L'événement radiophonique de l'année n'est pas l'arrivée de Patrice L'Écuyer comme morning man à Rythme FM. À moins d'être Patrice L'Écuyer, bien entendu. Et encore…
Non, la nouvelle qui a secoué le petit monde de la radio, c'est le départ de Marie-France Bazzo de la Première Chaîne de Radio-Canada. Et donc la mort du magazine qu'elle animait depuis 11 ans, Indicatif présent.
Dans notre paysage médiatique, Indicatif présent avait une recette unique: un savant mélange de contenu à haute teneur en oméga-3 et de moments de pur délire. Lors d'une même émission, on pouvait se farcir une entrevue philosophique avec Gilles Lipovetsky sur la société d'hyperconsommation, puis enchaîner avec un débat enflammé sur les portes-patio… Cette recette, Marie-France Bazzo la maîtrisait à merveille.
Sauf que l'incomparable Mademoiselle B. a quitté la radio, entraînant avec elle la moitié de son équipe. Sa nouvelle adresse: Télé-Québec, où elle animera cet automne une quotidienne, Bazzo.tv. Une heure chaque midi, avec reprise en fin de soirée.
Si je me fie à un sondage hautement scientifique réalisé auprès de mes collègues au Voir, vous n'êtes pas très chauds à l'idée de retrouver Marie-France Bazzo à la télé. Résistance au changement? Possible.
Mais il y a plus. C'est surtout le contenu, l'approche et la fraîcheur d'Indicatif présent que le public aimait. Marie-France Bazzo aura beau migrer de la radio à la télévision, l'univers d'Indicatif présent ne suivra pas. Car toute migration amène son lot de périls.
La télévision est soumise à la dictature de l'image. Forcément, cela colore jusqu'au choix des sujets. À la radio, le philosophe Gilles Lipovetsky peut bien développer ses théories pendant 15 minutes. À la télé, il ne survivrait pas longtemps à la dure loi de la zappette.
La télévision montre, illustre. Elle évoque plus qu'elle n'explique. D'autre part, la télé retient toute l'attention et refuse qu'on la trompe avec d'autres activités. Du coup, le téléspectateur qui stoppe tout pour se soumettre aux exigences de la boîte à grimaces est en droit de s'attendre à autre chose que de la monotonie. Il veut voir, voyager, découvrir. Il veut que ça bouge.
À la radio, en revanche, l'image n'a pas droit de cité; les mots, oui. S'étendre en palabres est toujours convenable. Et pelleter des nuages est encore vu comme un moyen efficace de percer le brouillard. Voilà pourquoi Indicatif présent prenait tout son sens à la radio. Sa disparition laissera un vide qui, malgré toutes les bonnes volontés, ne pourra pas être comblé par Bazzo.tv.
Cet été, à la Première Chaîne, en attendant que Christiane Charette s'installe dans la case horaire de Marie-France Bazzo, c'est Patrick Masbourian qui se chargera de la transition. Son émission porte un titre de circonstance: Pour la suite des choses. "Je vais faire le pont entre deux grandes dames de la radio, a dit Masbou au lancement de la saison estivale de la Première Chaîne. L'émission s'inscrit dans la continuité de ce qu'a fait Marie-France, mais mettra tranquillement la table pour ce que Christiane veut faire. Soit davantage de culture."
La dernière d'Indicatif présent, à la Première Chaîne, le vendredi 24 juin de 9 h à 11 h 30. Et la première de Pour la suite des choses, le lundi 26 juin, même heure, même poste!
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WWW
La blogosphère québécoise explose. Sauf que dans la masse, il n'y a pas des tonnes de blogues qui valent vraiment le détour. Ce n'est pas le cas de celui du Montréalais Yves, alias Lapin gourmand. Son blogue a réussi à se classer parmi les 50 blogues francophones indispensables, selon le magazine français Les Inrockuptibles. Faut le faire! Des billets sur l'alimentation et le bon vin, son appréciation de la bouffe en avion, sa recette de soupe pas chère. Léger, mais instructif.
TÉLÉ
C'est le 65e anniversaire de l'animation à l'Office national du film. Voici donc une fascinante série qui décortique cet art méconnu qu'est le cinéma d'animation. Rencontres avec des animateurs de l'ONF qui expliquent leurs techniques, leur approche. Chaque épisode se termine par un court film. En sachant qui se cache derrière, on le regarde d'un oeil nouveau. 24 idées seconde, à TV5, dès le mercredi 28 juin, 19 h.
MAGAZINE
Un magazine de San Francisco, publié trois fois l'an. De la pop culture pour les gens hors norme. Le numéro 10, présentement en kiosque, est entièrement consacré aux singes, ça vous donne une idée? Reportages, nouvelles, bandes dessinées. Pour ceux qui veulent changer des magazines ordinaires. www.othermag.org
Je dois avouer qu’indicatif présent était mon émission préférée sur Radio-Canada. J’aimais énormément le discours de Marie-France Bazzo qui réussissait toujours à me faire comprendre des enjeux politiques, sociaux ou culturels avec une facilité déconcertante.
La radio lui permettait une absence totale de retenue quant à la fragilité des questions posées et soutenues par ses invités pour les auditeurs.
La télévision lui a permis de faire une transition assez réussi avec « il va y avoir du sport ». Cette émission de débat télévisée, lui permettait aussi de dénoncer, de provoquer et de soutenir ses idées à différents niveaux.
À la radio ou à la télé, Marie-France, ou tu iras, j’irai!
Je ne serai certainement pas la seule à regretter le départ de madame Bazzo de son émission de radio. Jamais je ne me suis ennuyée en l`écoutant interviewer ses invités. C`est qu`elle a du verbe, de l`entregent, de l`écoute et de la culture cette chère dame.
C`est tout à son honneur que tant de gens disent regretter son départ, le contraire ne serait certainement pas à son avantage!
Je lui souhaite tout le succès et le bonheur possible dans ses nouveaux projets.
Une personnalité en remplace une autre, toute bonne chose a une fin. Vaut mieux quitter dans la gloire que par le rejet. La roue tourne et tous les pôles demeurent pour un meilleur équilibre. On peut croire que le retour de Christiane Charest doit être attendu.
Bazzo se lève de sa chaise pour mieux sentir son coeur battre, malgré toute la satisfaction intellectuelle que devait lui procurer son émission. Elle a besoin de ¨sport¨ et de changer de décor, pour mieux se refaire les batteries. Un nouveau défi ne peut que mieux stimuler l’ardeur et le maintien de ses capacités.
Masbourian fera le lien, avec son esprit vif, sa destination monde et son humour prêt à survolter. Radio-Canada sait faire et Télé-Québec tout autant, donc deux chances plutôt qu’une de se ressourcer et d’apprendre. Une belle perspective en vue, plus axée sur les gains que les pertes finalement.
Je n’ai pas eu la chance d’écouter Marie-France Bazzo à la radio très souvent, mais à chaque fois j’ai apprécié ce que j’ai entendu. Peu de gens arrivent à jumeler contenu informatif et divertissement sans avoir l’air fou dans un ou l’autre des domaines. Mme Bazzo y arrivait sans difficulté et c’est une qualité très apprécié.
Après 11 ans, il est toutefois normal que Mme Bazzo ait eu envie de changer (à moins que ce ne soit les responsables de Radio-Canada?), et peu importe sa décision, qu’elle soit restée ou non, elle aurait eu des commentaires à ce sujet.
Personnellement, je plains plutôt Patrick Masbourian. Je le connais plutôt comme chroniqueur à Flash et à La revanche des Nerdz, je ne sais donc pas s’il a les qualités radiophoniques de Mme Bazzo. Mais je doute que la transition se fasse sans heurt. Tout le monde s’ennuiera de Mme Bazzo, le comparera avec elle… Certains pousseront même jusqu’à demander que Christiane Charrette commence plutôt. Il a vraiment pris le boulot ingrat! Je lui souhaite la meilleure des chances.
Je me rapelle que la première fois que je l’ai écoutée, c’est en après-midi, et elle demandait aux auditeurs s’ils étaient d’accord avec Zébulon (ou Marc Déry en solo) quand ils chantaient « Les Femmes préfèrent les Ginos ». J’ai trouvé cela intéressnt, ainsi que le reste de l’émission. J’ai dû arrêter de l’écouter, puis je me suis remis à l’écoute. Que voulez-vous, la drogue rend accroc! Je l’écoutais au travail. Même quand j’ai perdu mon emploi, je continuais à l’écouter, sauf quand j’ai des entrevues.
J’aimais écouter Pierre Bourgault à son émission, même si je n’étais pas toujours d’accord avec lui. Elle a réussi à combler le vide que sa mort a créé avec les éditos en questions. Cela a demandé, de sa part à elle et de son équipe, de pouvoir réagir rapidement.
Pour lui succéder, car on ne peut la remplacer, il fallait trouver de grosses pointures. Christiane Charette, que j’avais déjà entendue à la radio et vue à la télévision, est un excellent choix. Mais la marche risque d’être haute. J’ose espérer que nous ne serons pas décus. Christiane Charette ne peut être marie-France Bazzo.
Je suis ses débats à Télé-Québec. Je suis prêt à lui donner sa chance à Bazzo.tv. Je vous l’ai déjà dit. Je suis accroc. Mais pas un fanatique dangereux, Marie-France. Tu peux dormir tranquille.
Je dois sans doute être une des rares personnes qui n’écoute pas la radio. Tout ce babillage m’étourdit. En revanche, comme si je devais m’en excuser, mais j’assume, je regarde beaucoup la télévision en soirée. Je connaissais donc Marie-France Bazzo de réputation seulement et j’ai pu apprécier ses talents d’animatrice, son humour et sa culture à l’émission hebdomadaire Il va y avoir du sport à TéléQuébec.
J’offre mes sympathies à tous les auditeurs affectés par le départ de leur animatrice préférée. Christiane Charest est un excellent choix de remplacement. C’est la formule qui semble-t-il manquera le plus aux habitués. Je me réjouis beaucoup de la venue à TéléQuébec de cette quotidienne et je souhaite à madame Bazzo de relever le défi de qualité et de diversité qui a fait la réputation d’Indicatif présent. Il faudra voir à l’automne comment l’une et l’autre tireront leur épingle du jeu.
C’est une bonne idée ces reprises de fin de soirée car le matin je suis trop occupée à réagir sur Voir :) en plus des centaines d’autres nécessités de la vie.
La radio a toujours été très présente chez moi. Beaucoup plus que la télé. Ma mère est une fan incontestée de la Première Chaîne de Radio-Canada et j’avoue m’y être attachée.
Je ne comprends pas tout à fait ce qui pousse l’animatrice d’«Indicatif présent» à changer de média de communication. Peut-être la télé permet-elle aux animateurs une plus grande visibilité face au public (personnellement, avant «Il va y avoir du sport» je connaissais Marie-France Bazzo, mais je ne l’aurais jamais reconnue sur la rue!), mais je trouve quand même beaucoup plus intéressant la radio. Tout y semble simple et la musique vient régulièrement donner une pause. De plus, elle nous laisse entière liberté. Je lis, je mange, je suis dans ma voiture, je fais des devoirs ou du ménage, toujours en compagnie de la radio. Parfois je mets un disque, mais le plus souvent j’écoute la radio. J’écoute ce que les gens ont à dire.
Je suis donc parfaitement d’accord avec M. Steve Proulx qui soutient que Marie-France Bazzo ne nous éblouira jamais autant à la télé qu’elle a pu le faire à la Première Chaîne de Radio-Canada. Dommage…
Dommage pour les auditeurs de Marie-France et pour elle même ! Ce divorce avec ses fidèles ne se fera pas sans heurt pour les deux parties . Les habitués de cette femme brillante et pleine de ressouces vont s’ennuyer du contenu et du contenant . Seule Marie-France Bazzo était capable de sauter du coq à l’âne avec brio et maintenir notre attention . Le type de média était parfait pour elle . L’auditeur pouvait vaquer à ses occupations tout en tendant l’oreille . Si un sujet nous passionnait , on prenait une pause et par après on reprenait notre train-train . À la télévision on se doit d’être attentif visuellement donc comme vous le dites si bien , quand on s’assoit devant le petit écran ce n’est pas pour écouter quelqu’un divaguer sur un sujet pendant de longues minutes , la zappette entre en action assez vite . Claire Lamarche a réussi pendant de nombreuses années à retenir son auditoire avec des sujets traités de la manière d’un débat . Malgré tout le respect que je dois à Mme Bazzo je ne crois pas qu’elle voudra imiter ce style d’émission et avec le concept personnel qu’elle avait créé à la radio , les chances de réussite sont plutôt mince . Surtout avec le créneau horaire qu’on lui donne . L’heure du midi est consacrée à l’information , Madame B. aura fort à faire pour attirer les téléspectateurs . Je lui souhaite tout de même bonne chance car on ne souhaite à personne de qualité de se casser la gueule .
Quant à Patrick Masbourian , il va faire un travail honnête et sans bavures . C’est un gars brillant qui n’a pas peur des défis et qui est très versatile !
Bazzo à la télévision , Masbourian , L’écuyer et Wilhelmy à la radio ! Allez tout le monde change de chaise !
Il est vrai que dans une certaine mesure, le média impose sa marque au message et que la radio se prête beaucoup mieux aux digressions improvisées, aux hésitations qui entrouvrent la porte des réflexions plus personnelles ou plus profondes, aux silences qui en disent long ou aux idées qui peuvent colorer le visage soit en pourpre, soit en blanc. Les barrières des interdits sautent donc plus facilement devant des interlocuteurs qu’elles ne le font à la télévision.
Cela est vrai la plupart du temps. Mais qui n’a pas remarqué la capacité que possède Marie-France Bazzo pour laisser le champ libre à des invités. Ceux qui ont regardé « Il va y Avoir du sport » à Télé-Québec le savent. Par ailleurs, son arrivée à Télé-Québec compensera pour le départ d’Anne-Marie Dusseault pour Radio-Canada. L’information à Télé-Québec pourra donc compter encore sur des personnes de qualité qui y consacrent le plus clair de leurs énergies.
Je ne pense pas pour autant qu’il soit de mise de comparer des animateurs entre eux car ce ne sont pas que des personnalités qui sont en cause dans la réalisation d’une émission, de radio comme de télévision. Il y a à mon sens d’abord le concept de l’émission dont est responsable au premier degré le réalisateur ou le concepteur de l’émission. Il y a aussi toute l’équipe des recherchistes dont le travail dépend autant de la personnalité de chacun d’eux que de celle de celui ou de celle qui en assure la direction. Il y a aussi, même de loin, le climat que le personnel d’encadrement supérieur de la boîte laisse planer sur le travail de tous ceux qui la font cette émission. Bref, il y a vraiment beaucoup de cuisinier dans les coulisses d’une émission et la recette gagnante leur appartient à tous.
Marie-France Bazzo quitte la radio après onze ans à la barre de l’excellente émission d’actualité radiophonique Indicatif Présent. Son émission faisait souvent réfléchir et parfois rire. Une quotidienne à la télévision de Télé-Québec à une heure de diffusion où personne ne regarde le petit écran me fait douter qu’il s’agit d’une bonne stratégie de carrière.
Bonne chance et merci pour les belles années!
Bazzo maîtrise à merveille l’art de l’entrevue radiophonique. En voiture, j’ai aussi le doigt rapide sur la zapette et je peux passer facilement d’une station à une autre. Pourtant, mes longues distances matinales s’accompagnent de MFB et sa gang. Des moments absurdes comme ce débat récent sur le 2 X 4: pour ou contre?
La télé sied moins bien à Bazzo. Dès l’époque de la Bande des Six, même si son discours était aussi étoffé, on la sentait un peu empesée. Avec Il va y avoir du Sport, sur Télé-Québec, malgré l’idée d’offrir des débats punchés, difficile de soutenir mon attention. On dirait que les invités ont plus de retenue, que les débats se veulent arides et qu’on ne retrouve pas le pur plaisir qui semble animer le studio radiophonique. Et on a non seulement la zapette mais aussi la possibilité de faire une tonne d’autres choses quand on est à la maison. Pas sûr que je vais vouloir me taper une heure télé au beau milieu de la journée. Et les reprises ont beau présenter un contenu inusité, une reprise demeure une reprise.
Je comprends le besoin de changement de Bazzo. Je comprends le courage artistique de quitter une émission admirée de la critique, des gens du milieu et du public en général. Je ne crois pas que Bazzo.tv offrira à cette dernière la chance de se démarquer. Mais je crois aussi que Bazzo ne base pas son succès uniquement sur les bases d’une cote d’écoute du tonnerre. Je crois qu’elle peut comprendre que son succès se définira selon le plaisir qu’elle éprouvera à travailler avec son équipe.
Souhaitons-lui qu’elle se détende davantage devant la caméra et que le concept de l’émission permettra aux invités d’oublier qu’on les regarde plus qu’on les écoute.
Je suis un fidèle auditeur de Madame Bazzo depuis ses débuts à indicatif présent en 1995. Son intelligence, son verbe et sa culture générale en font une animatrice intéressante et attachante. Son choix d’aller explorer une autre formule médiatique s’inscrit sûrement dans un désir de changement et de renouvellement. Comme elle le dit: « La barre va être haute ». En effet, forger au fil des ans une émission aussi intéractive avec le monde et ses auditeurs n’est pas simple. Nous avions avec Mme Bazzo la voix de la »gauche » et aussi tout l’humour des chroniques de Christopher Hall et les autres. Nous manquerons cette amalgame de chroniques sérieuses et plus légère.
La télévision à l’heure du midi; pas facile comme défi! Le médium télé est plus exigeant pour l’auditeur. Il doit être là devant son poste alors que la radio nous accompagne au travail, dans l’auto, dans un iPod etc.
Je lui souhaite du succès dans son aventure à la télé, mais elle me manque déjà.
Nous sommes des êtres d’habitudes et les changements nous affectent à des dégrés divers. Je resterai un auditeur de la Radio de la SRC parce que j’aime aussi Mme Charette. Je n’aurai pas les mêmes exigences cependant.
Merci à Marie-France Bazzo pour toutes ses années à l’antenne.
Comme ca bouge à la radio et à la télévision depuis quelques mois. Il y a eu un remaniement complet des effectifs. Que de surprise. TQS nous a secoué avec le départ d’Isabelle Maréchal. TVA nous pique la curiosité avec le départ d’Eric Salvail à la tête d’Occupation Double (il était pourtant génial??!!). Et que dire de l’arrivée des Marina Orsini et compagnie à la radio?! Pas de changements pas d’agréments j’imagine!! Ca va redonner du nouveau ca c’est bien..mais dommage tout de même pour Indicatif présent qui avait fait sa marque depuis des années.
Est-ce que les animateurs de radio et de télévision seraient rendus comme nos valeureux joueurs de hockey sur glace?
Ils se promènent d’une station de radio a une autre, et d’un poste de télévision a l’autre.
Est-ce qu’il n’y a que les dollars de paie qui comptent pour ces gens-la?
Pour l’esprit d’équipe, on repassera.
Et selon vous, ou se retrouvera Eric Salvail?
Il y a des risques à migrer, mais lorsque vous avez le talent de Marie-France Bazzo il n’y en
a pas. Après 11 ans a Radio Canada elle a décidé de partir.
Est-ce un nouveau défi ? Pas du tout, ceux qui l’ont vu animer « Il va y avoir du sport »
seront rassurés.
Nous devons respecter ce choix, et lui souhaiter bonne chance dans ses nouvelles fonctions
à Télé-Québec.
Son succès est assuré. Il faut quand-même se rappeler d’exellents souvenirs de ses centaines d’entrevues.
Tous les jours ou presque, ses dialogues avec feu Pierre BOURGAULT étaient à ne pas
manquer. C’était la rencontre de deux esprits exeptionnels!
Celle qui la remplacera saurat-elle combler le vide? Christianne Charette, a sans aucun
doute, elle a aussi, un immense talent et beaucoup d’expérience. Succès assuré!
MADAME BAZZO, ce n’est qu’un aurevoir!!!
Un beau règne pour Madame Brazzo , 11 ans d’antenne même poste, même heure, c’est suffisant . Notre chère France , et oui on l’appelle par son ptit nom car elle fait parti de la famille, alors notre chère France se demandait sûrement comment se renouveller et savait pertinemment que de rester là serait mourrir à petit feu.
Je crois que la transition sera difficile , pas le mème médium mais j’ai confiance en la ptit Brazzo elle saura relevée le défit . Elle a un tel sens de la répartie , le verbe facile et combien cultivée.
J’ai bien hâte de voir cela en septembre , sûrement un show télé intélligent.
Bonne Vacances France et reviens nous en force cet automne.
Déjà 65 ans, l’âge de la retraite quoi? Pas question! On dit souvent, que c’est justement, à ce moment précis, que l’on commence à apprécier la vraie vie, et la vraie liberté! Or, serait-ce le même phénomène pour : «L’Office Nationale Du Film»! Sincèrement, oui!
Je m’explique. : Combien de cinéaste, ou de comédiens, ou d’animations, ont débutés, avec eux? Impossible à dire! Il y a en beaucoup trop! Effectivement, au début, ce n’était qu’à peine, des balbutiements, d’un jeune «Claude Jutras», ou encore les animations, de «Monsieur Bach», ou encore, les expériences d’un certain «Piccolo dit Paul Buissoneault», ou encore, ouffffff!
Quel tremplin, ce fut pour plusieurs Québécois, et Canadiens! Même, Monsieur Denys Arcand a passé . par leurs mains magiques, et leurs doigts de féeriques!
Donc, il n’est certainement pas question, de stopper la machine! Elle est parti pour vivre, des siècles! Une seule condition cependant, que l’on cesse de couper, les subventions pour les arts!!! C’est, par cette voie/voix, que comme peuple, nous avons eu droit, de nous exprimer, de nous prolonger, et de mieux nous connaître! Et, ce sera, pour «LA VIE DE NOS ENFANTS», afin qu’ils puissent, revoir, nos traditions, et toutes les richesses culturelles!
Un très bon anniversaire à : «L’OFFICE NATIONALE DU FILM »! C’est, un très bel hommage, qui sera présenté à TV5, !
Trois fois : BRAVO!!!
Même si je n’écoutais pas son émission à chaque jour,chaque fois que je le faisais, c’était avec un intérêt soutenu.
C’est avec beaucoup de professionnalisme qu’elle a su conduire son émission à un tel niveau de succès.Le contenu très diversifié, un français irréprochable, l’accessibilité des propos, des invités représentant une grande variété de domaines, voilà les points forts dont je me souviendrai concernant Indicatif présent. Parfois, j’aime bien écouter à nouveau certaines parties de l’émission sur Internet.
Il est bien vrai qu’animer une émission de télévision à l’heure du dîner est un défi de taille. Le « zapping » est un sport très populaire pour ce médium. On ne voudrait rien manquer de ce qui ce passe aux autres canaux ou bien on va voir par curiosoté. Tandis qu’à la radio, on peut écouter tout en faisant autre chose.
Mais, je pense qu’avec son talent et son expérience, elle y parviendra. Du moins, je lui souhaite de tout coeur.
Je profite de cette tribune pour remercier l’animatrice hors pair que fût Mme Bazzo pendant tous ces matins de semaine. Un souvenir percutant, parmi plusieurs, c’était au petit matin d’un fameux 11 Septembre, vers 9 heures, j’étais encore au lit, avec la radio qui tentait veinement de me réveiller. Marie-France m’a fait vivre les premiers moments de cette journée qui fût fertile en émotion, c’est pas peu dire.
Maintenant, j’ose m’avancer pour ce transfert qui j’ose espérer pour la principale intéressée, sera courronné de succès. Néanmoins, je ne serai pas de ceux qui vont suivre le périple de l’animatrice vers la télé. En effet, il ne fait nul doute pour moi qu’il existe une rhétorique médiatique qui se sert du choc des images pour dispenser l’auditeur de penser. C’est ce qui me fait fuir de la fameuse boite noire.
J’ai en effet l’impression que la télé rendra les débats existentiels un peu moins intéressants, parce que le défilé des images à la télévision a un caractère si hypnotique. J’ai l’impression d’être intelligent quand j’écoute la radio, mais pourquoi j’ai tellement cette impression forte en moi lorsque j’écoute la télé de devenir si légume!
Une intrigante et imposante Marie-France Bazzo animait cette émission. Avec sa voix d’alto, elle a su suscité de nombreux débats face à moi-même. Elle a souvent fait remuer mes pensées, et m’a aidé à débloquer certains préjugés que j’avais. Son départ de la radio de Radio-Canada est certainement triste, mais par contre, elle demeure présente à la télévision à l’antenne d’une émission de débats, du même genre qu’indicatif présent. Or, je trouvais qu’elle osait beaucoup plus à la radio qu’à la télévision. On aura beau la remplacer, mais malheureusement sa personnalité n’est pas remplaçable. Bravo Marie-France Brazzo pour ces 11 années.
J’ai écouté avec grand plaisir la dernière émission avec Marie-France sur les routes de Portneuf, en auto, la fenêtre grand ouverte avec vue sur les champs de canola et c’était magnifique. Je me suis laissée voguer au rythme de cette grande dame de la radio avec un brin de nostalgie déjà. Elle aura eu durant toutes ces années une présence extraordinaire dans ma vie et je lui en suis très reconnaissance. Je lui souhaite beaucoup de bonheur dans sa nouvelle aventure. Je suis certaine que Christiane Charette saura nous faire découvrir ses talents comme animatrice, ce qu’on lui connaît déjà. Alors on se met au diapason pour la SUITE DES CHOSES.
Depuis huit ans, j’écoutais « Indicatif Présent » tous les matins, au travail. On se faisait une religion de syntoniser Radio-Canada dès l’ouverture de la librairie, et on attendait 11h30 pour mettre nos sélections musicales. Marie-France Bazzo a su me faire découvrir des sujets qui ne me passionnaient pas du tout avant, ou qui m’étaient même inconnus. Cette émission était pour moi un cours d’histoire, de politique, mais aussi un grand divertissement où les personnalités du monde culturel que je préfère venaient raconter simplement leur passion. La fin d' »Indicatif Présent » est une grande perte pour moi. J’avais l’impression que les avant-midis passaient plus rapidement au travail!
Nous n’avons pas perdu notre bonne habitude d’ouvrir la radio le matin, et j’écoute maintenant Patrick Masbourian qui, je dois dire, se débrouille très bien. Il fait encore quelques maladresses parce que c’est le début de l’été, mais les sujets sont toujours aussi intéressants et sa voix est agréable à entendre. C’est important, ça aussi!
Je ne regarde jamais la télé, encore moins sur l’heure du dîner. Je n’ai jamais pu regarder « Il va y avoir du sport », et je ne crois pas pouvoir suivre « Bazzo.tv », malheureusement. Mais je vais écouter Christiane Charette sans fautes tous les matins. Je suis d’ailleurs très heureuse que ce soit elle qui prenne place au micro de Bazzo, je l’aimais beaucoup à « Christiane Charette en direct » (à une époque où j’avais le temps de regarder la télé!).
Je souhaite la meilleure des chances à ces deux grandes dames de l’animation pour leurs nouveaux projets, et également à celui qui a la belle tâche de faire la transition entre les deux. Je ne crois pas qu’il a le boulot ingrat, bien au contraire, il est bien meilleur que plusieurs remplaçants de Bazzo lors de ses vacances…
Ah! Bazzo.
C’est tout simplement un grand merci que je veux vous dire aujourd’hui.
Vous avez accompagner mes journées, vous et votre équipe. Vous avez su m’apprendre des choses bien plus importantes que certains de mes professeurs. Vous m’avez fait rire, avec les pour ou contre quelque chose. Vous avez attiré mon attention quand vous discutiez de vin, de maquillage ou de livres.
Je peux même vous dire que c’est grâce à vous et vos méthodes d’interview que j’ai étudié en communication et multimédia!
Merci beaucoup Marie-France, et bonne chance à Télé-Québec. Je vais vous suivre dans le nouveau média, tout simplement parce que vous êtes vous-même, et personne d’autre.
J’ose à peine lire cet article tant son départ m’a dépourvue. Je m’souviens d’un des derniers Indicatif Présent que j’avais suivi, où les auditeurs étaient invités à témoigner de leur dépendance à l’emission. Une jeune fille avait à l’occasion expliqué que chez elle 4 générations de femmes (de la grand-mère à la fille de la petite fille) étaient accros simultanément. Ça m’avait paru l’une des plus belles preuves et récompenses de réussite!
De mon côté, j’ai commencé malgré les levers tôt pour la chanson de l’aurore de C’est bien meilleur…, à traînasser après café et douche pour écouter la voix accrocheuse et les rires francs de Marie-France. Elle a toujours su (des quelques 3 ans où j’ai pu l’écouter) trouver la finesse de ton le piquant et l’ironie justes pour aller chercher ses invités dans leur sincérité, leurs côtés retors ou fragiles, leurs secrets bien cachés ou leurs contradictions flagrantes, tout en respectant les uns et coinçant les autres, sans jamais dépasser des bornes invisibles mais infiniment précises et précieuses. L’information n’a jamais pâti ni engourdi de ses critiques, même à chaud, même délicates. Et ses chroniqueurs ont toujours conservé leur mot à dire, à leur façon et dans leur style, bien qu’intégrés dans une dynamique d’équipe continuellement équilbrée et énergique. Bazzo tenait droit la baraque rien qu’en annonçant la rediffusion de son emission, une vraie statue olympienne qui soutiendrait le ponton de RadioCanada durant des décennies -1 en l’occurence. Sa bonne humeur contagieuse partagée avec les autres animateurs était sans doute la maître recette.
Et puis un matin R. Homier-Roy dévoilait qu’ainsi elle quittait la partie… J’ai glissé dans la baignoire dans un gros Bam! Et la Madame de répondre si naturellement et généreusement qu’elle l’a toujours fait que: Oui cela faisait déjà quelques mois que c’était décidé, mais qu’elle avait continué malgré tout avec autant d’honnêteté et de plaisir!
Elle laisse un grand vide, et mythe.
Je partage l’inquiétude. Le passage de médium pour l’équipe de MF Bazzo est un changement dramatique. Le grand saut périlleux peut être courageux mais aussi peut être mortel. D’accord on peut souhaiter un changement après 11 ans quand la recette a fait ses preuves, on veut un challenge de plus. Certains pourront considérer qu’il s’agit d’une évolution de l’équipe.. mais pour que le sentiment soit partagé et que le plublic perçoive l’amélioration de la formule, c’est un coup de dé qui n’est pas gagné.
La TV fait dans le visuel, dans le grand déploiement pour garder l’intérêt du public, donc un visuel morne est voué à l’échec. Des intellectuels qui palabrent, à la radio, ça fonctionne bien. A la TV, le discours bien qu’intéressant peut passer de façon secondaire, car le discours visuel (la gestuelle, l’apparence physique et vestimentaire, la présence de la caméra, la complicité des membres sur le plateau…) devient hyper-important. Les considérations parfois superficielles changent ici de dimension pour devenir des aspects décisifs.
Comment cette évolution va se répercuter.. ce n’est pas évident. Car le public gagné à la radio ne pourra pas nécessairemet demeurer fidèle pour le volet TV: si l’auditeur n’est pas devant son téléviseur à l’heure de diffusion, si telle émission entre en conflit avec Bazzo.TV, si des restrictions budgétaires force Télé-Québec à changer son fusil d’épaule.. bien des impondérables… Pas certain que seule une vision optimiste réussisse la transition.