L'Afrique, ce n'est pas le Pérou. On le sait.<p>Guerres, pauvreté, sida, génocides, corruption, pollution, malnutrition… Les tragédies, là-bas, on se les tape toutes en format IMAX.<p>Dans son malheur, l'Afrique a toutefois une richesse. Une qui ne se négocie pas en Bourse. Une qui ne compte pas dans l'Indice de développement humain. Une qui ne remplit pas les bedons.<p>L'Afrique a des proverbes.<p>Des proverbes parmi les meilleurs au monde. Les plus colorés, les plus imagés, les plus originaux, les plus songés, les plus comiques.<p>Prenez celui-ci: "Quelle que soit la maigreur de l'éléphant, ses couilles remplissent toujours la marmite." Avouez que ça change du ronflant "L'habit ne fait pas le moine".<p>Et que dire de celui-ci: "Qui avale une noix de coco fait confiance à son anus." Graphique.<p>Il y en a certains qui nous concernent: "Tous les Blancs ont une montre, mais ils n'ont jamais le temps."<p>J'ai pour ma part un faible pour ce proverbe béninois: "Un grain de maïs a toujours tort devant une poule."<p>En dix mots, ce proverbe résume tout le drame africain. Il illustre à merveille le clivage entre l'Afrique et l'Occident.<p>Les plus forts ont toujours raison. Ils décident pour les autres. Les problèmes de l'Afrique ne préoccupent pas les maîtres du monde. Un grain de maïs a toujours tort devant une poule.<p>Voilà en gros ce que dit ce proverbe.<p>*<p>L'Afrique est le continent oublié de la planète Média. On le sait aussi. On peut même le mesurer. <p>La firme Influence communication calcule semaine après semaine le poids média de certains sujets d'actualité. Or, elle indique qu'en moyenne, l'attention médiatique à l'égard de l'Afrique oscille autour de 0,1 % de toutes les nouvelles rapportées dans les journaux, à la radio et à la télévision au Québec.<p>0,1 %. En comparaison, la semaine dernière, la couverture du Superbowl a occupé 3,5 % de tout l'espace médiatique. Et en janvier dernier, l'insignifiante "affaire Myriam Bédard" a accaparé 3,6 % de l'attention de nos médias. C'est un peu beaucoup.<p>Vu qu'à peu près tous les sujets sont plus importants, l'Afrique tombe le plus souvent dans les entrefilets. Cela, au profit de nouvelles qui nous permettent, à nous gens du Nord, de mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons.<p>Il y a ici une pointe d'ironie.<p>En août dernier, sur l'Afrique boudée par les médias, l'auteur des Bougon, François Avard, y allait d'un coup de gueule dans Le Soleil. "Je désire surtout rappeler aux médias que s'ils cherchent de la belle grosse misère noire, des tas de morts et des manifestations guerrières, l'Afrique en est pleine. Y a que l'embarras du choix."<p>En effet. L'Afrique, c'est 910 millions d'habitants. 57 pays. Et des sujets scandaleux à profusion.<p>Selon le plus récent rapport du Programme des Nations Unies pour le développement, les Norvégiens sont plus de 40 fois plus riches et vivent deux fois plus longtemps que les Nigériens.<p>En Afrique subsaharienne, l'équivalent de trois fois la population du Québec est atteinte du sida. <p>Il y a actuellement au Darfour, une région du Soudan vaste comme la France, une guerre civile qui se poursuit inlassablement dans une quasi-indifférence générale. Jusqu'ici, le conflit aurait fait 400 000 morts et près de 2 millions de réfugiés.<p>Malheureusement, la valeur d'un Africain n'est pas la même que celle d'un Occidental. Le cadavre noir ne pèse pas lourd sur la conscience.<p>Si Le Journal de Montréal se cherche un titre-choc pour sa prochaine une, en voici un: "L'Afrique se MEURT".<p>Remarquez, les médias ne sont pas les seuls à blâmer. Nos gouvernements ne sont pas plus brillants. <p>De beaux discours. Des milliards mal distribués. Des résolutions non respectées. De l'aide internationale qui n'aide pas vraiment. Des gestes cosmétiques plus qu'utiles. <p>Un grain de maïs a toujours tort devant une poule.<p>*<p>Cela étant dit, RDI propose tout de même une série de documentaires sur l'Afrique: En quête d'Afrique, aux Grands Reportages. Le vendredi 9 février, 20 h, le deuxième volet de cette série porte sur les causes profondes de la guerre civile au Darfour. Le 16 février, un documentaire sur le pays le plus pauvre au monde, le Niger.<p>ooo<p><b>TÉLÉ</b><p><img src="http://media.voir.ca/_images/montreal/2106/texte/medias_galere_2106.jpg" align="left" alt="" /> Renée-Claude Brazeau, après des années d'animation (Loft Story, La Fosse aux lionnes), se commet à l'écriture d'une série. La Galère, qui démarre cette semaine, nous présente quatre filles en train de passer à côté de leur vie qui emménagent ensemble dans une grande maison, avec leurs sept enfants, pour un an. Les Invincibles, au féminin. La Galère, à Radio-Canada, dès le mardi 13 février, 21 h.<b></b><p>
Si on découvrait un gisement de pétrole en Afrique, on se mettrait à parler d’eux pas mal plus et les États-Unis leur viendrait en aide au plus vite.
Je suis totalement d’accord avec vous, l’Afrique est dans un état lamentable. Il y a bien des tentatives par certains cinéastes de nous montrer l’Afrique comme elle est. Avec des films comme un Dimanche à Kigali (qui vient juste d’arriver dans nos clubs vidéos et qui est en nomination pour les Jutras), et certains autres films, où on nous montre ce qui se passe ou s’est passé dans ces pays, c’est effrayant.
Mais comme l’Afrique n’apporte rien ou n’a aucune influence sur les autres continents, on l’oublie. Pas de main d’oeuvre à bas prix comme en Chine, pas de pétrole en vue et à part les safaris, pas attirant pour les voyages. Rien pour les aider à se faire connaitre.
Mais grâce à vous, on en parle un peu plus aujourd’hui et on pourra même intégrer certains de leurs proverbes dans nos conversations maintenant.
J’aime bien celle-ci « Un grain de maïs a toujours tort devant une poule. » C’est donc vrai que les plus forts ont toujours raison, malheureusement.
Mais je me demande bien comment je pourrais placer dans mes conversations ce dernier proverbe : « Qui avale une noix de coco fait confiance à son anus. » Il faudra que j’y pense un peu.
Les nouvelles émissions de télé ont la vie dures à la S.R.C. depuis l’an dernier. »Les hauts et les bas de Sophie Paquin », »Tout sur moi », »La job » en sont de bon exemples.
Pour »La galère », je doute qu’elle suscite un grand intérêt. Quatre femmes, sept enfants dans une même maison, il y aura beaucoup de crêpage de chignons d’ici la fin de l’hiver. Le »trip » commune n’est plus aussi populaire que dans les années ’60 & ’70. Mais on va quand même lui donner une petite chance. tout à coup !
Au sujet de l’Afrique et de ses misères…parce qu’il y en a à la tonne, je tiens juste à faire savoir que pour moi, il n’y a rien dans l’histoire de l’humanité pour égaler ces génocides et ces misères humaines…
et là-dedans j’inclus les atrocités des Nazis de la Seconde Guerre Mondiale qui ont l’allure de louveteaux aux côtés des barbares du continent africains qui agissent en toute tranquilité depuis des décennies sans jamais être remis en question par l’Occident.
La galère…fallait bien un penchant féminin!
Renée-Claude Brazeau qui ose enfin dire aux gens qu’elle écrit et qui nous propose une toute nouvelle émission à Radio-Canada qui débute ce mardi. La Galère me semble assez intéressante et je compte bien écouter le premier épisode ce mardi à 21h00. Il manquait d’émissions intéressantes pour cette case horaire et de nous faire proposer quelque chose de rafraîchissant et de nouveau, ça me tente et pas à peu près. Renée-Claude sera sûrement stressée de savoir les cotes d’écoutes pour La Galère, mais moi je serai fidèle au poste et je compte bien me divertir!
Je sais que mon titre va choquer, mais s’il pouvait aider à ouvrir les esprits, ce serait tant mieux. Certains problèmes vécus dans certains pays africains le sont également (ont l’ont été) dans des pays d’Europe ou d’Asie. Pourtant, quand des problèmes se déroulent sur ces deux continents ou le nôtre, on en parle abondamment. Mais quand ils surviennent sur le continent noir, ils deviennent inintéressants. Pourquoi?
Question de couleur des habitants? Pas assez de plages dans ces pays? Pas assez d’hôtels Hilton? Pas assez de tourisme sexuel? On ne peut pas parler de manque d’instruction de leur part. Même eux posent des questions concernant leur pays à l’émission « 5 sur 5 », émission radio-canadienne diffusée sur leur continent grâce probablement à TV5.
Alors, pourquoi ne parle-t-on pas de leurs problèmes? Peut-être en sommes-nous un peu responsable ou préférons-nous ne pas faire d’effort pour les aider. Pourquoi ne parle-t-on pas non plus de leurs bons coups? Pour mieux conserver nos préjugés à leur égard? Pour justifier notre paternalisme aigu?
Les médias s’imaginent que ça n’intéresse personne de voir se qui se passe dans le monde. Alors, pourquoi ne pas nous l’imposer comme les médias le font sur des sujets que tout le monde se fout comme l’histoire de Myriam Bédard. Elle a gagné 2 médailles il y a 10 ans, laissez-là vivre sa vie. Si une femme inconnue kidnappe son enfant, ça va faire les nouvelles en bref, un trente secondes, peut-être une minute! En tout cas, c’est certain que ce ne sont pas seulement les médias qui sont dans le tord … comment ça c’est pas seulement les médias. C’est eux qui ont le pouvoir de changer le monde. Si, à chaque semaine, il y a un invité qui vient parler d’un pays d’Afrique, je suis sur que l’intérêt va monter. Mais Guy A. Lepage aimera bien mieux invité le maire Gendron qui va faire monter ses cotes d’écoutes. Je ne comprends pas comment on peut laisser un milliard de personne mourir et que le Président Bush veut 700 milliards pour son budget militaires.
L’Afrique sera à la mode quand elle sera rentable et c’est très triste. L’homme est l’homme est c’est comme ça. Nous apprenons à être vil, méchant et égoiste et nous aimons ça l’être. C’est ça l’occident, on chiale qu’on attend dans un hopital gratuite, mais au moins nous avons des médecins pour nous soigner. Avant de chialer contre le système qui vous prend la moitié de votre salaire, demandez-vous si vous avez aider quelqu’un aujourd’hui, si vous avez ri 10 minutes … souvenez-vous si vous avez pris le temps de sourire!
L’Afrique a toujours été une région perdue et négligée par l’Occident. On se préoccuppe guère de la famine, du sida. Je me souvient d’un animateur de ‘trash radio’ américain qui prétendait que le sida était le meilleur moyen de contraception en Afrique! Les gouvernements envahissent rapidement les endroits stratégiques (Irak, Koweit) mais mettent la pédale douce quand il s’agit de pays africains (Somalie, Rwanda, Darfour, etc.) Mais que dire de nous, l’individu.
Nous sommes rapides à descendre dans les rues pour protester contre l’invasion américaine en Irak, l’intervention israélienne au Liban mais combien d’entre vous sont descendus dans les rues pour arrêter le génocide africain. Oups!
Sommes-nous aussi opportunistes? On proteste contre les américains par principe ou par peur de représailles? Sommes-nous plus préoccuppés par la fille de Myriam Bédard et le fils de Guy Lafleur que les enfants qui meurent?
Oui il faut s’élever contre l’immobilisme des grandes puissance mais il faut faire notre méa-culpa aussi.
Je n’aborderai pas le caractère tragique de la pauvreté africaine. Vous avez su le faire bien mieux que moi et, nul doute que l’émission en question saura faire le tour de la question.
C’est votre référence aux proverbes qui m’interpelle. Effectivement, l’Afrique présente en cette matière une richesse peu commune. Pour s’en convaincre, je vous recommande chaudement le spectacle de l’africain-rimouskois : Boucar Diouf. J’ai eu le plaisir d’y assister il y a quelques semaines. Cette superbe prestation, que l’on savoure tel un repas gastronomique, regorge de proverbes qu’il tiendrait de son grand-père. Ils sont tous aussi savoureux les uns que les autres. Du pur plaisir ! Ainsi, je regrette de ne pouvoir vous en citer textuellement mais je me rappelle celui qui raconte que : le caca n’a pas d’épine et pourtant, quand on marche dessus, on clopine.
Pour en savoir davantage sur Boucar et ses spectacles : http://www.boucardiouf.com
Je suis une femme, je ne suis pas noire, mais je suis une femme. Je suis une femme blanche québécoise, mais je ne suis pas universitaire, je n’ai pas un langage technique. Je suis une femme blanche québécoise monoparentale. Je vis seule avec mon fils, je n’ai pas de conjoint. Je suis une femme seule monoparentale blanche québécoise avec un discours féministe. Je suis une femme seule monoparentale blanche québécoise féministe qui a connu ce que c’est que de vouloir faire valoir ses droits juridiquement. Je suis une femme seule monoparentale blanche québécoise féministe revendicatrice. Je suis un grain de maïs.
S’il n’y a que des poussières sur l’Afrique dans les médias, c’est que l’Occident ne s’y identifie pas. 99% des images vues sur l’Afrique la dépeint comme impuissante, incapable et menant un combat perdu d’avance. L’individu moyen ne s’informant que très peu de lui-même (combien de gens se donne la peine de s’informer en lisant des sources d’information au point de vue varié, à écouter Radio-Canada ou à visiter l’Afrique plutôt que la République dominicaine, vraiment?), il gobe cette image et ne demande pas à voir une version différente qui lui permettrait de s’identifier à ce continent, à reconnaître sa richesse en histoire, en culture et en innovation, bref tout ce qu’elle comporte de positif.
Suggestion de lecture : The Miseducation of the West (ISBN : 0275981606). Cette lecture nous aide à comprendre comment nous en sommes venus à croire que l’Afrique n’a toujours été qu’un continent endormi, alors que c’est lui qui bouillonnait pendant le Moyen-Âge. Sans l’Afrique, Christophe Colomb n’aurait jamais pu se rendre en Amérique et notre monde ne serait tout simplement pas le même.
Je ne savais pas que Renée-Claude Brazeau avait écrit une série qui allait être diffusé à Radio-Canada. Je suis un peu surpris en fait car j’ai beaucoup entendu parlé de cette nouvelle émission La Galère mais je n’avais jamais entendu dire que la première animatrice de Loft Story en était la créatrice. On m’a dit que cette série est très prometteuse, j’ai bien hâte de voir cette émission et d’entendre les critiques mais de toute façon c’est un bel accomplissement d’écrire une série alors bravo à Renée-Claude Brazeau !!!!
Merci pour les proverbes africains ! Je vous emprunte celui de l’éléphant pour mettre sur mon répondeur : ça lui donnera une touche d’humour exotique !
Rarement nous présente-t-on quelque chose de positif au sujet de l’Afrique, à écouter et à lire les médias, il n’y aurait rien de bon en Afrique. Le chaos total et perpétuel. Mais à qui profite le chaos ?
Le mieux ça serait que les Africains puissent prendre leur propre destin en main.
Le mieux serait que les Africains cessent de mourir de faim, que les conditions d’hygiène soient adéquates, que la guerre fasse place à la paix, que le sida fasse moins de ravages, que personne ne manque d’eau propre à la consommation, que personne ne meurt à cause de la guerre ou d’un génocide, que la corruption soit moins visible, que la pollution soit moins visible, etc.
Objectif Lune ?
Et si l’Angola décidait d’envoyer un homme ou une femme sur la Lune par ses propres moyens ??? Que dirait-on dans le monde occidental ? Ils sont fous ces Angolais !!!
Et si le Gabon décidait de lancer un vaste programme d’aide pour les enfants qui ne mangent pas à leur faim au Québec. Que dirait-on au Québec ? Ils sont fous ces Gabonais !!!
Faut-il aider les Africains ? Oui, bien sûr !!! C’est comment que je ne suis pas sûr.
Les Africains ont les mêmes besoins que nous. de la nourriture et de l’eau propre à la consommation, avoir un toit (un domicile) et des vêtements, avoir accès à l’école, avoir un revenu, être aimé, etc.
Être aimé. c’est vraiment important pour tout être humain. Si vous ne le saviez pas, je vous le dis : les Africains sont humains.
Là-bas comme ici au Québec, l’éducation devrait être gratuite pour tous… Ici, même les études post-secondaires devraient être gratuites pour tous… Il ne faut pas considérer cela comme une dépense de la part du gouvernement mais bien comme un investissement qui va rapporter beaucoup plus que les sommes investies…
Payer l’aide sociale pour rester à la maison ou payer les études ??? Je ne parle pas de couper l’aide sociale aux gens handicapés ou dans l’impossibilité de travailler… Je parle d’investir !!!
On se plaint du froid, des accommodements raisonnables, de nos politiciens, des scandales des libéraux, mais nous avons le ventre plein. Le taux de suicide au Québec est un des plus élevés au monde, le nombre de divorce bat tous les records: nous sommes malheureux. Par chance qu’on vit pas en Afrique: les fleuves ne seraient pas assez grands pour recueillir les cadavres de tous ceux qui iraient s’y noyer.
Pourquoi l’Afrique est-elle toujours aux prises avec des problèmes insolubles et gigantesques mais que l’image que j’ai d’un Africain est toujours quelqu’un qui a le sourire? Les liens là-bas sont tissés pas mal plus serrés qu’ici; la famille est grande; c’est peut-être une question de survie. Ils savent qu’ils ont besoin des autres pour s’en sortir. Ici, nous sommes individualistes, mais nous crevons de solitude.
Pas de mots assez forts pour décrire cette impression étrange qui se dégage de la lecture de votre texte avec, a droite, la grosse pub de « Vie de millionaire » de Loto-Québec. La grosse « Vie de millionaire » juste en dessous de la photo de la petite fille et juste au-dessus des mots « misère noire, tas de morts et manifestations guerrières »… De quoi réfléchir.
Comme dirait, feu notre bien-aimé humoriste Sol, l’ «Afri-assez, en ras-le-bol»? Mais voilà, ce bol ne fait pas parti des grands«bollés de ce monde», ils n’ont rien à offrir, sinon que la culpabilité? (Extrait de Marc Favreau). Il est certain, que l’on ressent, un profond malaise, à chaque fois, que l’on en parle! Pire, on ignore quoi faire? Depuis des décennies, on ne cesse de nous sensibiliser. Je crois, qu’il serait temps de passer, à des actes concrets, mais lesquels? Suis-je donc la seule à ressentir, cette profonde impuissance? Nous savons tous, qu’il existe des OEUVRES, en conséquences. Cependant les résultats n’ont, pas encore rien réglés! J’aimerai vous faire partager un profond malaise. Combien de personnes, de Côte D’Ivoire, viennent étudiés ici? Combien, de ces gens préfèrent, s’enrichir sans jamais retourner faire profiter leur pays? Plusieurs, j’en suis convaincu! Il n’est pas tout, de pointer du doigt en posant, des jugements d’intention! Encore faut-il posséder, quelques valeurs bien incarnées, au fond de nos triples? Il y a d’autres proverbes comme, «aide-toi, et le ciel t’aidera» un bon vieux fond, de judéo-chrétien? Mais, il y a en un autre aussi qui dit : «Quand tu sais, comment faire pousser des légumes, va leur montrer!»
Comme j’adore les histoires de filles, je serai fidèle au poste pour l’écouter. Surtout une série écrite par une fille…qui parle de quatre filles vivant sous le même toit avec enfants, problèmes et caractères différents…
Depuis des décennies on nous montre un continent pauvre et ravagé. Je vois des images d’enfants armées jusqu’au dent en me demandant royalement avec quoi ont-ils acheté ce AK47. On regarde ces images avec une indécente indifférence comme si c’était normal pour les « ti-noir » d’Afrique de crever de faim ou de fusiller les villageois après y avoir violé tout ce qui est violable. On se dit à quoi bon l’argent envoyé va servir aux dictateurs qui vont acheter des armes. Mais qui les fabrique ces armes ? Qui les vend ? Avant tout la solution pourrait peut-être passer par un grand nettoyage des sources d’approvisionnement . Utopique à tout point de vu mais ça côute rien d’y penser. Surtout avec les milliards « investis » en iraq pour libérer ce peuple opprimé et les aider à bien gérer leur pétrole. Triste planète souhaitons qu’un chef de guerre se réacarne en pop corn car le vieux proverbe Québecois dit: Le pop corn a toujours tort devant un Québecois un soir de hockey.
L’Afrique est peut-être le continent oublie, mais je crois que cela en train de changer. Très lentement, oui, mais les choses changent. J’ai remarquée, a titre d’exemple, que Hollywood a tourne son regard vers l’Afrique et commence à en faire le sujet central de plusieurs films. Je crois que cela prouve que les consciences sont tranquillement en train de changer.
L’Afrique intrigue. L’Afrique inquiète. Cette incapacité apparente de s’organiser. Cette soumission aux dictateurs qui règnent dans le sang, cette résignation devant l’aide internationale. On dirait des fois que l’Afrique aime faire pitié.
Toutes les révolutions sociales et politiques ont impliqué des batailles gagnées contre les forces opprimantes. Des luttes sanglantes qui ont mené à la libération d’un grand nombre de peuples et de nations. On dirait que ça ne s’applique pas à l’Afrique. On dirait qu’aucune bataille ne mène à la libération. Et des batailles, il y en a plein en Afrique. Mais aucune n’aboutit jamais à la liberté. C’est toujours une question de savoir qui sera le prochain oppresseur.
Nous devons continuer de soutenir les peuples opprimés d’Afrique. Mais nous devons aussi cesser de soutenir leurs oppreseurs. La manière de faire de l’aide humanitaire en Afrique doit être revue. Même si on veut apprendre à pêcher au lieu de donner un poisson, dans le désert, c’est pas très utile.
Cette indifférence vis à vis l’Afrique, ce si large continent, vient en partie de l’ignorance, d’une méconnaissance crasse. J’avoue, avoir péché par ignorance et pécher encore car il y a tant et tant à savoir sur ces 57 pays que nous avons tendance à tous mettre dans le même panier. Les besoins d’un à l’autre sont pourtant extrêmement différents et il tarde que l’on ne traite plus systématiquement l’Afrique de pauvre, sidatique et ignare. Nous québécois qui tenons tant à notre particularité, devrions être les premiers à comprendre que les 57 pays de l’Afrique ne sont pas à prendre sur une seule et même note.
J’ai appris, avec plaisir, d’une femme qui fait beaucoup pour l’Afrique, Lucie Pagé, journaliste de Radio-Canada, avec ses 2 livres « Mon Afrique » et « Notre Afrique » et ses 2 enfants nés sur ce continent que l’Afrique du Sud est un pays d’inventeurs. À la lire et à l’entendre (elle a passé à TMEP), j’actualise, diversifie et nuance ma pensée. Je conseille fortement cette lecture à quiconque aime apprendre sur un pays par l’être humain qui l’habite. Cette québécoise d’origine y a vécu plus de 9 ans, marié un Indien habitant l’Afrique du Sud (en pleine expansion) et elle a eu la chance de côtoyer Nelson Mandela et Walter Sisulu et bien d’autres personnages influents.
J’espère que nous allons être nombreux à écouter ces reportages « En quête d’Afrique » si utiles pour désencrasser notre ignorance.
L’Afrique . Au temps des missionnaires et de Tarzan qui de lianes en lianes lançait son cri célèbre . Continent lointain . Continent mystérieux . Continent oublié . Il est minuit docteur Schweitzer .
N’est-ce pas en Afrique que l’on retrouve ces enfants-soldats qui font l’objet de temps en temps d’un reportage . Le Rwanda , le génocide d’un peuple dénoncé par le lieutenant-général Roméo Dallaire qui criait dans le désert pendant que le reste du monde se bouchait les oreilles . Le Darfour , autre génocide oublié . Le sida qui est en train d’anéantir la population , mais que voulez-vous , les condoms ne sont pas à la mode dans ce coin de pays où tout le monde semble avoir le sang chaud .
Il faut cependant comprendre que les médias racontent ou impriment ce qui intéresse le bon peuple . Le cas de Sergie Samsonov est drôlement plus intéressant que le sort de deux tribus qui se livrent une guerre dans la brousse . On n’a plus nos bons Père Blanc d’Afrique qui venaient nous raconter comment ils baptisaient ces paiens pour leur permettre d’aller au ciel . On a vite oublié les lépreux du cardinal Léger . On a des choses plus graves à penser : comment Carbo va sortir le Canadien de sa léthargie ?
Un Titre: La Galère, une auteur: Renée-Claude Brazeau, celle qui animait le premier « Loft Story » terminé dans la contreverse, celle qui fit un court séjour à « La fosse aux lionnes », aura-t-elle les idées diverses et contradictoires de Fabienne Larouche, le vocabulaire de Lise Payette ou les réflexions de Jeannette Bertrand? Laissons les téléspectateurs juger de la pertinences de son scénario, pour treize émissions, le grand juge reste les cotes d’écoute, le public rendra son verdict quelque soit la qualité de la série, J’ai l’impression que les hommes ne seront pas des winners, à l’écart de cette grande maison full of monoparentales, comment va-t-elle traîter les ex-conjoints, les petits amis de passage, y aura-t-il de l’espace pour le grand amour, les coups de foudres ou les baises d’un soir ou en plein jour avec un plombier tel que présenté dans la bande-annonce. Je vais regarder la première de ce bâteau-pirate au féminin, cet arche de Noé sans Noé, cette garderie privée sans homme, cette commune unisexe, cette galère écrite par une femme à découvrir.
L’Afrique est le seul endroit au monde qui ne connaît pas une amélioration de l’espérance de vie et du taux de pauvreté. C’est tout dire.
Il est bien vu d’affirmer que c’est la faute de l’Occident. Ce sont pourtant les gouvernements africains qui sont présentement responsables des malheurs de ce continent.
Il est vrai que dans le passé les Européens lui ont porté de durs coups avec la traite des esclaves et le colonialisme. Mais c’est terminé, et les pays africains avaient tous obtenu leur indépendance au début des années 1960. On ne peut invoquer éternellement ces événements pour expliquer le désastre actuel.
Comparons avec l’Europe de l’Ouest qui était exsangue et complètement dévastée en 1945 à la fin de la deuxième guerre mondiale. Moins d’une décennie plus tard, elle connaissait un regain spectaculaire.
Bien sûr, les USA ont subventionné cette reconstruction entre 1947 et 1951. Avec le plan Marshall, ils ont injecté 13 milliards $ (100 milliards $ aujourd’hui) répartis sur cinq ans.
Mais l’Afrique bénéficie de l’équivalent d’un plan Marshall chaque année depuis quatre décennies, et la situation se dégrade quand même. L’aide au développement pour l’Afrique provenant de la communauté internationale s’élève à 25 milliards $ annuellement.
Le problème des africains est qu’ils ont toujours eu des gouvernements corrompus. La grande majorité des africains ne voient pas un seul sou de toute la manne que leurs gouvernements reçoivent. Elle va plutôt à l’armée, aux biens de luxe pour les amis du régime et au compte de banque des dirigeants.
L’aide au développement dans un pays ne devrait être accordée que si certains critères sont respectés : des élections honnêtes, une liberté d’expression, un système de justice adéquat, une économie de marché, des contrôles pour empêcher les dirigeants de détourner des fortunes.
Les africains n’ont rien à perdre et tout à gagner à ce que les occidentaux cessent d’être complaisants avec leurs gouvernements.
…et voyons, pour une fois, la misère des autres. C’est dur de concevoir que les gens d’ici se plaignent du hockey, et de d’autres futilités. Tandis que d’autres, qui sont aux prises avec des dictateurs, des guerres civiles, des famines et des pandémies, sont sans voix. Pourquoi?
Parce que comme disait l’acteur incarnant Roméo Dallaire dans l’excellant film «Hôtel Rwanda», ce ne sont que des noirs. Leurs vies n’ont aucune valeur aux yeux des occidentaux.
C’est triste, c’est enrageant, mais c’est comme ça. Arrêtons une fois pour toute de se regarder le nombril et pensons un peu aux autres.
Lors du visionnement récent du film Love, Stock and Two Smoking Barrels de Guy Ritchie, l’un des personnages dit à un truand qui se plaint de payer trop cher pour une arnaque mais qui possède tout une liasse de billets dans ses poches: Comment peux-tu te plaindre de payer un pauvre 100$ quand tu possèdes plus que le déficit du Libéria dans tes poches?
L’Afrique, c’est intéressant quand une femme accouche dans un arbre lors d’inondations massives au Mozambique.
L’Afrique, c’est intéressant quand des étudiants d’ici se mobilisent pour aller là-bas et qu’on parle plus de ces derniers que des gens qu’ils vont soutenir.
L’Afrique, c’est intéressant quand des mouches se collent aux yeux des enfants.
Mais apparemment, l’Afrique, c’est beaucoup moins intéressant quand des dictateurs gardent des populations entières dans la pauvreté.
L’Afrique perd de son intérêt quand on choisit de leur envoyer nos OGM ou autres choses que nous n’aurions jamais accepté ici.
L’Afrique, c’est moins intéressant quand nos compagnies pharmaceutiques continuent à empêcher plus de la moitié de la planète d’avoir accès à des médicaments qui pourraient les soulager de leur souffrance.
L’Afrique, c’est mignon à condition que ça ne vienne pas nous empêcher de passer des semaines entières à débattre si Bernard Drainville a outrepassé ses droits.
À condition qu’on puisse faire passer des publicités pour des nouvelles en nous faisant croire que le fait que des magasins n’aient plus de XBox en stock devienne une nouvelle d’importance.
À condition qu’on s’assure de parler de Patrick Roy à la une parce qu’on croit que le hockey est si important qu’il mérite qu’on s’empêche de dormir.
À condition qu’on puisse nous assommer avec les accomodements raisonnables en ne sachant même plus quelle nouvelle peut se retrouver sous cette rubrique et laquelle n’a rien, mais absolument rien à voir avec les accomodements raisonnables.
L’Afrique, onl’aime si ça donne bonne conscience.
L’Afrique c’est le truc pour gagner à Risk.
Au primaire, la première chose qu’on apprend sur l’Afrique c’est que c’est plein de gens aux prises avec le Sida.
L’Afrique, c’est l’image de la pauvreté, des organismes humaintaires et des petites mouches noires qui tournent alentours des enfants dans les reportages. L’Afrique noire et sombre.
Mais quiconque connaît des africains seront d’accord avec moi: l’Afrique c’est aussi le soleil, les sourires, l’entraide, la volonté et le courage.
Pas plus tard que la semaine dernière dans la chronique de David Desjardins sur les accommodements raisonnables je faisais état de ce manque de sensibilité face à ce grave mais très grave drame qui se déroule au Darfour.
Ceci faisait partie de mon commentaire :
» Mais le pire à mon avis c’est qu’il y a des choses beaucoup plus importantes qui se passent dans le monde et pour lesquels les médias devraient s’acharnées. Prenez par exemple le situation au Darfour, non mais c’est pas croyable même Médecin du Monde doit quitter car une dizaine de leurs membres ont été tués. C’est ce morceau là que les médias ne doivent pas lâchés pour mettre de la pression jusqu’à ce quelque chose soit fait. »
Le Darfour c’est un second Rwanda tout aussi prévisiblement explosif dont l’ignobilité des massacres n’a d’égal que la cruelle indifférence des autorités. L’espoir de rester en vie est pour eux un luxe qu’ils n’ont certes pas les moyens de s’offrir.
Sans interventions ou moyens de défenses pour ce peuple, ceci laissant présagé que le système mondial est quasi » sidatique « , ce qui devrait nous laisser rempli d’inquiétude pour le propre avenir de l’Occident. Sans solidarité et sans fraternité c’est toute l’humanité qui risque un jour par cette folie de s’envoler en fumée.
Je dois admettre qu’on met l’Afrique un peu de côté … je viens de me rendre compte que je n’en connais pas beaucoup au sujet de ce continent. J’ai bien aimé le proverbe « Tous les Blancs ont une montre, mais ils n’ont jamais le temps. » C’est souvent le cas quand on y pense. Les seules images que j’ai en tête de ce continent, c’est les maladies, les tribus, les animaux sauvages, les pauvres, les affamés … on voit souvent des annonces à la télévision nous invitant à supporter un jeune africain en donnant de l’argent. Est-ce vraiment ce qu’est l’Afrique ? Ou est-ce l’image exagérée que nous donne la société, les médias ..
« Un grain de maïs a toujours tort devant une poule… »
Mais à force de s’empifrer, la poule fera une indigestion…
Prier, cela m’arrive, pour mes frères et soeurs aux pleurs amers, perdus dans un désert qui doit sembler parfois sans fin…
Amour à vous tous Nigériens, Maliens, Guinéens, Mauritaniens, Algériens, Tchadéens, Éthiopiens, Tanzaniens, Soudannais, Angolais, Camerounais, Somaliens,………………………………………
Amour à vous frères Humains. Ah!
Que nos enfants et les vôtres sachent s’unir pour une vie moins miséreuse. Qu’ils arrivent ensemble à transcender et à créer un beau dessein à l’Humanité.
Que peut l’Amour sans des milliards d’ouvriers, des milliards de coeurs, d’esprits et de mains pour le réaliser…
Afrique de ma naissance, à ta rencontre, j’irai un jour…
Afrique dansante, taper la terre sur tes rythmes enchantés, oui, j’irai un jour…
Afrique qui a envie de me raconter, histoires de lunes voilées, de lions sorciers, de sources magiques et d’oasis d’éternité…
Afrique de ma naissance tu es dévastée…
Et si moi-même je le deviens, qui sera là pour nous sauver, toi et moi, soeur bien-aimée…?
(J’ai étudié en Coopération Inter-Culturelle et ceux qui sont intéressés, des cours se donnent par Canadaide au Campus Notre-Dame de Foy. Je le conseille à tout ceux qui ont un peu de temps et l’envie d’aider concrêtement du mieux qu’ils peuvent. Ou bien juste pour prendre conscience de bien des dimensions de la diversité humaine et de ses perceptions souvent diamétralement opposées…Vraiment un beau cours, intensif et intense.)
Pourquoi, on ne parle pas de l’Afrique dans les nouvelles? C’est fort simple les gens ne sont pas informés, même les journalistes ne savent même pas se qu’il se passe là-bas et n’y vont pas parce que c’est beaucoup trop dangereux. Il y a également le fait que ce sujet de conversation ne fait plus réagir les gens, c’est comme si nous avions accepté le sort de ce peuple. et pour ce qui est de nos gouvernement, c’est facile à comprendre. Il n’y a pas de pétrole ou de ressource importante en Afrique à part des bananes, alors pourquoi s’y risqué ! On aime beaucoup mieux la facilité.
Je vois et j’entends beaucoup de monde qui se plaignent que l’Afrique est un continent oublié où règne beaucoup de misère, de famine, de guerre et d’autres atrocités en général. Et ils voudraient que les pays plus riches accordent plus d’attention et plus d’argent à ce continent noir.
Je n’ai rien contre ça, et en fait je suis même en complet accord avec le fait qu’on devraient accorder plus de ressources pour aider tout ces pays qui en arrachent. Mais il faudrait d’abord qu’ils veuillent se faire aider, et collaborer pour se sortir du pétrin. Ce qui n’est sûrement pas l’impression que j’en ai présentement. Combien de fois as-t-on entendu dire que des envois humanitaires ont été détournés par des bandits, la guérilla ou tout simplement le gouvernement. Et après l’annonce d’une aide financière à certains pays, on entends dire que les dirigeants, déchus la plupart du temps et maintenant exilés dans un autre pays, ont détourné cet argent dans leurs comptes en banque personnels (Et d’ailleur, n’y a-t-il pas moyen des les poursuivre pour récupérer cet argent et le remettre au peuple?.)
Si les pays veulent s’en sortir, il va falloir qu’ils mettent en place des gouvernements démocratiques, en finir avec les guerres (principalement reliées à la religion, l’ethnie, ou l’argent), combattre ardamment les criminels, etc… pour qu’enfin l’aide serve vraiment au peuple ordinaire, et leur permettre de se remettre sur la voie, sinon de la prospérité, du moins de conditions de vie acceptables.
« Aide-toi et le Ciel t’aidera » dit le proverbe (occidental celui-là je crois bien). Alors si les pays d’afrique veulent vraiment s’en sortir, il va falloir que tout les citoyens y mettent leurs efforts, et n’attendent pas simplement que les pays riches règlent leurs problèmes pour eux.
Nos ne sommes pas moins intéressés par la pauvreté des Africains que nous le sommes de nos propres pauvres. Nous le sommes autant, c’est-à-dire très peu. Nous les regardons tous du même oil, soit celui de la condescendance ou pire encore, celui du mépris, celui qui nous les fait voir comme étant les premiers responsables de leurs malheurs, ce qui nous fait dire à la ronde que s’ils sont pauvres, c’est parce qu’ils ne veulent pas vraiment s’en sortir, qu’ils sont paresseux, ignorants ou trop infantiles. Qui plus est, nous pensons souvent qu’ils ont le culot de ne pas s’en sortir alors que nous leurs fournissons une aide soit collective par l’entremise de nos gouvernements, soit personnelle et faite de dons personnels. Bref, nous faisons de la lutte à la pauvreté et au sous-développement une affaire de vertu et de qualités personnelles.
Pourtant, penser de la sorte, c’est oublier que les occasions de s’enrichir sont égales pour tous, qu’il suffit d’y penser pour qu’elles se réalisent. C’est oublier que le poids de la dette pèse d’un poids énorme sur les pays du Tiers-monde qui doivent y consacrer une partie énorme de leur budget pour n’en payer qu’une partie des intérêts qui s’accumulent. C’est oublier qu’avec une pitance qui n’atteint pas celle de l’aide sociale, il est impossible de payer son logement, de se nourrir et de rembourser ses dettes. C’est ne plus penser au fait que de grasses subventions aux producteurs agricoles de l’Occident empêchent les petits producteurs de ces pays d’être concurrentiels et de nous vendre leurs produits, comme le coton par exemple.
Cette naïveté qui a été entretenue par des décennies de générosité à l’eau de rose teinte encore nos perceptions de l’Afrique et celle des pauvres de partout. Nous pourrions importer beaucoup de leurs proverbes car ils s’appliquent aussi chez nous.
La «poule» a un visage. Dans son livre Et si le Tiers Monde s’autofinançait, Jacques B. Gélinas dénonce en ces termes le rôle des grandes institutions financières mondiales que sont le FMI, la Banque mondiale et l’OMC, responsables de l’endettement «éternel» de pays sous-développés. En plus des milliards en aide militaire.
Et à qui profite cette dette ? Aux pays qui pratiquent l’aide au développement et qui répondent d’abord et avant tout aux intérêts économiques et commerciaux de leurs entreprises en ne se privant pas d’outrepasser les principes du libre-échange lorsque cela ne les avantage pas. Sans se gêner pour imposer des barrières tarifaires à des pays incapables de soutenir la concurrence même dans des secteurs où ils détiennent un avantage comparatif comme dans le domaine du vêtement et du textile. En imposant des réformes structurelles qui mettent en péril les fragiles équilibres de la production agricole qui assureraient l’autosuffisance alimentaire.
Au lieu de reconnaître leur fiasco, au Soudan, en Somalie, au Libéria et dans des dizaines d’autres pays, les institutions financières internationales (avec une représentation insignifiante des pays du tiers-monde) refusent d’envisager d’autres modèles de développement que la restructuration économique. Au cheminement plus lent, sans doute, mais plus efficace. Comme l’épargne intérieure. Rien n’obligerait ces pays à rattraper rapidement les pays industrialisés. Y parviennent-ils par l’endettement ?
En mettant un terme au système usuraire international, les pays du tiers-monde pourraient, comme la Suède, le Japon ou la Chine rattraper leur retard en se responsabilisant davantage. Selon M. Gélinas, «la remontée de la filière démocratique – de la démocratie économique à la démocratie politique – passe par le développement autofinancé et autogéré et donc, par la gestion des ressources internes». Ne pas donner plus mais prendre moins.
choses: le maigre 0,1% de nouvelles rapportées me rend sensible et m’énerve à 80%, quand j’y pense. Et sachant que je ne peux rien faire.
Les Africains savent où ils doivent commencer: «Un homme sans culture ressemble à un zèbre sans rayure», et «pour qu’un enfant grandisse, il faut tout un village».
S’ils souffrent de misérabilisme, il semblerait que c’est à cause de nous, occidentaux.
Le Rwanda pense peut-être: «Croire que tout est privé et tout garder pour soi finit par tuer une relation». «Si tu as de nombreuses richesses donne ton bien; si tu possèdes peu, donne ton coeur».
Le Darfour: «La vache qui reste longtemps en place, s’éloigne avec une fléchette». L’Éthiopie: «Quand la force occupe le chemin, le faible entre dans la brousse avec son bon droit»!
Le Sierra Leone voit bien le ‘deux poids, deux mesures’: «Si le puissant mange un caméléon, on dit que c’est pour se soigner, c’est un médicament. Si le pauvre en mange, on l’accuse de gourmandise». «Les bonheurs n’ont pas de campements rapprochés».
Le Nigéria sait que: «Dans un pouvoir despotique, la main lie le pied; dans une démocratie, c’est le pied qui lie la main» et qu’«on ne prend pas un hippopotame avec un hameçon.»
Si les Messieurs comme Bush et Blair s’intéressaient financièrement, l’Afrique deviendrait toute autre. «Le coassement de la grenouille n’empêche pas l’éléphant de boire». Les indigènes savent tous que: «C’est celui qui a du lait qui peut faire la crème» et que «Celui qui rame dans le sens du courant fait rire les crocodiles».
Attendrons-nous? «Une pirogue n’est jamais trop grande pour chavirer».« de voir la chèvre dans le repaire du lion pour avoir peur d’elle»? Entendons-nous les grondements?
Et n’attendons pas que cela en vienne là: «De toute flèche dont tu sais qu’elle ne te manquera pas, fais seulement saillir ton ventre pour qu’elle y frappe en plein».
Rappelons-nous toujours de ceci: «Le cri de détresse d’un seul gouverné ne vient pas à bout du tambour».
Ce n’est ni les médias, ni les dirigeants mais bien toute une société que nous devons blâmer.
De nos jours tout ce qui est important ne l’est plus et tout ce qui ne l’est pas le devient.
Entre vous et moi, arriver en retard au bureau un samedi matin alors que nous ne devions même pas travailler, on s’en fou. C’est un retard, une erreur. Le pire qu’il puisse nous arriver est de se faire réprimender par notre patron. Et puis après. Si l’on pense un instant à tout ceux et celles qui n’ont pas d’emploi, qui rentrent bredouille chez eux le soir et qui n’ont rien pour nourir leurs enfants, à ceux qui n’ont même pas se plaisir d’être en retard au boulot. En voilà de la misère.
Nous vivons dans un époque d’égocentrisme et d’exagération.
On passe des journées entières à se soucier de nos petits malheurs qui en réalité ne sont rien. Nous ne sommes jamais satisfait de nous, des autres, de la température, de notre boulot, de nos loisirs. On veut toujours ce que l’on a pas et on ne voit pas ce que l’on a.
En Afrique, chaque jour, chaque heure, des centaines de personnes meurent de faim, de soif, mais lorsqu’il sont vivant, il le sont pour vrai. Malgré leur condition de vie atroce, disons-le, ils vivent. Ils se lèvent chaque matin, pour faire la même routine épuisante et vigoureuse mais ils sourient, ils marchent, ils regardent le soleil et continuent d’espérer.
Tous autant que nous sommes, nous devrions les prendre comme exemple. Exemple de courage, de détermination, exemple de vivant. En l’honneur de ces braves hommes et femmes, nous devrions profiter de notre vie et les aider à amàliorer la leur.
Cessons de fuir la réalité, cessons de voir ce qui n’existe pas et regardons en face ce qui se passe encore aujourd’hui en 2007!
Jadis les missionnaires oblats de Marie immaculée parcouraient le Québec pour recueillir des fonds pour leurs bonnes ouvres. Ainsi un dimanche par année au moins, nous avions droit à une homélie sur l’Afrique. On nous entretenait d’églises et d’écoles à construire. Et c’est avec dédain parfois qu’ils évoquaient les us et coutumes africaines. Ces prédicateurs nous convainquaient d’ouvrir nos bourses afin que le message évangélique se répande au profit de la civilisation occidentale. Pendant que les Africains apprenaient les versets de la Bible, les colonisateurs les dépossédaient de leurs terres pour s’accaparer de la richesse du sous-sol comme les diamants. Ils ne se rendaient pas compte qu’ils perdaient au change. Le christianisme s’est sauvé depuis, mais l’islamisme s’est amené aujourd’hui avec son Coran pour occuper le vacuum causé par ce départ, qui a laissé la prétendue souveraineté aux peuples africains. Ils ont hérité ainsi de dictatures qui ont épousé la cupidité de leurs prédécesseurs. On se bat pour attirer les capitaux de l’aide internationale. Afin d’assurer ces entrées d’argent, on crée de toute pièce des pénuries et on refoule la population sur des territoires qui se désertifient. Ainsi appauvris, les peuples n’ont plus que la sexualité pour parer aux plus urgents besoins avec les maladies afférentes. Ce tableau peut traduire en partie la cause de leurs malheurs et de leurs colères. En introduisant la bouteille de coke, on a brimé leur culture. Il faudrait la jeter à la mer comme dans le film « Les Dieux sont tombés sur la tête ». Tant et aussi longtemps que les rapports aux autres seront basés sur les intérêts que l’on peut en retirer, que les chefs politiques se serviront du pouvoir pour s’assurer d’une richesse personnelle, que la violence sera perçue comme le modus vivendi du continent, l’Afrique croupira dans les eaux stagnantes de l’indifférence, telle que déplorée par Lucie Pagé à Tout le monde en parle.
Je fais partie de ces étudiants qui vont en Afrique et qui font plus parler d’eux que ceux qu’ils vont aider; je fais ici référence au texte ayant retenu le plus votre attention… (Un peu d’Afrique mais pas trop!). Avec le cégep de Sherbrooke, plutôt un prof du cégep et une gang de 15 jeunes tous plus géniaux les uns que les autres, nous allons au sénégal cet été. Je vous jure que les gens dans la rue m’aide plus dans ma démarche pour que je voyage que pour l’aide que nous allons porté aux Sénégalais. Oui le gouvernement et les médias ont leur part dans la désinformation générale de la population occidentale, mais comme M. Olivier, prof en politique au cégep de Sherbrooke, a dit dans un de ses cours que j’ai trouvé génial: ( Si nous voulons nous informer correctement, nous devons travailler. Nous suivons les sujets d’actualités au gré des médias, oubliant les sujets qui ne sont plus èa la une. Il faut donc chercher pour suivre nos dossiers d’actualités… trop dur!!!)
Ce n’est pas tant ma réaction que mon amusement à regarder cette émission
qui n’est pas si loin de la réalité.
Je n’aine pas la comparaison aux Invincibles. On s’attarde sur les personnages
comme les Invincibles mais il y a un éventail plus grand côté émotions.
Les personnages sont simples et complexes à la fois. Rien n’est plus palpitant
mais combien difficile de vivre ensemble avec des enfants.
Il y aura de l’amour, des trahisons et comme je le dis des surprises à venir. Les femmes ne réagissent pas nécessairement comme les hommes lorsqu’elles se retrouvent avec une marmaille et qu’elles doivent assumer leur vie, une continuité, et retrouver un certain équilibre. Oui, c’est drôle mais criant de vérité. Certaines femmes penvent s’entraider et aussi se »bitcher » sans vraiment se détester. La vie c’est la vie…