Ne sont-ils pas trognons, les ours polaires des publicités de Coca-Cola? Bien sûr, ils n'ont rien en commun avec les véritables ours de l'Arctique, sauf pour une chose: ils apprécient volontiers les rafraîchissements.
C'est d'autant plus vrai pour les authentiques ours blancs, qui trouvent le temps long depuis que les pôles fondent à vue d'oeil, gracieuseté des changements climatiques.
Et ce n'est pas une lampée de Coke qui réglera quoi que ce soit.
Il y a des scènes qui marquent. Prenez celle-ci, tirée du documentaire Ours polaires, avec ou sans glace: sur un mamelon de glace, un ours, maigre comme un chat mouillé, scrute le désert blanc. Il n'a rien avalé depuis des semaines. L'oeil hagard, il cherche inlassablement quelque chose à se mettre sous la dent. Un phoque, un oiseau, n'importe quoi. Pitoyable.
Pendant un an, le cinéaste Jérôme Bouvier a espionné deux oursons polaires, un frère et une soeur, dans leur quête d'autonomie. Le mâle s'en est bien sorti. La femelle, par contre, est probablement morte aujourd'hui. Mal adaptée à un environnement en mutation, incapable de parvenir à chasser la moindre proie, la géante a fondu aussi vite que les glaciers qui l'entourent.
On peut nous sortir toutes les statistiques, les diagrammes, les graphiques, les plus récentes courbes de l'évolution du climat. Al Gore peut nous servir toutes les présentations Powerpoint du monde. Une chose demeure: il n'existe pas de symbole plus désolant des conséquences des changements climatiques que l'image d'un ours polaire qui n'a plus que la peau et les os. Cet animal qui trône au sommet de la chaîne alimentaire, ce prédateur redoutable qui peut entendre un phoque patauger à des kilomètres, ce roi du froid…, condamné à dériver sur son glaçon, à mastiquer piteusement de vieilles algues pour se donner l'illusion de manger.
La scène est à peine supportable. Heureusement, on n'aura pas à la supporter très longtemps. Des scientifiques estiment que les ours polaires devraient disparaître d'ici 2050. Alors, ils ne dérangeront plus personne.
Sauf peut-être Coca-Cola, qui devra se trouver de nouveaux porte-parole…
Ours polaire, avec ou sans glace, à TV5, le mercredi 30 août, 19h30.
TÉLÉ
Découverte débarque à La Nouvelle-Orléans, un an après le passage destructeur de l'ouragan Katrina. On tente de comprendre pourquoi la catastrophe a eu lieu et les leçons qu'on en a tirées. Découverte, à Radio-Canada, le dimanche 27 août, 18h30.
MAGAZINE
Dans sa plus récente livraison, le magazine vancouvérois Adbusters y va de ses récriminations habituelles envers les mégacorporations. Aussi, dans ses pages, une proposition pour changer le système capitaliste actuel en un "système en code source libre" géré par le peuple. On appelle cela le "Capitalisme 3.0".
WWW
Menoum.com, un blogue qui ressemble beaucoup à une version québécoise de Boing Boing (www.boingboing.net). Un répertoire de bizarreries, de trouvailles et d'humour douteux. "Parce que la procrastination, c'est donc bien plaisant". (www.menoum.com)
Pendant un an, le cinéaste Jérôme Bouvier a espionné deux oursons polaires… pourquoi il les a espionné. Pourquoi il ne leur a pas donné à manger. C’est ridicule. Les regarder mourir de faim. C’est comme d’aller en Afrique faire un documentaire et regarder les gens mourir de faim. Au moins, quand les gens vont dans ces pays pauvres, ils amènent de la bouffe avec eux, des médicaments, des objets pour dépanner un peu.
C’est cruel de laisser ainsi mourir ces ours. Je comprends que c’est pour nous montrer que la planète se meurt, à grand coup de réchauffement, mais ce n’est pas en nous montrant des ours mourir de faim que cela va faire changer les habitudes des gens. On voit déjà à la télé des panoplies de documentaires sur les petits enfants qui n’ont que la peau et les os dans les pays pauvres, et cela ne fait pas changer les habitudes des gens riches, des multi-nationales. Les riches continuent de s’enrichir.
Je trouve cela dommâge de voir ces bêtes mourir, et bientôt disparaitre, mais ce n’est pas en les filmant mourir qu’on va changer quelque chose. Du moins, je ne crois pas.
En passant, est-ce que Coke pourrait faire quelque chose. Ont-ils payé des droits à ces ours pour devenir leur porte-parole ?
Aujourd’hui, on parle de la disparition des ours polaires qui ne trouvent plus la nourriture. Leurs proies, qui ont besoin de la banquise pour se reposer, où iront-ils? Seront-ils trop fatigués pour se rendre sur une terre quelconque? Se feront-il manger par d’autres prédateurs, vivant sous l’eau? Peut-être assisterons-nous aussi à la disparition des phoques et des pingouins. Lorsque ces espèces se seront éteintes, après l’ours polaire. Qu’arrivera-t-il de leurs prédateurs? Vers quels animaux se retourneront-ils? Assisterons-nous à une diminution des pêches pour la consommation humaine? Suis-je réaliste ou alarmiste?
L’homme n’est pas de nature préventive en premier lieu. On a appris à être préventif parce qu’on s’était cassé la gueule à quelque part. Exemple: Il n’y a pas grand monde qui n’a pas de détecteur de fumé dans leur maison ou leur appartement. Il y en a encore qui n’en ont pas, mais on peut dire que ceux qui en ont c’est pour prévenir.
On a tendance à attendre qu’il se passe quelque chose pour faire quelque chose. Autre exemple : on va décider de mettre une lumière à un endroit dangereux le jour ou quelqu’un se fait tuer. On aura beau répéter cent fois à un enfant de ne pas faire tel ou tel chose parce qu’il va se faire mal et il fini par le faire quand même.
C’est un peu la même chose avec notre planète. On en a pas encore perdu une alors on se fou de se faire dire de récupérer, de réduire l’effet de serre, d’économiser nos ressources, etc. Je ne dis pas que ça ne sert à rien. Loin de là. Il y a aussi des gens qui font de véritables efforts pour éviter la mort de notre planète ou une transformation radicale.
Cependant, un ours polaire maigre ne fait pas encore d’effet à une masse de gens assez importante pour espérer un revirement radicale concernant nos habitudes de vie sur Terre. Nous allons avoir besoin d’une révolution pour que l’homme comprenne avant qu’il ne se retrouve à flotter dans l’espace sur une poubelle…
J’ai bien peur que de voir des ours polaires tranquillement disparaître ne soit pas suffisant pour bon nombre d’entre nous. Nous avons déjà exterminé plusieurs espèces et mis à part quelques soupirs bien senti en visitant des musées de la nature, nous n’effectuons pas de grands changements pour éviter que ces exterminations ne se poursuivent. Pour plusieurs, ces ours polaires sont loin, on n’y peut rien, il est trop tard.
Lorsque nos petits chats domestiques seront en danger, peut-être nous mettrons-nous à nous inquiéter de la façon dont nous agissons. Quand nos chers pitous ne pourront plus respirer dans le smog que nous leur imposons, peut-être joindrons-nous les manifestations pro-environnementales. Et quand nos petits poupons naîtront avec suffisamment d’allergies, peut-être commencerons-nous à exiger l’étiquetage des aliments avec leur contenu OGM.
Entre temps, nous signons des pétitions virtuelles pour préserver notre eau tout en ayant des gouvernements qui s’assurent que nos réserves non-renouvelables s’épuisent le plus rapidement possible.
Entre temps, nous permettons aux entreprises polluantes de s’en sortir sans la moindre égratignure.
Entre temps, nous permettons aux promoteurs immobiliers de détruire des forêts, des milieux humides pour le bien du développement et du progrès.
Entre temps, nous élisons des gouvernements qui ont plus à coeur de détruire que de préserver. Qui considèrent la riposte israélienne comme étant mesurée comme ils considèrent sûrement que les émissions polluantes des entreprises sont tout aussi mesurées.
Entre temps, nous dormons en nous engourdissant de téléphones cellulaires, de télé-réalités, de technologies omniprésentes pour nous assurer de ne pas penser. Pour nous convaincre que ce pauvre ours qui dérive ne l’a peut-être pas chercher. Mais que quelqu’un, quelque part doit payer le prix pour que nous continuions le progrès, pour que nous ayions une meilleure « qualité de vie ».
Il est évident que la réalite est bien differente de ce que l’on voit dans ces pubs de multinationales… Eh non, les banquises de l’Arctique ne sont pas bondées de nounours en santé qui sourient en buvant du coke!
Quoique l’on fasse, les ours sont de plus en plus pres de la condamnation… La fonte des glaciers ne fait que commencer. Dans le passé, quelques especes ont bien ete sauvés de l’extinction par des organismes de la faune (c’est le cas de l’aigle a tete blanche), mais je crois que cela s’annonce sans espoir pour ces pauvres ours polaire.
Meme si on les surveillait, si on s’assurait qu’ils se reproduisent et si on les nourrissait pendant un moment, ils ne pourraient jamais redevenir automnomes. Leur habitat naturel se dégrade sans arret et ils peinent pour trouver de la nourriture. Alors meme avec l’aide des humains, leur cas ne peut pas s’améliorer. Sauf si, bien sur, on cesse de polluer et que l’on puisse recréer rapidement leur habitat naturel comme il l’était auparavant…
Aussi bien rever. Mais je dois avouer que j’ai envie d’y croire…
En fait, tout le monde aura reconnu : «que les jours, se suivrent et ne se ressemblent pas»! Or, dans ce cas-ci, avec les changements climatiques alarmants, le réchauffement de la planète et l’effet de serre etc.! Cela ne fait, dorénavant plus partie, d’un discours : «pseudo-moraliste- alarmiste»! Mais bien d’un réalité : «scientifique, analytique, phénoménologique». Personne ne peut le nier. «David Suzuki, ou Jacques Languirand», n’ont pourtant jamais cessé de nous en parler! Il aura donc fallu, le documentaire de : «Monsieur Jérôme Bouvier» qui aura suivi, l’amaigrissent, de ces malheureux animaux, pour nous lancer exactement, le même cri d’alerte! Et, pourtant nous le savons tous!!! Existe-t-il, un moyen, une solution, un espoir quelconque, pour au moins tenter de pallier à la situation? Ou du moins, de ralentir le processus en cours? Sinon, à qui s’adresse-t-il? Aux simples citoyens? Et pourquoi pas, exercer une pression, sur tous les gouvernements? Car, lorsqu’un espèce est en voie, de disparition, on sait pertinemment, que cela aura un impact certain, sur d’autres espèces animales? Et, l’effet de dominos se continue, jusqu’à l’être humain! Car, que l’on ne le veuille l’admettre, ou pas, l’humain, est seulement un animal civilisé! Tôt, ou tard, notre tour viendra… Or, de nous redire, que la planète se meurt, est une chose, mais que l’on aille ou moins, un semblant de résolution, à défaut d’avoir une véritable solution! Un documentaire à ne pas manquer!!! En attendant, on ne peut que se répéter : «Qu’à chaque OURS suffit sa peine», n’est ce pas???
De tout temps , il y a eu des changements climatiques sur terre qui ont entraînés la disparition de certaines espèces, pensons aux dinosaurres.
Oui , c’est très regrettable de voir ces phénomènes se produire sans pouvoir remédier au ploblème. On peut toujours tenter de déplacer les ours polaires, de leur touver un nouveau territoire. Rien ne nous garantie du succès, puisque tout repose sur la faculté d’adaptation.
Et dans ce domaine l’espèce humaine a une bonne longueur d’avance , heureusement pour nous.
Il arrive, parfois que ce soit l’homme qui soit directement responsable de la disparition d’une espèce, c’est alors plus réaliste de penser d’y remédier. Les bisons, si nombreux dans l’ouest avaient quasiment disparus à l’arrivée des colons. Heureusment pour nous , quelques uns ont survécus et les troupeaux se reforment. Par contre la plupart se retrouvent dans des fermes d’élevage…
Pour ce qui est de l’ours polaire, sa viande n’est pas prisée à ce que je sache, il sera donc moins tentant de tenter de les sauver pour en faire l’élevage !
Malheureusement, peu de gens seront prêts à s’investir pour leur sauvetage. Déjà, on a de la difficulté à sauver les gens de pays pauvres, et quant à moi, c’est leur sort qui devrait nous préoccuper davantage !
J’ai fait un travail sur le sujet au cégep et je trouve ça désolant. Bientôt, par notre faute, plusieurs espèces animales risquent de disparaître. Le réchauffement de la planète n’amène pas que la hausse des températures comme les gens semblent le penser. Ça touche nos espèces animales, notre biosphère, notre environnement. Le nord est en train de fondre et bientôt, ça touchera tout le monde. Les gens ne veulent pas réagir. Je me demande ce que ça prend aux gens pour se rendre compte qu’il y a un problème. Tant qu’eux peuvent continuer à vacquer à leurs occupations, rien d’autre ne compte. Les humains sont en train de polluer leur environnement sans penser aux autres, sans penser aux prochaines générations qui devront vivre avec les conséquences de nos actes. Il faut agir avant que la situation se dégrade encore plus. Certaines solutions seraient plutôt simples mais les gens ne veulent pas se départir de leur confort, de leurs petites habitudes. J’ai l’impression que plusieurs regardent ce genre de reportages à la télévision en se disant que c’est bien triste pour les ours, les phoques, les penguins… mais 30 minutes après avoir écouter le reportage ont oublié tout ce qui a été dit!
Même avec les meilleures intentions du monde, renverser le réchauffement climatique ne sera pas chose facile. Condamné alors, l’ours polaire? Pas encore, vu les efforts déployés par l’aile canadienne du Fonds mondial pour la nature (WWF). Leur page web « le Carrefour de l’ours polaire » (http://www.wwf.ca/fr/PolarBearCentral/) propose non seulement plusieurs pages d’information sur l’animal et les menaces qui pèsent contre lui, mais également la possibilité « d’adopter » un ours polaire en déboursant une certaine somme qui servira à la recherche et à la sauvegarde de l’espèce. Un cadeau original à offrir à ses proches qui recevront, en échange, une peluche, un certificat officiel et une fiche d’information sur l’animal… Un petit pas pour l’homme mais un grand pas pour l’ours polaire!
Sniff, sniff !! Sans rire c’est avec beaucoup d’appréhension que je vois le monde disparaître sous mes pieds. Cela me fout la trouille, bouleverse mes entrailles, peuple mes cauchemars. Si j’y pensais tout le temps je serais le plus malheureux des hommes. Je me ferais sauter la cervelle ou je m’enfuirais dans une psychose. Mais je n’y pense pas sans arrêt et je parviens à créer un espace heureux au sein de ma niche. Mais j’y pense!!!
Je n’ai pas d’auto, trie mes ordures, boit du café équitable, fait du vélo, marche pour aller au travail et je vais parfois à des manifs pour l’écologie et pour la paix. J’ai beau faire, les ours polaires et avant eux bien d’autre espèces, vont disparaître. Un chance que je n’y pense pas tout le temps!
Ma mère a vécu dans le meilleur des mondes et cela très loin de celui de Huxley. Elle a vu le progrès, qui grâce aux sciences, est entré dans sa maison en lui apportant le bien être et une certaine idée du bonheur. Ma mère plus que moi croit que la science va régler tous les problèmes auxquels nous sommes confrontés. Elle n’est pas seule qui pense comme ça! Peut-être qu’elle ne veux pas se culpabiliser pour son mode de vie extrêmement énergivore. De toute façon rien autour d’elle ne lui fait sentir que les ours polaires vont disparaître. Elle mène sa vie de bon train! Elle n’est pas seul! Pourquoi se priverait elle de son auto?
Que j’aimerais croire la science génétique qui dit pouvoir redonner naissance aux dinosaures. Que ne vaine espérance me laisse cette banque de gènes qu’on cumules quelque part dans une caverne d’Alibaba en Europe. Non, le monde s’humanise au dépend de toute autre espèces de vie. De toutes les espèces l’homme prend la place. Le plus cynique dans tout ça c’est qu’il risque ainsi sa propre disparition.
Mais j’y pense!
Malgré que le réchauffement de la planète semble peu nous toucher, avec dix mois de froid sur douze, d’autres régions se voient pourtant plus affectées par le phénomène. Le pôle nord qui fond, l’ours polaire en déclin, l’équilibre de la nature devient de plus en plus affecté.
Hubert Reeves lance même des cris d’alarme pour l’ensemble de la planète et la disparition de la race humaine. Notre folie de consommer à outrance génère des déchets considérables et tue l’environnement. Que ce soit par le gaz de l’automobile, que par des objets qui s’accumulent sans destruction possible, la place que l’on occupe engendre une extermination en règle.
L’ursus maritimus (l’ours blanc) est le plus grand carnivore de la planète et se situe au sommet de la chaîne alimentaire. On peut donc s’attendre à ce que les conséquences de sa disparition aient un impact sur les autres espèces animales et ce, jusqu’à nous atteindre. Cet ours demeure une magnifique bête et sera pour nous une grande perte, si jamais il finit par disparaître.
Ne trouvez-vous pas suspect l’intérêt de plus en plus marqué pour les ours blancs ? Les vrais ours, pas ceux de Coke. Ils n’ont jamais été aussi populaires dans les médias. C’est que les ours blancs représentent pour les écologistes ce que les bébés phoques représentent pour Brigitte Bardot: un bel outil de propagande mignon et sympathique. Je suis sûr que dans ce documentaire on entendra, au moins en filigrane, la litanie des méfaits de la société de consommation et de l’activité industrielle.
Le climat change, bien sûr. C’est le propre du climat que de toujours changer en raison de mécanismes naturels complexes dont les scientifiques ne comprennent pas la majeure partie. Un des résultats: certains glaciers fondent, d’autres prennent de l’expansion, un phénomène qui existe depuis toujours.
Ce qui est nouveau depuis la fin des années 1980, c’est la politisation de la science pour lui faire dire que la société occidentale conduit le monde à une catastrophe climatique. Pourtant, le réchauffement dû à l’activité humaine est une théorie, plus politique que scientifique, qui n’est aucunement prouvée, et des voix se sont déjà élevés pour le rappeler. Même si depuis 20 ans aucun indice ne laisse croire que les désastres prédits surviendront (inondation des villes insulaires et côtières, famines, maladies tropicales, etc.), cette théorie survit malgré tout bon sens.
Le lobby écologiste a un intérêt évident à mousser cette théorie, de même que les scientifiques qui voient leur subventions de recherche augmenter, les médias qui adorent les nouvelles dramatiques et les politiciens en mal de visibilité (Al Gore, Claude Béchard).
Selon votre article, des scientifiques prévoient que les ours polaires seront disparus en 2050. Parions que cette prévision a un contenu scientifique aussi faible que celles avancées dans les années 1970 voulant que l’on se dirigera vers un REFROIDISSEMENT de la planète ou que les gisements de pétrole seront complètement épuisés en 2000.
Ça me pogne vraiment au coeur lorsque je vois des bêtes souffrir. Si l’homme n’avait aucun lien avec cette souffrance, ça serait triste, mais là… nous sommes vraiment arrivé au bout de nos comportements destructeurs.
Pauvres ours… la peau sur les os et une des créatures qui ne sera peut-être plus parmi nous pour très longtemps… Il va vraiment falloir qu’on se réveille et qu’on cherche des solutions pour contrer tous ces maux.
Les ours polaires, l’ouragan Katrina, la disparition d’iles dans les océans, le désert qui prend de l’expansion, le smog, les débris spaciaux autour du globe, la faim dans le monde, les maladies… Tous ces éléments ont un point en commun: la consomation de masse.
Pour remédier à tous ces problêmes (peut-être), c’Est simple comme bonjour. Il faudrait faire de la simplicité volontaire une façon de vivre. Pas seulement nous-mêmes, mais l’occident au grand complet. Il faudrait stopper l’évolution des pays en voie de développement et améliorer le sort des pays sous-développés.
En fait l’idée de la mondialisation ne serait pas mauvaise en soi si elle n’était pas qu’économique mais un peu sociale aussi… En faisant de cette manière de vivre quelques choses de banal, la pollution massive diminuerait d’autant et le climat reprendrait lui aussi la place qu’il est supposé prendre. Mais comme le monde ne se dirige pas aussi facilement que nos actes personnels, faudra s’y faire, la planète va se charger d’elle-même de reprendre le dessus au dépend (et oui) de l’homme et ses tendances destructices…
La compagnie Coke avait très peu de morale à associer sa boisson brune plein de sucre à la pureté des horizons blancs occupé par les ours polaires. Les ours étaient jadis heureux avant que l’homme et ses gaz ne viennent lui perturber le climat et réchauffer sa banquise.
Sommes-nous vraiment conscient de la signification de l’éventuelle disparition de l’ours blanc? Il crie famine comme bien d’autres espèces animales et humaines. Combien forts les cris devront-ils être pour qu’un changement s’amorce ? La première réponse à me venir en tête est que notre gouvernement fédéral n’entendra aucun cri, ni de la tête et ni du coeur, juste le son émis par son voisin américain qui lui demande de le soutenir dans sa bêtise naturelle. Écoutons ce documentaire mercredi soir et cessons de consommer ce dégoutant breuvage.
Malheureusement on est obligé de nous montrer un documentaire alarmant et désolant pour nous faire comprendre que le réchauffement de la planète n’est pas utopique . L’image de cette ourse agonisante est pathétique mais combien réaliste . Tant que l’argent dominera la politique on ne pourra arrêter cette hécatombe . L’accord de Kyoto était un premier pas vers des solutions durables mais voici que même notre bon gouvernement fait marche arrière . Pourquoi cesser d’émettre des gaz à effet de serre alors que les chinois polluent tout avec leur nouvelle ère industrielle . Même ceux qui tentent de prêcher dans le désert comme Al Gore investissent des capitaux énormes dans ce pays . L’appât du gain est tellement attirant . Nos bons gouvernement ont décidé que pour demeurer concurrentiel avec ce nouveau marché nous devons arrêter d’investir les milliards de dollars nécessaires pour rendre notre société moins polluante . Vaut mieux être riche lors de l’apocalypse . Pourquoi tenter de sauver les générations à venir , ils se sauveront eux-mêmes . Malheureusement c’est la mentalité des riches bébé-boomers qui se foutent de tout . On doit même y inclure un Harper ,pourtant pas de cette génération ,qui courbe le dos devant les lobbyistes industriels . Il devrait regarder le documentaire , peut-être qu’il pourrait verser une larme de crocrodile . Ça ferait « full concept » pour un Premier Ministre de la nouvelle vague .
J’ai suivi durant toute l’heure de Découvertes hier le documentaire que la SRC nous a présenté sur la situation à la Nouvelle-Orléans un an après le passage ravageur de l’ouragan Katrina, puis je me suis demandé si les Américains avaient la chance de voir un tel reportage sur l’une ou l’utre de leurs centaines de chaînes, avaient-ils l’opportunité de voir la désolation, l’inertie des autorités, l’abandon des ruines, l’absence de reconstruction, la déportation des trois quarts de la population pauvre et noire, même obèses les pauvres n’ont pas de poids, si cette communauté avait été économiquement et politiquement solide, le nettoyage serait terminé depuis longtemps, les indemnités et les résidents seraient rentrés au bercail, mais les résultats déçoivent un an plus tard, la super puissance fournit quelques roulottes pour les résistants, pas de téléphones, pas de gaz, la Louisiane a perdu la majorité de ses musiciens, les touristes sont las du silence des autorités, les fantômes s’instalent, le président entouré d’un nombre record de gardes du corps va défiler mardi dans l’infine partie reconstruite, affichant un sourire glacial sous un chapeau de cowboy texte en main, froid dans la foule, quelqu’un va-t-il lui crier: « Take a kayak » !
Est-il vraiment trop tard pour sauver les ours polaires ? Serait-ce vraiment trop compliqué de faire quelque chose pour sauver les ours polaires ? Et s’il est trop tard pour sauver les ours polaires, est-ce que le monde tel qu’on le connait actuellement est lui aussi en danger ???
Est-ce si difficile de se poser de vraies questions sur notre avenir ? Le Canada et le Québec étant pas mal plus au Nord que les Bahamas !!!
Conversation entre une mère et sa fille, entendue au zoo…
-Oh, regarde comme c’est beau un ours…
-Maman, ça po l’air d’un ours !!!
-Oui, c’est parce que c’est un ours polaire chérie !
-Ah bon… et c’est où chez-eux ?
-C’est au Nord comme le Père Noël mais ils ne peuvent plus y vivre…
-Hein… le Père Noël est déménagé lui aussi ?
-Non, lui… il habite encore le Pôle Nord…
-Mais alors Maman, pourquoi l’ours blanc ne peut pas faire comme le Père Noël ? Le Père Noël pourrait peut-être demander l’aide des lutins et de la fée des Etoiles, pour faire quelque chose ?
-Euh… c’est compliqué ma chérie, est-ce que tu as faim ? On peut manger tout de suite si tu veux, on regardera les autres animaux après…
Je n’en reviens pas de ce délire face à une maman ourse sur un bloc de glace à la dérive… et en plus, elle est peut-être morte! Dites-moi que je rêve!
Et que faites-vous des milliers, voir des millions d’enfants squelettiques de par le monde qui meurent de faim à chaque jour parce que nous, les pays riches sommes trop égoïstes pour faire quoique ce soit d’utiles pour les aider… parce que ce n’est pas en triant nos déchets et en étant « écologiquement » certifiés que ça les aidera! Franchement! un ours qui fait pleurer le bon petit peuple québécois! Et puis quoi encore! Où sont nos priorités!!!
J’ai jamais compris pourquoi l’Homme avec un grand H et une petite tête n’était pas capable de vivre en cohâbitation !
Il faut toujours qu’on prennent toute la place. On a commencé par arriver sur un grand pays. On a tassé les indiens et on leur a volé leur territoire. Ensuite on a jeté plusieurs arbres parterre pour nous construire de belles grandes routes. On a enfin pus polurouler partout sur notre belle planete. On s’est multiplié comme des microbes pour envahir toute la place.
On inventé toutes sortes de choses qui nous font fantasmer sur nos réussites. Maintenant, on se retrouve devant nos téléviseurs pour zapper de canaux qui nous font rêver, bander ou paranoyer sur notre triste destiné.
Pendant ce temps, certaines espèces, comme l’ours polaire, essaient de se trouver un petit coin sur NOTRE terre pour survivre à nos conneries.
Des Fois, j’ai honte d’être un Homme. Je voudrais être une petite fourmi, pour vivre en société. Je me ferais un très long tunel sous cette terre. Un tunel le plus creux possible, pour être certaine de ne plus rencontrer d’Homme et les laisser s’auto-détruire.