Et dire que j'étais fou de joie à l'idée que la série britannique <i>The Office</i> soit adaptée au Québec.<p>Il y a deux ans, j'avais goulûment dévoré les DVD de cette série-culte en Angleterre.<p>À première vue, <i>The Office</i> n'a l'air de rien. Un faux documentaire sur la vie de bureau. Le quotidien beige d'un noyau de collègues orbitant autour d'un patron pathétique, David Brent.<p>L'humour de <i>The Office</i> s'exprime en partie à travers les subtiles relations entre ce patron, qui aurait voulu être un artiste, et l'invisible équipe de tournage du documentaire.<p>Car le <i>boss</i> est on ne peut plus conscient qu'il est filmé. Cela le grise. Pour cette caméra qu'il ne quitte jamais des yeux, il déploiera toute l'étendue de son talent comique. Il chantera, dansera, fera des imitations. Un vrai Gregory Charles corporatif, talent en moins.<p>C'est ce qui fait rire dans <i>The Office</i>: les efforts grotesques d'un <i>loser</i> en quête d'un quinze minutes de gloire qui ne viendra jamais.<p>Bref, lorsque j'ai su que cette farce allait connaître sa version québécoise (<i>La Job</i>), j'étais impatient de voir le résultat.<p>Printemps dernier, on nous a annoncé que c'était Antoine Vézina qui incarnerait le David Brent québécois, rebaptisé David Gervais (un nom faisant référence au comédien qui incarnait le patron en Angleterre, Ricky Gervais).<p>Je connais un peu Vézina. Il y a lurette, nous étions dans la même ligue d'impro. À l'époque, il était plutôt taciturne, le profil bas. En tant qu'improvisateur par contre: une bombe. Le <i>Rocket</i> de l'impro. Qu'il demande l'heure ou qu'il passe le balai, il était pissant…<p>Bref, Antoine Vézina était fait pour <i>La Job</i>.<p>Il y a quelques semaines, j'ai vu les premiers épisodes de cette série tant espérée…<p>Et puis bof.<p>Les attentes étaient-elles trop élevées? Faut-il ne pas avoir vu <i>The Office</i> pour apprécier <i>La Job</i>? L'humour britannique perd-il de sa saveur en traversant l'Atlantique? <i>Chépa</i>.<p>Une chose est sûre cependant, au tribunal de la rigolade, <i>La Job</i> ne fait pas un plaidoyer convaincant. On ricane. Paresseusement. De temps en temps.<p>Que s'est-il passé?<p>Antoine Vézina imite le patron anglais jusque dans ses moindres tics et mimiques. L'ensemble sonne faux. En fait, cette adaptation est une copie carbone de la version originale, mis à part quelques références culturelles locales purement cosmétiques.<p>Le résultat est décevant. L'humour anglais ne colle pas à la culture québécoise. Imaginez qu'on adapte Mr. Bean au Québec à la grimace près, avec Benoît Brière dans le rôle-titre. Malgré tout le talent de Monsieur B., le résultat ne sera forcément qu'une pâle copie.<p>C'est l'impression qu'on a en regardant <i>La Job</i>. Une pâle copie.<p>L'adaptation de fictions étrangères est une pratique relativement nouvelle. Et une des clés du succès dans ce domaine semble justement être "l'adaptation". Au sens de "modifier quelque chose pour l'accorder avec autre chose". Adapter, c'est changer un peu.<p>Prenez <i>Caméra café</i> (TVA). Un concept français. Une <i>sitcom</i> qui se déroule aussi dans un bureau. Les scénaristes ont pris des libertés. Même que les nouveaux épisodes qui seront présentés cet hiver sont tous originaux. Et paf, ça fonctionne.<p>Prenez aussi la version américaine de <i>The Office</i> (NBC). Le patron (joué par Steve Carell) ne ressemble que vaguement à son homologue anglais. Et paf, ça fonctionne. La version étatsunienne est toujours en ondes, et cela fait longtemps que les épisodes sont originaux.<p>Or, <i>La Job</i> me semble être un bel exemple de ce qu'il ne faut pas faire lorsqu'on adapte une série d'ailleurs: succomber à la tentation de la photocopieuse…<p><i>La Job</i>, à Radio-Canada, dès le jeudi 11 janvier, 21 h.<p>ooo<p><b>TÉLÉ</b><p><img src="http://media.voir.ca/_images/montreal/2102/texte/medias_etoilesfilantes_2102.jpg" align="left" alt="" />Mon coup de coeur de l'hiver. Une nouvelle dramatique signée par l'auteur de théâtre François Archambault et réalisée par Ricardo Trogi (<i>Horloge biologique</i>). Jacques, un prof de math de banlieue voit basculer son existence lorsqu'un copain perdu de vue installe sa roulotte sur son terrain. Cette visite imprévue réveille chez Jacques des pans de sa vie qu'il avait jusqu'ici bien dissimulés à sa petite famille… <i>Les étoiles filantes</i>, à Radio-Canada, dès le jeudi 11 janvier, 19 h 30.<p>ooo<p><b>TÉLÉ</b><p>TVA présente une émission spéciale animée par Paul Arcand et portant sur le sujet de l'heure: les accommodements raisonnables. Peut-on accommoder tout le monde dans une société où les croyances religieuses se multiplient? <i>Accommodements raisonnables ou pas</i>, à TVA le jeudi 11 janvier, 21 h (et la suite après les nouvelles, à 23 h).<b></b><p>
Je pense que c’est justement ça le problème avec la nouvelle émission La Job, ça ressemble trop à la version américaine. On peut prendre un concept sans nécessairement faire les mêmes gestes que l’émission originales et quand on sait adapter quelque chose, on peut faire les choses différemment sans sortir du contexte principal. Au début je voulais voir la version québécoise de cette émission, mais depuis que j’ai vu les annonces, je n’ai même pas envie de tomber dessus par hasard!! Ça me semble plate et l’extrait qu’on nous montre n’est même pas drôle. En tout cas, on verra bien ce que les cotes d’écoutes diront.
Au contraire, les trois épisodes de cette émission que j’au eu le privilège de visionner, m’ont absolument ravies. Antoine Vézina (que l’on peut voir dans des publicités de Loto-Québec) personnifie un patron aussi narcissique que prétentieux.
Après avoir vu chacun des épisodes, on ne regardera plus nos patrons et nos collègues de la même façon. Peut-être même, vous verront-ils d’un oeil différent, qui sait.
Avec le trio d’émissions du jeudi, je crois que Radio-Canada vient de viser dans le mille avec 2 nouvelles séries et une valeur sûre, Minuit le soir. Pour ceux qui critique le fait que la série la job est seulement un pâle copie de la série britannique, je pense que ce sera seulement la première saison qui sera comme ça. Nous avons fait la même chose avec caméra café, les premières émissions étaient seulement adapter. Cependant je dois dire que la pression est forte sur La Job qui devra avoir un succès instantané parce que la SRC est rapide sur la gachette.
Pour ce qui est des étoiles filantes. Tous les comédiens qui joueront dans cette série seront tordants et c’est sûr touchant à la fois. J’attends beaucoup de cette série et surtout ça sera agréable de revoir, enfin, Stéphane Crête au petit écran. En tout cas, j’ai bien hâte au jeudi maintenant, en souhaitant ne pas trop être déçu par les nouveautés, mais j’ai confiance.
Est-ce que cela se pourrait que « ceux et celles » (pour reprendre le chef du PQ) qui ont vu les séries originales aient leur jugement quelque peu biaisé?
Je crois que oui…et c’est notoire dans le milieu de la télé…
Premièrement les émissions animées par Paul Arcand seront présentées mercredi le 17 janvier à 21h00 et 23h00 contrairement à ce que vous affichez .
Je pense que le sujet de ces émissions touchera beaucoup les québécois , car de plus en plus de gens démontrent de l’intolérance envers les minorités qui revendiquent des choses et briment les droits de la majorité . Quand on enlève un sapin du solstice d’hiver pour ne pas déplaire à un qui voudrait bien avoir un chandelier géant à coté et quand notre premier ministre et le chef du Parti Québécois n’ont pas le courage de dire Joyeux Noêl pour ne pas se faire d’ennemis , alors comme bien des gens , je dis : assez c’est assez . Quand nous voyons le placide Pierre Bruneau haussé le ton , alors nous disons qu’il y a un sérieux problême .
Je crois que Paul Arcand possède beaucoup de crédibilité et son documentaire Les voleurs d’enfance nous avait troublé alors que le débat sur les accomodements générals en sera un qui j’espère démontrera aux minorités qu’ils doivent s’adapter à la majorité et non le contraire .
J’opte pour la présentation sur TVA de l’émission spéciale traitant d’un sujet tout à fait d’actualité: les accommodements raisonnables. Je pense que la questions devrait pluôt être la suivante : Comment faire pour accommoder tout le monde dans une société où les croyances religieuses se multiplient? Les accommodements en question sont fondés et il y a raison de s’inquièter de ceux qui pensent le contraire. J’ai hâte de voir ce que l’émission nous réserve…
Le nombre de téléséries que l’on retrouve au petit écran m’impressionne. Généralement, peu d’entre elles me touchent et le fait de les suivre à chaque semaine, à la même heure, ce type d’émission finit par me blaser. On peut finir par avoir l’impression de regarder vivre les autres passivement, sans en profiter de cette vie, qui peut être drôlement plus trépidante.
Tant mieux, si elles parviennent à faire vivre des comédiens d’ici, mais acheter les droits de ces émissions doit quand-même chiffrer pas mal. Les budgets n’étant généralement pas exorbitant, on peut croire qu’ils soient amputés, avant même que la réalisation ne débute.
La dernière qui m’a permis de m’asseoir sur le divan : La vie, la vie. Écrite par Stéphane Bourguignon, un québécois, très bien réalisée sur le plan artistique et bien conçue, cette télésérie m’a profondément touché. Un thème par émission et on peut en manquer une, sans perdre le fil conducteur et les éléments nécessaires à sa compréhension. De beaux textes, une trame sonore efficace, des images agréables, que des éloges à l’égard de cette production.
Quant à La job, vivant dans un bureau 5 jours par semaine, à ma sortie des lieux, il me fait grandement plaisir de quitter cet univers. Vaut mieux en rire, mais encore mieux s’en débarasser, lorsqu’il est possible de le faire. Il y a tant de choses à vivre!
J`attends cette émission avec impatience pour voir comment monsieur Arcaind aura réussi à garder son clame durant ces entrevues!
Monsieur Arcand n`a pas peur des mots et de la controverse . Toutefois, le sujet de ce soir qui concerne les accomodements trop raisonnables devrait le faire suer à grosse goutte.
Bravo monsieur Arcand pour parler en notre nom et pour votre audace en tout temps.
Même Guy A. Lepage, control freak s’il en est un, a permis à sa contrepartie française de faire de menus ajustements. Parce que la façon de faire rire ne sera jamais tout à fait exportable. Le syndrome de la photocopieuse, c’est pas juste plate. Ça commence aussi à devenir redondant. Les Américains en ont la cote avec leurs adaptations de Queer as Folk, The Office et autres séries. Le plus étrange, c’est que les séries qu’ils adaptent sont déjà en anglais. Mais on sait à quel point ils ont besoin de reconnaître les leurs ces Américains et à quel point ils ont besoin d’édulcorer les risques que peuvent prendre les Britanniques dans leur télé.
J’ai l’impression que les risques sont de plus en plus minces à la télé. On permet à un Bourguignon de se retaper une deuxième série uniquement parce que la première a fonctionné mais sinon, on reste dans du pareil au même. Fabienne Larouche a beau être excellente et se renouveller dans ces propos, elle possède quand même son style. Losique, après avoir adapter The Simple Life (avec nulle autre que Paris Hilton et Nicole Richie dans l’émission originale) et autres télé-réalité décide d’adapter la fiction. C’est bien de permettre à ceux qui n’ont pu se permettre la série originale de comprendre ce qui en faisait une série culte. Mais ça reste paresseux. Qu’est-ce qui suit? Desperate Housewives avec Isabel Richer, Marina Orsini, Marie-France Lambert et Céline Bonnier? Pourquoi pas Lost avec une série de comédiens qui se retrouvent après un naufrage au bord du canal Lachine.
Ces adaptations de séries télévisées nous ramènent à l’époque où les chanteurs adaptaient les succès musicaux américains. On est pas très loin des Michel Louvain, Classels ou Jenny Rock nous disant en français ce que les américains nous disaient en anglais. Comme si le fait que ça nous soit dit avec un petit accent de chez nous rendait la chose plus locale.
Je dois avoué que ce que j’ai vu des annonces sur La Job m’a décu. Des boss en quête de leur heure de gloire, j’en ai eu pourtant, en quantité!! Cette série aurait pu me permettre d’en rire un peu, mais je n’accroche pas. Je trouve que le personnage joué par Antoine Vézina est beaucoup trop cliché. Des boss cliché, y’en a. Mais dans la réalité, ils le sont rarement autant. Je pense qu’un peu de réalisme m’aurait permit d’apprécier et de rire beaucoup plus de cette série. À la place, je regarde les annonces en me disant qu’on est dans la tête du bonhomme, pas dans sa vie…
Pour ce qui est du documentaire d’Arcand, je l’attend avec impatience. L’accomodement raisonnable est le sujet de l’heure et j’ai hâte de voir ce qui en sera dit. Arcand a une bonne manière d’aborder les sujets, j’ai donc très hâte de voir comment il a monté ce documentaire.
Premier visionnement pour ces deux émissions qui débutaient ce soir et j’ai nettement préféré Les étoiles filantes. La Job, que je connaissais pour avoir regardé à l’occasion la version américaine, offre un humour un peu, comment dire, gnagna, sans substance, ça m’énerve. Je crois que cette émission risque surtout de plaire aux gens qui n’auront pas vu l’originale ni l’américaine, et à ceux qui préfèrent l’humour gnagna.
Par contre, Les étoiles filantes avec la première émission est très prometteuse. Bien hâte de voir si Stéphane Crête dans son personnage de Jacques va se laisser entraîner par son ancien chum joué par Normand Daneau, tous les deux des excellents comédiens qu’on voit trop rarement à l’écran (petit et grand).
Alors oui, je regarderai fort probablement Les étoiles filantes de nouveau, mais non merci pour La Job.
L’accommodement raisonnable c’est le revers de la médaille du multiculturalisme. La rectitude politique devenue juridique. Le droit individuel primant sur le droit collectif. Est-ce que quelqu’un peut justifier que ce que notre société archi catho a mis 40 ans à reléguer à la sphère privée des individus nous ratrappe par le biais des religions d’outre frontières!!!
En plus, si on se rappelle bien, les trois ordres étaient L’État, la Justice et l’Église. Le dernier étant pratiquement effacé du portrait, le second sert aux autres religions pour s’imposer de plus en plus dans le paysage public québécois.
Je veux bien parler d’accomodement raisonable lorsqu’il est question de permettre à un travailleur de gagner sa vie malgré une restriction d’ordre personnelle reliée à sa capacité de travail. Mais cette notion appliquée à tout crins mène à des aberrations! On n’a qu’à voir ce que relatent les médias sur cette question depuis l’affaire du Kirpan jusqu’aux fenêtres du gym du YMCA de la rue du Parc à Montréal. Dans ce quartier vivent bien des hassidiques mais aussi des grecs, des italiens, des portugais, des québécois, etcetera. Ces derniers ne peuvent bénéficier d’une vue sur le quartier environnant parce que les premiers s’offusqueraient de les appercevoir en tenues légères d’entraînement. Dites moi, ça s’arrêtera où tout ce cirque?
J’espère que Paul Arcand apportera des pistes de solution, sinon de réflexion nouvelles dans ce débat qui s’enlise.
La déception ne peut être que le résultat. Vous avez déjà été gazé vous, par des traductions d’émissions étrangères, qu’elles soient françaises, américaines, anglaises, suédoises,
asiatiques et même canadienne, là d’où elles nous proviennent en général ? Le seul temps où cela passe chez-moi, ce sont les fois où cela a été traduit par des Québécois, ou
d’autres fois, quand je ne connais pas la langue, ou pas assez celle qui doit être traduite, comme les films allemands, espagnols, suédois, asiatiques et même d’autres que j’oublie. Et si on nous offre des sous-titres tels les films souvent, suédois, asiatiques, dites-vous qu’ils sont faits avec moi. Habituellement, tout sous-titre me répugne!
J’étais disposée comme vous pour le film «The odd couple», traduit par des Français: une horreur! Les adaptateurs qui ne vont pas assez loin dans leur adaptation de peur de ne pas ou de ne plus rendre justice à l’auteur, n’en sont pas des bons. Il faut être aussi, très motivé à rejoindre les gens pour qui on adapte! On le fait pour eux et on ose, i.e., il faut parfois prendre des initiatives, tout en essayant au maximum de respecter l’auteur. Je vous laisse car tantôt passera «La Job» à Radio-Canada et je veux le visionner pour mieux en parler. À tout à l’heure!
Me re-voici. La première de «La Job» a eu lieu. Le début. Je vais donner la chance aux
coureurs mais ils ont besoin de courir mieux que ça la semaine prochaine. La mimique de la bouche du boss est à tout le moins, originale? Non! Surprenante? Plus, oui! Il tape le nerf très très facilement et souvent; drôle? Non! Pas ce soir, en tout cas! C’était terrible
la «farce» qu’il a faite à la secrétaire; fallait-il en rire? Non! Bien trop cruelle pour être comique! S’il fallait donner notre opinion complète sur «La Job» en ayant visionné la
seule émission de ce soir, je n’aurais qu’un mot: « POCHE »! Ça veut tout dire! Voyons la prochaine fois!
Je ne descendrai pas cette émission après la première diffusion, mais je me dois d’avouer que la première n’était pas à la hauteur des espérances des téléspectateurs. Même Sophie Cadieux semble s’emmerder dans son rôle de secrétraire un peu taciturne qui ne désire que toucher sa paie et sacrer son temps…C’est presque une allégorie!
J’aurais aimé y voir un peu plus de magie, un peu plus de légereté…J’aurais aimé y voir l’esprit Britannique, un peu comme dans la première saison du « sketch show »….Dommage.
Au début j’ai regardé deux émissions de « Caméra-café », j’ai vite eu mon over-dose de cafés et de cons plantés devant la machine à café. Hier j’ai regardé « La Job », plutôt drabe, risible mais pas drôle, je n’ai pas vu la série britannique « The Office », je n’ai pas l’intention de prendre de mon temps pour écouter la version originale, n’ayant aucune envie de faire de comparaison, si « La Job » est une copie conforme, hé bien l’idée originaire de l’auteur est respecté, la version québécoise fait vivre plusieurs comédiens, techniciens, décorateurs, éclairagistes, caméramens, productrice et c’est tant mieux et le commanditaire Monster Inc. pourra peut-être aidé des sans emploi à joindre le marché du travail, cependant le concept ne me rejoint pas tout, je ne vais pas m’effoirer devant la télé pour voir cet enfoiré le jeudi à 21.00h. ma part de cote d’écoute sera ailleurs, c’est le jeudi que sept théâtres de Montréal offrent des billets 2 pour 1 pour permettre à plus de monde, incluant les personnes à budget restreint, d’avoir la possibilité d’assister à leurs pièces à prix réduit, alors au théâtre il y a souvent des créations et jamais de publicité, o.k. pour ce qui est des « Étoiles filantes » quand je ne serai pas à la maison, je vais les enregistrer, j’ai le feeling que ce sera un bon divertissement télévisuel, à cause du thème, de la toile de fond, des comédiens, du questionnement, à partir d’une roulette dans la cour de ces banlieusards sympathiques, une caravane à suivre de près.
Je ne crois pas qu’il faut comparer la version québecoise avec l’original ou la version américaine. The Office est une série comique mais il y en a tellement que l’on doit faire des choix sans trop savoir si on fait les bons !!! Pas le temps de tout écouter, pas le temps d’écouter un nombre suffisant d’épisodes pour se faire une meilleure idée de la qualité d’une série… Il suffit souvent de quelques minutes d’écoute et on va voir ailleurs (zapping) si on a pas rigolé au moins dix fois en 3 minutes !
Pour ma part, les publicités que j’ai vu jusqu’à maintenant au sujet de la série «La Job» ne m’ont pas donné le goût de lui donner une chance, toutefois «Bob Gratton ma vie my life» me semble assez ridicule pour me plaire !!!
Mais je me connais, je vais écouter La job aussi !
24 heures dans une journée…
Voici le temps qu’il me reste pour regarder la télévision…
Je travaille 7 heures par jour mais je dois ajouter 1 heure de dîner où je n’ai pas le temps de regarder la télévision puisque qu’il n’y en a pas là où je mange en général…
Ajoutons 7 ou 8 heures de sommeil, parfois plus parfois moins
Ajoutons aussi le temps de se préparer pour la journée et le temps de se rendre au bureau… et bien sûr, le temps pour faire le chemin inverse…
En théorie il reste un peu moins de 8 heures pour la télévision… les jours où on ne doit pas aller à l’épicerie, faire le ménage, voir des amis, voir la famille, faire le lavage, etc.
Ah mais la fin de semaine on ne travaille pas !!! Youppi !!!
Pour gagner du temps je préfère acheter les Séries télé (Téléséries) en DVD, ça coûte plus cher mais tu peux écouter l’épisode que tu veux quand tu veux comme tu veux, sans pauses publicitaires…
Et tu peux réécouter les meilleurs épisodes le nombre de fois que tu veux… au moment qui te convient le mieux, même en plein milieu de la nuit !!!
Pas besoin de programmer le magnétoscope ou autres machines… Youppi !!! Pas esclave de la télé… Youppi !!!
J’ai vu la première émission hier soir et je me suis dit: Bon, encore une autre niaiserie.
L’humour anglais est très fin, pince sans rire. Là, je n’ai pas observé ça hier. Tout était ultra beurré épais. La façon qu’a le comédien de regarder parfois la caméra m’énerve.
Le format n’est pas le bon.
Oui, évidemment, il s’agit d’une caricature. Mais de quoi ???Désolée, cet humour ne me rejoint pas. Pas pour le moment du moins.
Mais Minuit le soir, wow! Surréaliste, touchant, vivant, dramatique. J’étais fâchée que l’émission se termine; mais une belle fâcherie qui va m’amener à m’asseoir devant ma télé jeudi prochain.
C’est ce qui devrait être écrit avant le début de l’émission pour que les spectateurs comprennent bien que « La job » n’est pas une nouvelle version de Caméra Café… Ce n’est pas une émission avec des « punch line » comme Sketch show. Ce n’est pas non plus une émission d’humour absurde comme les britanniques savent si bien le faire.
En fait, c’est une fausse télé-réalité qui montre comment la caméra peut devenir voyeuse et rendre mal-à-l’aise ceux qui sont devant. Vous trouvez que les comédiens ont l’air de s’emmerder; c’est exactement leur rôle de montrer comment dans une journée de 9 à 5 la vie peut être monotone parfois et que les seuls signes de vie que l’on entend sont le bruit de la photocopieuse ou le téléphone.
Vous trouvez le boss pathétique; vous avez raison et je suis certain que vous en avez tous déjà croisé un dans le genre au cours de votre carrière (même si vous ne travaillez pas dans un bureau).
J’ai adoré la série originale Britannique et je suis très heureux qu’il y ait une adaptation québécoise ! Après 1 épisode je trouve que le casting est parfait et respecte parfaitement le concept original. J’ai déjà hâte à jeudi prochain pour voir la suite !!
Faites le décompte de toutes les émissions modifiés étrangères qui passe à notre télévision québécoises et vous serez grandement surpris. Ça me déprime un peu de voir que l’on n’est pas capable de créer nous même nos propre émissions et qu’à la place, par pure paresse on copie les succès d’ailleurs. On devrait, sans hésitation, favoriser la création.
Je suis très content de voir que Paul Arcand animera une émission spéciale sur les accommodements raisonnables, je crois qu’il est grand temps qu’il y est un débat là-dessus avant que l’on perde le contrôle.
Oui aux étoiles filantes! Dès le premier épisode je fus charmé. Archambault/Trogi ça marche! J’ai beaucoup aimé la façon de filmer de Trogi et le texte d’Archambault m’a séduit. Les comédiens sont vraiment trèes bon. J’ai adoré le personnage de Jacques interprèté ici par un comédien qui habituellement joue des rôles flyés mais ici il est à contre-emploi et il est d’un naturel inquiétant.Marie-Hélène Thibault joue elle aussi sur un autre registre et cela donne vraiment envie de les accompagner tous les jeudis soirs.
Non à La Job! Je n’ai pas vu la série Britannique mais mettons que je ne m’y précipiterai pas. J’ai tenté de regarder cette première émission à plusieurs degrés de lecturemais rien n’y fit. Je n’aime pas. Cette approche documentaire aurait pu être intéressante mais la galerie de personnages est trop caricaturale. La seule qui s’en sort est la réceptionniste parce-que la comédienne est toujours juste et vraie.
Je m’en voudrais de ne pas souligner la dernière saison de Minuit le soir qui a aussi débuté hier. C’est vraiment une série d’auteur et chaque émission est réalisée de façon magistrale et jouée par des acteurs exceptionnels. Tout y est bon et je n’ai qu’un seul regret, c’est que cela sera les ultimes épisodes que nous verront cet hiver…
Tout de même, le premier épisode de la « Job » n’était pas si pire. Le contexte est fade, l’intrigue nulle puisque c’est un simili-documentaire, et c’est cet aspect que je trouve intéressant. On a vraiment l’impression d’être dans un vrai bureau. Avec des personnages… bon caricaturés mais tout de même, voir Paul Amharani, assistant-gérant en besoin de power, c’est tout de même drôle. Le boss est pathétiquement PAS drôle, ce qui devient justement drôle… mais je dois avouer on rit quand même jaune. Que dire de la gêne du stagiaire devant les stupidités de David Gervais… Enfin, je ne crois pas que c’est une télésérie incontournable, mais ça vaut la peine si on est à la maison le jeudi soir.
Quant aux « Étoiles filantes », j’ai été R-A-V-I-E ! Vraiment, sensibilité, humour, plans originaux. Les comédiens : juste assez de retenue, parfaits dans leur personnage!
Moment préféré : Quand Chantal (Marie-Hélène Thibault) fait visiter la maison à Daniel (Normand Nadeau) pièce par pièce, en échangeant de brefs questions/commentaires sur la jeunesse de Jacques (Stéphane Crête) et en terminant par un « C’est beau » de la part de Daniel! Très réussi !
Chaque fois que les américains reprennent une série, un film ou une idée de quelque part, ils s’inpirent de celle-ci et la colle à la peau et la culture des américains, afin que ceux-ci se retrouvent dans la série ou le film. Ou bien, ils nous produises des séries originales fait expressément pour eux. (exemple : Queer as Folk, repris à leur façon de l’original britannique. C’est la même idée, mais reprise totalement différent, avec des acteurs qui leur ressemblent plus).
Chez nous, cela doit être la même chose pour réussir. C’est certain que plusieurs émissions qui nous viennent des américains sont seulement traduites, pas adaptés. Et elles fonctionnent assez bien ici, car on est tous des nord-américains et on ressemblent aux américains sur bien des points. Mais lorsqu’on reprend des émissions britanniques ou Françaises, on doit s’inspirer de… au lieu d’imiter, car on est totalement différents d’eux en général. Alors copier The Office à l’image des britanniques, on a fait une erreur. Tant qu’à copier il aurait fallut être plus comme la version américaine. Mais encore là, l’idéal c’est d’adapter à la québécoise, pour s’y RECONNAITRE!!
Et c’est pourquoi, je trouve qu’on doit faire des séries ORIGINALES. Arrêter de copier les autres. On a des idées, il faut les sortir. La vie la vie, les bougons, les invincibles, minuit le soir, Vice Caché, tous des séries originales qui nous ressemblent. C’est ce qu’il nous faut. Arrêtons de regarder ce qui se fait ailleurs et produisons nos propres émissions.
Pas surprenant que je regarde de plus en plus la télé américaine en anglais. Je m’y retrouve de moins en moins dans ma télé québécoise. Et tant qu’à regarder des pâles copies, je préfère regarder les originaux ou des émissions qui se rapproche de moi aux États-Unis.
Tous savent que les cotes d’écoute décident du choix des émissions. Pour remporter la bataille du plus grand auditoire, on cherche des critères de sélection infaillibles. C’est facile en fait. On n’a qu’à proposer ce qui ne risque pas de déplaire. On tue ainsi l’originalité en faveur d’une anesthésie qui a comme effet de stéréotyper les modes de vie, à l’instar du ritualisme chrétien ou autres. Hors de la télé, point de salut! Grâce à cette technologie, on découvre des repères qui consolent de l’insignifiance existentielle. Quand des gens vivent des expériences qui ressemblent à la réalité, on en conclut que l’on est « hot ». En somme, la télé ressemble de plus en plus aux réunions des alcooliques anonymes : offrir un miroir qui réfléchit les faiblesses que nous nous accordons. Le hic, c’est de dénicher ce genre d’émission. Peu importe sa provenance. Pourvu que les cotes d’écoute entérinent le bien-fondé de la programmation. « C’est une chose assez hideuse que le succès », écrivait Victor Hugo dans Les Misérables. Sa fausse ressemblance avec la vérité trompe les hommes. Au lieu de réaliser ce que l’on est, on s’ajuste sur le bible médiatique. En somme, on se conforme à une stratégie conservatrice qui trouve son élan suprême dans l’admiration de l’hébétude universelle. Une démocratie idéologique qui détruit les rêves. Comme disait Jean-François Revel dans La Connaissance inutile, ce qui intéresse, « ce ne sont pas les idées nouvelles, ce sont les idées habituelles ». Même Goethe, au 18e siècle, faisait dire au jeune Werther que ce qui plaît en dehors des normes du bon goût « aboutit à des niaiseries ». Hormis Les Étoiles filantes qui semblent présenter ce qui est indéterminé dans l’existence, je crains que les deux autres émissions portées à notre attention élèvent nos préjugés au rang des vérités révélées par un médium qui pave la voie à tous les charlatans, désireux de profiter de cette belle uniformité pour servir leurs intérêts.
Les professeurs me l’ont toujours dit « c’est pas payant de copier car tu risques d’avoir zéro ». C’est effectivement ce qui arrive lorsqu’on essaie de copier les séries américaines à succès. Le budget n’est pas le même, les décors non plus, l’adaptation, les textes, la livraison artitistique..rien.
J’avais entendu une bonne critique à la radio régionale de cette télésérie anglaise et je me suis dit:tiens, pourquoi pas l’écouter et m’y intéresser.Et bien,après quinze minutes et plusieurs publicités, je n’étais déjà plus intéressé par cette émission.Peut-être est-ce un peu vite pour juger cette télésérie mais,pour moi,une chose est sûre,je n’écouterai plus cette émission.C’est comme un livre,il faut qu’il t’accroche au départ pour le lire…
Je n’ai jamais regardé un épisode de « The Office », alors lorsque les premières annonces pour « La Job » ont passées, j’ai été intrigué. Comme on mentionnait que « The Office » était la série la plus regardé en Angleterre, je me suis senti attiré par sa version québécoise. C’est donc sans vraiment d’attentes, mais avec beaucoup d’intérêt et de curiosité que je me suis installé devant mon téléviseur jeudi dernier.
Je ne peux pas dire que j’ai été déçu car je ne m’attendais à rien. Et heureusement, car il n’y avait vraiment rien là. Je m’attendais quand même à une comédie, un peu grinçante comme je l’avait entendu dire à la télé par le comédien même qui incarne le boss, mais tout ce que j’ai trouvé, c’est une émission qui ne rime à rien, qui n’est pas drôle, totalement inintéressante.
D’habitude, j’aime bien donner la chance qu coureur et ne pas me faire une impression basée seulement une première émission. Mais pour « La Job », je crois que je vais faire une exception. Je vais tout simplement la rayer de ma grille horaire. Car regarder cette émission, je crois que c’est vraiment plus pénible qu’une vraie job…
Dans les cours de traduction, c’est une distinction qu’on doit rapidement apprendre si on ne veut pas jeter des heures de travail aux poubelles.
Je suis de ceux qui n’ont jamais vu un épisode de « The Job » et, avec toute l’attention mise sur cette nouveauté, j’avoue m’être attendue à plus. En fait, l’impression que j’ai eu dès l’apparition du générique de la fin était qu’il s’agit vraiment d’un concept anglais. et que l’humour britannique n’est pas à toutes les portées.
La production aurait-elle eu plus de succès si on avait simplement acheté l’émission et traduite en version française? Il y a fort à parier que non mais ça aurait probablement coûté moins cher. Bravo pour l’essai mais pensez-y avant de vouloir adapter « Coronation Street » pour la télé québécoise!
J’avoue, que la copie de la série culte américaine (La Job), fait basse mine, pour une première émission! Je ne voudrais pas juger, juste sur une seule, mais jusqu’ici, je suis entièrement d’accord, avec vous, ce n’est qu’une très pâle imitation de Caméra Café! Et pourtant, ce n’est pas les concepts, qui manquent, au Québec! Je ne comprends pas, l’engouement à tenter de faire, des semblables à…ou imiter un … ? Bien sûr, il faut croire, que cela répond à un certain public, encore faudrait-il savoir lequel? Pourquoi, ne pas rassembler, tous ces genres et styles de navets, à une même chaîne télévisée? Certes, il n’est pas obligé, de la nommer pour la reconnaître, et tout le monde y trouverait son compte! Ce ne serait pas pire, que de sélectionner des films à Super Écran, ou à des canaux VU?
Si en amour on peut dire « entre les 2 mon coeur balance »,en menu télévisuel,le poids des recettes fait pencher la balance en faveur « de ce qui pogne »…Et ce qui « pogne »,c’est ce que la plus grande partie du public demande.Les yeux des administrateurs sont fixés sur la rentabilité.Et le dénominateur de celle-ci,ce sont les cotes d’écoute…
Pourquoi investir dans la création ou assumer des risques alors que le bon peuple ne demande qu’à rire et à se reconnaître dans un miroir?Pourquoi se préoccuper du petit pourcentage d’individus qui aimerait qu’on stimule sa matière grise alors que ce n’est pas payant?
Je n’aime pas employer ce terme -féminisme oblige- mais la télévision aujourd’hui vend ses charmes comme une pute.Elle couche dans n’importe quel lit pourvu que ça rapporte…Elle fournit du pain et des jeux au bon peuple qui ne demande qu’à fermer les yeux sur la réalité…et le bon peuple se laisse endormir parce qu’il est fatigué de sa journée…
Elle nous parle comme un hypnotiseur:installez-vous confortablement et fermez les yeux… je compte jusqu’à 3 et à 3,vous ouvrirez les yeux et vous aurez oublié tous vos soucis…
Et par ici la galette…
Je n’ai vu qu’une émission de cette télé-série à ce jour. Je ne me sens donc pas autorisé à en faire le procès sans appels. Soit, il y a dans le ton qu’adopte cette série dont le protagoniste incarne un patron quelque chose qui se veut de l’humour glacial, de l’humour à l’anglaise. Ce trait culturel si révélateur de la culture anglaise ne fait évidemment pas partie de notre paysage culturel étant habitués que nous sommes aux caricatures qui vont du bas vers le haut si je puis m’exprimer ainsi, plutôt que l’inverse dans le cas de la culture anglaise. Autres stratifications sociales, autres humours pourrions-nous dire. La prégnance de l’esprit aristocratique n’est pas notre lot. Mais ce n’est pas une raison pour ne pas essayer d’exploiter ce filon prometteur que constitue la mise à nu de la mentalité d’un patron qui en incarne bien d’autres.
Il y a cependant un os dans cette volonté d’adapter ce concept à notre univers. Les relations cordiales et de plain-pied ne cadrent évidemment pas dans le contexte anglais de la culture du travail. Un patron qui tente de le faire est ridicule au départ, alors que chez nous, c’est plutôt un patron qui se refuse à le faire qui l’est. Le défi est de taille.
En somme, tenter d’imiter l’humour britannique est impossible et je ne crois pas que David Gervais en soit une copie carbone.
Selon un sondage paru dans La Presse de dimanche, les émissions les plus regardées sont pratiquement toutes des reprises. TVA aurait vu juste en ressortant des boules à mites ses succès passés puisque la station mène le palmarès des cotes d’écoute. Sur Radio Can, la très inventive et désopilante Sophie Paquin, l’original et amusant Tout sur moi dépassent la 100e place par rapport à des Lance et compte et autre émission genre La poule aux oufs d’or qui se gagnent les première places sur TVA. Bien sûr, Loft Story, Star Ac sont en tête. Les gens regardent des émissions dites de confort. Bonjour le radotage. Bienvenue le fantasme «si je leur ressemble, je suis hot».
Ce qui signifie que PKP a vu juste. 40% du marché appartient maintenant aux canaux spécialisés et aux nouvelles technologies. Même Les invincibles si «invincibles » la saison dernière ont presque perdu la moitié de leur auditoire maintenant que l’émission n’est plus «traînée» par les Bougon.
Même si TVA n’est pas une chaîne d’état, elle profite de larges subventions mais s’intéresse davantage aux investissements publicitaires basés sur les sondages et aux intérêts de ses actionnaires. Dommage pour les dinosaures comme moi qui trouvent qu’une quinzaine de canaux suffisent amplement pour passer une bonne soirée de télévision. Heureusement que j’ai encore la liberté de zapper.
Ce sondage sur les accommodements raisonnables animé par Paul Arcand ne peut manquer de faire partie des émissions de grande écoute à caractère d’intérêt public. Le sondage commenté sur TVA a été réalisé parmi les lecteurs du Journal de Montréal. C’est aussi ça la convergence : l’opinion du lecteur devenu téléspectateur. Espérons que l’analyse de Paul Arcand apportera un certain équilibre à ce débat enflammé qui mérite d’être fait sans déraper vers le racisme ou l’ethnocentrisme. Si 53% des Québécois se disent racistes selon ce sondage, peut-être que certaines nuances peuvent être apportées à ce pourcentage.
Contrairement à l’auteur de l’article et de certains membres, je n’ai vu ni la version originale, ni la version états-uniennes. Peut-être que les mimiques effectuées par le comédien dans la série britannique étaient drôle parce que cela rappelait le comportement de certains patrons de la fière Albion, mais ces mêmes mimiques par Antoine Vézina me laissent plutôt froids. Probablement que sans ces gestes, la fadeur de son personnage serait plus apparente et deviendrait plus drôle.
Il est vrai que ce genre de télévision où il ne se passe rien est inhabituel depuis ce qu’on appelle la télévision MusiquePlus où tout doit bouger, mais cela semble intéressant au départ. Je suis tenté de donner une deuxième chance à cette télésérie.
Quant aux Étoiles Filantes, cette émission me semble plutôt bien partie. Je n’ai vu qu’une seule pièce de François Archambault (15 secondes) et j’avais adoré. Avec les comédiens participant à cette série, j’ai l’impression que cette télésérie ne disparaîtra pas de sitôt. Avec les commentaires de différents membres, il semble que La Job risque d’être l’étoile filante de la saison.
Il y a de très bons auteurs ici au Québec, je me demande bien pourquoi faire une pâle copie d’une série venue d’ailleurs, » La JOB » version Québecoise m’a tout simplement déçu, les bandes annonces ne m’accrochaient pas je dois dire, mais je voulais au moins regarder une émissions pour me faire une idée.
J’ai bien apprécié par contre : » Les étoiles filantes » de bons comédiens et un sens de l’humour subtil, les textes sont bien pas necessairement une prhase un « gag ». L’émission terminé tu as hâte de revoir la prochaine, ca c’est bon signe de succès je crois . Ca me rappelle lorsque j’ai vue la premiere fois » Minuit le soir », que j’ai bien hâte de revoir.
L’émission spéciale avec Paula Arcand sur les accommodements raissonnables seras des plus intéressantes,son style est direct et franc, il ne suffirait pas simplement de regarder l’émission , mais ensuite d’en discuter avec les personnes qui nous entoure, c’est un sujet qui concerne tous les Québecois et ca commence a prendre beaucoup d’ampleur, c’est le but d’une telle émission l’écouter c’est bien , mais aussi aller plus loin est encore mieux.
« La Job » ne pouvait être autre chose qu’une mauvaise copie parce que c’est une copie. La version Américaine n’est pas une copie de la série Britannique, mais une version différente, tandis que la version Québécoise se contente d’immiter l’originale. Antoine Vézina n’aurait pas dû copier Ricky Gervais, mais ajouter quelque chose d’unique à son personnage pour en faire une nouvelle version. Pas grande différence entre les traductions de « Extreme Makeover: Home Edition » et « CSI: New York » que TQS et TVA se sont contenté de [mal] traduire et de diffuser sur leurs ondes.
Si j’ai pris la peine de me mettre une note comme quoi je devais ouvrir la télévision jeudi soir, à 21hres précises, c’est à cause d’Antoine Vézina et Sophie Cadieux. Ces deux là m’avaient ébloui a la LIM et de savoir qu’ils seraient réunis a l’écran, le temps d’une comédie, j’étais partant !
Je ne savais rien de cette émission. Ni de son concept ni de ses origines. J’ai vu la pub et j’ai reconnu les têtes, un point c’est tout.
J’ignore donc si la version originale de l’émission était intéressante. Tout ce que je sais, c’est que « La Job » m’a semblé très étrange. Mon cerveau enregistrait tout le comique de l’absurdité des situations, mais ma bouche refusait d’en rire. Pire encore : j’en ressentais un certain malaise. Suffisamment pour que je ne me donne pas la peine de me souvenir d’ouvrir la télé jeudi prochain…