poussin nommé Canard le Barban, une poule dans le rôle de Mère-Poule (atteinte de la grippe Aviaire), un vieux mouton incarnant le premier ministre et un million de bêtes transgéniques comme figurants.
La ferme serait une grande communauté dans un contexte rural et l’histoire se passerait à East Brougton.
Le scénario
La vache folle: « Coudon, t’as remarqué que ça fait un mois qu’on ne m’a pas extrait du lait?
Canard le Barban: -« C’est parce que le lait de chevrache est à la mode. La chevrache est un croisement entre le chevreuil et la vache et semble-t-il que son lait contient des éléments hautement supérieurs et mieux pour la croissance des os. En plus, il coûte moins cher à produire. »
La vache folle: -« M’a exploser moé viaaarge! »
Le gai porc: -« Y devraient prendre mon lait, ça ferait du lait homo! »
La mère Poule: -« Sérieux, le monde est en train de virer fou! Les fraises sont traitées avec de l’ADN de poisson, l’agriculture industrialisée est enrichie aux OGM, aux pesticides chimiques, aux hormones de croissance, j’ose même pu manger de graine! »
Le gai porc: – » Tu sais pas c’que tu manques! »
Jean le mouton: -« On est à l’ère de l’industrialisation. L’argent, le capital, voilà les priorités! »
Canard le Barban:- « Ouan pis? »
Jean le mouton: -« Ça veut dire que polluer n’est pas si grave en autant que ça rapporte. Et si dans 20 ans un humain a des problèmes à cause des OMG, au moins y’a du cash qui s’est fait! »
Mère Poule: -« La grippe Aviaire, c’est à cause de la négligence humaine? »
Le gai porc: « Faut pas se surprendre, les humains sont responsables de bien des catastrophes! Tout ça pour l’argent! Faut faire quelque chose! »
Jean le mouton: « Je promet d’y voir. »
Mère Poule: « Bon, y recommence avec ses maudites promesses plattes! »
A suivre
Je regardais en fin de semaine la version 1953 du film Titanic avec Barbara Stanwyck . Depuis cet époque nous en savons plus grâce à l’exploration sous-marine qui a permis de filmer l’épave et de nous donner une version plus près de la réalité en 1997 .
C’est certain que des scénaristes ont au fil des années joué avec la réalité pour pouvoir sortir de ces films qui ont fait notre bonheur . mais qui surtout ont donné le goût à plusieurs d’entre nous d’aller un peu plus loin et de fouiller pour découvrir la véritable histoire .
Excalibur et son Sir Lancelot , les Chevaliers de la table ronde , le Roi Arthur , Genièvre bref des personnages que nous connaissions plus que notre propre ‘Histoire du Canada’ quand nous étions jeune .
N’oublions pas que la guerre a été filmée en long et en large sur grand écran souvent dans des buts de propagande . Rappelons-nous , Les Bérets Verts avec le légendaire John Wayne qui nous montrait dans les années soixante le bien fondé de la présence des américains au Vietnam et surtout le courage de ces troupes d’élite .
Tora tora tora , l’ancêtre du film Pearl Harbour . Le jour le plus long où le débarquement sur Omaha ne montrait pas de sang contrairement à ce qu’à vécu Tom Hanks en allant sauver le soldat Ryan .
Je pense que ce numéro de la Nouvelle revue d’histoire demeure un incontournable pour comprendre l’histoire sur grand écran .
Si vous voulez voir quelque chose d’intelligent et drole je vous conseille d’aller voir meatrix.Je l’ai vu quand il a sortit sur le net j’avais trouvez cela vraiment bon.Les créateurs de ce court métrages d’animations ont vraiment bien pensez le concept et ont su exploiter le film de matrix d’une manière très original.Et la suite tiens plus debout que la suite de matrix.
Il ne faudrait pas charrier tout de même, tout agriculture non biologique n’est pas forcement mortelle et toute agriculture biologique n’est pas forcement la solution à tous les problèmes de l’environnement. Du moins, c’est mon opinion. En faites, je me demande vraiment si l’agriculture biologique est vraiment si bonne que cela. Je reste sceptique. Par contre, une chose est sure, je tire mon chapeau à tous ceux offrant des produits équitables. C’est un peu grâce à des gestes comme ceux-là, que l’on pourra rendre notre environnement un peu plus vivable et surtout, plus humain!
On a été obligé de donner un nom à l’agriculture naturelle, en l’appelant « biologique » parce que l’autre, « l’industrielle » devenait trop toxique….
Mais logiquement on n’aurait même pas dû en arriver là si les cultures avaient continuer à être faite sans produit chimique et polluant, comme il y a seulement quelques décennies,,,, naturellement.
Les fruits et lègumes biologiques sont, en plus, vendus plus chers, ce qui ne permet pas au citoyen aux revenus moyens de se les procuer.
Donc plus tu es pauvre plus tu risque de t’intoxiquer avec des produits plein de colorants, plein de substances toxiques, plus tu risques de mourir plus vite.
Oui je trouve grave de savoir que les bananes que je vais acheter sont imprégné de solvant à travers leur belle grosse peau jaune,
Oui je trouve grave est dangereux de croquer dans de belles carootes orange vif dont le suc est gainé de
pecticide qui vont s’installer dans mon foie et mon sang tranquillement.
Que faire,,, ?
Il est bien difficile de susciter l’intérêt de la population aux problèmes planétaires. Vouloir mettre tous les oeufs dans le même panier, les rend plus critiques que nostalgiques. Plusieurs commentaires relèvent les comparaisons boîteuses employées dans l’article sur l’agriculture qui tue . C’est dommage ! Car en voulant replacé les contextes, on rate le coche.
Pour ma part,je crois que la sagesse aurait dû se manifester davantage dans l’exploitation agricole. Le vite et plus, ont entraîné une déterrioration de nos produits alimentaires. On remarque que le sol n’arrive plus à assimiler tous ces engrais, particulièrement l’épandage de quantité astronomique d’excréments de porc. Soit qu’on en arrive à la pollution des sols ou à son affaiblissement. Une scène gestion, doit tenir comte des besoins et des capacités. Malheureusement les profits font pencher la balance de leur côté .
Encore v’la pas si longtemps je considérais la culture Bio et les gens qui en consomment comme un phénomène marginal . Des granolas , ancien hippies qui trippent SANTÉ.
Par contre un problème de santé m’a obligé a revoir mon alimentation . alors je me suis mis a me renseigner , a lire , pour finalement comprendre qu’aujourd’hui l’obsession des profits , la rentabillité et la sacro sainte – économie de marché ont rendu les industries agro-alimentaire quasi – criminel . Les produits chimiques , les fausses informations , la surconsomation de sucre raffinée , les OMG et beaucoup d’autres manipulation à des fins commerciales ont dénaturés notre rapport avec la bouffe.
Je ne suis pas riche , je ne suis pas un fana écolo , je ne suis pas un vendeur de produits Bio , mais j’ai changé ma façon de m’alimenter et je suis très heureux quand on se donne la peine d’informer la population comme ce documentaire .
Le documentaire « Pas de pays sans paysans » nous apeure, nous choque et nous interpelle. Mais nous, à notre niveau, que sommes-nous prêts à faire? Ainsi, seriez-vous prêt à cesser tout achat de produits agricoles dans les grandes surfaces qui vous les vendent à bas prix, en exploitant terres et paysans? Les salades du Québec sont trop chères cette semaine? Qu’à cela ne tienne! Achetons celle d’un pays sous développé et où les gens sont exploités. Ce sera mieux ainsi!
Pourtant, des moyens d’encourager les petits artisans existent! Il suffirait, par exemple, de vous rendre plus souvent dans un marché public! Et si vous habitez pas trop loin de fermes, tentez donc d’acheter des produits locaux! Et l’été, pourquoi ne pas faire de l’auto-cueillette? Les produits obtenus coutent moins cher et vous aidez les agriculteurs qui ont souvent beaucoup de difficultés à trouver de la main d’oeuvre locale.
Vous ne pouvez absolument pas vous approvisionner à la source? Pourquoi ne pas privilégier les petites fruiteries de quartier? Les prix y sont souvent moins élevés qu’au Métro ou au Loblaws et les produits sont beaucoup plus souvent locaux.
Pour que ces documentaires aient une valeur quelconque, il faut qu’ils nous fassent prendre conscience des problèmes que nous vivons présentement, mais aussi, qu’ils nous convainquent de changer nos habitudes. Ce n’est qu’à cette condition que la réalisatrice pourra crier « victoire »!
Intéressant ce dossier sur le cinéma et l’histoire.Le cinéma doit-il être le reflet de la réalité historique ou peut-il se permettre de trafiquer certains événements pour intéresser le spectateur?Dernièrement dans les pages du Devoir,le même débat avait lieu,cette fois à propos de la littérature.
À mon avis,cela dépend du spectateur ou du lecteur.Si celui-ci ne recherche que l’évasion ou la romance,les entorses à la vérité lui passeront au-dessus de la tête.Parions qu’il ou elle n’y verra que du feu.Au grand dam des historiens d’ailleurs.Un commentateur de Voir décla-rait dernièrement qu’il n’avait jamais pu terminer « Les Misérables » de Victor Hugo à cause des trop nombreuses descriptions de scènes de bataille;idem pour « Guerre et paix » de Tols-toï.Je remarque le même phénomène au cinéma.Si le film ne possède pas une dimension romanesque,tout l’aspect histoire restera en plan.Les cinéastes l’ont compris et se permet-tent quelques raccourcis pour ne pas perdre l’intérêt du spectateur.Je ne saurais dire si cela a du bon ou pas.
Personnellement quand je veux aller au fond des choses,je me tourne vers les documen-taires qui vont m’en donner pour mon argent et m’informer adéquatement sur une situation. De plus en plus d’ailleurs c’est ce qui m’intéresse.Cependant avec la mode des documen-taires choc,même là, la vérité peut être tronquée par la vision personnelle du réalisateur.
Vous mentionnez le film « Schindler’s List » M.Proulx et il est vrai que ce film a eu le mérite de nous présenter l’histoire de la lutte d’un homme de façon réaliste tout en conservant une dimension humaine intéressante.Ayant vu toutefois un documentaire sur le personnage,j’ai réalisé que le film se termine sur une note positive alors qu’en réalité Schindler a terminé ses jours dans la pauvreté et a été abandonné par sa femme.Ce qui n’enlève rien à son geste mais qui est pas mal moins romantique…De l’héroïsme sans contrepartie positive, voilà qui décourage son spectateur…
L’habituation, un principe si simple, mais inconsciemment appliqué par les grands de ce monde qui obtiennent le droit tacite de nous manipuler et de nous gaver de tous les produits qu’ils veulent bien nous vendre. À force de nous présenter un stimulus qui nous fait réagir, on fini par réagir et nous révolter de moins en moins. Avez-vous remarqué
C’est toujours comme ça depuis quelques temps… L’opinion publique avale n’importe quelle pilule si celle-ci est bien enrobée. Nous en sommes rendus à prendre cette pilule (produite par une compagnie pharmaceutique qui refuse consciemment de produire le médicament contre toutes les formes de grippes parce que c’est plus payant d’en produire de nouveaux à chaque année) avec de l’eau embouteillée que l’on achète alors que l’eau du robinet est parfaite!
L’expression »agriculture conventionnelle » est simplement la dernière invention de ce système que nous acceptons consciemment… Seule une réelle révolution et une réingénérie de la pensée collective pourrait nous soigner de ces maux!
D’ici à ce que nous, citoyens du monde ou moutons universels, mettions nous culottes, continuons à gober des annonces publicitaires où des compagnies comme Wal-Mart et Shell essaient de nous faire croire qu’ils ont à coeur le développement de la jeunesse québécoise et le respect de l’environnement selon des normes qui ne seraient pas vides…
Même si, depuis deux ans, plusieurs documentaires militants ont étudié les questions touchant à l’agriculture, « Pas de pays sans paysans » réussit à apporter au sujet un éclairage novateur. Ce qui fait sa force principale, c’est qu’il laisse parler les personnes directement impliquée dans la résistance à l’agro-business, plutôt que de nous assommer avec une narration enragée.
La première partie est une merveille. En particulier, j’ai bien aimé la femme qui, peu de temps après l’ouverture, donne le ton en disant: « Exploitation agricole? Non, je n’exploite pas la terre. Productrice? Non plus, je ne fais pas dans la production ».
Malheureusement, la deuxième partie, sur les OGM, m’a moins plu. Pas qu’elle ne soit pertinente, simplement qu’on a l’impression de se retrouver dans un deuxième film. En plus, étant déjà familier avec le sujet, j’ai trouvé cette portion moins instructive. Il aurait pu être intéréssant de s’attarder sur José Bové, mais j’imagine qu’un documentaire complet ne parviendrait pas à rendre justice à ce personnage complexe, étoffé et haut en couleurs.
Ève Lamont disposait cette fois d’un bon budget, et les résultats sont tangibles. Elle a pu tourner en Saskatchewan et en France. Pour la technique, elle semble s’être inspirée du regretté James Bamber. Celui-ci disait que la plupart des nouvelles étaient composées de 90% de narration ou d’interventions gouvernementales, et que le restant allait à la parole du citoyen. Bamber ajoutait que, lui, dans ses reportages, tentait toujours de faire l’inverse.
Dans « Pas de pays sans paysans », la leçon semble avoir été bien retenue. Bravo!
L’appât du gain, une motivation tellement présente chez l’être humain, nous amène à tout sacrifier pour jouir de la richesse immédiate. Le contrôle que nous exerçons sur la planète, à son détriment, ne démontre pas une intelligence supérieure aux animaux, loin de là.
Nos actions incohérentes, à des fins économiques, témoignent d’une faible vision d’ensemble. L’addition de produits chimiques dans la nourriture, la recherche pour vaincre le cancer, tous ces gestes dispersés finissent par donner une énorme catastrophe et la démonstration d’une grande incongruité.
Nous évaluons la portée du geste, politiquement, économiquement et socialement, pour finir par aboutir à un compromis, souvent sans considérer la dimension écologique. Nos valeurs tuent notre capital et le détruisent à jamais. Loin d’un emprunt bancaire, le prêt ne sera jamais remboursé, le compte à rebours est commencé, depuis longtemps.
C’est bien gentil d’écrire un article qui vante le bio, mais la meilleure façon d’encourager ces agriculteurs qui ont quittés l’agriculture « conventionnel » pour le bio est d’en acheter. Tout le monde a de bien belles raisons comme : c’est dur d’en trouver ou c’est plus cher. Je signale à tous ceux là que la majorité des grands marchés ont une section bio depuis un petit bout de temps déjà. Même mon IGA du coin n’y échappe pas et je peux recevoir des Air Miles pour mes bananes sans pesticides et mon brocoli bio! Le plus drôle, c’est que ce n’est pas toujours plus cher et il m’arrive même d’économiser en achetant bio.
La société va dans la direction de la société. Plus il y aura de gens qui achèteront bio et plus l’offre augmentera et nous arriverons bientôt à voir le bio comme l’agriculture « conventionel ». Voilà une façon beaucoup plus efficace de changer le monde!
En tant que citadin, quand j’ouvre la bouche pour me nourrir, je n’ai pas vraiment toujours idée de ce que je mange. Comment ces fruits et ces légumes ont poussé et comment ces animaux ont grandi sont des questions qui nous passent par la tête. Alors immaginez ceux qui ont comme mission de produire ces aliments.
Nous sommes dans une ère de produits génétiquement transformés et les producteurs sont aux prises avec la compétition et la rentabilité. Nos ressources végétales et animales sont surexploitées mais tôt au tard le pendule va revenir et nous aurons à redéfinir notre mode de consommation.
Nous sommes une fraction de la population mondiale à manger à sa faim et même si ce n’est pas toujours correctement, au moins on mange. Quand on jette un regard sur l’exploitation des ressources naturelles, la contamination des eaux et la pollution atmosphérique, on remarque qu’il y a beaucoup de lacunes là aussi.
Il y aura toujours plusieurs discours possibles mais malgré toutes ces mauvaises gestions, il y aura heureusement des apôtres qui conscientiseront et qui amélioreront le sort de milliard de trans-humains trans-pollués et trans-inconscients.
Si le documentaire «Pas de pays sans paysans» dénonce l’usage de produits chimiques en agriculture, le documentaire «Taboue»,lui, dénonce l’usage de fertilisants fabriqués à partir d’eaux usées contenant déchets d’hôpitaux d’usine et autre déjection humaine. Aucune étude ne prouve qu’il ne reste aucune matière toxique dans ces résidus. Une industrie qui ne sert plus à nourrir mais à tuer est une industrie criminelle.
Dans le documentaire «Le boeuf Frankenstein», présenté hier sur RDI, on illustre de façon saisissante les méthodes d’engraissage néfastes du boeuf de l’Ouest. Le temps est révolu où l’on engraissait le bétail dans le pré au rythme d’une alimentation végétale sur une période de temps suffisante lui fournissant les éléments propres à une consommation sans danger. La méthode qui raccourcit le temps d’engraissage en obligeant les animaux à absorber quantité d’hormones de croissance et d’antibiotique diminue la capacité immunitaire des humains. Pire : l’industrie favorise la transmission de la bactérie E Coli parce que le temps de nettoyage des carcasses est réduit afin d’augmenter les profits.
Encore pire, les gouvernements ne s’entendent pas pour régler les problèmes qu’ils ont laissé créer pas complaisance ou négligence. Leurs chercheurs proposent l’irradiation de la viande pour en éliminer toute bactérie. D’autres chercheurs, eux, dénoncent cette méthode qui annulerait la raison de produire la viande, prétendant que l’irradiation enlève toute source de vitamines.
Heureusement que des voix s’élèvent pour dénoncer ces méthodes qui mettent en péril la santé publique.
Bien naïf, cependant, serait celui qui croit que l’industrie agro-alimentaire s’ajusterait pour revenir à des méthodes plus traditionnelles d’élevage du bétail et de culture des sols sans en faire payer le prix au consommateur. À part les légumineuses et le tofu que nous restera-t-il bientôt pour survivre sans déprimer ni se ruiner ?
Cette nouvelle revue, encore toute chaude, a pour but de faire l’histoire du cinéma. Elle ne s’est pas dotée comme mandat d’être Historique! C’est à dire, de ne citer que des films de répertoires… »Gandhi » ou autres.
C’est plus ou moins, une compilation des meilleurs long-métrages, fait jusqu’à maintenant. C’est d’ailleurs, ce qu’il semblait vouloir dire dans l’introduction. Sa vocation est donc, d’informer en plus de divertir.
Il faut donc, lui laisser la chance de s’exprimer avant de douter de ses capacités! Et, de toute manière, le temps donnera tort ou raison de son existence. Je crois que dans cet art qui est souvent marginalité parmi les autres Arts, elle est donc la Bienvenue!
Très belle initiative.