JOUONS AUX STATISTIQUES
Depuis cinq ans, l'utilisation de l'automobile à Montréal s'est accrue de 10,5 % alors que la population a augmenté de 3 % seulement. Toujours à Montréal, 47 % des gaz à effet de serre proviennent des transports, et la qualité de l'air est mauvaise une journée sur cinq. Entre 1989 et 2002, le nombre de VUS sur les routes a doublé. Pour 77 % des Québécois, l'automobile est l'unique moyen de transport. Un luxe qui coûte en moyenne 9000 $ par an.
Je pourrais poursuivre ainsi pendant trois pages, mais ce serait futile. On me chanterait toujours la même ritournelle: "Oui, ça pollue, une auto, mais c'est si pratique. Comment s'en passer?"
En effet. Prise individuellement, l'automobile est une sapristi de bonne idée.
Collectivement, c'est un désastre. Pollution, étalement urbain, accidents, gaspillage d'énergie. Au Québec, la voiture est aussi un gouffre économique, selon l'auteur du Livre noir de l'automobile, Richard Bergeron. En 2001, les Québécois ont dépensé 38 milliards de dollars pour leurs autos. La moitié du magot a quitté la province pour créer ailleurs des emplois de haut niveau (ingénieurs, stylistes, concepteurs publicitaires). L'autre moitié a servi, au Québec, à engager des mécanos et des vendeurs de chars.
Les raisons de réduire le nombre d'automobiles sur nos routes sont multiples. Pour les gau-gauches, ce serait pour sauver la planète. Pour les droi-droites, ce serait pour atténuer l'exode annuel de milliards de dollars vers des poches étrangères, de l'argent qui pourrait servir à enrichir la province, plutôt qu'à l'appauvrir.
Pourtant, malgré toutes ces bonnes raisons, rien à faire. On aime ça, quand ça fait vroum vroum.
Cette semaine, l'émission Jeux de société se demande s'il est utopique de vivre sans voiture. À l'heure actuelle, je crois que oui. Un peu parce que les transports collectifs sont déficients, mais surtout parce que nous sommes prisonniers de la "culture automobile".
L'enjeu est d'abord culturel. Pourquoi cet amour aveugle pour la voiture?
Dans L'ironie du char, essai de Jean-Pierre Dagenais sur l'automobile publié en 1982, l'auteur croit que notre fascination pour l'auto est un effet pervers des sociétés industrialisées.
"Dans les sociétés industrielles […] où le plaisir et l'accomplissement de soi sont chassés des lieux de travail, écrivait-il, la possession et la conduite d'une auto apportent quelques moments de satisfaction qui se confondent avec un sentiment de puissance et de domination. Ayant perdu la maîtrise de son travail et de ses outils, l'homme ordinaire retrouve derrière le volant la seule machine qu'il puisse encore contrôler."
Pas fou comme point de vue. J'imagine qu'il est rassurant, lorsqu'on a l'impression de n'être qu'un pion remplaçable dans une grande organisation, de retrouver le contrôle de sa destinée à bord d'un bazou. Et de prendre la clé des champs. Fuir.
Ironique, tout de même, de penser que l'homme qui a eu l'idée d'éliminer le "facteur humain" des milieux de travail, en créant la chaîne de montage, n'est nul autre que Henry Ford, un fabricant d'automobiles… Sans s'en douter, aurait-il créé l'environnement idéal pour l'émergence de la culture automobile?
Jeux de société, vivre sans auto: utopie ou réalité? À Canal Vie, le lundi 11 septembre, 21h
RADIO
Une série de dix émissions pour comprendre l'histoire du terrorisme. Portraits de mouvements aussi différents que la Bande à Bader, la Résistance française, la résistance palestinienne ou l'IRA. Des idées plein la tête, à la Première chaîne (95,1 FM), tous les lundis du 11 septembre au 13 novembre, 21h
TÉLÉVISION
Onze cinéastes interprètent les événements du 11 septembre à travers onze courts-métrages d'une durée de 11 minutes 9 secondes. Percutant. 11'09''01, à Télé-Québec, le lundi 11 septembre, 20h
INGÉRENCE!!!Manipulateurs de nos consciences, ca va faire!
Vous voulez me faire croire que je devrais essayer de vivre sans automobile, mais bien sûr que c`est possible, mais laissez-moi mon droit d`en utiliser une. Je connais une maladie qui rend les gens pas mal plus idiots et dependants et cette maladie s`appelle la téléphonie cellulaire.
Parler sur son cellulaire pendant des années en marchant sur la rue, en faisant son épicerie, en roulant à vélo, en prenant son bain. Bienvenues bursites et tendinites de l`épaule dans quelques temps.
Alors, laissez-moi tranquille avec vos lubies conçernant l`automobile tant que vous n`avez pas de solutions de rechange acceptables à me présenter:elle sert d`abord et avant tout à nous la classe moins que moyenne, elle nous sert à aller faire les courses pour notre famille nombreuse, aller à la garderie, aller travailler .
L`automobile a apporté plus de positif dans nos vies que ces m…cellulaires.
Quand le transport en commun sera presque gratuit, que les trains de banlieue me déposeront à une petite marche de chez moi ou de la garderie, que les taxis seront abordables pour revenir d`un spectacle tard le soir en sécurité alors là on reparlera de la si dangeureuse voiture.
J’habite l’Outaouais depuis bientôt neuf ans. Je suis originaire de Montréal. Cette ville nous permet de nous déplacer de façon agréable et économique en utilisant les transports en communs. Les autobus sont fréquents et les stations de métro encore sécuritaire pour la majeure partie des Montréalais. Je ne comprend pas l’engouement des grands centres urbains pour l’automobile. Je n’ai jamais eu de véhicule quand j’étais à Montréal, et ça ne m’a jamais vraiment manqué.
Ici, en Outaouais, il est un peu plus difficile de déplacer dans les grands centres urbains sans véhicule. J’ai bien essayé les premiers temps, mais vous comprendrez que le lac simon est magnifique, mais quand on doit se rendre travailler à Hull tous les jours, le vélo est contre indiqué pour le voyagement. Alors, j’ai réussi à trouver un moyen assez rassurant: Le co-voiturage.
Bien-sûr, nous polluons encore, mais deux fois moins!
Il existe encore pleins de petits trucs pour faire notre part, il suffit de bien vouloir faire une petit effort!
Si vous vous rendez à New York ou Boston, on vous dira que la majorité des habitants de la ville n’ont pas de voiture et utilisent les transports en commun. Pourquoi ? Parce que le coût du stationnement est terriblement élevé en ville et que le trafic est insoutenable.
Peut-on en dire autant de Montréal? Évidemment, pour les utilisateurs de stationnements, comme moi, vous diront le coût du stationnement et de l’essence sont déjà bien élevés. Mais d’où viennent-ils ces utilisateurs d’automobiles qui se tapent le trafic à grand frais à tous les jours et ce, juste pour polluer davantage l’air ambiant ? Da la banlieue ou de la ville même ?
Il y en a certes qui n’auront aucune excuse mais certains pourront aussi vous dire que le transport en commun pour venir depuis leur domicile est inexistant ou encore inefficace.
Mais revenons aux habitants de Montréal. À part certains quartiers dans l’est où le transport est moins évident, peut-on dire qu’ils sont mal servis par les autobus, le métro ou encore le train pour venir travailler en ville avec leur voiture ?
Bref, que peut-on constater concernant l’utilisation de la voiture en ville? Qu’il n’y a pas encore de mesures assez incitatives au transport en commun, que le transport en commun dans certaines régions est moins efficace que la voiture, que les coûts ne sont pas assez élevés pour décourager les automobilistes.
Un problème qu’on peut aussi envisager est que lorsque les coûts seront trop élevés, les automobilistes se feront plus rares. et là les stationnements baisseront leurs coûts pour attirer de la clientèle. et les automobilistes qui auront vu le trafic diminuer voudront de nouveau utiliser leur voiture pour aller travailler. L’automobile en ville : une roue (plutôt quatre!) qui tourne?!
L’utopie c’est plutôt de croire que ça pourra continuer ainsi longtemps. A moins bien sûr de faire vite pour rendre ce joujou moins polluant, d’une part , et d’autre part parce que du pétrole y en a pu pour longtemps.
Ce qui me semble aussi évident c’est l’impossibilité de vivre sans. Des choix s’imposent donc, mais l’industrie de l’automobile ne semble pas être trop pressée à agir, soit par la construction d’automobile à des coûts plus accessibles. Ainsi, ils se tirent dans le pied, car ils pourraient restés pris avec leur joujou qui deviendrait sans valeur. Enfin, ceux qui carburent au pétrole.
Depuis que j’habite en région, 2 ans, j’ai une automobile. Un 4x 4 à 4 cylindres, pas 6, pas 8. C’est un véhicule, dit utilitaire, mais on a oublié la source de l’étymologie du mot « utile ». Il est souvent acheté parce que c’est beau, c’est haut et c’est gros. J’habite en montagne et avant d’atteindre mon home, il y a 2 côtes, une à pente de 17% et l’autre à 12%. La dernière route est en graviers, très raboteuse, ce qui existe plus souvent qu’on pense au Québec. Le dernier chemin n’appartient pas à la municipalité, nous en sommes les propriétaires. Un véhicule utilitaire a donc été un choix incontournable.
Je ne suis pas en train de me disculper, ainsi que toute la planète, loin de là. L’auto pollue, l’auto réchauffe indûment et, par ricochet, jette de l’huile sur le feu dans les pays producteurs. Il s’agit d’être conscient, et des reportages à Jeux de société nous y aident. Comme ont dû l’être, conscients, les adeptes (obligés) des chevaux, avant l’avènement de l’automobile. J’ai vu un reportage, un jour, qui dévoilaient les affres de la pollution par les excréments des chevaux. C’est dire qu’il y a toujours une conséquence à un geste. Est-ce une raison suffisante pour remettre complètement en question ce geste ?
Nous voyageons vite maintenant, en quelques clics de souris, nous sommes en Australie. L’humain ne peut revenir en arrière, du temps des colons, où la distance avait tellement d’importance. Où l’on discutait pendant un an d’un voyage de 3 jours, pour aller voir un cousin qu’on appellerait aujourd’hui, voisin !
Il s’agit d’aller vers l’avant, pas de revenir en arrière : Avec l’implantation de véhicules mixtes (avec encouragement$ gouvernementaux) les smarts, les vélos à pédale ou motorisés, quand c’est possible. Aller s’inscrire à Allo-Stop.
Mais il ne faut surtout pas rêver. À une auto complètement électrique, il y aura aussi des conséquences au geste. On n’est pas immatériel !
Ça viendra bien assez vite …
Pas fou du tout comme point de vue. Mais, si certains ont le besoin de retrouver le contrôle, le sentiment de puissance et celui de domination en possédant un automobile. Pourquoi tout le monde devrait payer de leur santé en supportant et tolérant la pollution émise par leurs pots d’échappement !?
D’un côté, passer des lois à n’en plus finir contre la fumée de cigarette (puisque ça esquinte la santé de notre voisin!), mais que d’un autre côté on ne fasse rien contre celui qui polluera le monde entier avec toutes sortes de moteur nuisibles à l’environnement ainsi qu’à notre santé (tels les SUV, voiture diesel, 4×4, moto, bateau, wannabago etc.), me paraît une abomination monumentale!
Ce qui pourrait être intéressant de voir apparaître, ce serait de récompenser ceux qui n’utilisent pas de voiture pour aller travailler en prenant le transport en commun ou autre moyen. Une prime subventionnée au moyen d’une taxe supplémentaire payé par celui qui se rendra au travail sans avoir un minimum de 3-4 personnes dans sa voiture. Un point c’est tout !
Impossible d’oublier les réactions lorsque je pris la décision de me départir de ma voiture, la dernière parmi une série de vingt que j’ai possédées durant ma vie de conducteur automobile. À la retraite, j’allais déménager à Montréal et vendre « mon char ». La marche à pied c’est bon pour le cardio et le métro s’occupera des plus longues distances. On ne me l’a pas dit, mais je crois qu’intérieurement plusieurs avaient misé sur le nombre de semaines que j’allais vivre sans « char ». Voilà que cela dure depuis deux ans… Mais il existe un petit secret que j’accepte de partager avec vous: je suis devenu membre de Communauto. Un réseau qui comprend les villes de Montréal, Québec, Sherbrooke et Gatineau et par lequel, moyennant une cotisation annuelle et le coût d’environ 28 cents du kilomètre (on ne paie pas l’essence), je peux utiliser une Écho de Toyota pour les plus longs trajets ou les courses qui obligent à ramener un peu de bagages. Il est possible de louer une voiture pour sortir de ville ou partir en vacances.
J’apprenais que nous sommes plus de 5000 membres à Montréal. Certainement pas la panacée, mais un moyen écologique et fort pratique de réfléchir sur notre rapport parfois fusionnel à son « char ».
Vous avez bien raison de parler de transports collectifs déficients. L’idée du transport collectif est géniale: permettre à tous et chacun de se déplacer sans s’encombrer de la propriété d’une voiture. Propriété qui coûte cher: essence, réparations et entretien. Par contre, ce serait utopique de penser que seul le transport collectif va régler tous les problèmes de déplacements. Il faudrait qu’il y ait un équilibre entre ce dernier et les moyens plus pratiques…
L’autobus en soi est vraiment une bonne solution, mais avec les manques à gagner, les sociétés de transports ne sont pas capables d’offrir un service de qualité, et comme de l’autre côté tout le monde veut des améliorations, il faudrait trouver une source de financement viable.
Je ne sais pas comment tout cela va se concrétiser, mais j’espère qu’il y aura dans l’avenir une solution qui va satisfaire tout le monde. Peut-être est-ce utopique, mais ce serait bien.
Le producteur Alain Brigand a proposé à 11 réalisateurs de tourner un court métrage de 11 minutes , 09 secondes et 1 image (11/09/01) sur leur vision des évènements qui ont secoué la planète . Comme ces réalisateurs provenaient de milieux complètement différent cela nous a donné un film assez surprenant .
Par exemple , un soldat japonais de la Seconde Guerre Mondiale se comporte comme un serpent . Sean Penn de son coté s’est allié à Ernest Borgnine pour traiter du deuil . Le grand Claude Lelouch traitera de l’effondrement de l’amour comme les tours jumelles . Un autre fera le parallèle entre le coup d’état de Pinochet le 11 septembre 73 .
Ce film sera agréable à regarder , car il nous changera des éternels films du style Vol 93 ou Word Trade Center où toute l’action se veut une valorisation de ces gens ordinaire qui sont devenus des héros malgré eux en sauvant des vies ou en sacrifiant la leur .
Nous avons tous été frappés par ces évènements qui ont changé le destin de la planète depuis 5 ans ( guerre en Afghanistan , guerre en Irak , réélection inattendue de Bush , attentats terroristes à Madrid , Londres , Bali etc . )
Pour se donner bonne conscience, on est prêt à se mentir autant tout bas, que de le hurler à pleins poumons! Et oui, pourquoi pas le transport en commun, comme solution? En théorie, c’est pas mal : «cute», mais dans la réalité de tous les jours, c’est une toute une affaire? Organiser l’horaire, structurer l’itinéraire, faire donner les contributions financières etc. Combien, de personnes ont vraiment fait, la tentative? Si oui, combien de temps, cela a-t-il fonctionné? Je le répète : «ben, ben cute», (désolée de l’anglicisme), mais «pratico-pratique», le succès est mince. Et si cela fonctionne dans certaines régions, tant mieux! Et félicitations! Mais, voyez-vous l’automobile, est encore, le symbole d’une certaine réussite sociale, n’est ce pas? De beaux gros bolides sports de préférence, et décapotables, pourquoi pas? Avec, de gros moteurs bruyants! Vous entendrez alors, des ahhhhh, ou des ohhhhh!!! Des regards fascinés et envieux, de tous côtés! Cela fait parti, de la mentalité! Même si la planète se meurt, et tant qu’il restera une goutte d’essence, je ne suis pas certaine, que quoi ce soit changera! En attendant, on peut toujours extrapoler, cela fait du bien! Ceci étant dit, il faudra atteindre, le point de non retour, pour qu’il y ait un véritable changement! Et, cela n’est pas encore pour demain, ni après demain! À chacun son opinion…
Si on pouvait reculer le temps de 100 ans, en 1906 les premières automobiles étaient des objets de curiausité, à la portée des riches seulement, les routes étaient peu carossables, la vitesse en était à ses débuts comme le cinéma d’ailleurs. Et dire que depuis que le monde est monde, l’homme a toujours souhaité voler comme les oiseaux, il n’a réussi qu’à se déplacer dans un tas de ferraille à moteur consommant du pétrole, toujours plus rapide, toujours plus performant, toujours plus polluant, toujours plus meurtrier. Pourtant Léonard de Vinci avait des plans pour que l’homme s’envole dans le ciel, pas des avions supersoniques, juste des ailes à la taille humaine. Comment se fait-il qu’aucun savant n’a pu inventer un mécanisme permettant à l’être humain de s’envoler, de devenir un peuple migrateur sans frontières, sans l’abération de payer 14.00$ par jour pour garer son char, somme équivalente aux frais de garderie de deux jeunes enfants. Si çà continue cette invasion des automobiles, la terre entière sera un immense stationnement asphalté, entrecroisé de routes à 12 voies chauffées ou climatisées selon les caprices de mère nature, les terriens vivront sous terre, les déserts seront des cimetières de minounes finies. Finis les espaces verts, tout le bois aura servi à faire des pancartes de signalisation, on siffonnera l’énergie solaire pour se déplacer en véhicules, le soleil perdra de son intensité, l’écho-système va vivre avec le virus de l’épathite C et malheureusement les oiseaux vont cesser de voler. Mais l’apocalyspe est prévue pour l’an 2106, alors pour le moment et pour se changer les idées, suivons la file pour aller au Salon de l’Auto, malgré l’embouteillage prévisible!
En effet, c’est ironique que les automobiles augmentent sur les routes, alors qu’on parle de plus en plus dans les médias d’environnement, de développement durable et d’environnement.
Je n’ai pas de voiture, ni de permis de conduire, et je suis loin d’en avoir un. Paresse? Un peu peut-être, mais surtout conduire n’est pas une priorité pour moi. Je suis étudiante et j’habite un peu en banlieue de Montréal, à Lachine. Je prend le transport en commun pour tous mes déplacements. Me rendre à l’Université me prend environs une heure.
Pourtant, je suis la première à me plaindre des autobus qui ne sont pas à l’heure (ou qui ne passent carrément jamais) ou des pannes de métro et du manque de civisme des chauffeurs et usagers. Cependant, ce moyen de transport reste pour moi le plus efficace, et ne me nuit pas. Je n’ai pas de gaz à payer, seulement une passe. Le trajet est long? J’en profite pour lire un bon livre, faire des travaux de dernière minutes, ou simplement piquer une petite sieste.
Il y a beaucoup de désavantages au réseau de transport en commun, mais plus de gens doivent le prendre pour qu’il puisse vraiment s’améliorer. Chaque fois que je suis prise dans le traffic dans un autobus je me demande ce que automobilistes attendent? Bien sûr, la voiture est très pratique pour des besoins spécifiques. Mais pour aller à l’école ou au travail, prenez donc le métro!
***
11 septembre, ce sont des courts métrages vraiment extraordinaires. De différents pays, de différents points de vue. C’est du bon cinéma national d’auteur qui explore différentes facettes d’un même événement. Mon préféré est celui du Burkina Faso avec les enfants… je n’en dit pas plus et écoutez-le… ça en vaut vraiment la peine!
Je vois deux raisons qui font qu’il est difficile de se débarasser de nos autos :
D’abord, je suis d’accord avec la petite phrase de l’essai de Jean-Pierre Dagenais :
«l’homme ordinaire retrouve derrière le volant la seule machine qu’il puisse encore contrôler.» Et je vous dis que j’en vois des hommes (et des femmes) qui pensent contrôler leur voiture mais également la route autour d’eux. Ils sont les maîtres de la route et en prennent large.
Mais bon, en plus de ceci, je crois qu’il y a le fait qu’une fois qu’on a une auto, c’est comme l’ordinateur et le cellulaire, on ne veux plus changer nos habitudes. La vie nous est plus facile ainsi et on ne saurait s’en départir. Pendant des années je n’ai pas eu d’ordinateur chez moi. Maintenant, s’il brise, je deviens en manque de mon internet. Le cellulaire c’est pareil. On en a acheté un pour les urgences seulement au début. Mais finalement, on s’en sert plus souvent qu’on pensait. Ça dépanne, on peut appeler n’importe quand.
Pour l’auto, le fait d’en avoir une pour certains, c’est une obligation, selon que les moyens de transports en commun sont déficients. À Québec par exemple, en banlieu, les services ne sont pas forts. Mais à Montréal, le métro, c’est à mon avis, génial. Je suis aussi allée visité Boston cet été, et on a laissé l’auto à un endroit et on a ensuite pris le métro pour voir la ville.
Par contre, de plus en plus les couples et les familles ont deux autos, et non pas une seule. Chez nous par exemple, on a eu longtemps qu’une seule auto, faute de moyens financier pour en avoir deux. On s’arrangeait, mais ce n’est pas facile. Maintenant, on en a deux. Pas question de penser revenir à une seule. On va se priver de bien d’autres choses avant de le faire. ET le co-voiturage, oubliez cela. Avec les emplois à horaire variable, les gens ne travaillent plus aux même heures.
C’est une question de liberté, on peut partir quand on veut. On n’a pas besoin d’attendre après qui que ce soit… sauf le trafic
Pour moi, la question ne devrait pas être de savoir si on peut vivre sans voiture, mais bien d’évaluer s’il est viable de maintenir le système actuel qui fait qu’autant de personnes prennent chaque matin leur auto (seuls à bord) pour se rendre au travail.
Dans le cas de la majorité des gens, qui vont systématiquement chaque matin d’un point A d’une banlieue à un point B situé en ville, il serait tout à fait envisageable que ce transport se fasse avec un système amélioré de transport en commun. Notez le mot « amélioré ». Le problème, c’est qu’il y a ici une question de responsabilité individuelle. On ne peut pas forcer quelqu’un et l’asseoir dans un autobus ou une rame de métro. La personne qui fait tourner chaque matin le moteur de sa voiture durant plus d’une heure pose un geste ayant un certain impact sur la qualité de l’air et elle ne peut l’ignorer.
Le fait culturel comme vous dites que « j’aime ma voiture » ne me déresponsabilise pas de l’usage que j’en fais. Aller se bâtir une maison à 40 km de son lieu de travail, c’est un geste absurde qu’aucune considération économique ne peut justifier. Et c’est là que le problème commence. L’idée de vouloir tous s’offrir 10 arpents de terrain gazonné pour élever ses petits est une absurdité à laquelle rêvent tous les p’tits couples québécois.
L’automobile a permis l’invention aux USA du concept de banlieue.
C’est la mise en oeuvre massive de cette invention qui nous a enchaînés à la culture automobile. À chaque fois qu’on déboise les régions éloignées de la ville, on s’enfonce encore un peu davantage dans le cul de sac de la dépendance envers l’auto. Évidemment, y faut pas capoter et s’empêcher de prendre des vacances en nature, mais l’absurdité, c’est de faire chaque matin une heure de char pour se rendre au travail.
En investissant nos ressources en ville plutôt que dans le déboisement et la construction d’autoroutes à 4 voies, nous pouvons y créer un lieu de vie familial, vert et convivial.
La question de l’émission « Jeux de société » me semble mal posée. Est-il utopique de vivre sans voiture ? Je nous verrais mal tourner le dos à une des plus belles inventions qui nous permet une grande liberté de déplacement. La question devrait plutôt être: est-il utopique de se servir plus intelligemment de la voiture ?
On met beaucoup de problèmes sur le dos de l’automobile. Pour ce qui est de la pollution atmosphérique de façon générale, ce n’est pas un nouveau problème qui empire mais un vieux problème qui s’améliore. Il y a longtemps que l’atmosphère du monde occidental n’a pas été aussi propre, soit depuis le 17 ième siècle, avant que l’on utilise intensément le chauffage au charbon. Pour leur part, depuis leur invention, les voitures polluent beaucoup moins grâce aux convertisseurs catalytiques qui ont divisé par huit les émissions de CO et à l’utilisation de l’essence sans plomb.
L’émission par les voitures du dioxyde de carbone, qui est considéré comme un gaz à effet de serre mais non un polluant, ne représente qu’un élément parmi d’autres à imputer au réchauffement de la planète, si l’on croit à cette théorie. L’effet de serre n’est pas le principal facteur de la variation du climat (c’est le rayonnement du soleil), le dixoyde n’est pas le principal gaz à effet de serre (l’évaporation de l’eau compte pour 60 %) et le dioxyde émis par les voitures n’est pas la source principale des gaz émis par les humains.
Le principal reproche que l’on peut faire à l’utilisation intensive de l’automobile, c’est la déstructuration des centre-villes et l’étalement urbain. On a perdu beaucoup de convivialité en accordant une place démesurée à l’automobile dans les quartiers anciens avec la construction d’autoroutes et l’aménagement de stationnements à ciel ouvert et en développant de nouveaux quartiers axés sur la voiture. Autre problème: les résidents de la banlieue sont soumis à une dépendance de la voiture.
Mais un nouvel urbanisme a vu le jour depuis peu.
Pour la majorité des Québécois l’auto c’est leur priorité…prioritaire. Certains vendront
leur maison et leur meubles pour se payer un «4 par 4» . Et s’ils n’ont pas de maison ils
déménageront dans un appartement plus modeste. S’ils ne dénichent pas de loyer ils éliront
domicile dans leur bagnole.
Pour plusieurs, leur «char» est le seul endroit où ils peuvent dépasser et même se surpasser, c’est leur seul pouvoir!
Le coût de la vie continu de grimper. Le coût de l’essence bientôt à 2$ ! Qu’importe!
De tous les consommateurs, les occidentaux sont les mieux disposés à se serrer la ceinture.
Et nous nous la serrerons, d’autant plus qu’il y en a 5 dans chaque voiture.
Imaginons la Chine avec la hausse vertigineuse de son PIB, et quelques centaines de
millions de véhicules de plus. La hausse des GES, qu’en dites-vous?
La catastrophe écologique, pas pour demain, mais aujourd’hui!
Je vis depuis un an à Montréal. J’ai fait le choix de ne pas avoir de voiture pour des raisons écologiques et pratiques. Montréal, en théorie, est une ville parfaitement bien équipée en matière de transport en commun. Et quand il me prend l’envie de conduire une voiture pour aller à l’extérieur de Montréal ou pour une autre raison, j’utilise les services de Communauto. Tout serait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes s’il n’y avait ces irritants liés autant à Communauto qu’à la STM qui nous poussent à la longue à vouloir finalement renoncer à nos beaux principes et posséder notre propre voiture.
– Communauto : victimes de son trop grand succès, il nous devient de plus en plus difficile, voire impossible, de réserver une voiture à certaines périodes, même si on s’y prend au moins une semaine à l’avance. C’est particulièrement vrai les fins de semaine ou la quantité de voitures louées par Communauto se révèle très inférieure au nombre de demandes. Cela dit, c’est tout de même un moyen fort appréciable pour tous ceux qui veulent avoir une voiture de temps en temps sans se soucier de toutes les emmerdes qui accompagnent sa possession (réparations, assurances…)
– Le transport en commun : combien de fois ai-je dû attendre et arriver en retard au bureau parce que le bus ne s’est pas pointé ? Que le suivant était tellement bondé qu’il ne s’est même pas arrêté ? Quant au métro montréalais, quelle horreur ! Cet orange dépassé des années 60, la saleté de plus en plus repoussante de ses wagons, de quoi décourager les citadins à l’utiliser ! Je suis allée dans le métro de Londres et dans celui de Paris. Ils sont beaux, sobres et propres. Montréal ferait fort bien de s’en inspirer ! Promouvoir le transport en commun est une bonne chose, encore faut-il avoir à coeur de respecter sa clientèle en lui offrant fiabilité et confort.
L’automobile, et surtout dans le cadre du projet faisant en sorte que le transport en commun de la région de Sherbrooke est gratuit pour les étudiants de l’Université, est la plus grosse ironie de cette terre. Aujourd’hui, malgré toutes les statistiques qui montrent que l’automobile est non seulement néfaste pour l’environnement, mais aussi pour votre porte-feuille, certains préfèrent monter dans leur véhicule chaque matin plutôt que d’emprunter le service communautaire. Quant à moi, l’autobus me semble un choix bien plus approprié. Pourquoi ? Je ne vis pas le stress de la route, et dieu seul sait combien il peut être stressant de conduire aujourd’hui ! Je ne cherche aucun stationnement rendu à l’Université. Je n’ai pas non plus à en défrayer le coût. Il est donc stupide de prendre son volant pour des déplacements urbains ! Lorsqu’il s’agit de se déplacer ailleurs, je peux comprendre l’utilité d’une voiture et voir même la nécessité. Il s’agit maintenant de choisir une automobile à consommation raisonnable et surtout, de faire profiter de notre habitacle par des co-voitureurs !!
Un monde sans voitures ? J’y crois, avec quelques exceptions évidemment ! En Europe, plusieurs villes ont un bon système de transports et minimisent ainsi le transport individuel… Utopique ? Oui, mais il fait toujours bon de rêver !
Je vais vous scandaliser, je le sais, et je ne vais pas être très populaire avec mes idées, car on sait d’emblée ce « qu’il faut dire » pour que les gens acceptent mieux notre opinion.
Tant pis et voici les raisons pour lesquelles je ne veux plus prendre les transports en commun, je parle ici d’autobus et de métro. Où je demeure, je suis une des dernières à entrer dans l’autobus. Étant une des dernières à embarquer et puisque le chauffeur arrêtait, je me figurais que cela voulait dire qu’il y avait encore des places assises dans le bus. Mais, c’était rarement le cas et j’ai dû faire le « papillon » bien des fois, i.e. vu la vitesse et les courbes du chemin pour nous emmener à la grande ville, il fallait se tenir par les deux poignées de cuir gris, placées en l’air de chaque côté de l’allée. Que de contorsions pour rester debout pendant vingt minutes, la santé maganée, les jeunes, assis. J’étais debout à leur âge,je donnais ma place assise à des gens de mon âge actuel,et quand je pense que je suis encore debout maintenant! Génération oubliée qu’est la mienne, pleine de sacrifices et sacrifiée aux parents et aux enfants. S’il y avait eu un train,au moins! Nous payons nos deux passes $100.00 par mois et je trouve que c’est vraiment trop cher payer pour endurer,en plus,des membres de gang de rues qui,au sortir du bus, s’attaquent à coups de machettes. Un autre empêchait notre bus de partir car il réclamait son dû d’une fille, une dette de drogues! J’ai tout vu et entendu de mes propres oreilles! Sécurisant? Et que dire des odeurs?Et des airs belliqueux! Passons…Et le métro maintenant: j’ai vu des jeunes (14-15 ans) garocher de leur bouche leurs noyaux de pêches et leurs écailles de graines de tournesol sur des gens; j’ai vu aussi des vieux bonshommes tenir absolument à me montrer ce qui habitait leur pantalon; j’ai senti les pneus du métro en feu:on a dû prendre un taxi pour finir la course. J’ai entendu des gens nous menacer, plaisant? « VIVE L’AUTO! » L’etc.,
tant pis!
Oui, c’est bien le transport en commun, le co-voiturage, la marche, le vélo, les patins,… mais je dois bien l’avouer, le plaisir d’avoir la liberté d’aller ou je veux et quand je veux sans vérifier ni la température, ni les horraires, ni les disponibilités des co-voitureurs me tente de plus en plus.
Notez, je n’ai jamais eu de permis de conduire et j’ai 31 ans, mais je commence à mettre en doute mes convictions écologiques depuis l’arrivée sur le marché de produits automobiles, disons plus verts que par le passé. J’aimerais bien pouvoir faire un brin de découverte de régions que je ne connais que de noms, de pouvoir réduire mon temps accordé au transport pour aller au boulot et l’investir dans la culture physique ou mentale, bref avoir plus de temps pour moi.
Certain qu’il y a des points positifs et d’autres négatifs, mais je crois que tout n’est qu’une question de culture. La voiture c’est bien mais pas pour aller au dépanneur.
Avec de la planification et du bon vouloir au peu réduire de beaucoup autant les coût relié non seulement au carburant, mais également de l’usure du véhicule et en prime nous diminuons considérablement la pollution.
C’est tout simplement un changement de mentalité qu’ils faut faire et c’est ça le plus difficile : de changer nos habitudes.
Pour ma part, avec le prix exorbitant du carburant, j’ai fait quasiment toute la totalité de mes déplacements en vélos, et en plus de me changer les idées, ça m’a permis de me mettre en forme. Donc si on résume, j’ai sauvé beaucoup d’argent, j’ai aidé l’environnement et en plus je suis en meilleur forme physique !
Non ce n’est pas utopique de vivre sans posséder de voiture, la majorité des Montréalais le font! 60% des habitants de Montréal ne possèdent pas de voiture. C’est donc tout à fait possible en utilisant le transport en commun, la marche, le vélo, le patin à roue alignées et les autres moyens de transport écologiques. Je suis cependant d’accord que ce serait encore plus facile si nos transports alternatifs étaient mieux organisés, plus variés et en plus grande quantité. C’est d’ailleurs ce que propose l’auteur du Livre noir de l’automobile, Richard Bergeron, avec son parti Projet Montréal.
Que les idéalistes qui se défendent derrière l’urbanisme se le disent, on a que nous-mêmes à blâmer, et pour de bonnes raisons; on est humain.
La réflexion m’est venue en regardant les outardes s’exporter d’un lieu à l’autre pour finalement venir passer la nuit au même point d’eau tous les soirs; comme l’oiseau, on a la bougeotte facile. On parle beacoup de favoriser le transport en commun versus la voiture; on en parle toujours en fonction d’un seul emploi soit direction boulot. Bien, si vous calculiez vraiment le millage consommé d’essence en moyenne par voiture, vous constateriez qu’une part de celle-ci, le tiers, la demie, qui sait, va pour les loisirs et les commodités autre que le travail; garderies, parenté, amis, amants, épiceries, restaurants, name it ou plutôt name them tant qu’il y a de bonnes raisons de se déplacer en voiture, et Alouettes quand ce n’est pas Canadiens…
J’avais une discussion avec quelqu’un qui voulait prendre l’autobus pour venir au travail parce que son budget était serré; quand je lui est fait prendre conscience qu’elle se servait de sa voiture surtout pas pour venir au travail, elle était contente de ne pas avoir à se « passer » de sa voiture, même si son problème de budget n’est pas réglé pour autant…
Et parlons budget justement. Les urbanistes qui proposent de laisser sa voiture à un relais pour le transport en commun, à quels riches, qui se font de plus en plus rares, ils s’adressent? Ça va à l’encontre du principe premier d’ÉCONOMIE d’ÉCHELLE, principe qui fait que l’homme s’est rassemblé dans des villes pour améliorer sa condition de vie; en plus d’une carte CAM supplémentaire à payer, vous payer dans le vide des assurances, des plaques et des paiements de char pour une auto qui ne sert pas, vous sauvez sur le gaz et l’usure, et encore.
Pourtant, je n’ai pas de voiture et je n’en veux pas, pas à Montréal, mais je comprend la « nécéssité » pour la majorité de pouvoir se déplacer librement; à l’homme de trouver comment!
Oui, l’automobile est encore roi et maître, chez nous, nord-américains, champions des gaspillages en toutes sortes. Mais on sent aussi un petit vent de changement poindre à l’horizon. Je suis toujours surpris, lorsque j’emprunte une piste cyclable, de constater son niveau de « congestion », surtout à l’heure de pointe. De toute façon, des bicyclettes, on en voit partout! Et même qu’il faut maintenant installer des places pour les garer, dans des endroits traditionnellement réservés aux voitures.
Second espoir: Les trains de banlieus et leurs stationnements incitatifs sont bondés au point que les gens doivent arriver très tôt le matin pour avoir une place. Et certaines personnes restent debout tout au long de leur trajet, tellement il y a d’usagers. Le transport en commun n’est donc pas moribond, bien au contraire! Il faut dire que la hausse du prix du stationnement à Montréal a du en faire fuir plusieurs!
Voilà bien là deux exemples qui prouvent que les mentalités changent… tranquillement, mais surement. Et je crois que de telles initiatives vont se multiplier. La situation n’est donc pas sans issue!
Eh oui! M. Proulx, imaginez! des milliers de citadins « peuvent vivre sans voiture » et non pas nécessairement faute de moyens, mais par simple acquis de conscience! Ils font partie de ces « bizarres » que certains automobilistes aperçoivent parfois au coin des rues… Croiriez-vous que les 9 000$ par année que vous engouffrez et que les « 12 jours complets par année
à faire l’allée-retour entre sa résidence et son lieu de travail » (La Presse 09/09/06) que le « Canadien moyen » perd à pester dans les embouteillages en inhalant des odeurs pestilentielles, ces « hurluberlus » s’en servent autrement pour profiter de la vie ici ou ailleurs en se servant de leur imagination et de leur débrouillardise?
Oui M… veut dire ce que vous pensez. mais ça pourrait aussi être un char de malheurs !!!
C’est certain que comme moyen de transport sur de longues distances, la voiture est plus pratique que le vélo !!! Et pour faire du vélo, faut être en forme un minimum, ce qui n’est pas le cas de plusieurs.
Moi, par exemple, je n’ai pas fait de vélo depuis une dizaine d’année à cause de douleurs chroniques au dos. Et malgré le fait que je ne jure que par le transport en commun pour faire ma part en matière d’environnement et viser une meilleure qualité d’air. parfois je me dis que le service d’autobus est tellement mauvais qu’une voiture pourrait me permettre de sauver beaucoup, beaucoup de temps !
Et il est là le problème en ville. à Trois-Rivières, à Montréal, à Saint-Lambert comme à Longueuil, le transport en commun pourrait et devrait être bien meilleur. Je le sais, j’ai habité toutes ses villes.
La question qui revient souvent quand on parle de transport en commun c’est d’ajouter ou non des lignes d’autobus et d’ajuster ou non la fréquence des passages (le temps d’attente entre «deux autobus»)… Et la réponse que l’on entend chaque fois c’est : si plus de monde prenait l’autobus, le service serait meilleur… Et c’est ainsi que l’on tourne en rond, il y a aucunes améliorations ou trop peu d’amélioration et les années passent…
C’est pourtant simple… combien de personnes n’apprécient pas faire le trajet d’autobus ou de métro, debout, tassé comme du bétail ? Combien de personnes n’apprécient pas que tout le monde «tousse et se mouche» à quelques pouces d’eux ? Combien de personnes ne se sentent pas en sécurité dans le métro (je sais c’est une question de perception…) ?
Il n’y a pas de train rapide (TGV) entre Montréal et Québec, ni entre Montréal et Boston, ni entre Montréal et Toronto, ni entre Montréal et Ottawa ETC. Est-ce que se serait rentable ? Pour l’environnement. probablement que ce serait mieux qu’un avion !!!
Pas d’attente, en voiture !
Villeneuve. Le nom en lui-même appelle le mythe. D’où l’inspiration pour plusieurs québecois de se surpasser derrière un volant, et devenir l’espace d’un rêve celui qui gagne des millions à ruer dans les brancards. Imaginez-vous quelques instants au volant d’un bolide à la fine pointe de la technologie, et piloter une si puissante machine, c’est probablement sexuel (et donc congénital) comme sensation tellement il y a de gens qui ne peuvent s’en passer.
La demande créerait bien facilement l’offre pour le transport en commun, s’il ne s’agissait que de se déplacer du point A au point B…!!
De nos jours, on a le permis de conduire avant de pouvoir voter. La possession d’un permis est une étape presqu’obligatoire vers sa majorité. C’est en effet synonyme moderne de l’indépendance, et le passeport (presqu’) obligatoire vers l’emploi, de concert avec son diplôme de secondaire 5! Toutefois, le permis de conduire est l’examen le plus passé et le plus réussi, loin devant les examens de français et de mathématiques du ministère, sans que ce succès manifeste n’ait jamais eu besoin d’un appui des pouvoirs publics.
Enfin, avec tous les coût relatifs à la possession d’une voiture, à combien peut-on estimer le pourcentage de gens qui véhiculent leur esclavage?
Malheureusement, je ne vois pas encore la fin de ce cycle de l’automobile. Lorsque l’essence tirée du pétrole fera défaut, on aura trouvé autre chose pour faire fonctionner ces engins, et continuer de faire jouir les plus hormonaux d’entre nous. Parce que notre économie est encore basée sur la construction des maisons, et la vente de voiture, il ne faudra pas perdre ces deux moteurs de l’endettement de la population et par effet pervers de l’économie…
Une habitude historique! Nous sommes dans un continent immense! Les distances entre les gens est considérable. Mais le besoin de se côtoyer est omniprésent, il faut donc alors se déplacer afin d’y répondre.
Le cheval est rapidement devenu un moyen de locomation par excellence! Ensuite nous lui avons ajouter des charettes pour engranger le plus de personnes possibles etc etc.
La voiture fait partie intégrante de nos vies. Vivant en région, j’ai vraiment du mal a concevoir ma situation actuelle sans automobile personnelle. En région ça se comprend me direz-vous, mais en ville?? Pourtant dites-vous bien que la grande majorité des gens qui composent les grands centres viennent des régions. Par le fait même ils apportent leur idéologie des transports, le char!!!
Élaborer une stratégie afin de réduire l’utilisation des véhicules personnels est un acte de foi en soit! Malgré un accroissement majeur dans les transports en commun, l’humain restera solitaire dans sa collectivité. Avant l’auto servait à rejoindre nos semblables car nous vivions isolés. Maintenant, notre entourage est proche collé sur nous, et le seul endroit ou nous pouvons retrouver notre intimité (doigt dans le nez, oreilles, miroire, chanter etc) c’est dans la voiture. De sa première utilité à aujourd’hui, l’utilisation de l’automobile a effectuée un 180 degré. Au grand plaisir des constructeurs. Qui ne cessent de les construires en fonction d’un isolement temporaire. Exception faite des mini fourgonnettes, les annonces publicitaires sont toutes axées sur l’humain seul au volant, libre, silence et en parfaite maîtrise de son environnement. je viens donc rejoindre l’idée de M Dagenais, du moins en partie.
L’automobile à remplacé le veau d’or, sauf qu’aucun Moïse n’est venu briser les planches à dessins des constructeurs! Et vive le pétrole!
Il faut garder espoir, rechanter la chanson, en parler autour de soi, lire sur le sujet, renseigner ceux qui ne sont pas au courant, relire sur le sujet, faire un rappel aux gens qui nous entourent, exprimer son opinion sur le sujet, rester au courant…
Faut pas arrêter d’en parler… Un jour, on fera la différence pour un conducteur qui sera prêt à entendre ce qu’on a à dire au moment où on lui dira :
« Ca vaut tellement la peine, lâche ton char! »
La preuve, en lisant cette chronique, j’y pense sérieusement!
En l’absence de conflit d’horaire, je synthoniserai sans doute la Première Chaîne, pour voir quel genre de travail ils ont fait avec leur série sur le terrorisme. N’empêche, je doute fort que la partisanerie y soit totalement absente. Pour les anarchistes, la première entité terroriste est le gouvernement. On n’a qu’à penser à l’exemple de la Catalogne en 1936. Ça fonctionnait bien, jusqu’à l’arrivée des sabots de Franco.
Aussi, pourquoi ressortir des boules à mites la gang à Bader? Ils ont existé, certes, mais ne sont pas représentatifs de l’ensemble d’un mouvement. Un peu comme si on tentait d’expliquer toute la religion catholique à travers le seul modèle de l’IRA. Et, une fois parti, pourquoi ne pas dire que les atrocités de Pol Pot résument tout ce qu’il y a à savoir sur le communisme?
Mon espoir est simplement que des reportages bien faits aient été victimes d’une erreur de marketing. Bien que chaque guerre amène son lot de crimes odieux, j’ai l’impression que l’étiquette « terrorisme » se fait semer à tout vent. D’où ma suggestion d’un nouveau titre, par exemple: « Violence et révolution ».
Plus pertinent, selon moi, mais peut-être que les Français n’aimeraient pas qu’on regarde 1789 sous cet angle…