La banlieue, c'est le freak show moderne. Un endroit sombre où se trament les histoires les plus scabreuses. Que se passe-t-il vraiment derrière les portes closes de ces bungalows bien rangés? À quel genre d'activités s'adonne-t-on dans ces lugubres sous-sols finis? Y a-t-il des cadavres dans le cabanon?
La culture populaire a fait de la banlieue le théâtre de tous les tabous. Au cinéma comme à la télé, les banlieusards sont tantôt des voyeurs, tantôt des jaloux ou des cocus, tantôt des dingos sur le Prozac.
Prenez le dernier film de Robert Morin, Que Dieu bénisse l'Amérique. Un tueur en série assassine des prédateurs sexuels dans une banlieue proprette. Jovial, non? Et dans le film American Beauty, un banlieusard d'une banalité à mourir vire sur le capot après être tombé amoureux fou de sa jeune voisine.
À la télé aussi, la banlieue est le décor idéal des travers humains. Cet hiver, dans la trop coûteuse série Vice caché (TVA), on s'est frotté à une galerie de personnages à deux faces, où chacun camouflait aux autres ses faiblesses. Un monde où le bonheur, la réussite et l'amour sont des images à projeter plus que des idéaux à atteindre.
Séries+ vient d'ajouter à sa grille la série britannique Meurtre en banlieue. Des meurtriers rôdent dans une banlieue aux haies parfaitement taillées… On en est quitte pour un thriller policier!
Mais dans le genre "banlieue sinistre", la palme revient à la série américaine Desperate Housewives, dont la deuxième saison est diffusée cet été à Radio-Canada. C'est la banlieue à travers les vies superficielles d'un groupe de reines du foyer. Que font-elles de leurs journées lorsque Monsieur est au boulot? Elles manigancent, complotent et fricotent avec le jardinier. Mon personnage favori est Bree (la rousse), une sorte de Martha Stewart à la puissance 1000. Si horriblement parfaite qu'elle fait trembler.
Mais diable, qu'a fait la banlieue pour hériter d'une si monstrueuse image? Dans l'imaginaire collectif, la banlieue incarne la poursuite de la perfection futile. Celle qui se manifeste par un gazon tondu en diagonale et un pavé uni immaculé. Dire que dans la culture japonaise, un jardin zen entretenu avec soin attire le respect. Ici, c'est le contraire. Pourquoi?
Peut-être parce que le banlieusard, avec ses bermudas et sa petite routine prévisible, représente l'apothéose du conformisme? Or, dans notre société où tout le monde se dit un peu rebelle, le conformisme est la pire des tares. L'incarnation du Mal, rien de moins.
Beautés désespérées, à Radio-Canada, le mardi, 20 h
Meurtre en banlieue, à Séries+, le jeudi, 20 h
Vice caché, gratuit sur Illico sur demande
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WWW
D'anciens étudiants en journalisme de l'UQÀM frayent avec la comédie dans ce faux bulletin de nouvelles. Livré sur une base "quasi mensuelle ", le Tivijournal (en format vidéo) nous ramène à l'époque glorieuse de l'humour méchant à la sauce RBO. J'ai particulièrement aimé les fausses publicités, dont une reprise de la pub du lait "À deux, c'est mieux", où l'on relate plutôt "l'histoire d'amour" entre Pauline Marois et André Boisclair… www.tivijournal.com
MAGAZINE
Pour son premier numéro, ce magazine français était coiffé du titre pompeux La Revue de l'intelligent. Pour le deuxième numéro, en kiosque actuellement, on l'a rebaptisé tout simplement La Revue, gardant néanmoins comme sous-titre "Pour l'intelligence du monde". Bref, on trouve dans ce magazine des dossiers fouillés, des analyses et, oui, de l'intelligence. Dans l'édition mai/juin, un tour de la Chine à travers ses médias, ses enfants, son gouvernement, son armée, son gigantisme…
RADIO
Jusqu'au 19 mai, Marie-France Bazzo s'interroge sur la place de l'image dans notre société. Ainsi, les auditeurs et des personnalités choisies sont invités à soumettre leurs images les plus marquantes des 25 dernières années. Personnellement, j'hésite encore entre ces avions qui percutent le World Trade Center et le furet dans le péteux de Junior Bougon. J'ai comme un dilemme… Images en tête à Indicatif présent, sur la Première Chaîne de Radio-Canada, du lundi au vendredi, de 9 h à 11 h 30.
TÉLÉ
Une émission spéciale pour souligner les 15 ans de la disparition de Serge Gainsbourg. Des tonnes d'archives et, parmi la vingtaine d'artistes invités, Natasha St-Pier qui revisite Comment te dire adieu. Un beau spectacle couleur pastel, comme seule la télé française en est capable. Gainsbourg toujours, à TV5, le samedi 6 mai, 19 h 30.
Je vis en ville, mais pour avoir suivi religieusement le cours « Psychopathologie des maladies mentales » à l’université, je sais que plus on se rapproche des grands centres urbrains, plus la prédominance de la maladie mentale augmente.
Niveau de stress trop élevé.
Vu sous cet angle, les banlieusards m’apparaissent plutôt comme des gens dont la recherche de la tranquilité est une valeur prédominante, et je ne crois pas que nous puissions le leur reprocher. Après tout, chacun ses choix, non ?
Néanmoins, je raffole de « Desperates Housewives ».
Pourquoi la banlieue est le lieu par excellence pour une série? Tout simplement parce que c’est tranquille et que c’est parfait pour cacher des autres. En ville les gens se fichent des autres et on ne connaît pas vraiment nos voisins. Mais en banlieue, il y a des petites cliques, on vérifie ce qu’il se passe chez l’autre et bien sûr, on essait de faire mieux que lui. Comment ne pas faire quelque chose qui fonctionne?!!
Moi je suis totalement accro de la série Beautés désespérées et je ne vois pas où ça pourrait se passer ailleurs qu’en banlieur. J’irais même y vivre tellement tout me paraît palpitant!
Je pense que les séries mettant en vedette la banlieue ne sont pas prêtes ne s’éteindre et je pense que c’est bien tant mieux comme ça.
Une hypothèse qui en vaut bien une autre: se pourrait-il que la banlieue a quelque chose à voir avec l’idée de ne pas vouloir faire de choix? On ne veut pas vivre dans la grande ville qu’on considère en horreur, mais on y va quand même soit pour travailler, soit pour voir des spectacles, et parfois pour les deux. On ne veut pas vivre à la campagne parce qu’on est loin de tout (travail, épicerie, sortie) et que ça sent mauvais, mais on va au camping pendant l’été. Pour avoir la campagne et la ville en même temps à l’année longue, aprce qu’on ne veut choisir entre les deux, que fait-on? On choisit la banlieue.
Bizarre! On dirait qu’on peut faire un lieu avec l’indépendance du Québec! Je dois tout simplement avoir l’esprit tordu!
Chaque être est différent. Tant chez les humains que chez les animaux, nos caractéristiques nous distinguent et nous convient à un nouveau monde, à une amélioration souhaitée, mais aussi à un nouveau défi. Survivre dans un univers hostile, même si on le voudrait parental et soutenant dans toutes les épreuves que la vie nous réserve.
La banlieue demeure un monde en apparence calme, où la culture de l’ordinaire demeure flagrante et garante d’une identification facile et réconfortante. Tous cherchent à se ressembler et s’encourager dans un chemin paisible, où tous se retrouvent.
Le film Fargo représente, quant-à-moi, le maximum de dérision que l’on peut tirer de la banlieue tranquille. Des personnages à la fois, réalistes et absurdes, qui une fois tous réunis, donnent des images éclatées et difficiles à croire. Inspiré d’un fait divers, cette histoire fait beaucoup réfléchir sur l’allure que l’on peut avoir et ce que l’on est réellement.
La banlieue est l’équivalent du silence, versus la parole. Quand un être humain ne parle pas, ne répond pas, ne réagit pas, on peut projeter ce que l’on veut sur lui. Même chose pour la banlieue, ses rues propres, ses gazons entretenus, et son blanc immaculée attire le créateur ! Parce qu’on a toujours dit au créateur qu’il fallait être attiré par le contraste, le paradoxe. On lui a inculqué qu’il est bien plus émoustillant d’appliquer du noir sur du blanc. que du noir sur du noir. À la vie tumultueuse de la grande cité, si on rajoute du tumulte, ça donne plus du bruit sur du bruit et encore plus de noir sur du noir. Ça ressort moins, saisissez-vous mon idée simpliste à force d’être simple ?
Oui, merci. Ceci dit, comme je ne cours pas les émissions ci-haut mentionnées, je n’avais même pas réaliser qu’on les avaient plantées (les histoires) dans les dortoirs en périphéries. J’écoutAIS seulement nos Vice Caché et comme nos vices québécois sont trop chers pour nos moyens, on va acheter les vices des autres. Comme ça, on va faire travailler les vedettes américaines. De toutes manières qu’est-ce qu’il à se plaindre ce Luc Picard, y a juste aller jouer dans un théâtre d’été ! – Je pense que lis trop de Martineau –
En tout cas, y a un avantage aux traductions de séries américaines, on peut se dire que ce n’est pas à Brassard que c’est arrivé. C’est pas dans nos banlieues à nous que ces monstruosités surviennent. Que la nôtre est trop propre, trop bien rangée, que les gens sont trop fins, et le gazon trop frais coupé pour que ça pue. Et pis que des cadavres dans le placard, on les trouve dans les quiz seulement !
Et oui cette banlieue est sujette à bien préjugés qui ne sont pas souvent favorables . Vous vous rappelez sûrement ces deux femmes en or de Brossard qui décidaient de pimenter leur vie sexuelle en ayant toutes sortes d’aventures avec des livreurs . Ce film de Claude Fournier date de 1970 et déjà on voyait ces balieusardes comme des gens un peu à part des autres .
C’est vrai que l’on s’imagine toutes sortes de choses sur ces gens qui se cachent derrière leurs haies . Combien de fois voyons nous ces drames familiaux où ‘ la petite famille sans histoire est assassinée par le père qui se suicide’ . On dirait que cela se passe toujours en banlieue et jamais dans la métropole .
Ces gens qui vivent ‘de l’autre coté des ponts et circulent en VUS’ ont opté pour la joie de ne pas vivre dans un grand centre et ils semblent à la longue se fondre dans le même moule . Même au niveau de la famille élargie , on fera une différence entre ceux qui restent et les autres qui ont une grande cour et une piscine ( qu’on rend surtout visite les journées de canicule) .
Les zurbains acceptent de vivre dans l’incognito. Les banlieusards tentent de trouver le milieu entre le village où l’on connaît le voisin et la ville où on ne veut pas le connaître. L’environnement est différente aussi. Le paraître est plus important qu’en ville. Et le paraître allié à l’impression de connaissance de l’autre est le lieu de tous les possibles. En banlieu, on peut se cacher plus facilement. On habite à un espace vital de l’autre. Pas en ville. Si le monsieur d’en face bat sa femme, on va l’entendre et on va le signaler possiblement. PLus rarement en banlieus parce qu’on n’est pas certains. On est Dr Jeckyll et M. Hyde. L’amour, la tromperie, la violence, l’acoutumance aux drogues, bref, tous les travers humains habitent la banlieue. Mais les bons côtés s’y rencontrent aussi.
La banlieue existe, c’est un fait et personne ne peut le contredire. Toutefois, l’image que certains se font de celle-ci est souvent biaisé par un manque d’ouverture et un excellent coup de marketing
Beaucoup de personnes manquent d’ouverture d’esprit, c’est-à-dire qu’il croit que la vie commence à la limite de sa ville et fini là aussi. CECI EST FAUX ! En effet, je connais beaucoup de personnes qui vivent en ville et n’ont jamais mis les pieds à l’extérieur. Ce phénomène est comprenable, car une grande ville doit répondre à tous les besoins (sauf celui de donné de l’espace et de l’air pur). Ainsi, quand tu vis dans une grande ville, la vie se déroule là exclusivement. Tu travailles là, tu sors là, tu t’amuses là, tu vis là ! Alors que les banlieusards sont vus comme des personnes apathiques, n’ayant qu’une vie routinière et recherchant un confort « discutable ». Ainsi, cette perception fausse de la réalité amène une grande partie de la population à croire à de tels mythes.
Toutefois, il faut aussi tenir compte d’un deuxième élément : le marketing des émissions, c’est-à-dire qu’une chaine de télés crée une émission pour un public cible et ce dernier est souvent arangé de manière à être le plus immense possible. Ainsi, en créant des show sur la banlieue, on amuse 2 types de personnes. Le premier public est les gens de la ville, car ceux-ci peuvent s’amuser au dépend d’une « culture » diférente et surtout d’un mode de vie différent. Ceci favorise l’apparition des stéréotypes cités ci-haut. Le second public est les banlieusards, car il n’y a rien de plus drôle que de rearder une émission et se dire : « c’est vrai que mon tel voisin est comme ça … je devrais peut-être me méfier. » Surtout que les banlieusards ont souvent une très grande tedance à écouter ces émissions, car ils ont moins de possibilités que les gens de grandes villes au niveau des activités, sorties, etc si ils ne veulent pas se déplacer.
Bref, le mythe de la banlieue est à la fois vrai et faux.
Dans la vie comme dans le pays où l’on vit,on est tous la banlieue de quelqu’un.
Danny Turcotte est la banlieue de Guy A Lepage à « Tout le monde en parle ».
Percé-face-à l’océan est la banlieue éloignée de Gaspé-dans-la baie de nulle part.
Et le Plateau Mont-Royal est la banlieue convenue d’un vaste espace géographique
appelé « Québec » à peu près inhabité.
Toul’mond’ tout’en tas, comme dirait l’autre, qui trouve drôle les Bougons D’Hoche-
laga-Maisonneuve pendant que les cultivés de la banlieue d’Outremont laissent les
leurs gueuler comme des veaux dans la bibliothèque Robert Bourrassa.
La Grande Bibliothèque de madame chose est la banlieue cossue de toutes les villes
et villages du Québec,trop caves,trop petits pour cultiver les leurs,et surtout bien trop
bêtes pour garder chez eux les jeunes écrivains qui ne parlent pas dans leurs oeuvres du
divin Plateau Mont-Royal.Qui s’exilent dans cette grande banlieue du néant qu’est
Montréal ,où ils finiront exilés dans les chambres de bois de madame Bissonnette,
cet immense cercueil de la diversité culturelle du Québec.
J’irais même jusqu’à dire que le Québécois d’aujourd’hui est le banlieusard de ses
propres rêves,tout écarté qu’il est dans sa tête entre le discours de ses élites
et la « petite voix » dans sa tête qui lui dit qu’il est le seul maître de ses idées.
La banlieue,autrefois,c’était le village d’à côté, »l’étranger »,dont on se distinguait par
le clocher d’église,plus haut,plus beau que celui du voisin.Aujoud’hui,
Québec est la banlieue maudite de Montréal,le lieu béni pour les stratèges fédéralistes
qui vont s’en servir pour diviser les Québécois lors du prochain référendum.
Le Québec tout entier est la banlieue de sa propre défaite,il me semble,qui refuse
le monde tel qu’il est, dangereux,en guerre contre la terreur,lui qui se terre dans
un pacifisme moutonnier,lui le mouton ultime,bientôt la banlieue de la fourrure qui
le protège du froid,de la mort.
Monsieur Proulx, il faudrait d’abord définir ce qu’est une banlieue! La banlieue des années
50 et 60 elle est très différente de celle d’aujourd’hui. Où s’arrête la ville et où commence
la banlieue?
Ville Laval est-elle une banlieue avec ses 365 000 habitants?
En 1965 il y avait 14 villes sur l’ile Jésus, était-ce 14 banlieues ?
Les anciennes villes de Montréal nord, Saint-Michel, Pointe aux Trembles, etc. et autres
arrondissements font maintenant partie de la grande ville.
Les ville « défusionnées » sont-elles redevenues des banlieues?
Tout est relatif et les producteurs, scénaristes, et scribouilleurs ne font plus de distinctions
entre la banlieue, la ville, la campagne, ou la toundra.
Les redondantes histoires de meurtres, croustillantes ou non se déroulent là où c’est payant.
Des vice cachés et à ciel ouvert il y en a partout.
Le peuple en redemande, même des reprises.
C’est peut-être cela le néo-«Americain way of life»
Cette série est l’une des meilleures des États-Unis depuis belle lurette. Les personnages sont attachants, juste assez névrosés et surtout, imparfaits. En général, on nous présente des personnages quasi parfaits qui sont aux prises avec des problèmes extraordinaires. Dans cette série Américaine, personne n’est parfait. Chacun à ses petites bibittes à cacher. Chacun possède des squellettes dans le placard. Et c’est justement ces squellettes qu’on prends plaisir à découvrir semaine après semaine.
Si vous cherchez une série romantique ou tout finit bien, optez plutôt pour une adaptation des célèbres roman Harlequin…
Il y a la banlieue, la ville et la campagne.
On ne peut pas juger une personne selon l’endroit où elle vit. Oui, une personne vivant à la compagne a probablement des centres d’intérêt qui diffèrent de celle qui habite la banlieu. C’est un choix personnel. Un rythme de vie 100% différent.
Je ne comprend pas ce que tout le monde a contre la banlieu. Il me semble que nous devrions plutôt y voir là un beau compromis entre notre belle ville rythmée et stressante et ntore campagne calme et endormie. Ce n’est pas parce qu’une personne aime son petit train train quotidien dans son petit bungalow de Terrebonne qu’elle est nécessairement ennuyante et qu’il s’agit en fait la d’une couverture à sa vrai personnalité non avoués remplies de vices tous plus affreux les uns que les autres. Non mais…
Tout le monde se ressemble au fond. En général, nous avons tous un désir de bien parraître aux yeux des autres et de vouloir être meilleur. Ce n’est pas automatiquement malsain. Un banlieusard et un citadin reste un être humain au même titre.
Au delà des clichés du voisin gonflable, du conformisme et de cette nouvelle tendance à concentrer toutes les déviances en banlieue, il y a un problème plus important créé par ce phénomène qu’est la banlieue.
Que la TV ou le cinéma situe la trame de leur action dans ce milieu n’est à mon avis qu’une façon de refléter une tendance de notre société, de notre monde de vie, surtout nord américaine.
Avoir son chez soi est un rêve que tous partage et la banlieue représente cette possibilité pour la classe moyenne-aisé. On ne peut nier qu’il y a une standardisation donc un certain conformisme dans la représentation d’un maison modèle. Le coût de cette maison modèle est devenu un déterminant pour décider qui vivra dans tel ou tel banlieue. Il y a maintenant les banlieues pour riches, d’autre pour très riches et celle pour la populaire classe moyenne. À la manière des divisions ethniques les banlieues deviennent des ghettos de classes sociales et n’y entre pas qui veut. Le bénéficiaire de l’aide sociale ne s’installera pas dans la chic banlieue de Brossard. Il y a donc une sélection naturelle qui se fait par le revenue et de là, le conformisme des banlieusards du fait qu’ils peuvent se permettre les mêmes dépenses que leurs voisins. En concentrant tous les clichés sur les travailleurs de la constructions, donc sur une classe sociale particulière, nous avons une image restreinte de la banlieue moderne.
Voilà pour le conformisme et la constitution de banlieue. Le pire problème est ailleurs!
Phénomène social du rêve nord américain la banlieue est un des maux les plus néfaste qui soit pour notre environnement. Les autoroutes, la nécessité d’une voiture souvent de deux, les gazons qui autrement qu’esthétique exigent beaucoup d’eau, l’effritement des terres agricoles, tout cela entraîne une détérioration de notre environnement global et le réchauffement de la planète.
La terrible banlieue n’est rien d’autre qu’une légende urbaine et c’est les gens de la ville qui ont fait de la banlieu un lieu si horrible. Personnellement je pense que c’est par jalousie. Bien sur que la banlieu est propice à ce genre d’histoire car le milieu est beaucoup plus petit et moins anomyme que la grande ville. En ville personne ne connait son voisin et ca n’intéresse personne d’en connaitre davantage sur lui, or à la banlieu les gens se connaissent davantage et de là peut partir pleins de ragots. La banlieu est peut-être le lieu de bien des histoires mais je sais que je n’hésiterais pas un instant entre la ville et la banlieu. Pour moi c’est un lieu plus tranquille et bien plus humain. Dans le fond j’aime bien cette idée que l’on se fait de la banlieu car si tout le monde savait vraiment le plaisir qui’il y a à vivre en banlieu alors tout le monde déménagerait et alors la banlieu deviendrait la nouvelle ville.
Chacun peut avoir sa théorie sur la vie de banlieue mais en réalité, je ne suis pas sûr que les gens qui y vivent sont si tordus que ça. C’est vrai qu’il y a depuis quelques années une vague télévisuelle où l’on découvre dans de jolies petites banlieues des êtres au départ sans histoire qui avec le temps nous surprennent avec leur drame. Pourquoi la banlieue?
Tous ces événements pourraient également se passer dans n’importe quelle ville ou village. Il faut dire que visuellement, les belles grandes maisons entourées de beaux terrains nous rassurent. On y voit une classe de gens privilégiés y vivre confortablement.
Le véritable drame ne se situe pas dans les apparences extérieures mais bien à l’intérieur de ces êtres. Serait-ce qu’on a de plus en plus de difficulté à vieillir sainement?
Nous sommes constamment sollicités par la publicité afin d’accumuler des biens matériels qu’il arrive un jour que l’élastique soit à la limite et que tout bascule. Je crois que ce n’est pas la banlieue qui cause ça mais bien la société qui est de plus en plus axée sur le paraître plutôt que sur l’être.
Alors si vous êtes à la recherche de l’équilibre et de l’harmonie, allez donc faire un tour dans votre propre banlieue personnelle, c’est à dire celle qui se trouve à l’intérieure de vous-même. Vous y trouverez alors certainement la paix et un immense terrain inconnu à explorer et à découvrir.
Combien de gens dans les années 80’s ont fuit la ville pour venir s’installer en banlieu. Car tannés du ciel gris, du trop plein de personne, des voitures qui polluent l’air, ainsi que les gens qui s’inorent sur la rue et de la vie urbaine en général. Mais surtout à cause des personnages étranges qui habitent le condo qui est voisin aux leurs. Car le sentiment de la peur s’installe peu à peu en les résidants.
Pensant que tout serait règlé avec la tranquilité de la banlieu avec leurs cours arrières, leurs piscines, bbq, avec des voisins qui restent à leurs places jusqu’au jour où que vous entreprez de faire votre pelouse et voila que la compétition est lancé entre les voisins de la rue . Qui aura la plus belle pelouse cette été ? la haie de cèdre, les fleurs, le jardin ainsi que l’ère de stationnement, mais tout y passe. Tandis que les seuls voisins qui vous cotoient sont gentils avec vous, mais font des choses bizarres et le doute s’installe en vous. Pour qu’ensuite ces même personnes qui sont passé de la ville à la campagne déménagent à la campagne pour fuir les snobs de la banlieu. Car ils en avaient assé de la compétion avec leurs voisins et de toutes les petites clics qui malgré eux les rendaient vulnérables.
Alors ! les banlieusards se trouvant quelques peu dans la catégories des prévilégiés vont à la campagne pour avoir enfin la paix mais ils vont avoir la peur dominante d’être loins de tout, peur d’avoir affaire à un maniac ou à un tueur en séries est très fréquands chez les gens qui ont fais le trajet banlieu-campagne ou ville-campagne.
Pour ma part je ne crois pas qu’il y ait un meilleur emplacement que la ville, la banlieu et la campagne. Pour moi le mieux serait de mélanger les 3 endroits car tous le monde se sentiront visés, alors les auditeurs seront encore plus à l’écoutent car tous se sentiront consernés. Et nous suivrons cette séries car malgré les endroits. tous sauront qu’un maniac peut se déplacer et qu’il est peut-être votre voisin.
La banlieue, c’est la haie impeccable.
C’est l’environnement sacrifié au profit d’une pelouse sans pissenlit. Comme si cette plante était le chemin garanti vers la réprobation sociale.
C’est l’eau gaspillée à grand jet pour soit laver l’entrée et la dépourvoir de tous ses cailloux, soit pour rafraîchir les murs extérieurs et s’assurer qu’aucune araignée (notre grande amie pourtant) ne s’y loge.
C’est la voiture qui grossit à mesure que celle du voisin prend de l’expansion.
C’est la vie qui s’arrête à 20:00 à moins que Gérard et Gertrude décide de faire un échange avec le couple d’à-côté.
C’est le scandale si on ose y ajouter un organisme à caractère social qu’on préfère cacher dans tous les centre-villes.
La banlieue, il faut se rappeler que c’est aussi l’endroit où la plupart d’entre nous avons grandi.
Montréalaise de naissance, j’ai vécu une douzaine d’années en banlieue nord de ma belle ville. Nous croyions à l’époque, assurer à nos enfants un milieu de vie plus favorable à leur épanouissement… Nous avons perdus de précieuses minutes de notre vie familiale sur la route, dans des bouchons alors que nos enfants étaient confinées à un service de garde. Aux abords de l’adolescence de l’ainée, retour à la grande ville. Nos filles se sont intégrées à la vie citadine, multi-culturelle et sans problème de transport. Je n’ai jamais eu autant d’échanges avec mes voisins sur lesquels je peux compter, et nous parlons aussi de nos fleurs ! C’est rassurant d’avoir accès rapidement à nos activités par le réseau de transport en commun, moyen moins polluant et coûteux que d’acheter une voiture aux enfants pour voyager de la banlieue à la ville chaque jour. Je me sens plus en sécurité dans ma ville.
Je regarde cependant les aventures assez rocambolesques de mes beautés désespérées.
C’est tellement gros et inimaginable tout ce qui leur arrive comme aventures que ça me fait bien rire, d’ailleurs, juste à regarder leur taille, c’est assez désespérant.
J’écoute M.F. Bazzo tous les matins en fond sonore à mon travail et j’y apprends beaucoup de choses sur notre actualité. Désespérée je serai, si plusieurs personnes choisissent des images des Bougon comme étant les plus marquantes. Je suis une des cinq québécoises qui n’a jamais écouté cette série, trop dégoûtante à mon goût.
Je trouve que c’est une bonne idée de faire une émission sur l’importance de l’image dans notre société. Je pense que la télévision a pris une tournure dont personne ne se doutait de son pouvoir. Regardons par exemple en IRAK. Les terroristes extrémiste qui tranches des têtes en quantité industriel pour faire peur au monde entier. Si la télé ou bien internet n’avait pas toute cette place dans la société , probablement qu’il n’y aurait même pas eu un seul cas de tête décapiter. Vu que c’est comme ça maintenant , on ne pourra pas revenir en arrière. Moi , je vais y allé de façon positive pour mes images les plus marquantes des 25 dernières années. C’est la conquête de la série mondiale de baseball par les red sox de boston de 2004 (UNE PREMIÈRE DUPUIS 1918). Surtout la remontée spectaculaire contre leurs éternelles rivaux les yankess de new-york. Qui ne se souviendra pas de Curt Shilling et de sa cheville ensanglantée après chacune des rencontres.
J’ai hâte d’entendre vos choix.
L’origine de la banlieue relève d’une utopie. Les artisans de la démocratie américaine se berçait dès sa fondation du rêve d’une société pastorale, urbaine-rurale, saine et harmonieuse, qui combinerait le meilleur de la ville et de la campagne. Née du rêve égalitaire d’offrir à chaque citoyen la possibilité de posséder sa maison «sur la colline», la banlieue, s’est depuis transformée en quartiers résidentiels uniformes aux pelouses domestiquées.
Quelle campagne reste-t-il quand ces banlieues contribuent à l’étalement urbain et détruisent dans leur expansion les plus beaux paysages agricoles pour les remplacer par des centres commerciaux, des autoroutes et des stationnements démesurés. On peut se demander en quoi consiste cette idyllique campagne que recherchent tant de citadins au prix du sacrifice journalier de plusieurs heures de leur vie dans des embouteillages ?
Qui mieux que David Lynch dans Blue Velvet a réussi à retourner contre elle-même la pelouse aseptisée de la banlieue ? En s’infiltrant dans le gazon pour en localiser les noirs secrets, sa caméra laisse soupçonner le désordre infiltré dans toute la collectivité. Transgression de la pureté, comme le proposait légalement e regretté Vice Caché dont on pourrait longtemps discuter de la disparition à TVA.
Pour ma plus grande joie, cependant, Radio-Canada a eu la bonne idée de poursuivre la diffusion de Beauté désespérées. Dénonçant allègrement les tabous d’une Amérique puritaine, les concepteurs y ont réuni tous les clichés et lieux communs incarnés par d’excellentes comédiennes, elles-mêmes purs stéréotypes de la culture nord-américaine. Une telle satire représente l’équivalent d’un cours de sociologie. En effet, où ailleurs que dans une banlieue cossue aurait pu se dérouler une telle sitcom ? Pour un scénariste, la banlieue, par son uniformité, se prête bien à la transposition de son cadre de vie en laboratoire de nos inhibitions. La vraie vie, est sans doute plus nuancée.
Il fut un temps où l’exode se faisait de la banlieue à la ville. On recherchait l’emploi, la civilisation, les études, le bonheur!!!! Ce n’est pas d’hier que le monde rural a mauvaise réputation. À tort? Les petits villages ont bien des histoires croustillantes à nous raconter. Il y en a autant sinon plus en ville, mais on en entend bien moins parler. Pourquoi? Parce qu’on n’y porte pas d’intérêt, on a d’autres choses à faire en ville!!!!!
Aujourd’hui, la tendance est renversée. Les jeunes gens cherchent à s’établir….en banlieue. Comme c’est amusant. Au lieu d’y voir que les mauvais côté, serions-nous rendu à admirer la nature, apprécier l’entraide des villageois et les bonnes odeurs des petits paysans???
Désolée de « péter » la bulle de ceux qui pensaient avoir tout compris de la banlieue et de ceux qui ont choisi d’y installer leurs pénates mais, personnellement, j’ai habité Montréal pendant environ 15 ans et c’est avec un bonheur immense que j’ai choisi la banlieue l’an passé. Et ce, pour plusieurs raisons qui n’ont rien à voir avec le conformité ! Des raisons vous en voulez ?
1 – Le prix des maisons y est encore décent
2 – On peut dormir tranquille à 2 h du matin sans entendre le voisin ronfler ou péter
3 – Les rues y sont propres (c’était un fantasme auquel je n’osais plus croire !)
4 – Au supermarché ou ailleurs, les gens sont plus polis et le commis se commet même à vous dire bonjour !
5 – Un piéton qui s’aventure à traverser une intersection ne risque pas de se faire tuer /
6 – L’air est respirable: on n’est pas obligé de sentir les charmants effluves du bitume et du gaz carbonique (quant ce n’est pas celui d’une usine de bière ou autre)
7 – Voyager en train de banlieue est beaucoup plus confortable que le métro
8 – Parlant transport: une femme enceinte à plus de chance de voir les gens lui céder leur place dans le train que dans le métro (je parle en connaissance de cause !)
9 – Et pour clore: j’ai toujours pensé qu’on pouvait se faire violer dans le métro ou ailleurs en ville et que personne n’aurait rien vu. Alors parlant de conformité et de solitude, à mon avis la ville est championne !
Je pense honnêtement que ceux qui écrivent des séries ou les drames sont plus présents en banlieue que dans les villes ne font en fait que démontrer qu’ils n’ont pas assez de largesse d’esprit pour pouvoir seulement imaginer la vie ailleurs que dans leur 1 1/2 à 900 $/mois sur le Plateau. Alors ils préfèrent conserver intacte leur montagne de préjugés sur la banlieue et imaginer le pire plutôt que de croire qu’on puisse avoir trouvé le bonheur autrement ! Tant mieux pour nous, pauvres banlieusards que nous sommes :-)
J’ai habité en campagne (la vraie de vrai là! 500 habitants et les vaches étaient en majorité!), j’ai aussi habité en banlieue et maintenant j’habite en ville. Je parle avec expérience puisque j’ai vécu au moins 6 ans à chacun de ces endroits. Et je me dois de vous annoncer en grande primeur que les troubles de comportements et maladies mentales se retrouvent en plus grand nombre à la campagne!
Mais pour le côté sensationnel de la chose, disons que je préfère un Desperate Housewifes dans une banlieue cossue plutôt que dans une étable avec des vaches!
Monsieur Proulx, vous touchez une corde sensible. Bravo!
Effectivement, la loi sacrée, de tous bons banlieusards est la : conformité!
Être conforme, sinon, identique aux autres. Tout le monde, tond la pelouse, la même journée, et toutes les femmes étendent leur lavage, avec un gros «SMILE!» De quoi, à bien vouloir, faire un meurtre! Ce n’est pas, seulement dans l’imaginaire collective, croyez-moi. Il faudrait voir, l’ordre impeccable, qui règne dans mon quartier! Oup, tant pis, c’est dit! Eh oui! Personne, n’y est à l’abri! Un standard, une norme du paraître, du bien-pensant, et /ou du bon croyant! Tout cela à la fois! Et, par malheur, si vous êtes hors norme! Problèmes, à l’horizon! La foudre du tonnerre, s’abattra sur vous! Anormalité? Médisances? Et j’en passe! Et, comme si, la lourdeur de la quotidienneté, ne suffisait pas, la télévision tient le même flambeau! Dans : «Beautés désespérées», on reprend exactement, les mêmes thèmes, de cette même banalité. Alors, on change de chaîne, bien sûr, mais on tombe cette fois-ci sur : «comment améliorer son jardin!» Le paraître, est l’emblème, sinon le drapeau, d’une génération vide de sens, vide de valeurs incarnées, «VIDE»! Voilà, la réalité, de tous ces individus!