J'ai téléphoné à Jean-Pierre un dimanche soir. Jean-Pierre est un ami. On joue au poker une fois de temps en temps. Quand je l'ai appelé, il avait les deux mains dans sa plomberie.<p>Jean-Pierre est un homme. Un vrai.<p>Un homme qui adore ses deux filles, qui parle ouvertement de ses sentiments, qui fait de la plomberie.<p>Je lui ai téléphoné, car Jean-Pierre – et son père – a fait partie d'un groupe de six fils et de six pères qui ont pris part, l'été dernier, à une périlleuse aventure: un voyage aux confins des relations père/fils. Cinq jours dans les bois, sans télé, sans alcool, sans femmes. Ces pères et ces fils devaient se parler franchement. Une première pour plusieurs d'entre eux, dont Jean-Pierre.<p>Le réalisateur Joël Bertomeu, qui a déjà exploré l'identité masculine dans son documentaire <i>Ni rose, ni bleu</i>, a capté sur pellicule l'essence de ce périple. Son film de deux heures, <i>Tel père, tel fils</i>, est présenté cette semaine à Canal Vie.<p>La demi-douzaine de couples père/fils présentés dans son film forment un échantillon d'hommes on ne peut plus normaux. Et pourtant, il faut voir la quantité de bibittes que ces fils et ces pères ont sur le coeur.<p>Avertissement: entre les randonnées en canot et les séances de lutte dans la boue, la pleurniche est au rendez-vous.<p>J'ai posé la question à Jean-Pierre: "Pourquoi y a-t-il autant de choses refoulées entre les pères et les fils?"<p>En direct de son problème de plomberie, Jean-Pierre a échafaudé une théorie selon laquelle la société moderne aurait évacué ces lieux où les hommes jadis pouvaient s'exprimer librement, sans se censurer. Résultat: après trente ans de féminisme au Québec, l'homme ne trouve sa place nulle part. Et accumule…<p>La femme en tant que responsable du désarroi de l'homme. Vieille rengaine. N'en déplaise à mon ami, je n'endosse pas sa théorie. Les "lieux d'hommes" n'ont aucune importance, c'est le désir de s'y rendre qui compte.<p>D'ailleurs, il a fallu huit mois à Jean-Pierre pour convaincre son père de l'accompagner dans les bois pour cette aventure intime. Au départ, son paternel ne voyait pas l'intérêt d'un tel projet. Une réaction conforme à celle des hommes de sa génération, peu portés sur les confidences.<p>Son père a cependant fini par se laisser convaincre. Le désir est venu de lui-même, pas du lieu.<p>Jean-Pierre espérait que cette expérience permette à son père de mieux le connaître. Curieusement, c'est le contraire qui s'est produit. "J'ai connu l'homme qu'il était avant d'être mon père", dit-il.<p>Comme quoi on peut passer sa vie sans véritablement connaître son père…<p>*<p>Dans le film de Joël Bertomeu, on voit des hommes de tous âges exposer leurs tripes. On s'embrasse, on se bécote, on se lance des "Je t'aime". On pleure.<p>D'ailleurs, il y a toujours ce malaise à voir des larmes masculines. On a beau se croire moderne, un homme qui pleure est encore gênant.<p>Ce doit être le poids de l'Histoire qui donne cette impression; la pression de ces générations passées d'hommes héroïques au courage surdimensionné.<p>Et pourtant, pleurer en confrontant son père n'est-il pas la plus grande preuve de courage? Il faut être fait fort pour se montrer entier devant l'homme qu'on a toujours, instinctivement, voulu surpasser…<p>C'est un peu ce qu'on retient de <i>Tel père, tel fils</i>: une invitation à visser les relations père/fils sur des bases plus authentiques.<p>Ce qui est dommage avec ce documentaire, c'est qu'il y aura probablement beaucoup plus de femmes que d'hommes qui le regarderont. J'invite donc tous les pères et les fils à se réserver la soirée de dimanche prochain. <p>Envoyez les filles au 281, achetez-vous une caisse de douze et zappez à Canal Vie…<p>Ce pourrait être le début d'une nouvelle relation…<p><i>Tel père, tel fils</i>, à Canal Vie, le dimanche 28 janvier, 22h.<p>ooo<p><b>TÉLÉ</b><p><img src="http://media.voir.ca/_images/montreal/2104/texte/medias_familiprix_2104.jpg" align="left" alt="" />TV5 a commencé la diffusion d'une nouvelle série passionnante. <i>L'Envers du décor</i> montre comment se réalisent certains projets artistiques ou médiatiques (une série télé, une émission de radio, une expo dans un musée). Cette semaine, les coulisses de la célébrissime campagne publicitaire "Ah! Ah!" de Familiprix. <i>L'Envers du décor</i>, à TV5, le samedi 27 janvier, 22h.<p><b>TÉLÉ</b><p><img src="http://media.voir.ca/_images/montreal/2104/texte/medias_transnistrie_2104.jpg" align="right" alt="" />Un documentaire fascinant présenté dans le cadre de la nouvelle série <i>Ici… le monde</i>. Une incursion dans un tout petit pays coincé entre l'Ukraine et la Moldavie, non reconnu par la communauté internationale, dirigé par un ex-agent du KGB… mais surtout, une importante plaque tournante du trafic d'armes… <i>Transnistrie: trafic d'armes aux portes de l'Europe</i>, à Télé-Québec, le lundi 29 janvier, 20h30.<p>
Je comprends les hommes d’avoir eu un peu de difficulté à accepter d’aller passer quelques jours dans un bois pour parler de sentiments, ce n’est pas quelque chose qui se fait de manière naturelle pour eux. Pourtant quand ils parlent avec leur coeur c’est beau et on en apprend beaucoup sur eux comme ça semble le cas dans ce documentaire. J’ai vu l’annonce de Tel père, tel fils en fin de semaine et j’ai trouvé que ça avait l’air intéressant parce que c’est un sujet courant de la vie de tous les jours et ça semble aussi touchant. C’est certain qu’il risque d’y avoir plus de femmes que d’hommes qui regardent cette émission, mais en même temps les femmes vont en parler dans leur famille et ça peut resserrer certains liens et en créer d’autres. Je compte bien le regarder, parce qu’en plus du côté humain de la chose, ça pourrait avoir un côté éducatif aussi. À ne pas manquer.
La relation père fils sera toujours tabou dans notre société parce que nous voulons des hommes forts qui se laissent mener par leurs blondes et personnes d’autres. C’est toujours et ça sera toujours la compétition entre le père et le fils et c’est comme ça. On ne peut rien changé à ça. Au moins, nous voyons de plus en plus des relations qui vont dans le sens de la communication et c’est bien. Je ne comprends pas comment deux personnes qui vont se cotoyer toute leur vie, ne se connaissent pas au bout de leur vie. En tout cas, certainement un émission à ne pas écouter avec sa blonde parce que on sera obligé d’organiser un voyage dans le bois avec notre père. Je pense que ce reportage sera intéressant pour les fils qui ont vraiment des problèmes de communication avec leur père.
Pour ce qui est de l’émission L’envers du décor, c’est toujours intéressant de voir comment sont faits les choses qu’on voit à la télé. Ça va être drôle de voir Sylvain Marcel faire de hahaha au lieu de ah ah!
Les relations inter-générationnelles ne semblent pas faciles. Est-ce le seul fait des hommes? Les femmes en sont-elles exemptes? Quand je parle avec des amies, je me rends compte que les femmes ont eu et ont encore autant de problèmes avec leur mère que les hommes en ont et en ont eu avec leur père. Le problème est donc bien plus large, c’est celui entre les générations.
On veut faire mieux que nos parents, y compris dans les relations père-fils. Et, heureusement, il y a un progrès, petit c’est vrai, mais encourageant quand même.
Je tique chaque fois quand quelqu’un affirme avoir rencontré un homme vrai et normal. Qu’est-ce que c’est que ça? Je pose ces questions mais je passe mon tour pour cette fois-ci. On verra plus tard.
Mon père était sans doute un homme vrai, mais il a vécu à une autre époque. Les normes maritales et familiales n’étaient pas celles d’aujourd’hui et à bien des égards elles ne sont nullement comparables. J’ai détesté mon père à cause de son côté violent. J’apprendrai des années plus tard qu’il buvait en cachette et ma mère une hyper catholique pratiquante en éprouvait une honte agressive et refoulée.
Donc mon jeune frère et moi en avons mangé des volées (la strap). Quelques années plus tard lorsque je revins du collège mon père mourut d’un cancer de la gorge. J’hésite ici à poursuivre car je sais que de tels propos feraient réagir certains de la fratrie. Pourtant mon père possédait réellement un tas de qualités, mais je ressens encore sa violence. Toujours plus tard Jeannette Bertrand expliquera que l’alcoolisme mène parfois à ce genre de comportement.
Jeune, jamais je n’ai senti le besoin d’être à ma place à côté de lui. Au cours des années mes frères et soeurs se sont tous appariés avec enfants, sauf moi déjà marginal à ma façon. Mon père a-t-il été fier de moi? Ces sujets-là n’étaient pas à la mode ainsi que bien d’autres itou. L’époque traînait l’autorité absolue d’une l’église castratrice via la mère qui l’imposait à sa marmaille et tutti quanti! Cela s’appelait le dolorisme c’est-à-dire souffrir en silence pour gagner son ciel.
Sans mettre la faute ni sur mon père, encore moins sur ma mère, je n’ai jamais osé parler de ces choses avec mes aînés. C’eut été sacrilège parce qu’il est interdit même de nos jours de parler négativement des disparus.
Heureusement aujourd’hui, je me considère comme un homme vrai et normal même si je suis gai. Tout le monde le savait sauf moi. Puis petit à petit j’ai repris confiance en moi, chose essentielle dans la vie.
Je trouve l’idée brillante de l’émission L’envers du décor qui va montrer cette semaine comment se tourne une publicité. On nous bombarde de centaines d’images sans qu’automatiquement nous pensions à toutes les personnes impliquées dans sa production. On a qu’à penser à la longue liste du générique d’un film pour réaliser l’ampleur de la tache. Beaucoup de gens du milieu travaillent dans l’ombre et méritent que l’on parle d’eux. Une série qui devrait en intéresser plus d’un.
Ce documentaire veut démontrer que les hommes ne sont pas portés sur la chose, sur l’ouverture, sur la communication et ça on le savait.
Ce que l’on sait aussi c’est que si peu d’hommes se connecte à ce canal à cette heure ne serait-ce qu’en compagnie de leurs conjointes ce sera pour éviter de discuter du sujet tout simplement. Moi le premier, ça ne me dit rien et cela ne m’intéresse pas au même titre que tout les psychologue faisant paraître des articles dans les magazines ou sur des émissions qui passent en milieu de matinée.
J’ai vécu des choses avec mon père et d’autres que j’aurais aimé vivre et je fais confiance à la vie pour transmettre ce que je sais à mon fils. Je n’ai pas envi de verser dans la recherche de la perfection psychologique de la famille et des relations inter personnelles sans bavures.
Je suis ce que je suis à cause de mon père…ce que je considère comme un héritage et mon fils est ce qu’il est à cause de moi.
Pas à cause des bons conseils pris à gauche et à droite par les spécialistes…
Je n`ai jamais pêché avec mon père. Mon pere ne ma jamais lancé la balle. Il ne m`a jamais montré a monter a bicyclette. Certains ne voit pas leur chance d`avoir une figure paternelle à leur coté. Quelques fois les paroles ne sont meme pas utiles, un petit moment, un regard, laisse passer toute les émotions. Juste un c`est beau je suis fier de toi ou une petite tape sur l`épaule peut faire un monde de différence. Mais ils ont grandi dans un univers où les semtiments était impossiblement montrable, aujourdhui encore boys don`t cry.
Peut-être est-ce dans nos gênes d’avoir de la gêne entre père et fils . Cela dure depuis des générations . Je suis incapable de parler à mon père autrement que pour des banalités et mon fils fait pareil avec moi . Sommes nous en chicane ? Non pas du tout mais il y a quelque chose qui nous retient de nous dire je t’aime .
Cela vient probablement du rôle traditionnel du père qui est quelqu’un de froid et pratique et qui surtout n’a pas de sentiments . Un peu comme cette parodie de Rock et Belles Oreilles où André Ducharme y tient le rôle du père et qui invite Bruno Landry son seul fils qui ne pleure pas à l’accompagner pour aller donner la volée au voisin en attendant que le chien l’aurions probablement mangé .
J’imagine comment cela a du être difficile pour cette douzaine d’hommes de quitter leur confort pour se ramasser dans le bois pour pouvoir enfin se parler et se dire de vraies choses et non pas juste commenter les performances de Koivu .
Nous ne regarderons probablement pas cette émission au cas où cela donnerait des idées à quelques uns d’entre nous de laisser tomber les tabous et la gêne pour prendre l’autre dans ses bras et le serrer fort fort .
Oui, je vais me coucher moins niaiseux ce soir !!!
C’est une façon de parler bien entendu.
Merci à Télé-Québec, je sais ce que je vais faire le 29 janvier en soirée… Au pire, je vais savoir quoi enregistrer !!!
La République moldave de Transnistrie, je ne savais pas que ça existait et par conséquent je ne savais pas que le trafic d’armes posait un problème dans cette région.
En 1995, les habitants de la Transnistrie votèrent à 81% en faveur d’une nouvelle constitution indépendantiste, lors d’un référendum. L’histoire laisse planer des doutes au sujet d’une possible fraude électorale.
Imaginez si 81% des Québecois votaient en faveur de l’indépendance du Québec, il y aurait fraude c’est évident !!!
Même la communauté Internationale ne reconnaît pas sa légitimité à titre de pays… «la Transnistrie possède sa propre constitution, son drapeau, son hymne, son président, son parlement, son gouvernement, son armée (en même temps que l’armée russe), sa monnaie (le rouble transnistrien ou Souvoriki) et son alphabet (cyrillique)».
Ici au Québec notre hymne c’est peut-être la danse des canards !!!
Encore une fois, les femmes sont les grandes oubliées. On parle de la relation père-fils, mais qu’en est-il de la relation père-fille? Qu’en est-il des conséquences sur une relation malsaine, voire même, un père absent?
J’ai dû mettre une croix sur mon père et ce, avant même ma naissance. J’ai grandi avec des carences affectives. Depuis toujours, je me demande ce que j’ai bien pu faire pour mériter ça.
Mais les filles, ce n’est pas grave, on peut les oublier…
Ce film Tel père, tel fils a l`avantage d`explorer quasiment une forêt vierge.
Les femmes ont, certes, pris beaucoup de place, mais avant, l`homme de la maison n`était que charnel, pratiquement pas à l`écoute de ce qui se disait ou se demandait dans sa propre maison.
Pas même toujours le pourvoyeur qu`on prétend et que dire du contrôle des naissances avec une époque où 15 enfants à table était courant. Et devinez qui leur trouvait toujours à manger????
Il n`est jamais trop tard pour bien faire, la place de l`homme est toujours là, à lui de la prendre. Mais je vais quand même écouter ce documentaire.
Ma réaction est surtout ma surprise de lire le commentaire: » et les filles, elles!! » je ne crois pas qu’elle a compris que le reportage ne voulais pas mettre les filles de côté c’est simplement que ce n’est pas le sujet du reportage. Je ne comprend pas comment cette personne peut se sentir aussi viser ou je pourrais dire mis à l’écart. Il y a pleins de reportages sur pleins de sujets différents et si en faire un sur la relation père-fils devient pour certaine fâcheux et se sentent oublier alors je crois que c’est vrai que les hommes cherchent leur place et qu’ils ont beaucoup de travail à faire. Et je n’aie qu’a leur souhaiter bonne chance…
Bien sûr, c’est un sujet très peu élaboré. Seulement des spécialistes osent s’y prononcer, tel que Guy Corneau «Père manquant, fils manqué», tout de suite on comprend, que la figure masculine est très importante, comme modèle. Quand il s’agit, de retrouver un père inconnu, dans le style des retrouvailles, de Claire Lamarche, est-ce toujours pertinent? Je sais, que je ne me ferai certainement, pas des amis, mais je suis vraiment perplexe! Si, le père a été absent toute sa vie, peut-être voulait-il que ce soit ainsi? Maintenant, est-il préférable que ce père soit, oh combien présent tout en étant absent d’esprit. Ne faisant qu’une simple présence de corps, et rien d’autre. Et que dire, des pères qui sont alcoolique, toxicomanes, agresseurs sexuels, batteurs de femmes et d’enfants? Shut! On se tait! Cela n’existe qu’aux nouvelles bien entendu! Nous voudrions tous vivre dans le meilleur de mondes possibles. Une véritable famille, père, mère et deux beaux enfants, en pleines santés! La perfection quoi? La réalité, celle qui se vit à tous les jours, n’est pas la même. Je suis désolée, d’avoir, une vison, si négative, mais je l’assume! Car, je connais trop d’exemples (qui pourraient être également appliqués à des femmes), qui sont de véritables histoires d’horreur! Bravo, à ceux qui vivent une relation exemplaire père-fils! Entretenez-la…car, c’est extrêmement rare!
Je suis très curieux de voir le résultat de ce séjour de 5 jours en forêt entre père et fils. Les vraies discussions entre pères et fils sont probablement le sujet le plus tabou qui a pesé sur la terre. Mais bon ça ne risque pas de changer.
Deuxièmement, très hâte de voir le documentaire Transnistrie. On ne parle pas assez de ces endroits où le trafic d’arme est roi. Mais hypocritement ça ne disparaîtra pas puisque ça fait l’affaire des pays comme les Etats-Unis, où ils peuvent vendre leur surplus et également l’affaire des groupes terroristes et autres. Bref, je suis impatient de voir le contenu de ce documentaire.
Le féminisme a été un combat que la femme a eu à faire pour faire valoir ses droits, démolir des préjugés, pour le respect de sa liberté. Et même si cela a heurté un certain machisme masculin le but n’était pas de provoquer l’homme mais d’en faire notre égal. Je suis étonné qu’aujourd’hui on entretienne encore ce discours que l’homme n’a plus sa place à cause du féminisme.
Je pense que c’est son tour maintenant à l’homme de faire le point, de se débarrasser des préjugés qui l’étouffent. Puis le plus grand d’entre eux est sûrement » un homme c’est fait fort et ça ne pleure pas « . Le plus grand pas qu’ils ont franchir serait celui de cesser de blâmer le féminisme pour tous les maux qui les affligent. Qu’ils fassent au moins l’effort de chercher les véritables causes comme nous avons fait l’effort de faire valoir nos droits.
Que la femme puisse vivre ça n’empêche pas l’homme de vivre.
Je pense que je vais regarder l’émission car plus on se comprend plus on s’aime. A mon avis tous les efforts doivent aller dans ce sens.
Je trouve toujours intéressant de voir les coulisses de productions, spectacles et films. Pouvoir voir enfin le processus de création des publicités sera très certainement intéressant. On est inondés de publicités dans la société actuelle alors il sera bien de voir comment elles sont créés.
Et certaines publicités sont vraiment bien alors il faut rendre à leurs créateurs le mérite de leur oeuvre, mais ne pas oublier tout de même qu’elles sont faites en grande majorité pour nous pousser à acheter davantage et non pour nous rendre service ou pour nous aider dans nos choix de consommation…
Je pense que c’est son tour maintenant à l’homme de faire le point, de se débarrasser des préjugés qui l’étouffent. Puis le plus grand d’entre eux est sûrement » un homme c’est fait fort et ça ne pleure pas « . je comprends les hommes d’avoir eu un peu de difficulte a accepter.
Quelques fois il faut sauter sur les occasions qui se présentent. L’été dernier mon fils de 16 ans me fait la demande suivante. ‘Pa que penserais-tu d’un road trip à travers le Canada’ La dernière année avait été difficile pour moi. mon fils ne voulait plus jouer au hockey (bon lieu de ressemblement pour nous deux). Il passait plus de temps de temps avec ses amis bref la séparation père-fils nécesssaire mais combien pénible était entrain de se faire. La solitude que l’on ressent à ce moment là peut devenir assez intense. Or voilà que mon fils veut faire un road trip. Follerie réponda ma femme. Montréal-Vancouver 100 heures de route un chauffeur! à l’aube de la cinquantaine bref j’ai accepté sur le champ. Je n’oublierai jamais ce périple. Deux gars parfois père-fils souvent buddy-buddy qui partent à l’aventure. Un voyage ou on a jasé, rit et déconné. J’ai appris beaucoup sur mon fils et sur moi-même.
Parfois un peu de folie dans une vie peut s’avérer salutaire.
Je suis contente de voir qu’un tel documentaire a été réalisé. Finalement, nous pouvons voir les hommes à nu dans le sens qu’ils n’ont pas à se faire étiqueter par un titre qui sont souvent dûs aux préjugés attitrés aux hommes. Les hommes tout comme les femmes sont des humains et ce qui différencie les humains des animaux sont les émotions et la relation avec autrui. Selon l’article que j’ai lu, nous pourrons voir l’humain de sexe masculin être en contact avec ses émotions et les exprimer.
C’est certain, dans notre société bâtie à même le courage, le respect des droits humains, le coeur, l’ouverture mais aussi les fausses croyances, les jugements, les préjugés, les stéréotypes, nous pensons, à tort, que les hommes parlent moins de leur vécu que les femmes. Parlons des vraies affaires! Une belle phrase qui invite à exprimer nos émotions, notre ressenti le plus profond. Que nous soyons homme ou femme, ce n’est pas facile de nommer ce que nous vivons intérieurement. Nous sommes mûs, bien souvent, par nos propres croyances, nos blessures, notre éducation familiale et religieuse, nos préjugés, nos peurs… et j’en passe. Pour pouvoir se révéler à l’autre, sans artifice ni mur de béton pour nous cacher, nous devons être à l’écoute de notre monde intérieur et de tout ce qui y habite. La facilité de la chose n’est pas donné à un sexe plus qu’à l’autre. Il y a des femmes qui parlent d’elles mais qui ne disent rien. Il y a des hommes qui parlent peu d’eux mais nous les reconnaissons. Parler de son vécu avec facilité ou non, ce n’est pas seulement une histoire de gars!
Imaginez un père cherchant sa progéniture
dans un pays dont la devise est « Je me souviens »
et qui ne rencontre sur sa route
que des hommes qui ne trouvent leur place nulle part et des femmes oubliées de partout.
Il pourrait bien être tenté d’abdiquer alors toute responsabilité familiale et décider d’aller vivre son rêve ailleurs,dans le plus parfait anonymat,
en se louant une chambre en ville,
préférablement en haut d’un club de danseuses.
Je n’ai pas eu d’enfants.
Trop égoïste, trop avare de mon temps.
Et puis j’ai eu une enfance prodigieuse, qui m’a rassasié.
Ma mère me disait: »Si t’as plus faim, ne remplis pas ton assiette, j’aime pas le « gaspill ».
Trop de pères décident d’avoir des enfants pour combler leur faim d’insatiables d’enfants manqués.
Père absent,mère occupée,et entre les deux leurs enfants-rois,très occupés
par eux-mêmes et totalement étrangers à leur entourage.
Je n’aime pas la compagnie des hommes.
C’est comme ça et ça n’a au fond aucune importance.
Je suis à l’aise avec les femmes et cette aisance a fini par me rattrapper.
Une jeune femme m’a adopté,il n’y a pas si longtemps,sans me demander mon avis.
« Tu es mon grand-père ».Point à la ligne.
Il n’y a pas de mots pour dire tout mon bonheur dans cet amour-là et d’ailleurs
cela ne vous regarde pas
Non seulement les femmes donnent-elles naissance à des enfants,
mais voilà aujourd’hui qu’elles mettent au monde des grands pères!
Le père,c’est l’inconnu absolu.
On ne lui dit jamais qu’on l’aime quand il est vivant
et on ne se gêne pas pour le détester quand il est mort.
On le dit même dans Internet pour « témoigner ».
Témoigner comme dans un procès.
Le père sera toujours le coupable parfait pour les féministes.
L’homme qui a séduit la femme qu’elles idéalisent,
le parfait salaud.
Un père invisible et qui doit le rester!!!
Le sujet du documentaire présenté sur la relation père-fils est bien intéressant et suscitera sûrement chez bien des femmes du questionnement à savoir leur relation avec l’un ou l’autre de leurs parents. Car, soyons réaliste, le mutisme intergénérationnel n’est pas sexiste, il s’attaque à toutes les variantes parents-enfants.
Ce qu’il serait intéressant de montrer, ce sont les enfants, ou les parents, selon d’où part le sens unique – quand on est tout simplement pas dans un cul de sac – qui est allé chercher chez l’autre la parole, la confidence, l’expression de lui-même. Car, si le mutisme peut-être contagieux, il n’en faut pas beaucoup non plus parfois pour briser le barrage des sentiments de l’autre.
Certains souffriront toute leur vie de ne pas savoir communiquer avec leur parent, certains s’en porteront très bien pour penser que le phénomène est normal. Pour ceux qui ont le parent ou l’enfant vieux jeu et avare de ses paroles, il n’y a rien comme prendre l’initiative d’aller puiser à la source. Et la cabane en bois rond ne saurait être assez profonde si la réceptivité de l’autre n’y est pas. Souvent, cela ne prendra que de simples petits gestes comme un sourire, une étreinte, un regard ou une poignée de main.
Ce sont ces catalyseurs qu’il faudrait que l’on montre à la télé.
Je suis fière de mon chum, père de nos chers enfants. Il est imaginatif, brillant, fidèle, drôle (à ses heures!), sympathique, un petit génie aussi dès qu’il touche du bois ou un pinceau, une guitare ou un appareil photo. Du jeune homme (il avait 21) que j’ai connu et de l’homme qu’il devient chaque jour, il y a beaucoup d’évolution en ce sens où nous avons vécu la naissance de nos 5 enfants ensemble, il a fait les suivis chez la sage-femme avec moi à chaque fois, il a pris conscience de la vie dans toutes ses facettes essentielles, et à chaque jour encore y participe , solide comme un roc et fier de sa famille. Pour nous, la famille et la vie sont une création, l’accomplissement de ce que chacun de nous sommes, en harmonie. Vous savez, j’ai espoir pour les gars de se laisser entraîner dans les couches plus sensibles de la vie. C’est un travail de toute la sociét et un beau choix que de décider de créer la vie et d’en faire un belle danse. En créant, les gens sont liés à se qu’il y a de plus profondément vrai en eux. C’est cette petite part d’intégrite qu’il faut s’adresser. Je ne parle pas de devenir tous des gitans et des bohémiens mais quand même, faut avouer que beaucoup d’hommes sont encore trop souvent coincés dans leurs cravates, d’autres coincés dans le temps, coincés d’orgueil, d’autres coincés dans un destin qui leur échappe et qui les fait s’oublier eux- même….
C’est pas juste mon chum qui est si merveilleux. Pour avoir parlé et être amie de tant de gars de toutes les allégences, je sais que c’est réellement une bonne idée d’avoir pensé Yin Yang en créant le monde. Je sais que la vie est une expérience très difficile mais je sais aussi que n’importe qui peut décider de laisser tomber l’orgueil et de dire……
Bonjour soleil, bonjour la vie, bonjour les sentiments et le plaisir d’exister!!!
Trois, deux, un… je me lance! Vraiment pas évident d’écrire sur son père, surtout quand on sait qu’il le lira; malaise anticipé… Pourtant, je juge essentiel de rendre ses lettres de noblesse à un homme qui ne l’avait pas toujours facile lors de l’élevage de ses fils…
Autres temps, autres moeurs, à cette époque, bien que récente, c’était à la mère qu’incombait la tâche d’élever les enfants, ce que ma mère accomplissait avec brio. L’homme agissait beaucoup plus comme pourvoyeur; il devait s’assurer que sa famille ait un beau logis, de quoi bien se nourrir, passer de belles vacances, etc… Aussi,(à son insu!), on lui attribuait le rôle ingrat de potentiel bourreau! Qui ne se souvient pas s’être fait dire »Attends que ton père arrive! » C’est donc dans un contexte où il n’était pas aussi présent qu’il l’aurait souhaité que mon père nous a vu grandir mon frère et moi.
Cela ne l’a pas empêché d’être fier de m’apprendre à lire, de m’encourager et de me soutenir dans les sports comme à l’école, de me faire sentir qu’il serait toujours là lors de moments difficiles, de m’inculquer de belles valeurs, etc… De plus, je lui suis gré d’impérissables souvenirs d’un voyage de pêche entre hommes(je devais avoir six ans!).
J’ai passé le plus clair de mon enfance dans les jupes de ma mère. Elle était probablement plus sécurisante et accessible, mais lorsque j’ai voulu m’en détacher un peu à l’adolescence, il m’était ardu de faire part de mes sentiments à mon père. A ma décharge, les embrassades et les accolades sont plutôt réservés aux femmes en ce pays… les quelques fois où l’on s’est dit « je t’aime » sont significatives pour moi, et comme dans le reportage, ont été ponctuées de sanglots…
Mon père a toujours agi dans notre intérêt et il a été irréprochable(ma mère aussi évidemment…), c’est une référence, un modèle pour moi, et si je suis plus enclin à me confier à ma mère, c’est peut-être par crainte de ne pas être à sa hauteur…
Merci papa
Il est vrai que dans notre société actuelle, les hommes doivent « fitter » dans un cadre bien précis; être sportif, sinon ce sont des lavettes, ne pas s’habiller trop serré, sinon ce sont des fifis, être viril, dure, pas trop sensible, sinon ce sont des mous etc. Pleurer fait parti de ce qu’ils ne « devraient » pas faire en public, et cela est vrai qu’il y a une certaine gêne ou un malaise lorsque l’on en voit. C’est trop ancré dans nos barrières sociales pour se sentir ouvert à tout ça. Pourtant, ce sont des humains comme les filles et avec des sentiments. Ils gardent à l’intérieur tous ce qu’ils ne « doivent » pas montrer et cela finit par leur polluer l’âme. Mais ce cadre dont ils doivent suivre, est installé à l’adolescence souvent avec leurs autres amis garçons, ce n’est pas par les filles, car les filles ne veulent pas de garçon insensible et macho. Il faudrait briser ces barrières et instaurer de nouvelles façons de penser.
Je ne suis pas tellement touché par ce type d’initiatives, j’ai d’excellentes relations avec mes parents, même si je ne peux évidemment les considérer parfaites. Mais j’ai quand même appris que mon père s’intéressait à ces trucs, qu’il avait lu des livres pour être papas, etc. Tant mieux si les pères peuvent avoir leur Parler pour parler eux aussi.
Et j’ai aussi un sourire en voyant que ça passe à 22 heures, je me souviens à quel point c’était terriblement ennuyant d’assister à des vidages de coeur à la télé quand j’étais tout petit. C’est bien de perpétuer la tradition de mettre ça à une heure où les tous-petits font dodo, et qui ne brise pas une soirée de dimanche en plus.