Vous l'avez peut-être remarqué, Dove est parti en campagne.
Depuis deux ans, la grande marque de produits pour les soins du corps célèbre la femme ordinaire.
Ses publicités de lotions et de petites crèmes sont désormais comblées de femmes en sous-vêtements assumant pleinement leurs poignées d'amour, leurs fesses opulentes, leurs courbes généreuses.
Exit les Vénus anorexiques format Kate Moss! Pour Dove, la "vraie beauté", c'est Madame Tout-le-monde.
La dernière oeuvre signée Dove circule abondamment sur Internet. Il s'agit d'un court film qui s'ouvre sur le visage d'une femme tout à fait quelconque. The girl next door, comme diraient les Français. Dans une ambiance de shooting photo, on voit cette jeune femme se faire éclairer, maquiller, coiffer, photoshoper. D'un coup de souris, on lui allonge le cou, on raffermit ses joues, on donne du oumpf à son regard. Au terme de cette cure de beauté infographique, notre fille d'à côté devenue créature de rêve aboutit sur un panneau publicitaire géant. Morale de l'histoire: "Ne vous demandez pas pourquoi notre perception de la beauté est tordue".
Le message est terriblement efficace. En une minute, le film réussit à illustrer l'invraisemblance des "modèles de beauté", ces femmes plus que parfaites qui débordent des magazines. D'ailleurs, selon Dove, ces modèles pèseraient aujourd'hui 23 % de moins que la moyenne des femmes. Il y a 20 ans, c'était 8 %.
N'en doutez point: par son omniprésence, la publicité est le premier système culturel dans nos sociétés occidentales. Elle influence nos comportements, notre vision du monde, nos valeurs. Ainsi, quand la pub investit des milliards pour placarder partout des images de déesses chimériques, normal que les femmes normales finissent par se croire anormales…
Ainsi, avec ses publicités, Dove invite donc les femmes à s'aimer telles qu'elles sont. En soi, le message est bébête. Mais sur la planète pub, il est révolutionnaire. C'est que la publicité joue presque toujours sur un sentiment de culpabilité (celui de ne pas être une beauté parfaite, par exemple).
Au-delà de ses publicités "engagées", Dove investit aussi dans un Fonds d'estime de soi. Au Canada, la marque a versé plus de 200 000 $ à divers organismes, dont l'Association québécoise d'aide aux personnes souffrant d'anorexie nerveuse et de boulimie.
En somme, Dove se fait la marque de la "vraie beauté". Si l'exercice est noble, il ne faudrait pas non plus exagérer. Toute cette campagne n'existe finalement que pour vendre des petites lotions…
Dove est la marque-vedette de la multinationale Unilever. Celle-ci commercialise plus de 400 produits. De la Vaseline au bouillon de boeuf Bovril.
Or, Unilever possède une autre marque-vedette dans sa panoplie: Slim-Fast. Le nom de cette gamme de produits diététiques est sans équivoque: "Devenez mince, et vite!"
Il est tout de même curieux de constater que la même multinationale n'a aucun conflit moral à dire d'un coin de la bouche: "Aime-toi comme tu es!", et de l'autre: "Perds du poids, tu t'aimeras davantage!"
Ironique, non?
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La Peau et les os… après, ce film sur l'anorexie et la boulimie, arrive en salles le 3 novembre. Pour l'occasion, Canal Vie présente le documentaire-choc original La Peau et les os, de Johanne Prégent, tourné en 1988. À voir. Le dimanche 5 novembre, 22h.
Shameless est un magazine torontois pour les "vraies filles", avec des articles sur la boxe féminine, sur la consommation responsable ou sur la quête stupide de la perfection. Bref, un antidote aux magazines de filles traditionnels. À quand son équivalent québécois? www.shamelessmag.com
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TÉLÉVISION
Pendant les six premières années de sa vie, un père a filmé les joies et les peines de son fils Lou, aveugle de naissance. L'arrivée de cet enfant handicapé a transformé cette famille en tribu unie et solidaire. Lettre à Lou, à Télé-Québec, le samedi 4 novembre, 19h.
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WWW
Avec son site NosRituels.com, la journaliste et auteure Chantal Dauray veut "aider les gens à s'approprier leurs cérémonies". Des idées à profusion pour s'éloigner des funérailles préarrangées, des baptêmes en série, des mariages quelconques ou des fêtes répétitives… www.nosrituels.com
La savon Dove, c’est de la crème de beauté en barre, sa mousse remplit vos rides et vous donne le rêve de leur disparition, d’accord il sent bon, il est plus cher que les autres marques, mais il semble magique, il caresse votre peau, qu’elle ait 20 ou 70 ans, finie le cortège des manequins de 16 ans, toutes les femmes sont belles, elles se savonnent dans leur bain, elles achètent tous les produits de la douche de Jouvences, elles font toutes partie de la beauté internationale, elles présentent leur carte de crédit aux comptoirs des cosmétiques, elles portent du 5 ans ou de l’extra-large, le maquillage est parfait, la multinationale fait de belles affaires, des gros profits, et si elles ont un homme dans leur lit, il est bien avisé de ne pas faire de commentaire sur la forme de ses fesses s’il veut mousser son plaisir, apparemment la séduction est rendue multiforme,l’amour est toujours aveugle.
Moi je trouve que les publicités de Dove sont intéressantes justement à cause qu’elles prennent des vraies femmes et que ces femmes restent elles-même. On ne veut pas les changer et on accepte le fait qu’elles ne soient pas parfaites. Oui c’est certain que la compagnie veut vendre de la crème, après tout elles doivent quand même faire des profits, mais au moins on a l’impression que Dove s’adresse vraiment à nous et pas à une femme qui est inacessible. On sait que ces produits sont faits pour nous et c’est à nous de prendre la décision finale si on achète ou pas.
Maintenant, je ne savais pas que Slim Fast était une de leur filiale et même si je suis surprise par ce fait, ça n’empêche pas que c’est une bonne compagnie et que leurs choses marche bien. Alors oui ça peut sembler contradictoire de dire de s’aimer comme on est et de l’autre de maigrir rapidement, mais tout dépend de la manière que l’on voit la chose.
Une personne peut vouloir perdre un peu de poids simplement pour elle, pour se sentir bien dans son corps, et on s’entend qu’on ne va pas perdre 50 livres avec du Slim Fast! Donc à ce niveau je ne vois pas l’esprit de contradiction et moi ça ne me dérange aucunement.
Tout d’abord, je vous félicite d’aborder un tel sujet, aussi brûlant d’actualité! Enfin essayer, tant mieux que mal, de faire une tentative de démystification, de la beauté immuable, de plusieurs des «starlettes»! Le slogan, de Dove étant : «La beauté est intérieure», très belle tentative de vouloir, se placer, du bon côté de la médaille! Mais, peut-être ne serait-ce, qu’une bonne manipulation, de simple marketing! Car où le bas blesse, est justement que : «Or, Univlever possède un autre marque-vedette dans sa panoplie : Slim-Fast»! Consternant, n’est ce pas? La déontologie, de cette multinationale, ne tient donc plus avec son : «pseudo slogan, attrape nigaud»! Et bien sûr, le conflit morale, mais très éthique n’a plus la même odeur, de l’excellent savon en question! « Aime-toi comme tu es! Et de l’autre : Perds du poids, tu t’aimeras d’avantage.» La crédibilité, en prend, un solide coup! Au-delà, du paraître ou du faire semblant, il n’en demeure pas moins, un fort malaise, qui touchent spécifiquement les femmes. Je pense aux conséquences, de cet éternel : «Féminin, par La peau et les os»! Et pour ceux et celles, qui voudraient visionner cette fameuse, image qui vaut bien des mots : http://www.funnyplace.org/ et le numéro, en est le 3133! Rien de mieux, que de vérifier soi-même!
Il semble que faire de l’argent soit encore péché au Québec. Pour une fois qu’une entreprise ne mise pas sur un corps de femme supposément parfait pour vendre ses produits, on l’accuse de vouloir faire des profits. Moi, j’applaudis à une publicité qui se démarque des autres, à une entreprise qui nous montre que la beauté qui n’est pas unique, mais bien multiple. Pourquoi ne pas augmenter son chifre de ventes en montrant le réel plutôt que d’imposer l’irréel? Pourquoi le respect de toutes les physionomies de femmes n’entraînerait-il pas aussi une augmentation des profits? Si l’argent est si vil, si méprisable, pourquoi voulons-nous un revenu le plus élevé possible? Je préfère qu’une entreprise fasse des profits en respectant les humains qu’en les méprisant.
Après avoir assisté cette semaine à l’avant-première de La peau et les os après , je suis encore plus troublé de constater que notre culture favorise les critères de beauté et que ‘les petites grosses è lunettes avec des dents croches’ ne sont pas vraiement dans la course .
Je suis quand même étonné de voir qu’une compagnie se spécialisant dans ‘les produits de beauté’ puisse dire aux femmes de s’accepter comme elles sont . Cela ne veut pas dire de se négliger , mais en nous montrant que l’on peut transformer une ‘nobody’ en My Fair Lady , nous ne pouvons qu’affirmer que la publicité décide pour nous ce qui est bien ou mal alors qu’avant c’était le catéchisme qui régissait nos moeurs .
Il ne faut pas s’étonner que certaines jeunes filles veulent absolument avoir une taille de guêpe pour ressembler à ces mannequins filiformes qui hantent les pages de ces magasines de mode et elles rêvent tous de s’habiller en Prada même si elles doivent vendre leur âme au diable en se faisant vomir après chaque repas .
Sauf que vous avez quand même raison quand vous parlez de la maison mère qui adapte son discours selon les circonstances , en vraie politicienne .
Premièrement, le savon Dove est peut-être plus cher que les autres, mais il est quand même pas mal moins dispendieux que toutes les petites crèmes ou gellule ou vaporisateur achetés en pharmacie, qui sont supposé rafermir, galber, boucher les pores ou les ouvrir, cacher la cellulite, suprimer les rides, rendre euphorique, et encore plus!…
Ensuite, certainement que c’est plus payant pour Dove, OUI!!…de s’intéresser a la majorité des femmes de cette planète, c’est à dire d’avoir comme public cible des personnes qui ont des rondeurs, des dents croches, des seins moyennement gros et moelleux sans être dure…Parce que finalement, si ils s’intéressent seulement aux femmes ayant le corps de Paris Hilton et le visage de Scarlett Johansen, ils vont rejoindre qu’un faible pourcentage de la population!…Non?…
Moi je suis contente qu’il y ait des Pub intelligentes, réalistes, dénonciatrices dans lesquelles il y a un message positif. De toute façon, ça reste de la pub!!…on le sait bien que c’est pour vendre!…Mais tant qu’à vendre…pouquoi pas le faire de la bonne manière!
J’ai vu la publicité dont il est fait mention dans votre article et j’avoue avoir été impressionnée par ce qu’il est possible de faire au visage de quelqu’un avec l’aide de l’informatique. La femme que l’on voit à la fin est largement représentée un peu partout: dans les magazines, les défilés de mode etc. Pourtant, un mince pourcentage de personnes ont la génétique pour ressembler à ces femmes. Entrent donc en jeu les retouches photo et autres duperies de ce genre. Ces pratiques pour déformer la réalité sont si répandues qu’il est facile d’avoir l’impression que ces femmes parfaites sont bel et bien réelles et en grand nombre. Erreur…
Quand au documentaire Lettre à Lou, il risque d’être fort émouvant. On peut reprocher bien des choses à Télé-Québec, mais cette chaîne produit souvent des séries de qualité, originales et très intéressantes. Je me ferai donc une joie d’écouter cet hommage du père à son fils.
Pourquoi annihiler le geste positif parce qu’il y en aurait un derrière qui l’est moins ? J’opte pour encourager « l’encourageable ». Dove prend position, attention au faux et à l’artificiel de la beauté. Cette campagne de publicité s’appuie sur un principe des plus louables et par delà va faire entrer des milliers de dollars dans leurs coffres … qu’ils mettront ensuite dans des pots à étendre sur nos peaux.
Par contre, pllus il y aura de personnes à répondre positivement à la campagne et plus les autres seront forcés d’embrayer. J’imagine que c’est comme ça qu’une société change. Pour rechanger quand il y aura une autre vague … mais cela est une autre paire de manches! Moi qui aime vivre dans le présent, je retiens que Dove prends 200,000 $ qu’il distribue, entre autres, à l’Association québécoise d’aide à l’anorexie.
Vous nous apprenez que la compagnie Unilever, qui chapeaute Dove, nous offre du Slim-fast. Soit. À première vue, ça me fait tomber en bas de ma chaise … et puis, je me relève et je réfléchis. Ces multinationales ont autant de départements, de branches, de dirigeants différents que de principes. Choisissons d’appuyer le principe en accord avec nos valeurs. Et surtout si le produit est bon et c’est le cas ici.
Poussons plus loin encore la réflexion : adhérons à la campagne « beauté vraie » de Dove et ils vendront de moins en moins de Slim-fast. Acheter … c’est voter !
Qu’il soit pétri de bons sentiments, en accord avec les laissés pour compte de la mode ambiante ou bien qu’il joue à culpabiliser les pas-parfaits qui devraient y voir s’ils ne veulent pas être éjectés, le marketing a ses lois et se joue des vérités intimes qui gouvernent la vie des individus et leurs émotions.
On peut avoir vu cette vidéo et se retrouver pleinement dans le message (c’est quoi la beauté quand on sait à quel point les agences de pub triperont la dernière version Photoshop ?) sans acheter les produits Dove pour autant.
Ce n’est pas parce qu’on est persuadé de la valeur que la paix représente dans notre vie qu’on va adhérer aux théories de G. Bush II, hein ?
Moi je dis aux femmes et aux hommes aussi (surtout eux, bon sang !!!), oui, aimez-vous, mais que cela soit un cri qui part du dedans et non un souci de conformisme. Plus de travail en bout de ligne, mais une réelle gratification. En marge des modes, intimporelle, solide. S’aimer comme on est, ça prend tout un caractère, mais ça fait toute la différence entre la vraie vie et son fade erzatz.
Que ceux qui sont prêts à vous aimer vous suivent, mais vous en premier, faites vos devoirs… Être ou paraître ?
Faut quand même rendre à César ce qu’il lui appartient. Dove a pris un énorme risque en allant à contre-courant avec cette campagne. Le risque était d’autant plus grand qu’il l’ont pris avec une de leur marques vedettes; et ils auraient pu se la casser. Il le font pour les profits? Mais bien sur. Mais il y a ici, tout de même, un profit encaissable pour la société.
Leur approche de citoyen corporatif n’était pas désintéressée, mais elle a le mérite d’être inspirante. C’est déjà beaucoup.
Tant mieux si les produits Dove se servent d’images de femmes ordinaires pour faire leur promotion. Malgré le fait que la pub a pour but d’attirer l’attention des vraies femmes pour augmenter leurs profits, le geste est quand même louable et innovateur. De plus, ils n’auraient pas besoin d’en faire autant , les produits sont à prix populaires, de bonne qualité, et ils sont distribués dans les grandes surfaces. Que demander de plus!
Bien sûr que Dove mousse sa marque en prenant du monde ordinaire dans ses pubs, comme les américains incluent toujours des noirs dans leurs publicités. Mais combien de compagnies, justement, prennent des anorexiques pour leurs publicités (d’ailleurs le lien avec le film « La peau sur les os » est paradoxal!). Alors pour une fois qu’une compagnie affiche une conscience sociale, elle mérite bien qu’on l’encourage, sans aucune arrière pensée. Alors moi, à partir de maintenant, je n’achèterai que du…. Bovril!
Je le concède, Univeler (Dove), n’est pas une entreprise parfaite. Cependant, par son initiative, Dove fait plus que l’ensemble de l’industrie des cosmétiques et de l’industrie de la mode réunies.
Cela fait plusieurs mois que je suis au courant de l’initiative pour une vraie beauté de Dove et de son Fonds pour l’estime de soi. Personnellement, je lève mon chapeau à cette initiative mitigée. Je sais pertinemment que Dove ne fait pas cela dans un simple but philanthropique, mais c’est déjà un pas dans une meilleure direction!
Pour ce qui est de l’ironie subsistant entre le Fonds d’estime de soi de Dove et le Slim-Fast appartenant à la même compagnie, c’est simplement une ironie de plus à la longue liste qui ne semble déranger personne! Avons-nous déjà oublié que la vente de loteries et d’alcool sont étatisées au Québec? Avons-nous déjà oublié que nous récoltons les bénéfices de l’exploitation des dépendances de certains membres de notre société alors que de l’autre main nous en payons les frais?
Initiative à parfaire comme les publicitaires retouchent leurs modèles! Cessons de n’y voir que du noir!
Voilà une campagne publicitaire gagnante! Dove ouvre la porte à ce que nous demandons depuis longtemps déjà; des publicités qui font en sorte de montrer de vraies femmes! On ne peut se cacher que le but de la campagne publicitaire est de vendre un maximum de produits Dove, de faire un maximum de profits mais si, l’image devient moins agressante, que les jeunes peuvent enfin voir que les retouches par ordinateur servent abondamment dans le merveilleux monde de la ‘beauté’, que le fait d’avoir des courbes et d’être belle est tout à fait possible, alors tant mieux!
Saviez-vous qu’environ 60% du New York Times est publicité?
Certains journaux de Montréal -je ne sais pas- approchent certainement les 50%.
Qui fait vivre les médias? La publicité. (Très peu dans Le Devoir)
Qui fait vivre la publicité? Les consommateurs: chaque bien ou services publicisés a son prix.
Une proportion de ce prix est réservé pour la publicité qui est assumé par les clients.
Selon des statistiques récentes le consommateur canadien paie en moyenne annuellement
350 dollars en publicité; radio, journaux, télé, revues, magazines, etc.
Rentabilité oblige, c’est le système! (Voir n’y echappe pas)
Qui s’en plaint? Personne. Pourquoi? Les médias nous répètent que c’est grâce aux
commanditaires que la télé est «gratuite» et que les marchés prospèrent.
C’est une idée qui fait son chemin jusque dans les consciences.
Les grands réseaux de communications, que nous offrent-ils? De l’information? Très peu.
Ce n’est pas de l’information qu’ils vendent a un public, mais, un public qu’ils vendent à des
publicitaires.
Pour les produits «amincissants» et pertes de poids, c’est surtout pour les porte-monnaies.
Lever Bros. et Proctor & Gamble, ont compris cela depuis longtemps!
C’est la rhétorique «moderne» qui cache le véritable pouvoir; celui de la richesse et de sa
croissance effrénée. » Vive le PIB libre «
Oui je l’ai vu, cette publicité. Je l’ai même fait visionner à mes jeunes filles qui sont restées bouche-bée.
Par contre, à chaque fois que je tombe dessus, il y a toujours une majorité qui dit : « On sait ben, ils veulent faire de l’argent! » Aïe, il en va d’une campagne de publicité ! Publicité pour publicité, pour une fois qu’elle véhicule de belles valeurs !
Non mais… Est-ce à ce point un pêché que de vouloir faire du profit et d’améliorer son sort ? Faut croire que oui. Même en tentant de mettre du bon, ils se font taxer de méchants capitalistes.
Des méchants, des égoïstes, y a en partout. Hé oui, même au sein des plus socialistes. La « maudite » richesse, comme certains l’appelle, faut toujours bien la créer avant de la redistribuer !
Continuons de saboter les belles initiatives, ça nous ressemble tellement !
Oui je sais que Dove nous présente ses pubs et sa campagne engageante pour nous faire acheter de ses crèmes et lotions et tout le bataclan. Mais au moins, Dove nous montre la réalité en pleine face. Ces femmes sur les panneaux sont retouchées, la réalité de ces photos est tordue. Et s’il vous plait, veuillez présenter ce clip dans toutes les écoles, dans les cours de FPS pour que les jeunes filles voient ce qu’est la réalité et qu’elles cessent de croire qu’elles ne sont pas belles, ou assez grande ou assez mince.
Que Dove aide à changer cette image de la femme objet de perfection, Bravo! Que Dove s’engage à redonner une partie de son argent (même si c’est minime dans ses profits) pour aider les jeunes anorexiques et boulimiques, Bravo encore !
Je ne sais pas si je vais acheter des produits Dove pour autant, mais je vais sûrement aller faire un tour maintenant dans le rayon de leurs produits, histoire de voir ce qu’ils offrent. Parce qu’ils redonnent à la société et qu’ils tentent de faire changer la vision de ce que devrait être une femme je suis prête à donner une chance à leurs produits.
Alors à quand les compagnies qui vont emboiter le pas à Dove!
La compagnie Dove présente une annonce fort intéressante. Évidemment, on montre comment une jeune femme comme toutes les autres jeunes femmes peut devenir un mannequin de rêve. Il faut aussi voir derrière cette annonce la mécanique de la publicité. Il y a quelque chose de raccoleur aussi chez Dove. On nous montre des images chocs. C’est là le petit problème. Ou la grande réussite de cette publicité. Le choc. Mais le choc est fait pour vendre. Or on serait extrêmement contentes si seulement la compagnie ne vendait pas aussi le produit Slim Fast. Là, c’est le nom qui cause un choc. OUi, on peut vouloir perdre du poids pour être bien dans sa peau, mais Slim Fast, effectivement, ça dit: Maigris rapidement. Il me semble à moi aussi qu’il y a là une contradiction. La colombe aurait-elle deux « elles » différentes. Le vol doit être difficile…
– La beauté?
– Je l’aimerais volontiers, déesse et immortelle.
Ainsi l’écrit le poète Charles Baudelaire dans le Spleen de Paris (Petits poèmes en prose), L’étranger (I). C’était il y a 150 ans déjà.
Et, probablement aussi loin que l’on remonte dans le temps, la beauté se sera toujours nimbée d’une auréole idyllique. En faisant l’éloge de femmes « assumant pleinement leurs poignées d’amour, leurs fesses opulentes, leurs courbes généreuses » comme l’écrit avec une certaine délectation Steve Proulx, Dove irait-il à contre-courant d’un idéal qui, sans être anorexique, s’est par contre toujours avéré moins débordant que l’image que nous en donne le chroniqueur?
À mon avis, cette considération n’a pas dû effleurer longtemps le fabricant, moins préoccupé sans doute par la transgression de vieux canons que par l’objectif de passer un savon au plus grand nombre possible… C’est probablement tout à fait fortuitement que Dove s’est ainsi retrouvé à faire la promotion de la « normalité » plutôt que celle de la beauté infographique. Car le but premier, c’est de vendre le plus de savons au plus grand nombre. Or, le plus grand nombre, c’est effectivement « The girl next door ». Et, au fond, tant pis si les plus rares beautés époustouflantes boudent le produit. Elles pencheront peut-être, pour leur part, pour une petite cure Slim-Fast.
Les multinationales ne donnent généralement rien pour rien. Outre le philanthrope Bill Gates qui pose des gestes humanitaires sans précédents, comme d’offrir gratuitement un vaccin à tous les enfants d’Afrique, peu d’actions gratuites sans intentions de retour se manifestent habituellement. Et la beauté touche tout le monde, chacun espère plaire à tous et être fier de sa personne en tombant dans la fontaine de Jouvence.
Les calibres ont bien changé avec les années et selon les cultures. Des femmes joufflues à celles anorexiques, les modèles proposés varient selon nos modes de vies. Dans une période de pauvreté, l’obésité devient attrayante et dans une époque d’abondance comme la nôtre, l’inverse donne le goût d’y adhérer.
La publicité, même si elle ne se veut pas subliminale, influence grandement nos états d’âme et d’esprit. Les canons de beauté, qu’elle véhicule, nous sollicitent afin de rencontrer ses exigences. L’apparence idéale devient enviable et se comparer aux modèles proposés apparaît inévitable.
Sans parler de beauté intérieure, comme souvent colporté, la personnalité me semble jouer un impact considérable dans les rapports humains. Surtout en vieillissant, avec tout ce qui descend vers la terre avant d’y retourner, relever sa façon d’être par un état d’esprit et par un style particulier, peut donner une impression de force stimulante et attrayante. Le plaisir d’être avec quelqu’un ne repose généralement pas sur la coïncidence de lignes physiques et de traits, mais plutôt sur la communication qui s’installe entre les partenaires et le bien-être qu’elle procure. La perfection n’existe pas, mais on peut y croire. On doit cependant blinder ses idées, afin de les protéger de la déformation, car quand des entreprises deviennent prêtes à tout pour faire des sous, on peut devenir fou, en captant tous les messages incohérents lancés avec efficacité, pour bien regarnir les coffres.
Dove vante la femme d’à coté, le femme ordinaire, la femme quelconque… Ça me fait un bizarre d’effet. Je vois tous les jours des femmes qui ne sont pas obsédées de beauté ou par leur image et qui souhaitent quand même être jolies. Non pas qu’elle veulent à tout prix ressembler à ces improbables modèles qui ne tiennent pas la route plus d’une soirée et qu’on nous montre à répétition dans les revues. Non! Tout simplement avoir une apparence qui leur plaît, une image agréable au regard.
De toute les époques et dans toutes les cultures, il y a presque toujours eu cette relation amour/haine avec ce qui est beau. Une fille peut être jolie mais pas trop, elle devient suspecte d’utiliser sa beautée pour gravir les échelons, d’aguicher tout ce qui bouge, d’être légère et quoi encore.
Parlons des revues faites pour les femmes et plus souvent qu’autrement par…des femmes. Il y a certes des problèmes pour certaines à se voir projeter pareilles images d’une perfection fantasmée mais pour l’écrasante majorité, il n’y en a aucun! On a pas encore cessé de vendre alcool ou cigarettes parce qu’il y a des alcooliques et des cancereux!
Si les revues pour femmes ordinaires, les « vraies filles », trouvaient preneur ou preneuse, elles inonderaient les présentoirs à journeaux. Les revues traditionnelles parlent aussi de consommation responsable, de commerce équitable et tout ça. Il y a dans ces revues un courrier des lectrices et elles sont plutôt rares celles qui se pleignent. Est-ce que l’écrasante majorité de filles qui lisent les autres revues ne sont pas des « vraies filles »? Voyons donc!!! Le mal est plus souvent dans l’oeil de celle qui regarde!
Dove fait de la récupération. C’est peut être une bonne chose mais de là à dire qu’il s’agit de la seule voie à suivre en publicité. Dove ne dit pas aux femmes de s’aimer telle qu’elles sont. En les présentant dans le même registre stéréotypé, il leur dit aussi, « la beauté vous est inaccessible? Utilisez Dove!
J’adore les publicités de Dove. Enfin, un produit de beauté qui ne vend pas en premier la beauté que celle-ci apporte. Ce doit bien être les seuls commerciaux où je ne change pas pas de poste lorsqu’ils appaaraissent à mon petit écran. Des vraies femmes, du vrai monde, qui s’acceptent telles qu’elles sont, et qui nous font voir que les gens sont beaux. Pas ces mannequins trop maigre qui donnent l’impressions de casser à n’importe quel moment. Oui, le monde est beau. Enfin, on commence à comprendre que le fait de se sentir confortable est plus important que ce que les autres pensent. Ouvrons-nous les yeux! Merci Dove »
Enfin, c’était le temps qu’une compagnie montre le vrai visage des magasines et des femmes parfaites! C’est femmes maigres, belles à se dannées, mais qui ont causé près de 80% du malaise des femme d’aujourd’hui face à leur apparence bravo! Et quand je le dit je suis réellement amère, car quand je pense à toutes ses femmes qui comme moi se sont regardées dans un mirroir en se disant toutes la même chose : j’aimerais tellement être quelqu’un d’autre, plus belle, plus grande , plus blondes,etc. Et tout ça pour se lever un matin et avoir une annonce qui nous dit que tout ca est faux! C’est ironique de rêver de quelque chose qui n’existe même pas: la perfection.
Il n’y a pas seulement se point qui me fait enrager.Comment aujourd’hui peut-on croire aux autres annonces?C’est femmes sont elles véritables et existent-elles vraiment? Les publicitaires nous cachent-ils autres chose? C’est à croire que dans notre monde comptemporain plus rien ne semble vraiment vrai. Dove, oui a montré une facette caché, mais l’a lui même utlisé pendant un grand nombre d’années. C’est ,d’après moi, seulement un moyen de faire plus de profits c’est tout. J’ai de la difficulté à croire qu’ils ont fait cette annonce pour soulager la vision des femmes et des hommes face à eux-mêmes et des annonces. Surtout avec leur conflit d’intérêt entre leur annonce et leur slogan m’agrisser et vite! C’est naturel qu’ils essaient de ralier à leur clientèle plus de monde avec une telle campagne il en rejoigne plus. C’est vrai maintenant les femmes s’acceptent de plus en plus tel qu’elles sont et cela les intéresse davantagne de voir des vrais personnes. Un des meilleurs exemple est la présence de Queen Latifa une femme noire bien et très enveloppé qui fait une annonce de mascara! Elle a brisé les barrières en démontrant une vrai de vrai Américaine qui s’aime comme elle est. Ce qui montre à la prochaine génération la bonne voie.
S’imaginer que Dove agit dans un but de philantropie pure serait manquer de réalisme mais j’avoue que leur campagne est tout à fait rafraîchissante et a le mérite d’attaquer un mythe qui a la vie dure malgré l’avènement du féminisme et l’évolution des mentalités.L’équation jeunesse=beauté=amour est omniprésente dans les journaux,les revues et la télévision.
Les femmes du fait d’un conditionnement qui prend naissance très tôt dans leur vie sont très sensibles aux pressions sociales et lorsque celles-ci avec une concertation inouïe leur disent que pour être aimée,il faut être mince,belle,disposer de mensurations idéales et surtout, surtout cacher ou camoufler le plus petit signe de vieillissement,c’est la course à l’objectif. C’est le défi du « look » à tout prix.Une grande partie de la vie des femmes est centré sur le dessein de plaire et tous les moyens sont bons pour y arriver:maquillage,teinture,chirurgie plastique,régimes amaigrissants,exercises de toutes sortes…etc.Le miroir de la belle-mère de Blanche-Neige devient un objet de torture qui peut refléter à chaque jour l’inutilité des efforts fournis et c’est alors que l’estime de soi en prend un coup.Recalée sur le marché amoureux pour cause de non-conformité aux canons de beauté décidés la plupart du temps par des hommes.
C’est pourquoi j’estime que cette campagne de Dove,même si elle est opportuniste,est importante en ce sens qu’elle remet les pendules à l’heure concernant des croyances persistantes qui sont responsables de bien des dérives comme l’anorexie et la boulimie en plus de transformer le phénomène naturel de vieillissement en catastrophe naturelle.
Croyez vous ces pubs si innocentes qu’elles promeuvent que tous, nous avons ce potentiel de beauté en soi. Ce serait ce tirer dans les pieds puise qu’en soi elle n’aurait besoin de rien d’autre. Non ces pubs s’apparentent aux télés réalités qui font accéder tout un chacun au statut de vedette d’un jour. En donnant cette impression qu’avec les petites crèmes chacun(e) parviendra au summum d’une beauté picturale digne d’être placardé, Dove attire les laissés pour compte de la beauté, dans l’illusion que tous peuvent être une vedette de la beauté. Outre le fait que M. ou Mme quelconque soit mis a contribution, le produit se voit attribuer un pouvoir de mutation qui s’apparent à la chirurgie esthétique, tant la différence entre le banal et le sublime est grande. Tout comme les télés réalités qui attirent un audimat important et ce malgré l’abrutissement dans lequel il plonge ses auditeurs, Unilever banalise la raison pour laisser vie au rêve excité par les pulsions, entraînant le consommateur à compulser. Ne plus penser et consommer sans réfléchir est l’idéal marchant de ces pubs. On y échappe pas!
Dire que la pubs en est venue a façonner la culture, plus que la culture à donner une orientation à la pubs c’est dire que le niveau de réflexion a peu d’importance. Les agences de communications l’ont comprit qui depuis longtemps utilise la propagande pour promouvoir l’univers marchand.
Enfin à exemple de Nestlé, la multinational agroalimentaire Unilever travaille d’abord pour ses actionnaires. Une entité juridique, une personne morale dit-on, ne souffre pas de contradiction tant que celle-ci ne touche pas ses profits. Donc, pas de contradiction à promouvoir l’anorexie avec Slim fast, et mettre en vedette Mme tout le monde avec ses bourrelets de qualités. Le génie dans la pub c’est de vendre le noir et le blanc tout à la fois, sans qu’on y voit goutte.
Toujours le même discours finalement. Plus ça change plus c’est pareil. Sauf que c’est plus hypocrite que jamais. Plus malsain dans sa mise en scène. Ce n’est donc pas pour demain qu’ils cesseront l’exploitation de la femme, grand mal nous en fasse. Ne nous laissons pas prendre, n’y même influencer. Soyons ce que nous sommes vraiment et dans mon cas c’est
» ronde et parlante » totalement assumée. Une Barbie évoluée, quoi !
J’ai lu les artices précédents et je constate que Dove a atteind son but: faire parler d’elle. Mais je dois avouer que pour une fois ce n’est pas des filles de 14 ans maigrichonnes avec leur air de bébé, qui vendent des crèmes anti-rides !
Je leur dis bravo pour cela ! Je sais que ce n’est que de la pub et que c’est pour faire le l’argent, mais avouons que le but de tous dans la vie est de faire de l’argent !
C’est aussi vrai que les mannequis actuels sont retouchés à l’ordinateur. Moi je peux dire que je n’achète pas beaucoup de crème, de pots quelquonque etc… Du savon, un peu de maquillage et un démaquillant, c’est à peu près tout ! Alors, les compagnies pourront bien faire autant de publicités qu’ils veulent, ce n’est pas moi qui les enrichies. J’achète peut-être un crayon pour les yeux au deux ans. C’est à peu près la fréquence de mes achats et le moins cher possible.
Si les compagnies font autant de publicités pour leur produits, ça doit être payant ! Regardons-nous le nombril avant de critiquer dove pour leur pub.
J’applaudis debout l’initiative de Dove et ce même si l’intention reste la même : faire de l’argent. Au moins, il ne se serve pas de la culpabilité pour vendre leur produit comme les autres compagnies oeuvrant des les produits de beauté.
De plus je félicite leur initiative de dénoncer les mannequins artificiels, je trouve ça totalement choquant que de telle manipulation existe. La publicité réalisée a vraiment, selon moi, eu un impact choc et j’espère de tout cour que certaines femmes se réveilleront.
Bref, je suis bien content d’être un homme et de m’aimer comme je suis.
Nous devons nous poser la question suivante: Est-ce que toutes ces compagnies, le moindrement impliquées dans la mode ou dans les produits afférents (accessoires, produits de beauté, etc.), et vantant la « femme d’à-côté » le font par ressentiment de leurs pratiques passées ou tout simplement par opportunisme. À première vue, il n’y a pas de réponse claire. Néanmoins, une chose est sûre. En ces temps-ci, la quête de confiance en soi est en vogue et tout cela, par l’effet des médias. Il y a quelques semaines, le gouvernement de la communauté de Madrid interdisaient à certains mannequins de défiler à un événement de mode, jugeant qu’elles étaient trop maigres. Cela a causé un tollé un peu partout dans le monde, non seulement dans les grandes capitales de la mode. Ici au Québec, on a pressé le ministre Couillard de suivre l’exemple de Madrid. Encore plus criant, il y a de cela deux semaines environ, Hélène Bélanger-Martin parlait de son film La peau et les Os… après, où elle raconte ses problèmes avec l’anorexie et d’autres filles de leurs divers troubles d’alimentation. Ce qu’il faut remarquer, c’est que ce sont les médias qui créent l’image parfaite, celle de la « star » qui est nécessairement bien dans sa peau parce qu’elle est belle. Un idéal totalement fabriqué et qui demeure un idéal. Pendant une certaine époque de la Renaissance à Florence, c’était les personnes rondes qui symbolisaient la beauté. Ceci étant dit, la santé est au centre d’un débat important. La définition de beauté ne va pas changer de sitôt. Il y a toute une éducation à faire ici et elle doit être faite par tous. On a tendance à souvent blâmer les parents, mais c’est que l’image n’est pas leur affaire directement, mais celle de la société également. Selon certains sondages, une adolescente sur trois n’aime pas au moins un de ses attributs corporels. Sans compter le nombre de femmes et d’hommes qui ne sont pas bien dans leur peau. Bien sûr, Dove profite de la vague de sympathie, eh oui!
La publicité est trés bonne pis c’est sur que sais pour atirer les clientes mais le probléme est plutôt que l’on a de la misére à s’aimer comme on est ,prenez une femme comme Ariane Moffat sans le savoir elle fait beaucoup pour les femmes bien dans sa peau elle resplendie de beauté , les pétard on juste a retourner ce coucher .La beauté est une chose qui ne ce quantifie pas chague individu à c’est propre critére ,ce n’est parce que la publicité nous bombarde de femmes maigre et full maquiller, ainsi qu’au cinéma. Qu’il faut accepter ca dans la vrai vie vive les femmes naturel et qui s’aime.
J’aime bien cette publicité que j’ai fait d’ailleurs écouter à mes proches.
Bien sûr, Dove recherche les gains monétaires. Est-ce mal? Je ne crois pas. Mais l’enjeu est beaucoup plus grand. Nonobstant l’objectif du profit, la manière pour y arriver est digne d’éloges. Une publicité à l’image de la femme, la vraie. C’est un petit pas pour l’homme, est-ce un grand pas pour l’humanité? Je ne sais pas, il est trop tôt pour le dire, mais espérons tout de même que ce sera un précédent, invitant d’autres compagnies à promouvoir des valeurs personnelles fondamentales. Dove est une compagnie pionnière du mouvement et elle a trouvé sa voie. Par ses publicités, elle démontre sa nouvelle vocation, et elle ne semble pas sur le point de changer, car son coup de marketing est extrêment profitable, autant du point de vue monétaire que sur la réputation qu’elle y gagne.
De fait, peut-être est-ce un coup de marketing, mais nous savons tous que la publicité influence grandement les gens, alors ne vilipendons point une publicité qui est essentielle pour le développement de la société et qui, peut-être, influencera d’un point de vue positif ceux et celles qui observaient un certain complexe sur leur corps.
Je me demande si ce message, sous son apparence progressiste de déconstruction d’une icône, ne fonctionne pas à un autre niveau, à savoir convaincre une foule de femmes d’apparence ordinaire qu’un investissement massif dans des produits et processus (Slim-Fast, ‘make-over’) peut faire d’elle le mannequin impressionnant de la fin.
Tout n’est pas fait en PhotoShop dans cette transformation. Et c’est bien une construction à laquelle on assiste, plutot qu’une déconstruction.
Imaginez cette bande défilant à l’envers, la femme dite ‘naturelle’ émergeant à la fin d’un démaquillage, avec son air buté. Est-ce que ça ne laisserait pas les spectatrices sur un sentiment de déception?
Alors que penser vraiment du sentiment inverse créé par le message tel que diffusé?
Par contre, j’aime beaucoup les panneaux-réclame de Dove, avec leurs femmes hors norme (âgées, bien enveloppées, rieuses, etc.).
Il est certain que si toutes les publicités préféraient nous montrer la vérité telle qu’elle est plutôt que de nous faire croire à une illusion de perfection, nous vivrions dans un monde moins torturé par son image. Quoique le but premier de la pub restera toujours de nous créer des besoins et de nous convaincre de consommer. Consommer. Voilà le mot clé, le cercle vicieux dans lequel nous entraînent toutes ces campagnes de propagande contre la banalité quotidienne de l’existence. Tu n’aimes pas ta vie ? Tu t’ennuies ? Achète Coors Light ou Chevrolet, et tu auras une existence palpitante et une vie sociale bien remplie ! Tu te trouves moche ? Tu voudrais ressembler à tes vedettes hollywoodiennes préférées ? Achète Pantène, L’Oréal ou Maybelline, et ton indicible beauté fera craquer tous les mecs de la terre ! Même toi, tu ne te pourras plus de te trouver belle ! Et que dire de tous ces spots publicitaires vantant les produits blanchissants pour les dents, et toutes ces pâtes à dents « plus meilleures » que la marque concurrente et qui rendra vos dents encore plus blanches ? Quelle relation les gens entretiennent-ils avec leur apparence pour que la blancheur du sourire apparaisse soudain comme un pré-requis à la réussite en société ? Les rares fois où je passe mon temps devant la télévision, je n’en reviens tout simplement pas. Je trouve ahurissante cette obsession du superficiel, cette volonté à peine voilée de ressembler à nos bons vieux amis Ken et Barbie, peu importe le prix à payer pour y arriver. Lorsque je vois des gens se faire mutiler et charcuter en chirurgie esthétique par simple caprice, cela me sidère. Comme si toute une société ne demandait qu’à marquer dans sa chair son mal-être, plutôt que de refuser systématiquement le message destructeur de la publicité.
à l’infographie pour idéaliser des femmes qui n’existaient pas!Félicitations pour le don de $200,000 pour les personnes souffrant d’anorexie & boulimie & pour encourager le«naturel»chez les femmes.Mais Gare à ceci:on ne prend pas des laiderons chez Unilever pour faire les annonces & on les maquille;c’est pour moi,un point négatif (quoi que je sois bien loin d’être contre le maquillage,bien au contraire,mais on les dit,naturelles)!Avez-
vous remarqué qu’elles ne se lavent pas où les yeux,ou si peu?& à quand l’emploi de femmes très très ordinaires du visage & non maquillées?C’est là que je trouverais qu’une compagnie mériterait toutes ses lettres de noblesse.Mais on sait que la laideur ne fait pas vendre,n’est-ce pas?&«Ils»pensent d’abord à eux,à leurs poches puisqu’ils vendent les«Slim Fast».Alors,bravo à moitié!Et attention!Nous sommes à deux pas de prêcher le «naturel au maximum»!À mon avis,il faut tendre à avoir un poids«normal»(demander à son médecin combien vous devriez peser).La tendance est à l’embonpoint & ne serait-ce que pour être en santé,il faut faire les efforts nécessaires pour rétablir la situation,s’il y a lieu.& je rappor
te ici le sens des propos de M. Jasmin,qui a déjà dit sur les ondes radiophoniques,à propos du maquillage:[On parle ici de jeunes filles qui se gardaient très naturelles & se plaignaient de n’avoir pas de petit copain(elles se disaient atteintes d’acné,d’avoir de trop«grosyeux»,
que leur nez était trop large,qu’elles étaient trop pâle,que leur bouche ne faisait pas leur affaire non plus,qu’elles étaient trop grosses(encore une fois)]!«Allons,mesdemoiselles,
faites un petit effort pour vous d’abord,pour les autres,ensuite.Vous savez bien que vous pouvez faire quelque chose:maigrir ou s’habiller en foncé ne nuit pas(en attendant)quand on se pense obèse & je parle aussi pour les garçons.Le maquillage existe,le Clearasil aussi»!
Je plains les hommes de ne pas pouvoir en utiliser ou si peu.Hourra à Lou,Nos
Rituels,Shameless(?).
Par expérience, je sais ce que c’est d être mince, mais je n’ai pas choisi de l’être, mon anatomie est fait ainsi. Je me suis toujours dit que ça me ferait du bien d’en avoir un peu plus sur les os et maintenant je me sens mieux dans ma peau depuis que je suis une femme. Alors je ne comprends pas ces femmes qui veulent trop être mince. C’est normal de s’entraîner pour être vraiment en forme, mais il y a un bout à trop se mettre en forme. Si on s’entraîne beaucoup il faut manger plus et sainement pour être équilibre dans son corps. Le modèle de beauté devrait être une femme mince mais pas trop, ça en est pas très beau dans ce temps la et ce n’est pas quelqu’un en santé vraiment.