Quand je n'ai rien à penser, je théorise. En regardant <i>Le Banquier</i> l'autre soir, comme ma matière grise n'était pas excessivement sollicitée, j'ai théorisé.<p>Au bout d'un moment, j'en suis venu à poser l'hypothèse suivante: "Dans les jeux télévisés, la valeur des prix semble inversement proportionnelle aux efforts intellectuels requis de la part des concurrents."<p>Dans cette chronique, je tenterai de valider cette hypothèse.<p>D'abord, <i>Le Banquier</i> à TVA. Dans cette adaptation locale de <i>Deal or No Deal</i>, le grand prix s'élève à un demi-million de dollars. Pour amasser des sous, le concurrent doit choisir les bonnes valises, tenues par un panel de "beautés" <i>made in Plasticland</i>.<p>L'autre soir, un type qui se prenait pour Sheldon Souray s'est pointé sur le plateau, quasi hystérique. Il a sorti un pendule de sa poche pour l'aider à choisir la meilleure valise. Ésotérique.<p>En fonction des mallettes pigées au hasard, le concurrent reçoit une offre du "banquier", qu'il peut accepter ou refuser. L'exercice mental étant bien sûr périlleux, le concurrent peut compter sur trois personnes pour le conseiller.<p>L'autre soir, Sheldon Souray a ainsi quitté <i>Le Banquier</i> plus riche de 24 900 $.<p><i>Le Banquier</i>: exercice intellectuel limité, grosse valeur potentielle du prix. <p>À l'autre extrême des jeux télévisés d'ici, on trouve <i>Le Tournoi des mètres</i>, qui a démarré en douce il y a trois semaines à Télé-Québec.<p>Le concept du jeu est simple. Dix équipes de trois concurrents représentant autant de régions du Québec s'affrontent dans une joute costaude de connaissances générales.<p>Les plus rapides à répondre correctement aux questions accumulent des points.<p>Les concurrents de ce jeu sont des encyclopédies sur deux pattes, capables de nommer un peintre, un auteur ou une date historique en quelques dixièmes de seconde seulement.<p>Que peuvent gagner ces Bruny Surin du cerveau? À la toute fin de la saison, l'équipe qui remportera le tournoi se verra offrir trois voyages pour deux dans une formule tout-compris en Guadeloupe. Youpidou.<p><i>Le Tournoi des mètres</i>: exercice intellectuel intense, prix "simplicité volontaire".<p>D'autres exemples?<p>Récemment, l'émission spéciale de <i>Tous pour un</i> portant sur le 50e anniversaire des <i>Belles Histoires des pays d'en haut</i> (à Radio-Canada) a permis à un érudit de gagner 20 000 $. <p>L'homme n'a pas volé son chèque. Il a cependant dû étudier la série-culte jusque dans ses moindres détails. En connaissez-vous beaucoup de gens capables de répondre à des questions épouvantables du genre: "Quel politicien le curé Labelle cite-t-il dans l'épisode 36?" <p>Effort extraordinaire. Prix ordinaire.<p>En revanche, à <i>La Poule aux</i> oe<i>ufs d'or</i>, un gratteux télévisuel, les participants n'ont qu'à choisir entre un oeuf et une enveloppe. Au bout de cette performance, ils risquent de repartir avec un grand prix minimum de 100 000 $. S'il n'est pas gagné, la cagnotte augmente de 25 000 $ la semaine suivante.<p>Effort ordinaire. Prix extraordinaire.<p>Oui, la valeur des prix est inversement proportionnelle à l'effort mental demandé aux concurrents.<p>Pourquoi?<p>D'abord, il y a la loi du nombre. Pour sa première, <i>Le Banquier</i> a attiré près de deux millions de téléspectateurs. <i>Le Tournoi des mètres</i>? Autour de 100 000. Deux poids, deux mesures.<p>Pourquoi le public est-il avide de jeux de hasard alors qu'il boude les jeux de connaissances?<p>En regardant la deuxième émission du <i>Banquier</i>, j'ai échafaudé une autre théorie.<p><i>Le Banquier</i> représente le rêve accessible. <i>Le Tournoi des mètres</i> propose un jeu de Ti-Jos Connaissants.<p><i>Le Banquier</i> raconte l'histoire d'un tartempion que la chance a poussé jusqu'à cette galerie de valises en inox. <i>Le Tournoi des mètres</i> raconte l'histoire d'une bande de <i>nerds</i> que les compétences intellectuelles mèneront au sommet.<p><i>Le Banquier</i> met en scène l'appât du gain facile, ce fantasme enfoui en chacun de nous. <i>Le Tournoi des mètres</i> met en scène la compétence, le travail, l'effort, l'intelligence. L'élite intellectuelle.<p>Or, le peuple méprise l'élite intellectuelle.<p>Voilà pourquoi, au buffet des jeux télévisés, les "bollés" gagneront toujours moins que les <i>nobodys</i> qui se prennent pour Sheldon Souray…<p><i>Le Tournoi des mètres</i>, à Télé-Québec, les lundis et mardis, 19 h 30<p>Vous pouvez jouer en ligne: <i><a href="http://www.tournoidesmetres.tv" target="_blank">www.tournoidesmetres.tv</a></i><p><i>Le Banquier</i>, à TVA, les mercredis 21 h et jeudis 20 h.<p>On peut aussi jouer en ligne: <i><a href="http://tva.canoe.com/emissions/banquier/" target="_blank">tva.canoe.com/emissions/banquier/</a></i><p>ooo<p><img src="http://media.voir.ca/_images/montreal/2105/texte/medias_revolution_2105.jpg" align="left" alt="" /><b>WWW</b><p>Un court film hilarant pour lutter contre les gras trans, la malbouffe, les OGM. Des millions de bouches autour du monde s'unissent pour lancer la révolution! Sur le site, vous pouvez même ajouter votre bouche à ce vaste mouvement de résistance… <i><a href="http://www.mouthrevolution.com" target="_blank">www.mouthrevolution.com</a><b></i></b><p>
« Or, le peuple méprise l’élite intellectuelle »… et l’élite intellectuelle le lui rend bien ! J’ai beau ne pas être adepte de quizz télévisés, il m’arrive aussi de m’adonner à des loisirs qui n’ont rien d’intellectuel ni de constructif sur un plan moral : surtout depuis que j’ai découvert, récemment, les joies de « World of Warcraft » !
De toute façon, l’employé d’usine qui travaille 12 heures par jour n’a pas nécessairement l’énergie pour se concentrer sur un documentaire approfondissant l’impact de la microbiologie appliquée sur les populations du Sud-Ouest du Zimbabwé : tout ce qu’il veut, quand il rentre chez lui après une dure journée de labeur, c’est décrocher.
D’autre part, il est vrai que je m’insurge aussi contre les valeurs imposées à la population par le lavage de cerveau des médias, mais je pense davantage à des abrutissants tels que n’importe quelle émission de téléréalité qui fait la promotion de l’asservissement sexuel des femmes et de la superficialité.
Remarquez, les beautés made in plasticland ne font pas grand chose pour l’émancipation féminine non plus.
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Merci pour ce court métrage, en effet hilarant !
Ce n’est pas uniquement une question d’effort intellectuel ou non, il y a aussi l’aspect rêve. Gagner 1 000 000.00$, ça fait rêver. Gagner un voyage tout inclus à St-Profond-des-Creux, c’est ordinaire. Lequel des deux jeux animera les discutions autour de la machine à café au bureau ? Sûrement pas celui dont le prix est un voyage.
Je participe régulièrement à des concours sur internet, qui me donnent la possibilité de gagner des laissez-passer pour des événements culturels, où je gagne régulièrement d’ailleurs. Mais c’est ordinaire, je ne quitterai pas mon emploi avec ça.
Être journaliste, professeur à l’université ou biologiste, c’est très valorisant et prestigieux, mais pas excitant. Être une vedette du sport, une »rock star », ou un humoriste, ça fait rêver, c’est »sexy ».
Je n’aurais jamais écouté le banquier si je n’étais pas rentrée hier soir au moment où mon fils écoutait l’émission. À prime abord, je n’y comprenais rien entre les offres du banquier et les valises à ouvrir, entre l’effondrement du concurrent face aux gros montants et son réjouissement pour les petits montants. J’ai dû attendre à la publicité pour en démêler le tout.
Je supporte mal ce côté très américain du show-concurrent. En mettre et en remettre et en ajouter encore… du :«Je n’ai jamais été aussi nerveuse de ma vie», en passant par :«Là maman, il faut vraiment que tu m’aides parce que je ne sais vraiment plus», répété une douzaine de fois, jusqu’à la sour à genou en prière sans oublier l’autre concurrent qui traîne avec lui son flamant rose porte-bonheur… pas capable. Pathétique, risible, à la limite du honteux. Tout ça sous un fond de musiques suggestives, aux émanations dramatiques.
À se demander où est-ce qu’ils prennent tout ce côté pathétique. On leur suggère? On les subliminalise? On les entraîne? On leur offre un supplément? On les note? On leur fait accumuler des points? On offre un bonus au gagnant de ce concours dissimulé?
Il y a ça de bon à écouter ce genre d’émission, c’est que ça permet vraiment de théoriser.
L`émission Le banquier ressemble à un vieux topo des Tannants, gros, cheap, grotesque. On prend le public pour des ….valises.Leur recette?
Des poupounes(net recul…)des participants sortis de la comedie del arte tellement ils sont peu crédibles, une Julie Snyder tout sauf photogénique avec très peu de classe.
Et ce qui vient me chercher et m`irriter au plus haut point:la promotion du gambling.On a vraiment aucune pudeur à la télé en 2007.
À mon avis, cette émission si elle procure excitation et challenge à plusieurs auditeurs, elle doit également les envoyer sur une voie diamétralement opposée au bonheur réalisable.
C`est à se demander en quoi notre écrant plat à cristaux liquides ne nous rapetisse pas le cerveau de jour en jour pour endurer des inepties semblables.
J’aime mieux regarder une émission comme Le Banquier où le concurrent sait nous garder en haleine avec des ouvertures de mallettes que de voir des bollés répondre à des questions que je ne sais même pas la réponse. Normal que ce genre de jeux attire moins les gens, c’est fatiguant et surtout on s’en fiche un peu plus. Quand on se fait mettre en pleine face qu’on ne sait pas la moitié des questions d’un quiz, c’est plus fatiguant que de regarder des pitounes ouvrir des valises et des concurrents totalement en transe face à leur destin.
L’important en télévision c’est de se divertir et on voit que c’est ce que les gens veulent quand on voit les cotes d’écoutes de la nouvelle émission de Julie Snyder. Et tant que ce sera une formule gagnante, il n’y a pas de raison de faire les choses autrement. Moi je suis pour la télé simple après une grosse journée de travail une fois de temps en temps!!
Un court film qui me paraît intéressant à regarder, mais le côté hilarant c’est surtout de savoir qu’il y a même un mouvement fait contre les mangeurs de gras trans. Voilà qu’après la lutte féroce contre les fumeurs de cigarettes on s’attaque aux mangeurs de gras trans, attention les amateurs de bière et vin rouge, ce sera bientôt votre tour de vous faire pointer du doigt. !!!
Mais, dites-moi, à force d’aller contre les habitudes légales des gens, n’allons pas un peu contre une certaine liberté…
Pourquoi ne pas lancer plutôt une révolution contre les bouches qui n’ont rien à se mettre sous la dent. ?!!!
Je suis un de ces maudits intellectuels qu’il faudrait exiler en Europe, en France principalement. Monsieur Proulx, une averse d’insultes risque de vous tomber dessus (j’espère avoir tort) dont celle vous accusant de mérpiser le peuple. Mais, comme vous le dites, « le peuple méprise l’élite intellectuelle ». J’oserait dire qu’il méprise aussi les connaissances générales, celles qui ne lui servent pas à gagner un revenu décent ou intéressant. Mais ces gens qui méprisent l’intelligence et la connaissance sont trop hyprocites pour l’avouer.
Je me souviens d’un sketch intéressant de la série « Un gars, une fille »: les déménageurs parlaient de philososphie et, si ma mémoire est bonne, de Kant et Nietsche. Mon voeu? Qu’une situation semblable existe dans la vraie vie. Pourquoi un travailleur manuel ne pourrait-il pas s’intéresser aux auteurs de la Pléiade? à la mythologie grecque? Si on veut, on peut tous faire l’effort intellectuel d’acquérir plus de connaissances, même si on n’est plus à l’école.
Admettons que Télé-Québec mettent tous ses oeufs dans le même panier et offre des bourses de 20000$ à chaque épisode et non pas un voyage à la fin de la saison, je suis sur que la cote d’écoute serait plus grande. C’est certain que l’argent facile est toujours dans les concepts les plus populaires. Mais le concept Who wants to be a Millionnaire était un concept qui mélangeait argent et connaissance et ce fut un succès. Jeopardy roule depuis près de 30 ans au États-Unis et c’est LE jeu de connaissances par excellence. Au Québec c’est difficile de faire des prix comparable aux USA avec seulement 3 à 4 millions de téléspectateurs pour les émissions records, aux USA, c’est plutot 10-12 millions pour une émission moyenne. C’est quand même plus payant point de vue commendite. Le banquier c’est payant parce que c’est P-K Péladeau qui sort l’argent de ses poches. Aucun autre quiz indépendant peut offrif autant sans l’aide de Loto-Québec et c’est normal, nous sommes seulement 7,5 millions. Imaginez Survivor ou Lost made in Québec, les tournages se ferait sur l’île Jean-Drapeau avec le plus de placement de produit que le Québec n’est jamais vu parce que ça va couter cher! Si on coupe les séries qui coutent 1 million par épisode, on ne pourra faire comme les USA et ce même dans les quiz.
Ceux qui ont l’argent on le pouvoir d’en donner, c’est seulement logique! Et ce que le monde aime, c’est de voir des vies changer en raison d’un gros lot. Par contre, il y a des exceptions, L’union fait la force avec Patrice L’écuyer qui offre 1000$ par jour, c’est rien et l’émission obtient du succès tellement que la SRC fut obligée de lui redonner sa case-horaire.
Je pense que la qualité va toujours avoir de la difficulté à battre les gros lots. Mais je crois que mon explication ne tient pas, Virginie est à l’antenne depuis 10 ans et a même fait déplacer La poule aux oeufs d’or un demi-heure plus tard. En tout cas, l’argent mène le monde et tout le monde sait ça depuis longtemps.
Tous ce que je pense vient enfin d’être exprimé! Moins on a besoin de ce casser la tête, plus on gagne gros! J’écoutais le Banquier hier et je me suis rendu compte de cela en le comparant à d’autre quizz télévisé où les concurrents doivent avoir une haute moyenne d’intelligence pour arriver à la fin. Personnellement j’aime beaucoup mieux ce genre de quizz car il m’en apprend beaucoup. Par contre je ne peut qu’affirmer avoir aimer le Banquier pour sont effet relax, mais tout-à-fait inutile côté effort mental.
C`est une interessante théorie… à laquelle je n`avais tout simplement jamais pensé… Il faut dire que quand j`écoute des émissions comme ca je fais comme les concurrents, je mets mon cerveau a off. Le banquier, le concept est interessant, jaimerais bien aussi dire des chiffres et gagner de l`argent… Être payé pour faire une folle de moi, sauter partout, pleurer, crier… Mais franchement il y a des limites a attirer l`attention… Tu entres là avec rien dans les poches et même si tu gagne juste 0,01$ t`as rien perdu y`était pas à toi de toute facon le demi million.
Il est plus facile de choisir un chiffre entre 1 et 26 que de nommer trois états des États-Unis qui commencent par « K ». Ça coûte probablement moins cher de payer 26 « beautés » pour ouvrir une valise que de trouver quelqu’un pour écrire des questions difficiles et vérifier si la réponse est bonne. Et si je comprends bien, les candidats n’ont pas été tirés au hasard mais choisis consciencieusement en espérant qu’ils donnent un bon spectacle. C’est du showbiz après tout. c’est rendu du Quizz-réalité. Si tu te pitches sur les murs parce qu’il y avait 1$ dans la valise ou que tu pleures toutes les larmes de ton corps parce que le 100 000$ était dans la valise, tu donnes un show. Ton intelligence n’a rien à voir là-dedans. Ça fait monter les cotes d’écoute. On interview même les gagnants au bulletin de nouvelles. Toute une nouvelle!
Mais j’aurais bien aimé être un participant pour gagner $20 000 en une demi-heure à faire le con sur la scène. Yesssss!!!
le Banquier est une émission qui sonne faux à mes yeux tout d’abord l’animatrice essaie d’être trop amie avec les concurrents on dirait que ça fait 5 ans qui la connaissent et non 5 minutes.
le montage de l’émission est tout à fait rater une seconde on voit les concurrents sauter dans les airs et l’autre seconde après on les voit tout calme. les participant maintenant ils ont toute l’air sur l’acide tellement sont énerver et sur les nerfs et ils nous tombent sur les nerfs parfois eux aussi sonnent faux on dirais des comédien engagée par la production et ils ne semblent pas avoir besoin de toute cette argent là entre vous et moi qui refuserais 56 000 $ quand tu sais que tu as une chance sur 6 d’avoir 100 000 $ et les 5 autres montant est beaucoup moins que les 56 000 .
toute sonne faux dans ce quiz.
Très juste votre éditorial… L’argent dans les jeux télévisés, c’est ni plus ni moins qu’une roue qui tourne. Plus de gens regardent l’émission (donc plus les cotes d’écoutes sont élevées), plus l’émission peut se permettre de donner des gros prix. Et pour avoir un nombre imposant de télespectateurs et donc atteindre beaucoup de gens, les réseaux de télé vont très loin et font beaucoup de publicité. Le côté « spectaculaire » de l’émission annoncée est vraiment mis en valeur et tout cela = $$$$.
C’est vrai que l’effort mis pour tourner la roue chanceuse n’est pas très élevé intellectuellement et le concurrent se retrouve quelques secondes plus tard plus riche d’un bon montant d’argent. À l’inverse, des émissions comme Le Cercle n’offrent que la somme de 5 000$ à un participant ayant quand même joué durant trente minutes…
En lisant « Or, le peuple méprise l’élite intellectuelle », je me suis franchement demandé si mon curseur n’avait pas cliqué par erreur sur la chronique « Impertinences » ! En tous cas, c’est payant (en réactions) l’impertinence !
Je trouve ce « Or … » facile à dire autant que difficile à vivre. On peut aimer Le Banquier, émission que je ne connaissais pas pour la facilité, et aimer se frotter à des « bollés » passés Maîtres. Le Tournoi des mètres, c’est confrontant vous savez. Mesurer l’ampleur de son ignorance demande un moral à tout crin et ce n’est pas toujours l’activité idéale après une grosse journée. Il faut filer pour admirer plus que pour rêver.
Dans le fond, on a le choix s’apercevoir que l’on est poche ou changer de canal et réaliser que nos poches sont vides !
Soyons honnêtes : qui n’aimerait pas avoir à répondre au moins une fois dans sa vie à la question : L’enveloppe ou la poule ? C’est du rêve et de temps en temps ça fait du bien de rêver sans pour autant mépriser l’élite intellectuelle !!!
Il est vrai où nous sommes loin de Cinéquizz où le gagnant remportait un interloto à $2.00 en répondant à des questions sur le film diffusé en après-midi .
Je suis entièrement d’accord avec vous , car le public aime voir quelqu’un d’extravangant remporter un gros lot pour pouvoir ensuite le jalouser et surtout essayer de comprendre comment un tel newfie a pu être si chanceux . Regardez un des plus vieux quizz à la télé : The price is right . Si cela fait dix ans que vous ne l’avez pas regardé , essayez et vous verrez que seules les ‘hotesses’ ont changé . J’ai connu quelqu’un qui a assisté à l’émission et il me racontait que tous ceux qui veulent devenir concurent sont rencontrés pour une entrevue et que les responsables vont choisir les gens qui vont faire le show . Prenez ce Marine très décoré de retour d’Irak . On veut bien qu’il gagne une bicyclette d’exercice et cette grosse afro-américaine au chandail trop moulant où est inscrit Il love you Bob pourra se mériter une tente roulotte .
Même chose pour nous . Pourquoi se creuser la tête à essayer de deviner le nom du troisième empereur de la quatrième dynastie pour remporter Le petit Robert quand le seul défi consiste à choisir entre l’oeuf et l’enveloppe et remporter $100,000 . L’oeuf l’oeuf
jeux à moindre effort. Pourquoi? À cause des cotes d’écoute.
Quant au panel de beautés-plastiques, soyons justes; il y en a pour tout le monde: il y a des hommes aussi, mais là, vous aurez tout à loisir de me dire qu’il y a plus de femmes que d’hommes. C’est vrai! Mais avouez qu’il y a eu progrès.
J’ai écouté cette émission pour la première fois cette semaine et ma réflexion a été : « ils » ont demandé aux participants d’en mettre beaucoup, à la mode des Américains. Avons-nous un style, nous, Québécois? Il semble que nos émissions doivent refléter soit les USA, soit la France.
Mais le plus ridicule est quand le participant consulte un membre de sa famille. Ah la la! toute l’histoire qui entoure ce phénomène: «Dis, Maman, toi qui es bonne là-dedans, dis-moi quel numéro choisir?» Et Maman y va avec tout son pouvoir:16.16, dit la fille.Et 16 est le # qu’elle n’aurait jamais dû choisir! Dans mon salon, éclats de rire à gorge déployée, non pas contents de la déconfiture de Maman et sa fille, mais «par terre» de voir la réaction de la fille à l’oeil mauvais qui a ignoré sa mère un petit dix minutes, après l’horreur.
Je n’ai pas encore vu votre «Tournoi des mètres» mais je pense aimer; cela me semble un peu comme «Génies en herbe»; vivent les émissions où l’on apprend des choses, et « Le Cercle » en est. Et… depuis quand la culture rapporte?
La facilité Monsieur, c’est cela que les gens aiment en partie. Et j’accepte très bien ça car dans une société, là où tous les goûts sont permis, il faut qu’il y ait aussi des émissions de ce genre! Moi, je suis à la maison, retraitée; mais il y a des gens qui ont travaillé toute la journée, qu’ils soient employé d’une usine ou pdg (eh oui, ça existe.), à qui cela prend du divertissement léger, le soir.
Puis, tout le monde sait, qu’une télé, ça se zappe et se ferme très bien. Et merci Mme Lyne Gauthier de la véracité de vos propos. J’ai tellement ri; vous avez frappé mon point faible! Je vous donne 40 sur 30.
Je suis tout à fait d’accord, avec votre propos, Monsieur Proulx. Mais, que voulez-vous c’est bon pour le moral, du peuple. Donnez-leur du pain, et des jeux, et jamais ils révolteront, disait si bien Machiavel! Que dire, maintenant des côtes d’écoute? Des messages publicitaires, qui passent et repassent, pendant le temps d’antenne? Tout se résume, encore une fois, par une simple valeur financière! D’autre part, c’est un phénomène très répandu, de méprises les «intellects». (Encore faudrait-il, définir la notion d’intellectuelle)? Pourquoi donc? Parce que, que c’est, il faut bien l’admettre, c’est une minorité, perdue dans la masse! Mais voilà, que cette masse en question, elle vote, elle consomme, elle surconsomme, elle fait tournée la roue économique! Ainsi, il devient toujours plus réconfortant, à défaut, de pouvoir décapiter ou, de mettre à mort.. des individus, de pouvoir les dilapider en paroles, en mépris, ou autres!
C’est tout de même surprenant !!
Je n’ai pas écouté cette émission et déjà je connais les règles du jeu, les prix, les types de concurents, l’animatrice, etc.
Mission accomplie pour le producteur de cette émission car bien que mon intérêt soit nul, j’y jeterai un oeil juste pour voir….un spectateur de plus.
Ma plus belle chemise (et non pas valise !) que cette émission fera long feu
Il faut faire attention de prendre quelques exemples et de généraliser. Une autre émission très populaire jadis aux États-Unis a été « Who wants to be a Millionaire » et il fallait de solides connaissances pour arriver à remporter le magot, dosé d’une bonne stratégie… et de bons amis. Remarquez que ce n’est pas tant la difficulté des questions posées qui comptaient, mais plutôt la pression qu’avait le candidat pour choisir et le fait de réussir à transmettre au spectateur une partie de cette pression. Avec l’histoire du banquier, c’est la même chose… les questions intelligentes en moins.
J’ai eu la chance de voir la version américaine et française de la série. Et cette semaine, je suis par hasard tombé sur notre version québécoise. Et bien désolé, mais Julie Snyder est la pire animatrice que j’ai vue. Et je ne peux pas m’empêcher de croire qu’elle n’a eu son poste qu’en sussurant à l’oreille de son amoureux qu’elle le voulait. C’est l’occasion, pour elle, de nous présenter les dernières créations de la mode, alors que dans les autres émissions que j’ai vues, le focus est sur les candidats et très peu sur l’animateur. Puis cette façon qu’elle a de toujours ramener l’attention vers elle, ça en devient énervant. D’ailleurs, je ne serais pas surpris que son banquier soit Pierre-Karl, lui-même! Ça doit être pour cette raison que les gains sont si chiches jusqu’à présent!
Je le sais, c’est quétaine au boutte. Mais tant qu’à mettre la switch à off aussi bien l’assumer.
Le Banquier, cette émission durant laquelle un gars se couvre de ridicule devant 2 millions de téléspectateurs en demandant sa conjointe en mariage à genoux, est d’une incommensurable platitude. Je n’en suis pas encore revenue de cette émission. Et l’animatrice que je ne nomme pas par charité, qui fut un temps spontanée et si rafraîchissante, a l’air d’une poupée gonflable d’une condescendance feinte et mielleuse.
Les «pitounes» en rang d’oignons comme des belles tartes et les concurrents sous l’acide, ça me déprime plus que la psychologie de fond de tiroir de Fabienne Larouche et sa philosophie puérile. Mais au moins elle sait tisser une intrigue. Tandis que l’autre émission nous prend pour des valises en nous enfermant dans une logique de tripot de jeu.
C’est, de loin, la meilleure chronique que j’ai lue sur Voir dans les derniers mois. Comme je suis d’accord avec vous monsieur Proulx. Les jeux télévisés reflètent exactement notre belle société. Qui sont les mieux payés au Québec? Penchons-nous un peu sur les salaires. Il y a des gens qui sont payés 22$/heure pour peser sur des pitons de machines 5 minutes par heure dans les manufacture (machines qui font tout le boulot à la place de l’homme mais qui demandent qu’on les surveille en cas de bris) tandis que d’autres, les professeurs par exemple, gagnent à peine 18$/heure pour enseigner le savoir, le respect et la bonne conduite. L’argent est souvent mis à la mauvaise place. Plus tu travailles fort, moins tu gagnes dans notre société. Parlons-en aux vidangeurs qui, selon moi, se fendent vraiment le derrière comme on dit pour ramasser nos excréments et qui recoivent des peanuts. Pourtant, si personne ne le faisait, la planete serait aux prises avec des graves problèmes..comme si elle avait bien besoin de ca. Pendant ce temps là, il y a des fonctionnaires qui ne font absolument rien et qui se la coulent douce en faisant des tâches souvent inutiles (des synthèses de synthèses) et gagnent le double. C’est à n’y rien comprendre.
« Le banquier » vient de l’émission américaine « Deal or no deal » animée par Howie Mandell. Tous les concurrents sont des américains(nes) hystériques qui crient, pleurent, se couchent par terre bref, une émission ou les gens calmes et posés ne sont pas invités. Mais les prix en argent ne sont pas à dédaigner. Mais, il y a un prix: pour participer à cette émission, ils demandent une vidéo du futur concurrent qui doit « démontrer » son dynamisme et son fan club de trois personnes doit aussi être filmé pour voir ce qu’ils savent faire…traduction: il ne faut pas avoir peur de se donner en spectacle et de se ridiculiser en public. Quand même!!
Merci monsieur Proulx pour ce beau texte. Ça fait du bien de lire ça. Et je parle en connaissance de cause puisque je fais partie d’une des 10 équipes qui s’affrontent au Tournoi des mètres…
J’ai bien aimé le commentaire de Marie-Ève Gravel qui dit en apprendre beaucoup lorsqu’elle assiste à un quizz comme le TDM. C’est pas beau ça? Apprendre tout en se divertissant. C’est ce qui fait la qualité d’un jeu comme le TDM. La curiosité intellectuelle est une chose que tout le monde devrait développer, et tout le monde en a la capacité.
J’ajouterais que les participants au TDM sont là d’abord et avant tout pour s’amuser. Bien sûr c’est agréable de savoir qu’en bout de ligne on peut gagner quelque chose, mais c’est vraiment le plaisir de mettre nos connaissances à l’épreuve qui nous attire. Et nous avons aussi eu beaucoup de plaisir à se préparer pour les matchs (un peu de pratique et de révision ne peut pas nuire).
En fin de compte je suis bien content de constater qu’il semble y avoir un certain regain d’intérêt pour les jeux questionnaires au Québec. Il y a eu Ultimatum pendant 3 ans, puis Ving-et-un et maintenant le Cercle, le Tournoi des mètres, le retour de Tous pour un et même bientôt les Rois de la pop (quoique ce dernier jeu ne soit pas tout à fait dans mes cordes). Manquerait plus que le retour de Jeopardy!…
Go Bleuets Go!
Le Banquier, ce n’est pas un quiz télévisé, c’est illico du gambling, c’est une machination pour provoquer l’appât du gain sans effort, il y a même deux douzaines de popounes qui surveillent les valises contenant un deal en argent, je n’ai regardé qu’une seule émission, je ne sais pas comment sont choisis les concurrents, mais ils sont cons couramment, c’est le même genre de clientèle qui se présente à « La poule aux yeux d’or », ils sortent de chez Wal Mart avec des fringues faites en Chine pour passer à tv et revenir à maison avec un paquet d’argent à gaspiller, le bonheur passagé du gros lot convoîté. L’animatrice Julie Snyder est de retour après la maternité, mais elle ne fait plus dans la variété comme au temps de « L’enfer c’est nous autres », finies les robes excentriques, la matante est une femme d’affaires mais malheureusement cette production semble verser dans la facilité pour ne pas dire la quétainerie. Et avec un tel titre, le Mouvement Desjardins ne figurera sûrement pas comme commenditaire, même si les participants passent à la caisse.
Peut-on blâmer TVA de présenter une émission cheap américaine translétée en québécois? Peut-on blâmer TVA de vouloir faire de l’argent ? Non.Les gens aiment ça; ils écoutent et les cotes d’écoute sont tout à la télé aujourd’hui. C’est dommage de voir que les gens calmes ne semblent pas légion à cette émission. On veut des nerveux, des hystériques, on veut su spectacle. D’ailleurs, on veut du spectacle partout sinon c’est ennuyant et on zappe.
On nous a formés comme ça. C’est fort, hein ? Le meilleur des mondes…Des zombies de la télé.
La culture ? Les connaissances générales ? Pouah! Un effort intellectuel ? Zêtes sérieux là ? Yark! Pourquoi on ne leur charge pas de l’argent à eux, les intellos, pour paraître à la télé et nous ennuyer ? Non mais…Qu’ils se comptent chanceux d’avoir un p’tit voyage en Guadeloupe. Ensuite, ils reviendront et nous ferons suer avec leur récit sur comment on fabrique le rhum ou encore sur le volcan éteint qu’ils auront photographié. Eille là…Dehors, les nerds!
TVA suit la tendence américaine, pas le choix, comme dans tout. Les jeux télévisés attirent des gens de toutes les classes sociales.
C’est le rêve américain, d’être millionaire instantané, les gros lots, le jackpot, la retraite à 30ans. Les croisères, les voyages, les beaux chars, les belles femmes, la penthouse, jacuzzi etc, non?
Et comme de raison, c’est pas l’intelligence que ça prend pour jouer à ces jeux de probablité ou la chance règne.
On regarde les participants avec des yeux de jalousie car dans le fond, on le souhaite tous, cette richesse par défaut, faire partie d’une classe élite et se promener sans dettes et sans soucis.
L’argent est la réponse à 90% des questions ou problèmes.
Drôle comment tous se montrent d’accord avec la théorie et pourtant, le banquier est allé chercher 2 millions de cote d’écoute. J’imagine qu’il faut alors échafauder une nouvelle théorie: Tous les spectateurs du Banquier ne lisent pas Voir.
Le TDM, c’est un peu les Génies en Herbe qui ont grandi. J’ai fait partie de l’équipe de Génies en Herbe de mon école. Nous étions peu nombreux. Facile alors d’aller chercher le ressentiment de tous ceux qui en ont été exclus. Ceux-là vont se retrouver dans un jeu où il vaut mieux ne rien savoir mais où il est de bon goût d’être le plus hystérique possible. En fait, plus votre désordre de personnalité est prononcé, plus vous avez de chance de vous retrouver au Banquier. On recherche de la démesure et on ne veut pas voir Mme Côté perdre ses couleurs au milieu de la scène. Si dans la Poule aux Oeufs d’Or, il y a au moins les poules et les oeufs pour venir en secours aux concurrents, dans le Banquier, tout repose sur le concurrent. C’est lui (ou elle) qui donne le show.
Aussi, dans ces shows où le manque de savoir est essentiel, on cherche à trouver la diversité. On alternera donc entre un homme blanc, une femme asiatique, un joueur de football, une petite personne, un obèse, … Tous les spectateurs pourront s’identifier un des soirs avec un des concurrents. Alors que dans un show tel le Tournoi des Mètres, la plupart des concurrents sont des hommes blancs au-delà de la trentaine. Des hommes bien mis et sympathiques mais à qui on ne ferait jamais tenir une valise dans le Banquier. Problème d’identification des spectateurs aux concurrents? Raison de plus pour ne pas regarder l’émission.
J’ai trouvé une façon de concilier mon intérêt pour Voir et mon intérêt passager pour une émission telle le Banquier. Je m’installe avec mon journal devant l’émission et la garde en sourdine. L’action se limitant à un total d’environ 5 minutes (soit le temps d’ouvrir les valises), je peux lire tous les articles en même temps.
Comment voulez vous interpréter les faits autrement. On aime ça quand c’est facile, gagner sans effort. Pas pour rien que Loto-Québec fasse plusieurs millions année après année. On a une chance sur 21 millions de gagner, mais semaine après semaine des millions de billets sont vendus.
Il faudrait tout de même faire un juste milieu entre les deux sortes de jeux télévisés. Le banquier, c’est carrément un show pour divertir et de l’autre coté le tournois des mètres . c’est pas humain. C’est peut-être moi qui est cave, mais je n’ai même pas été capable de répondre à une seule question, alors je m’en suis vite lasser.
Les jeux comme le Banquier ne disparaîtront jamais parce que cela répond au demande, les cotes d’écoute sont là.
J’ai écouté le banquier à deux reprises. Est-ce seulement moi, ou chaque participant semble atteint mentalement? Il y a eu la folle hystérique, et le type au pendule… Dans la poule aux oeufs d’or, là c’est un jeux pour les gens de 80 ans et plus… du moins, on le dirait. Il n’y a que de vieux séniles. Pour The price is right, alors là on a droit aux hystériques qui auraient bien besoin de Ritalin. Pourquoi n’y a t’il aucune personne NORMALE qui participe à ces jeux? Je me considère comme une personne très énervée, mais là, je me trouve calme comparée à ces gens.
Deal or no Deal connait du succèes aux États-Unis surtout grace à son animateur et humoriste de métier le canadien Howie Nandel. Ayant le sens de la répartie et de la retenue, Mendel donne de l’énergie à un concept de jeu assez banal. Choisir des valises. Sans son sens de l’humour un peu noir, l’émission serait une platitude, comme l’est le banquier.
Julie avec ses robes en abat-jour n’a ni l’énergie, ni le sens de l’humour requis pour animer une émission similaire. Ces gestes et ses répliques sont brusques et forcés. On le la sent pas très sympatique au sort des concurrents. Je la sens tendu tout le contraire avec Mendel qui laisse la place aux concurrents.
Les choses vont peut-etre s’améliorer mais pour l’instant je préfère Deal or No Deal!
Allons-y d’une autre théorie pour comprendre cette popularité du Banquier. Elle vaut ce qu’elle vaut. D’une part, il y a des banquiers qui sont bien connus du fait qu’ils vous empruntent gratuitement votre argent, qui le font fructifier à leur profit et qui vous font même payer pour les petits services qu’ils vous rendent quand vous leur demandez gentiment de vous remettre une petite part de l’argent que vous leur avez prêté. D’autre part, il y a ce Banquier débonnaire qui ne vous demande pas un sou et qui est même disposé à vider ses coffres pour vous pour peu que vous lui donniez un prétexte farfelu pour le faire. Lequel des deux choisiriez-vous ? Le coffre-fort du premier ou l’enveloppe du second ? Le scénario qui met la table pour le banquier débonnaire est tout joué d’avance. C’est lui qui l’emportera dans les faveurs populaires.
Un autre scénario prévaut pour le Tournoi des mètres. Ce qu’il dit au commun des mortels, c’est que peu importe le niveau de vos connaissances, cela ne vaut pas la peine de compter sur elles pour vous enrichir. Vous savez, le petit slogan qui dit que quiconque s’instruit s’enrichit a été éventé depuis le temps qu’il a été formulé naïvement. Cela, tout le monde le sait. Alors, à quoi bon regarder une émission qui s’entête à vouloir prouver ce que tout le monde sait déjà.
Alors, lequel de ces deux scénarios d’émission l’emportera dans la faveur populaire ? Celui qui dit que des imbéciles peuvent s’enrichir facilement ou en trichant ou bien celui qui rappelle à tous que les connaissances bien acquises peuvent ne servir à rien ?
Dans l’actualité ce matin j’ai lu au sujet d’un nouveau parti politique sur la scène québecoise, le Parti de la République du Québec.
Et le parti pour rire s’en vient bientôt, je suppose !!!
Autre chose qui me fait rire.
Le Banquier, vous savez, l’émission dont tout le monde parle. En tout cas, mes collègues de bureau écoutent ça et c’est ainsi que je suis courant de ce qui s’est passé dans la dernière émission que je n’ai pas écouté.
Deal or No Deal
Pendant que le bon peuple écoute cette émission, de vraies histoires passent inaperçues.
La Banque de Montréal a engrangé des profits de 2,6 milliards en 2006, mais elle vient tout de même d’annoncer qu’elle supprime entre 1 000 et 1400 emplois (c’est selon l’endroit où on lit la nouvelle, pas les mêmes chiffres dans le Devoir qu’à Radio-Canada.)
À peu près au même moment, Le ministre des Finances du Canada cherche à savoir pourquoi les grandes banques canadiennes chargent des frais à leurs clients lorsqu’ils retirent de l’argent aux guichets automatiques.
Le chef du NPD, Jack Layton, accuse les grandes banques canadiennes d’exploiter leurs clients en réclamant des frais pour avoir accès à leur propre argent via les guichets automatiques.
Est-ce que les clients ne devraient pas en principe inonder le service à la clientèle des banques pour se plaindre des frais ? Si une personne le fait c’est inutile ou presque, mais si un million de clients le fait jeudi prochain ?
Mais j’oubliais le sujet : Deal or No Deal
Pourquoi le public est-il avide de jeux de hasard alors qu’il boude les jeux de connaissances ? Vous voulez gagner 500 dollars, 1 000, 5 000, 20 000 ou 100 000, 250 000, 500 000, 1 million, 5 millions et même plus ???
Moi, j’aimais bien Génies en herbe, créé par la SRC en 1973 et diffusé jusqu’en 1997. Mais je me souviens encore plus de la célèbre parodie qu’en a fait Rock et belles oreilles !!!
Ah! Ce perpétuel combat de l’intelligence à la télévision. Certains ont compris que les gens ne veulent pas toujours réfléchir en regardant la télé mais plutôt se divertir. Si ce n’était pas vrai, les controversées téléréalités ne se seraient jamais rendues au petit écran québécois. Car, heureusement, on ne peut se targuer d’avoir inventé beaucoup de concepts de ce genre dans notre « nation ».
Qu’est-ce que les gens voient dans le Banquier pour être si nombreux à le regarder? Et bien ils voient un Monsieur, Madame Tout le monde, comme eux, avoir la possibilité de gagner de l’argent en n’ayant pas eu à être un génie pour être choisi mais plutôt d’être le plus extraverti et charismatique des participants.
Et avouons qu’on aimerait tous voir l’effet que ça fait de se retrouver devant le choix d’accepter ou de refuser l’offre du banquier. tout comme combien de gens ont rêvent de tourner la roue de The Price is Right un jour! Gagner 10 000 $, c’est bien loin du 500 000 $ convoité mais qui peut se vanter de pouvoir faire ce montant aussi facilement.
Bref, la recette du succès du Banquier, est la même que pour la téléréalité : la minute de gloire est plus accessible à ce jeu qu’à toute démonstration de sa compétence dans un domaine particulier. et c’est même plus facile d’y passer que pour la poule! Et ça, les Messieurs et Mesdames Tout le monde, ils aiment bien ça!
Un certain jeudi j’étais entrain d’écouter le banquier a TVA. Je me suis dis émission intéressante mais mon dieu que le monde manque de jugement.
Un certain personnage dont je ne nommerai pas car je suis un petit garçon respectueux. Il a eu une offre de 50 milles et il a refusé pour finir avec un 28 milles (a peut près). J’ai trouvé sa terriblement idiot. En plus d’avoir demandé sa femme en mariage à la télé. Elle était obligée de dire oui. Je n’aurais pas imaginé le demoiselle dire : NON on verra après l’émission. Bref une copie conforme de la poule au oeuf d’or.
Oui cette émission est intéressante mais l’animatrice n’est pas mon idole et loin de là et le monde qui hurle ou qui danse partout c’est drôle une fois mais pas tout le temps ça devient lassant.
Après avoir lu votre chronique ,je suis surprise de constater à quel point elle est teintée de la bonne vieille mentalité judéo-chrétienne pourtant si peu prisée par Voir en général.Moi qui croyait que le petit catéchisme n’était plus à la mode…Or,que retrouve-t-on dans celui-ci?Quelques exemples: »Tu travailleras à la sueur de ton front », »La paresse est un péché capital », »L’oisiveté est la mère de tous les vices »…
En général,les stratégies d’évitement de l’effort sont jugées repréhensibles et la réussite est considérée acceptable si celle-ci est due à un travail acharné sinon,elle est considérée suspecte et/ou injuste.
Dans le parallèle que vous établissez entre le jeu « Le banquier » et celui du « Tournoi des mètres »,votre hypothèse à mon avis,ne tient pas la route parce que les motivations des participants sont complètement différentes.Dans le 1er jeu,les participants veulent gagner de l’argent rapidement;dans le 2e,ils désirent mettre au défi leurs connaissances et le prix à gagner est accessoire.
Comprenons-nous bien…Je suis plutôt style intello,j’aime tout ce qui concerne la culture mais si je voulais gagner de l’argent rapidement,je choisirais le jeu du banquier. Malheureusement,étant de nature timide et réservée,je n’ai pas le profil requis et c’est bien dommage pour mon compte en banque plutôt à plat en ce moment.
Dans votre critique de cette émission,c’est comme si vous sous-entendiez que les participants étaient tous des crétins finis or,je vous laisse réfléchir à une petite phrase que j’ai lu sur un blogue:obtenir un résultat en fournissant un effort moindre est un signe d’intelligence…
Il y a un petit relent d’envie (autre péché capital) dans votre texte:c’est pas juste na!pourquoi est-ce que quelqu’un gagnerait de l’argent rapidement et les doigts dans le nez alors que pôvre de moi,je dois travailler comme un forçat pour un salaire de misère???
Réponse:parce que j’ai été chassé du Paradis pour avoir mangé la pomme…
Pourquoi le public est-il avide de jeux de hasard alors qu’il boude les jeux de connaissances? Parce que le jeu de hasard leur permet de rêver qu’il peut y accéder (s’il est chanceux), le jeu de connaissances, le peuple ne s’y identifie pas car il se sent diminué lorsqu’il l’écoute et ne trouve pas les réponses.
Pour en revenir au Banquier, dès que j’ai vu le show Deal or no Deal aux États-Unis, il y a de cela plusieurs mois déjà, je me suis dis qu’on allait au Québec reprendre cette formule, et qu’on trouverait un moyen de rendre de jeu, encore plus insignifiant qu’il ne l’est en anglais. Et oui ! on a réussit. Grâce à Julie et son mari, on a notre banquier à la sauce Elvis Gratton québécois. N’est-ce pas merveilleux ? Moins de sous à gagner, mais beaucoup plus pathétique que le premier.
Howie Mandel est celui qui fait le show aux États, il est drôle, il est mordant, il pique à la bonne place, il sait s’adapter au concurrent. Julie… ça ne vaut même pas la peine d’en parler. C’est dommage, car à une certaine époque, j’ai adoré cette petite fonceuse, dans l’enfer c’est nous autres et ensuite dans le point J. Mais par la suite ce fut la dégringolade. À son retour d’Europe, selon moi, elle s’est vendue à TVA et à son proprio.
Pour avoir expérimenté la folie de Deal or no Deal, je peux vous dire que cette folie du banquier ne durera qu’un temps. Déjà ce jeu s’effrite aux États-Unis, on n’aura pas fait un an. Alors on peut prévoir la même chose ici. Vous rappelez-vous de Who wants to be a millionnaire ? Une chance que ces jeux sont éphémères. Le seul qui reste depuis des lunes, c’est la poule aux oeufs d’or. L’exception à la règle, notre price is right québécois finalement.
Je ne pense pas que c’est une analyse exacte. C’est vrai que les prix ne sont pas proportionnels à l’effort mais il ne faut pas mélanger des pommes et des carottes. Les jeux télévisés sont un bonus qui ne coûte absolument rien pour y participer. Il faut passé des auditions mais c’est un privilège et non un droit lorsque quelqu’un est choisi pour en faire partie de une. La poule aux oeufs d’or , c’est différent. Il faut être chanceux d’être tomber sur le billet gagnant. Il faut payé son petit gratteux et se croisé les doights. Je pense que c’est une différence dû au fait que la poule est rentabilisé dix fois plutôt qu’une. En plus , ça fait des années que les cotes d’écoutes sont exellentes. Je ne comprend pas pourquoi d’ailleur? Si tu n’as pas de billet , quel est le but d’écouter cette émission? Un quiz , au moins , tu peux participé en même temps et répondre aux questions mais la poule , je ne comprendrai jamais. L’oeuf ou l’enveloppe? L’oeuf , l’oeuf , l’oeuf , l’enveloppe , l’enveloppe , l’enveloppe. Je n’ai pas de plaisir à regarder quelqu’un shoisir un oeuf au hasard pour le voir gagner 25 000$ plus un divan. J’aime mieux une émission comme Le Cercle ou l’on peut participé et on y voit des gens travaillé du cervaux pour arriver à leurs fins.
Avant, il y avait les quizz ou jeux télévisés, et maintenant, en plus, il y a la télé-réalité. Mais ça revient au même. Pourquoi les gens (et je m’inclus dans le lot) regardent-ils ce genre d’émissions? C’est simple, parce qu’ils peuvent s’imaginer à la place des concurrents! Consciemment ou non, les téléspectateurs peuvent croire qu’il ont la même chance que les concurrents, et lorsqu’un concurrent remporte le « jack pot », ils ont l’impression que c’est un peu eux aussi qui viennent de gagner, ou du moins, ils « auraient pu » être à la place du concurrent.
Mais pourquoi les jeux qui demandent peu d’habiletés intellectuelles sont-ils si populaires? C’est simple, parce que n’importe qui peut s’identifier au concurrent. Alors que pour les jeux compliqués qui demandent beaucoup de connaissances, une plus faible part de la population (et encore moins de téléspectateurs) peuvent vraiment s’imaginer à la place du concurrent.
Et qui dit cotes d’écoute, dit argent. Donc, les jeux les plus populaires, les plus faciles, donnent de plus gros prix, alors que les jeux plus compliqués, les plus difficiles et probablement les plus éducatifs, donnent les plus petits prix.
Pour corriger la situation, il faut simplement augmenter le niveau d’éducation des téléspectateurs. Malheureusement, plus facile à dire qu’à faire…
Je crois que le type de jeu comme le banquier ne fait que nous ramolir le ceveau et que justement ces gens qui font appellent à la chance pour gagner de gros lots ne les méritent pas vraiment. Les émissions comme l’union fait la force ou encore le tournois des mètres nous permettent d’enrichir nos connaisssance et je crois que ça vaut la peine d’investir dans ce type de jeu télévisé. De plus s’il n’y avait pas de jeu de hasard à la télé les gens ne les écouteraient pas donc sa règlerait le problème des cotes d’écoutes. Tout ce que j’ai à rajouter c’est qu’il y a beaucoup trop « garbage tv » qui est présenté de nos jours.
Votre titre m’a fait sourire car la première pensée qui m’est venue en tête en regardant Le banquier, dernier « attrape-nigauds » signé Péladeau-Snyder, a été de me dire qu’il ne s’agissait, en fait, que d’une version moins « ma tante », plus tapageuse, bref, plus moderne de La poule aux oeufs d’or… succès assuré!
Le Québec, comme d’autres, on n’a qu’à penser à l’efficience d’une émission comme The price is right, est féru de glamour et jubile lorsqu’il voit monsieur,madame tout le monde parvenir, telle une Cendrillon, aux grands honneurs, quels qu’ils soient, Star académie l’illustre à merveille. Imaginez, dans un tel contexte, qu’on vous offre la possibilité de réaliser le fantasme de « fourrer » le banquier! C’est exactement le but que propose Le banquier; fallait voir Julie Snyder insister sur le fait que notre Sheldon venait de « scorer » puisqu’il avait vendu sa mallette qui ne contenait que 300$, 24900$! Agrémentez le tout de quelques poules aux yeux bleus en prenant soin de récupérer la belle Marie-Pierre d’Occupation double et faites profiter aux téléspectateurs du plus grand événement télévisuel jamais réalisé si on se fie au Journal de Montréal, à 98.5 et à TVA! Quand la convergence va, tout va!
Tel un mouton repentant, je suivrai tout de même occasionnellement les aventures périlleuses des colorés participants parce qu’après tout, je préfère encore me trouver idiot en regardant cette émission que de faire le triste constat de mon ignorance devant les cerveaux du tournoi des mètres!
Bien d’accord avec votre opinion, M. Proulx. Le Banquier nous fait découvrir sonvent des gens quin’ont tout simplement pas d’allure au petit écran. Je me rapelle du premier participant. Est-ce un spectacle ou un jeux télévisé ? Tout les autres ne font que passer pour des idiots (L’allemend-québeco-ect. avec sa femme hystérique, une chicane de couple télévisée !). Je ne connaisais pas l’émission Le Tournoi des mètres difusée a Télé-Québec. Voila des gens qui font l’effort de dire quelque chose d’intelligent. L’émission m’a paru fort intéressante et j’ai été joué au jeu en ligne. (3481 m. Pas fort !) J’ai bien hâte de l’écouter.
Une autre hypothèse : le Québec manque d’imagination et, au lieu de se forcer à développer de bonnes émissions de télé et, à la limite, des « game shows » intéressants qui demandent un effort intellectuel à la « Jeopardy », se contente d’acheter les droits à des concepts Américains qui font dans le divertissement mou, les poupounes et l’argent facile.
Je crois que le plus gros prix du Banquier ne se gagnera pas ou pas très souvent puisque personne de sensé n’est assez gambleur pour risque de perdre de l’argent. Mettez vous en situation. Même dans le meilleur des cas exemple:IL reste 2 valises une de 100 000 et une de 500 000. Le Banquier fait un offre entre ces 2 montants. Le participant n’est pas fou il a une chance sur deux de se retrouver avec 100 000 $. Il optera donc pour l’offre du Banquier puisque c’est un montant supérieur a 100 000 $ assuré . Ce jeu est selon moi un piège un rêve qu’on présente à la télé
En France, il y a plusieurs jeux qui s’adressent aux plus savants des savants. Quelques-unes de ces émissions, souvent très célèbres, ont même l’antenne depuis un nombre incalculable d’année.
Les gens qui participent à ces émissions ne le font sûrement pas pour l’argent, car ils n’y gagnent que très peu, et ça encore, c’est lorsqu’il ont la chance de partir avec un prix digne d’être mentionné. Ils y vont pour se prouver leur valeur, faire étalage de leur savoir, se dépasser ou peut-être même pour le challenge de se mesurer aux plus connaissants. Le prestige que leur apporte ces jeux sont à l’échelle de leur mérite.
Bizarrement, ici au Québec, c’est en quelque sorte l’inverse. Il est vrai que le mérite ne rapporte guère d’argent. Si au moins il apportait la reconnaissance et l’estime, cela serait déjà ça ? Mais ici, c’est a croire que l’intellect effraye. Serait-ce poussé par la peur de se sentir inférieur ? Comme si on devait se sentir menacer que d’autres en sachent plus ou réfléchissent plus rapidement que nous…
C’est lamentable, non ?
Moins que le jeu « Le Banquier ». J’étais navré de lire, tout récemment, la manière dont Julie Snyder « vendait » son show. Elle ne parlait que des beautés qui y font figure de supports à valises. Comment peut-on se sentir fière et excitée d’être l’animatrice d’un jeu dont l’attrait principale ( outre la fortune qui peut y être gagnée par pur hasard ) réside dans la longueur de jambes des mannequines qui servent de présentoire humain ?
Tant qu’à la Poule aux Oeufs d’Or, je crois qu’il est difficile d’atteindre un niveau plus bas.
Des gens intelligents, à la mémoire éléphantesque ou au savoir infini, ils en existent plus d’un au Québec. Puisque nous sommes à l’ère des accomodements raisonnables, ne devrions-nous pas leur donner le droit d’exister ? De sortir de l’ombre où ils doivent se tapir pour s’uniformiser au reste de la population ? Serait-il plus facile de faire accepter sa religion que son intelligence ?
Parlons-en du banquier!
S’il y a bien une émission que je ne veux pas regarder, c’est bien elle dont tout le monde parle! Donc, vous devinerez que je n’ai pas perdu mon temps à l’écouter. Mais… je dis bien mais, j’en ai tellement entendu parler! Certains sont pris au piège, ne pouvant déjà plus s’en passer! Un genre de poule aux oeufs d’or ou l’on fait miroiter de l’argent! Rien de plus facile pour nous avoir, nous, avides, rêvant à l’argent facile sans impôt et surtout sans le travailler. Donc, il faut faire un show et se croire chanceux?
J’ai tellement plus à faire… Au lieu de devenir hystérique devant la télévision…
Les romains l’avaient compris. Gardons la masse occupée en leur fournissant des divertissements qui n’échauffent pas le cerveau.
Le banquier ne requiert que des extravertis un peu exhibitionnistes comme concurrents. Bravo je n’en aurais pas le courage même pour 500k$. Ce « jeux » fait appel au côté joueur des gens.En ces jours de publicités nous montrant un jeux de carte dont le premier est un 2 de pique j’y vois un certain paradoxe .
On sait qu’une émission à grande cote d’écoute plaît aux commanditaires et qui dit comanditaire dit gros $$$.
C’est triste de voir une majorité de gens qui se complait et jouit à regarder cette émission où le seul effort intellectuel se résume à prononcer en syllable bien détachée RE FU SÉ .
Wow l’adrénaline doit monter on devrait mettre une mise en garde au début de l’émission!
Mais depuis toujours il faut amuser la masse ,comme ça pendant qu’elle rêve de déjouer le banquier la réalité du vrai banquier les déjoue .
Triste société qui à l’instar des générations passées se scindera en deux clans : locomotives en avant et wagons à la remorque.
Qu’on choisisse un oeuf ou une valise on amuse tout le monde et le premier à rire continuera de nous bombarder de publicités abrutissantes parce qu’il semble qu’on aime ça.
Le banquier , je suis peut-être la seule dans ce monde mais j’avoue que je ne comprend pourquoi le monde »capote » autant sur cette émission. Oui , les participants font un show je vous l’accorde mais de la à écouter cette émission toutes les semaines (2 fois semaine) , de faire des pages couvertures pour cette émission , et même de passer les participants aux nouvelles, j’pas sure! C’est la qu’ont voit que péladot contrôle l’information parce que croyer moi , il y a des choses beaucoups plus intéressantes et pertinentes à parler!