Samedi prochain, ce sera le gala des prix Gémeaux à ARTV. On y verra tout le gratin du petit écran, habillé propre. Ce sera la grande fête de la télé, avec ses deux pelletées de "Merci" à des gens que personne ne connaît.<p>Yé.<p>Et dire qu'il n'y a pas une semaine, un autre genre de gratin médiatique défilait devant le CRTC pour brosser un portrait – ô combien moins festif – du monde de la télévision.<p>D'un côté, la télé célèbre. De l'autre, elle pleurniche. Deux messages contradictoires en si peu de temps, c'est trop pour mon coco. <p>Revoyons tranquillement tout ceci…<p>Ainsi, aux dernières audiences du CRTC, les chaînes généralistes (TVA, TQS, Radio-Canada) ont demandé de recevoir une part de ces fameux revenus d'abonnement; des sous que paient les abonnés au câble et au satellite, et qui atterrissent en ce moment exclusivement dans les poches des chaînes spécialisées. <p>Les généralistes soutiennent que ces sous leur sont désormais nécessaires pour continuer à faire de la télé originale et de qualité.<p>À l'origine, le CRTC a créé ce système de revenus d'abonnement pour favoriser l'émergence des chaînes spécialisées au pays. Il s'agissait à l'époque de contenir l'exode des télévores, qui autrement auraient jeté leur dévolu sur les chaînes spécialisées <i>made in USA</i>.<p>L'intention était noble. Et les spécialisées ont bourgeonné. Malheureusement, notre paysage télévisuel n'a jamais été aussi américain qu'aujourd'hui…<p>Des exemples? Cet automne, Séries+ diffuse un total de zéro (0) série originale québécoise. MusiquePlus et Musimax se font un point d'honneur de régurgiter en français les meilleurs moments de VH1 (<i>Hogan a raison</i>) ou de MTV (<i>Pimp mon char</i>). Canal Vie donne une place au contenu local, mais tartine néanmoins sa grille de concepts repiqués chez nos voisins du sud: des téléréalités instructives où l'on fait du ménage, où l'on échange des mères, où l'on se décore la face. Canal D, de son côté, bourre son écran de séries documentaires étatsuniennes à saveur criminalistique.<p>Disons-le simplement, les chaînes spécialisées sont le bac à recyclage des productions américaines.<p>Mais il y a plus. L'actuelle fragmentation des auditoires a fait chuter les revenus publicitaires des généralistes. Celles-ci doivent donc réduire leurs dépenses en mettant en ondes, par exemple, des émissions américaines pas chères, telles que <i>Perdus</i> et <i>Beautés désespérées</i> (Radio-Canada), <i>24</i> (Télé-Québec) ou encore <i>Les Anges de la rénovation</i> et <i>La Fièvre du mardi soir</i> (TVA).<p>En bref, ils doivent bien rigoler, les Amerloques, en nous regardant aller avec nos belles stratégies pour contrer l'américanisation de notre lucarne…<p>Je ne suis pas convaincu que la télé québécoise ait énormément gagné avec l'arrivée des spécialisées. Une preuve? Cette année au gala des Gémeaux, parmi les 94 productions mises en nomination dans les catégories "Émissions", une dizaine à peine ont été diffusées sur des chaînes spécialisées. Mince récolte. C'est qu'il y a très peu de productions <i>made in Québec</i> du côté des spécialisées. Et les rares qui sont en ondes disposent de budgets de misère qui font difficilement fleurir la qualité.<p>Je ne suis pas contre les chaînes spécialisées. Seulement, je crois que les généralistes ont raison de demander une plus large part du gâteau, car c'est encore à travers elles que s'expriment la qualité et le caractère distinct de notre télévision.<p>Or, si la situation actuelle perdure, il n'y aura peut-être plus beaucoup de gratin à inviter aux prochains galas des Gémeaux. À moins que l'on invite Jack Bauer, Hulk Hogan ou Homer Simpson…<p>Mais à mon avis, ils ne se déplaceront pas…<p><i>Les 21es prix Gémeaux</i>, animés par Serge Postigo. À ARTV, le samedi 9 décembre, 19 h 30. En passant, ARTV a eu la brillante idée de débrouiller ses ondes jusqu'au 15 décembre.<p>ooo<p><b>WWW</b><p><table cellspacing="0" cellpadding="0" align="left"><tr><td><img src="http://media.voir.ca/_images/montreal/2049/texte/medias_josee_2049.jpg" align="left" alt="" /></td></tr><tr><td><font color="gray" size="1">Josée et ses tupperware</font></td><tr></table>Juste pour rire lance un portail de l'humour. Et tout en vidéo, S.V.P.! À télécharger, des monologues et des sketchs classiques d'humoristes d'ici. Contenu renouvelé chaque jour. <i><a href="http://www.justepourrire.com" target="_blank">www.justepourrire.com</a></i><p><b>TÉLÉ</b><p>Elles sont jeunes, modernes, et ont tout quitté pour propager la bonne nouvelle Tupperware dans les salons du Québec. Un documentaire intimiste sur trois femmes dans l'univers du célèbre bol de plastique. Regard original sur la conciliation travail-famille. À voir! À Canal Vie, le mardi 12 décembre, 21 h.<b></b><p>
Euh, désolé, mais je n’achète toujours pas cette idée qu’il faille à tous prix donner le droit aux télés généralites (TVA, TQS, SRC, etc.) une part des recettes générés par le câble.
Je vois pas où est le lien.
Je dois être stupide… où bien me rappeler que ce sont les coupures concernant les subventions octroyés aux producteurs par les organismes gouvernementaux qui ont sonné la première alarme chez les dirigeants de TVA, monsieur Proulx, pas le faux scandale de la répartition « inéquitable » des revenus publicitaires dans les différentes chaînes de télé, spécialisés ou non.
Oui, vous avez raison, les chaînes offertes sur le câble sont fantastiquement et parfois ridiculement états-uniennes ou françaises ou anglaises et parfois aussi d’origine européenne différentes que les deux précédentes. Mais ce n’est pas en faisant un transfert de fond ou en garrochant de l’argent sur des gens qui la dépenseront toujours aussi peu pour les émissions à contenu canadien qu’on va régler le problème dont vous parlez correctement!
De plus, moi, ce qui m’enrage, lorsque je parle avec des gens qui habitent le Maghreb en écoutant leur télévision, c’est que leur télévision câblée réflète le monde entier… ce fameux monde global dont on entend parler constament sans en voir la couleur sur nos écrans culturellement parlant. Ça, ça m’écoeure infiniment plus, monsieur Proulx!
Oui, vous avez raison à nouveau, le CRTC a créé au départ un système de répartition des revenus favorisant l’éclosion des chaînes spécialsisées. Mais qu’est-ce qui justifie le fait qu’on doive changer les règles du jeu maintenant que ces chaînes mange à la fois du fric d’annonceurs et des parts de marché des plus gros diffuseurs?
Quelle est la raison équitable appuyant votre désir de voir être différement partagé les futurs revenus d’abonnements au réseau câblé?
D’ailleurs, PKP n’a qu’une seule obsession: il voudrait être capable d’uniformiser tout ce que Vidéotron diffuse et en être récompensé.
À part « Rumeurs », « Providence » et « Les hauts et les bas de Sophie Paquin » ma télé se balade entre RDI et ARTV, avec TV5 pour rire des Français qui trippent sur les Américains, le reste du temps je sors selon les recommendations de Voir, car je ne laisserai pas la télé me rentrer dedans, « Qu’est-ce qu’on fait? » bang Voir m’offre toute d une gamme de sorties divertissantes, alors que sur mon écran de télévision on voie un feu de foyer en boucle avec un DVD « Faux fire » à 6.99$ en exclusivité chez Furure Shop. Mais samedi je vais suivre le Gala des prix Gémeaux, un peu comme j’ai regardé le Congrès à la chefferie du Parti libéral fédéral, certains gagnants vont nous surprendre, même si leur moment de gloire sera voué à un couronnement passagé, certains producteurs n’aiment pas la concurrence et couchent avec plusieurs commenditaires à la fois. Un tel Gala est l’occasion de voir des vedettes en tenue louée, empruntée ou sortie du placard et de partir toutes sortes de rumeurs.
Je ne comprends pas très bien comment le CRTC puisse permet à nos diffuseurs d’importer autant de contenus étrangers. Il serait sûrement facile d’exiger un minimum de contenus Canadiens, voire Québécois à l’intérieur des chaînes spécialisées. Nous nous devons de respecter notre culture en y accordant toute la place qu’elle mérite. Je comprends que les productions locales coûtent beaucoup plus cheres à produires, mais il ne faut pas oublier que notre télévision Québécoise est l’une des plus belles qu’il m’aie été donné de voir. De par son originalité, sa qualité mais surtout de par ses artisans. Il faut exiger un contenu nettement plus Québécois et moins Etats-uniens.
Nous voilà avec nos 250 postes de télé, notre canal indigo, notre télé satellite et on s’inquiète de notre télé québecoise! Absolument!
Il y 15 ands la télé québecoise connaissait un essor. Pleins de téléromans, des séries à la Lance et Compte, Filles de Caleb, Omerta et autres, des documentaires à la tonne. Puis est venu des États-Unis cette peste : la TÉLÉ RÉALITÉ. Ces émissions vides de sens, faciles à réaliser et peu couteux. Pimp my Car, Hogan Knows Best, the Osbornes, Big Brother, et le king Survivor sans compter les émissions de variétés comme American Idol, Dancing with the Stars et autres. Ce fléau a tué toute forme de créativité chez les réalisateurs qui au lieu de quémander de l’argent pour monter une nouvelle émission, ont préféré utiliser la voie facile du ‘remake’.
Les chaines spécialisées qui doivent compétionner pour obtenir leur part du marché, ne peuvent se permettre d’investir dans trop de nouvelles émissions. Example, Canal Vie: pour chaque idée originale, il copieront 5 sur les américains. Les films qu’ils présentent à ciné-cure sont tous des films américains et plusieurs séries comme celles dans les salles d’urgence sont traduits de l’anglais.
Artv utilise le même processus. L’émission populaire de Réné HomyRoy est une copie conforme de l’émission américaine de l’Actors Guild avec James Lipton. Cette émission est aussi présenté à artv.
Manque de financement et d’originalité mèneront à la déchéance de la télé québecoise. Il faut intervenir rapidement en encourageant les réalisateurs de chez nous à produire des émissions originales.
À voir très certainement ce documentaire sur le fameux plat Tupperware.
Comment une compagnie peut-elle avoir traversé tant d`années en maintenant son son chiffre de ventes et sa position économique de rentabilté pendant que d`autres compagnies à ses côtés faisaient faillite?
Peut-être découvrirons-nous enfin le secret de la caramilk?????
À ne pas manquer à Canal vie le 12 décembre.
J’ai vu l’annonce des madames Tupperwares au Canal Vie cette semaine et je suis bien curieuse de voir de quoi il en retourne exactement. Des femmes qui ont tout laissé tomber dans l’espoir de devenir riches et être reconnues dans leur monde de petits plats, il faut le faire et il faut surtout avoir une très grande confiance en soi. Je veux donc voir s’il y en a qui sont riches à craquer là-dedans et je veux savoir s’il y en a qui se sont pétés la marboulette en se lançant dans cette nouvelle carrière. Un film qui soulève bien des questions dans ma tête et je me demande même si c’est pertinent de montrer ça à la télévision.
Si on a suivi du mieux qu’on a pu les dernières audiences publiques du CRTC. Les trois réseaux mentionnés (SRC, TVA, TQS) demandent de ne plus diffuser leurs émissions sur les ondes hertziennes. Ça signifie quoi, au juste? Que ceux qui possède un téléviseur avec des oreilles de lapins ou une grosse antenne ne pourront plus écouter la télévision, sauf Télé-Québec. Les citoyens des villes devront obligatoirement s’abonner au câble, sans pouvoir choisir le câblodistribiteur, ce dernier ayant le monopole dans certaines villes. Dans les villages et les campagnes, on ne peut s’abonner au câble: la distance entre les abonnés potentiels est trop élevée, ce qui fait que les compagnies ne feraient pas assez de profits; ces personnes devront donc s’abonner avec une compagnie qui offrent la télévision par satellite à l’aide d’antenne parabolique.
Maintenant, essayons de penser aux pauvres. Ces derniers, qui n’ont pas nécessairement les moyens financiers de s’abonner ni au câble, ni au satellite, ont-ils encore le droit de regarder la télévision? Allons-nous revenir aux années 1950? Les magasins qui vendent les télévisions devront-elles les laisser allumées jour et nuit afin de permettre aux pauvres de pouvoir regarder la télévision? Il semble que, quand nous allons la chance d’être riches ou dans la classe moyenne, nous mettons des oeillères pour oublier que les pauvres vivent parmi nous et, surtout, qu’ils ont des droits, eux aussi!
Je ne sais pas qui donnera de l’argent à Radio-Québec, mais je dois avouer qu’il me désolerait de voir cette chaîne s’éteindre, comme il en était question il y a de ça quelques années.
D’abord, il y a Bazzo, puis « Belle et Bum » (émission à laquelle j’adorerais assister à l’enregistrement mais dont je n’arrive jamais à obtenir de billets, à mon grand dam !), ensuite, il y a « Une pilule, une petite granule », « Pure Laine », « Les Francs Tireurs » et « Méchant Contraste ».
En voilà, des émissions québécoises. Et des excellentes, qui plus est ! Quant aux films qui y sont diffusés, ils sont rarement américains. Le plus souvent, ils sont bleges, français, italiens, espagnols, allemand ou… QUÉBÉCOIS !
J’ai d’abord connu ce poste de télévision grâce à Passe-Partout. Je devais alors avoir 4 ou 5 ans. Puis, à l’adolescence, j’étais amoureuse de Pierre Therrien, qui y présentait les films de répertoire. Ah ! Comme il était cultivé, intelligent et beau ! Je devais avoir 13 ans à l’époque et l’oeuvre qui m’avait le plus marquée était « A streetcar named desire ».
Alors voilà, c’était mon petit coup de pub pour une télé dont je raffole et dont on ne parle presque jamais. J’espère avoir donné le goût à ceux qui ne l’écoute pas de la synthoniser un peu plus souvent…
Les Gémeaux est vraiment l’événement annuel de la télévision. On y récompense les créateurs et acteurs et il y a toujours un hommage de décerné à une personnalité. Cette année, ce sera au tour de Normand Bratwaite de recevoir cet hommage. Personnellement, je ne suis pas d’accord avec le choix de l’Académie, mais mon opinion n’y changera rien.
Je suis contente qu’ARTV soit débrouillé pour nous permettre de l’écouter, ce sans quoi j’ai bien peut que ce gala n’aurait pas connu un grand succès.
Dans un autre ordre d’idée, bravo au portail de Juste pour rire. Moi qui adole l’humour,je suis très bien servie par ce site internet qui permet de visionner du bon contenu de nos humoristes et d’en découvrir d’autres. Ce site est rendu dans mes favoris… Merci pour l’information!
les émissions et artisans de radio-canada on été longtemps les chouchou des gémeaux . tu travaillais à radio-canada tu étais assuré d’avoir ta nomination au gémeau . tqs et tva reniais ce gala et avec raison.
maintenant ce gala est déplacé a art-tv va t’on assister à une vraie remise de prix télévisuelle où que tous les réseaux de télé du plus grand canal jusqu’à la plus petite chaine spécialisée va avoir une chance égale de gagner un prix .
faut redonner le goût aux gens d’aller et de voir le gala gémeaux, car il a de moins en moins d’émission 100% québécoise sur nos chaines.
J’ai lu avec ravissement votre article. On devrait encadrer votre texte et l’exposer dans les salles à café pour en discuter. L’américanisation de nos écrans est décrite avec justesse et elle est bien documentée. C’est une honte pour notre télévision, ses artisans et notre culture. Souhaitons que nous sachions réagir à cet envahissement américain, que nous ne fassions pas comme le Canada anglais en choisissant la flamboyante programmation américaine au détriment de sa culture, s’il y en a une. Nous allons nous y brûler les ailes, nous aussi. Ce serait catastrophique pour notre survie culturelle.
Les chaînes sont responsables de ce laisser-aller. Elles contestent leur manque à gagner en nous passant des émissions étrangères. C’est déshonorant. Quand allons-nous nous arrêter?
Au plus sacrant, s’espère.
Nous avons, en tant que téléspectateurs, nos torts. Il faut éviter de regarder ce type de programmation et réclamer davantage d’émissions locales. Si la tendance se maintient, nous ne sortirons pas gagnants à ce jeu du chat et de la souris. Traduire (correctement) des émissions du Canada anglais serait déjà un pas en avant.
Je suis déçu et désespéré.
La soirée des Gémeaux 2006 sera animé par Serge Postigo. Le gala célèbrera encore une fois cette année le meilleur de notre télévision. Nous aurons la chance de voir toutes nos vedettes en beaux habits rassemblés sous un même toit pour fêter notre télévision. Je trouve très bien le fait que l’on souligne les efforts des artisans de la télé de chez nous mais il y a une chose que je trouve dommage et c’est la remise de prix. Je m’explique, dans un gala au Québec (tout gala sans exceptions) soit on remet tout les trophés à la même émission ou artiste ou bien on en remet à tout le monde. On dirait alors que l’on veut soit créé des phénomènes ou des nouveaux idoles ou encore faire plaisir à tout le monde. Dans le cas des Gémeaux, c’est toujours les mêmes qui gagnent. Le gala est tout de même intéressant à regarder mais on sait bien qui va gagner à l’avance. C’est un peu la guerre des postes de télévision aussi, qui gagnera le plus de statuette. Mais c’est aussi le problème des Emmys au États-Unis. Malgré cela je pense que ce sera très intéressant et je vais essayer de regarder le gala samedi soir ! Aussi je dois dire que je suis content du choix de l’animateur, Serge Postigo fera sans doute du bon travail !!!!
Sur ce bon gala à tous !!!!
N’est-il pas surprenant de voir que Astral média, le principal fournisseur de chaînes spécialisées, ne soit même pas venu défendre son mémoire aux audiences du CRTC?
« Tout est dans le mémoire » nous dit le représentant de Astral lorsque questionnée sur le sujet.
Ben voyons! Il y a des audiences du CRTC ou sont proposées de modifications qui touchent directement ses vaches à lait et Astral ne se donne même pas la peine d’envoyer un représentant? Je pense que Astral aurait eu bien de la difficulté à défendre le système actuel tellement il lui est favorable.
Lorsqu’il a été mis en place le système se valait une garantie de sécurité pour de nouvelles chaînes face aux géants généralistes et face aux chaînes américaines. Mais le paysage télévisuel a bien changé depuis. Les chaînes spécialisées diffusent presque toutes de la publicité, et surtout, le taux de pénétration du câble a énormément augmenté. Selon les dernières données auxquelles j’ai eu accès, environ 20% des gens utilisent encore des oreilles de lapin. Ça veut dire que 80% des gens ont accès au cable. Pas surprenant que certaines stations envisagent d’aller uniquement sur le cable.
Sans nécessairement céder aux demandes des généralistes, le CRTC se doit de modifier le système de financement afin qu’il soit représentatif et conforme à la réalité actuelle de la télévision québécoise. Non seulement le système actuel favorise les chaînes spécialisées au dépend des généralistes (qui ont l’avantage d’être gratuites et accessibles à tous), mais encore, grâce aux forfaits en groupe offert par le câble, presque chaque chaîne spécialisée, même si elle est très peu écoutée, devient une source de profits pour son propriétaire.
Le système actuel a entraîné la création de nombreuses chaînes spécialisées qui n’ont qu’un intérêt minime pour le téléspectateur, mais qui réussissent à survivre grâce à ses redevances.
Oui on en consomme de l’américain. Ils sont bons, ils sont en avance sur la télévision québécoise. Jusqu’ici on ne les accote pas alors on les copie. Pis? On s’en vient bon dans les films alors c’est déjà ca. Il y a de l’espoir.
Côté économique non plus on ne les accote pas: c’est normal, ils sont beaucoup plus nombreux que nous. Pourant, je trouve qu’on en a des chaînes de télévision pour un peuple qui critique constamment et qui envie les autres. Tant mieux si on fait dure côté télévision: on n’aura peut-être pas un aussi gros problème d’obésité que nos voisins.
Remarquez, que le titre de : «juste pour rire» pourrait s’appliquer à chacun, des sujets dont vous nous proposer! Mais : «Une «Belle Grand Fête», quand on connaît, presque à l’avance les gagnants, perds sa crédibilité! Mais, si on aime voir, du : «flafla, et se gargariser, à qui mieux, mieux», vous tomberez pile! Une autre belle blague : «Les fameux Tupperware»! Je vous laisse, le plaisir, de le découvrir! Et pourquoi, aller directement, à quelque chose, qui n’a aucune utilité, que de bien vouloir nous faire marrer! L’authentique : «Juste pour rire, et tout en vidéo (…), des monologues, et des sketchs classiques d’humoristes»! Au moins, on est certain du contenu…
Chez moi il y a longtemps que nous ne visionnons plus ces long et ennuyeux galas qui
ressemblent de plus en plus à des clubs d’admiration mutuelle.
Merci à mon père, ma mère, ma grand-mère, mon imprésario, mon public, mon «chum»
mon coiffeur, etc, etc, ouf!
C’est en 1997 que j’ai décroché lors du gala de l’ADISQ; Un célèbre chanteur lors de son
long et fastidieux monologue d’éloges, a dit; « Ma blonde m’a ben aidé dans les boutes ruff ».
Tout de même, ça suffit et nous en avons assez d’entendre les mêmes comédiens et comédiennes s’exprimer en «joual» dans tous les galas et «talk show».
Pour ma part, je préfère la radio et la lecture à tous ces trop nombreux téléromans qui se
plagient les uns les autres.
Pourquoi pas une chaine «spéciale» de diffusion 24 heures sur 24 d’un «loft story» et
«occupation double». Ces émissions qui ont une très haute cote d’écoute seraient très
rentable et les voyeurs mordus du commérage en auraient pour leur argent. Ha! ha! ha!
VIVE les émissions en Français international!!
Je suis entièrement d’accord qu’il faut redistribuer l’argent des abonnements aux chaînes généralistes, pas seulement aux chaînes spécialisées. Car il n’y a rien que je trouve plus déplorable que de voir des émissions américaines traduites un peu partout sur toutes les chaînes. Je comprends l’anglais, si je veux écouter cette émission, j’irai écouter l’original en anglais.
Lorsque j’écoute la télé québécoise, je veux y voir du contenu québécois. Je veux voir des artistes de chez nous, faire de la télé qui nous ressemble. Je ne veux pas une copie de ce qui se fait aux ÉTATS.
Tout sur moi, Vice Caché, La revanche des Nerdz, Smash, Annie et ses hommes, États Humains, sketch show, les quatres coins. Voilà les émissions que j’aime voir car ils me touchent, me ressemblent, me font rire, m’aident à me détendre, à m’instruire. Bref, je me reconnais dans ces émissions.
Des remakes américains, non merci! 24, je l’ai déjà vu en version originale. Et les télé-réalités, j’en ai soupé. Je veux voir du CONTENU, pas seulement des contenants en français de contenu américain.
Et si on laisse aller les chaînes spécialisées, je suis certaine qu’on va continuer à les écouter si elles produisent des émissions québécoise. ARTV et ZTÉLÉ, sont deux chaînes qui selon moi tentent de bien nous représenter avec des émissions pour nous, et j’aimerais bien que les chaînes généralistes puisse faire de même.
Et pour le gala des gémeaux, j’y serai pour voir mes comédiens préférés, dont le très talentueux Serge Postigo.
Les canaux spécialisés ont la facheuse tendance à avoir une saison originale qui dure quelques semaines où le téléspectateur passe son temps à alimenter son magétoscope de cassettes pour ne rien manquer puis le canal recommance les mêmes émissions . Allez juste faire un tour sur les sites web de ces chaines spécialisées . Allez au menu des émissions . Moi je suis un fanatique de JAG . Bon nouvelle saison à partir du 15 août puis rendu à la mi-septembre cela recommence puis la même chose au début novembre pour recommencer la série au tout début alors que nous venons de regarder pour la troisième fois la conclusion de la série . C’est la même chose chez les autres canaux spécialisés .
Il faut cependant dire que ces chaînes diffusent un peu de contenu local qui est toujours plaisant à regarder . J’aime mieux écouter l’histoire d’une victime d’abus à Eastman qu’un meurtrier en série au Minessota . Même chose pour Martin Deschamps nous présentant des gens d’ici qui font des choses hors de l’ordinaire ou encore des biographies de nos gens célèbres .
Je ne suis pas un inconditionnel de Pierre Karl Péladeau , mais je serais d’accord que le pactole soit partagé équitablement entre tous les diffuseurs .
La TV se veut une vitrine de notre société, nous pouvons y retrouver un panel d’émissions pour tous venant nous toucher, nous émouvoir, nous révolter ou encore nous laisser indifférents. Nous sommes libres de la regarder, de la critiquer ou de l’éteindre mais dans tous les cas c’est un moyen d’évasion pour chacun. Retrouver des informations, des films, des feuilletons ou encore des galas, voilà ce que nous aimons et notre TV, c’est celle là que nous voulons québécoise ? Commençons par nous forger un caractère et d’être capable de critiquer et de consommer avec modération ce que nous regardons. Toutes les chaînes proposent quelque chose dont nous pouvons apprendre ou nous détendre et il est normal de répartir entre ces chaînes notre argent en pensant à l’ensemble des francophones, des anglophones, des québécois, bref de notre Québec et son multiculturalisme. Il est vrai que notre télévision est fragilisée mais qu’en est-il ailleurs ? Les Etats ont près de 300 millions de téléspectateurs et exportent allègrement, nous sommes un peu plus de 7,6 millions et nous aussi nous exportons. Pensons au succès d’Un Gars, une Fille comme modèle, à nos films ou encore nos spectacles. Tout cela nous le retrouvons sur notre TV. Nous aimons Tout le monde ne parle, bel exemple d’adaptation d’une émission française et pourtant cela nous semble si québécois. Nous partageons et le faisons bien ! Notre économie d’échelle ne permettra jamais de grandes séries sur chaque châine mais au moins nous aurons toujours la créativité pour adapter, modeler ou forger ce que nous voulons voir et entendre, profitons de notre savoir-faire et vivons le pleinement.
Moi je ne suis pas une personne qui écoute beaucoup la télé mais j’aime bien certaines émissions qui passe soit à TVA, TQS ou Radio-Canada ou encore RadioQuébec; en principe ces postes sont supposé être gratuit pour moi car je n’ai pas le cable mais j’ai payé ma télé et c’est la même chose pour tout le monde. Par contre l’image n’est pas toujours clair car il y a plus que la moitié des gens dans mon édifice qui ont des satellite et cela vient embrouillé mon écran. Moi je ne suis pas millionnaire et je ne suis pas 24/24 devant mon téléviseur et j’ai pris la décision de ne pas payer pour avoir le cable. Mais avant leur demande cela voudrait dire que je vais devoir payer pour un service qui est supposément gratuit.
Faut dire aussi que la publicité paie déjà très cher pour diffuser leur annonce et selon moi c’est avec cela que les postes doivent se subventionné et non avec l’argent des contribuables. Surtout qu’il y a des émissions qui dure pendant des heures et c’est seulement pour vendre des articles.
Malgré la noblesse théorique des motifs ayant conduit à la création des chaînes spécialisées de télévision pour soi-disant permettre l’éclosion d’un meilleur choix d’émissions à contenu canadien en faveur des téléspectateurs, il faut reconnaître que cette tactique était guidée par le recours à des moyens dérisoires de la part de ceux dont la culture n’a pas vraiment d’autres critères de différentiation d’avec la culture étasunienne que ceux de mettre Made in Canada sur leur générique. Quant à la télévision à contenu québécois, elle n’avait nullement besoin de cette stratégie illusoire pour être différente et offrir des émissions pouvant retenir les téléspectateurs d’ici. La télévision francophone de Radio-Canada jouait d’ailleurs parfaitement ce rôle auprès du public francophone. Les stratèges canadiens du CRTC ont donc pensé au Canada anglais d’abord et avant tout en agissant ainsi. Cette manouvre désespérée en la seule télévision généraliste d’une partie de son public ajoutée aux coupures de budgets pour Radio-Canada allait au contraire rendre le réseau francophone de plus en plus semblable au réseau anglophone, soit une pâle copie de la télévision étasunienne. Quant aux chaînes spécialisées, elles n’ont pas mis de temps à se faire voir pour ce qu’elles étaient vraiment, des machines à sous dont les menus sont savamment découpés pour coincer les acheteurs dans des choix les plus dispendieux possibles compte tenu de l’éventail de leurs intérêts et de leurs goûts. Cette américanisation par la bande de notre télévision généraliste pourrait-elle maintenant être contrée par une simple imposition de droits de passage aux chaînes spécialisées par la télévision généraliste. Cette manouvre serait tout aussi illusoire que celle qui a été mise de l’avant lors de la création de ces chaînes spécialisées. Ce qu’il faut au contraire, ce sont des financements appropriés pour la chaîne d’état francophone, les autres généralistes devront bien tenter de suivre.
Vous souvenez-vous quand la télé a fait ses premières apparitions ? La radio tenait la vedette et puis vlan, la télé noir et blanc s’est imposée! C’était une innovation incroyable à l’époque. Aujourd’hui, on installe des télés plasma qui couvrent un mur au complet du salon pour mieux profiter de toute la cochonnerie qu’on nous présente!
Mis à part quelques émissions qui ont de l’étoffe, comme Tout l’monde en parle, La fosse aux Lionnes, nous sommes généralement submergés par des quétaineries qui n’en finissent plus! Les « Stars Épidémies », le ridicule « Loft », les téléréalités qui démontrent l’absurdité des sujets ciblés et des cobailles qui y participent. Sans compter les traductions morbides des productions américaines!
Ce qui est triste à constater c’est qu’une grande majorité de gens se nourrissent et se réjouissent de ces émissions dépourvues de sens. Pour les américains, c’est compréhensible, c’est LEUR image, LEUR manque de culture et de raffinement. Mais que nous arrive-t-il au Québec ? Avons-nous accepté d’être envahis par la stupidité américaine ? N’y a-t-il pas assez d’artistes, d’écrivains, de scénaristes, de producteurs talentueux chez nous ? Ils ont besoin d’être encouragés pour pouvoir justement nous transmettre des émissions qui démontreront un quotient intellectuel plus élevé qu’un deux de pique! Dans ce sens, les généralistes doivent se voir verser un soutien monétaire plus substantiel afin d’accéder à la qualité qu’ils méritent de produire et que nous méritons de regarder.
Until then, ma télé demeure fermée. Je n’aime pas me faire empoisonner l’existence avec l’absurdité des abrutis. Je préfère fortement la radio qui me fait voir des images à travers ses musiques internationales.