On est à l'épicerie. Dans la file. On attend pour payer sa commande. Ils sont tous là. Et ils nous fixent avec leurs visages bien maquillés et leurs révélations exclusives. Feuillets de rêves préfabriqués.<p>Ce sont nos hebdos de supermarchés.<p>Ils se nomment <i>7 Jours</i>, <i>La Semaine</i>, <i>Dernière Heure</i>, <i>Le Lundi</i>. Et un petit nouveau vient de se joindre à cette belle famille: <i>Samedi Magazine</i>.<p>L'éditeur de <i>Samedi Magazine</i> est le même que celui de <i>La Semaine</i>. Son nom: Claude J. Charron. Monsieur "Bonne semaine" pour les intimes.<p>Le Québec avait-il besoin d'un autre magazine de vedettes? Il semble que oui. Pourquoi ces publications sont-elles si populaires? Grande question…<p>En 1978, le journaliste Mario Fontaine tentait de cerner le phénomène de la presse artistique au Québec. Son essai, <i>Tout sur les p'tits journaux z'artistiques – ou comment dormir avec le coeur qui palpite</i>, a encore du bon aujourd'hui.<p>D'entrée de jeu, Fontaine listait les ingrédients secrets de notre presse d'évasion (c'est le nom qu'il lui a donné). Ceux-ci n'ont pas changé.<p>D'abord, nos journaux pop, contrairement à leurs homologues français, américains ou britanniques, ne carburent pas aux scandales et ne versent jamais dans les photos scabreuses de stars. Par exemple, il ne viendrait à l'idée d'aucun magazine d'ici de publier des photos volées de Véronique Cloutier en monokini. Meuh non… Nos paparazzis locaux sont de doux petits minous.<p>Nos magazines artistiques sont aussi clairement consensuels. Que des entrevues gentilles avec des vedettes gentilles, dont les tranches de vie se veulent inspirantes. Tenez, cette semaine dans <i>Samedi Magazine</i>, Josée Boudreault nous parle de son histoire d'amour avec son chum Chosebine…<p>Cette presse d'évasion est par ailleurs on ne peut plus chauviniste. La plupart des titres ne s'intéressent qu'aux artistes québécois. Et encore, par "artiste", on entend celui ou celle qui passe à la télé. Tant pis pour les autres.<p>Voici en gros les ingrédients de nos hebdos de supermarchés, lesquels s'envolent par millions, chaque semaine, depuis des décennies. Depuis la publication de l'ouvrage de Mario Fontaine il y a 30 ans, la recette des hebdos n'a été que superficiellement améliorée.<p>Prenez le petit dernier, <i>Samedi Magazine</i>. On ne révolutionne pas le genre ici. Dans le premier numéro, hormis quelques dossiers plus costauds sur Haïti et les enfants des grands dictateurs, le reste est en tout point conforme à la tradition.<p>Dans son bouquin sur les "p'tits journaux z'artistiques", Mario Fontaine soutenait que cette presse d'évasion retardait "la prise de conscience idéologique de toute une partie de la population". <p>En l'endormant avec du contenu hypocalorique, ces magazines offraient à la nation des "rêves compensatoires". "Un peuple dominé a sans doute plus besoin qu'un autre de fuir les réalités déplaisantes héritées de son passé", écrivait Fontaine.<p>Or, toujours en 1978, le journaliste anticipait la fin de la presse d'évasion.<p>À l'époque, le Parti Québécois venait d'être élu pour la première fois. Et René Lévesque lançait le Québec sur la voie d'un premier référendum sur la souveraineté. Frénésie.<p>En cette période d'effervescence, Fontaine voyait à travers la génération montante de baby-boomers les bâtisseurs d'une société nouvelle. Ces jeunes adultes avaient des idéaux. Du coup, ils n'avaient plus besoin de s'abreuver aux magazines pour combler leurs besoins de rêves. "Les idoles de carton que proposent les hebdos ne les émeuvent plus", écrivait-il. "Ces journaux bénéficient encore d'une quinzaine d'années de grâce avant de disparaître les uns après les autres, faute de lecteurs en quête d'onirisme."<p>Deux référendums plus tard, la presse pop nous nargue encore au supermarché. <p>Mario Fontaine s'est trompé pas à peu près.<p>Pire, les baby-boomers comptent aujourd'hui parmi les plus gourmands dévoreurs des <i>7 Jours</i> de ce monde…<p>Trente ans plus tard, la population a toujours autant besoin d'évasion. Faudra-t-il un nouveau grand projet de société pour que s'éteigne la presse d'évasion? On peut toujours rêver…<p>D'ici là: "Bonne semaine!"<p>ooo<p><b>TÉLÉ</b><p>Normand Brathwaite anime la 9e Soirée des Jutra. Sans trop risquer de se tromper, on peut prévoir qu'avec 12 nominations chacun (parmi 15 catégories), <i>Bon Cop, Bad Cop</i> et <i>Un dimanche à Kigali</i> ne devraient pas repartir les mains vides. Radio-Canada, le dimanche 18 février, 19 h 30.<p>ooo<p><b>RADIO</b><p>Début de la série radiophonique <i>J'avais 20 ans</i>. Des personnalités (Lucien Bouchard, Marie Laberge, Guy A. Lepage) nous racontent leurs 20 ans. Dans quelle société vivaient-ils? Que voulaient-ils devenir et que sont-ils devenus? Première émission (Lucien Bouchard) le samedi 17 février, 11 h, à la Première Chaîne (95,1 FM).<p>
Si on devait juger une société parce qu’elle lit, nous nous classerions au Québec (ça comprend les nord-américains en général) parmi les plus pauvres intellectuellement. On ne fait que propager la culture du superficiel avec ce genre de magazine. Difficile d’avoir une conversation intelligente sur des questions politiques quand tout ce qui intéresse le peuple, c’est le dernier traitement de canal de Céline, le nouvel album de Marie-Mai, ou les vacances d’Éric Lapointe.
C’est bien beau de vouloir se changer les idées, mais à force de se les changer, les idées, il n’y en aura plus. Rien que du superficiel !
A-t-on vraiment besoin d’un nouveau magazine de vedettes qui répétera lui aussi les mêmes histoires que les autres déjà en place ? Je répond non à cette question car de toute façon lorsque tu lis les articles sur les personnalités tu te rend vite au fait que seuls certaines phrases sont dites différemment car le fond de l’article est le même avec des photos prises différemment.
Après la guerre des postes de radio, de télévision, nous faisons maintenant la guerre des magazines de vedettes. Lequel aura le meilleur « scoop » lequel sortira un scandale en premier ?
Pour augmenter leurs ventes ils n’auront aucun respect pour le vie privée (oui les vedettes aussi ont droit à leur vie privée). Sous prétexte qu’ils sont une personnalité publique les gens et les médias croient qu’ils n’ont pas droit à une vie privée car ils ont choisi d’être public et je suis en total désaccord avec ça.
Alors je l’affirme haut et fort « NON » nous n’avons aucunement besoin d’un nouveau magazine de vedettes.
Comment ne pas se réjouir de ne pas possèder de tels chacals au Québec?
Bien sûr, nos journeaux à potins sont un peu plus « Drabe », mais je ne suis pas certain si on serait très confortable avec l’idée de voir notre Céline Nationale à moitié nue dans une piscine aux Bahamas avec René complètement ivre à ses cotés?
Et que dire d’Huguette Oligny en petite tenue en sirotant un marguarita à Acapulco!
Notre presse est différente. Elle est à l’image de la culture Québécoise. Je suis fier de nos journeaux à potins de ne pas se commettre dans de tels absurdités. Les Québécois veulent savoir le quotidien de nos stars, ils ne veulent pas les voir dans des situations embarassantes!
C’est étrange, je n’ai pas la même perception que vous de nos magazines québécois. Mais comme je présume que vous ne les lisez pas davantage que moi, j’imagine que nous pourrions avoir tous les deux raisons.
Je trouve, personnellement, quelque chose de très morbide, voire pervers dans ces revues ! Même en n’en lisant que le titre, je suis souvent outrée. De savoir que certaines personnes vont acheter ces canards dont la page couverture annonce qu’il y sera traité des fantasmes de Karla Homolka ou des visites que Guy Cloutier reçoit en prison me dégoûte viscéralement.
Éloge de l’hypocrisie que ces ramassis de conneries ! Un pédophile qui quémande le pardon du peuple à travers son épouse n’est guère plus intègre qu’un quidam qui condamne un criminelle sexuelle tout en cherchant à connaître son univers érotique !
Médiocrité que tout ça !
Les p’tits journaux sont des plaisirs cachés. Je n’en achète jamais, mais je me précipite dessus dans le cabinet du médecin ou du dentiste. C’est léger, drôle parfois pathétique. Du vent! Ma mère en lisait et elle adorait cela. Elle oubliait ses problèmes en voyant ceux des autres ou encore elle rêvait. C’est cela le plus important: le rêve. Même en 2007, on rêve encore. C’est permis!
Les Jutra. Une moins bonne année que l’an dernier, côté cinéma. On verra.
Les vingt ans de Lulu? Oh làlà, ça va être intéressant. Personnage étrange auréolé d’un mythe ce monsieur. Un mythe déchu depuis quelque temps…
J’ai hâte aussi à l’émission sur Marie Laberge. Une femme hors du commun.
Même si je ne suis pas de celles qui lisent ce genre de revues au sujet de nos artistes. Je ne peux m’empêcher d’y faire un commentaire en lisant cet article. Car il faut bien le dire, la création du nouveau magazine en question (Samedi Magazine) a été fait pour faire de l’argent. L’argent se trouve là ou il y a un manque. Et d’après ce que je remarque, le manque semble se trouver sur le peu d’articles traitant des artistes québécois. Alors, au lieu, de crier au chauvinisme, pourquoi ne pas plutôt se dire pourquoi pas ?! Après tout, il y a tant d’autres hebdos qui traitent des autres et surtout un peu trop souvent sur Brad Pitt, Angelina Jolie, Madonna et les autres.
Comme j’ai vu qu’il y avait un tout nouveau magazine, je l’ai feuilleté un peu à l’épicerie et je n’ai pas trouvé que c’était un magazine meilleur qu’un autre. Je ne pense pas de toute façon que c’était essentiel ou nécessaire de faire quelque chose de nouveau de ce côté là, parce que des revues il y en a à la tonne partout. Il faut donc quelque que cette dernière ce démarque des autres, ce qui n’est malheureusement pas le cas ici. Et comme un magazine devrait contenir une certaine dose de potins, là aussi le résultat est plutôt lamentable. Bref, si ce nouveau magazine veut survivre dans la jungle du papier glacé, il devra vite faire quelque chose qui le distingue et qui donne envie de le lire.
je me suis toujours demandé qui lisait ces magazines à potins. Pas mes amis en tout cas, car je n’en ai jamais vu traîner sur leur table de salon. Les lisents-ils en cachette? Faudrait vérifier en-dessous de leur oreiller, mais vu qu’on ne m’invite pas toujours dans la chambre à coucher, je ne le saurai probablement pas. Faut que je fasse attention à ce que j’écris au cas ça se retrouverait en première page. Mais je ne passe pas souvent à la tivi, alors les cahnces sont plutôt minces. Yé! Je peux dire n’importe quoi, je vais garder mon anonymat, on ne me demandera pas d’autographe. Merci.
Cet extrait dit tout !
Aujourd’hui plus de 2 millions de téléspectateur québécois se gavent d’une programmation d’une pauvreté intellectuelle démesurée.
Alors que le nouveau magazine qui nous présente en exclusivité le petit chat de nos « grandes vedettes » ou les recettes de madame chose, c’est inquiétant de constater la grandeur du bassin de pauvres mondes. N’êtes vous donc capable de vous intéresser à d’autre chose que des dessous de jupes de vedette et aux mémérages ??
Et ça pense que la culture québécoise est en péril !! Rassurez vous, la culture du potin et de l’insignifiance superficielle n’a jamais été aussi florissante.
Quand les gens exigeront de la qualité et du contenus, les médias en donneront. D’ici la on peut rêver dans le potager avec les légumes.
La seule raison pourquoi nous n’avons pas de gros scandale au Québec est que nous n’avons pas de grosses vedettes et que le culte de la star est absent au Québec. Tout le monde se fout de voir Guy A. Lepage dans la rue ou Garou même. Je pense que les artistes d’ici apprécie beaucoup que nous ne sommes pas friand de scandale. À part le Nipplegate de Lucie Laurier qui est un faux scandale, on a pas grand chose à se mettre sous la dent. Les artistes d’ici ne vivent pas une vie de glamour comme ailleurs et c’est pourquoi les babyboomers aiment lire des histoires simples qui pourraient leurs arriver à eux, qui ne sont pas des vedettes. C’est seulement la proximité avec les artistes qui fait que les Québécois veulent que de simples petites anecdotes et non pas des scandales.
Il y a beaucoup de choses qui se passent chez les artistes, de grosses histoires et même avec ça, les magazines réussissent a en faire de petites histoires. C’est bien comme ça. Malgré le fait qu’il y a plusieurs magazines de potins, c’est beaucoup moins qu’au USA ou à l’Angleterre et même l’Europe.
C’est très bien pour les artistes d’ici de voir seulement quelques anecdotes dans les magazines au lieu de voir qui s’est montré les fesses au Mont-Tremblant!
Je me souviens que lorsque j’étais adolescente et que le 7Jours était une nouveauté, je me suis bien amusée a le lire. Ça passait le temps et j’en apprenais un peu (mais a quoi bon ce « savoir »?) sur le petit, très petit monde du show-business d’ici. Bon, ça, c’était naguère jadis !
Aujourd’hui, j’avoue jeter un coup d’oeil aux pages couvertures de ces magazines lorsque je passe aux caisses. Même que, si j’attends longtemps en ligne, il m’arrive d’en ouvrir un… quelques secondes seulement. Car une fois que vous avez lu un de ces magazines, il n’y a plus rien a savoir de plus. Chaque nouveau numéro n’est qu’un ramassis de ce qu’on a pu lire cent autre fois avant. S’il y a de la nouveauté, c’est qu’une vedette a encore changé de copain ou de copine, et qu’il parle superficiellement de sa relation. C’est comme essayer de faire un nouveau plat avec des vieux restants dans le frigo : ça nourrit mais c’est indigeste à bouffer.
A chaque semaine, les mêmes gens connus, intéressants ou non, apparaissent a tour de rôle dans ces magazines. Parfois ils se retrouvent même sur toutes les unes à la fois. C’est barbant.Les gens qui sont des lecteurs réguliers de ce genre d’insipidité doivent absolument tout savoir sur les acteurs de la scène artistique québécoise. De la grandeur de leur petite culotte jusqu’au nombre de fois qu’ils se sont brosser les dents dans leur vie. Pitié !
Même si on met de côté la (grande) portion artistique, et qu’on regarde les articles de fond, c’est quand même nul. Les reportages sur l’actualité et les regards sur le monde extérieur au show-business québécois sont d’une légèreté navrante. Jamais appronfondi, misant souvent sur le sensationnalisme, et saturant l’espace de photo pour abréger les textes.
Des revues sans contenu,sans ambitions éducatives ou réellement culturelles.
Que les gens y voient du rêve,ça me dépasse. Quelle évasion dois-je ressentir en apprenant que telle personnalité d’ici aime se faire des pâtes le samedi ? J’y pige rien.
Qaund on regarde les revues françaises et belges, on s’aperçoit que leurs revues couvrent différents sujets. Il en est de même pour les revues québécoises. Mais comme elles ne sont pas publiées par les grandes compagnies (Trustar et Québécor), on ne les voit pas annoncées à la télévision. Pourtant, nous avons des revues d’histoire (Cap-Diamant et Oriflamme), d’informatique (Micro-Atout et Informag), érotiques (vous allez les trouver facilement). Bien sûr, j’oublie certains domaines et certaines revues, ne les connaissant pas toutes. Tout comme les autres québécois, je dois faire mon effort afin de trouver des revues rédigées par mes compatriotes sur des sujets qui m’intéressent.
Au Québec, c’est connu, on flatte toutes les vedettes dans le sens du poil, même si elles font des choses atroces ou étranges. Les magazines du type font reluire le passé sombre des stars dans le but d’amadouer le public et d’attirer leur sympathie uniquement pour vendre des copies. Et ça vend !
Toutes ces belles heures gaspillées dans notre sofa à lire des histoires qui finissent bien, comme si on avait besoin de se faire dire que même les vedettes ont vécu des choses pas trop plaisantes. Ça met de l’onguent sur le bobo des mamies qui écoutent aussi l’émission « top model ». Les potins dans les revues québécoises ressemblent à des contes de fées avec des princes charmants. C’est peut-être parce qu’on n’a pas assez lu ceux de Perreault ou de Grimm, ou même ceux de Jacques Ferron et de Félix Leclerc…
Quelle culture que celle du divertissement instantané !
Et à lire en page titre cette semaine: Grégoire et Marie-Pier, c’est fini !!!
Je suis triste…
Plutôt que de s’évader soi-même et/ou se créer des opportunités pour s’évader, plusieurs préfèrent s’évader par le biais des autres, par les artistes en lisant des magazines de vedettes.
Les journaux artistiques offrent la vie des uns, la vie des autres. Les lecteurs de ces magazines se reconnaissent où aimeraient bien faire la vie de ces vedettes…
Pourquoi ne pas regarder notre propre vie et la vivre sans se soucier de ce que font/mangent/disent les vedettes?
Allez, un petit effort….mettez le piquant dans votre vie qui vous convient ou qui vous manque… Arrêtez de vivre la vie des autres et vivez à fond la vôtre! Nul besoin de tous ces magazines!
Le phénomène des journaux à potins n’a rien de différent des reality shows qui polluent nos ondes. Loft Story Occupation double sont des examples de gloire éphémère qui trompe la réalité. Ce n’est pas par hasard qu’on retrouve la binette de ces grands intellos! àa la une de ces potins. Mais comme leur gloire éphémère, leur passage dans ses revues est de très courte durée.
Au fond ces revues ne sont que des grandes pubs de vedettes qui veulent alimenter leur carrière. Un genre de fast food médiatique. C’est souvent les artistes eux-mêmes qui appellent ces revues pour assurer que leurs photos apparaissent dans le journal. Pour le contenu et les émotions on repassera!!!
Et oui…on préfère endormir notre matière grise en lisant comment telle star a réussi à perdre vingt livres ou telle star nous présente son bébé! Pourquoi? Parce que nous sommes insatisfaits de nos vies. Nous préférons alors voir les hauts et les bas des autres, vivre à travers eux, plutôt que de vivre notre propre vie. De cette façon, la chute est moins dure.
Pour ma part, je préfère rester loin de ces «broyeurs à cerveau» et m’en tenir à des publications, telle le «Voir», qui stimule mon intellect…
Pourquoi les z’artistes acceptent-ils de faire la couverture de ces revues insipides et fades ? Pourquoi accordent-ils des entrevues tout aussi insignifiantes pour parler de leur perte de poids, de leur peine d’amour, pis encore, pourquoi se font-ils photogaphier avec leurs enfants ? Car ce sont eux les premiers à blâmer dans cette culture populaire lobotomisante encouragée par les journaux à potins.
Ceux qui consomment de ces revues sont aussi à blâmer, car ils graissent la patte des éditeurs, qui reviennent toujours en force avec de nouvelles nullités. S’imprimerait-il autant de stupidités intégrales si elles ne trouvaient preneur de cette façon ?
Vivement une époque où le bon petit peuple décidera de se mettre du plomb dans la tête, plutôt que d’engloutir mille âneries qui lui donnent du plomb dans l’aile.
Moi, j’aime ça les revues à potins et j’en achète.
Ces petits journaux sont le pendant de biens des émissions à deux sous que notre téléviseur nous présente et que je n’écoute pas souvent.Chacun ses goûts, non?
Il y a un brin de prétention à vouloir décider et décrier que notre voisin est un con parce qu’il aime la téléréalité ou les journaux à potins.
Il faut de tout pour faire un monde.
Tous les goûts sont dans la nature.
Des goûts et des couleurs il ne faut pas discuter.
Bref:Vivre et laisser vivre, sans toujours avoir le jugement et la généralité trop large et trop facile.
À bon entendeur salut!
Je n’ai jamais été friande de ces revues. Pourtant, ce n’est pas que je ne m’évade pas. Je m’évade dans les émissions de télé, les films du club vidéo et lorsque que quelque chose me tente vraiment, je fais une sortie au cinéma, au théâtre, je vais voir un spectacle de danse, une exposition de photos. Je peux m’évader aussi par la lecture.
Étrange réalité que de préférer être spectateur que d’organiser sa vie de façon à la rendre plus palpitante. Pourtant, je m’y plais. Et puis, j’aime écrire. Je retire une grande satisfaction à venir réagir sur le site de Voir. J’aime beaucoup le français, la communication écrite. Je prends un grand plaisir à travailler mon français écrit à coup de cahiers que je prends à la librairie ou à la bibliothèque. Et j’aime rire. Ce que je fais avec mes amis qui m’accompagnent dans mes sorties culturelles. Ma réelle évasion. Je transforme mes difficultés de la vie en scénarios hilarants. Je dédramatise sûrement de cette façon. De ça, j’ai réellement besoin. Le reste? Par plaisir.
La réponse à la question « Pourquoi y a-t-il autant de magazines au Québec » est simple. C’est que la population québécoise est voyeuse! Elle est avare de potin. Il faut croire que c’est intéressant de savoir que la tite fille de Star Académie ne sort plus avec le chanteur, tsé là le gars!! Étant donné que la population coopère au succès de Quebecor et de ses magazines, PKP beurre épais!!! C’est rentable, alors pourquoi l’homme d’affaires ne prendrait pas une telle décision??
Ces magazines sont immondes… en plus de proposer des articles bidons et redondant (nos artistes proposent des entrevues identiques années après années), ils nous poussent à la consommation… Dénombrez les publicités claires (pages publicitaire) et les publicités cachées (allusion aux marques de commerce, les préférences des artissses… etc) et vous récolterez l’entièreté de ces revues. Qui plus est, ceux et celles (car ce sont surtout ces dernières qui consomment ce type de feuille de chou) coient réallement « lire » en feuilletant ces immondices. D’ailleur le meilleur exemple vient des publications de Quebecor qui de façon « subtile » vient nous pousser à consommer les autres produits de la célèbre compagnie (cable, internet, disques, télé, livres…) et réalisant des reportages qui touchent aux intérêts du rendement de Péladeau… Ce qui est le plus troublant c’est que ces magazines utilisent de plus en plus des parties de reportages traduits de magazines américains et transforment nos vedettes québécoises dans une optique Oncle Sam… Même nos étalages voient une arrivée massive de magazines publiés en sol américain… Cette américanisation (accentuée aussi par la programmation télévisuelle) vient menacer nos racines québécoises et notre singularité.
Pour ceux et celles qui ne croient pas aux méfaits de ces magazines et qui les achètent tout de même sachez que même de les mettre dans le bac de recyclage de règle pas les problèmes… Ces fibres provenant d’arbres feuillus sont très délicates et résistent très mal au processus de recyclage et de désencrage… autrement dit, même si on les recycle, ces fibres doivent impérativement être mélangées à des fibres de premières venues (provenant de bois frais) sinon elles peuvent simplement faire du papier toilette ou du carton.
Bien sûr, il y a fort a redire sur ce sujet. Dès le départ, ces revues de pacotille font tache dans un décor littéraire qu’on aimerait culturel et intellligent. Car si vous entrez dans un bon kiosque à journaux, des magazines intéressants et sensés, vous en trouverez plusieurs ! Qu’ils dissertent sur les points chauds de l’actualité politique ou économique, sur les avancées de la science et la technologie, ou qu’ils s’attardent a décortiquer les beautés de la nature ou la magie du cinéma, une grande majorité d’entre eux nous offrent des reportages enrichissants. Si je pouvais, je passerais des heures a la Grande Bibliothèque de Montréal a les dévorer. J’en ressortirais plus instruit et savant. Je me serais diverti tout en stimulant mon intellect.
Peut-on en dire autant des revues a potins et autres papiers à promouvoir les personnalités publiques ? Apprendre dans les moindre détails la vie de Ginette Reno fera-t-il de vous un être humain plus complet ? plus renseigner sur son environnement et sa réalité ?
Je crois que la réponse est évidente. Sauf que ces revues-là n’ont aucunement cette prétention. On pourrait s’interroger a savoir pourquoi les Québécois sont a ce point friands de médiocrité. Mais alors, il faudrait s’interroger a savoir pourquoi tant d’éditeurs,de par ce vaste monde, publient des torchons. Pourquoi les salles de cinéma et les tablettes dans les clubs vidéos sont remplies de navets débiles. Pourquoi les mauvais artistes se font louager et aduler par leur public…
La médiocrité ne se retrouve pas qu’ici, elle est présente partout.
Si on me demande mon avis, eh bien, c’est sûr que je préfère voir ici des revues idiotes mais gentilles, plutôt que des magazines a sensations. Le Paris Match, c’est souvent une honte. Et là, que dire des publications américaines ! Jettons un coup d’oeil au Japon ou en Australie, et je ne serais pas surpris de voir en vitrine des trucs aussi nuls qu’ici.
j’en reviens surtout pas de voir un autres revues à potins naîtrent sur nos tablettes à rayons préféré.ils essaient de faire de quoi de nouveau,mais je suis sure que c’est du dejà vue.un magazine qui s’appele samedi.pourquoi?est ce un magazine qui vas sortir leur revue le samedi.avant de trop juger ce magazine,laissons le prouver ses preuves et de sortir au moins deux exemplaires avant de critiquer.bonne semaine et bonne lecture.
Personnellement, je n’achète jamais ces revues québécoises qui peuplent les rayons de la file d’attente à l’épicerie. Par contre, lorsque je me tanne d’attendre, j’en feuillette un, histoire de passer le temps. Je regarde alors surtout les gros titres et les images. Chez le médecin ou le dentiste, si j’ai oublié de m’apporter quelque chose à lire, je me résigne à fouiner parmi les anciens numéros de ces revues.
Je remarque que souvent, si cela parle des vedettes américaines, elles datent toujours de plusieurs jours, car elles sont recyclées, traduites et reconduites dans nos revues québécoise, comme si personne au Québec ne lisait de revues en anglais.
Ensuite, je me rends compte que souvent, ces revues ne sont là que pour tenter de faire mousser la vente d’un album d’un artiste, ou de nous donner le goût de regarder son show à la télé. Très peu pour moi. On apprend peu de chose dans ces revues, à part peut être que nos vedettes ont de petites vies comme les nôtres. Sauf peut-être Michelle Richard qui semble, elle, vivre sur une autre planète. Bonne semaine !
Bon… un autre…c`est une bonne chose de se tenir au courant des dernières nouvelles, de l`actualité, etc. Mais la faut pas virer fou! 7 jours, lundi, dernière heure, la semaine, samedi… Pouvez vous changer de thème? Ya tu juste moi qui trouve qu`ils n`ont pas d`imagination pour trouver des noms de magasines?!? Sérieusement celui la n`était pas nécessaire. Y`en a assez la, pi au pire on écoutera la tva 18h pour se tenir au courant de l`actualité, pi on jasera avec la voisine ou la coiffeuse pour les derniers potins, mais lachez nous avec les nouveaux magasines a toutes les semaines, qui sont toujours moins cher a sa sortie et pas achetable la semaine d`après.
Les journaux à potins sont amusants selon moi. J’en feuillette quelques fois. Par contre, je ne pourrais pas ne lire que ce genre de publications. Certains manquent de contenu tandis que d’autres sont outrageusement remplis de publicités et ne valent définitivement pas le détour. Donc le choix de chacun et encore ici, le dicton « Vivre et laisser vivre » est de mise.
Et concernant J’avais 20 ans, cette émission sera certainement très intéressante. Pouvoir entendre ce que nos personnalités publiques étaient dans la vingtaine et leurs aspirations est une bonne idée de sujet. Je suis surprise que des chaînes de télévision n’aient pas déjà produit ce concept.
La Première Chaîne compte beaucoup d’excellentes émissions qui devraient être découvertes.
Le problème n’est pas, qu’il y en ait de plus en plus. C’est plutôt à s’interroger, sur la pertinence de tous, ces magasins à potins? Ils poussent comme de véritables, petits champignons? C’est l’offre, et la demande? Donc, cela répond à un besoin! Un besoin essentiel de s’évader, de son quotidien, de la platitude sa propre vie, ou quoi? Un désir d’identification, à des vedettes? Et pourquoi pas, après tout, cela dérange qui? C’est encore, le moindre mal? Je préfère voir des gens, «pottiner», que d’être en train de saliver, devons toutes les séries de journaux du style : «Allo Police»! Moins macabre, vous admettrez? Et comme, on le dit si bien, personne n’est obligé, de l’acheter pour autant, alors sur ce, je vous souhaite : «Bonne Semaine»!
Entre la peine d’amour de l’un et les dours souvenirs d’enfance de l’autre, nos magazines nous font croire de nous offrir de la nouvelle. Mais ils ne sont guère différents des autres médias. Même si les nouvelles télévisées, radiophoniques, internetées ou imprimées nous offres parfois un regard sur le monde, elles ressemblent bien souvent à des faits divers. La maison incendiée, le jeune enfant violenté, le chien écrapoutillé. Cela constitue des nouvelles si on prend une nouvelle strictement dans le sens de nous offrir un contenu inédit. Mais cela nous sert bien peu à nous sortir de notre torpeur si la nouvelle est censée nous permettre d’acquérir un regard nouveau sur la vie.
Entre le Journal de Montréal et le 7 Jours, peu de différence. Entre les nouvelles (j’utilise le terme librement) de la station Énergie et une publicité déguisée pour des produits, le pas est parfois très facilement franchissable. Entre les nouvelles à TQS et un bon torchon d’Âllo-Police, on sent que l’un pourrait facilement mener à l’autre.
Insipide ces magazines québécois. Tout à fait. Une perte d’argent. Au même titre que d’investir sa paie dans une machine à sous. Mais voilà la société que nous sommes. Ouverte sur le monde en apparence mais plus intéressée à se faire dorloter le cerveau plutôt que de l’utiliser pour nous servir. Et à tout le moins, les magazines québécois n’ont pas encore sombré dans la diffamation des publications américaines.
Mais entre vous et moi. N’a-t-on pas tous souffert un jour dans notre vie? N’avons-nous pas tous quelque souffrance qui apparaît au fil de notre vie. C’est le lot des êtres humains. Devrait-on s’attrister que des « vedettes » vivent ce que chaque humain vit. Aucunement. Si seulement ces magazines étaient rédigés de façon à inspirer ceux qui vivent des situations semblables. Les articles sont plutôt interchangeables. Si on camouflait le titre de l’article, il nous serait impossible de savoir de qui on parle.
Je n’en revenais pas de voir qu’une nouvelle parution de ce genre naîssait cette semaine. Non, il n’y avait pas de besoins, il y a simplement l’appât du gain de l’éditeur et de ses copains. Il y a malheureusement tout le gaspillage de papier requis pour l’impression de cet
hebdomadaire et n’ayons pas trop l’esprit tranquille en le mettant au recyclage puisqu’on ne sait même pas si recyclage adéquat il y a. Il m’est impossible de croire qu’avec le peu de vedettes que nous avons au Québec, d’autant plus que ce sont toujours les mêmes qui se partagent l’écran, qu’il y ait autant de matière à écrire. Le contenu intéressant des articles de ces revues représente souvent quelques phrases qui sont étirées en plusieurs pages. J’avoue ici que j’achetais à l’occasion le Paris Match et que j’y prenais un certain plaisir à lire les aventures de grandes vedettes ou celles de la monarchie. Depuis la mort de Lady Di, je n’ai plus jamais ni acheté, ni lu cette revue. Malheureusement, ce sont souvent des personnes au budget serré qui consomment ces revues illustrées.
Encore et encore samedi, à se demander quel confiture mettre sur sa toast.
Un autre début de fin de semaine à décider où on va faire notre épicerie.
Un samedi comme les autres à décider si on prépare une liste ou on y va sans regarder notre budget.
En cette veille de dimanche, nous voilà perdu dans les allez du supermarché.
On se perd devant cinquante sortes de biscuit, trente saveurs de yogourt, vingt pains qui contiennent quatorze céréales, soixante et douze couleurs de boîte de céréales toutes plus sucrées les une que les autres, qtre-vingt-un magazines qui traitent du bébé au comment faire le bébé.
Trop c’est comme pas assez ! Avant, j’achetais mon Lundi le lundi, mon télé horaire une semaine d’avance et un magazine à potin pour ma belle.
Avec l’arrivé du Samedi, il me semble que mes samedis ne seront pas très différent. À la différence que je me retrouverai devant encore plus de magazine et encore moins de temps à accorder à mon amour et mes enfants.
Après LA SEMAINE dans les talons. Je n’ai pas le goût de perdre mon SAMEDI à lire les histoire de stars qui font des conneries ou qui se marient pour dévorcer dans une prochaine édition.
Mon magasine à moi c’est Voir.ca. Il me dit l’essentiel et je vous lis vous tous qui avez plus à dire que les centaines de magazines commendités qui nous présentent la femme refait au Photoshop.
Non, mais dans cet article j’ai appris quelque chose de stupéfiant . Quoi !! Les magasines de … que je voit le long des caisses de dépanneurs se vendent à des millions d’exemplaires ! J’ai manqué tomber en bas de ma chaise et je ne comprends pas encore un tel engouement pour des articles complètement bidon. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi les gens s’intéressent à ce type de lecture, quand il y a toute cette variété instructive et constructive sur les tablettes des bibliothèques. Vraiment déprimant !
Les magazines au Québec, c’est du bonbon sur papier glacé, aux couleurs des vedettes de l’heure, selon les cotes des téléromans et séries, on lit des anecdotes de deux pages, on paye de 2 à 5 dollars, pour très vite consommer son investissement, et si on osait laisser ces brochures sur les présentoires, on pourrait lire des romans( au moins 2 par mois) bien plus excitants où notre imagination serait mise à contribution au lieu de se contenter de photos d’artistes posant pour leur publicité et notre facilité d’accès. Dans la chanson « Actualités » Diane Dufresne chante: « Je connais la vie des vedettes par coeur, quand il leur arrive des malheurs, on dirait que çà nous fait du bien ». Il y aura toujours des lecteurs de romans-savon, de photos0romans, de bûles de rêve, d’arc-en-ciels de personnages à imiter, de biographies incomplètes, comme il y a des acheteurs de gratteux, de vins d’épicerie à proximité mais très loin de la qualité; le jour où la majorité des gens saura se servir de l’internet, les vies des stars et de toutes les personnalités de l’Histoire y sont étalées en profondeur et gratuitement et çà permettra à nos forêts de survivre et de lire entre les lignes.
Je crois que les « revues à potins » – quoiqu’on en dise, quoiqu’on en pense – permettent à certaines personnes de vivre par procuration. Vivre à travers les artistes – connus ou peu – une vie qui leur échappe. Vivre à travers les vedettes locales un rêve qui leur fait oublier, pour quelques instants, leur propre vie. Que la personne qui n’a jamais péché leur lance la première pierre! Ces revues ont leur utilité, sinon elles ne se vendraient pas. Le danger est de se fondre dans les articles présentés, respirer à travers les mots lus, boire chacune des paroles prononcées par les artistes et, ainsi, s’éloigner de ce que pourrait être notre vie. Ce n’est pas en jugeant sévèrement ces personnes que nous leur permettront de s’ouvrir aux nouveautés que la vie leur offre. Le jugement est facile. Le plus difficile est de servir de miroir à ces gens pour qu’ils réalisent que le plus beau n’est pas nécessairement dans la vie des autres.
Nous vivons dans un monde de consommation, nous savons cela depuis maintenant trop longtemps pour pouvoir encore un jour y changer quelque chose. Depuis plusieurs années maintenant, l’image de la personne a pris une importance et un statut inimaginable. On l’a même surnommé « culte » à un moment donné. Et nous avions raison. Cependant, ici, au Québec, nous ne connaissons absolument rien de ce monde. Certes les Québécois, à l’image de la majorité de la population terrienne, sont avides de potins, mais il semble qu’ici, en comparaison avec ailleurs (cet ailleurs étant assez près de nous; USA, UK), reste un souçon de respect, souvent déguisé sous forme d’hypocrésie.
Un jour, une actrice américaine a lancé à notre Herbie Moreau international qu’ici, c’était beaucoup plus facile de se promener dans les rues et que c’était même moins dangereux pour les célébrités. C’est qu’au Québec, on a nos chouchous… et que c’est chouchous, comparés à nos amis du Sud et d’outre-mer ne sont pas si « hot » que ça finalement.
Il y a un prix à payer pour être célèbre… Vraiment?
On dénonce souvent les paparazzis et on a souvent de la pé-peine pour les pauvres acteurs qui se font poursuivre par les photographes. Logique? Aucune. Pourquoi payons-nous pour ce gerne de connerie? Moi, quand je vois une personne qui achète ce genre de potins, j’ai beaucoup plus de peine pour elle que pour la « victime » du cover.
À mes yeux, les magazines de potins, ça fait du sens jusqu’à 15 ans. Après, les filles « switch » aux magazines de cuisine et les hommes restent à leurs magazines d’automobile, de pêche et, parfois, osés… Les 7jours, La Semaine et tous ces trucs ne devraient pas exister, pour la simple raison que la télévision existe maintenant. Tout ce que vous lisez, vous pouvez aussi le voir.
mais ma question reste: pourquoi s’abêtir à ces conneries quand il y a tellement de choses plus importantes? Je cherche encore la logique de ces magazines.
Pourquoi, mais pourquoi les gens ont-ils tellement besoin de se préoccuper de la vie des autres.
Si on se préoccupait plus de ce qui se passe dans nos maisons, qu’on s’arrêterait pour jaser avec notre voisin, qu’on raconteraient plus d’histoires à nos enfants, il me semble que ça irait mieux dans le monde…
Ces vedettes qui sont vendus dans ces magazines nous endorment et une fois endormi, nous font rêver à ce qu’aurait pu être notre vie… au lieu de la vivre….
Moi je dis qu’au Québec on a le choix d’une panoplie de magazines, allez chez Clément Morin, Librairie Poirier et ouvrez vous l’esprit…
Il y a d’autres moyens de se divertir qui a plus de bon sens…
Oui, «Mario Fontaine s’est trompé pas à peu près.» Rien à ajouter !!!
Faut-il un nouveau grand projet de société ? Oui mais avec l’ADQ pas avec le PQ !!!
J’ai rien contre le rêve, rien contre les magazines comme La Semaine, j’aime les lire.
Mon coeur palpite.
Enfin les élections provinciales, enfin les citoyens pourront montrer la porte à Jean Charest «Je suis prêt» et à ses troupes libérales.
Enfin une élection avec de vrais enjeux, enfin une élection que peut gagner Mario Dumont et l’ADQ, il y a si longtemps que j’en rêve !!! Et pourtant, j’ai tellement peur que mon rêve tourne au cauchemar !!! Imaginez un Jean Charest vraiment prêt, cette fois !!!
Je suis prêt, j’en veux encore des nouvelles hausses de tarifs pour les usagers du transport en commun.
Je suis prêt, j’en veux un autre projet du Suroît.
Je suis prêt, j’en veux d’autres ventes de montagnes et de monts, car c’est croustillant !!! Il faut que ce gouvernement puisse continuer ce qu’il a commencé au mont Orford.
Je suis prêt, je veux d’une autre performance médiocre en terme de création d’emplois (2005 a été la pire année depuis 10 ans).
Je suis prêt pour d’autres belles promesses, mais moi je n’oublie pas la promesse rompue de baisser les impôts de 5 G$.
Aussi à signaler : Une augmentation de 40 % des tarifs de services de garde malgré les promesses formelles. Une réduction de 50 % des budgets consacrés au développement des régions. Un projet d’instaurer de nouveaux cours d’histoire qui censurent des événements. Un investissement deux fois moins important que promis dans le réseau de la santé.
La seule décision où je n’ai pas le goût de critiquer Jean Charest, c’est quand il a décidé d’imposer une loi spéciale pour fixer sans négociations les conditions salariales des employés de l’État. Ce n’était pas une décision très populaire mais là j’étais à 100% d’accord, parce que je ne suis pas un employé de l’État et parce que je paye déjà assez d’impôt comme c’est là !!!
Éphémère : insecte qui ne vit qu’un ou deux jours mais dont la larve peut vivre pendant des années . C’est un peu beaucoup la petite histoire de ces journaux à potins qui peuplent la devanture de nos caisses enregistreuses et qui souvent vont offrir une prime pour attirer le lecteur . Tiens cette semaine on offre une paire de gants .
Je dois avouer que j’ai été élevé dans l’ambiance de ces journaux et que j’ai même appris à lire avec le Télé-Radio Monde , Écho vedettes et autres clones . J’avais même une vieille tante qui dépensait toute sa pension pour se tenir au courant de l’évolution de la maladie du caniche de Michelle Richard et autres ‘faits historiques’ de notre colonie artistique . Vous souvenez-vous du scandale de Joël Denis qui à l’instar de John Lennon et Yoko , osa poser nu , de dos , avec sa famille et qui vit sa carrière partir en chute libre .
Si on lance ce genre de magasine , c’est parce qu’il y a une clientèle pour les acheter . Est-ce qu’il y a encore ces annonces de talismans garantis pour gagner au 6/49 ou des filtres d’amour ou encore ces diètes miracles au jus de pamplemousse ? Quand on sait que le National Enquirer avec ses histoires de bébé à deux têtes et à ces couples enlevés par une soucoupe volante , on se doute que cette sorte de magasine va continuer longtemps , surtout pour nos artistes , car nous n’avons pas comme en Europe de comtesse du Lichtenstein qui fait du ski nautique avec le prince héritier d’Albanie .
Et dire qu’il y a encore des personnes qui doutent de la stupidité des gens? C’est certain que des centaines de milliers de zombies achètent ces torchons, ce sont les mêmes qui écoutent les téléromans, les stars-académies et les loft story de ce monde.
Le besoin de faire le vide? L’envie de se sortir du train-train quotidien? Qui sait se qui pousse ces pauvres âmes à embarquer dans ce freak show qui n’en fini plus. Vos vies sont-elles dénuées de sens à ce point? Faites des enfants, servez de la soupe aux affamés dans nos rues, devenez missionaire… mais faites quelque chose de constructif pour vos semblables.
Qui en a à foutre de la nouvelle maison d’untel ou du nouveau chum de l’autre? Mais qui ça interresse de connaître les raisons de la dépression de telle vedette ou de ce qui a poussé la belle chose bine à se faire remonter les seins? Qui? Il faut qu’il y ait des mains levées parce que vous êtes des milliers à vous procurer ces revues débiles! Du gaspille d’arbres, voilà ce que c’est! Pendant que la planète tombe en morceaux, vous vous préoccupez du poids de machin chose et du secret de la beauté d’une de nos starlettes québécoises.
À mon avis, les gens qui achètent et/ou lisent ce genre de revues, sont aussi vides que ceux qui les tapissent et les produisent.
Je trouve incroyable le nombre de tabloïdes et de revues à potin que nous avons au Québec. Le nombre de revues du genre est terriblement gros puisque notre star système est très petit. Contrairement aux américains, les vedettes québécoises font leurs épiceries chez IGA en même temps que monsieur et madame tout le monde le dimanche matin. Nos »Stars » du petit écran n’ont donc pas tant de choses à nous caché, c’est donc étrange que ce genre de revues ce vendent si bien ici au Québec. On sait bien que les revues de Quebecor Media sont réservé uniquement à la petite clique de Star Académie, Le banquier, Occupation double ect… alors il faut de la compétition à cette grosse machine qui a déjà Le 7 jours, Le Lundi, Star Système et autres. Les revues La semaine et Le samedi vient donc faire un peu de compétition et nous rajouter des potins sur des vedettes que l’ont connait déjà assez bien. C’est même rendu que le Jounal de Québec et Le journal de Montréal à son espace réservé aux potins et aux nouveautés de la colonie artistique québécoise … wow ! C’est définitif le marché des tabloïdes est bien implanté partout même au Québec !
Merci de me lire !
Non on a pas leur budget. Quand je les entends nous comparer à nos voisins du sud. On a une culture tout à fait différente c’est pour ca que nos magasines ne sont pas le reflet de ceux des Américains. On a pas de paparazzis, on a des journalistes. On a pas des stars, on a des artistes. On a pas de scandales, on a des potins. On aime moins le sensationnalisme car on le vit moins c’est aussi simple que ca. Nos valeurs sont différentes acceptons le une fois pour toute. Et, personnellement, je trouve qu’on a rien à leur envier.
Les fameux magazines artistiques traitent des « artiste québeçois(je savais pas que Josée Boudreault était une artiste encore mois une vedette).Sommes tous a ce point voyeur et interesser a savoir si les amours de nos vedettes se portent bien,quelles sortent de chiens elle vont promener tout les matins,quelles salon de coiffure elles fréquentes,a quelle spa elles vont,non mais ont s’en cr…. tu!le pire la dedans c’est que la majorité des gens qui feuillettes se types de revue,n’ont même pas les moyens de fréquenter ce genre d’endroit.Ok,j’ai une petite confidence a vous faires,lorsque je vais visiter le « trône royal »je les trouves bien pratique,de la belle lecture insipide et vite oublier!
À lire chaque contributeur, c’est à se demander qui achète ce genre de revues !? Les responsables de salles d’attente j’imagine ! C’est vrai que nos hôpitaux, cliniques et spécialistes sont très engorgés …
Ce qui me frappe à l’ajout de ce nouveau magazine est le manque de créativité : après « Lundi, 7-Jours, Dernière heure, La semaine, voici « Samedi Magazine ». Ce qui faudrait qu’on m’explique aussi est l’à-propos d’entrer en concurrence avec soi-même. On sait tous que « La semaine » et « Samedi Magazine » partagent un même propriétaire et les gens au Québec n’auront pas plus d’argent demain matin (tiens, ce nom manque à la panoplie !) à consacrer à ce genre de distractions.
Je n’irai pas jusqu’à dire que je n’en ais jamais lu, feuilleté ou même acheté. 7-Jours est une revue qui plaît à toute la famille et en plus, il y a un horaire télé. La Semaine a un encart avec des questions scientifiques vulgarisées que les jeunes aiment bien et il y a le dossier complet de l’intéressante émission « L’épicerie ». Ce n’est pas comme le journal à potins (où il n’y a que du potin), le « 10 livres perdus en une semaine de Chantal Lacroix » sert d’hameçon. Attention avant de mordre si, en première page, on retrouve une photo de Marc Labrèche accolé au titre « Atteint d’une maladie mystérieuse », garanti que le glaçage va faire vendre le gâteau. Pourtant, en lisant en diagonal, on s’aperçoit rapidement que le journaliste a patiné sur son papier glacé avec une maigrelette rondelle. Lisez rapidement, quitte à choisir la file la plus longue chez IGA, vous épargnerez un gros 4,00 $ …
Mais au grand jamais, en laisser traîner une copie chez vous, c’est radical, un inconnu pourrait la voir et vous cataloguer à vie sous l’étiquette « membre de la masse silencieuse, ignare et sans idéaux ».
Je suis découragée… le magazine le Samedi… une autre pâle copie du 7 jours. Trop, c’est trop.
On a déjà Clin d’Oeil et Elle Québec qui se ressemblent, on a Sensass (qui a déjà un mal fou à survivre) qui ressemble un peu à Star Système, le magazine La Semaine, quasi identique au 7 jours, Cool, Alexine, Full Filles et Filles Clin D’oeil, toutes dans la même branche pour plaire au préados… c’est pas assez tout ça? De plus, nous ne sommes qu’un marché de 7 millions… Aux États-Unis, j’avoue qu’il y a énormément de magazines (qui à la fin, finissent par tous se ressembler) mais le marché est de plus de 300 millions. Faut être réaliste.
Quand même, cher Monsieur « Bonne Semaine », votre magazine Le Samedi est vraiment de trop… on a déjà la Semaine… soyez original. Si vous êtes vraiment en état de manque grave pour investir votre argent, investissez en soins de santé, ça risque d’être tantôt payant… ou faites des dons à des organismes, c’est déductible d’impôt… mais de grâce, ne nous cassez plus la tête avec vos magazine qui veulent rien dire quand le 3/4 de l’humanité crève à l’heure actuelle… On s’en fout pas mal de la première relation amoureuse des ex-Lofteurs ou de la tentative de suicide de Nathan de Loft Story ou des téléromans.
Il y a beaucoup trop de magazine à potins. Mais s’ils sont vendus, c’est parce qu’il y a des gens qu’il les achètes. Et c’est ça le pire dans cette histoire. Est-ce normal que notre société ne donne aucune place a nos élites, a nos intellectuelles, mais que tout la place soit prise par des potains. On aime mieux des émissions qui veulent entendre les opinions du publique, plutôt qu’un vrai débat avec des spécialistes. On ne peut faire d’émission culturel où on peut y voir des spécialistes, car la «cote» d’écoute ne sera pas de la partie. Et je ne parle pas ici d’émission culturel comme Flash. C’est là le problème, notre émission culturel du Québec se réduit a Flash. Alors il ne faut pas se surprendre que les magazines à potins soient aussi populaire.
Je crois que Mario Fontaine s’est trompé… mais à moitié! Oui, il y a encore des magasines de vedettes artistiques. Mais au fur et à mesure que la nouvelle génération pousse les baby-boomers vers la sortie, elle risque de s’abreuver à Internet et sa toile, pour prendre le poul de l’actualité et non plus aux magazines. C’est bien de lire un article sur une vedette. C’est encore mieux de participer à un blogue à son sujet ou encore de trouver le dernier clip officieux pris de cette vedette et mis anonymement sur YouTube. L’information circulera ainsi beaucoup plus facilement et surtout, beaucoup moins « politically correct!! ».
Je crois qu’une petite révolution est en marche qui pourra nuire aux magasines à potins. Reste à voir quelle sera l’échelle de temps qui soutendra cette révolution!
Pour ma part, je pense que c’est une très bonne chance que les québécois aiment lire ce genre de magazine. Pourquoi? Et bien simplement parce que cela entretient notre micro-star-systeme. Hé oui, ici on a du talent, ici aussi on a nos stars. Il est bien parfois de prendre conscience de cela et d’arrêter de penser que seuls les américains peuvent produire des vedettes! Je suis d’accord cependant que ici les paparazzis sont beaucoup plus respectueux qu’aux Etats-Unis. Cependant, je ne suis pas d’accord en ce qui concerne les scandale : même ici les journalistes sont bien content d’avoir une nouvelle choque à se mettre sous la plume. Que dites vous de Guy Cloutier et du nombre de pages couvertures avec Véronique Cloutier. Que dire de José Théodore pris la main au sac avec la fêtarde Paris Hilton? Évidemment, ce genre de magazine ne rendent pas les gens plus cultivés ( à l’exception de certains articles ici et là) mais c’est tout de même un produit « made in Québec » et je pense que sa consommations par la québécois ne peut être difficilement abusive. Avec un star-system québécois, les gens seront plus intéressés de louer des films québécois, d’aller au théâtre, d’encourager les artistes d’ici. Du moins, si cela n’a aucune influence sur l’intérêt, au moins vous pourrez connaître de nouvelles binettes d’ici en faisant la file de votre supermarché!
La vie par procuration ne concerne pas que celle qui se fait par l’entremise de vedettes de proximité comme le sont celles qui défraient les manchettes de nos petites revues de supermarchés et que l’on interpelle sur la rue comme si elles ne pouvaient plus d’aucune manière aspirer à une quelconque intimité, soit pour leur demander un autographe, soit pour les affubler de commentaires insipides sur leurs dernières prestations.
Dans d’autres contextes culturels, elle concerne aussi d’autres types de vedettes dont la distance ne fait qu’augmenter l’effet de levier. Ce sont par exemple ces vedettes des familles royales qui ne peuvent être approchées que par l’intermédiaire de paparazzi dont le gros objectif condense tous les petits regards de ceux qui ne peuvent pas les regarder autrement. Des revues réputées comme l’est le Paris-Match a pourtant fait sa fortune avec ce genre de reportages. S’il n’y a pas de paparazzi ici, c’est parce qu’ils ne sont pas nécessaires du fait que les vedettes royales sont mal vues d’une part et que d’autre part les vedettes sont proches des gens, même à leur corps défendant.
La vie par procuration atteint aussi d’autres sphères de la vie des gens. Il y a notre démocratie représentative qui n’échappe pas elle non plus à ce genre de phénomènes. C’est ainsi que trop souvent l’on se choisit des représentants sur la mine en votant pour le plus sympathique comme s’il n’était question que de choisir une vedette parmi d’autres. Ce sont alors nos journaux dits sérieux qui se chargent de la couverture à la petite semaine de ces vedettes d’un autre genre.
En somme, les prédictions de la disparition des revues de vedettes s’étaient trompées sur toute la ligne. C’est comme si elles avaient annoncé la disparition de la plupart des médias et sonné l’heure de la démocratie participative.
Les calendriers de mon temps fournissaient le nom du saint du jour. Pensionnaire pendant mes études, on nous lisait l’hagiographie du vénérable béatifié avant l’un des repas. Nous aimions ça. C’étaient, pour la plupart, des martyrs dont la mort violente ferait pâlir les films d’horreur. Parfois des surprises décevantes attendaient le public voyeur que nous étions. Par exemple, sainte Blandine, jetée dans la fosse aux lions, fut accueillie par ses hôtes comme des chats en quête d’affection. Comme il n’y a plus de saints à faire dévorer dans l’arène publique, les médias « zartistiques » bouffent la vie des vedettes. Les Nérons modernes jouissent quand il voit leur quotidien ennuyeux partagé par ceux qui vivent leurs « quinze minutes de gloire ». Faute de s’inventer soi-même, nous cherchons l’artiste qui, comme tout le monde, aime, accouche, maigrit, mais qui réussit. Le succès médiatisé est devenu la priorité du jour. « Dans mon temps », les ados tombaient en pâmoison devant sainte Maria Goretti qui avait refusé les avances de son bellâtre, et devant saint Dominique Savio qui allait à la messe tous les jours. Pour être honnête, il faut dire aussi que nous collectionnions avec une ferveur religieuse les cartes de joueurs de hockey et que nous suivions avec autant de fièvre les exploits d’Édouard Carpentier, un lutteur qui vante aujourd’hui les mérites d’une crème analgésique. La société a besoin de ses veaux d’or. Moïse a éprouvé une colère foudroyante en voyant les siens s’adonner à cette adoration alors que Dieu lui dictait ses dix commandements. Un seul Dieu tu adoreras et les artistes mêmement. Ma mémoire flanche peut-être, mais je sais que le film Fauteuil d’orchestre a montré que tout ce qui brille n’est pas or. Son propos va à l’encontre du désir d’être reconnu à tout prix et d’honorer ceux qui y parviennent. Comme antidote à « Bonne Semaine » et à ses jumeaux, il faut lire Un petit gros au bal des taciturnes de Jacques Marchand ou revoir La Neuvaine.
À une heure fatidique comme celle qu’on vit en ce moment et ou l’environnement se doit d’etre une de nos priorités, comment se fait-il que de tels magazines voient encore le jour? Il me semble qu’il y en a déja trop pour notre petit Québec, mais non le gens ont besoin de savoir ce qu’une telle met sur ses roties le matin… Quand il y aura un magazine pour chaque jour de la semaine peut-etre comprendront-ils….
Les journaux à potins n’ont pas fini de sévir au Québec, comme partout ailleurs du reste. C’est comme un mal nécessaire. Quelque chose qui sert à remplir le vide qui caractérise la vie de plus en plus de gens.
Quand la vie n’offre que tourments et lassitude, il est normal qu’on en arrive à s’intéresser davantage à la vie des autres, plus chanceux, qui font la une des journaux jaunes. Une vie empruntée c’est toujours mieux que pas de vie dutout.
Ces revues qui étalent sans pudeur, le moindre clignement d’oeil des veudettes préfabiquées, répondent à un besoin. Ils font distraction, ils divertissent, ils créent un semblant de mouvement là où rien ne se passe. Là où le temps s’allonge jusqu’à l’ennui.
C’est pas pour rien que ces revues se retrouvent dans les salles d’attente. C’est à ça qu’elles servent. Meubler l’attente. On lit ces choses en attendant qu’il se passe quelque chose. Et comme pour de plus en plus de personnes, il ne se passe jamais rien dans leur vie, on se gave jusqu’à satiété.
On donne dans le voyeurisme de pacotille comme si la vie d’un Jo-Blo qui a passé quelques semaines enfermé dans un loft pouvait avoir plus de sens que celle d’une assistée sociale emprisonnée dans son 2 et demi crasseux du bas de la ville, ou que celle d’une vielle dame emmurée dans sa chambre partagée d’un centre d’accueil de région.
Vous aurez remarqué que j’ai pris 2 exemples féminins. Ce n’est pas un hasard. Quand je regarde autour de moi, je vois plein de filles et de femmes qui lisent ces revues et, bizarrement, très peu d’hommes.
J’aimerais connaître la répartition par sexe et par âge du lectorat de ces revues. Peut-être qu’il y a là quelque chose de propre aux femmes? Je ne sais pas. Mais si je me fie à mon entourage, ça pourrait ressembler beaucoup à ça. Remarquez que les lecteurs de revues de char et de Play-boys sont majoritairement des hommes. Y aurait-il un sociologue quelque part qui pourrait m’expliquer?
Je m’interroge beaucoup c’est temps-ci. Parmi mes questions, je me demande ce que notre souvenir sera dans les futurs mémoires, par exemple. Quand on sait que n’importe quel reportage comporte des erreurs et des omissions, quelle image projetterons nous à ceux qui se pencheront sur nos « archives » ? Je sais que beaucoup ont tendance à « collectionner », conserver les magazines. Alors que penserons ceux qui trouveront une boite de Samedi Magazine dans, disons 100 ans.
Ces publications sont-elles dignes de nous ? Reflètent-elles notre image de fier québécois ? Je vous le demande car, moi, personnellement je n’en n’achète pas. J’espère de tout cour que nous nous arrêterons avant une véritable revue-réalité avouée. J’ai bien rigolé en feuilletant des dernière heure de 1991-1995 abandonné dans un chalet isolé, où des poster de Depardieu et rock voisine séduisait les ado. Mais est-ce que ça vaut tout ce papier imprimé ? Dans un monde où l’apprentissage des lettres à été réserver aux nobles, l’apogée de notre savoir d’imprimerie abouti dans le samedi magazine. Honnêtement, est-ce que des gens non québécois, hors contexte, dévoreraient ces magazines ? Y verraient-ils un contenu défendable ? Utopique peut-être, mais j’aimerais bien que les grosses compagnie comme Québécor fassent un meilleur usage de nos belles forêts et de nos ressources communes.
Après le magazine Samedi, quel autre magazine allons-nous encore inventé? Ce nouveau magazine n’a rien d’original. Encore du gaspillage de papier et des arbres coupés pour rien. Le samedi possède le même contenu que le lundi et la semaine et pourqui pas aussi du 7 jours.
Ces temps-ci nos petites vedettes lancent leur propre magazine. Pensons à Patricia Paquin avec son magazine Moi & Cie et voilà maintenant Marie Plourde avec Samedi Magazine. C’est un peu contradictoire avec l’époque dans laquelle nous vivons. Nous sommes à l’air de l’internet, des journaux menacent de fermer parce qu’ils perdent des lecteurs et voici que nos vedettes partent leur propre magazine. Est-ce que ce sera un succès ? J’en doute ! Pour ma part, ça fait 4 ans que je n’ai pas acheté de magazine et je ne le ferai pas plus maintenant. Tout ce que j’ai de besoin se trouve sur internet. En plus, je ne suis pas du style potins, les seuls magazines qui m’intéressent sont ceux du style Coup de pouce. Or, avec internet, je trouve toutes les recettes que je veux sans dépenser inutilement mon argent dans les revues. D’ailleurs, qu’est-ce qu’on fait après avoir lu un magazine ? On le jette. quel gaspillage inutile. Franchement je ne pense pas que le nouveau magazine Samedi va être un succès !
Vous savez, je suis d’accord avec la majorité d’entre vous…Tant qu’à moi, ces revues n’existeraient tout simplement plus que ce serait un poids de moins sur les épaules de l’humanité…et comme beaucoup l’ont mentionné, pour le coeur même des poumons de Terre-Mère…
Mais ce qui me préoccuppe c’est que lorsqu’il s’agit de parler d’insignifiance, tout le monde est à l’écoute.
Mais parler de vertus, parler de l’histoire réelle de l’homme et de son ascension dans le monde… De ses grandes percées de lumières par la venue de plusieurs prophêtes…
On ne veut plus de la religion, au sens qu’on l’entend aujourd’hui mais est-ce une raison pour ne pas essayer de comprendre ce monde « Divin » ou « éthérique » ou « de l’essence de la vie » comme vous voudrez…
Vous imaginez la revue palpitante avec comme rédacteur en chef, Rama, les illuminations de Krishna; Le blogue d’Hermès; Les tables de la loi de Moïse;… Pythagore, Platon, Jésus et leurs chroniques société ne sauraient jamais être dépassés…
On commence à peine à pouvoir entrevoir un fil qui unit les religions et les hommes, faudrait pas le couper net sous prétexte qu’on a le droit d’être insipide.
Vous me direz quel est le rapport peut-être… Montée en flèche de l’insignifiance, descente en flèche de la spiritualité.
Les grands dirigeants de ce monde ne sont pas dupes, ils étaient prêts à venir combler le manque de profondeur que l’abandon de toute foi a créé…et ils en sont contents, ils empochent les fruits de l’ignorance de masse.
Il reste pourtant de grands combats à mener autant intérieurs qu’Humanitaires…
Ce n’est pas en s’évadant que l’on échappera au sort de l’humanité ni à son propre sort!!!!
Pas d’endoctrinage mais une ouverture de l’esprit à l’univers et ses réelles « stars ».
La popularité des hebdos à couvertures tapageuses est à mettre en parallèle avec celle des émissions de télévisions racoleuses.Le règne de l’empire de la banalité est de plus en plus évident et il faut se questionner sérieusement sur cette domination comme phénomène de société.Je suis sidérée de constater l’engouement de la population pour les plaisirs factices que procurent ce genre d’information.Je veux bien croire que ça allège le quotidien et qu’il faut parfois ventiler mais dans ce cas-ci,le million de téléspectateurs et le nombre accru de tabloïds populaires suggèrent une abdication de notre pouvoir de changer les choses.On consomme,on s’illusionne,on vit sa vie par procuration,on se passionne pour des destins pré-fabriqués,on se laisse influencé par des idées reçues sans les mettre en perspective bref,l’esprit critique en prend un coup.
Le phénomène est si particulièrement présent dans les sociétés d’abondance qu’il serait pertinent de se demander s’il n’y a pas un but inavouable derrière lui,du style Néron qui offrait pain et jeux du cirque au peuple de Rome lorsqu’il sentait que la soupe devenait trop chaude.Pendant que notre attention est mobilisée par le rêve et l’éphémère, elle n’est pas disponible pour les choses sérieuses.Pendant qu’on s’intéresse au bébé de Mitsou,au fan club de Mario Pelchat,,à la mort du chien de Michèle Richard,à la passion de Mario Jean pour les Tintin et au fait qu’Alex Perron addoorrre le shopping TVA,ailleurs dans le monde il y a des guerres,des sinistres,des génocides,des désastres écologiques,des attentats terroristes et un prix Nobel de la Paix emprisonnée.Ici au Québec,des élections,un dossier chaud sur les accommodements raisonnables et un pays à faire et pas juste à rêver.
Mais qu’à cela ne tienne,nous confierons notre dilemme en ligne au Doc Mailloux.Je suis convaincue que son opinion saura éclairer notre lanterne et nous réaliserons qu’il était inutile de requérir les services de 2 philosophes pour en délibérer…
Les journaux à potins, c’est exactement comme du fast-food. Si tu en consommes un peu, mais qu’en contre-partie tu fais assez d’exercice pour maintenir ta santé (mentale) à un niveau acceptable, tout va bien. Toutefois, s’il y a excès, tôt ou tard tu feras face à certains problèmes.
Eh bien, mon rêve lucide a pris le bord. Alors qu’autrefois l’expression aurait pu désigner les travaux de Henri Michaux ou Timothy Leary, aujd elle ne réfère plus qu’au programme lepeniste d’un petit politicien de province.
Bon, soyons sérieux — je pense que Fontaine fait une erreur dans son raisonnement. En quoi bâtir « une société nouvelle » devrait-il exclure toute forme d’onirisme? Pour moi, avoir des idéaux est impossible sans les avoir rêvés au préalable. Et là où le néolibéralisme a su garantir son succès, c’est en dénigrant toute forme de rêve comme illusoire, stupide ou improductif. Avez-vous remarqué toute l’énergie que les milieux de droite mettent à convaincre le peuple « qu’on ne peut pas changer le monde »? Et, étrangement, l’affirmation est tjrs accompagnée d’une semonce: « N’essayez surtout pas de rien changer! » Ou ils mentent, ou ils gaspillent leur salive.
Bien entendu, on peut se questionner sur la portée sociale du rêve dont les contours sont identiques au buste d’Anna Nicole Smith. Sauf que ça ne date pas d’hier, la fascination pour ce genre d’intrigues. Balzac, Hugo et plus tard Zola (cf. Nana) noirciront des milliers de pages à compiler des potins sur les habitudes des courtisanes. Aujd, l’accès aux ragots s’est démocratisé — quelle victoire!!! Mais entre le modèle de la dame de compagnie qui offre sa demeure intime au roi, et celui de la Playmate qui exhibe sa poitrine à un milliardaire d’Hollywood, je peine à percevoir la différence.
Le débat suscité dans l’article me rappelle un dialogue de la série-culte Sambre, où un fervant militant demande à sa jeune captive: « Et toi, à quel genre de révolution rêves-tu? » Et la jeune fille de répondre tout de go: « Ah, moi, je suis éveillée ».
Comme quoi chacun trouve son évasion, qui peut même se doubler de fétichisme. Une mèche de cheveux de Britney Spears, ça vaut bien les ossements du Frère André.
Je ne suis pas entièrement d’accord à ne pas acheter ces revues. Elles renferment en elles-même un peu de tout le monde !!! Il faut que les gens en prennent et en laissent de toutes ces petites histoires à potins !!! Pour certains elles divertissent et d’autres les font rêver !!! Il faut faire la part des choses car cela pourrait être dangereux d’embarquer dans leurs petits jeux ! Il y a deux semaines j’ai acheté une revue qui concernait Les Beatles et Charlie Chaplin. Mes héros !!! Je l’ai dévoré du début à la fin !!! Je ne suis pas intéressée aux autres revues qui parlent de tous et chacun soit de Loft Story ou Star Académie car se sont des histoires passagères et exagérées !!
Bonne lecture !!!!
Je lis peu de média écrits….Mais je regarde les nouvelles…Ce qui me tanne un peu c’est que sur une heure de nouvelle….y a plus d’opinion que de fait….moi ce qui m’intéresse c’est les faits. Ceux relier à la nouvelle, ceux qui ont engendré ses faits. L’opinion du journaliste….m’importe peu…La majorité des gens répète les opinions qu’ils entendent à la télé…Il n’arrive pas à avoir des concepts personel sur ce qui se passe dans le monde…Les faits importent peu…dans le discours…c’est de la démagogie pour cote d’écoute.
Les gens semble avoir des clones d’opinions qu’ils entendent à la télé ou lisent dans le journal. Essayons d’être plus créatif…partons des faits et voyons l’interaction entre ceux-ci. Tentons d’avoir de nouvelles visions de se qui se passe dans le monde…Les journalites ne détiennent pas plus la vérité que nous. Ils sont là essentiellement pour rapporter des faits, des dires, et de les montrer en image ou en son… le reste n’est que du parlage et non du journalisme d’information, c’est de l’opinion souvent fautive et nuisible. On n’a l’air de jouer à qui a raison…et qui va deviner…
L »opinion peut-être utile dans une vision global de tout ce qui entoure un fait une vision murement réfléchis et qui démontre des inter-action claire entre les fait et un désir constructif de solution.
J’aurais bien des choses à dire sur ce qui se passe dans le monde que et je n’ai jamais entendu nulle part. Aurais-je tort ? Possible…mais au moin je ferais l’effort de voir autrement et ma réflexion serait beaucoup moins le copie la plus conforme de quelqu’un d’autre.