En avril dernier, Greenpeace lançait une campagne contre McDonald's et d'autres restaurants minute. Pourquoi? Les verts soutenaient que l'arche dorée achetait du poulet à McCroquettes nourri avec du soya cultivé sur des terres illégalement défrichées de la forêt amazonienne. Ce qui contribue à détruire le "poumon de la Terre". Un dossier un poil pointu, mais poursuivez votre lecture. J'élargis plus bas.
Résultat de cette campagne: McDonald's a reçu plus de 30 000 courriels du public, qui dénonçaient ce "crime contre la planète". Une patate chaude qui a vite poussé la multinationale à cesser de s'approvisionner en poulet engraissé par les cendres de l'Amazonie. Ainsi, Greenpeace remportait une nouvelle bataille contre un géant capitaliste.
Donc, les McCroquettes ne détruisent plus l'Amazonie. C'est là une réussite attribuable à cette géniale trouvaille qu'est l'activisme en ligne. Pour les ONG de tout acabit, Internet est devenu un puissant outil pour changer le monde. Mais les résultats ne sont pas toujours aussi probants que dans l'exemple ci-dessus…
Tous les jours, je reçois par courriel un appel à "passer à l'action". Et le plus souvent, "l'action" en question consiste à ajouter mon nom à une pétition en ligne. Trois clics et c'est réglé.
J'ai probablement signé des dizaines de pétitions sur Internet. Celle implorant le gouvernement d'adopter un projet de loi visant l'interdiction des sacs de plastique non biodégradables au Québec (www.ecocontribution.com); une autre qui exige la création d'une loi pour protéger la forêt boréale (www.ondortcommeunebuche.com). Et j'ai signifié mon désir que l'avenue du Mont-Royal devienne piétonnière (www.montroyal-avenueverte.org). Dans tous les cas, j'attends encore les résultats.
Internet a rendu facile l'acte de la pétition. Pour nommer cette nouvelle forme d'activisme en ligne, les Américains ont un néologisme: slacktivism. Ou comment changer le monde sans se bouger le péteux.
De nos jours, tout le monde peut se faire sa petite pétition électronique. Prenez le site Petition Online (www.petitiononline.com): vous vous inscrivez, vous choisissez une cause, vous créez votre pétition et vous attendez les signataires. C'est bébé lala. On trouve sur ce site des centaines de pétitions actives. L'une réclamant que la justice règne au Liban avait recueilli un peu plus de 15 000 signatures au moment d'écrire ces lignes. C'est bien, mais c'est tout de même 10 000 noms de moins qu'une autre pétition… qui demande que le logo des Sabres de Buffalo soit redessiné. Chacun ses causes.
Devant la pléthore de pétitions qui circulent sur Internet, on peut se demander si le geste a une quelconque efficacité. Le site des légendes urbaines Snopes.com est pourtant catégorique: signer une pétition en ligne n'est pas un moyen efficace de régler des problèmes importants. "Les signatures ne sont pas des votes, peut-on y lire. Et elles ne sont pas traitées comme des votes par les gouvernements qui doivent prendre des décisions difficiles. Au mieux, elles sont vues comme une indication de l'opinion publique, sans plus."
Je ne suis pas contre les pétitions électroniques. Je ne fais que constater l'évidence. Une pétition en particulier a peut-être fait en sorte que les McCroquettes ne détruisent plus l'Amazonie, mais pour que le monde change vraiment, mon petit doigt me dit qu'on aura besoin de plus que trois clics. Sommes-nous prêts à vraiment nous retrousser les manches?
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MAGAZINE
Le magazine de musique britannique Q consacre son édition d'août aux années 80. En couverture, un portrait de Madonna à son époque Material Girl annonce un long reportage sur les premières années de celle qu'on n'appelle plus mademoiselle Ciccone depuis longtemps. "En 1979, Madonna mangeait dans les poubelles de New York. Cinq ans plus tard, elle régnait sur le monde." Aussi, un article sur la fabrication de l'album-culte de U2, The Joshua Tree. Sur le CD livré avec le magazine, 13 chansons des eighties rafraîchies par des artistes d'aujourd'hui.
TÉLÉVISION
Si le spectacle de clôture des premiers Outgames est aussi flamboyant que la cérémonie d'ouverture, on peut s'attendre à du bonbon. Avec Liza Minnelli, Mélanie Renaud, Marjo, et celle qu'on ne doit pas comparer à Marjo: Marie-Chantal Toupin. Le dimanche 6 août, 20 h, à Radio-Canada.
Le magazine Q nous offre un beau mois d’août avec son édition des années 80. D’abord qu n’a pas le goût de voir ce qu’était Madonna avant ses débuts, et le CD qui accompagne le magazine, me semble bien intéressant. De reprendre ainsi des chansons des années 80 et de les dépoussièrer pour les faire chanter par nos artistes. Reste à voir quelles chansons sont reprises et par qui. Je vais sûrement y jeter un coup d’oeil.
Pour ce qui est des pétitions en ligne, je suis d’accord pour dire qu’elles ont beaucoup moins d’impact qu’une pétition papier, signé manuellement. Et même encore plus, une marche collective est encore plus efficace, car les gens doivent se déplacer, prendre la peine de faire un effort. Et c’est ce qu’une pétition doit représenter, l’effort des gens à bouger pour faire changer les choses. Et c’est quand on bouge tous ensemble qu’on réussit à faire changer quelque chose, pas juste en pitonnant trois clics.
En premier lieu, si les poulets de McDonald ne sont plus élevés au soya cultivés sur des terres illégalement défrichées en Amazonie tant mieux… mais les terres de l’Amazonie continueront d’être défrichées illégalement pour cultiver le soya. Les terres de l’Amazonie et d’autres parties de l’Amérique du Sud car le soya est le produit à la mode, celui que les transnationales implantent sur cette partie de l’Amérique destinée, semble-t-il, à obéir.
Pour ce qui est de l’activisme par internet, j’avoue que c’est assez coachsurfer, et que le simple fait de cliquer, bien assis sur sa chaise, nous donne l’impression de militer. On oublie ceux qui sortent dans les rues pour crier, pour lever haut les pancartes dans le but de se faire entendre. Si bien souvent il n’y pas de différence entre un ou l’autre (après tout, qui sommes-nous, infâmes fourmis, pour se faire écouter??), l’autre, au moins, bouge. Peut-être sera-t-il moins enclin à l’obésité…. faudrait se pencher sur la question.
Je ne suis pas une personne très « activiste » et je l’admet. Lorsque je peux m’impliquer, je le fais, mais je ne crois pas à cette vague d’activisme de « péteux » en buvant mon café le matin devant mon écran d’internet… Dans une pétition, la force du langage n’y est pas, seul le nombre compte, comme si c’était un sondage. Et dans un sondage, c’est l’opinion qu’on mesure. Si bien celle-ci donne peut-être une idée de l’idéologie, elle n’analyse pas le fond de celle-ci et lorsque la réalité devient plus dure, on se rend vite compte que certains partisans disparaissent.
En ce sens, les vrais activistes gagnent un point.
Combien de pétitions ai-je signé et pour lequel je me foutais de la cause, mais je la signais parce que tout le monde la signait.
J’ai peut-etre aidé des causes sans le savoir, puisqu’une fois que j’ai signé, je laisse les responsables se démerder avec leur cause. Tant mieux pour eux s’ils obtiennent ce qu’ils demandent.
Et s’ils ne réussissent pas, ils n’ont qu’une autre pétition a me faire signer, en changeant quelques mots, et j’embarquerai encore.
Après avoir fait mon épicerie en ligne chez XGA, pourquoi ne pas faire un peu de bien à ma conscience en allant au supermarché de l’activisme. On peut maintenant choisir notre cause comme on choisi un légume au marché Jean-Talon. À défaut de me demander ce que je peux faire concrètement pour une cause, mon problème est maintenant réglé. Nul risque de me faire chahuter ou de générer une opposition. D’ailleurs, mon code professionnel en ingénierie me suggère de rester le plus neutre possible.
Je demeure en banlieue. Là où la différence et le non-conformisme est banni depuis longtemps. Un voisin m’à même déjà reproché d’émettre une opinion politique lors d’une rencontre banlieusarde autour d’un gentil feu avec des copains. C’est vrai que la discussion avait pris quelques décibels mais j’ai remarqué que les gens préfèrent de loin leur petite quiétude au brassage d’idée. Alors quoi de mieux que de me cacher dans mon sous-sol et de sortir ma pancarte virtuelle sans nuire à la tranquillité des voisins et à ma réputation (et aussi à la réputation de la profession). Pourquoi avoir sa propre opinion lorsque l’on a qu’à lire les éditoriaux et autres blogues, opiner du bonnet et piger au hasard? Le tour est joué, plus besoin de réfléchir.
J’en conviens, mieux vaut signer une pétition en ligne contre les sacs en plastiques que de gueuler contre la caissière qui me demande encore : « Sac en plastique? ». Je me suis d’ailleurs toujours demandé de quelle façon aurais-je plus d’impact sur mon environnement. C’est tellement loin le Liban. Certains me trouveront peut-être fermé sur moi-même mais j’ai décidé de m’impliquer dans ma propre municipalité. Ne serais-ce qu’en achetant mes légumes au fermier bio du coin ou simplement en donnant des fonds pour les groupe sociaux pour femmes en difficultés de mon comté. Qui sait, j’irai peut-être un jour assister à une réunion du conseil municipal et même émettre une opinion?
Les pétitions par courriel sont inutiles ou ne sont rien d’autre que du spam dans presque tous les cas. Cessons donc de les véhiculer, d’engorger ainsi les serveurs et de gonfler l’égo de quelques crétins qui s’amusent souvent à polluer la toile avec des légendes urbaines ou des pétitions bidon pour se donner une certaine impression de pouvoir. Comprenons-nous bien ! Les pétitions ont leur raison d’être, celles qu’on trouve en ligne, sur les sites web, peuvent s’avérer sérieuses et nécessaires, mais ce n’est pas le cas de celles que vos amis bien intentionnés vous envoient par courrier électronique. Il y a encore de trop nombreuses personnes naïves qui fondent devant un message leur annonçant qu’ils pourront sauver une petite fille en faisant simplement suivre un courriel au plus de monde possible. Leur grand coeur les honore, mais un peu de jugeote devrait leur faire deviner qu’on ne sauve pas une vie en deux clics !
D’autre part, si certaines pétitions envoyées par courriel partaient à l’origine d’une bonne intention, elles circulent souvent pendant des années et sont donc totalement dépassées lorsque vous les recevez. Inutile alors de leur donner une seconde vie à votre tour, mettez-les à la poubelle et privilégiez plutôt les pétitions sérieuses qu’on vous demande de signer avec un bon vieux stylo. Vous savez, ce truc long qui tâche et qui prend la poussière sur votre bureau.
En plus du site mentionné par Steve Proulx, il en existe un autre, en français, qui vous indiquera si la pétition virtuelle ou le courriel alarmiste qui vous annonce que vous allez mourir si vous continuez à vous mettre du désodorisant sous les bras est sérieux :
http://www.hoaxbuster.com/
Je suis membre de Greenpeace, de Médecin sans Frontières et d’Amnistie Internationnale. D’aucuns m’accuseront de le faire pour me donner bonne conscience. Eh bien je ne le nierai pas. J’irai même jusqu’à admettre que je le fais en partie parce que je me sens coupable d’être aussi privilégiée.
Ce sont certes là des motifs très médiocres, mais comme l’être humain est, à mon avis, fondamentalement égoïste, la seule noblesse qu’il nous reste est d’en être au moins conscients.
Tout ça pour dire que moi aussi, j’en signe des pétitions en ligne. Je suis naïve, direz-vous, mais je me dis que mieux vaut prendre une chance d’essayer. Peut-être que ça ne changera rien, en effet, mais dans ce cas, tout ce que j’aurai perdu sera 2 minutes de ma vie, ce qui ne me semble pas trop grave.
Alors je fais le choix de prendre une chance pour que ça marche, pour qu’il y ait des résultats, et j’encourage aussi les autres à le faire.
Ceci dit, je respecte profondément que vous écriviez un article à ce sujet pour nous inciter à nous retrousser les manches et agir de façon plus concrète.
L’un n’empêche pas l’autre !
Les pétitions c’est rendu ridicules, même que parfois les causes n’en vallenet pas la peine. c’est outrageux qu’il y aillent plus de nom pour un simple Logo de Hockey que pour la liberté du Liban et encore ou vont toutes ces pétitions? sont-elles valides? Internet est un bon moyen d’information, car il a democratisé l’information. Mais il l’a aussi rendu plutot futile comment peut-on savoir que tout ce que nous »signons » est réel
Étant, un succès de toute évidence, du moins de par tous les participant(es)… La cérémonie, de fermeture, risque de flamboyer, de l’énergies de ses vedettes. «Mélanie Renaud, Liza Minelli, Marjo, et Marie-Chantal Toupin», feront toutes parties, du même spectacle. Wow! Il y aura, des étincelles, dans l’air… Alors, qu’elle soit la température, il est certain, qu’il y aura sûrement, quelques degrés supplémentaires!!! Et pour une fois, le «Québec», remporte, si je peux me permettre de dire, la palme de la tolérance : BRAVO!!! Nous démontrons, aux médias, que nous sommes plus, que des discussions utopiques et/ou idéologiques, mais bien une terre d’accueil! Là, où la diversité a sa place, l’unicité prend, tout son sens étymologique du terme!
À ne pas manquer, ou à enregistrer sur le vidéo…
Les gens sont au courant que certaines choses ne tournent pas rond dans notre monde. Que se soit proche de chez eux ou à l’autre bout du monde. On est outrés, on est choqués, on est touchés par des gestes ou des événements que l’on juge inacceptable et on veut prendre action.
Enfin, certains veulent prendre action. C’est rare qu’on voie la masse populaire se prononcer sur un point précis. On peut très bien le constater avec le droit de vote. D’année en année on voit le pourcentage de participation diminuer, mais combien de ceux qui chialent sont allé voter ? Autre exemple : le prix de l’essence. Il continue à grimper, ça fait les manchettes à chaque fois, ça fait couler de l’encre pour bien des gens et ça fait jaser autour de la machine à café dans les bureaux. Quelles actions sont prises pour vraiment faire changer les choses ?
Il y en a des gens qui font des actions. On n’en entend pas parler parce qu’ils sont minoritaires. On peut même parfois les voir comme des lunatiques qui ont des idées folles. Si on veut que des choses changent, il en faut des idées folles et surtout beaucoup de gens pour y croire. Si une masse populaire se soulève contre quelque chose de précis, c’est là que les choses vont changer. Mais si on reste écraser devant sa télé ou à cliquer sur des sites de sondages en ayant la sensation d’avoir fait la différence pour un monde meilleur, je crois qu’on en a encore à apprendre sur comment changer le monde.
Une belle cage aux barreaux dorées.De plus en plus on nous parle d’un pays libre et sans guerre ou il fait bon vivre.Pourtant ,à tout les jours,plusieurs décisions sont prisent sans notre consentement.Je crois que le mot démocratie n’est plus qu’une illusion.Chez nos voisin,par exemple:On a passé une loi qui interdit toutes formes de protestation envers le président Bush.C’est donc dire que de porter un t-shirt affichant « fuck bush »peut maintenant vous valoir 5 année d’emprisonnement!Si ceci vous allume et vous sors de votre sommeil divanesque,alors je vous suggeres fort d’allez jeter un coup d’oeil sur le site prisonplanet.com.Ce site est en anglais seulement,mais je fais actuellement pression pour pouvoir le traduire en français.Car,dans notre belle province,notre cher gouvernement a si peur que nous devenions intelligent,qu’il nous garde bien d’apprendre une autre langue…
Réveillez-vous avant que la cage ne se referme !
C’est vrai que sur internet, plus précisément dans nos couriels, nous sommes bombardés de chaînes de lettres de pétitions et autres qui nous demandent de signer ou tout simplement de la faire parvenir à plus de gens que possible. Bien sur, dans la majorité des cas, il n’y a aucun changement, par exemple les chaînes visant à tenter de faire changer le gouvernement sur certains points. Mais la victoire qu’à remporté Green Peace contre la multinationale McDonald est signe que ces chaînes de messages ne sont pas là pour rien peuvent faire changer les choses. Malheureusement, seul une minorité de lettres comme celle-ci, mène à un changement réel. Mais puisque sa marche dans certains cas, pourquoi ne pas s’impliquer à tout coup dans ces lettres à bonnes causes!
Au moment où tout semble près à basculer d’un coté ou de l’autre, où le parrain de la révolution donne l’impression de sa fin et où le conflit moyen-oriental prend des tendances militaire asymétrique, se poser la question à savoir si les efforts placé par les groupes sociaux pour joindre les internautes et pousser ceux-ci à se mobiliser pour des causes diverses donne des résultats tangible fonctionne.
Fruit du hasard, satistique Canada publie ce matin un rapport disant que les « grands utilisateurs d’Internet » délaissent les tâches domestiques et les relations sociales. Or, pour répondre de ce rapport, je suis moi-même un de ces « grands internautes » aimant donner mon opinions sur diverses choses, appuyer des causes mondial depuis mon logement, et pourtant je ne suis ni léthargique ou un « slacktiviste » comme le catalogue joliement nos voisins du sud. Non, j’ai l’intime conviction qu’avec internet, un simple outil de communication, la communauté militante mondiale s’est rapidement jointe pour s’unir contre les bêtisses variée de nos dirigeants.
Ceux qui liront ce texte connaissent peut-être le jeu vidéo Kumawar, une série d’épisodes basée sur les conflits divers dont font partie les puissances occidentales, surtout les missions en Irak. Tout recemment, suite à un de ces épisodes mentionnant l’ambition nucléaire de l’ennemi juré des USA, l’Iran, ces derniers ont sortie une réponse à l’épisode avec un autre jeu qui montre la réplique de la garde républicaine… Cette réaction, étrangement contraire à l’image donné des ayatollahs conservateur, illustre une capacité de dialoguer avec d’autres moyens que ceux de la vraie violence et que les frontières tombent plus vite.
Quoiqu’il en soit, en lisant ces idées sur l’impression d’individualisme qu’internet donne, j’aime me souvenir d’une citation du Che:
Soyez toujours capables de ressentir au plus profond de votre coeur n’importe quelle injustice, où que ce soit, voici la plus belle qualité du révolutionnaire.
Sans trop s’impliquer dans une cause, la pétition permet, d’après moi, de donner son opinion, plus que de faire changer les choses. Par contre, après l’avoir signé, on sens un peu qu’on a fait notre part… Mais, souvent, il faut plus qu’une liste de nom et entre faire signer une pétition et mobiliser les gens, il y a une marge… Sinon, on ne paierait pas l’essence si chère… et on irais voir plein de shows à l’Agora, sans même pouvoir imaginer sa fermeture… Demandez donc aux signeurs de pétitions de se présenter à une manifestation ou de boycotter quelque chose (genre Wal-Mart…), juste pour voir. Je crois que vous perdrez des joueurs…
Cependant, l’internet a l’avantage indéniable de rejoindre beaucoup de monde rapidement. Avoir une pétition à faire remplir, je la mettrais sur internet. De nos jours, rejoindre les gens devant leur ordinateur est beaucoup plus simple que de s’attendre à ce qu’ils se présentent à un évènement.
Malheureusement, facilité rime très souvent avec abus… Certains créent des pétitions pour n’importe quoi et d’autres signent n’importe quoi. Combien sont vraiment informés sur ce qu’ils appuient? Tant mieux si c’est une majorité. Peut-être même cela aide-t-il certains internautes à se déculpabiliser de passer de si longues heures isolés devant leur machine. Ils ont peut-être l’impression que le « Net » leur a été utile… que c’est bien de rester devant son ordinateur…
D’après moi, une petition sur Internet ne vaut pas moins qu’une pétition papier…Même qu’elle rejoint souvent plus de monde. Le problème reste l’action ou plutôt l’inaction du signataire à mon avis. Si celui-ci reste informé sur le problème auquel il a donné son appui, écrit à son député ou à la compagnie fautive, etc. peu importe le média à partir duquel il a signé la pétition. C’est parcontre quand on l’oublie deux secondes plus tard que le bat blesse.
Même si ma signature ne vaut pas un vote, je n’attendrai pas 4 ans chaque fois que je veux m’exprimer. J’aime croire que l’opinion publique a un peu de poids, même lorsqu’elle s’exprime par le net.
Tant mieux si les poulets de McDonald doivent se trouver un poulailler ailleurs que dans le poumon de la terre. L’internet a de bons côtés et sait réunir la planète, pour se prononcer et riposter s’il le faut aux extravagances commerciales.
Ayant visité le Costa Rica en 1996, il s’agissait alors de forêts rasées pour faire paître les boufs, voués au Big Mac. Les restaurants de cette chaîne ne semblaient pas très achalandés dans le pays. Protestation contre l’acte ou contre la multinationale, va savoir.
Ayant déjà vu un reportage sur la forêt amazonienne, les gens de cette région nous en voulaient cependant autant pour nos coupes à blanc dans la forêt du nord. Comme si on pouvait se le permettre pour des raisons économiques, mais pas eux. Le travail généré par ces défrichements fait vivre bien des gens. Économie et écologie ne font pas toujours bon ménage.
Je serai franc avec vous, je ne crois pas à la signature de pétition pour faire avancer nos causes. Je crois que nous devrions plutôt sonner aux bonnes portes et dénoncer les détracteurs. Au lieu de s’appitoyer sur le sort des gens démunis, nous devrions monter aux barricades et les aider concrètement. Nous sommes une société hypocrite! Nous gueulons haut et fort que la couche d’ozone se détruit, mais nous ne sommes pas prêt à se battre pour conserver nos arbres et nos forêts. Pourtant, chaque jours, nous recevons des courriels nous implorant de signer telle ou telle pétition…Et nous la signons tout en étant convaincu du bien fondé de notre acte. Foutaises! Ce n’est rien d’autres que des paroles semées à tout vents!
Il ne faut pas s’étonner que McDonald détruisant l’Amazonie. Les multinationales n’existent que pour faire des profits et non pour le bien-être collectif. À moins que vous pensiez que les bas prix ont un impact positif sur le bien-être collectif et qu’il est juste que les bas prix aient un prix.
Je suis bien heureux de constater que les pétions « online » fonctionnent et peuvent avoir des impacts. Il m’est arrivé souvent de signer ces pétitions en pensant au plus profond de moi-même que ça ne donnerait rien. La preuve est fait, ensemble, on peut arriver à quelque chose !
MacDonald’s fait et fera toujours parler. Que de paroles dites pour ce grand géant, que de pétitions signées contre ce monstre, mais il est toujours là et fait partie de notre univers. Qui n’a jamais été chez McDo, se lève….. vous restez assis alors vous êtes coupable et c’est la force de McDo. Il en fait beaucoup pour notre société, grand créeur d’emplois il fait rouler l’économie mais il demande aussi beaucoup et nous sommes tous responsables. Pensez-y la prochaine fois.
Lorsque je suis sollicitée pour signer une pétition, je regarde si la cause en vaut la peine et si oui, je n’hésite pas à la signer. C’est un petit geste, mais qui éventuellement peut réussir à changer les choses.
C’est certain que nous sommes tirés de partout pour tout: de l’argent, un appui, une opinion. Il s’agit donc de trouver notre (nos) cause(s) et de les soutenir. Je crois que cela est beaucoup plus salutaire que d’appuyer toutes les causes mais de ne pas vraiment en soutenir une à fond.
C’est une question de choix mais devant l’action ou l’inaction, je préfère l’action…
il m’arrive de signer des pétitions en ligne. Mais je ne signe pas n’importe quoi. Mon organisme favori est « Amnistie Internationale ». Étant membre je reçois leur revue régulièrement et en plus des appels à la clémence qu’ils demandent de faire, une section de la revue traite des succès. Et il y en a! Bien sûr, la plupart du temps il est recommandé d’écrire une bonne vieille lettre papier. Il faut dire que les endroits où nous envoyons ces lettres sont parfois des pays qui manquent de tout et Internet n’est pas sur leur liste de priorité. Mais il est aussi arrivé que les envois de courriels aient donné des résultats, en congestionnant certaines boites postales électroniques de gouvernements. Donc même les courriels peuvent donner des résultats.
Il faut dire aussi, qu’Amnistie Internationale n’éparpille pas ses billes! Ils ont un groupe qui s’occupent de ce qu’on appel les « Actions urgentes » et qui peuvent mobiliser beaucoup de mondes sur un ou deux cas très précis où une vie est en danger. En précisant ainsi la cible, on s’assure de concentrer les courriels et les lettres… et on écoeure pas trop les membres. Parce qu’il est certain que si on me demandait d’envoyer ce genre de lettres à raison de 10 par jour, je ne suis pas convaincu que je le ferai. Mais une par semaine, ça, c’est déjà mieux!
Wow!
J’ai eu récemment une phase d’aller signer des pétitions en ligne, celles mentionnées plus haut, et d’autres sur les sites de Green Peace et Amnestie Internationale. Après une semaine, j’étais passée à autre chose.
Tout cela pour dire que je suis tellement d’accord avec monsieur Steve que les pétitions ne changeront pas le monde. C’est plutôt devenu une mode pour avoir la conscience tranquille « d’agir ». Mais effectivement, elles ont une très petite influence. Je ne dis pas qu’elles sont inutiles, mais il faut plus de vraie action pour changer les choses.
Bref, c’est un point fort qui est souligné dans cette chronique.
Bravo!
Réflechissons….
Je reçois parfois un courriel pour signer une pétition sur une quelconque cause…
Disons que Pierre part le bal: ‘Bonjour, je fais une pétition pour qu’il y ait des feux de circulation au coin de ma rue!’
Noble cause… Donc ce Pierre envoie ce courriel à tous ses amis; Jean, Jacques et Marc, ‘signent’ cette pétition et l’envoient eux aussi à leurs amis, qui eux le signent et l’envoient à leurs amis… ainsi de suite…
Mon questionnement: Le premier courriel de Pierre ne contiendra pas toutes les signatures, puisque celui-ci s’est diviser dès que Jean, Jacques et Marc ont transférés le courriel. Vous me suivez?
Donc à quoi ça sert??
C’est extra-ordinaire ce que vient de faire l’organisation de Greenpeace. Combien d’autres situations du genre existent-ils sans que l’on soit au courrant? Pourquoi saboter la planète alors que Mcdo nous prouve que ce n’était pas nécessaire? Quand va-t-on arrêté de penser seulement profit au détriment du bien-être de nos enfants? Tout le monde sait que ça ne sert à rien d’être riche si on est pas en santé. Le même principe peut s’appliquer en ce qui concerne la planète. Demandez au gens de New-York si les arbres de Central Park sont important pour eux. Notre oxygène dépend en partie de la végétation sur la terre. On pollue tellement qu’on est en train de se détruire nous-même.
Merci encore et encore à Greenpeace et continuez à traquer ces grands pollueurs pour nous.
Sommes-nous prêts à vraiment nous retrousser les manches ?
La réponse est simple : non !!!
Quelques individus le font mais c’est tout !!!
Les exemples sont si nombreux mais prenons le plus récent : «600 000 $ de moins pour la surveillance de l’air à Montréal»… Ainsi donc, le gouvernement Charest croit qu’il est intelligent et socialement acceptable de couper en environnement… Pour ma part, je trouve cela très intéressant comme vision d’avenir !!!
Sommes-nous prêts à vraiment nous retrousser les manches ?
Non, le transport en commun coûte de plus en plus cher et le service ne s’améliore pas, pas assez de monde achètent des produits équitables, pas assez de monde visitent le site : http://www.equiterre.org
Y a plein de preuves… plein de belles occasions de «prendre le taureaux par les cornes» et dire collectivement à quel point on trouve que c’est assez les conneries !!!
Chaque années je paye mes impôts et des taxes chaque fois que je vais à l’épicerie dans le but de me nourrir, généralement de bien bonnes choses…
Et bien… depuis trois ans maintenant, même si en bout de ligne ils me chargent des frais de retard, je ne poste mes déclarations d’impôts qu’au mois d’août… Si l’an prochain, tout le monde au Québec ou au Canada, décidaient de «faire patienter» le gouvernement jusqu’au mois d’août, je crois que le gouvernement comprendrait qu’ils ne peuvent pas faire n’importe quoi n’importe comment avec l’argent des citoyens !!!
Mais j’oubliais… il faut respecter la loi et l’ordre… Voir les arbres disparaître et ne rien dire !!!
Je suis d’accord avec M. Proulx qui dit qu’Internet rend la pétition trop facile. On clique et on a la conscience tranquille en se disant qu’aujourd’hui, on a posé un geste pour faire avancer telle ou telle cause. J’y crois pas trop à la réussite de ces pétitions électroniques. Il n’y a rien de mieux que le bon vieux papier manipulé par des bénévoles dévoués à une cause et que nous signons de notre main en faisant état de ce qu’on a lu ou entendu. Parlant de défendre des causes, il n’y a rien de mieux que de ne pas aller chez McDo, ainsi vous ne mangerez pas de leurs maudites croquettes et vos gras et sucres ne s’en porteront que mieux. Vous aurez posé un geste concret. Aller à votre marché d’alimentation préféré et apportez vos sacs réutilisables, refusez d’acheter des produits sur-emballés, réutilisez, recyclez et compostez. Vous pourrez vous coucher en ayant agi directement sur des causes.
Que voulez-vous, nous sommes comme ça les Québécois, étant nés pour des petits pains, nous pensons que nos gestes n’ont pas beaucoup d’incidence. Avec les gouvernements en place, il va falloir se les retrousser les manches.
Côté télévision, le spectacle de clôture des Outgames donnera à Marjo et à Marie-Chantal Toupin l’occasion de faire parler puisqu’elles ont imité un geste qu’avait posé Madonna et Britney Spears pour le temps d’une photo, s’embrasser sur la bouche. Sauf que les originales n’ont pas hésité à se rouler la langue contrairement à nos québécoises qui étaient en froid avant ce moment.
J’ai décidé de vivre dangereusement. J’élimine parfois des messages qui me promettent succès, argent ou la vie éternelle. Le dalaï lama est sûrement fâché contre moi parce que je n’ai pas suivi la ligne de conduite qu’il m’a envoyée par courriel. Et j’ai perdu d’énormes quantités d’argent en n’envoyant pas de dons pour me permettre de retracer des legs testamentaires.
Mais j’ai aussi choisi de ne signer que certaines pétitions. Ainsi, je dois d’abord croire en la cause. Puis, je dois aussi signer une pétition qui me paraît crédible (soit par un site Internet bien construit, soit par une pétition particulièrement bien ciblée). J’évite celles où on ajoute bêtement son nom et qu’on renvoit à sa liste d’adresses. Ainsi, si vous voulez que votre liste de pétition poursuive son chemin, assurez-vous de ne pas me l’envoyer en exclusivité puisqu’elle risquerait de se retrouver au paradis de la corbeille.
On parle sans arrêt de réchauffement de la planète et de gaz à effet de serre. Les gens sont bêtes et hypocrites. Ce n’est pas en signant les pétitions de Green Peace qu’on va arrêter l’hemorragie de la Terre, mais en lisant ce que l’organisation produit comme documentation. J’ai fait une petite recherche. Je me suis dit que si c’est vrai que nous sommes en train de tuer la Terre, j’imagine que le pourcentage de voitures devrait être bas proportionnellement à la population. Eh bien, voici un extrait de ma recherche. Vous verrez, tout le monde est hypocrite… et bien conditionné:
« L’automobile est depuis longtemps un symbole de liberté et de prestige. Elle est aussi pour plusieurs un moyen de se démarquer individuellement et de communiquer son statut social à ses semblables. Est-ce vraiment le cas? Le but de ce travail n’est pas de répondre à cette question, mais plutôt de voir si, du moins, les gens sont intellectuellement affranchis de propagande provenant de la télévision. En 2005, selon les données statistiques de la Société de l’assurance automobile du Québec (http://www.saaq.gouv.qc.ca/publications/nous/rapportgestion2005/statistiques.pdf), il y avait pas moins de 3 780 360 véhicules de promenade en circulation au Québec, et ce, pour une population, selon les données de Statistiques Canada (http://www.statcan.ca/Daily/Francais/060629/q060629d.htm), de 7 568 600 habitants. En faisant un simple calcul mathématique, on peut affirmer qu’environ un Québécois sur deux possède une automobile. Bien sûr, en excluant toutes les personnes qui n’ont pas l’âge légal de conduire et celles qui n’ont plus les capacités physiques de le faire, la situation apparaît encore plus inquiétante en cette période où plusieurs scientifiques n’hésitent plus à dire que les heures de la Terre se compteront dans le désarroi si on ne diminue pas les émissions de gaz à effet de serre. »
Bref, continuez à signer des pétitions… c’est justement le signe d’un grand désarroi!
S’il est vrai que de nombreuses pétitions en ligne se caractérisent surtout par leur futilité, la liberté d’expression que l’on trouve sur Internet fait peur aux gouvernements. Autrement, pourquoi la Chine sentirait-elle le besoin d’épier ses citoyens? Ah, bon, ok les Chinois sont toujours répressifs. À ce compte, les États-Unis n’auraient pas fait envoyer en taule le blogueur Joshua Wolf, qui avait pris et diffusé des images d’une manif contre le G-8. Ou la France, qui a interdit à Greenpeace (tiens, tiens) de publier sur le web les photos d’une action anti-OGM. Même au Québec, on a vu des procureurs se plaindre que des anarchistes aient documenté leur cause sur Internet, et ce, malgré, qu’en l’absence d’un interdit de publication, toutes les informations étaient de nature publique.
Évidemment, on ne peut espérer de tous les citoyens le même degré d’implication. Il devient difficile de résister à la propagande capitaliste quand les cerveaux sont formés pour s’y soumettre dès le plus jeune âge. Vous ne me croyez pas? Demandez à votre succursale bancaire la plus proche de vous remettre un cahier d’activités pour enfants…
Peut-être pourrait-on juger de la valeur d’une action, en ligne ou dans la rue, autrement qu’à l’aulne de la stricte efficacité? Car même si un gouvernement accorde peu d’importance aux points de vue de ses citoyens, nul doute sujets de basse-cour, petit à petit la sensibilisation fait son chemin.
Les pétitions c’est la passivité et la facilité. Une phrase ou deux avec quelques mots chocs et vous voilà parti pour la gloire!
Avant de signer il faut à tout le moins connaître le sujet. Ce n’est pas en quelques mots que
vous pouvez juger de la vérité, de la fausseté, et de la pertinence.
Les pétitions c’est comme les statistiques vous pouvez leur faire dire ce que vous voulez.
Exagérément c’est comme signer un chèque en blanc.
Les gens se fient aux belles paroles et écrits du pétitionnaire. Plus souvent qu’autrement
vous n’avez pas de choix de réponses.
Seul un sondage sérieux peut donner une image de l’état de l’opinion et permet de connaître
les dispositions psychologiques d’une société.
Les sondages politiques en particulier sont généralement justes.
La méfiance est de mise avant de signer ou de répondre par pétition ou verbalement.
N’oubliez pas: Il y a les mensonges ordinaires, les sacrés mensonges, et les statistiques!!!
Et bien oui il est vrai que par un clic il est facile de signer une pétition mais au moins cela prouve que des gens sont quand même à l’écoute. Peut être que d’avoir a signer sur un papier fait en sorte que ce soit pris plus au sérieux, mais par contre je pense que par internet on rejoint plus de gens. Nous ne sommes peut être pas encore prêt a relever nos manches mais par contre on avance. Il y a beaucoup de choses qui ont bougé en peu de temps et ce n’est qu’un début.
`N’est ce pas une belle victoire que celle des croquettes de Mc donald…..
Moi aussi je ne crois pas aux pétitions électroniques et même aux pétitions tout courts. Jamais je n’ai cru que le gouvernement prenne en considération ces listes de noms qui peuvent être trop facilement truquées. Je crois que les pétitions servent uniquement de première étape et de porte ouverte pour les vrais moyens de pressions efficaces, mais qu’elles ne sont vraiment pas nécessaires, de toute facon le nombre grandissant et la nature des causes qu’elle déservent en viennent à anéantir leur crédibilité. De plus, on s’entend pour affirmer que les gens qui travaillent fort sur une artère principale pour rallier les passants à leur cause dépenserait beaucoup moins d’énergie que si elles fesait circuler une pétition électronique et les personnes qui y tapperaient leur signature seraient surement moins concernés que les gens dans la rue, car ils peuvent être n’importe où et dans n’importe quel milieux. Comme par exemple le sigle des sabres de buffalo est bien plus l’affaire des gens de cette ville que moi qui soutien les canadiens, donc dans un sens la validité de ces « papiers » est très contestable.
Beaucoup d’entre nous crie haut et fort que les industries détruisent nos forêts, nos rivières, nos lacs, que tout est trop cher. Mais comme tout bon québécois docile, la plupart reste là à ne rien faire, en attendant je ne sais trop quoi.
Nous avons plusieurs excuses : pas le temps, pas l’argent, pas l’énergie nécessaire, pour faire bouger les choses. Il faudrait se plaindre, descendre dans la rue, et revendiquer par exemple de meilleures conditions dans les milieux hospitaliers, des comptes-rendus aux gouvernements qui nous prennent plus que le quart de notre paye. Moi la première, je trouve que l’essence est hors de prix, mais chaque semaine je vais faire le plein……..
Bravo à GreenPeace pour leur force, leur courage et surtout leur tenacité.
Des gens d’action!!!! Bref, des gagnants.
Les décideurs, qu’ils soient actifs dans la sphère affaires privées ou dans celle des affaires publiques, ne prendront les pétitions en considération que dans la mesure où elles peuvent faire du mal à leur image de marque, rendant ainsi plus difficile le maintient ou l’augmentation de leur marge de profits ou celle de leur réélection. Ce ne ce dont pas les noms de quidams dur une liste réputée elle aussi anonyme qui les gênera au point de les faire bouger d’un iota dans leurs décisions. Ce constat n’est pas flatteur pour la démocratie mais il est clair que des citoyens sont plus égaux que d’autres. Ce sont les noms de personnes influentes sur ces listes, comme ceux de leaders d’opinion, de personnes célèbres capables d’influencer les autres par leurs opinions, d’artistes renommés qui peuvent servir d’exemples, de membres influents de mouvements politiques ou sociaux, d’acteurs efficaces des oppositions politiques ou de groupes de pressions, qui peuvent ajouter ou non du poids aux revendications faites par pétitions électroniques. Or, ces noms sont souvent bien rares sur ces listes. Faut-il pour cela en venir à la conclusion qu’elles sont toujours parfaitement inutiles. Pas nécessairement si leur multiplication finit par créer un effet de masse qui entraînera à sa suite des médias à s’en emparer, ce qui peut conduire à une percée dans l’image de marque de ceux qui en sont la cible. Ce seront donc de rares pétitions qui produiront ces résultats inespérés.
A mon avis, la signature d’une pétition est bien souvent un acte irresponsable. La plupart des fois, les gens ne savent même pas de quoi il est question réellement. Pour se prononcer sur un sujet, il faut faire un effort de compréhension, connaître le point de vue opposé, faire la liste des arguments de chaque option. Cela ne se produit à peu près jamais lorsque l’on se prononce rapidement avec une pétition. On se contente de suivre des préjugés, des idées reçues, des procès d’intention.
Par exemple, le cas soumis dans l’article. J’ai du mal à comprendre le problème: « du poulet nourri avec du soya cultivé sur des terres illégalement défrichées de la forêt amazonienne ». Qu’est-ce que cela veut dire ? C’est peut-être effectivement un scandale. Mais rien ne nous l’indique vraiment. Est-ce que le soya était cultivé illégalement ? Dans quelle mesure était-ce dommageable pour la forêt amazonienne, la terre étant déjà défrichée ? Plus globalement, est-ce que cette histoire est véridique ?
Quoi qu’il en soit, même si je n’étais pas opposé en principe aux pétitions, je n’aurais jamais signé celle-ci avec aussi peu d’informations. Peut-être que ceux qui l’ont fait avaient l’idée simpliste que tout ce que fait McDonald est mauvais et que tout ce que dit Greenpeace est bon. Et le fait que McDonald ait cessé la pratique en question ne signifie pas une faute: l’entreprise a peut-être tout simplement acheté la paix. Pour continuer d’exister, une entreprise doit assumer toutes sortes de responsabilités, alors qu’un groupe de pression comme Greenpeace peut dire n’importe quoi impunément.
Il ne faut pas se le cacher, de nos jours, les gens sont paresseux. Il suffit d’un ordinateur et d’Internet pour pouvoir faire une multitude de chose passant des transactions bancaires, aux renouvellements de livres à la bibliothèque, des achats sur internet, de communiquer avec nos amis et de signer des pétitions. Il y a des certes des bons côtés à toutes ces nouvelles facilités, mais il y en a des mauvais et la distance en est un important. Je ne pense pas que quelqu’un qui signe une pétition sur le Net se sente autant concerné que le militant qui va aller manifester…
Je crois toujours au pouvoir de la masse. Un million de voix peuvent crier plus fort qu’une seule. Les gens qui signent ces pétitions ont le mérite de souvent être renseigné sur les causes qu’ils décident de défendre. Je vois internet plus comme un outil supplémentaire pour rejoindre le plus grand nombre de gens possible. Mais je pense qu’une pétition a un plus grand impact pour ceux qui l’initie que pour les autorités concernés. Car de savoir qu’un grand nombre de gens sont sensible a notre cause peut souvent nous inciter à nous surpasser et d’aller encore plus loin pour notre cause.
Quelle merveille que l’internet! Par ici mollusques et fainéants de toutes allégeances, car sans quitter vos moelleuses pantoufles, vous avez à présent la possibilité de changer le monde! Et cela tout en « downloadant » votre série télé préférée en évitant le moindre droit aux auteurs, ou alors en continuant à augmenter votre collection de chansons obtenues sans frais. Dire qu’il n’y a pas si longtemps encore, il fallait se fouler (au moins un tout petit peu) pour arriver à quelque chose. Se lever tôt, par exemple, comme dans cette expression anglaise voulant que « The early bird gets the worm ». Quelle bêtise que tout ça!
Alors, par ici les pétitions. On n’est pas du genre à lésiner pour quelques clics. Plus rien ne se trouve désormais hors de notre portée. Nul besoin de bottes de sept lieues pour parcourir du pays. Un truc à Tombouctou soulève l’indignation? On vous clique notre appui sur le champ. On aime bien se rendre utile, quoi! Même s’il y en a qui nous trouvent un peu trop Tanguy à leur goût… C’est tout simplement qu’on garde nos sous pour ce qui est vraiment utile dans la vie, comme les portables, la haute-vitesse et les cellulaires-afficheurs.
Et nos parents sont bien contents de voir à quel point notre comportement est responsable quand on mentionne les pétitions que nous avons appuyées. Certains parents ne comprennent pas? Ça, c’est leur problème. Dépassés, ces vieux, dépassés tout simplement. Nous, on s’occupe à rendre le monde meilleur, un peu plus à chaque pétition. Et bientôt, on pourra constater le résultat.
Probablement. Mais pas trop tôt, tout de même…
Internet est devenu un outil facile de propagande. Certains gens croient tout ce qu’ils y lisent, mais les plus avertis sont sur leurs gardes et avec raisons! Combien de fois par semaine recevons-nous des courriels mentionnant que le petit Samuel et la petite Mireille sont sur le point de mourir et que l’ajout de notre signature à la pétition leurs permet de recevoir 0,25 $ pour se faire soigner à l’étranger! Balivernes! Est-ce que quelqu’un à pensé à partir une pétition afin d’abolir les pétitions qui circulent sur Internet? À VENIR…
Je ne crois pas en l’utilité des pétitions en ligne pour faire changer les chose politiquement. Par contre, peut-être contribuent-elles à changer les esprits. Une centaine de lettres (ou courriels) par jour recues par un ministre auront plus d’impact pour faire agir le ministre qu’un millier de signatures dans une même enveloppe ou sur Internet. Par contre, personne n’a le temps, l’énergie et/ou l’intérêt d’écrire une lettre pour toutes les causes qui courrent. Pour vraiment s’impliquer efficacement, on peut se choisir une ou quelque causes auxquelles on pourra consacrer plus de temps (ce qui inclut se renseigner sur les vrais impacts de la situation au lieu d’être purement pour ou contre quelquechose – forcer McDo à cesser d’utiliser du soya cultivé en Amazonie ne règle pas le problème du soya en Amazonie, probablement pas plus que ça n’améliore la qualité du McDo). Mais le fait de choisir ses batailles n’enlève pas l’importance aux batailles des autres, et c’est ici que les pétitions peuvent avoir au moins un impact en ce qui concerne la diffusion de l’information et la conscientisation (à condition que la personne qui a lançé la pétition faisse son travail comme il faut et ne se contente pas de lancer des pétitions en chaine). Alors pour ceux qui demandent à quoi ça sert, j’aurais une suggestion. Lisez les pétitions que vous recevez. Si l’une d’entre elles vous touche, assurez vous qu’elle contient assez d’informations ou faites une petite recherche sur Internet pour vous assurer que vous ne militez pas, en fin de compte, pour que McDo nourisse ses poulets aux hormones alors que la culture du soya en Amazonie continue. Une fois que vous êtes sûrs que vous croyez en la cause, au lieu de signer la pétition, voyez à qui elle est adressée et écrivez directement un courriel argumetatif ou envoyez une lettre. Si quelques autres personnes font comme vous pour chacune des causes importantes, peut-être aura-t-on un impact, si petit soit-il …
On a tendance a penser que dans le monde capitaliste où l’on vie se défendre d’un multinationale est une mission impossible ! Et bien maintenant on a la preuve du contraire. Envoyer une pétition à une compagnie qui agit contre nos valeurs a un certain impact. mais ce qui frappe, c’est qu’une compagnie reçoive des milliers voir des millions de lettres de lettres de consommateurs insatisfaits !
On a tendance à croire que nos aînés se sont battus pour nous et que de nous battre à notre tour ne changerait rien. Pourtant on devrait toujours défendre les causes qui nous tiennent à cour sans oublier de profiter de tout ce que le monde nous offre déjà !
M. Proulx dénonce l’inefficacité des pétitions à l’heure d’Internet. Mais les pétitions du « bon vieux temps », celles sur papier genre Amnistie internationale sont-elles vraiment plus qu’une pléthore de coups de stylo dans l’eau?
Souvent, non. Parfois, si. C’est pour ces quelques exceptions à la règle que nous devons nous accrocher à cette possibilité de changer le monde, un petit pas à la fois. Le travail de sensibilisation fait par Internet permet déjà de lutter contre la vision souvent monolithique des médias traditionnels, et pousse certainement des individus à aller chercher plus loin que les phrases larmoyantes de la plupart de ces réclames.
Le problème, c’est qu’à l’instar de voter ou de recycler sa canette de boisson gazeuse une fois aux trois mois, le fait de signer déresponsabilise les individus. La pétition peut changer les choses, mais il faudra trouver une démarche plus significative. Pour l’instant, les altermondialistes, gens de la gauche et autres « écolos » sont perpétuellement défavorisés lorsqu’il s’agit de défendre leurs causes, et à long terme, leurs opposants remportent beaucoup plus de batailles. Que faudra-t-il pour « gagner la guerre »? Les manifestations? L’implication dans la politique traditionnelle? Allez, on se creuse les méninges!
Quoi de mieux pour flatter notre ego et nous donner bonne conscience de signer une pétition.On sait que ça nous engage en rien. On se rappelle tous de Wallmart avec leur vêtements fabriqués par des enfants i, il ya a eu plusieurs pétitions Wallmart a dut avoir règler le problème car ce n’tait pas elle qui avaient les contracts mais des sous contactants.
Et depuis dans ses publicités elle fait rouler l’économie locale. c’est une exemple de récupération et pourtanil ya a autant de consommateur qu’avant.
Quand il est temps de s’impliquer c’est autre chose que McDonald vident les forêts amazoniennes c’est un fait si on signe une pétition ça nous donne bonne conscience et si on les boycot on aura une meilleure santé.Ici nos forêts sont dévastées;L’erreur boreale’ certs il ya des pétitions mais il faut agir il fauts’impliquer c’est à dires’impliquer, nos gouvernements suivent la masse. Par exemple le mont Orford tout a été prouvé que ce concept est inutile aux québecois. Ce projet a passé c’est normal un peu de plainte mais pas trop.
On est pour l’indépandnce du Québec. Ouvrons mos porte-feuilles, nous avons une carte de coskco, canadian tire,home dépot.Pas trop encourageant pour l’économir quebecoise.
Alors signé une pétition ça n’engage à rien mais agir d’une façon individuelle c’est plus facile.
C’est évident que les causes appuyées par Greenpeace sont bonnes. C’est évident aussi qu’il en faut des gens comme ça pour faire le travail car moi, je n’en aurais pas le courage sauf peut-être de signer des pétitions. Par contre, même si l’arche dorée achetait du poulet nourri avec du soya cultivé sur des terres illégalement défrichées de la forêt amazonienne, il n’empêche que les gens en faisant production ont certainement besoin de faire ce travail pour survivre. D’un côté nous avons le « poumon de la Terre » plutôt encrassé et d’un autre nous avons des gens qui ne demandent qu’à travailler car eux meurent de faim……ironique tout ça !
Si mes souvenirs sont bons, la pétition désignait autrefois le texte lu sur la place publique pour informer la population des décisions prises par le gouvernement, on se rapporte ici à la grèce Antique.
Aujourd’hui, c’est un moyen privilégié par la population pour communiquer ses opinions.
Comme le souligne Steve Proulx, il s’agit d’un genre de bla-bla, mais c’est néanmoins une voix qui se fait entendre quelque part .
Je déplore moi aussi le fait que bon nombre de gens soient prêts à signer n’importe quoi, c’est ce qui enlève bien de la valeur à l’appui que l’on voudrait donner. Toutefois , c’est un moyen très pacifique de manifester ses opinions et ne vous en déplaise , c’est déjà poser un geste . Quand on est prêt à aller plus loin, on envoie sa contribution financière, et ça au Québec, ça se pratique en grand. Signe pour moi que les gens sont prêts à poser des gestes concrets en autant que ça leur soit accessible.
Internet brise les barrières physiques et culturelles, la distance n’est plus importante, tout le monde entier peut accéder à l’information que le monde virtuel contient. Donc on peut sensibiliser et conscientiser facilement des gens qui se trouvent à des milliers de kilomètres de notre propre milieu. Dans la réalité, l’individu peut s’informer et lui aussi vouloir participer à la cause qui nous tient à coeur, mais souvent l’internaute se retrouve bombardé de part et d’autres et c’est son indifférence qui peut parfois en résulter.
La multitude de causes sont souvent valables en soi, mais parfois triviales et rarement d’une importance capitale. Par internet, il est facile et rapide de sympathiser à telle ou telle cause, mais c’est un geste presque gratuit qui n’engage souvent à rien. Donc la paresse de l’individu lui donne bonne conscience, sans que l’action soit au rendez-vous pour qu’énergiquement la cause défendue puisse progresser. C’est la situation actuelle..
Mais comme dans tout l’évolution de la cyber-contestation pourra parfois avoir des succès et des ratés. Le changement est graduel et il y aura cet outil supplémentaire qui permet de manifester son mécontentement et son opinion activiste. Ce ne sera pas nécessairement une réponse complète, mais seulement un élément de plus qui permettra d’arriver à une solution ultérieure. Rome ne s’est pas bâtie en un jour..
Le temps et l’activisme sous toutes ses formes sont valables, une arme de plus, c’est une corde de plus à son arc.
Une des choses qui m’irrite le plus sur Internet c’est les pétitions et les chaînes de lettres que je recois sur mon adresse de messagerie Hotmail. Ces messages qui proviennent des amis de mes amis remplissent ma boîte de réception et veulent pour la plupart du temps ne rien dire. La plus amusante que j’ai reçu récemment disait que si 15 000 personnes signaient cette pétition, Marcel Aubut serait oubligé de refaire revenir l’Avalanche du Colorado à Québec ! Ouin …. assez crédible mais le pire c’est qu’il y avait pleins de noms sur la liste et que la pétition m’est parvenu… cela prouve qu’il y a plusieurs personnes qui se préoccupe de cela. Je signerai tout de même une pétition qui a du sens, si il arrive quelque chose d’important en politique disons. Une pétition comme sauver l’Agora de Québec me touchait beaucoup car je considérais que cette endroit était important pour les spectacles et les jeunes. Je l’ai donc signé avec plaisir tout comme mes amis. L’Agora a été sauvé (on est en 2007, presque un an après la parution de cet article du VOIR) alors cela prouve qu’il y a de bonne pétitions.