Vous regardez un épisode de votre série favorite. Tout à coup, le personnage principal prend une désaltérante gorgée de Coca-Cola. Vous vous dites quoi? "Enfin, un peu de réalisme!" ou "Combien Coca-Cola a-t-il payé pour cette belle visibilité?"
Personnellement, j'opte pour le second énoncé.
De belles visibilités, vous ne manquerez pas d'en voir dans la série C.A., signée Louis Morissette, à Radio-Canada. Trojan, Réseau Énergie 94,3, Dentyne Ice, Nike, Century 21, j'en passe… Combien ces marques ont-elles payé pour s'immiscer dans l'histoire?
Tenez-vous bien: pas un sou.
C'est le producteur de la série, Louis-Philippe Rochon (de Novem), qui me l'a dit. "Nous n'avons pas tiré d'argent de ça", confirme-t-il. Qui plus est, insérer des marques dans la série a été un casse-tête pour la production. "Chaque fois, il a fallu demander la permission au propriétaire de la marque", précise M. le producteur.
Si l'exercice demande des efforts, sans rien rapporter, pourquoi diable montrer des marques à l'écran? La réponse vient de Louis Morissette, qui s'est exprimé sur mon blogue à ce sujet: "Pour le réalisme de la chose. Le téléspectateur en moi est toujours dérangé lorsqu'il reconnaît une bouteille de Coke, mais que le logo a été parodié, ou que "Century 21" est devenu "Century 22". L'objectif est de faire oublier aux gens que c'est de la tivi pour qu'ils embarquent dans l'histoire."
C'est donc par souci de réalisme qu'on se farcit du placement de produits dans C.A. Vous ai-je déjà parlé de la poignée qui me poussait dans le dos?
Dans l'épisode que vous verrez lundi prochain, une scène hautement réaliste montre le personnage de Louis Morissette visiter une maison en vente. On y distingue nettement une pancarte de l'agent immobilier Century 21. Quelques scènes plus loin, Louis baise dans la maison en vente avec la plantureuse agente.
Century 21 Québec a bien accepté que sa pancarte soit vue dans C.A., et ce, sans rien payer. Mais il y a plus. Avant de donner son aval, l'agent immobilier a aussi exigé que des modifications soient faites au scénario original. Je n'invente rien. C'est le vice-président de Century 21 Québec, Michel Auclair, qui me l'a dit. "Si je me souviens bien, au départ, Louis Morissette voulait que l'agente porte un manteau or, ce qui était notre marque de commerce il y a 15 ans. On a demandé d'enlever le manteau et ils l'ont fait."
Résumons. La production de C.A. a pu utiliser sans frais une pancarte de Century 21. En échange, Century 21 profite d'une visibilité privilégiée dans une série diffusée à une heure de grande écoute sur une chaîne publique.
Je n'ai jamais été bon en chiffres, mais à mon avis, le prix de la visibilité médiatique de Century 21 dépasse largement celui de sa pancarte.
Ce que le producteur de C.A. n'admet que du bout des lèvres, c'est qu'il a tenté quelque chose. Dans un contexte où les séries télé sont de plus en plus difficiles à financer, il est normal de vouloir chercher de nouvelles sources de revenus. Le placement de produits est une voie d'avenir. C'est indiscutable. Or, combien valent trois secondes de visibilité dans une série comme C.A.? Mystère. En attendant, c'est gratuit.
Aux États-Unis, le placement de produits rapporte depuis longtemps. Les marques paient le gros prix pour se faufiler dans les séries et les films américains. Au Québec, nous n'en sommes pas là.
C'est que la question n'est pas simple. Car, contrairement aux séries américaines, les nôtres sont sur le respirateur artificiel. Sans fonds publics, elles n'existeraient pas.
Or, en ouvrant la porte à du placement de produits payé par des annonceurs privés, les producteurs pourraient donner l'impression de vouloir se débrouiller sans le soutien de leurs généreux donateurs gouvernementaux (tels que le Fonds canadien de télévision). Ce faisant, les généreux donateurs pourraient être tentés de revoir leur générosité à la baisse.
Si c'est ça, le prix du réalisme…
Cela dit, j'ai bien aimé C.A.
C.A., à Radio-Canada, le lundi, 21 h.
ooo
TÉLÉ
L'histoire incroyable de la découverte, de la restauration et du décryptage du fameux Évangile de Judas, un texte ancien qui fait passer le pire lâche de la chrétienté pour un saint homme… À Télé-Québec, le dimanche 24 septembre, 21 h.
ooo
WWW
À voir absolument: les hilarantes capsules vidéo du site québécois Têtes à claques! Con à souhait, mais délicieux… Le créateur du site, Michel Beaudet, est un ex-publicitaire à qui l'on doit l'insupportable pub de Bell Expressvu "Bonjour Toto!". On lui pardonne. (www.tetesaclaques.tv)
Il m’a fallu intervenir pour sauver la vie de ma blonde lorsqu’elle a écouté son premier sketch des Têtes à claques. De tant rire avec le ventre, elle manquait résolument d’air et c’est à grandes claques … dans le dos que j’ai réussi à repartir l’oxygénation de ses poumons. Ne vous privez surtout pas d’aller zyeuter et surtout écouter cet espèce de conard et ses partenaires.
Pour reprendre les paroles de Louis Morissette : «L’objectif est de faire oublier aux gens que c’est de la TIVI pour qu’ils embarquent dans l’histoire». Alors à quel moment je suis supposé embarquer dans ton histoire Louis, lorsque tu me présentes à l’écran un salon funéraire, et que les gens à l’intérieur sont à moitié nus, comme dans la piscine et se parle comme si les autres autour n’entendaient pas ? Comme je suis supposé embarquer dans l’histoire, quand tu Swingue dans le lit avec une fille dont le chantier est insensible, alors que tu parles à tes acolytes autour du lit sans qu’elle les voit. Bien voyons. Du réalisme, c’est les Bougons et de voir la marque de bière sur leurs bouteilles, ça ne m’aurais pas dérangé. Mais cela ne m’aide pas non plus à voir cela plus réaliste. Alors ton arguement, il ne tient pas debout. Et ton émission non plus d’ailleurs.
Par contre, je suis plutôt d’accord avec l’idée que ce placement de produit, bien que gratuit pour l’instant, n’est en fait là que pour démontrer que cela fait de la bonne publicité pour le produit. Et je suis prête à parier que plus tard, il faudra la payer cette pub. Comme les cartes de crédits qui nous propose une assurance gratuite pendant un mois et espère qu’on va la payer la fois d’après. Ou même vidéotron qui nous donne ses nouvelles chaînes télé gratuitement pendant un mois mais qui nous demande ensuite de payer si on veut la conserver par après. Bonne stratégie sûrement. Et comme on fait toujours ce que les États-Unis font, quelques années après eux (pensons juste aux télé-réalités et aux Canadian Idols), on peut prévoir que la pub payée sera intégré dans nos émissions d’ici peu.
Le placement de produit dans les séries télévisées me fait tout simplement… sué ! Un des premiers films dans le genre fut sans aucun doute « Seul au monde » avec Tom Hanks et j’ai totalement décroché parce que, pendant tout le long du film, je me demandais: Est-ce réellement un scénario ou une arnaque pour nous faire visualiser des logos ?
Malheureusement, je n’ai pas écouter C.A cette semaine et je suis persuadée que j’ai manqué quelque chose. Je ne suis pas totalement contre le placement de produits… mais pas gratuit ! Aussi, je trouve absurde que la production doive demander aux dirigeants de la compagnie la permission. LA PERMISSION !! Imaginez ! Une belle publicité, pendant les heures d’affluences. Et quoi de mieux comme publicité que de voir une de nos vedettes québécoises, pour qui nous avons de l’admiration, utiliser un produit ! Et ce, gratuitement ! Il y a des limites au « copyright ». De toute façon, les compagnies ont toujours trouver moyen de faire de la publicité gratuitement. Que ce soit en y insérant un gros logo sur les vêtements vendues comme Nike… Oui au commanditaire, aux compagnies qui paient, ne serait ce que quelques milliers de dollars. Notre culture, les médias et tout le tralala manque déjà d’argent, alors autant mieux en profiter que de tout bonnement donner cette visibilité. Après, les compagnies ne voudront plus payer… Un débat à suivre !
Je ne comprends pas l’effet négatif qu’une publicité insérée dans une série peut susciter chez certaines personnes. Ca ne nous oblige en rien à acheter ce produit et ça ne nous donne pas nécessairement envie de se procurer un produit uniquement parce que nous le voyons à la télévision. Quand le produit fait partie intégrante de la scène, je ne vois pas pourquoi nous devrions nous insurger contre cette pratique. Dans l’exemple qui nous concerne, la série C.A, c’est le réalisateur lui même qui a demandé la permission d’utiliser certains logos de produits; ce ne sont pas les compagnies qui nous ont imposés leurs produits en échanges de gros sous!
De toute façon, la publicité, qu’elle soit apparante ou cachée, elle fera toujours partie de notre univers collectif!
Pourquoi vouloir absolument intégrer des marques commerciales sans en tirer aucun profit? Il me semble que c’est un non-sens. Cependant, Louis Morissette doit savoir ce dans quoi il s’est embarqué mais pour le commun des mortels, ce geste est vraiment très bizarre…
Personnellement, ça ne me dérange pas de voir des marques dans un film ou une série télé. J’ai un problème lorsque TOUT est marqué… lorsqu’il est impossible de passer 2 minutes sans apercevoir une marque ou un logo. Sinon, une de temps en temps ne me dérange pas du tout… Payer ou pas pour cette publicité, l’important n’est-il pas le moment de détente que regarder l’émission ou le film nous procure?
On est vite sur la gachette pour critiquer une série, quand quelle chose tiens d’un style qu’on veut donner à une émission (comme par exemple que les personnages soit présents
aux yeux téléspectateurs dans les moments de baise) c’est une atmosphère et non du réalisme, ça prends quand même quelles épidodes pour donner le ton.
Ceci dit cette série ce veut différente par son approche direct et même si plusieurs décrient son « non-réalisme », je crois qu’il se mettent la tête dans le sable en disant que c’est affreux au salon funéraire , quel scandale !
C’est sûr que les plus grands faiseurs sont souvent les moins grands parleurs mais ce sont les textes qui priment dans cette serie qui suggère visuelement plus qu’elle ne montre.
Je suis d’accord cependant pour dire que les marques ce n’est pas ça qui fait le réalisme ou non.
Mais je vais quand même donner une chance à cette série qui débute et qui est très prometteuse.
Les publicitaires étaient généreux de nous laisser 40 minutes de chaque heure passée devant la télé. On serait bien ingrats de leur disputer le droit d’en reprendre une partie (comme le font les vendeurs de Budweiser dans « 7e round » – cf. ton blogue)…
D’ailleurs Michel Beaudet prévoit faire toute une beurrée en vendant de l’espace publicitaire dans la marge de droite des cartoons de ses Têtes à claques. Bon concept pour les émissions pour enfants, ça: de la pub en continu en marge de l’image… tu-aimes-McDonald-Tu-aimes-McDonald-Tu-aimes-Monsieur Harper-Tu-aimes-McDonald…
Si on se met à bitcher les « plogues », que restera-t-il de nos médias?
Heureusement que je peux revoir « La vie, la vie » à ARTV, car C.A. c’est pas un cadeau, qui a fait le casting des comédiens, ils sont disparates, jetés de force devant la caméra, que fait Isabelle Blais dans cette galère, cette jungle urbaine, où la baise est la seule préoccupation et tous ces produits de consommation qui sont en vedette en toute gratuité, c’est choquant. Je ne sais pas si la série fera 13 apparitions, pour moi c’est déjà fini, pour le grand amour faudra zapper sur une autre chaîne, j’ai hâte de voir les cotes d’écoute, je serais surpris qu’il y ait un DVD de la première saison en vente pour Noël.
Le placement de produit, s’il n’est pas nouveau en tant que tel (on se rappelle des sketchs des années 50), sera appelé selon plusieurs à prendre de plus en plus de place au cours des prochaines années. De plus en plus, on s’éloigne des traditionnelles publicités de 30 secondes, et on voit apparaître toute sorte de logos dans le bas des émissions ou de subtiles allusions dans les émissions même.
Sorte de convergence entre les différents publicistes, on peut même voir du placement de produit d’une compagnie dans la publicité d’une autre compagnie (pensons seulement à la dernière pub de Saint-Hubert, qui met en vedette Martin Matte et le garagiste de la pub de Honda…).
Le hockey avait donné le coup d’envoi, avec ses publicités partout dans le champ de vision, et ce n’était qu’une question de temps avant que toutes nos émissions soient envahis par les marques. L’affirmation de Morissette selon laquelle ces marques sont là par soucis de réalisme, « pour qu’ils embarquent dans l’histoire », est symptômatique: où en sommes-nous rendus pour qu’on ne puisse pas embarquer dans une histoire sans y voir des dizaines de marques de compagnies partout?
Mais peut-être est-ce ça la nouvelle réalité… Regardons seulement les plus jeunes, avec tous leurs vêtements griffés (et des moins jeunes, qui sont restés accrochés à cette mode débile). On se fout de la qualité du vêtement, de ses coutures, du fait qu’il soit chaud ou confortable. On veut le logo dessus, et on veut que les gens voient qu’on porte le logo. Une vie si triste et vide qu’on s’identifie à un logo d’une compagnie pour laquelle on fait de la publicité… en la payant!
C’est un peu ça C.A. On fait de la pub pour des compagnies, et elles ne donnent pas un sous. Si le but est de caricaturer le phénomène, alors bravo c’est réussi! Sinon, c’est vraiment nul. Reste à décider entre le génie et la nullité.
J’ai regardé le top 9 des vidéos des têtes à claques. C’est inégal mais certains sont drôles J’ai beaucoup rit surtout les deux soldats qui tuent un chameau des talibans, la secrétaire à la poitrine prédominante, le Gino qui veut sortir. Bon il n’y a rien d’extremement original dans le contenu mais au moins on ne tombe pas immédiatement dans la vulgarité comme c’est le cas d’autres sites plus hardcores ou le niveau d’humour est plus que discutable!
Cette histoire de placement de produit ajoute, à mon humble avis, à l’incroyable vulgarité de cette série. Elle témoigne totalement de la nouvelle tengante prise par la télé public de prévilégier la forme plutôt que le contenu. Cette série me semble vraiment réussi; excellente réalisation d’une virtuosité rarement vu au petit écran québécois, tout comme l’écriture, très bien construite et ponctué de dialogues punchés mais qu’est-ce qu’il tente de nous faire avaler ce Morrissette!?
Les trois personnages principaux sont d’une insipidité totale et n’ont absolument aucune valeur sociétaire, leur principale activité dans la vie est d’être « cool » et en rut, toujours en rut. D’éternels adolescents qui ne pense qu’en fonction de leur libido. Et il semble tellement clair qu’il vont dévergonder la jolie matante qu’incarne Isabelle Blais (voir l’affiche pré-publicitaire ou elle se fait « mettre sur le divan entre ses bons chummys de toujours…wow). Je veux pas de séries moralisatrices, je veux simplement que les concepteurs y pensent à deux fois avant de créer des personnages et leurs comportement. Quel espèces d’image de la jeune trentaine pense t-il créer ainsi? Dégoutant, vraiment! Attendez plutôt à l’émission suivante (écrite par Stéphane Bourguignon) qui parle vraiment de quelque chose.
Personnellement, le placement des produits ne me dérange pas tellement dans nos émissions québecoise. Lorsque je regarde la tv, je ne m’attarde pas sur les marques qui sont montrés, je ne concentre sur l’histoire. Alors que le personnage dans C.A. visite une maison Remax ou Century 21, ca ne me fait pas un plie. Et, j’ai ben beau adoré une émission, je n’irais pas mettre ma maison en vente pour les beaux yeux d’un acteurs, et qu’ils boivent du Coke ou du Pepsi, j’ai mes propres goûts. Je suis capable de prendre mes décisions sans être influencé par la télévision, j’ai de la jugeotte quand même. Il faut savoir faire la différence de la vie de tout les jours et ce qui est arrangé avec le gars des vues !
Je suis voir ce film un peu à reculons : les avions c’est pas ma tasse de thé… Je m’attendais même à devoir quitter durant le visionnement… Heureusement, je ne l’ai pas fait… J’ai apprécie cette histoire inspirée d’un fait vécu sur des hommes devenus des héros de la HAUTE-VOLTIGE durant la première guerre mondiale. Jamais je n’ai vu des images montrant des engins ailés filmées de facon aussi brillante et haletante. Je suis resté rivé à mon fauteuil… C’était époustouflant… A déconseiller si vous avez le vertige…
Même James Bond dans Casino Royal laissera pour un temps son fameux cocktail pour se payer une bonne bière Heinekein . La célèbre brasserie est toute fière comme l’était Bombardier dans Demain ne meurt jamais où le célèbre agent utilisait une motoneige skidoo .
J’ai beaucoup de misère à croire que pour faire réaliste , on se sert gratuitement mais avec permission des logos de diverses compagnies . J’ai déjà lu que certains reporters appelaient diverses compagnies pour les avertir qu’ils feraient le bulletin météo au coin de telle rue et de faire passer inopinément le camion lettré de la compagnie en arrière plan pour bénéficier d’une publicité gratuite en échange d’une couple de caisses de 24 .
Si on privilégie Century 21 , pourquoi pas Rémax , Royal Lepage , La Capitale vendu.com ou autres agences immobilières ? Parce qu’elles n’ont pas payé ? Probablement ou alors les producteurs ont un faible pour la célèbre agence ? Mon oeil .
Je ne suis pas contre l’utilisation de marques connues en autant que cela rapporte mais sans toutefois exagérer en placardant une annonce de Coca Cola dans la chambre à coucher ou en habillant les comédiens comme des pilotes de Formule 1 .
En écoutant le premier épisode de l’émission américaine Amazing Race, tous les concurrents devaient rapporter leur voiture chez Thrifty’s et le montage nous permettait de bien entendre tous les concurrents nous le sérénader. Placement de produit sans subtilité. Mais au moins, ils s’assument. Je cesse d’écouter certaines émissions pour moins mais celle-là, c’est mon petit plaisir coupable.
Que C.A. s’assume.
Quand on sait à quel point les différentes entreprises cherchent par tous les moyens de s’immiscer dans nos cerveaux et dans nos vies, il ne faudrait pas nous faire croire que tous ces efforts n’ont été déployés que pour rendre l’émission véritable. M. Morrissette peut bien nous faire croire ce qu’il veut, quand je vois du placement de produits je me dis: Allô la pute! Je ne suis pas plus pur que mon voisin mais je vois bien que les entreprises n’ont aucune limite quand vient le temps de faire du profit. Encore une fois, au moins les putes qui arpentent ma rue s’assument. Elles ne cherchent pas à me faire croire qu’elles sont là pour admirer les égoûts fraîchement retapés.
Que C.A. s’assume.
C.A., c’est ce client qui ne faisait que passer par là. C’est ce client qui nous dit avoir une famille mais qui cache dans sa mini-van pour faire « plus vrai », pour faire plus père de famille innocent. C’est ce client qui est allé voir la pute de luxe en se disant que c’est bien moins pire que s’il l’avait ramassée sur la rue. C’est ce client qui, bien sûr, le faisait pour la première fois. C’est ce client qui ne savait pas qu’il créait du tort. C’est ce client qui se fait faire une pipe mais qui tente de nous faire croire que c’était consensuel.
Que C.A. s’assume.
Je n’ai peut-être pas une poignée dans le dos mais Morrissette semble vouloir nous faire croire que les entreprises n’ont embarqué que pour lui permettre de s' »accomplir » artistiquement. Ouais, c’est ça. Assume donc.
Je ne suis pas friande de séries ou de téléromans. J’ai décidé que ma vie était plus intéressante que celles de tous ces personnages de l’écran. De plus, je n’aime pas m’obliger à suivre semaine après semaine, les hauts et les bas de ces héros artificiels du petit écran. Bref, c’est mon choix et je l’assume surtout quand j’entend ce qui se passe dans une série telle que C.A. As-t-on besoin de scène de sexe ou d’un vocabulaire vulgaire pour attirer un auditoire? Si c’est la nouvelle tendance créatrice, nous sommes rendus bien bas dans les relations humaines. Alors, qu’il y ait des messages publicitaires suggestifs gratuits me semble un bien petit problème en comparaison des propos traités.
Est-ce vraiment ainsi que les jeunes s’expriment entre eux ? En sommes-nous rendu à vouloir tout savoir de la vie intime de nos confrères et consoeurs ? Pour ma part, je me contrebalance de ce que mes connaissances font dans leur intimité. Je les apprécie pour d’autres raisons.
Ainsi, avec le placement de produits dans les séries télévisées ou les téléromans qui fournirait des revenus supplémentaires aux producteurs, les gouvernements pourraient réduire leur contribution qui est puisée à même les fonds publics. Quelle bonne nouvelle !
À ce que je sache, la production de fictions télévisées n’est pas un service public essentiel. Si le secteur privé pouvait contribuer encore plus dans ce domaine, et même tout financer tant qu’à y être, ce serait l’idéal. Les fonds publics épargnés pourraient alors servir à des causes plus utiles, plus reliés à la mission de l’État, comme l’éducation, la santé et tous ces domaines où les besoins sont illimités.
Le financement privé pourrait aussi contribuer à réduire la dépendance des productions culturelles face à l’arbitraire des décisions des gouvernements quant à leur contribution. Au Moyen-Âge, la culture était financée selon le bon plaisir du roi. Dans une société démocratique, il n’existe pas plus de critères objectifs acceptés par tous permettant de choisir où doit aller le financement public. C’est forcément arbitraire. Ce ne peut pas être selon la règle du « premier arrivé, premier servi ».
Évidemment, se pose la question de savoir si la qualité des oeuvres sera affectée par l’intégration de publicités à l’histoire. Si cela n’est pas fait de façon délicate, la sanction sera la diminution de la cote d’écoute. C’est le plus cruel des jugements. Les auteurs et les publicitaires auront tout intérêt à bien travailler et à s’entendre.
Le placement judicieux de la publicité dans une oeuvre pourrait même devenir une forme d’art. Depuis Andy Warhol dans les années 1960, on reconnaît déjà que la publicité bien réalisée fait partie de l’art populaire.
Foi de Louis Morissette, C.A. ne tire aucun revenu du placement de produits ! De deux choses l’une ou bien Louis Morissette prend le Québécois moyen pour un imbécile ou Louis Morissette et Novem sont des imbéciles ! Avouez que l’argument du réalisme est plutôt mince. Si c’est le seul motif pour nous montrer des marques… Alors je dois le dire : dans ce cas les gens de Novem sont des imbéciles, ils ne savent pas compter ! Franchement, le droit d’utiliser une pancarte pour autant de visibilité !
Incroyable, non ?
Là le gars ne comprends pas! Radio-Canada aurait pu faire payer pour cette visibitité et nous enlever les c@#&¤ de commerciaux, surtout ceux qui reviennent deux fois dans la même pose. Et après Radio-Canada nous dit qu’elle est déficitaire. L’art de ne pas faire d’argent. C’est la même chose que les T-shirts à l’effigie de Coke! On devrait être payé pour porter ça!
J’ai aimé C.A , beaucoup!
On crie au scandale alors que tout ce beau scénario n’est tiré que de la réalité. Allez, sortez dans les 5 a 7, écoutez vos collegues aux pauses-cafés, portez une oreille attentive au discussions des gars et des filles autour de la table le samedi soir a la maison et vous y découvrirez..C.A !
Dans un contexte autre bien sûr, dans une écriture faites pour la télé, dans un tantinet d’exagération ( si peu ) mais vous y retrouverez la vie réelle . Vous savez, qu’on le veuille ou non , ce n’est que le reflet du monde actuel qui tourne beaucoup autour du sexe.
Alors gences prudes et facilement offusquées ,nous vous invitons a changer de chaîne ou a faire un bond dans l’an 2006 , vous verrez! Louis Morissette n’a rien inventé..mais il l’a remarquablement bien décrit !
Michel Beaudet était loin de se douter que son passe temps aurait tourné en succès monstre. De minuscules figurines sur lesquelles il a placé ses yeux et ses lèvres font maintenant la une des nouvelles un peu partout. Le message est pourtant très banal et dans un langage, comment dire, très québécois. Pourtant, c’est bon, c’est drôle et surtout c’est en demande. Le créateur va toucher des millions pour son produit, j’en suis convaincue. À voir absolument: la capsule de l’embauche de la secrétaire et celle du pilote d’avion. Ils vont devenir des incontournables.
Pourquoi tant d’hypocrisie, le but principale n’est-il pas de trouver d’autres fonds. Surfer franc jeu. Car l’excuse du réalisme pourrait se traduire par un contrat de gratuité à vie,
ce qui serait à mon avis l’équivalent de la bonne plonge tout en se pétant la gueule sur la planche.
Surfer sur le net, clair et précis.
Avec tous les placements de produits qui sont fait dans les émissions de télévision, c’est bon de savoir qu’ils font ça sans débourser un seul sous. Après tout c’est une bonne publicité si on voit souvent leur produit, ça rentre dans la tête des gens. Moi je me souviens très bien qu’au premier épisode de C.A. la gomme Dentyce Ice fesait fureur pour cruiser les autres filles et même si ça ne m’a pas donné envie de manger de la gomme, je sais que je l’ai vu à quelques reprises. Et comme le dit Louis Morissette, c’est vrai que c’est mieux de voir le vrai logo de quelque chose plutôt que de voir qu’ils ont tenté de le camoufler. Ça ne donne rien et on le sait de toute façon c’est quoi le vrai nom, alors plus de cachotterie, on montre les vraies choses. Je ne suis pas contre cette idée moi.
Les gens ne croient plus à la gratuité. Ce mot devrait être banni du dictionnaire.
La maison en vente dans C.A. pourrait se vendre sans intermédiaire n’est-ce pas ?
A défaut d’agente, le visiteur de la maison pourrait baiser avec la propriétaire?
Les scénaristes ont beaucoup d’imagination.
Le réalisme de presque tous les télé-romans c’est de vendre des idées, des produits, et des
façons d’agir. Où croyez-vous que les personnes déviantes puisent leur inspiration si ce
n’est dans les télé-séries meurtrières.
Une trentaine de télé-romans et télé-séries hebdomadairement, c’est abrutissant.
A mon avis, c’est là une des principales causes de l’obésité dans les société occidentales.
De plus, que quelqu’un me démontre la différence entre « 24 heures chrono » et disons
(Au hazard) « Les poupées Russes » ou autre faux roman policier.
Malheureusement, sans cette frénésie indigeste ce serait la faillite du système.
Le problème est de savoir, qui dit vrai? On a presque l’impression, de faire parti d’un : «pseudo quiz rétro»? La publicité est-elle essentielle, ou superficielle? Malheureusement, je crois qu’elle est essentielle, pour la survie des émissions télévisées… Ce sont des commandites payantes, dont les gens, sont libres de regarder ou pas! Malgré soi, on finit toujours, par en voir quelques uns… On en retient, ce que l’on veut bien. J’ose même affirmer, que cela à un bon côté! Nous renseigner, sur certains droits (la pub. du notaire). Tandis que d’autres, sont carrément stupides (la pub. de Listerine). D’une part, la situation avec Monsieur : «Louis Morissette», n’a jamais cessé de se détériorer! A-t-il tord? A-t-il raison? Peut-être un peu, des deux! Dépendamment, de quel point de vue, que l’on se place! Sans aucun doute, il semble se complaire, dans le rôle de la victime! Toujours victime, de ceci ou cela! Mais, les gens ne sont pas dupes non plus! «Nous n’avons pas, une poignée dans le dos»! Nous sommes capables de faire la différence, entre les faux-semblants… Je suis parfaitement, d’accord avec l’affirmation de : «que le C.A. s’assume»!!! Et que Monsieur : «Morissette», soit assez mature, pour en assumer ses conséquences… Donc, qu’il n’attende surtout pas, que l’on lui tienne la main, pour faire son cheminement d’adulte!!!
Je veux bien donner une chance à la nouvelle série C.A., mais… Poivre et sel m’a fait tellement rire…
Dans la télésérie «Poivre et sel», on suivait l’histoire d’amour de Hector et Marie-Rose, un couple de septuagénaires. Cette comédie mettait notamment en vedette l’incomparable Gilles Latulippe et l’unique Janine Sutto.
Radio-Canada a présenté 129 épisodes de «Poivre et sel», de 1983 à 1987.
Par ailleurs, la publicité est au rendez-vous aux toilettes… c’est bien plus troublant que le placement de produits dans une série télévisée ou dans un film !!!
Ce qui me trouble moi c’est la qualité des téléséries… et des émissions qu’on nous présentent…
Heureusement qu’il y a la Semaine verte, qui sans blagues est une émission de très grande qualité (je l’écoute aussi souvent que possible)… Heureusement qu’il y a Virginie (j’avoue que c’est une série de qualité), mais malheureusement pour moi cette dernière série ne m’intéresse pas…
Ah oui, tant qu’à y être, j’ai pas RDS chez-moi et je m’ennui aussi du hockey que j’aimais écouter le samedi à Radio-Canada…
Voilà tout, c’est ça qui est ça !!! Je veux bien donner une chance à la nouvelle série C.A.
C’est un documentaire bien construit, qui combinait rigueur scientifique et scénario de film d’aventure, que nous présentait Télé-Québec dimanche soir. S’il y a un regret, c’est que 90 minutes ne suffisent pas à étudier en profondeur les questions évoquées.
En dépit des révélations du papyrus égyptien, je ne donnerais pas à Judas le bon Dieu sans confession. Mais il est fort possible que les relations entre Jésus et son apôtre aient été bien différentes de la description manichéenne qu’en fait la tradition catholique.
Ce qui m’a frappé, ce sont les similitudes étonnantes entre les croyances des mouvements gnostiques plus tard frappés d’hérésie, et la conception du monde que l’on retrouve dans les religions asiatiques, notamment l’hindouisme et le buddhisme. On dirait presque une version méditerrannéenne de la Baghavad-Gita. La conception du corps matériel comme prison, et la nécessité de s’en libérer pour retourner au monde spirituel, les sages hindous n’ont jamais dit autre chose. Idem pour l’idée de « l’étincelle », c’est-à-dire que nous abritons en nous une portion du divin, qui en possède les mêmes caractéristiques. Comme l’étincelle qui s’écarte d’un feu n’est pas d’une nature différente du feu.
Sans doute à cause de la volonté de se limiter à une perspective chrétienne, les experts interrogés dans le document ne font pas ces liens-là. Dommage, il aurait mieux valu nous présenter une étude comparée, si timide soit-elle, que de ressasser le martyre de Blandine. Quand même, à travers le personnage de St-Irénée, on apprend que l’utilisation politique du martyr ne date pas d’hier.
J’imagine qu’éventuellement il m’appartiendra de mener l’enquête, vu qu’aucun Évangile ne relate que Jésus ait downloadé les écrits védiques sur internet…