Jean-François Lépine n'a pas l'habitude d'être complaisant. Mais rarement l'ai-je vu aussi mordant. En introduction de la dernière enquête de <i>Zone libre</i>, l'animateur écorche sans détour le bilan vert du gouvernement Harper.<p>"<i>Depuis son élection, [ce gouvernement] a tout fait pour accélérer le plus grand bouleversement environnemental au Canada: l'exploitation des sables bitumineux en Alberta. Vous allez découvrir ce soir comment, dès son arrivée au pouvoir, le gouvernement conservateur a renié tous ses engagements en matière d'environnement pour assurer la sécurité énergétique de nos voisins américains…</i>"<p>L'Alberta pourrait être le prochain Dubaï. Un nouveau Klondike du pétrole. Selon des estimations, le sol de la province recèlerait cinq fois les réserves d'or noir de l'Arabie Saoudite. <i>Show me the money</i>.<p>Derrière cette ressource au potentiel monstre se cache toutefois un <i>thriller</i> politique.<p>C'est ce que nous raconte cette semaine une vaste enquête menée par l'équipe de <i>Zone libre</i>.<p>Tout part d'une superpuissance, les États-Unis, dépendante d'un pétrole importé en grande partie des régions les plus instables du monde. Du Moyen-Orient, qui menace d'exploser à la moindre occasion. Du Venezuela, petit État dirigé par un président qui n'hésite pas à comparer Bush à Satan…<p>Comme principaux fournisseurs d'une denrée aussi capitale que le pétrole, on a vu mieux.<p>Ces États-Unis obsédés par leur sécurité énergétique souhaiteraient voir l'Alberta produire plus de pétrole, quitte à mettre aux vidanges quelques lois environnementales.<p>C'est ici qu'entre en scène Stephen Harper, actuel premier ministre du Canada et jadis bon soldat de l'industrie pétrolière. Son gouvernement et lui entendent fournir au voisin d'en bas cette sacro-sainte sécurité énergétique, quitte à mettre aux vidanges quelques lois environnementales.<p>Car il faut le préciser: "sables bitumineux" et "normes environnementales rigides" ne font pas bon ménage.<p>Explication. Pour extraire le pétrole des sables bitumineux, il faut de l'eau douce. Beaucoup d'eau douce. Entre deux et cinq barils de flotte pour produire un seul baril de pétrole.<p>Cette eau souillée en quantité astronomique par les sables est ensuite déversée dans des bassins. En Alberta, ces bassins de soupe noire couvriraient déjà une superficie comparable à celle du lac Memphrémagog. Et ce n'est qu'un début.<p>Dans ces bassins, l'eau est si toxique qu'on a installé dans les environs des canons qui font feu à intervalles réguliers pour éloigner les animaux. Pour eux comme pour nous, fréquenter ces eaux serait fatal.<p>Le procédé utilisé pour extraire le pétrole des sables bitumineux nécessite aussi l'apport d'une autre source d'énergie. Le plus souvent, on utilise du gaz naturel. L'industrie des sables bitumineux produirait ainsi environ trois fois plus de gaz à effet de serre que le pétrole provenant du Moyen-Orient. En 2003, l'Alberta seule était responsable de 37 % des émissions de gaz à effet de serre au Canada.<p>Malgré tout, il semble que le potentiel économique de ce cauchemar environnemental soit séduisant… Suffisamment du moins pour que notre gouvernement embrasse cette cochonnerie et fasse tout pour assouplir les lois environnementales qui pourraient contraindre son épanouissement.<p>C'est ainsi qu'en 2007, nous sommes en train de créer au fin fond de l'Alberta un modèle d'exploitation de nos ressources naturelles qui nous ramène tout droit au début de l'ère industrielle.<p>Cette troublante enquête de <i>Zone libre</i> nous force à faire un constat: les efforts pour améliorer la qualité de l'environnement au pays auront peu d'impact si on laisse, sans rien dire, les géants du pétrole jouer dans le bac à sable albertain…<p><i>Zone libre enquêtes</i>, à Radio-Canada, le vendredi 19 janvier, 21h.<p>ooo<p><b>TÉLÉ</b><p>Une nouvelle série à TV5 nous présente des portraits de gens qui ont quitté le stress de la ville pour aller se réinventer une vie au fin fond de la campagne. Vous aurez le goût de tout planter là… <i>Par ici la vie</i>, à TV5, le samedi 20 janvier, 19h.<p><b>WWW</b><p>Le site <i>AmigoExpress</i> fêtera son 1er anniversaire le mois prochain et pourtant, il reste relativement peu connu. Ce service en ligne fait entrer dans le IIIe millénaire le concept du covoiturage. Vous souhaitez vous rendre à Sherbrooke, Amqui ou Rimouski? Un automobiliste a peut-être une place pour vous sur sa banquette arrière. Pour en profiter, il ne vous en coûtera qu'une fraction du prix d'un billet d'autobus. Le site compte déjà 6300 membres. Plus il y en aura, plus le service s'améliorera. <i><a href="http://www.amigoexpress.com" target="_blank">www.amigoexpress.com</a><b></i></b><p>
Eh bien, pour un reportage intéressant, ce sera un reportage intéressant!
Espérons que « Zone Libre » ira aussi dans le coin de la Rupert afin de nous indiquer les impacts possibles de notre prochain projet hydro-électrique. Je sais, c’est moins exotique. Ça remet en question notre façon de fabriquer de l’énergie « proprement » mais c’est toujours le fun d’en avoir le coeur net.
Je souligne, en passant.
Cela étant dit, il faut toujours se souvenir d’une chose avant de parler de l’Alberta. Il s’agit d’une des provinces canadiennes les plus prospères du pays. Il faut également se rappeler qu’elle n’a carrément plus de dette! Il faut aussi dire que l’influence des États-Unis sur ce territoire le moins loyaliste du Canada est notoire. Finalement, il faut souligner, comme monsieur Lépine le fait dans son reportage, que Stephen Harper vient de la région… et qu’il dirige de façon minoritaire le pays comme si il n’y avait pas d’opposition officielle ou de balance du pouvoir à négocier. Seulement une opinion publique à « travailler » avant les prochaines élections.
C’est l’aspect politiquement explosif de cet enjeu que je trouve préoccupant. Car il faudra bien s’en rendre compte, nous pourrions être obligé de voter pour un personnage encore moins sympathique que Jean Chrétien, au Québec, à la prochaine élection fédérale, si nous comptons mettre de l’avant nos principes ou notre conscience écologiques.
Bref, il ne faut pas se leurrer. L’Alberta est un modèle de développement aux yeux de l’actuel premier ministre. Un véritable château fort dont il a besoin pour assurer le financement de sa prochaine élection. De plus, l’actuel Parti (néo)Conservateur n’a aucunement l’intention de restreindre le futur développement économique de la région en question.
Seul les Libéraux pourraient y arriver. Le Bloc ne ferait qu’ouvrir la voie aux Conservateurs au Québec, en assurant à Harper un gouvernement majoritaire. À moins qu’il y ait un référendum gagnant avant.
Qui aurait cru un jour que les Albertains deviendraient les émirs du pétrole du XXI ième siècle . Bien entendu nous sommes confiant (vu qu’ils nous aiment , ils nous l’ont déjà dit en 1995) que nous pourrons nous aussi profiter de cette manne céleste , car ces canadiens comme nous vont redistribuer à ceux qui n’ont que le sirop d’érable comme richesse naturelle les milliards qu’ils engrangeront .
La grande question que l’on est en droit de se poser est de savoir ce que va faire notre bon premier ministre qui vient de virer du bleu au vert foncé ? Va-t-il parler pour la planète ou encore pour son coin de pays habité par des amis qui travaillent dans l’industrie pétrolière ?
Est-ce que Jean-François Lépine va se retrouver lecteur de nouvelles au Nunavut ? Possible si le reportage est aussi percutant . N’oublions pas que Stéphane Dion qui lui est vert à l’extérieur et rouge à l’intérieur va confronter Stephen ,Good night mister Bush , Harper sur sa position envers cette pollution et les autres vont suivre .
C’est quand même troublant de penser que l’extraction de ce pétrole va créer des lacs dont l’eau sera loin d’être limpide .
Donc un reportage à écouter pour savoir ce qui nous pend au bout du nez et surtout de voir comment les principaux acteurs vont patiner pour s’en sortir .
Wow!, je suis allée voir le site d’amigoexpress.com et je trouve cela excellent comme site. Ça me fait un peu penser à ce Allo-Stop que nous avions il y a de cela 20 ans à Québec et Montréal et qui existe peut-être encore maintenant. Un système que j’ai utilisé comme chauffeur et passager régulièrement. C’est idéal pour les étudiants qui veulent aller voir leur famille et amis à peu de frais. Et les gens qui voyagent seuls, ça leur fait de la compagnie et cela coupe les frais. Avec internet, il est encore plus facile de matcher les gens. Bravo!
Maintenant, toujours dans l’optique du pétrole. Je vais sûrement regarder zone libre vendredi, car je veux en savoir plus sur ce que Harper tente de faire. Le pire dans tout cela, est que je ne suis même pas surprise de savoir que les USA veulent notre pétrole et que Harper veut tout faire pour leur en donner. Le pétrole domine le monde présentement. Il est synonyme de guerres un peu partout au MOyen-Orient. Il est synonyme aussi de plusieurs problèmes environnementaux. Et il est aussi un grave problème économique pour les utilisateurs, c’est à dire nous, qui devons nous déplacer à l’aide de ce produit. À quand les solutions de rechange ? s’il vous plait!
Chaque fois que j’entends parler de Bush, les cheveux me dressssent sur la tête. Je ne me souviens pas d’avoir entendu d’avoir entendu quelque chose sur Bush où je me serais dit: « Enfin un bon point pour lui. » Et maintenant il veut venir jouer dans nos plates-bandes ou plutôt notre carré de sable, et ce seulement pour son profit. Et Harper est assez con pour lui ouvrir tout grand les bras. Bush, la terre en sera débarassée lors des prochaines élections américaines. Harper, on pourra s’en débarasser lors des prochaines élections fédérales, du moins je l’espère. Mais en attendant, que peut-on faire?
C’est déplorable de voir comment des êtres humains peuvent en avoir après l’argent. Je me que ce n’est pas une bonne chose d’avoir autant de pétrole dans son pays si on regarde la qualité de vie des pays de OPEP. Je me demande bien comment Harper va défendre son point avec de plus en plus de reportages sur ces pollutions d’Alberta. Je ne comprends pas comment des hommes peuvent êtres autant égoistes et ne pas penser aux généraitons futures. 14 dégrés Celcius au Québec entre Noel et le Jour de l’an, c’est pas suffisant comme preuve. Après l’été des Indiens, ça sera la pluie d’hiver!
En tout cas, je ne pense pas que Stéphane Dion pourra changer grand chose à ça avec les promesses déjà faites de Harper pour l’Alberta. Il pourra au moins ralentir la production mais l’avenir du Canada et probablement et malheureusement dans ces sables bitumineux. C’est vraiment triste parce que je crois que nous devrions miser davantage sur le bois, l’hydroélectricité propre, les éoliennes, etc. J’espère bien que Stéphane Dion pourra remettre les libéraux au pouvoir malgré le fait que je suis souverainiste. J’aime mieux les voir grandir dans un Canada uni que de les voir mourir dans un Canada rempli de pétrole et d’eaux polluées. En souhaitant que le Québec se sépare et puissent fournir assez d’hydroélectricité aux Américains pour réduire la consommation de pétrole. Allez Hydro-Québec, inventer pleins d’autos électrique et envahisser le marché!
En tout cas, je crois que ces sables bitumineux ne sont qu’une richesse empoisonnée et qu’au bout de la ligne, ça va nous couter plus cher (pollution et maladies) que nos profits (des centaines de milliards mal réinvestis!)
Le parti conservateur a une signe de piastre à la place du coeur. C’est si facile de parler d’environnement, mais d’agir c’est autre chose! Pourquoi dépenser dans des plans qui n’ont aucun impact direct à court terme comme Kyoto ? Le pétrole en Alberta permet de faire beaucoup d’argent, rapidement, de répondre à une demande internationale et surtout de renforcir les liens avec les États-Unis, cette puissance mondiale. M. Harper a bien conscience que son parti est minoritaire et emploi une frôle de stratégie. C’est action doivent avoir un impart immédiatement, parce que dans 5 ou 10 ans, il ne sera certainement plus a la tête de ce pays. Malheureusement, c’est toute la population qui paie, au grand détriment de la nature et de notre décendance. En espérant que les voitures hybrides et même électriques envahissent bientôt le marché. Bebye pétrole, bonjour air pur… ou presque.
En plein dans les dents de nos chers québécois qui ne prêchent que par l’Alberta…
Allez, quittez enfin le Québec pour aller assouvir vos instincts et contribuer à l’assainissement de la planète au non du profit et de vos USA…
Allez, quittez et ne revenez plus car vous allez ramener une odeur de raffinerie…
L’Alberta est peut-être la seule raison pour demeurer dans le Canada. Vache à lait euh…à pétrole. Qu’arriverait-il si les Américains, pendant une crise majeure, ne pouvaient plus bénéficer de réserves de pétrole du Moyen Orient ??? Tout à côté de chez eux, ils ont l’Alberta. Cette province est immensément riche et il s’y crée des emplois aux secondes. C’est le Klondike canadien Sauf que…ça change pas le monde, mais…évidemment ça altère, modifie négativement l’environnement. Les Albertains font de l’argent comme de l’eau,, mais ils polluent et il semblerait que le gouvernement conservateur ferme les yeux. Pire, le pétrole servirait aux Ricains. Ben là…y’en a marre de ces cachettes, de ces sornettes et de ces hypocrisies. J’ai hâte de voir le reportage de Zone Libre. Dire qu’il y a quelque temps, on parlait de faire disparaître cette émission…
Le projet n’est bien sûr pas le même. Mais le fait d’enflammer l’opinion publique sera-t-il suffisant pour empêcher de nous asservir aux USA? Car si W se permet de faire un constat aussi surprenant lors de son adresse à la nation (« We are too dependant on oil »), cela ne veut pas dire qu’il veuille changer la donne. Ce qu’il nous dit, c’est: « We are too dependant on the enemies we created ». Et comme le Canada est aussi féroce qu’un caniche rose castré quand il en vient à nos voisins, W peut bien raconter ce qu’il veut. Il sait que nous n’hésiterons pas un instant à faire une jambette à nos convictions kyotoïennes nouvellement réinspirées pour le gros cash.
On a beau dire qu’un gouvernement n’est que de passage et que les Conservateurs risquent de ne pas être le parti gouvernant lors des prochaines élections, n’empêche que beaucoup de dégâts peuvent être créés en peu de temsp. La force d’une telle entente avec nos voisins reposait surtout sur le silence. Une fois que l’attrappe est dénoncée sur la place publique, peut-on s’attendre à un projet qui tiédit? Ou doit-on voir dans ce reportage un projet déjà trop développé pour être stoppé. Un projet dans lequel on peut mordre à grandes dents mais où le mal est déjà fait.
Si des ententes se défont, on a pu voir jusqu’à récemment ce que les USA sont prêts à faire quand leurs intérêts sont limités. Qu’est-ce à dire si nous allons de l’avant et devenons les pourvoyeurs numéro un des USA. Auront-ils droit de regard sur les leaders que nous choisirons? Si nous choisissons de limiter nos exportations de pétrole, viendront-ils envahir le pays en prétextant que notre leader politique nous limite dans nos options de vie? Pensons-nous vraiment pouvoir garder le « gros bout du baton » avec les USA? Si les USA choisissent de s’associer à nous, c’est qu’ils y voient un gain pour eux. J’ai l’impression d’être le petit vendeur le petit mafieux qui se croit bien malin mais qui ignore que c’est lui qui est manipulé.
Ah, la, la, la, les albertains et les américains sont tellement méchants ! MM. Bush et Harper en particulier. Et, nous, québécois, nous sommes tellement gentils !
Pourtant, si on regarde d’un peu plus près, le Québec empoche sans remords une part des revenus gouvernementaux provenant du pétrole de l’Alberta par le biais des paiements de péréquation. Le montant payé par l’Alberta et l’Ontario aux autres provinces via le fédéral à des fins de redistribution de la richesse s’élève à plus de 10 milliards $ cette année, dont 5,5 vont au Québec.
Ces 5,5 milliards $ (notre chèque de BS) représentent près de 10 % du budget total du Québec et 25 % du budget du ministère de la Santé. On finance plusieurs hôpitaux avec cette somme.
Comme le Québec est si vertueux, il doit refuser cet « argent sale ». En ce sens, je vous propose M. Proulx de lancer une pétition sur votre blogue adressée à M. Charest qui irait comme suit :
« Nous exhortons le Québec à renoncer aux milliards $ de péréquation provenant des revenus du pétrole de l’Alberta et du développement industriel polluant de l’Ontario. Nous sommes disposés à ce que cette perte soit compensée par une augmentation de l’impôt et une diminution du niveau de service offert par l’État. »
Ainsi, le Québec cesserait d’être hypocrite, c’est-à-dire de prononcer un discours angélique donnant bonne conscience tout en profitant en sourdine des résultats de ce qu’il dénonce.
Par ailleurs, faisons un peu de politique-fiction. Si les réserves de pétrole se trouvaient sur le territoire du Québec, j’entends facilement les cris d’indignation que les indépendantistes pousseraient si le fédéral mettait de la pression sur le Québec pour qu’il atteigne les objectifs de Kyoto.
J’entends André Boisclair déclamer pompeusement : « Le pétrole est un patrimoine national qui appartient à tous les québécois et toutes les québécoises. On ne doit pas toucher à notre butin ».
Dans ce reportage est ce que nous aurons les deux côtés de la médaille ou seulement le point de vue des environnementalistes ? Car il ne faut pas s’en cacher, ceux qui s’offusquaient que l’illusion tranquille n’amenait pas de réplique, devront s’offusquer si ce documentaire ne le fait pas. Et j’en doute.
Il est drôle de voir qu’on ne laisse pas la chance au gouvernement en place faire ces preuves. N’oubliez pas qu’il travaille encore avec ce que les Libéraux ont mis en place. Les libéraux avaient 15 ans pour amener du changement et il ne l’ont pas fait. Est-ce le Bloc qui a fait bouger les choses ? Non, car il n’a pas de pouvoir. Si vous le voulez votre pays et bien laisser ce gouvernement en place. D’après ce que vous dites, il se pendra lui même et vous arriverez plus vite à votre fin. Les gens en auront tellement assez de ne pas être écouté, qu’ils comprendront enfin qu’ils leur faut leur pays.
Le bilan vert du gouvernement Harper ? Où ça, je vois vraiment pas comment on peut faire un bilan avec rien !!!
Rien plus rien, ça donne rien !!!
C’est pas pour rien que les Conservateurs veulent en faire un peu maintenant, ils savent que les libéraux vont miser sur les idées et la réputation du chef Stéphane Dion en matière d’environnement.
Je suis peut-être un des rares Québecois à être généralement favorable au gouvernement Harper. Toutefois, quand on ne respecte pas Kyoto, qu’est que 1,5 milliard de dollars pour augmenter la production d’énergie hydro-électrique, éolienne et solaire ???
1,5 milliard c’est mieux que rien mais c’est loin d’être suffisant…
Bon, j’avoue que je n’arrive pas à croire que Dion est chef du parti libéral mais c’est bel et bien le cas alors… Il ne me reste qu’à souhaiter qu’il ne sera jamais Premier ministre du Canada…
Pendant ce temps…
Québec est présentement «à un cheveux» de perdre les Championnats mondiaux de hockey de 2008, mais personne ne semble s’y intéresser plus que ça… Quelques lignes ici et là, quelques secondes de temps d’antenne, sans plus. Sauf erreur (j’ai peut-être manqué quelque chose…), je trouve que ça n’a pas de bon sens que les médias ignorent ce sujet. Malgré certaines apparences, on ne parle pas ici d’un événement local, si la ville de Québec perd le Championnat c’est tout le Québec qui perd… C’est tous les Québecois, à la grandeur de la province qui passent pour des cons !!! Parfois, notre capitale est indigne d’être une capitale…
N’oubliez pas que partout dans le monde, où il y a des amateurs de hockey, Québec donne une très mauvaise image de notre peuple… Et ce n’est pas le succès des Remparts qui peut y changer quoi que ce soit. Québec n’est pas une capitale, c’est un petit village… Je trouve ça plate parce qu’il y a du bon monde à Québec et la mairesse Boucher ne pense pas plus loin que son nez !!! J’espère que Montréal pourra recevoir le championnat en 2008…
Quand on touche un point sensible de toute la société, il est presque impossible d’y résister! Ainsi, pouvoir quitter le stress? Pour s’installer à la campagne? Bonne question? Oui, non, peut-être, ça dépend? La campagne avec le confort de la ville? Possible après tout. Et encore là, est-ce vraiment la ville, qui est la cause de tous les stress? N’est-ce pas plutôt, la peur d’avoir peur? Peur des gangs de rue? Peur des vols ou des viols? Quoi qu’il en soit, nous en saurons, peut-être un peu plus, sur les enjeux qui opposent tellement la cité à l’éloignement? TV5, nous livrera «Par ici la vie» des secrets pour nous convaincre, c’est à voir?
J’aimerais connaître exactement le nombre d’habitants « pure laine » en Alberta, et le nombre actuel de cet apport de gens cupides qui travaillent dans le pétrole, et le taux de la population qui fréquente tous leurs hôpitaux à cause de l’extraction du pétrole, et le taux de leur mortalité annuel par rapport aux autres provinces?
J’aimerais aussi dire que, quant à se faire empoisonner (cette extraction dégage de la toxicité dans l’air qui contribue aux effets de serre et les vents venant particulièrement de l’ouest, faites 1 + 1, et ces eaux utilisées pour encore en faire l’extraction qui coulent au fond pour rejoindre les nappes phréatiques qui se promènent partout, venez me dire que cela n’a aucune répercussion ailleurs qu’en Alberta!), ne serait-ce que pour ces raisons, le Québec, tout comme les autres provinces, a bien raison de « sauter » sur son chèque quand les paiements de péréquation arrivent. Ce n’est qu’un prix de dédommagement!!!De là à dire que c’est sans remords.
ET ajoutons que l’Alberta veut multiplier sa production actuelle par 5 pour approvisionner les USA. CE N’EST PAS FINI, C’EST RIEN QU’UN DÉBUT!
Le Canada qui leur envoie actuellement 1 million de barils de pétrole par jour n’est qu’une goutte dans l’océan face aux besoins américains car ils en consomment 20 millions par jour.
Entre 1.7 et 2.3 trillions de barils de pétrole en réserve, ayant la même superficie que l’état de New York, sont ensevelis dans une région albertaine.
Et le processus utilisé pour produire le pétrole à partir des sables bitumineux nécessite beaucoup d’énergie; il émet 2 à 3 fois plus de gaz à effet de serre que la production conventionnelle du pétrole.
On parle de la construction de centrales nucléaires qui à l’usage, réduiraient les effets de serre. Vivement ces constructions pour contrer ces effets néfastes en tout, AU MOINS.
Mais, que faire avec les vaches?
J’ai regardé hier le reportage de Guy Gendron à Zone Libre. Il semble bien que l’industrie du pétrole et que le Parti Républicain de George W. Bush n’en a rien à foutre des citoyens canadiens. Le président des États-Unis n’a-t-il pas déjà dit que rien ne doit diminuer le niveau de vie des américains? On accepte de prendre le risque de polluer nos cours d’eau afin de remplir les réservoirs d’essence des Hummer de nos voisins du sud. Si nous avons des problèmes graves de contamination suite à une extraction monstre des sables bitumineux, les États-Unis nous viendront-ils en aide? les gentilles compagnies pétrolières feront-elles leur part, étant en grande partie responsables de ce possible problème? J’en doute fort. Et je serai certainement accusé de prôner un anti-américanisme primaire ou d’être un communiste. Je veux seulement que nous soyons respectés, que nous ne nous considérerions pas comme les valets du bon vouloir de l’Oncle Sam.
Étant donné qu’il faut beaucoup d’eau pour extraire le pétrole des sables bitumineux (de 2 à 5 tonnes d’eau douce pour produire une tonne de pétrole, laquelle eau est souillée et non traitée, étant trop polluée), allons-nous assister à la désertification de l’Ouest canadien? Allons-nous assister à des émeutes suite à un manque d’eau dans l’Ouest? Devrons-nous exporter l’eau de nos rivières à nos concitoyens, au risque de les tarir et de rendre le Québec désert lui aussi?
Si, un jour, le gouvernement d’Ottawa décidait de fermer le robinet pétrolier en direction des États-Unis, comment leur gouvernement réagira-t-il? Décidera-t-il de nous envahir? d’envoyer ses soldats afin de protéger l’approvisionnement de nos voisins au détriment de la santé et de l’environnement des citoyens canadiens?
Vous pouvez croire que je suis fataliste, mais nous devons nous poser des questions quand on accepte de sacrifier autant notre pays pour nourrir un ogre.
J’ai vu ce documentaire et je dois dire que c’est plus qu’inquiétant pour notre avenir. Qu’arrivera-t-il si Stéphane Dion entre au pouvoir et qu’il tente de freiner les ardeurs des Américains d’abord en adoptant des mesures fidèles à nos lois et en plaçant les Canadiens au premier rang pour l’utilisation de cette énergie, ce qui à mon avis tomberait sous le sens. Je ne pense pas que cela plairait aux Américains. Certes, une forme de guerre est à prévoir. C’est certain que tant que Stephen Harper est au pouvoir, la machine à extraire à le feu vert. Mais passera t-on de la machine à extraire à la machine de guerre ? La question je me la pose.
On comprend mieux maintenant le premier plan vert de Stephen Harper et sa réticence à respecter l’accord de Kyoto. Après l’émission hier, au télé journal Stephen Harper annonçait son nouveau plan vert, tout aussi inquiétant, bien qu’il investi dans le développement de nouvelles énergies moins polluantes, il garde sa marge de manoeuvre pour le développement des sables bitumineux en n’adoptant aucune mesure pour la réduction des gaz à effet de serre.
Servons-nous donc de l’énergie propre de nos convictions pour combattre ce développement inacceptable même si cela annonce une guerre durable. Car il vaut mieux une résistance qu’une résilience comme ce dont fait preuve M. Harper.
Merci à l’équipe de Zone Libre pour ce percutant documentaire qui nous invite à plus qu’une réflexion mais à des choix qui s’imposent.
En regardant le reportage de Zone Libre, je n’en revenais pas ! D’entendre une par dessus l’autre les déclarations de Stephen Harper et de son accolyte, le premier ministre de l’Alberta à l’étranger (en particulier aux États-Unis) disant vouloir augmenter la production pétrolière de l’Alberta, voulant augmenter les projets d’extraction de pétrole dans les sables bitumineux, comme si c’était une panacée, l’avenir du Canada repose sur le pétrole de l’Alberta et tant mieux !?
Et pendant ce temps, aux nouvelles, au Québec en tout cas, aucune mention de ces projets d’envergure qui multiplieront les gaz à effet de serre, seulement des annonces bidon de lois / projet sur la « qualité de l’air », ou des répliques presqu’identiques des anciens programmes libéraux… On se fait mentir en pleine face !
Ce n’est même pas le protocole de Kyoto qui est mis en jeu par ces sables bitumineux, c’est notre planète POINT! Encore une façon de se défiler d’alternatives vertes en énergie, trop de pognon en jeu! Et d’entendre dire un représentant de pétrolière : Les compagnies investiront dans l’écologie quand il y verront un avantage… Comme si en plus de leurs profits faramineux, elle avaient besoin d’allègements fiscaux!!!!
Pour moi, ça conclut mon ras-le-bol de ce gouvernement conservateur, qui n’a que de positif que son ouverture sur le Québec, et pourtant cette ouverture ne peut contrebalancer la place PRIMORDIALE que l’environnement doit jouer dans les politiques du gouvernement.
Pas étonnant que les relations avec les Etats-Unis soient en train de se consolider: Harper est carrément en train de se mettre les doigts dans les yeux s’il croit que Bush s’entend bien avec lui pour ses plans politiques. Bush ne veut qu’une chose: le pétrole!!!! Thats it. Le sable bitumineux de l’Alberta est une vraie mine d’or et on va se faire avoir…encore…
Ça me soulage qu’enfin une émission de télévision se consacre sur le problème des sables bitumineux. Ce qui me désole, c’est que présentement au produit du pétrole, mais toute l’eau contaminé on l’accumule sans ce posé de question sur ce qu’il en deviendra. Encore une fois, nous sommes une sorte de dépotoir pour les américains.
J’espère de tout coeur que le gouvernement Harper ne restera pas au pouvoir très longtemps, parce que c’est un des gouvernements les plus hypocrites et au service des gens fortunés.
Chaque fois qu’on va remplir notre réservoir d’auto, devrait-on se sentir un peu coupable?
J’ai vu le documentaire épineux présenté par Zone libre, et çà fait peur ce mouvement irréversible du sablier meurtrier de l’Alberta, c’est tentant les gros sous, la richesse, la création de milliers de jobs, mais si la qualité de vie diminue, si on n’a plus la force de profiter de l’argent accumulée, si on meurt de froid en été ou d’ouragan en hiver, les Américains ont les moyens de nous siffonner, de serrer les guides commerciaux, de nous extraire le pétrole jusqu’à la dernière goûte, laissant une mer noire polluée où même un Stéphane Dion Premier Ministre du Canada accompagné d’une Hillary Clinton Présidente des États Unis n’oseraient s’aventurer en chaloupe pour une saine promenade, car le mal sera irréductible, la terre va éliminer les humains destructeurs, il n’y aura que les gens atteints par la maladie d’Alzheimer qui seront à l’abri du danger car ils ne verront pas venir notre perte, et c’est presque la grâce que je nous souhaite.
Ce qui se produit présentement en Alberta est tout simplement scandaleux et inacceptable. Et pendant que cette province pollue et que le Québec, avec son hydro-électricité propre tente de compenser, les Albertains se mettent de l’argent plein les poches, d’une façon très égoiste et égo-centrique, sans penser aux conséquences planétaires.
Ceci dit il est de plus en plus évident que devant de telles histoires, la population du Canada devra y penser à deux fois avant de ré-élire le gouvernement Harper, qui se fout totalement, comme son voisin Bush, de l’environnement et de l’avenir de la planète. Si, au lieu d’encourager les américains à consommer nos ressources de façon éhontée, on les encourageaient à économiser l’énergie, on serait beaucoup plus avancés, globalement parlant!
Il ne faut absolument pas que le Canada joue le jeu des américians dans ce domaine, parce que sinon, on ouvre une porte qui ne se refermera pas de sitot. Et la prochaine victime pourrait bien en être l’eau du Québec!
C’est bien beau tout ce pétrole en Alberta, mais il faudrait quand même examiner la situation de plus près et agir avec intelligence.
Premièrement, on sait tous que les réserves de pétrole à travers le monde s’épuisent tranquillement, et que les sables bitumineux de l’Alberta sont une des plus grandes réserves qui restent. Il faudrait peut-être penser à la conserver un peu plus, pour les besoins futurs des canadiens, au lieu de l’exploiter à outrance pour l’exporter pour le bénéfice de pétrolières qui ne sont même pas canadiennes, et dont les profits ne restent même pas au Canada.
Le gouvernement devrait peut-être penser à s’accaparer cette ressource pour en faire bénéficier tout les canadiens. Avec les profits générés, on pourrait investir dans le développement de sources d’énergies alternatives pour le futur.
Et il ne faut quand même pas oublier l’environnement dans tout ça, car l’exploitation des sables bitumineux est quand même par lui-même très polluant, sans compter toute la pollution qui découlera de la consommation du pétrole lui-même.
En bout de ligne, c’est une belle ressource qui fait la richesse de plusieurs, mais comme c’est souvent le cas quand il y a beaucoup d’argent en cause, les gens ont de la difficulté à réfléchir raisonnablement. C’est dommage car quand cette ressource sera épuisé, il sera trop tard…
Il n’y a pas de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir… L’on dira, entre autres, dans ce reportage que les raffineries ne voient pas d’avantages, présentement, à se préoccuper de l’environnement! On nous affublera du joli sobriquet de Texans du nord! Nous, on doit se procurer notre pétrole au Moyen-orient mais qu’importe, nous sommes riches, c’est le Klondike! Une réflection s’impose… qu’adviendra-t’il le jour où Stéphane Dion ou un autre décidera de mettre un terme à cette entente?
Comme on a pu le constater dans l’épineux dossier du bois d’oeuvre, les États-Unis de Bush, malgré les beaux moments de solidarité observés dans le reportage, ne sont « amis » avec les autres que lorsque ça leur sert. Ils font fi des recommandations de l’ONU, défient l’ALENA, continuent à opérer à Guantanamo même si Fidel n’avait pas renouvelé à échéance, ils financent des dictateurs, des coups d’État, etc…
Ce qui est le plus déconcertant dans cette histoire, c’est de prendre conscience de notre impuissance… On dépense une fortune en armement, nos soldats évolueront en Afghanistan sous peu, on détruit notre environnement, on coupe dans les groupes de femmes, on anéantit les groupes de pression et, au Québec, malgré qu’on ait voté très minoritairement pour cet émule de Bush, on est pris avec… Dites-moi monsieur Harper, c’est ce type de démocratie que vous désirez exporter?
En entendant la « madame Bode bien contente » dire, dans le documentaire de Zone libre, que c’était « merveilleux de pouvoir trouver les ressources énergétiques sans avoir besoin de faire la guerre », je n’ai pu m’empêcher de me demander ce qui arriverait le jour ou quelqu’un au gouvernement canadien se réveillererait et annulerait cette entente visant à fournir le pétrole albertain à nos voisins du sud ! Peut-être deviendrions-nous alors l’ennemi à abattre ! Je dois dire qu’à l’écoute de l’excellent documentaire de Zone libre, j’ai été choquée d’abord mais surtout, j’ai eu honte d’être canadienne. Et l’autre monsieur (dont je n’ai pas retenu le nom) qui disait que les entreprises pétrolières investiraient dans la préservation de l’environnement lorsqu’elles y verraient un intérêt (…) ! Comme si l’avenir, même celui de ses enfants, n’en avait aucun ! On comprend mieux maintenant pourquoi Stephan Harper n’est pas trop pressé de signer le protocole de Kyoto alors que le Canada pourrait devenir, dans un avenir malheureusement trop proche et grâce à l’extraction du pétrole albertain au profit des américains, le plus grand pollueur de la planète !
Pour manifester notre opposition à ce projet scandaleux, il est possible d’envoyer nos courriels à notre nouveau (Rona Ambrose n’ayant pas survécu!) ministre de l’Environnement, John Baird – [email protected] – et pourquoi pas aussi à Stephen Harper – [email protected] – qui sur son site nous dit aimer avoir l’opinion de ses concitoyens! Et si on la lui donnait !!!
Furieuse, je le suis, après avoir vu ce percutant reportage de Gendron. J’enrage parce qu’un gouvernement doit d’abord et avant tout prendre des décisions en fonction du bien de ses commettants. De TOUS ses commettants.
Pas seulement en fonction des Albertains qui ont trop courte vue pour ne pas voir dans quels sables mouvants on est en train de les enliser. Ils préfèrent voir la manne de dollars qu’on fait déferler sur leur province. Mais cela ne fera qu’un temps et quand ils se réveilleront, il sera trop tard. Pour nous TOUS!
Que doivent faire les citoyens de ce pays pour dire NON à l’exploitation sauvage de leurs ressources, faite par et pour des Américains sans vergogne : les uns qui veulent s’enrichir et les autres qui ne pensent qu’à maintenir leur « qualité de vie » sans égards à celle des gens des pays où ils foutent la pagaille.
Comment dire NON à ces gens sans scrupules ni conscience. Dans ce pays apathique qui est le nôtre, le geste le plus élémentaire qui soit dans une démocratie digne de ce nom est d’aller voter pour clamer haut et fort qu’on ne veut pas de cette soupe indigeste qu’on est en train de nous faire avaler. Et vous, gens de la presse, faites vos devoirs comme l’a fait Gendron au lieu de repiquer les communiqués de presse!
Écartons du pouvoir les gens qui ne sont là que pour servir leurs intérêts et ceux des inqualifiables qu’ils servent à notre détriment. Faisons de la prochaine campagne électorale une VÉRITABLE occasion d’exiger des comptes et des engagements fermes et quantifiables. Soyons des citoyens responsables pour une fois! Et puis, que CHACUN fasse sa part dans la lutte contre la pollution.
Si les Chiliens ont réussi à force de manifestations à écarter Pinochet du pouvoir, pourquoi ne pourrions-nous pas nous faire respecter? Mais voilà : la majorité des Canadiens se complaît dans le confort et l’indifférence, et c’est pourquoi nos dirigeants font ce qu’ils veulent. L’accepterez-vous encore longtemps? Ras le bol!