Le 17 mars 1990, en page F2 du quotidien <i>La Presse</i>, l'intarissable <i>columnist</i> Réjean Tremblay y allait d'une fort jolie fable. Permettez-moi de la rappeler ici.<p>C'est l'histoire de Mario, un jeune homme connu pour sa fâcheuse manie de propager des médisances sur tout le monde. Un jour où il ventait fort, Mario rencontra saint François d'Assise. Vous savez, celui qui aimait les animaux? Bref, M. d'Assise ordonna à Mario de prendre une poule, de lui arracher toutes ses plumes et de les laisser partir au vent. Mario s'exécuta. Après quoi, saint François lui demanda: "Maintenant, ramasse toutes les plumes que tu as arrachées." – "Impossible!", rétorqua Mario, constatant que le plumage de la pondeuse s'était dispersé aux quatre vents…<p>C'est alors que saint François livra à cette langue sale une morale remplie de sagesse: "Mario, les médisances et les calomnies sont comme des plumes qu'on lance au vent. On peut courir toute sa vie pour les rattraper, jamais on n'y parvient."<p>En 1990, Réjean Tremblay ne racontait pas cette parabole pour rien. Il voulait parler de Gilles Proulx. Vous savez, l'animateur de radio?<p>À l'époque, le monde sportif était secoué par une rumeur entourant la supposée homosexualité du hockeyeur Stéphane Richer. Le pauvre bougre avait même dû tenir un point de presse pour <i>ne pas</i> sortir du placard. L'éminent potineux Michel Girouard avait fait ses choux gras de l'histoire. Gilles Proulx aussi. <p>Or, pour Réjean Tremblay, c'est ce dernier que l'on devait pointer du doigt. Car Proulx était celui "qui avait la crédibilité de plumer la poule", écrivait-il.<p>Au cours de son interminable carrière, Gilles Proulx en a plumé des poules. La médisance, les gros mots, les insultes gratuites, les répliques coups-de-poing, les pétages de coche; il en a fait sa marque de commerce. Ses cibles? Les "feluettes", "les femmes castratrices", les assistés du "bonheur sôôôcial" et j'en passe. Il a traité Diane Lemieux et Françoise David (alors qu'elle était présidente de la Fédération des femmes du Québec) de "maudites folles" et de "grosses torches". <p>Ses écarts de conduite lui ont valu plus d'une poursuite et de nombreuses remontrances de la part du Conseil de presse. L'an dernier, à l'émission <i>L'avocat et le diable</i> (TQS), il a "dérapé" une fois de trop en laissant entendre qu'une jeune victime de viol avait pratiquement couru après…<p>Un triste personnage.<p>Et pourtant, l'auteur du livre <i>Pour une radio civilisée</i> avait le talent et l'intelligence voulus pour ne pas tomber dans le panneau de la provoc' bas de gamme. Il a choisi la facilité.<p>Or, depuis quelque temps, j'ai l'impression que le chien méchant de la radio cherche à rattraper quelques plumes perdues. Il tient à rappeler qu'il est avant tout un amant de l'Histoire en général et de Napoléon en particulier, un féroce défenseur de la langue française, un amoureux des voyages et des femmes…<p>Prenez cette biographie qui lui est consacrée et que Canal D diffuse cette semaine. On tente d'humaniser le type en racontant son enfance "malheureuse" dans un milieu modeste, ses multiples conquêtes amoureuses, son amertume (c'est Paul Arcand qui le dit) de ne pas avoir mené la carrière qu'il souhaitait.<p>Une biographie proprette, où ses détracteurs n'ont pas été invités à commenter ses moments moins glorieux. Une biographie, donc, incomplète. <p>Car, malgré cet effort de réhabilitation, l'Histoire ne retiendra pas que Gilles Proulx a été un amateur de voyages. Désolé.<p>Les plumes se sont envolées. Il ne les rattrapera jamais toutes.<p><i>Gilles Proulx – 1 homme, 3 passions</i>, à Canal D, le lundi 4 décembre, 19 h.<p>Au retour des Fêtes, les <i>Francs-Tireurs</i> (Télé-Québec) présenteront une entrevue avec Gilles Proulx. On nous dit qu'elle recèle des révélations qui pourraient "décevoir certains de ses admirateurs". À surveiller.<p>ooo<p><b>TÉLÉ</b><p><img src="http://media.voir.ca/_images/montreal/2048/texte/medias_200jours_2048.jpg" align="left" alt="" />Un grand documentaire en deux parties qui nous replonge dans les derniers jours de la Deuxième Guerre mondiale. Retour sur la conférence de Yalta, où les trois grands chefs d'État (Roosevelt, Staline et Churchill) se sont partagé le Vieux Continent, changeant du coup la face du monde. <i>200 jours pour refaire de monde</i>, à Télé-Québec, le dimanche 3 décembre, 21 h.<p><br /><br /><br /><br /><b>WWW<p><i></b>Del.icio.us</i> est un site qui vous permet de classer vos favoris en utilisant des mots-clés (tags). Non seulement fonctionne-t-il en un tour de main, mais l'utilitaire en ligne respecte aussi la philosophie du Web 2.0. Vous pouvez donc partager vos signets avec la communauté Internet. Le favori de mes favoris. (<i><a href="http://del.icio.us" target="_blank">del.icio.us</a></i>)
Gilles Proulx, je ne le connais pas beaucoup. Je sais qu’il dit des conneries à la radio, qu’il calomnie des gens, qu’il péte sa coche à l’occasion, mais je ne l’écoute tout simplement pas. Quelqu’un qui rabaisse quelqu’un d’autre pour le plaisir, non merci, très peu pour moi. Cela ne mérite pas que je l’écoute. C’est un pauvre type, celui qui parle et parle ainsi dans un micro quand il peut s’attaquer à des gens qui ne peuvent se défendre car ils ne sont pas présents. Et puis, crier des noms, c’est enfantin, on se croirait dans une cour d’école au primaire. Mon père est plus fort que le tien, ta mère est une salo.. Vous voyez ce que je veux dire, cela ne mène à rien, sinon à de la colère et de la rage. Et la seule fois où j’ai entendu ses propos, c’est lorsqu’il s’est attaqué à Nathalie Simard en prétendant qu’elle avait couru après, alors là, je me suis dit qu’il était allé trop loin. Un homme avec un esprit aussi étroit, avec des convictions aussi farfelues, ne doit pas avoir le droit d’être en onde pour répandre ses injures. Il est allé trop loin, et selon moi, il mériterait de demeurer à jamais dans le silence. On ne devrait plus parler de lui, l’ignorer et surtout pas en faire un documentaire sur sa vie. Quelle gâchis!
Dans un autre ordre d’idée, je crois que durant les Fêtes, je vais m’amuser à classer mes favoris, avec l’aide de ce site Del.icio.us. Je suis allée faire un tour pour voir de quoi il en retournait, et je suis emballée.
Dans le merveilleux monde du journalisme-spectacle, le plus grand crime de Jacques Proulx est d’être passé date. Le sexagénaire sévit toujours, bon an mal an, au sein de la bande digitalisée alors qu’il est résolument analogue. Anachronisme intelligent, Proulx tire son épingle du jeu avec brio, frustrant moult diplomés en communication de l’UQUAM qui rêvent de prendre sa place. Mais le vieux lion est rusé et tenace et solidement en selle. Oui, son approche est formulaîque mais qui ne l’est pas, en média? Maisonneuve? Martineau? Gendron? Proulx, lui, as tout le même le mérite de faire son numéro sur la corde raide de temps en temps.
Je ne l’écoute qu’à petites doses mais préfère de beaucoup qu’il demeure disponible. Tant qu’à sa place dans la petite histoire du Québec, elle ne sera pas moindre que celle qui écrivit les formulaïques Lance et Compte Ad Nauseam…
Comme disait Darryl Zanuck, au sujet d’une mauvaise critique, « Make sure they spell my name right… ». Car au pays des polémistes, on fait feu de tout bois.
Et ici, Mr Proulx, vous venez de jeter un baton de popsicle.
J’ai toujours aimé Gilles Proulx pour son style flamboyant, son respect de la langue française et du peuple québecois et son amour de l’histoire. Il a été souvent le seul à s’élever contre l’indifférence et l’insolence des anglos contre la société francophone.
Il ne se gêne pas pour dénoncer les petits bébés qui abusent du système, les énormités gouvernementales et la mollesse de notre société industrialisée.
Toutefois son coté plus mysogine m’agace beaucoup. On se rappelle des incidents avec l’animatrice Varda, ses déclarations à TQS et ses nombreux commentaires sur les femmes au pouvoir. De plus il peut être assez tétu et peu réceptif aux idées des autres.
Bref un autre personnage coloré comme on les aime au Québec!
Et oui! J’ai déjà été surprise par une entrevue qu’accordait Gilles Proulx à Radio Ville-Marie. Pour ceux qui ne connaissent pas, Radio Ville-Marie est une radio tout à fait spirituelle. Sous son costume de méchant loup, Gilles Proulx cache de petites pousses d’ailes d’ange. Étonnant! Quelqu’un qui n’aurait jamais entendu parler du personnage, l’aurait facilement trouvé fort sympathique. Il avait une douceur de caractère qu’on ne lui connait pas publiquement, un peu comme cette biographie incomplète.
Moi, si je pouvais, j’irais bien tirer sur ses petites pousses d’ailes d’ange, comme on tire sur la barbe du Père-Noël pour savoir si c’est le vrai…
Moi j’aime bien Gilles Proulx et quand il est à la télévision, il donne un méchant bon show. Parce qu’il sait que les gens le regarde pour le voir péter sa coche et pour connaître son opinion. Il en fait plus que ce que le client demande, mais moi ça ne me dérange pas du tout. Il dit tout haut ce que certains pensent tout bas, mais parce qu’il les dit à la télé ou à la radio, ça fait un drame. Oui il est allé trop loin certaines fois, comme pour la jeune fille qui a été violé par Dompierre, mais il avait vu juste dans bien d’autres cas. Il sait reconnaître ses erreurs et même si je ne suis pas toujours derrière lui face à ses propos, ça reste que c’est un bon communicateur et que j’aime entendre ce qu’il dit. Alors oui je vais regarder ce que nous propose le Canal D sur lui.
Si j’écouterai fort probablement l’entrevue avec Gilles Proulx aux « Francs Tireurs », je ne regarderai certes pas la biographie édulcorée de Canal D.
Pour moi, les Gilles Proulx et les Jeff Filion de ce monde représentent ce qu’il y a de plus bas de gamme, de « cheap ». Je suis d’avis que seuls les gens méprisants sont vraiment méprisables et ces deux-là en font partie.
À toujours vomir des propos orduriers sur des personnes qui, souvent valent mieux qu’eux, ils ne font que démontrer la vacuité de leurs personnalités. Qu’on traite Françoise David de « grosse torche », cette femme forte, intelligente, articulée et généreuse, c’est faire montre non seulement d’une faiblesse argumentative pittoyable, mais aussi d’une superficialité de la pensée hautement condamnable.
La liberté d’expression, ça devrait servir d’abord et avant tout la recherche de la vérité, et non les campagnes de salissage. Si la liberté de l’un s’arrête là où celle de l’autre commence, le droit à proférer des insanités devrait s’arrêter là où le droit respect débute.
Il serait plus salutaire pour les animateurs de radio qui souffrent de compulsion au dénigrement de suivre une psychothérapie que d’avoir une tribune leur faisant office d’exutoire !
Peu de choses m’horripilent davantage que les gens qui passent leur temps à cracher sur tout ceux qui les entourent plutôt que de se remettre eux-mêmes en question. On a tous nos bêtes noires, certes, et il nous arrive tous de médire. Mais lorsque la médisance devient notre modus operandi au quotidien, ça devient extrêmement néfaste pour tout le monde, bien que certains en soient inconscients…
S’acharner à vouloir rabaisser autrui n’a jamais été bien glorieux pour ceux qui s’y adonnaient, même si c’est surtout par vanité qu’on est médisant. Si Proulx voulait s’anoblir, il pourrait commencer par élever la dimension intellectuelle de ses discours…
La nature humaine veut qu’on préfère se rappeler des côtés sombres d’une personnes plutôt que de ses bons côtés. Une personne qui a une bonne réputation pour n’avoir fait que de bonne choses dans son milieu risque de devenir la personne à rejeter pour n’avoir commis qu’une erreur importante. Il est tellement facile de démollir sa réputation alors qu’il est si difficile et long de la (re)construire.
Il est vrai qu’on oublie (trop?) facilement la qualité de la langue prônée par Gilles Proulx, son goût de l’histoire. Il est vrai que malheureusement, ces deux sujets ne semblent point intéresser le public. Il est plus facile de les appâter avec de la médisance soit envers les gens de pouvoir, soit envers les gens qui en ont si peu, pour ne pas dire qu’ils n’en ont aucun.
Est-ce que Gilles Proulx et ses clônes sont les seuls à blâmer? Les propriétaires de stations de radio et de télévision devraient-ils partager une grosse part de cette responsabilité? Et nous, le public? Que voulons-nous réellement? Gober tout ce que les autres ont à nous dire ou qu’on ouvre notre esprit à d’autres connaissances et à la fierté?
Parfois je le trouve drôle, parfois je le trouve à côté de la coche. Mais je crois qu’il a le droit de donner son opinion et moi j’ai le droit de ne pas l’écouter. Par contre, je trouve farfelu de faire une émission sur lui et de ne sortir que son côté gentil. On veut le réhabiliter pour une émission sur le voyage (ce n’est pas mentionné mais je crois à son retour à la télé). Pour moi, il n’aurait jamais du la perdre. Il restera pour moi un homme intelligent, aimant les voyages, drôle mais qu’il ne faut pas prendre au premier degré. Il est là pour faire réagir et il le fait très bien.
Trois jabs contre lui que j’ai de la misère à accepter: sa réaction envers Nathalie Simard, son commentaire sur la jeune fille qui s’était faite agressée par deux jeunes malades et son amour pour les Hilton.
J`aime monsieur Proulx en reporter et en historien.
Mais quand je l`entends insulter et dénigrer Nathalie Simard et défendre les frères Hilton, là, le personnage me donne des idées pas très catholiques.
Il a beau avoir une feuille de route impressionnante, moi, ce sont ses propos qui m`impressionnent et généralement pas dans le bon sens du mot impressionner.
Il a son fan club mais moi je serai toujours un de ses détracteurs.
Cher M.Proulx, je vous tutoie mais ce n’est pas de ma faute, j’ai été élevée avec la notion du respect des gens. Laissez-moi vous raconter l’histoire de la clôture. Un père demande à son fils de regarder la clôture sur leur terrain et de lui décrire ce qu’il voit. « La peinture blanche est écaillée et …elle est plein de clous!!! Mais pourquoi? Mon fils, chaque fois qu’une de tes actions ou paroles m’ont blessé, j’ai planté un clou dans cette clôture… Mais il y en a beaucoup! » répond le fils. « Je sais ce que je vais faire, papa. Chaque bonne chose que je ferai de bien, j’enlèverai un clou » Plusieurs mois passent et le fils dit fièrement à son père « Regarde Papa, il ne reste plus un clou. Bravo mon fils mais vois-tu, quoi que tu fasses,il restera toujours les trous!!! » Il était un temps où injurier les gens était à la mode. On a réglé leur compte aux Filion et Arthur de ce monde…mais pourquoi diable garde-t-on Proulx à l’antenne
La plupart des interventions des Proulx et Filion de ce monde sont faites pour choquer les gens… pas pour les amener à réfléchir… mais plutôt parce que le monde aiment ça entendre quelqu’un passer pour un imbécile devant les journalistes aux dents longues.
Remarquez que parfois, ça sert bien le public. Quand un fraudeur ou un politicien à la langue de bois se fait coincer, on se dit qu’il le méritait bien. Par contre, lorsqu’il n’y a pas de têtes de turcs de disponibles, les journalistes fanfarons à la Proulx doivent se rabattre sur des nouvelles plus incertaines et sur des cibles plus fragiles. Et c’est là que ça dérape.
Malheureusement, le public est complice de ce jeu, parce que les cotes d’écoutes que récoltent ces sanguinaires personnages les rendent omnipotents et intouchables (ou presque!). Bien sur, ils sont poursuivis pour diffamation, mais en bout de ligne, les revenus qu’ils touchent couvrent tous leurs menus frais.
Tout ça pour dire que ce n’est que lorsque le public cessera de prêter attention à ses âneries que les stars d’aujourd’hui dégringoleront de leur pied d’estale. En attendant, « The Show must go on… ».
Gilles Proulx est brasseur de merde, je le compare à une brasserie, de la broue en masse, un steack enragé, une assiète qui déborde, une sauce infecte, des patates pilées, un dessert amer, un café instantané, une addition erronée. À force de déplumer ses semblables il a perdu toutes ses propres plumes, une fois à nu, il n’est plus montrable à la télé, il lui reste du monde à massacrer à la radio jusqu’à ce que le studio et le micro lui soient interdits. Il est pour la langue fraiçaise bien parlée, ce ne sont pas les mots qui lui manquent, c’est la modération, mais je ne le verrais pas professeur de français dans un Cégep, il perturberait une jeunesse en formation. Il se dit Don Juan, il aime les femmes, ces charmes s’affaissent, peut-être est-il prêt à mettre le prix pour avoir une satisfaction de trottoir ou d’isoloir. Il a beaucoup voyagé et c’est ce qu’il fait de mieux, car durant ses visites en pays étrangers, il est absent, il est parti, avec toute son expérience de valises et des expéditions dans la brousse et dans le désert, il ferait un très bon guide touristique au Liban, en Palestine et en Israël, ses réflextions auraient l’effet d’une bombe.
Comme plusieurs représentants da la radio dite « trash » (Arthur, Fillion), Glles Proulx s’est bâti au fil des années un auditoire fidèle qui voit en lui quelqu’un qui dit les « vraies affaires ». Faut-il être nécessairement méchant, cautique et blessant pour dire les vraies affaires?
À part André Arthur, qui assume la totalité de ce qu’il dit en ondes, on nous dit que les images médiatiques sont éloignées de la réalité, qu’on exagère leurs travers en choisissant les extraits les plus extrêmes. De toutes façons, ils regrettent certains passages, mettent ça sur le dos de l’intensité du moment, nous assurent qu’ils sont des gens très gentils.
La seule que j’aurais voulu apprendre de Gilles Proulx, c’est pourquoi il se transforme (ou se transformait) en bête enragée lorsqu’il avait un micro sous le nez. Est-ce que c’est le pouvoir médiatique qui fait ça? Avait-il l’impression de participer à une croisade contre la langue de bois et les québécois adeptes du consensus mou?
Je souhaite que l’entrevue des francs-tireurs donnera une réponse à quelques unes de mes questions
Je me rappelle fort bien d’une entrevue d’une heure que Gilles Proulx accordait à Denise Bonbardier sur les ondes de la SRC. Elle va le manger tout cru croyait-on, prévoyant que la Bombardier (qui est tellement cultivée que ses pets font Proust – D. Lemire) allait déculotter le tribun populaire.
Eh ben non ! Pas du tout. Tel un maître de l’esquive, le radioman roi de l’insulte avait paré tous les coups de la diva de Radio-Canada. Et même poussé l’injure en lui rétorquant : « …mais oui, mais oui, j’exagère des fois. Mais j’ai des cotes d’écoute à fournir madame, ce que, de toute évidence, vous n’avez pas « . Et vlan dans les dents, comme dirait l’autre.
Un polémiste, c’est ça Gilles Proulx. C’est un pro de la chose. Sa brillance, il la réserve pour d’autres branches.
Que ce soit à la TV, ou à radio, sérieusement, il faut avoir du temps, à perdre pour écouter les conneries d’un tel bouffon! Il ne sert, qu’à alimenter la haine ou la colère, de tous les fascismes en herbe, de ce monde! Malheureusement, il possède un auditoire! Et pourquoi donc? Parce que le discours, est d’une facilité déconcertante. N’importe quel imbécile de tout acabit, le moindrement xénophobe, pourrait prendre sa place, et ce serait le même résultat! En fait, pour les vrais maniaques d’extrêmes droites, cela devient un véritable délice, comme canalisateur d’énergie! Après, on se demandera, la raison pour laquelle, il y a de plus en plus, de violences gratuites, de race au volant, et autres? En fait Gilles Proulx, a plusieurs procès en diffamations, de toutes sortes. En sommes-nous rendus, à applaudir un homme, qui hurle sur n’importe quoi, sans pouvoir être capable d’argumenter? Quelle tristesse! Pour ma part, je vais plutôt aller vers Del.Icio.us et je crois ne pas être la seule!!!
Nous avons tous une responsabilité dans les nombreux dérapages des animateurs télé. Nous, les téléespectateurs, on n’attend plus que ça maintenant. Provoquez-nous, réveillez-nous! On aime ça. Qui n’attend pas Tout le monde en parle pour savoir qui sera le panté de la semaine ? On aime ça. Alors, on nous en donne. Ces gens-là font du direct et c’est là que ça devient dangereux. Ils sont payés pour nous enflammer et le feu prend à leurs paroles aussi. Il n’est pas le seul: Le doc Mailloux, le Stéphane Gendron, le Martineau et plusieurs autres. La provoc, c’est payant. Ensuite, quand on réalise que ces gens-là sont des humains et qu’ils ont dépassé la limite, on leur lance des roches.
Pourquoi Boisclair a-t-il accepté de jouer dans un sketch vulgaire et provocateur? Parce que c’est politiquement payant. Du moins, c’est ce qu’il a pensé…et beaucoup n’y ont rien vu de mal. Chacun a droit à son opinion, mais…
Il serait peut-être temps de nous arrêter et de nous demander si ce n’est pas nous qui façonnons les animateurs et les politiciens, nous qui les obligeons à devenir des clowns provocateurs ?
J’avoue que j’ai un rapport ambigu avec Gilles Proulx. Comme un rapport amour-haine qui me questionne beaucoup. D’une part, je suis assez fasciné par l’attractivité du personnage médiatique. Qu’il ait encore accès à une tribune radiophonique relativement populaire m’étonne peu.
Bien que ses arguments soient la plupart du temps pauvres et peu rationnels et qu’il n’ait que peu de respect pour les idées, Proulx reste une véritable bête médiatique. Comme un gladiateur qui n’a que faire de la dentelle quand il se jette corps et âme dans des envolées dont il ignore probablement lui-même où elles le mèneront.
Gilles Proulx n’est pas un intellectuel. Ça serait plutôt le contraire, lui qui se plait à dénigrer tout ce qui relève du monde des idées pour adopter la plupart du temps des points de vues populistes et percutants qui n’ont que très peu de liens avec la réflexion et l’analyse.
Il aime provoquer. C’est sa personnalité. Il aime la controverse et adore jeter du sable dans les engrenages. C’est pourquoi il se dit polémiste. Mais qu’il se dise polémiste ne lui enlève par contre pas le devoir de respecter son auditoire, lequel il malmène allègrement sans jamais s’en excuser.
Pour moi, Gilles Proulx est un être narcissique qui veut faire croire aux gens que seuls les opinions comptent. Il n’aime pas le savoir et la connaissance. Il cache son ignorance crasse derrière un paquet de faux-semblants historiques qui donnent de lui l’image d’un être instruit alors qu’il méprise les concepts philosophiques les plus élémentaires.
C’est un intuitif qui croit qu’il a quelque chose en lui qui lui dicte la vérité. Une sorte d’antenne qui ferait de lui un être supérieur qui ne pourrait pas se tromper. D’ailleurs, sa fascination pour les personnages plus grands que nature tend à confirmer qu’il se croit à ce niveau.
Bref, je suis rarement en accord avec ses propos mais je suis rarement capable d’éviter son émission. Je pense que j’adore le détester.
Télé Québec nous présentera un excellent documentaire en deux parties sur la fin de la Seconde Guerre Mondiale et sur les conséquences que cette conférence a eu sur l’avenir de l’Europe pendant une cinquantaine d’années ,
Lorsque le président Roosevelt se présente à Yalta en février 1945 , en Crimée sur les bords de la Mer Noire , car le dictateur Staline refusait de s’éloigner de Moscou sous prétexte que sa présence était primordiale à la poursuite de la guerre ( alors qu’en bon paranoiaque il craignait d’être renversé par un coup d’état) , Roosevelt est très malade et affaiblit (il décédera quelques semaines plus tard) , tandis que Churchill lui craint ce dictateur qui ne lui inspire pas confiance .
Il s’agit de décider ce qui arrivera lors de la défaite de l’Allemagne et du Japon . Roosevelt croyait que les pays libérés par les Russes auraient droit à des élections et que les troupes se retireraient comme le ferait les américains et les anglais .On décidait aussi que la Russie déclarerait la guerre au Japon quelques semaines après la reddition des Nazis .
Voyant que le Japon résisterait jusqu’au bout et que les pertes américaines seraient énormes , le nouveau président Truman décidera seul d’utiliser l’arme atomique pour contraindre l’empereur Hiro Hito de signer la paix pendant qu’en Europe , selon les paroles de Churchill , un rideau de fer s’abaissait doucement .
Monsieur Proulx (Steve) j’aime bien votre plume (stylo) et je réagis régulièrement à vos blogues; mais, je vous trouve plutôt sévère à l’endroit de votre homonyme.
Vous avez raison il (Gilles) en a plumé des poules et des coqs durant sa longue carrière.
Il a surtout «déplumé» certains **paons et paonnes de ce monde. Mais il n’a jamais été en
panne d’arguments.
Il à été, est, et sera controversé, c’est son style provocateur; Il est à la fois aimé et haï.
Il n’a pas toujours été tendre et poli envers les faux prophètes et les pleutres.
On l’a souvent insulté et accusé. Sa réplique n’en est pas moins cinglante et parfois injuste;
j’en conviens!
Son frère ainé Jacques qui était un polémiste et animateur hors-pair, était plus raffiné et réfléchi. Ses éditoriaux étaient inspirants!
Leur défense de la langue française «vernaculaire; comme il le dit souvent» leur vaut mon admiration.
**Paon, paonne;
Dictionnaire Larousse: Être vaniteux comme un paon; se prévaloir de mérites usurpés.
VIVE les PROULX !
C’est entendu, des animateurs provocateurs du style de Gilles Proulx finissent par saturer leur public et à la longue, la liste est longue de ceux qu’ils ont frustrés ou condamné à subir les conséquences de leurs allusions malveillantes ou de leurs insultes imméritées. Mais si ce n’était que le fait qu’ils outrepassent parfois les limites de la bienséance, de la décence comme le dirait un certain, la plupart des gens ne leur en tiendraient pas trop rigueur s’il leur venait à l’esprit de s’excuser, de rétablir les faits ou de tempérer leurs propos s’ils persistaient dans la même direction. Ce qui dérange et enrage par contre complètement ceux qui lui font l’honneur d’écouter ses diatribes, c’est qu’il le fait avec un angle de vision si obtus qu’il ne regarde plus que dans une seule direction, comme un idéologue borné qui ramène toute la réalité à ses pauvres idées. S’il lui arrivait de taper avec la même vigueur sur la tête de ceux qui sont aux antipodes de ses critiques, sur celles de ceux qui font que par leur inaction ou leurs actions les situations sont ce qu’elles sont pour ceux que Proulx critique, nous pourrions dire au moins qu’il prend son métier au sérieux et qu’il tente de faire porter sa voix aussi loin que lui permette son micro. Mais ce n’est pas son métier qui lui commande ses critiques et ses analyses, mais sa gloriole et surtout, cette idéologie droitière et réductrice qui en fait un populiste des plus méprisables. Quand ces types d’animateurs dérapent, nous pensons qu’il y a pire que la langue de bois, qu’il y a la langue sale.
Il est maintenant tant de passer à autre chose. M. Proulx a été ce qu’il a été mais ça sert à rien de nous le ramener encore une fois à l’avant scène. On c’est à peut prêt tout ce qu’il a fait au niveau de la radio et de la télévision n’en déplaise à certain, il disait ce qu’il avait à dire avec l’autorisation de ses patrons à ce que je sache. Le jour où il a fait déborder le vase, on l’a chasser comme on devait le faire.
On s’ennuit pas de vous monsieur Proulx, car après tout, il y aura toujours un meilleur que vous.
In Mémoriam.
Si j’affirme que plusieurs journalistes et chroniqueurs à la Presse sont fédéralistes, tout le monde va sauter en l’air. Si je prétends que j’aime la baguette du maestro Herbert von Karajan mais que j’abhorre son personnage, là, on va sauter moins haut. Enfin, si j’avoue ne porter aucune attention à Gilles Proulx, il se peut que plusieurs restent indifférents. La pire insulte à faire, c’est d’ignorer la personne qui vous provoque. C’est plus meurtrier que tout le reste.
Je l’ai déjà écrit, les gens parfaits sont détestables. Parce que ceux-ci se croient au-dessus de la populace et qu’ils ont tous les pouvoirs, on a raison de se méfier d’eux. Et si en plus ils osent se prendre pour Dieu le Père, alors je débarque complètement. Ce n’est plus dans mon élément, ni ma tasse de thé non plus
C’est vrai, Gilles Proulx me laisse de glace. J’envoie mon commentaire à l’exemple de ceux qui le font. Autant ajouter mon grain de sel ou de sable. Gilles Proulx est un homme public et donc sujet aux jugements de toutes sortes, bons, mitigés ou mauvais. En fait, Monsieur Proulx s’en fout totalement. Le hic ici c’est que quelqu’un semble avoir décidé pour lui de le réhabiliter pour une question de marketing. C’est comme s’il avait besoin tout à coup d’un coach pour passer à l’étape suivante.
L’humilité des gens parfaits est un mensonge. Ce sont des prédateurs qui se prennent pour des charlatans où même pour le messie. Ils aiment être encensés quand ils sont le point de mire. On n’a qu’à se rappeler certains hommes politiques ou religieux d’une époque qui n’est pas encore lointaine. C’est tout juste si on vient de s’en débarrasser.
Alors Gilles Proulx et Cie, vos simagrées sont à votre image c’est-à-dire vaines pour ne pas dire nulles. Je me souviens encore de Yoland Guérard avec sa voix magnifique, mais qui s’était ridiculisé en tenant le rôle du père de Maria Chapdelaine. C’était loufoque, burlesque pour un homme de si haut calibre. Ainsi en avait-on décidé à sa place.
Jamais je n’éprouverai la moindre empathie pour ce sinistre personnage! Je suis un fier Col bleu, j’ai donc goûté à sa médecine plus souvent qu’à mon tour… Il se permet de calomnier les gens, de répandre des faussetés, sans même avoir fouiller les dossiers! A preuve, dans sa tribune, il a déjà proposé comme thème: »Les cols bleus ont-ils raison de se plaindre car ils devront travailler une heure de plus? » C’était une aberration! En fait, on s’était fait floué intégralement dans cette sentence arbitrale hormis le fait que nous faisions une heure de plus!
Monsieur Proulx devrait s’offrir un miroir pour les fêtes, d’abord il aurait les cheveux moins en broussaille! mais il réaliserait surtout que ce sont les CONtribuables qui le font vivre et qu’il est loin d’être un modèle pour la langue, lui qui sacre comme un charretier.
Je ne crois pas qu’un être aussi abject ait aujourd’hui sa place dans une émission. Son sempiternel négativisme finit par déteindre chez les gens qui rentrent frustrés chez eux. Vivement plus d’émissions culturelles et engagées qui seront beaucoup plus profitables pour le Québec de demain.
Gilles Proulx était payé pour dire tout haut ce que plusieurs pensent tout bas. Il était payé pour dire tout haut ce que d’autres disent tout haut mais ne se font pas entendre des médias. Bref, son travail était d’adopter un rôle…celui de représenter le peuple, de dénoncer, de semer la controverse…bref de faire bouger. On ne saura pas s’il le pensait vraiment. Mais qui est le vrai coupable?? Lui? Ceux qui l’écoutent? Ou bien ceux qui le payent pour faire ca? Posons-nous les bonnes questions…
J’espère que Réjean Tremblay n’a pas raconté cette parabole pour rien. Cet écrit doit servir à quiconque à le désir de suivre cet infâme façon de vivre $$$$$$$$$$.
Généralement, j’apprécie les émissions à venir dont vous nous faites part. Mais en ce qui concerne celle de Gilles Proulx (1 homme, 3 passions, à Canal D, le lundi 4 décembre, 19 h.) faut pas compter sur moi pour remplumer la poule qu’il a si tristement découverte, car si elle est prête à cuire c’est qu’il l’a bien voulu ainsi. Dommage pour lui mais il vente encore très fort dans ma mer intérieure qui elle est fortement solidaire à la poule.
Je vais cependant regarder celle des Francs-Tireurs qui elle saura me donner l’heure juste.
M.Gilles Proulx, bachelier et maître en communication, chargé de cours à l’UDM, étudiant à l’université de St-Louis au Missouri, professeur invité en journalisme au Sénégal, directeur à CKLM, commentateur à CKOI, animateur à CJMS. Après son retour de la Bosnie en ’94, il a publié un long rapport sur l’aspect humanitaire des Forces Armées canadiennes dans La Presse, il a travaillé à CKAC, à Canal D, à TQS, a publié comme photographe: «À la Conquête du Monde» et «Globetrotter». Il a été décoré de 6 médailles et rubans.
Avec un pareil bagage, on était en droit de s’attendre à toute autre chose. Dans le merveilleux monde des médias, TOUT doit exister. Et si le public embarque, c’est gagné. C’est donc à nous de démontrer par nos cotes d’écoute, nos goûts. Quand je suis arrivée en 1973, je l’ai écouté pour m’en faire une opinion.
Il m’a parfois beaucoup amusée comme dans le cas d’un certain M.Poirier, qu’il prononçait de façon exagérée; aussi quand il s’en prenait à une certaine Mme Brassard de Brossard.et ses histoires avec les oreilles pleines de cire! Et j’en passe! Mais, ça n’a pas été long: ses énormités ont vite brisé toutes ses bonnes blagues!
Je suis devenue contre lui: quand il «excuse» les Hilton, quand il déblatère contre Nathalie Simard, quand il n’a démontré aucune sympathie envers la jeune fille agressée par Dompierre, quand il traite les gens de noms,etc.
Je vais regarder les deux émissions annoncées, pour voir ce qu’il est devenu depuis mon abandon, il y a si longtemps. Je veux voir s’il a évolué, celui qui n’a jamais su où mettre la barrière. On dirait qu’il est un personnage créé de toutes pièces par lui-même; on pourrait penser qu’il en est devenu prisonnier. Claude Jasmin l’a ainsi décrit: «Le tirailleur tiraillé». Il y a une petite chanson vengeresse sur Internet qui démontre que ceux qui l’ont faite ne valent guère mieux que lui (Gilles Proulx le conard du mouton noir). Il ne retrouvera jamais aucune plume. Adieu, Gilles Proulx!
Désolé pour le silence. Je reviens de vacances pluvieuses ce matin. Voici donc ce que j’ai raté pendant