Le patron m'a demandé de faire une revue de l'année médiatique.<p>Par où commencer? Je pourrais vous parler d'un millier de trucs. La disparition des séries lourdes, les geignements des chaînes généralistes aux audiences du CRTC, le verdict décevant pour Télé-Québec au tribunal des cotes d'écoute, le caca de Guy Fournier, l'avenir des quotidiens d'arbres morts, le tsunami des blogues…<p>Je pourrais vous parler de tout ça, mais ce serait chasser les puces sans voir l'éléphant qui les écrase.<p>Car une chose a sans le moindre doute révolutionné l'univers des médias en 2006. Et cette chose a un nom: <i>YouTube</i>.<p>Et dire que l'histoire de ce site de diffusion et de partage de fichiers vidéo a commencé il y a à peine un an! Et dire que ses créateurs, trois <i>twenty-somethings</i> de San Bruno en Californie, n'avaient au départ d'autre ambition que d'offrir un outil simple pour échanger des vidéos de vacances…<p>Sans le vouloir, ils ont créé un monstre.<p>La folie <i>YouTube</i> a démarré en décembre 2005, avec le clip <i>Lazy Sunday</i>, un sketch de <i>Saturday Night Live</i> parodiant une chanson rap. Des millions d'internautes l'ont téléchargé. Du coup, <i>YouTube</i> devenait la nouvelle coqueluche du Web.<p>Parce que <i>YouTube</i>, le monde a découvert qu'un mélange de Mentos et de Coke Diète produisait une réaction chimique explosive.<p>Parce que <i>YouTube</i>, une sortie de mamelon de Lucie Laurier a sucré les potinages des pauses café du Québec. Parce que <i>YouTube</i>, le mauvais <i>timing</i> de la famille Dion est devenu le <i>blooper</i> de l'année et une vieille entrevue coquine d'Anne-Marie Losique avec Ben Affleck pourrait coûter un Oscar à l'acteur.<p>Parce que <i>YouTube</i>, la tirade raciste de Michael Richards (alias Kramer dans <i>Seinfeld</i>) a probablement mis fin à la carrière du comique. Parce que <i>YouTube</i>, tout le monde a entendu le cri du coeur de Michael J. Fox en faveur de la recherche sur les cellules souches.<p>Parce que <i>YouTube</i>, des vedettes ont connu leur Vietnam, des inconnus ont connu la gloire, des anecdotes très locales sont devenues des affaires internationales. Et la productivité dans certaines entreprises en a subi les conséquences…<p><i>YouTube</i> a offert un espace d'expression à des millions d'internautes dotés d'une caméra Web. On les a vus, solitaires dans leurs sous-sols, raconter n'importe quoi, chanter, livrer leurs secrets intimes, échafauder des théories de la conspiration. Comme l'écrivait Lev Grossman dans le magazine <i>Time</i>, <i>YouTube</i> s'est branché sur "le subconscient visuel isolé, pressurisé et refoulé de l'Amérique".<p>Le site aux 100 millions de vidéos attirait 23,5 millions de visiteurs uniques en octobre. C'est alors que Google mettait le grappin dessus en allongeant la rondelette somme de 1,65 milliard de dollars.<p>Aujourd'hui, <i>YouTube</i> est l'équivalent Internet des cinq principaux réseaux de télévision américains réunis. D'ailleurs, aucun réseau ne peut plus désormais considérer le monstre comme un <i>gizmo</i> de second ordre.<p>Alors, <i>what's next?</i>, comme diraient les Français. Bien entendu, puisque le site diffuse nombre de clips soumis au droit d'auteur, ce dossier est au coeur de l'avenir de <i>YouTube</i>. Ainsi, les grands réseaux et les producteurs de contenus pourraient facilement demander au site de retirer de sa base de données des milliers de vidéos. Le nouveau proprio, Google, souhaite cependant multiplier les ententes avec ces derniers, qui fourniraient du contenu en échange de redevances.<p>Pendant ce temps, des dizaines d'autres sites tentent de surfer sur la vague <i>YouTube</i>. Ici, <i>TonTuyau.com</i> se veut une version locale du géant. Son slogan: "Si c'est pas Québécois, on le veut pas." Un autre portail vidéo, <i>Revver</i>, promet des sous aux vidéastes amateurs (un partage des revenus publicitaires). L'ex-star de <i>YouTube</i>, lonelygirl15, y a d'ailleurs déménagé ses pénates récemment.<p>L'avenir nous dira qui sortira vainqueur de cette course à la vidéo en ligne. Une chose est sûre, <i>YouTube</i> nous a offert cette année un fort bel aperçu de ce à quoi pourrait ressembler la télé de demain…<p>Le meilleur et le pire.<p>YouTube <i><a href="http://www.youtube.com" target="_blank">www.youtube.com</a></i><p>TonTuyau <i><a href="http://www.tontuyau.com" target="_blank">www.tontuyau.com</a></i><p>Revver <i><a href="http://www.revver.com" target="_blank">www.revver.com</a></i><p>ooo<p><b>TÉLÉ</b><p><img src="http://media.voir.ca/_images/montreal/2050/texte/medias_belleshistoires_2050.jpg" align="left" alt="" />ARTV nous offre toute une soirée avec <i>Les Belles Histoires des pays d'en haut</i>. À 20 h, une édition spéciale de <i>Viens voir les comédiens</i> dans laquelle René Homier-Roy rencontre 12 des anciens comédiens de la série-culte, dont Donalda (Andrée Champagne), Todore (René Caron) et Arthémise (Andrée Boucher). Et à 22 h 20, un documentaire sur le tournage de l'adaptation cinématographique d'<i>Un homme et son péché</i>. Apparence qu'on va passer une belle soirée! ARTV, le samedi 16 décembre, dès 20 h.<b></b><p>
On est encore en 2006.
L`année achève mais n`est pas terminée.
Alors cherchons s`il reste du jus ou de la viande autour de l`os….
Surprise! On est vraiment gâtés. Ce matin on parle de Myriam Bédard…..Combien on gage qu`elle va faire partie de la revue de l`année. On en manque pas une voyons…….
On peut se fouiller et dans le nez et se retrouver le lendemain sur le site YouTube comme étant le vidéo du jour!! On trouve de tout sur ce site, autant des choses intéressantes que des vidéos au goût douteux. Et on ne sait jamais qui sera le vidéo du jour parce qu’il y en a tellement que c’est la folie furieuse en ce moment. Ce site connaît un grand succès, mais s’il veut rester au sommet, je pense qu’il va devoir imposer une certaine limite aux vidéos qui y sont présentés. Il faut que ça reste correct et que les gens soient d’accord avec le fait d’apparaître sur l’internet. Parce que quand ça brime la liberté d’une personne ou que quelqu’un se fait ridiculiser parce qu’on peut le voir en tout temps sur le web ça va trop loin et il faut y mettre un terme. Mais quand tout est fait dans le respect ça va et même que je ris beaucoup parfois!! Quoiqu’on en pense, YouTube est tout un moteur de vidéos!!
Je n’ai rien contre les sites du genre YouTube , car ceux qui volontairement rêvent d’avoir leur quinze secondes de célébrité n’ont qu’à enregistrer leurs pitreries ou niaiseries et permettre à toute la planète de les voir en action .
Je ne suis pas d’accord par contre avec l’utilisation abusive que certaines personnes en font pour nuire à quelqu’un . Souvenons-nous de ce professeur dans une polyvalente dont les élèves d’amusaient à provoquer pour lui ‘faire sauter la coche’ et ainsi le filmer avec un téléphone cellulaire pour ensuite diffuser mondialement le professeur Latreille engueulant un pauvre élève innocent et probablement traumatisé , songeant à décrocher de l’école ou à se suicider . Les lecteurs de nouvelles , les parents du chétif adolescent sage comme une image , la direction de l’école qui fera enquête , le syndicat qui s’indigne bref tout le monde tombera sur le dos du professeur qui a réagi lorsque la goutte a fait déborder le vase .
Moi je dis que ce n’est pas de l’actualité mais carrément du libelle diffamatoire , car cela ne sert qu’à se venger d’un professeur en l’exposant à la haine , au mépris ou au ridicule et c’est le but ultime que ces jeunes recherchent .
Rappelez vous aussi cette mode qui sévit en Europe où des jeunes frappent des gens au hasard pour filmer leurs réactions et les diffuser . Oui YouTube est un monstre .
En YouTube comme en Myspace, tout autant que dans les blogues, il y a de l’excellent et du consternant. YouTube est le paradis virtuel des amateurs de musique qui peuvent y visionner des heures d’archives de vieux concerts ou d’émissions de télé comme celle, entre autres, d’Ed Sullivan. Et c’est en plus une formidable passoire qui permet aisément de récupérer les vidéos pour les voir autrement qu’en ligne.
Mais l’immense popularité du site attire malheureusement les illustres internautes inconnus en quête d’un éphémère moment de gloire qui sont prêts à bouffer des vers de terre ou à hululer sous la lune pour se faire voir. Résultat : entre les vidéos intéressantes et les petits délires personnels sans intérêt, on s’y perd.
Idem pour Myspace qui devient une vaste poubelle virtuelle, n’importe qui pouvant y exposer n’importe quoi. Des créations musicales ou cinématographiques, ou le néant absolu de la petite existence terne de plusieurs milliers de riens qui s’y créent une identité et des «amis» qui se font de l’autopromotion. Résultat : croulant sous la surcharge, Myspace devient lent, et les extraits musicaux qu’on y trouve en restent lamentablement au stade du « connecting ».
Pareil pour les blogues : pour un blogue vraiment génial, il y en a 100 totalement inutiles qui ruinent l’intérêt que ce média pourrait avoir s’il était utilisé à bon escient.
Le déballage bloguien de Germaine Larivière, vendeuse dans un magasin de meubles, dont les aventures trépidantes se résument à manger du ragoût de boulettes chez Grand-mère le dimanche midi pollue la toile et les outils de recherche. Mais c’est ça Internet : la liberté d’expression que certains utilisent de façon constructive pour informer, enchanter, offrir ou échanger, et que d’autres souillent parce qu’ils n’ont rien de mieux à faire.
Nommé invention la plus importante de l’année 2006 par le prestigieux magaise Time, le site Internet Youtube est reconnu de par le monde et la plupart des personnes naviguait fréquemment sur la Toile l’a utilisé au moins une fois. Il y a de bons côté à cette nouvelle technologie, par exemple, il est plus facile de retrouver des documents vidéos d’archives ou de revoir sans payer des émissions de télévision ou des films. On peut aussi faire nos vidéos maisons pour faire valoir ses multiples talents. Mais il y a un côté négatif, par exemple si vous faites des pitreries devant la caméra vos amis peuvent mettre cela aisément sur le net et des milliers de personnes vont vous voir. Également, si une de vos performances musicales à la télévision ne se déroule pas aussi bien qu’en répétition vous pourriez voir ce vidéo faire le tour du monde. C’est un peu ce qui est arrivé à la famille Dion suite à leur passage à l’émission de Éric Salvail, On a pas toute la soirée ou encore ce qui est arrivé à chanteur Fidel, le chanteur contry de Bellechasse. C’est sûr que le site est très utile mais il faut s’en méfié. Par contre, cette année je l’ai consulté souvent pour des recherches et pour le divertissement et je dois avouer que je partage l’opinion du magasine Time, c’est la meilleure invention de 2006, du moins en ce qui attrait aux technologies.
P.S. J’ai trouvé très drôle les images que vous avez mises sur la page du VOIR, la famille Dion, Anne-Marie Losique et son entrevue désormais célèbre avec Ben Affleck ainsi que le Nipplegate de MusiquePlus et Lucie Laurier car ce sont des choses que je veux voir alors je vais essayer de trouver cela sur YouTube, ce fut des moments forts des dernières années même si ce n’est pas très enrichissant.
http://www.youtube.com, vous trouverez tout ce que vous cherchez !
Oui, Youtube est peut être la télé de demain mais comme pour le téléchargement de musique, cette nouvelle tendance doit être réglementée au plus vite pour ne pas se faire sur le dos de ceux qui payent pour réaliser des émissions et qui se font voler des images sans qu’un dédommagement ne leur soit versé. Il y a assez eu de pertes financières au niveau de la musique pour que la leçon serve aux autorités compétentes pour légiférer rapidement cette fois-ci.
Tout le monde veut youtube et tout le monde a youtube. C’est la magie de l’instantané. C’est fou parce que tout est disponible. Tout le monde veut voir quelque chose de spécifique et tout est là. C’est souvent des idées comme qui fait qu’un site devienne LE site.
La pale copie québécoise n’aura pas autant de succès mais l’avenir est là pourquoi la laisser aux autres. Je veux voir les bleus poudres, real giguere, pierre bruneau a 30 ans, les Dion se planter à Eric Salvail, etc. Tout les pays devraient avoir leur youtube … je suis pour un youtube.ca, youtube.fr, youtube.co.uk, etc.. Je pense que tout doit être disponible comme ça. De toute façon le but de faire de la télé c’est d’être vu!
C’est parfois la chance de voir ou revoir des moments historiques de télé impossible à retrouver ailleurs. Micheal J. Fox, Kramer le raciste, Duck and Cover, le mangeur d’hot dog ou simplement le gars qui tombe en bas de sa chaise!
Longue vie à youtube!
Youtube vient combler l’instinct primaire de notre société de voyeuristes: combler notre vide existentielle en se moquant des autres. Youtube nous présente des extraits de moment embarassants non seulement de vedettes (Laurier et Kramer) mais aussi de parfaits étrangers qui souvent à leur insu se font ridiculiser sur ce site et nous comme voyeurs assoiffés, on se lance sur ces sites. Un peu minable n’est-ce pas. Or dans cette ère de reality TV. Loft Story Occupation Double et d’autres, vaut mieuz rire des autres et passer des commentaires sur la vie des autres que de se concentrer sur notre existence moche!
J’adore allé sur Youtube pour visionner un extrait drôle que j’ai manqué dans l’actualité. Je ne savais pas qu’il y avait une version totalement Québécoise. Je suis vraiment content de cette dernière et merci à vous (journal voir)de me l’avoir fait connaitre. Je suis du genre à ne pas avoir le temps de m’asseoir à heure fixe pour regarder les nouvelles. C’est pour ça que j’aime bien ce genre de site parce que je peux y retourné 3 jours plus tard et je vais voir ce que j’ai à voir. L’évolution médiatique ne fait que commencé!!!
Dans votre article, s’affrontent deux principes fondamentaux. Le premier, étant la liberté d’expression, et le droits des auteurs! L’un ne peut exister sans l’autre, c’est-à-dire qu’il faut cette même liberté, pour que puisse s’exprimer les auteurs, de quel que moyen que ce soit, la musique, les annonces publicitaires, ou autres. Cependant, l’un d’entre eux empiète sur l’autre, en lui volant carrément, ses valeurs de bases et/ou financières. Une véritable impasse, qui ne cesse de s’accroître! Internet, est le symbole même, de la révolution de toutes les autoroutes électroniques. Mais, on y trouve autant, le meilleur que le pire! Plus souvent qu’autrement, le plus exécrable, de tous les moyens de communications. Tout dépend, de celui qui est devant son écran, seul maître de son univers! Tant qu’il n’y aura pas, de réelles réglementations gouvernementales, que soit au provincial et au fédéral, nous assisterons de plus en plus, à des vols d’idées, de concepts, de musique, etc. Dommage.
Un monstre ? Probablement plus qu’on peut présentement le croire. Youtube, c’est Big Brother pour vrai. Récemment ici, à gatineau, deux étudiantes ont provoqué délibérément leur professeur et l’ont filmé pour ensuite envoyer la vidéo sur Youtube. La télé-réalité fabriquée.
Ensuite, un petit futé filme sa copine qui, pour lui faire plaisir, lui offre un strip-tease. Rupture du p’tit couple. Le monde entier a droit à sa malheureuse prestation.
Youtube est une arme de destruction massive et une mine antipersonnel aussi.
Comment distinguer le vrai du faux, la naïveté de la méchanceté.
Youtube fait peur.
YouTube n’est rien de moins que la démocratie pure tant qu’à moi. C’est que tout ce qu’y s’y trouve gagne son succès étant donné que rien dans ce site n’y soit imposé de force. Tout ce qui s’y trouve peut ou pas avoir un succès monstre, relatif, ou mince voire inexistant.
C’est que tout ce qui s’y trouve y est apposé par nul autre que monsieur et madame tout le monde et que ceux et celles qui vont sur ce site décide bien sans l’animation forcée d’une émission télé. Bien sure, il y a du bon et du mauvais mais reste que tout ce qui s’y retrouve se fait voir par choix, et par conséquant tout ce qui s’y trouve peut faire l’affaire ou la terreur de n’importe qui.
Donc la démocratie dans le net. Tout choix d’y mettre du sien en guise de producteur y est le bienvenu et évidemment tout choix d’y aller pour voir peu importe quoi y est aussi le bienvenu.
La télé du futur? peut-être bien… À quand les politiciens qui lanceront leurs messages via ce site? À quand les publicités que nous pourrons ou non aller voir sans que ce soit imposé par un câblo-distributeur et ce sans frais supplémentaire? À quand grand-maman pourra y donner ses meilleures recettes? À quand les prouesse d’un acteur autodidacte seront d’ordre publique grand format et non restraint? La réponse: à partir de maintenant.
René Caron est cet acteur dont le nom vous dit vaguement un petit quelque chose si vous avez 32 ans presque 33 comme moi, mais son visage ne sera jamais oublié.
On l’a vu dans quelques publicités ces dernières années dont une publicité de céréale qui moi personnellement m’a bien fait rire magré sa grande simplicité…
Né en décembre 1926, cet acteur est un grand parmis les grands et je me demande encore pourquoi l’on trouve si peu d’information à son sujet sur internet.
Je me souviens pour ma part de sa belle présence dans Cormoran, il y jouait le rôle de Flamand Bellavance. Comment oublier ce village fictif de Baie d’Esprit dans le Bas St-Laurent entre les années 1936 et 1940… Une époque qui me fascine encore et encore…
Enfin je désire lever mon chapeau et souligner que René Caron (selon ce que j’ai pu lire sur internet et selon mes informations) est le doyen des clubs Optimistes du Québec avec plus de 43 ans de service. De plus il n’hésite pas à rencontrer les jeunes dans les écoles pour leur parler des choses et d’autres.
Un grand parmis les grands… Joyeux noël monsieur Caron
Nous qualifions notre télévision d’abrutissante. Nous reprochions à Piment fort de s’acharner sur le sort de personnalités publiques. Nous sommes gênés par le traitement réservé à certains invités à Tout le monde en parle, pourtant, nous portons aux nues YouTube; il y a de quoi se questionner…
J’ai vu une femme chuter sur le trottoir hier. Rassurez-vous, elle s’en est sortie indemne! En aurait-il été autrement si quelqu’un l’avait filmée? Que serait-il advenu si quelqu’un avait capté la triste scène où Michèle Richard s’était soulagée sur le tapis? YouTube a le culot de présenter des vedettes dans des moments qu’elles regrettent et qu’elles tentent désespérément de faire oublier. Un monde YouTubisé en sera un drabe, beige, aseptisé, exempté detout dérapage… Comment pourra-t-il en être autrement si chacun sent la présence d’une épée de Damoclès au-dessus de leur tête? Qu’en sera-t-il de la sempiternelle langue de bois des politiciens, des tenues qu’on juge trop conservatrices de nos stars québécoises lors de gala, etc…
Il y a un autre créneau qui semble prisé par les adeptes de YouTube et qui n’a rien de rassurant, j’entends, les batailles de rue. Ce phénomène ne peut qu’exacerber celui du « happy slapping » et cela peut rapidement dégénéré dans un univers où les fantasmes les plus abjects seront assouvis.
Même si je conçois avec vous que la télévision n’a parfois rien de bien édifiant à présenter, certaines émissions bien ficelées sont malheureusement occultées par la trop grande place qu’occupe YouTube actuellement…
Il est certain que Youtube est la nouvelle télé de demain. C’est l’embryon qui débute l’ère de la télé sur internet. Comment cela va-t-il aboutir, on n’en sait rien présentement. Cependant, on sait qu’avec l’achat de youtube par google, cela ne pourra pas mourir demain. C’est là pour rester.
Mais les gros joueurs, comme les grands réseaux de télé américaine, et les grands studio de télé et de cinéma, s’associent ensemble présentement pour former eux aussi leur propre youtube, ou peut-être s’associer avec google pour utiliser youtube comme diffuseur de films, d’émissions, de séries.
Mais une chose est certaine, les droits d’auteurs et de diffusions qui sont présentement peu géré, et qui permet à n’importe qui de présenter n’importe quoi par n’importe qui, vont se solidifier pour nous empêcher éventuellement de faire n’importe quoi et il nous faudra probablement payer dans l’avenir pour voir des bouts d’émissions classiques comme les déboires de la famille Dion, ou Michael Richards. On aura de plus en plus de pubs qui vont faire leur apparition sur internet.
Donc pour l’instant, apprécions le fait que c’est gratuit, et qu’on peut y faire ce qu’on veut, car cela ne durement pas longtemps dans cette formule.
IPTV… Toutes les grandes entreprises en télécommunication sont sur le coup. La convergenge des médias, ça vous dit quelques choses? Eh bien, maintenant, on parle de convergence des infrastructures. IPTV, c’est la télévision de demain via Internet.
La façon dont nous regarderons la télévision va changer dramatiquement dans les prochaines années. Au lieu de se faire « pousser » des programmes choisient par des directeurs de programmation, on va nous même choisir ce qu’on veut voir, et QUAND on veut le voir.
Peu importe où vous serez sur la planète, vous pourrez regarder vos films, romans, nouvelles préférés quand vous le désirerez. IPTV, c’est pour Internet Protocol TéléVision… Nous navigons sur le Net où et quand on veut. Pas à des heures fixes et dans des lieux (villes) spécifiques.
La prochaine grosse vague va nous frapper de plein fouet : les grands frabriquants de télévision (et autres périphériques) sont déjà dans l’eau. Sony vend depuis plusieurs mois une télévision qui possède un port éthernet (le même que votre ordinateur). Ce qui signifie que vous pouvez brancher votre téléviseur directement sur Internet. Lorsqu’on ouvre celui-ci, on tombe sur le site de Sony, à partir duquel on peut regarder les dernière nouveautés de … Sony, bien entendu!!
Apple a commencé à distribuer des émissions de télévision et des films sur son site. Des entreprises come Akamai.com sont en voie de devenir les UPS du cyber-monde. Ils livrent des contenus électroniques comme on livre des colis à nos portes. À quand VOIR entrera dans le bal?
Un homme averti en vaut deux : La IPTV est la prochaine grosse vague dans le domaine des médias.
Restez bien « brancher », la partie ne sera pas facile pour votre connexion Internet!!
On ira quand même pas jusque là! Très efficace pour le consommateur, la société mais dévastateur pour les célébrités faisant fausse route. Vive youtube! pourquoi? Parce que ces vidéos circulant autour de la planète sert comme preuve formelle pour beaucoup d’injustice faites (en voilà un exemple : http://ca.news.yahoo.com/s/reuters/061110/tecnology/net_crime_lapd_dc) De plus sur youtube, on peut trouver des clips d’informations intéressants et instructifs. La technologie évolue et les avantages se font plus nombreux autant que les désavantages!
On oublie les dirigeants politiques pour cette année. La personnalité marquante 2006 se divise en plusieurs parties qui deviennent plus grandes quand elles forment un tout et qui s’appelle You… Quand le quinze minutes de gloire devient accessible à tous, ne reste plus qu’à savoir comment le provoquer. Mais avec YouTube, les possibilités sont infinies. Parce que le dernier des zozos peut soumettre des milliers de vidéo personnels, en souhaitant qu’un d’eux accroche l’oeil de quelque internaute branché et qu’il se retrouve d’une adresse courriel à une autre.
Quand les gens établissent des communications de plus en plus virtuelles, il n’est pas surprenant que la personnalité de l’année suive cette tendance. Si certains s’en inquiètent, cette nouvelle entité n’est finalement qu’un prolongement de nos libertés individuelles sans cesse menacées au nom du progrès et de l’accessibilité de l’information.
YouTube est la réponse pour tous ceux qui n’ont pas été acceptés à Loft Story. YouTube devient la méthode pour cousin Jérôme de croire qu’il est un grand réalisateur au même titre qu’Almodovar. C’est une façon rapide de recycler de vieux épisodes télé que plus personne ne veut voir mais qui deviennent intérêt public parce qu’on a l’impression d’avoir déterré une rareté. C’est une façon facile de se sentir comme partie prenante de la mondialisation -en découvrant les conneries des jackass américains autant que les jackass malgaches- même si, au fond, on reste enfermé dans notre sous-sol pour admirer comment d’autres personnes vivent leur vie. C’est une façon économique de ne pas à avoir à programmer le magnétoscope pour s’assurer de ne rien manquer. Quelqu’un d’autre décidera à notre place ce qui vaut la peine d’être vu et quelqu’un d’autre s’assurera que le message se rende jusqu’à nous pour nous assurer de sentir que nous faisons partie de la « gang ».
Maintenant, je sais ce que je veux être quand je serai grand. Je veux passer à YouTube.
Encore un nouveau phénomène nous prouvant que la communication est de plus en plus virtuelle, c’est-à-dire que les vrais rapports nous mettant en communication véritable s’effacent devant une communication qui n’est plus que virtuelle. Si nous prenons cette expression au pied de la lettre, il est possible de voir que la communication n’est plus que possible au sens logique du terme, qu’elle est en puissance sans jamais passer à l’acte pour employer des vieux concepts faciles. Par exemple, les rencontres disparaissent au profit des courriels. Même les relations épistolaires griffées de l’orthographe du destinateur et de sa propre signature disparaissent devant la platitude des caractères électroniques. Même chose pour les téléphones qui cèdent le pas devant ces courrriels pur s’échanger des nouvelles. La Voix humaine, pourtant symbole d’une dérisoire communication ayant donné la pièce bien connue de Cocteau est relaxée aux oubliettes. Que de fois les gens préfèrent s’envoyer des courriels pour se souhaiter des voux d’anniversaire plutôt que de prendre le téléphone pour le faire ou mieux encore, se rencontrer.
Et voilà que certains pensent compenser pour tous ces manques en joignant l’image à la parole virtuelle. C’est ainsi qu’il est possible de décrypter cette nouvelle tendance qui fait la vogue des vidéos partagées, comme un piège de plus qui se tend sous les pas de la vraie communication qui n’est plus que virtuelle.
Il n’y a pas que des côtés négatifs à cet amenuisement de la profondeur des communications, car tout se passe comme si ce régime minceur leur permettait de se glisser hors des portes refermées des solitudes singulières pour se glisser sous le pas d’autres portes, même très éloignées d’elles, mais tout aussi isolées qu’elles.
Apres avoir vu le dernier film de Séraphin, ca ne me tente plus du tout de regarder les Belles Histoires des Pays d’en haut. C’est pas pareil, c’est pas aussi bon.
Vous réalisez qu’un sujet est d’actualité quant, au party de Noël, tout le monde en parle. Et c’est un peu ce qui arrive avec YouTube. Absolument tout s’y trouve. Et pourquoi pas? C’est un peu comme ce qui s’était produit avec le phénomène Napster, il y a quelques années et que toutes les musiques du monde étaient disponibles du bout des doigts.
Malheureusement, il y a un revers à cette médaille virtuelle. Avec YouTube, une réputation peut être attaquée et détruite très rapidement. Imaginez qu’un (ex!) ami vous prenne en photo dans des circonstances peu avantageuses et qu’il diffuse le vidéo sur YouTube. En quelques minutes, des centaines d’internautes peuvent le télécharger… et vous êtes cuit! C’est ça le grand danger de ce phénomène. Et il faudra certainement se demander s’il n’y aura pas nécessité, un jour, d’accepter le contenu affiché sur YouTube avant sa diffusion officielle.
Cette polarisation des médias électroniques est le reflet réel de la puissance virtuelle. Qui aujourd’hui ne possède pas un ordi ou un cellulaire à multi tâches ? Tout se fait devant (ou plutôt) derrière un écran. Idem pour les rencontres…les réseaux de rencontres se multiplient comme des coquerelles. Tellement plus facile de discuter sur un clavier que d’avoir assez d’audace pour rencontrer « La supposée âme-soeur » dans une situation « face to face ». Un tel sophisme m’exaspère puisqu’il ne fait que prolonger la solitude au lieu de la secouer. Une certaine paresse et un manque de confiance en soi, voilà les deux éléments qui font de ces internautes le lieu ultime pour amorcer une ou de multiples rencontres !!!
Comment faire pour ne pas se laisser engluer dans ce remou inextricable? Il faut sortir! Sortir du bureau dans lequel vous passez 8 hres par jour devant votre ordi!!! Aller au gym, pratiquer un sport, aller dehors marcher et respirer de l’air, aller dans un club pour danser, aller au resto pour savourer des mets exotiques, aller aux expositions d’art, voir une pièce de théâtre….la liste est longue. Que faites-vous ? Après la journée devant l’ordi, on entre chez soi pour végéter devant un autre écran, la télé.
À nous de décider si nous désirons nourir ce monstre insatiable qui nous bouffe déjà d’une façon psychologique ou si nous briserons ces chaines qui paralysent l’activité physique et cérébrale! La lecture, la musique, les arts, les loisirs variés libèrent au lieu de paralyser. Inexorable destin direz-vous ? Not so! On a toujours le choix.
La guerre est ouverte. Qu’y a-t-il à apprendre d’un instantané illustrant la bêtise des uns ou la solitude de la majorité ? Que la concurrence sera féroce tant l’idée a conquis ceux qui s’abreuvent à la sottise des autres. J’en connais qui s’assoient et se filment en mâchant leur chewing gum, d’autres, les doigts dans le nez. Sans compter de pieres obscénités. Pour être certains de bien avoir vu ce qu’ils ont vus, armés de leur appareil cellulaire, des effrontés se mettent à figer n’importe quelle scène pouvant susciter un sourcil levé de la part de tous les You’s de la planète.
À partir d’une idée sympa, Google a acheté YouTube pour plus d’un milliard de dollars. La table est mise pour tous les cupides possesseurs de webcam d’exhiber des épisodes de leur intimité qu’un temps on aurait pris pour de la violation de domicile, pour une atteinte à la vie privée. Pour de l’intimidation et de l’incarcération.
Pour le magazine Times, c’est le triomphe de la démocratie. La personnalité de l’année qu’ils ont choisi, c’est le reflet de soi-même. L’idée est géniale, et le concept d’une limpidité à faire frémir. Une parodie de la liberté. Le quinze minutes de gloire de Wharol. Le phénomène est unique et sans précédent. Épeurant et réjouissant. Sans doute là pour durer. Parce qu’on ne voudra rien manquer. Juste au cas où…
S’informer de l’état du monde est vraiment trop fatigant pour une majorité des habitués du «fast-food» virtuel. Lorsque la concurrence féroce et l’appât du gain de l’industrie des communications auront réduit l’information et l’analyse d’événements ainsi que le divertissement à d’expéditives capsules de «bloopers», je songerai à me débrancher.