"Cher papa, accepte cette perceuse sans fil Mastercraft, symbole de l'amour que j'ai pour toi."
Au fond, c'est un peu ça, les cadeaux de Noël. Une représentation matérielle d'un sentiment que l'on souhaite transmettre à l'être cher.
Nul besoin de dire à mon père que je l'aime. La perceuse parle d'elle-même. C'est commode, moins impliquant.
Remarquez, le subterfuge ne date pas d'hier. Au premier Noël, les Rois mages ne se sont-ils pas pointés à la crèche avec, pour le petit Jésus, de l'or, de la myrrhe et de l'encens?
Chaque année, à l'approche des Fêtes, le débat est récurrent. On déplore l'enflure consommatoire entourant Noël. Une célébration où les "vraies" valeurs de partage et d'amour fraternel devraient primer.
Histoire d'être original, j'ai eu le goût de vous en parler aussi. N'ayez crainte, je ne verserai pas dans la nostalgie du genre "dans mon temps, c'était différent; on recevait une orange et on était bien content".
En fait, dans mon temps, on en recevait des cadeaux. D'ailleurs, dans mon temps, les parents divorçaient. Alors, on en recevait deux fois plus. Un Noël chez papa, et la reprise chez maman. Chaque Noël, c'était l'orgie. Des cadeaux développés en mode industriel, la montagne de papiers d'emballage encore chauds d'un côté, l'accumulation de cadeaux déjà oubliés de l'autre.
Bref, j'ai été gâté pourri.
L'an dernier, j'ai décidé d'affranchir Noël de ses cadeaux. Je n'en achète plus. Ne m'en offrez plus. J'ai essayé ça, pour changer.
D'ailleurs, je ne suis pas le seul. À Canal Vie cette semaine, un documentaire sur trois familles qui ont décidé d'aller à contre-courant. Elles sont issues de différents milieux. Une mère monoparentale et ses trois enfants fabriquent eux-mêmes leurs présents. Une jeune famille à revenus moyens a décidé de ne plus être esclave de l'argent. Et une mère gagnant des revenus supérieurs passe des heures à préparer des surprises pour les sans-abri.
On colle à ces gens l'étiquette d'"adeptes de la simplicité volontaire". Cela, même si le concept n'a rien d'une religion, avec ses 10 commandements desquels il ne faut point déroger.
En fait, ce que ces gens refusent surtout, c'est cette course effrénée aux achats, ces jeux de coude au Boxing Day, l'angoisse du compte VISA qui arrive en janvier. Ces gens jugent que ce sont là des rituels qu'il est inutile d'entretenir Noël après Noël.
Et je suis bien d'accord avec eux.
Papa ne recevra pas de perceuse sans fil Mastercraft à Noël. Notre relation père-fils n'a nullement besoin de cette béquille pour s'exprimer.
Ce Noël, plutôt que de passer du temps de qualité à déchirer du papier d'emballage, on jasera. Voilà un truc qu'on n'a plus suffisamment le temps de faire, mon père et moi. Et qui vaut bien plus qu'une perceuse sans fil.
Simplement Noël, à Canal Vie, le mardi 21 novembre, 21 h
ooo
TÉLÉ
En Californie, il est possible de commander par catalogue un enfant "parfait", dont le géniteur est un prix Nobel ou un athlète de haut niveau. Or, un même donneur de sperme peut concevoir – sans le savoir – des centaines d'enfants dans la même ville. Et si deux d'entre eux tombaient un jour amoureux? Un documentaire qui pose de grandes questions aux dimensions éthiques pertinentes. Des bébés à la carte, à Télé-Québec, le samedi 18 novembre, 19 h.
WWW
33mag.com, le site du nightlife et de l'underground québécois, se lance dans la Web télé. Dans sa programmation en ligne, des émissions pondues par le fameux collectif Black Taboo. Vous savez, celui qui avait défrayé la manchette il y a quelques mois pour avoir caricaturé les paroles infiniment vulgaires et misogynes du rap gangsta? Aussi, une émission de cuisine: L'Anarchie culinaire selon Bob. Un délire où le chef en question peut, par exemple, brasser de la mayonnaise en feuilletant un magazine porno. Oui, il y a un gag douteux là-dessous… www.33mag.com
MAGAZINE
Le magazine Sciences humaines propose un dossier sur les "nouvelles formes du capitalisme". Entre autres, une entrevue avec le sociologue Richard Sennet sur les failles culturelles du capitalisme. Ce capitalisme qui tend à mettre la gouvernance des entreprises entre les mains des actionnaires, surtout intéressés par le rendement à court terme. Cela force les entreprises à se réinventer à la moindre baisse des bénéfices, ce qui mine la valeur de "l'expérience" chez les travailleurs au profit de la flexibilité. "L'un des angles morts [de ce capitalisme], dit Sennet, concerne le cycle de vie: cette culture convient à des jeunes, non mariés, sans enfants, encore en train d'expérimenter." Sciences humaines, novembre 2006.
Cette année c’est Sears qui ouvre le bal des gros cadeaux à la télé, un gigantesque blender, une perceuse avec un fros chou rouge atteignant le plafond, le plafond du ridicule, tout pour faire penser qu’il faut commencer à dépenser, à acheter n’importe quoi, quitte à l’échanger, au lieu d’échanger des vrais voeux, de prendre des résolutions qui tiennent, de rendre visite à nos proches vivant dans la solitude, oncles, tantes, cousines divorcées, cousins aux poignets cicatrisés, voisine monoparentale avec trois bouches à nourrir, le même sans-abri qui dort à la porte du bureau, on dirait que la seule justice en hiver c’est que les fumeurs se la gèlent dehors, avec un paquet plein de cigarettes ou une seule guêtée au passage, même les chiens vivent des sorts bien différents, il y a ceux qui reçoivent des massages à Westmount et ceux qui fouillent dans les poubelles de Saint-Henri. Alors ne me parlez pas des cadeaux à offrir ou à recevoir, arangeons-nous « dons » cette année pour être soi-même un cadeau pour les autres.
Quel bordel cette fête !
Une course effrénée dans les grands magasins, des souper a ne plus finir, on mange mal, on boit trop, avec du monde que ça nous tente pas toujours d’être avec, on leur souhaitant des choses sans vraiment les penser. Et on finit avec un compte de carte de crédit astronomique. Tout cela sur fond sonore des dix mêmes maudites tounes de noël qu’on nous écoeure avec depuis des décennies !
Noel ce n’est plus une fête qui célèbre l’amour, (ou le petit jésus selon ses croyances), mais une fête qui célèbre le capitalisme.
Hors, moi fêter le capitalisme, ça me branche pas…
Donc encore une fois cette année, entouré de ma douce et de mes vrais amis, nous nous tiendrons à l’écart de cette démonstration de mercantilisme hypocrite.
Le plus absurde, à Noël, ce sont les échanges de cadeaux où le montant du cadeau que l’on offre doit être EXACTEMENT le même que celui du cadeau que l’on reçoit… moi pas trop comprendre l’intérêt d’aller se faire chier dans des boutiques pleines à craquer pour acheter une bébelle qui vaudra moins cher une fois Noël passé pour quelqu’un qui aurait pu se l’acheter à lui-même et nous laisser faire de même avec notre propre cadeau !
Je présume que je suis une vieille chiâleuse de 32 ans.
Par contre, je n’ai jamais eu le cran de dire à tout le monde que je ne voulais ni faire, ni recevoir de cadeaux à Noël : pas envie de passer pour une pingre !
***
Je me demande comment le bébé parfait va s’entendre avec ses parents imparfaits…
Il semble que certaines idées d’Adolf Hitler aient fait leur chemin jusqu’à aujourd’hui. Pour ceux et celles qui acceptent d’enlever leurs oeillères et refusent l’amnésie de l’histoire, je vous rappelle que dans les années 1930-1940 (eh oui! la Deuxième Guerre Mondiale!), le Führer pensait déjà à la manipulation génétique afin de créer une race supérieure. Et on a trouvé que cette idée était à combattre. Mais il semble que cette idée est de nouveau à la mode.
J’aimerais savoir dans quel(s) groupe(s) de la société cette idée est-elle si populaire? Sont-ce seulement les femmes qui ont cette idées? Leur conjoint est-il d’accord? Ces femmes méprisent-elles tant leur conjoint qu’elles n’en veulent pas comme géniteur de leur(s) enfant(s)? Si tous ces enfants ont le même géniteur, y aura-t-il des problèmes de maladies congénitales s’ils ont des enfants ensemble, ayant eu le même père (biologique, naturel, procéateur?)? Serait-il possible pour ces personnes de penser aux conséquences de leurs gestes?
La magie de Noel ne cadre plus tellement dans notre société athéiste. Fini la crèche, les cantiques et la messe à la chapelle. Le receuillement, le partage a été remplacé par le mercantilisme et la course effrénée dans les centres commerciaux. Déjà en début novembre, les annonces de Noel se sont mis à envahir nos écrans de TV et la radio. Un genre d’écoeurement aigu nous assaille car le stress des Fêtes commence.
Et que dire des cadeaux. Certains mêmes remettent en question le rôle du Père Noel. Certains parents protestent:
‘C’est pas juste, on ment aux enfants. Mon fils de 5 ans devrait savoir que les cadeaux viennent de moi!’
Je l’ai entendu à plus d’une reprise celle-là. Quelle belle preuve d’égoisme, quelle bêtise! Déjà nos jeunes sont stressés voilà qu’on les rends redevables et coupables même à Noel.
‘Té mieux d’aimer ton cadeau, c’est moé qui te l’a acheté!’
Que dire de la compétition débile entre parents séparés qui veulent impressionner le jeune en offrant un plus gros cadeau!
La magie de Noel doit demeurer un rêve pour l’enfant. Le Père Noel est le grand rassembleur. Que ce soit un cadeau de $20 ou $200 cela a peu d’importance aux yeux de l’enfant. C’est le fait de recevoir du bonheur, de rendre les autres heureux sans s’attendre à rien en retour.
Malheureusement dans notre société utilitaire et égoiste, ce concept demeure très difficile à accepter pour plusieurs.
A chaque année je fuis vers la campagne pour retrouver un peu cette magie. Un petit chalet avec ma famille proche, le foyer et les cantiques. On s’achète un vrai sapin et on fête ensemble paisiblement sans courir chez la parenté. La magie on la crée nous-mêmes non en achetant des cadeaux.
Enseigner à nos enfants à rendre les gens heureux sans avoir d’attentes voilà la vraie magie de Noel.
Après avoir couru à en perdre notre souffle à travers la ville,
après avoir affronté des adversaires déterminés pour la dernière place de stationnement,
après avoir fait des heures supplémentaires au travail et dans les grandes surfaces,
après avoir disséqué notre esprit à la recherche du cadeau parfait pour chacun,
après avoir vidé proprement son porte-monnaie et rempli ses cartes toute plastifiées,
après avoir écumé la boucherie, la pâtisserie, la boulangerie, la fruiterie, la poissonnerie, la fromagerie et la plus proche succursale de le SAQ,
après avoir préparé sans relâche, heures après heures différents plats,
après avoir planifié son itinéraire et avoir établi sa stratégie pour le boxing day.
Est-il encore possible d’avoir l’esprit tranquille et le corps reposé pour profiter pleinement de la présence de nos proches pour les quelques heures de Noël, fête d’amour et de partage ?
« Simplement Noël », pour aller à l’essentiel.
C’est dur de casser cette corde solide qui nous lie à la convention du cadeau. Si on remonte à sa source, c’était le geste de penser à l’autre (parce qu’on l’aime) en lui offrant un objet ou un service qui lui facilitent la vie.
J’essaie de me dompter de cette manie du cadeau pour le cadeau. Le cadeau compulsif. J’essaie de revenir à son sens premier, ce qui implique ne pas tomber dans le calcul « équitable ». Si je trouve le cadeau idéal à 18 $ pour un de mes enfants et que pour l’autre enfant, il me coûte 55 $, je les distribue tel quel … courageusement. Cela demande du courage de se tenir loin de cette culpabilité commerciale. La publicité s’acharne à nous remettre le nez dedans. Si tu aimes éternellement, tu donnes un diamant !
Je vous assure que ce n’est pas évident de se défaire du carcan « calcul » qui fait dire à certains « C’est rendu trop commercial ! » Le cadeau a maintenant un prix en argent, mais pas en temps. Que tu consacres 5 heures à dénicher le cadeau (bien pensé) de 40 $ vaut le même 40 $ de certificats-cadeaux.
Dernièrement, je me suis procuré quelques cadeaux (de Noël ou autres) chez les religieuses qui mettent en vente annuellement leurs artisanats. Les prix étaient dérisoirement bas. On m’a expliqué pourquoi : on ne calcule pas le temps de la religieuse qui tricote la courte-pointe, le chandail ou le béret mais la matière première uniquement. Ce qui fait que j’ai des cadeaux qui coûtent 10 $ mais qui en valent 50 $. Vais-je m’acharner, pour être quittes, à trouver un autre cadeau de 40 $ en argent pour équivaloir au cadeau de 50 $ que je recevrai ?
Tout ça pour dire que le cadeau a perdu sa signification première : simplement se faire plaisir ou dire merci.
Chez nous on avait un bon moyen de s’échanger des cadeaux . Les petits enfants qui croient encore au bon vieux Père Noël reçoivent des jouets comme dans le bon vieux temps . Pour les adultes , grosse trouvaille . On parle d’échange de cadeaux avec pige des noms , trois choix , un montant maximum , en misant qu’il n’y aura personne pour offrir une ‘bébelle du Dolorama’ .
Grosse question . On inscrit quoi sur le papier ? Ah non pas çà fait l’épouse , tu n’en auras pas besoin . Oh non , cela va prendre la poussière sur une tablette . Voyons donc , pas ce DVD , ils ne seront jamais capable de le trouver . Quoi une bouteille de vin , pour se ramasser avec du Baby Duck . Met un certificat cadeau et tu pourras t’acheter quelque chose à ton goût .
Minuit Chrétien c’est l’heure solennel …Peuple à genoux…Il est né le divin enfant… c’est Noël enfin , on déballe les cadeaux . Peu de boîtes mais beaucoup d’enveloppes . À Francine de Richard : un certificat cadeau de $25 Saint-Hubert . De Serge à Louise : un certificat cadeau de $25 SAQ . De Johanne à Cécile : un certificat cadeau de $25 Sears . De Cécile à Richard : un certificat cadeau $25 Canadian Tire etc etc etc .
Alors c’est fini de s’échanger des certificats cadeau . Plus de cadeau . On investit dans la bouffe et on ‘se bourre la bédaine’ en écoutant des rigodons .
Nous ne faisons pas la simplicité volontaire mais ces gens passent pour des marginaux et il y a fort à parier que ces parents seront dénoncés à la DPJ pour cruauté psychologique envers ces enfants qui n’auront pas le Hummer de Barbie à développer .
Si je n’adhère plus aux achats de cadeaux de convenance depuis belle lurette, je prends encore un réel plaisir à offrir une gâterie à ceux que j’aime. Pour les proches, je cherche la bonne idée des mois à l’avance. En fait, je demeure à l’affût et lorsque je trouve, fut-on en août, j’achète. Bien sûr, je pourrais donner le présent dès ce moment mais ça me priverait d’une partie du plaisir.
Lorsqu’on se réunit à l’occasion des fêtes, le paquet de chacun trône sous le sapin. Pendant le repas, on lance les dés et celui qui gagne tente de deviner lequel est son cadeau. S’il réussit, il peut l’ouvrir. Sinon, il revient s’asseoir et on continue à manger jusqu’à ce qu’un impatient suggère un autre tour de jeu, que la majorité accepte. Évidemment, on s’amuse à faire durer le plaisir, emballant la moindre babiole.
Pour brouiller les pistes, il y a aussi les cadeaux familiaux qui peuvent être découverts par chacun, du sucre à la crème, le dessert, la prochaine bouteille de vin. Et j’emballe également divers trucs utilitaires que j’aurais achetés de toute façon. Tout le monde le sait. Mais vous auriez du voir le fou rire contagieux l’année où mon plus jeune, qui n’avait pas la main heureuse pour identifier son cadeau, a déballé avec fébrilité le nouveau siège des toilettes. Bien sûr, il a aussitôt saisi son caractère éminemment familial.
Bref, il demeure possible avec un brin de créativité de célébrer de manière particulière ce moment précieux où nous nous retrouvons réunis autour d’un bon repas, curieux de voir qui déballera quoi, les yeux brillants et rieurs.
Je termine présentement la session sur le budget et l`endettement à l`ACEF de Beloeil. Je me suis offert ce cadeau de NOel abordable de 45$ et qui va me durer toute une vie. Je vous propose d`en faire autant. Jamais Noel n`aura été si beau, si simple, si abordable!
Joyeux Noel a tous!!!!
«Des bébés à la carte», on rêve éveillé, ou fait-on le pire cauchemar, de tout la civilisation humaine? «Un documentaire qui pose de grandes questions aux dimensions éthiques pertinentes». Effectivement, on ne peut demeurer, sans aucune interrogation face à cette possibilité : «d’eugénisme»? Le principe fondamental, dans ce cas-ci devient de toute évidence : la Vie! Mais, à quel prix? Et pourquoi? La norme, devient en quelque sorte : la Perfection? Et les valeurs, s’incarnent par la possibilité, de donner naissance ou pas, à une Espèce Supérieure! L’articulation, comme pôle ou axe, semble défier et/ou dévier la Nature En-Soi?
Curieusement cette idéologie, a déjà été presque mise au point, pour en faire la race Arienne? Je dis bien presque… Car, même le Dr., Mengele, n’avait pas réussi. Il faut dire, que la technique de l’époque, n’était peut-être pas, encore assez avancée! Et c’est tant mieux!
Cependant, je tiens à faire remarquer, que tous les bioéthiciens, s’entendent pour dire, que d’une part, le génie n’étant pas héréditaire! Même si on utilise le sperme d’un prix Nobel, de n’importe quelle discipline, il n’existe pas pour l’instant, de résultat plausible, de cause à effet! Et je le répète, c’est tant mieux!
La science médicale, a fait des bonds de géants, dans les domaines, de la guérison de certaines maladies. Mais elle ne pourra pas encore, pour l’instant dicter/sur demande, des Supermans ou superwomen!
Depuis des années déjà que j’ai largué aux oubliettes cette pseudo fête de l’amour. C’est la fêtes des magasins, de la surconsommation, du mensonge. Ce mensonge que l’on ne se gêne pas de raconter à nos enfants sitôt leurs premiers pas à peine franchis dans la vie .
Donc depuis 1994 il n’y a plus rien de Noël dans ma maison. Je me sens beaucoup mieux avec moi-même et les valeurs que j’attribue à la vie ne sont que plus enrichies. La seule chose que je trouve de positive c’est que les gens ont des vacances et s’ils s’en servaient pour faire comme vous le dites, c’est à dire d’avoir des dialogues avec les êtres qui leurs sont chères et bien ça serait plus que parfait.
Je vais donc jeter un coup d’oeil au documentaire que vous proposez.
À bas les bas de Noël.
Lorsque j’étais enfant, Noel pour moi ca signifait la fête en famille et les cadeaux. En vieillissant, je trouve qu’on perd cette magie de noel, croulant sous factures du temps des fêtes et tournant les pages du calendrier avec impatience pour que ca passe plus vite et qu’on rejoigne l’été. Moi aussi j’ai déjà voulu diminuer les cadeaux en ramenant tout le coté valeur et spiritualité de la fête ..bla bla bla. Il reste que ca fait tellement plaisir de gâter les nôtres et de se faire gâter. Au diable les dépenses pour un noel réussit.
Il y a les trous de la perceuse et les trous dans les budgets!
C’est la consommation tout azimut et la valorisation de la carte de crédit.
C’est l’incitation à l’achat de «cadeaux» plus ou moins utiles et au gaspillage.
La nouvelle mode ce sont les crédit bail. C’est aussi l’ère du chiffre magique 0, utilisé à
toutes les sauces: 0% d’intérêt, 0 comptant, 0 paiement, 24 mois pour payer, etc.
C’est la fuite en avant pour sauver le système. Un de ces jours la déflation nous ratrapera
et les salaires stagneront.
Les vertues de l’épargne on en parle plus!
Pendant ce temps les banques alimentaires ont décuplées dans les dernières années.
Pour la bonne conscience il y a les guignolées et les paniers des fêtes.
On ne peut étirer l’élastique indéfiniment, s’il casse…..
VIVE les rencontres et repas familial.
Depuis cette année là où nous avions décidé de fêter Noël une semaine après puisque nous étions dans le sud au moment de la fameuse fête, nous avons maintenu cette habitude. Les cadeaux nous coûtent ainsi moitié moins cher, incluant les décorations et le papier d’emballage. De plus, nous avons plus de temps pour corrir les magasins et, une fois le 26 décembre passé, il y a moins de monde que dans la semaine précédent Noël. Bref, il faut savoir contourner les pièges de notre petite société de consommation, sans pour autant se priver de ses petits plaisirs!
Les parents se plaignent que leur petite royauté est dure à satisfaire et cherchent en vain la prochaine grosse affaire. C’est qu’ils veulent une réaction instantanée à leurs offrandes pour passer au prochain item dans leur agenda dans les plus brefs délais. Ils n’ont pas de temps à perdre et quand ils veulent une chose, ils la veulent tout de suite. Si leurs enfants deviennent comme eux ou pire, peuvent-ils blâmer cette foutue société de consommation?
Pourtant, le meilleur cadeau du temps des fêtes pour un enfant est offert gratuitement par l’école: les vacances de Noël. Si les parents se sentent laissés de côté par cette idée, ils devraient s’impliquer pour ne pas ruiner ces deux semaines. Même avec la sortie de la PlayStation3 cette fin de semaine, votre enfant voudra aller glisser si la météo nous gâte. Mais puisque celle-ci a plutôt été chiante ces dernières années, il reste les autres petites sorties et surtout cette ambiance de fête quasi quotidienne pour ceux qui ont une grosse famille et pleins d’amis.
Avis aux parents habitués aux gros moyens: ça demande du temps et les réactions ne sont pas toujours aussi explosives, mais ça ne veut pas dire que vos enfants sont moins heureux.
C’est drôle mais lorsque j’entends quelqu’un dire que la fête de noël est rendu capitaliste, je sens de la frustration. Qu’est ce que cela peut ben vous faire que des parents décide d’acheter un cadeau de 500$ à leur enfant. Pourquoi essayez-vous de faire passer le monde qui achète des cadeaux pour des pas d’allure ?
On a chacun sa façon de passer le temps des fêtes et si ca doit passer par des gros cadeaux, et bien allez y. On a besoin que notre économie roule pour engranger de l’argent pour payer vos pillulles et vos hopitaux. Tout le monde veux tout avoir mais il ne faudrait pas dépenser une cenne.
Alors faites vous plaisir !
M. Proulx,
On dirait que vous blâmez le cadeau, alors que c’est votre propre façon d’envisager Noël qui semble en faute. Bien sûr que votre relation père-fils n’a pas besoin d’une perceuse sans-fil pour s’épanouir. Mais le cadeau est-il mauvais pour autant?
Cette année, je vais offrir des cadeaux à mes parents et amis et je ne m’en porterai pas plus mal. Vous trouvez le cadeau vain, demandez-vous plutôt pourquoi vous l’achetez. Parce que vous êtes obligé? Parce que vous allez en recevoir un et que vous voulez pas paraître pingre ou profiteur?
Je ne vois pas de problème à vouloir faire plaisir à quelqu’un d’autre. Je participe, c’est vrai, à la frénésie commerciale de Noël; je suis de ceux qui encombrent les magasins et les centres d’achats. Il est certain que je pourrais faire tout ça n’importe quand et que la période des fêtes a un côté organisé: « Il est le 25 décembre, montrez-vous que vous vous aimez! »
Mais dans la frénésie que peut prendre la vie, on a tendance à prendre les gens qu’on aime pour acquis. Je sais, ça fait cucul, ça sonne comme le fameux « Esprit de Noël » qu’on nous martèle sans cesse durant les fêtes, mais pour moi, c’est important. Le cadeau, c’est juste une bébelle, ca ne serait pas nécessaire, mais je le fais de bon coeur et j’aime ça.
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Les pauvres parents de bébé parfait, le cerveau lavé par les nouvelles scientifiques. Ils en sont venus à oublier le rôle de l’environnement immédiat, qui a été prouvé comme plus important dans le développement de l’enfant que la génétique. D’ailleurs, la génétique humaine est un domaine encore très nébuleux.
J’espère qu’ils vont penser à prendre la garantie prolongée, parce que leur petit risque fort probablement de ne pas atteindre leurs attentes démesurées. Non mais! Il faut avoir une très petite estime de soi pour ne pas vouloir que ses enfants proviennent de nous!
Je suis bien d’accord avec vous tous, je veux bien être « simpliste volontariste » sauf que, mes enfants eux, ils veulent des bébelles! Noël rime avec bébelles!
Le plus gros de la job, c’est de casser les traditions, et de se rééduquer. Moi aussi j’ai été élevée à croire que Noël se résume à être une orgie de bouffe et de cadeaux. Je veux bien dire à mes enfants (d’âge scolaire – donc sous l’influence des ti-namis) « cette année, pas de cadeaux, on va aller aider les pauvres », il n’y a rien à faire, ils vont téléphoner eux-mêmes à la DPJ pour me dénoncer!!
Et puis, il y a les grands-parents…baby-boomers, ceux qui ont connu les Noëls aux petites oranges…Pas question de leur demander de ne pas gâter leurs petis-enfants!
Bref, évitons de tomber à la fois dans le piège de la sur-consommation et son contraire, celui de la dénonciation de toute pièce.
Cette année, j’offre à mes enfants des raquettes. Ou des patins. Pas des Barbie, X-Men, X-Box ou autres bidules. Des trucs que nous pourrons faire en famille.
C’est ça pour moi le vrai sens de Noël (ne suis-je pas un brin quétaine…?)
Je fus de celle qui achetait énormément de cadeaux pour Noël. Il me semblait que l’amour que je ressentais pour les autres devaient se voir dans le prix des cadeaux que j’offrais. PUis, j’ai aussi, comme vous tous, vécu les échanges de cadeaux. Idée saugrenue parmi toutes: je te dis quoi m’acheter, tu me dis quoi t’acheter. On paye tant. Ridicule! Je refuse cela maintenant, à moins d’offrir des petites douceurs ou des blagues. J’essaie ( je ne réussis pas toujours), de commencer mes achats de Noël vers le dix décembre. Pas avant. J’y pense, bien sûr, mais je ne bouge pas.
Je connais des ami-e-s qui paient encore les cadeaux offerts l’an dernier. D’autres qui vont commencer à payer à cause du fabuleux: Achetez maintenant, ne payez que dans un an…
Parents, je vous en prie, n’achetez pas de cellulaire à vos enfants. Vous les incitez à consommer et à faire des dettes. Les ados parlent à l’infini et apportent cet objet en classe. Ça sonne à tout moment comme s’ils étaient présidents de compagnie ou médecin spécialiste.
Bon OK, je me tais.
Bons jugements de Noël et bon après Noël.
La fameuse tradition de s’offrir des cadeaux à Noël ! Avec un nom comme le mien, pas moyen de passer à côté c’est certain…
Avec des enfants, ce n’est pas facile de dire, non merci, cette année pas de cadeaux. Les enfants penseront qu’ils n’ont pas été sages et se sentiront punis. Mais au moins, on se limite, autant que possible à des cadeaux modiques et on essaie de s’offrir des choses qu’on pourra utiliser en famille. Des jeux de sociétés, des DVD qu’on écoutera ensemble.
Ce que j’aime durant cette période pour ma part, ce ne sont pas les cadeaux, mais le temps que l’on passe à tout préparer. On fait les décorations et on installe le sapin en famille et c’est toujours un moment magique. On met de la musique de Noël et on s’amuse en décorant.
Également, pour ouvrir nos cadeaux, la veille de Noël, c’est toujours chez la grande famille de mon mari, où on est tous réunis. Comme il y a tellement de gens réunis et de cadeaux à s’échanger, on a beau vouloir faire cela lentement et savourer le moment, ça se termine toujours par tout le monde qui parlent en même temps. On ne voit pas la moitié des cadeaux qui sont ouverts, ni la réaction des gens qui les reçoivent.
Alors pour notre petite famille, on se réserve un temps, au retour de nos visites familiales de Noël, pour ouvrir nos cadeaux à la maison, un par un, en tentant de deviner ce qu’on reçoit. On savoure ce moment en famille.
Malgré tout cela, j’aimerais bien qu’on accorde moins d’importance à tous ces cadeaux et l’an prochain, je vais tenter de changer notre tradition. Pas de cadeaux, pas de visites familiales, on part à Walt Disney ou un autre endroit dans le sud et on se gâte de soleil en famille. On verra bien si cette formule est gagnante…
Je dois avouer bien franchement que moi j’aime bien recevoir des cadeaux a noël,pas nécésairement pour une question matériel,mais pour l’effet surprise,pour voir si un prôche me connait vraiment,pour voir si je vais « tomber sur le cul »devant le présent ogffert par ma blonde qui encore une fois me surprendras.J’aime aussi beaucoup me promener dans les boutiques pour dénicher le cadeaux parfait pour mes proches.Le plus important c’est surtout de respecter ses limites bugétaires,même si cela n’est pas une mince tâches!!!Allez joyeux noël a tous!
J’aime Noël et la période des Fêtes. Je décore ma maison et mes filles adultes redeviennent des petites. Nous profitons de l’occasion et c’est sacré, pour se réunir les quatres c’est-à-dire avec leur père, mon ex-mari, et nous nous offrons des cadeaux juste notre cellule familiale originale, le temps d’un repas. Les temps changent et les Fêtes se passent différemment mais agréablement. Personnellement, je n’ai pas le choix de passer un Noël l financièrement prudent. Je refuse de m’endetter pour suivre la vague, je ne veux pas rencontrer le tsunami des comptes qui arrivent en janvier. Je dépense ce que j’ai mis de côté, pièces par pièces, comme un écureuil. Je veux surtout profiter de cette période pour prendre le temps d’être avec les personnes significatives dans ma vie. C’est aussi le temps pour moi de faire un bilan, de me rendre compte de tout ce que m’offre la vie, en santé et en bonheur. Cucu, vous direz ? non, lucide et heureuse de l’être.
Le don, même quand il se fait piéger par cette aliénation qui consiste à vouloir s’en acheter des réserves grâce à des objets que l’on offre en cadeaux, est un geste rassembleur, un geste qui a cimenté les premières sociétés humaines dont les membres s’échangeaient des présents pour se les attacher. Ces gestes n’étaient d’ailleurs pas gratuits puisqu’ils permettaient en même temps d’afficher sa puissance et d’obliger les autres à rendre la pareille. C’étaient d’ailleurs les chefs qui offraient les cadeaux les plus somptueux. Alors, que des personnes soient aujourd’hui tentées d’offrir des cadeaux, qu’y a-t-il de plus normal. Le malheur est que les objets qui sont donnés sont achetés. Même s’ils sont payés à même le travail de ceux qui les offrent, il demeure que le don qui est réellement offert, soit la somme des heures de travail qu’il a fallu fournir pour acheter ces cadeaux, est complètement obnubilé, chosifié par l’objet, ce cadeau que l’on donne. Il n’en demeure qu’un pâle reflet, celui qui fait que l’on apprécie davantage un cadeau qui n’est pas cher qui nous est offert par quelqu’un qui a du faire de nombreuses heures pour l’offrir à celui plus somptueux de quelqu’un qui n’a pas eu à dépenser trop de labeur pour l’acquérir.
Au chapitre des pièges posés devant les dons, il y a celui qui fait croire que les enfants sont les fidèles images des géniteurs, comme si les dons de gènes au fil des croisements ne composaient pas de subtils mélanges qui n’ont plus rien à voir avec le don des derniers donateurs. Ce n’est pas parce que le père est un champion que le rejeton en sera un lui aussi.
Par contre, un beau cadeau à se faire serait celui que nous offre la réflexion du magasine Sciences Humaines sur les transformations récentes du capitalisme. Ce don de réflexion est quant à lui capable de nous enrichir.
Chaque Noël c’est la même chose: trouver un cadeau digne du sentiment que l’on ressent face à la personne qui le recevra. Pourtant, cette quête du cadeau parfait peut être amusante, en autant de ne pas ressentir de pression de donner. Je trouve toujours plaisant d’arpenter les magasins à la recherche du petit quelque chose de spécial qui fera plaisir. Et pas le 23 décembre à 4:50… Il faut se préparer quelques semaines d’avance, ce sans quoi la séance de magasinage ne sera pas de tout repos. Donc en résumé: oui aux cadeaux libres, sans pression et non au cadeau qu’il faut absolument acheter et dont on le fait par obligation. D’ailleurs, un cadeau fait maison fait toujours beaucoup plaisir. L’important est bien la pensée pour la personne et non l’argent dépensé pour elle…
Et en ce qui a trait à Des bébés à la carte, cette émission mettant en évidence la possibilité que des bébés ayant le même père mais ne le sachant pas nécessairement, il serait vraiment important que ces personnes puissent connaître leurs origines. Ce doit être vraiment affreux de tomber amoureux de son frère ou de sa soeur sans le savoir. Imaginez les déchirement de ces gens lorsque cette situation se produira (forcément, le monde est quand même petit)….
Je me suis rendu au boxing day l’an dernier pour la première fois de ma courte vie! Habituellement je restais couché le 26 décembre, l’alccol étant en cause, mais l’an dernier, j’ai voulu comprendre le phénomène du boxing day. Et quel ne fut pas ma déception! J’ai pu voir l’homme dans sa pire barberie! En effet, les valeurs et la bonne conscience sont laissé à la maison au profit du bonheur matériel! Du monde qui se masse devant l’entré du magasion 4 heures avant l’ouverture, des gens qui s’arrachent les articles des mains car l’autre a mis la main sur le dernier en stock, du monde qui court dans les rayons etc. Comment des gens civilisés peuvent se comporter de façon aussi animale? Alors moi cette année, à l’image de monsieur Proulx, je n’achèterai pas de cadeaux et mon entourage est mis au courant de ne pas m’en acheter également! Pourquoi ne pas investir ces quelques dollars pour s’acheter une bonne bouteille de vin, se faire un bon souper et discuter et se faire part de l’amour que chacun a pour l’autre!
Donner un cadeau veut dire je t’aime?Vaut mieux le dire,M.Proulx.Il y en a qui en donne pour acheter l’amitié de qqn!Les Mages ont fait des cadeaux pour Jésus qu’ils reconnais- saient être le Messie.C’est peut-être l’origine de la coutume du cadeau de naissance?
Noël devrait être une célébration d’amour fraternel,dites-vous!Nous l’avions:nous étions toujours réunis vers 14h au souper du 25:nous avions pigé & à chacun notre tour,dans la famille de mon mari,nous(4 enfants mariés)faisions la fête chez-nous à tour de rôle,(cela a duré 15 ans & assumions tous les frais,sauf des cadeaux pour tous & là,nous avions fait la pige(5suggestions«au minimum»(pas d’argent,ni de certificat-cadeau),& nous avions déterminé un montant).Pour chaque couple,cela faisait:1 à la mère,1 à la religieuse,
6 aux enfants,1 au filleul + 3 cadeaux pigés(1femme,1homme,1enfant),sans compter ceux de notre propre noyau,la veille.On jasait.Il y a eu un couple récalcitrant.Nous avons arrêté.
Le 25,maintenant,mon mari & moi mangeons les gros restes de la veille,restons en pyjama toute la journée,à respirer,à goûter,à utiliser,à écouter,à regarder nos cadeaux,à visionner des films de Noël.On jase,c’est le bonheur.
La veille,le 24,mon monde de 4 doit être pimpant à 18h00(apéro & gourmandines)& on jase.L’heure du souper(19h00),repas festif,musique de Noël,tourtière & mille & une
gâteries:on jase.Ensuite,c’est la télé:émissions de Noël profanes & religieuses,jeu de société,on jase à travers.Vers 11hres,on donne les cadeaux(suggérés:liste,prix.Comme ça,boxing day et boxing january,connais pas!)On fait des énigmes;nous prenons notre temps.Un cadeau pour Maman de l’époux,de la fille,du beau-fils,& plus…(2 gardés:1 pour le Jour de l’An,1 autre pour les Rois)& vice versa de tous les côtés…Mais on ne doit pas dépasser les montants alloués;on boit,on mange,on jase.On a partagé.Vers 1h00,les yeux flanchés ben raides,on se couche le ventre bien tendu,merci petit Jésus.Il en a eu aussi à un certain Noël!
Je trouve bien difficile de ne pas dépenser beaucoup de sous dans les cadeaux, en fait ce n’est pas par goût de la consommation, mais plutôt par obligation de payer le prix indiqué.
J’ai 3 enfants agés de 1 ans, 2 ans ½ et presque 4 ans. Il est facile pour un de mettre un petit 20$ et de lui remplir « son bas » jusqu’à ras bord. Pour l’autre, avec 30$ je m’en tire avec barbie, pouliche, casse-tête. Pour le bébé, c’est une autre histoire !!!
Savez le prix de la mini-ferme ??? Même la plus cheap qui soit ne se vend pas en bas de 30$. Alors bonjour les cadeaux à modiques sommes! Donc, faudrait aussi se questionner sur le prix des articles qui ne cessent de grimper, alors qu’en fait ça reste que la même maudite petite ferme résistante de mon jeune temps!
Ici, Noël c’est pour les enfants, donc au lieu de faire un cadeau à chaque membre de la famille élargie, on se fait un échange et ça réduit les dépenses. Je décore un peu plus chaque année, car c’est ce qui fait le plus plaisir à mes petits Cornus. Voilà pour moi :)
Lorsque j’étais petite (et même adolescente…), la panique accompagnant ma fameuse liste de cadeaux de Noël s’emparait de moi dès le mois de septembre. Et de jour en jour, de semaine en semaine, je la changeais, incurablement indécise devant la panoplie de choix que m’offrait le catalogue Sears de Noël. Tant et si bien que je fus la risée de toute ma famille, qui me rappelle encore aujourd’hui toute la peine que je me donnais pour une »cause » (s’il en est une) finalement bien futile. C’est dire à quel point l’intoxication fonctionnait. Et elle fonctionnait à fond. J’étais un pur produit de notre société qui prône (maintenant plus que jamais) ouvertement la consommation, et je prêchais par excès. Sans la moindre conscience, et sans le moindre remord. Bien entendu, je participais à toutes ces collectes de denrées non périssables, mais la pauvreté était un concept très vague dans ma réalité d’enfant. Je ne vivais et ne respirais que pour ma toujours plus exhaustive liste de petits et gros bonheurs en carton. Tous ces bonheurs n’étaient finalement que de courte durée et se retrouvaient vite relégués aux oubliettes, hormis quelques rares exceptions. Comme ce petit ordinateur interactif avec lequel je pratiquais assidûment mon orthographe. En grandissant, je me suis lassée (Dieu merci) de ces extravagances liées à la fête de Noël. Pourquoi s’obliger, se faire un devoir de fêter chaque occasion un peu »spéciale » dans l’opulence ? J’y vois là un grand paradoxe. Car plus nous mettons le paquet pour qu’une journée soit ressentie comme étant hors de l’ordinaire, plus nous luttons contre le fait qu’elle soit, en réalité et bien malgré nous, une journée tout à fait comme les autres. Nous avons, en nous vidant de nos croyances, vidé l’esprit, l’essence même de ces festivités. C’est pourquoi nous tentons maintenant désespérément de remplir ces fêtes de présents. Et remplies, elles le sont ! Mais elles sont avant tout remplies d’un grand vide.
Un enfant parfait! Quelle tristesse. et qu’advient t’il d’un enfant parfait quand ses parents sont assez imparfait pour désirer qu’il soit parfait??? Comment des parents de normaux à complètements ridicules, peuvent t-ils élever parfaitement un enfant qu’il veulent et croient parfait??? Qu’est ce au juste que cette perfection à laquelle ils aspirent pour leur rejeton? Qu’arrive t-il à un petit moins parfait que prévu?
Un enfant parfais, n’est ce pas celui qu’on a conçu ou choisis avec amour, qu’on aime inconditionnellement, pour lequel on serait prêt à tout? Celui à qui on pardonne tout même ce qui va contre les valeurs qu’on veut lui inculquer? Celui qu’on comprend avec un regard? N’est ce pas celui qu’on trouve beau malgré ses défauts, adorable malgré ses caprices. Un enfant parfait, est ce que c’est un enfant comme les autres, heureux, épanouis, sociable?
Pourquoi vouloir un enfant parfait? Parce qu’on aime pas les enfants mais qu’on veut se reproduire? Parce qu’on veut être le meilleur parent sans faire d’effort? Ou est il écrit qu’un athlète engendre un athlète? Un génie un futur petit scientifique? Au secours!!!!!!!!!!! C’est quoi ça????
Je pourrais écrire encore beaucoup de questions semblables, mais ceux qui connaissent les réponses ne veulent probablement même pas les savoir alors à quoi bon. Moi, ma fille est parfaite pour moi et je suis parfaite pour elle. Ce n’est pas une enfant modèle et je ne suis pas une mère parfaite mais on est ensemble pour la vie et on s’aime purement et simplement, ça c’est parfait pour moi. Gratuit et naturel en plus. Et tellement, tellement merveilleux.
Tout le monde se plaint de Noël mais il semble que ce soit les autres qui rendent Noël si merdique. Tout le monde se plaint d’être obligé de se plier à des traditions familiales éternelles, tout le monde semble vivre les drames familiaux, la petite dépression pré et post Noël. Tout le monde semble se sentir étouffé par la ronde des cadeaux à acheter mais personne ne semble vouloir tenter d’établir le moindre changement.
Pourtant, tout ça n’est que tradition. Ce n’est pas une obligation enchâssée dans la constitution. Si je ne suis pas heureux, je n’ai qu’à proposer des changements.
Depuis plusieurs années, mes amis et moi avons cessé de nous offrir qui le dernier CD à la mode, qui le pot-pourri qui laissera une odeur lancinante.
Puis, ce fut dans mon couple. Au lieu de nous obliger à trouver la petite merveille qui surprendra l’autre mais qui ne finit souvent que par décevoir les attentes, nous préférons nous réserver une fin de semaine d’amoureux ou nous payer une bonne traite au resto qui nous permettra de nous rattrapper sur nos vies et nos projets.
Tout récemment, c’est avec ma soeur que le changement s’est produit. Nous nous amusions avec l’idée tous les deux, chacun de notre côté depuis des années sans nous en parler. D’aborder la question n’aura été que soulagement mutuel.
Pour les enfants, j’ai envie de continuer à leur offrir un cadeau. J’y prends plaisir et je me rappelle à quel point je prenais plaisir à en recevoir à leur âge.
Ne reste plus que le réveillon familial qui, loin de créer une surcharge et un sentiment d’obligation, permet plutôt des rires en famille et l’occasion de jouer à quelques jeux de société au passage.
Si Noël crée du malaise, il en revient à chacun de le créer à son image. Ce qui ne veut pas dire que tout l’entourage s’y adaptera avec aise mais d’en venir à cette simplicité planifiée crée souvent des heureux chez tous ceux qui y adhèrent.
Au lieu d’empoussiérer nos étagères de bibelots inutiles, faisons nos choix.
Il y a longtemps que mon mari et moi avons mis les cadeaux de coté n’ayant pas d’enfants le magie est autre. On préfère plutôt recevoir des neveux et nièces dans la semaine avant Noël pour un brunch et sans échange de cadeaux car c’est leur présente qui compte. Vous allez dire et où sont mes freres et soeur, et bien trop long de Montréal pour faire le voyage avec eux notre Noël se fait en été et là c’est la fête de la famille. Mais je fais mon arbre car la fête est aussi dans le coeur.
Le nombre de personnes dans mon entourage qui se plaignent de la façon dont elles sont obligées de fêter Noël,de l’argent qu’elles dépensent,de l’esprit qui n’y est plus est inimaginable.Combien de fois ais-je entendu « si ce n’était des jours de congé,vivement janvier! ».Il m’est arrivé de penser que si nous arrivions à nous réunir pour seulement en parler,il y aurait peut-être une chance d’en revenir à l’essentiel mais lorsque j’ai eu la mauvaise idée de le suggérer,je me suis fait répondre que c’était la tradition et que c’était comme ça et voilà tout.On a pourtant jeté par-dessus bord bien d’autres traditions mais il semble que celle-ci soit intouchable.
Donc,comme je ne peux changer les mentalités et les habitudes des autres,j’ai décidé de changer la mienne et je m’arrange un Noël sur mesure.Je fais mes décorations,j’écoute mes films préférés,je lis mes contes de Noël et en souvenir de « La petite fille aux allumettes » d’Andersen et pour ne pas être hantée par « L’esprit du Noël futur » de Scrooge,je fais des cadeaux à ceux qui ont très peu de chances d’en recevoir.
Depuis,je me sens réconciliée avec moi-même et je peux me pointer sans regret au traditionnel réveillon familial avec mon cadeau d’échange et ceux de mes neveux et nièces qui les oublierons dès le lendemain.Je les observe devant leur abondance et je songe que le soir même,une petite inconnue sourira devant sa poupée neuve…
Cette année, pour mon copain et moi, les fêtes vont être ultra différentes. Nous vivions tous les deux très bien dans la région de Sherbrooke et nous avons décidé, du jour au lendemain, de déménager dans la région de la Beauce. Ceci s’est fait il n’y a même pas un mois. Et que rime avec déménagement ? Dépenses… Oui, annuler tous les comptes qu’on avait avant ainsi que les frais reliés, être sans emploi pendant quelques jours voire quelques semaines n’aident pas non plus. Et surtout, le fait de commencer un nouveau bail, nouvelles activations (téléphone, internet, câble) ça coûte des sous. Alors, on s’était dit : »On va avertir nos familles qu’on a pas assez d’argent cette année pour les cadeaux, alors on en fait pas et on en veut pas!!! »
Franchement, plus facile à dire qu’à faire. C’est difficile de voir une soeur qui étudie au cégep, qui a une petite jobine qui paie son essence vouloir le dernier livre d’Anne Robillard. Alors, ce que j’ai fait, sans retenue, c’est le lui acheter, pour Noël. Juste à imaginer la tête qu’elle fera quand elle va le déballer m’emplit de bonheur. Et oui, tout va sur la carte de crédit, mais comme on dit, en janvier, on va se serrer les »fesses » un peu plus et on va »ménager ». De toute façon, les prochaines grosses dépenses, c’est pour l’été, non?