Au petit écran, <b>Marie-France Bazzo</b> fait élire le meilleur film québécois de tous les temps. À la radio, <b>Christiane Charette</b> inaugure l'édition 2007 du <i>Combat des livres</i>.<p>Cinq films et cinq livres en compétition. Deux joutes oratoires. Et pour animer ces deux concours sans lien entre eux: nos deux grandes dames de la communication.<p>Tenez, leur boulot respectif m'inspire une chronique. Cette semaine, dans la série <i>Les Grandes comparaisons plus ou moins douteuses</i>: Charette vs Bazzo.<p>Cela fait environ six mois qu'elles nous donnent rendez-vous chaque jour. Mêmes heures, mêmes postes. L'avant-midi à la Première chaîne, c'est <i>Christiane Charette</i>. À l'heure du lunch à Télé-Québec, c'est <i>Bazzo.tv</i>.<p>Avouons-le, sans ces deux femmes en or notre paysage audiovisuel manquerait tragiquement de substance. Et j'exagère à peine.<p>J'aime la grande Marie-France pour sa rigueur. Précise et pointue dans ses entrevues, elle contrôle à merveille son plateau. Depuis l'automne dernier, elle a déménagé à <i>Bazzo.tv</i>, avec ce qui avait fait d'elle la chouchoute de la radio publique: du contenu à haute teneur en Oméga-3, nappé d'un chutney à la mangue qui laisse sur les lèvres un goût sucré. Marie-France aime l'ordre. L'esprit cartésien, elle a quadrillé son terrain de jeu télévisuel de chroniques régulières: Ti-Coq.TV, l'Espace réservé, Facal a raison, ONU.TV… À <i>Bazzo.tv</i>, tous les numéros se suivent et ne se ressemblent pas. Un cabaret quotidien pour les neurones.<p>J'aime aussi la petite Christiane. Elle cultive dans son jardin radiophonique des bouquets de spontanéité. Des moments merveilleux. Elle peut chambouler le contenu de son émission quelques minutes seulement avant d'entrer en ondes. Pour ses entrevues, elle y va au feeling. Elle improvise. Je la soupçonne même de ne pas étudier très longtemps les dossiers de recherche que ses recherchistes lui préparent avec tant de zèle. Elle préfère se laisser porter par la discussion et saisir toutes les perches, même les plus inattendues. C'est ainsi que des Pierre Arcand peuvent en venir à comparer Mario Dumont à Jean-Marie Le Pen. Aucune formule de chroniqueurs ne s'est installée dans son émission. Christiane n'aime pas les canevas.<p>Entre Christiane et Marie-France, il n'y a pas beaucoup de rapprochements à faire. Les forces de l'une semblent être les faiblesses de l'autre. Et c'est très bien ainsi.<p>La chose est hautement improbable, mais je me suis plu à imaginer une émission coanimée par Christiane Charette et Marie-France Bazzo. Ce serait quelque chose. À mon avis, ça aurait certainement des airs du regretté sitcom <i>Moi et l'autre</i>. Rires en cannes en moins.<p>Il y aurait Marie-France, dans le rôle de Denise, la Grand'jaune toujours prête à prendre les choses en main. Et il y aurait Christiane, dans le rôle de Dodo, la petite noire toujours prête à cabotiner.<p>La tête et le coeur réunis. Un duo du tonnerre.<p>On peut rêver, mais une chose est sûre: voir ces deux femmes animer une émission costaude de culture et de société, ça nous changerait de <i>La Fosse aux lionnes</i>.<p>***<p>Christiane Charette s'embarque pour son premier <i>Combat des livres</i>. Entre le 26 février et le 2 mars, cinq personnalités défendront un livre qui leur tient à coeur dans une lutte où tous les mots sont permis. Un livre est éliminé chaque jour. Au bout du compte, un seul livre remportera. Biz, de Loco Locass, qui défend <i>Vamp</i> de Christian Mistral, a bien résumé l'exercice: "C'est comme <i>Loft</i> <i>Story</i>, sauf qu'au lieu de flusher des épais, on flushe des livres." <i>Le Combat des livres</i>, à Christiane Charette, Première Chaîne (95,1 FM) dès le lundi 26 février, 9h10.<p>À <i>Bazzo.tv</i>, depuis le début de la semaine, on a débattu ferme pour élire le meilleur film québécois de tous les temps. Cinq invités ont défendu un film qui leur tenait à coeur dans une lutte où tous les mots étaient permis. Un film a été éliminé chaque jour. Au bout du compte, un seul film remportera. Au moment de mettre sous presse, le film <i>Les Ordres</i> de Michel Brault avait une longueur d'avance sur <i>Mon Oncle Antoine</i> et <i>Jésus de Montréal</i>. Le gagnant sera connu le jeudi 22 février. <i>Bazzo.tv</i>, Télé-Québec, à 12h30.<p>Et pour les nostalgiques: <i>Moi et l'autre</i>, à ARTV, les mardis à 22h.<p>ooo<p><b>TÉLÉ</b><p><img src="http://media.voir.ca/_images/montreal/2108/texte/media_2108.jpg" align="left" alt="" /> En cinq épisodes, la série documentaire <i>Les Chroniques de l'insolite</i> fait le tour de cinq sujets épineux du passé, traités avec les connaissances scientifiques d'aujourd'hui. Des cas de combustions spontanées à la découverte de deux enfants-loups en 1920… Cette semaine, la grande épidémie de grippe espagnole qui, en 1917, aurait tué entre 10 et 40 millions de personnes à travers le monde! <i>Les Chroniques de l'insolite</i>, le dimanche 25 février, 17h, à ARTV.<p><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br />
Marie-France Bazzo et Christiane Charette sont incomparables, cependant je souhaiterais qu’elles inversent leur médium, Bazzo est plus belle à la radio, ses accoutrements sont invisibles ainsi que ses coiffures et/ou repousses, je m’ennuie de la dame en noir, des beaux dimanches après-midi au Bar Chez Roger où j’assistais à l’occasion à deux heures de pur bonheur, le regretté « Christiane Charette en Direct », l’une cherche le meilleur film québécois de tous les temps, l’autre dirigera le « Combat des livres », mais on ne mentionne pas la troisième joueuse, « Au coeur de l’actualité », l’élégante Anne-Marie Dussault, aussi préparée que les deux autres, anime cette nouvelle émission en 10 demie-heures hebdomadaires, sur l’actualité et non sur la variété ou la promotion de disques ou de spectacles, comme en politique il y a maintenant trois points de vue différents, trois meneuses de revue, trois femmes extraordinaires à la barre de médias qui s’entrecroisent et se complètent pour nous divertir ou nous renseigner et elles seront toutes les trois entières après les élections.
Je suis farpaitement d’accord avec vous, monsieur Proulx, pour dire que Bazzo et Charette sont les deux meilleures animatrices du paysage télévisuel québécois.
Christiane Charette, cette amatrice d’Opéra toujours de noir vêtue, m’a charmée dès la première fois que j’ai écouté son émission « Christiane Charette en direct ». Elle est nerveuse, elle coupe la parole, mais en même temps : quelle pertinence ! Quel esprit ! Quel humour !
Bazzo, quant à elle, a acquis mon admiration lorsque je suis allée assister à l’entrevue qu’elle a mené avec Paul Auster au festival Métropolis Bleu. Son professionnalisme et son intérêt l’amenèrent à poser des questions très fertiles dont les réponses furent captivantes !
Combiner Bazo et Charrette? Je n’y aurai pas pensé, mais j’arrive à imaginer. Un peu difficilement, mais je m’y efforce. Mais, même en m’y efforçant, j’imagine difficilement. Je ne les vois pas ni l’une ni l’autre arriver à céder la parole à l’autre. Je ne vois pas leurs propos, leur façon de procéder s’harmoniser. Il n’y a rien à faire.
Est-ce un fantasme de chroniqueur? Retrouver dans le même lit la grande blonde et la petite brunette? J’ose le croire. Et comme le dis si bien notre très cher ex-psychiatre :«Les fantasmes, ce n’est pas fait pour être réaliser». Faudra s’y consoler : il reste encore le rêve.
Le genre d’émission que j’aime regarder par simple plaisir de la chose et parce que souvent c’est plus drôle qu’autre chose! Une émission qui ne se prend pas au sérieux fait toujours du bien à regarder et comme il y aura 5 épisodes, c’est cinq fois plus tentant!! J’ai bien hâte de voir de quoi il en retournera exactement et comment les choses nous seront présentées.
Il est vrai que depuis la disparition télévisuelle de Christiane Charrette, aucune autre émission culturelle n’est apparu à notre petit écran. Il fallait quand même le faire, garder rivées à la télévision autant de personnes le dimanche après-midi. Qui aurait le charisme pour arriver à un tel succès? J’avoue que je l’ignore. Je ne suis peut-être qu’un vieil intellectuel passéiste, mais il me semble qu’il serait intéressant d’avoir une émission culturelle à la télévision, assez longue pour nous parler de théâtre, de livres, de danse et de cinéma. Je m’ennuie des émissions comme « La bande des six », « Jamais sans mon livre », ou des émissions animées par Johanne Despins ou Suzanne Lévesque.
C’est certain que c’est deux femmes sont nécessaires dans les communications au Québec. C’est pourquoi je leur dis un beau bravo pour traiter de sujets parfois très plates et elles réussissent facilement à tourner ça en sujet très intéressant. C’est tout un défi à chaque jour d’être intéressant, ces deux femmes réussissent avec brio. C’est triste cependant de voir qu’elles n’ont pas la même notoriété que Paul Arcand ou Jean-Luc Mongrain. Je ne comprends pas pourquoi nous ne sommes pas placardés, envahis, submergés par ces animatrices de talent. Les médias devraient les exploiter à fond pour aller au fond de certains sujets que les hommes ne peuvent pas vraiment toucher. En tout cas, un beau bravo à ces deux femmes qui ont su prendre leur place dans le monde féroce de la communication au Québec.
Je suis d’accord que Mme Bazzo et Charette ont a leur façon transformer le monde journalistique mais n’oublions pas la pionnière dans le domaine: Janette Bertrand qui pendant 30 ans a su remettre en question nos valeurs, nos traditions et nos croyances. De l’Amour avec un grand A, à ses tables rondes, Janette a toujours su susciter la controverse et la réflexion. C’est avec joie que j’ai vu Janette revenir avec des entrevues plus intimistes. Elle a toujours eu cette qualité d’aller au fond des choses, des sentiments sans provocation, ni injures. Dans un climat de confiance, elle a souvent réussi à faire révéler des côtés inconnus de ces invités.
Quel contraste avec nos émissions marteaux à la Tout le monde en parle ou ces animateurs de radio trash qui veulent plus la controverse que la réalité!
Quelle ingratitude que d’oublier Julie Snyder qui fait une royale démonstration d’animatrice de … foule dans la grande émission du Banquier à TVA.
J’écoutais Bazzo, j’écoute maintenant Christiane. Oui, Christiane. Ceci résume la grande différence entre les deux femmes ; une se fait appeler par son nom, l’autre, on a le goût de l’appeler par son prénom. D’ailleurs Marie-France Bazzo est catégorique : elle s’identifie plus à Bazzo qu’à Marie-France.
Vous soupçonnez Christiane de ne pas lire ses dossiers à fond se fiant plutôt à son instinct ? Laissez-moi en douter. Je l’ai entendu dire qu’elle épluche consciencieusement ses dossiers, feuille à feuille. Je la crois. C’est pour cela qu’elle peut plonger et s’abandonner au moment présent ; elle a un tremplin sous les pieds. Cela me fait beaucoup penser à l’acteur, à partir du moment qu’il connaît ses lignes par (le) coeur, il s’abandonne au personnage qui l’habite.
Portée par sa passion curieuse de l’être humain, Christiane possède l’art de saisir l’instantané. Elle part en quête de vérité, empreinte de la fébrilité du chercheur qui a un spécimen à découvrir devant soi. Tout en respectant le fameux « privé ». La porte barricadée de l’être assis devant elle. La beauté de ses entrevues est qu’elle amène l’interviewé à ouvrir lui-même ses portes fermées sur lui-même. La porte la plus grande s’ouvre sur une plus petite (les portes poupées russes) jusqu’à atteindre le coeur. Christiane atteint souvent sa cible : le coeur d’une personne, parce qu’elle-même une femme de coeur qui palpite de vie.
Bazzo et Charette sont de loin les 2 meilleures animatrices du paysage culturel québécois.
J’ai regretté le départ de Mme Bazzo de la radio et après quelques écoutes j’ai constaté qu’elle n’avait rien perdu de sa rigueur journalistique en passant à l’écran mais qu’en même temps celà n’ajoutait rien ce qui fait que je l’écoute toujours mais en baladodiffusion.
Mme Charette est plus intuitive, moins rationnelle ce qui peux provoquer certains dérapages parfois réussis et d’autre fois un peu moins mais c’est une animatrice qui se laisse aisément porter par le courant grâce à son écoute très attentive des propos de ses invités.
Avoir ces 2 femmes en coanimation sur un même plateau serait certainement une expérience intéressante autant pour elle que pour nous…on peut toujours rêver!
Les amateurs de mystères du passé seront comblés par cette série de cinq documentaires produite par ARTE France .
Lors de la première émission , nous serons confrontés à cette terrible ‘grippe espagnole’ qui aurait fait entre vingt et cent millions de morts , soit plus que les victimes de la Première Guerre Mondiale . Il y a eu bien des hypothèses sur la mutation du virus de l’oiseau vers l’homme , mais il y a une théorie qu’il serait le fait d’un chercheur qui aurait créé une nouvelle souche de grippe et que le virus se serait propagé lors d’expériences qui ont mal tourné.
On nous parlera de ces cas de ‘combustion spontanée’ où un humain prendrait feu alors que les alentours ne subiraient que peu ou pas de dégats . Est-ce vrai ou non .
Dernièrement on retrouvait une jeune femme qui vivait dans la jungle . On reviendra sur les nombreuses histoires d’enfant-loup . On a vu aussi cette terrible explosion de Sibérie en 1908 qu’on croit être la collision avec un ‘trou noir’ . Le ‘tigre de Tasmanie’ race animale éteinte depuis 1936 et que certains voudraient faire revivre avec un spécimen conservé dans l’alcool et les dernières découvertes de l’ADN .
Bref une série qui risque fort d’être très intéressante .
A que oui je trouve ses charmantes dames tout a fait géniales chacune a leur façon! Bien sur parfois ot ne peut ne pas être d’accord avec elles mais dire qu’elles ne font pas de l’excellent boulot serait totalement mentir et je ne suis pas un menteur .Alors disons le haut et fort chapeau mes dames et continuer votre excellent travail..
J’aimais bien Christiane Charette et j’appréciais beaucoup Marie-France Bazzo. Charette à la télé et Bazzo à la radio. L’inverse n’est pas vrai. Pour moi, du moins, Il me semble avoir perdu au change. Je n’arrive plus à apprécier Bazzo à la télé. Trop statique, trop maniérée, paradoxalement trop visuelle.
Même chose pour Charette. J’aimais la voir, sa fougue me ravissait, mais elle savait s’effacer, laisser parler l’autre. Là, on dirait souvent qu’elle n,écoute pas; qu’elle songe à une question embarrassante, qu’elle a peur du silence. Et ça fait trop d’écho.
Comme un caquetage.
Peut-être, toutefois, arriveront-elles à s’ajuster. Mais de toute évidence, oui, on est quand même loin des lionnes.
Il est toujours intéressant, de tenter d’élucider des phénomènes dits «paranormaux»? Et d’en faire l’analyse avec des connaissances scientifiques de notre époque! Certains peuvent faire, avancer des hypothèses forts plausibles, tandis que d’autres, demeurent encore pour l’instant, tout à fait insolites! Dans le fameux cas de combustions spontanées. Certes ce n’est pas rependu, mais même le littéraire Émile Zola, faisait mourir, d’un des protagonistes, dans toute la saga des «Rougeon-Marquart». En passant, il mettait l’accent sur le fait, que le personnage, était obèse (matière graisseuse) et alcoolique (possiblement, plus inflammable), et une cigarette oublié, (d’où l’élément essentiel le feu), de simples suppositions, rien de plus! Ainsi, l’énigme rend toujours, aussi perplexe? C’est vraiment une série à suivre!
Je dois avouer que je préfère Christianne Charette à l’écran que Bazzo. Elle passe mieux .Leurs voix par ailleurs à la radio passent toutes deux fort bien. Quoique je penche pour Bazzo à la radio.On aurait du inverser leurs émissions. Côté contenu, j’ai un faible pour l’intelligence et la spontéanéité de Charette. J’adore son rire aussi. La grande Bazzo ne m’impressionne pas autant. Elle a une présence télévisuelle moindre. Les deux ensemble à la même émission serait vraiment un excellent deux pour un culturel fort intéressant. À l’automne peut-être?
Depuis toujours, je considère que le travail des médias est primordial dans une société, surtout depuis que nous vivons à l’ère de la désinformation…
L’intégrité des bulletins de nouvelles s’effrite et les lecteurs respectables vendent maintenant presque leur âme au diable pour placer une opinion alors que selon ce qu’on m’a enseigné en communication était tout à fait le contraire. Teinter un bulletin de nouvelles de son opinion personnelle (ou de celle du diffuseur) est totalement inacceptable. On n’y fait pas d’éditoriaux, on annonce ce qui se passe dans l’actualité.
Laissons les éditorialistes faire leur boulot dans leurs émissions d’affaires publiques et laissons les débats s’organiser dans les émissions où cela est vraiment opportun.
Ce qui m’amène à dire que le travail des deux femmes dont vous parlez dans votre texte cette semaine sont, à mon avis, deux exemples d’excellentes animatrices. toujours le bon mot, la phrase juste, la question qui vise droit au coeur. Elles véhiculent toutes deux le partage des idées, l’éducation à la vie citoyenne et le courage des opinions.
J’admire Christiane Charette et Marie-France Bazzo pour le travail remarquable qu’elles font et la place qu’elles prennent dans le monde télévisuel québécois.
Entre ces deux belles dames de la télévision, la beauté étant ici autant l’apanage de l’intelligence que celle des yeux profonds, mon cour ne balance pas très longtemps, c’est Marie-France Bazzo qui l’emporte. C’est surtout pour son rôle d’animatrice qui sait faire éclairer tous les aspects d’une question en allant chercher des réactions chez l’adversaire d’un point de vue quand il se plaît un peu trop à coller les arguments de ses adversaires dans les câbles qui m’impressionne. Elle est capable d’arbitrer des matchs de boxe même chez des poids lourds avec un aplomb qui les empêche de s’en prendre à cet arbitre qui ne fait pas le poids des pugilistes aux grosses pointures de gants mais qui les domine quand même avec son calme et son intelligence pimentée d’humour.
Par contre, on ne la verra jamais traquer des personnes dans leurs derniers retranchements en entrevues pour le simple plaisir de s’affirmer, de montrer qu’elle n’est pas d’accord, qu’on ne la lui fait pas. Ce reproche, nous pouvons cependant le faire parfois à Christiane Charette. Dans ces moments-là, elle n’est plus à la hauteur, même quand elle se dresse sur ses ergots pour attaquer de front ceux qui lui déplaisent. Nous la soupçonnons alors d’être une grande timide pour tenter de lui pardonner ses erreurs.
Quoi qu’il en soit, il est vrai que la radio et la télévision leur doivent beaucoup à toutes les deux. Leur métier n’est pas le plus facile qui soit et elles s’en acquittent à merveille.
La finesse émotive, qui caractérise ces femmes, sait donner aux ondes un agréable parfum féminin, comme un gros cumulus tout blanc qui nous amène le beau temps. Avec leur attitude empathique et leur élocution captivante, elles brassent entre leurs mains l’actualité et son monde, en lui permettant de se révéler et de se dévoiler comme jamais auparavant. Malgré toute la recherche qui prépare leurs émissions, elles arrivent à la maîtriser et à la simplifier, comme s’il s’agissait d’un match de la LNI.
Avec des styles très différents, elles savent quand-même très bien maîtriser la situation, en mettant à nu les hommes politiques et en caressant les artistes, pour leur permettre de livrer la marchandise comme il se doit.
Comme Greco et Piaf, Christiane Charest porte le noir, afin de mettre en valeur son visage et de rehausser son expression si touchante. Quant à Bazzo, son esprit vif sait déstabiliser et mettre en place tous les éléments qu’elle juge importants. Deux femmes en or, très urbaines, qui savent rehausser l’entrevue et lui donner une dimension personnelle irremplaçable. Bravo mesdames!
Les médias se sont donné le mot pour montrer des femmes. TVA à sa Sophie. TQS a sa Hélène et Radio Canada a ses lionnes. Il est loin le temps ou on ne voyait que Jannette Bertrand et son grand A.
Je comprend TVA D’avoir choisis la belle Sophie Thibeaul. Mais pourquoi TQS est arrivé avec Hélene Ayotte ? Mongrain était déjà le mouton noir.
À vouloir être différent. le médias sont tous pareils !
Je les trouve bonnes les deux. Elles ont chacune leur style mais ce qui les unis c’est sans aucun doute leur soif d’information. Une amie à moi connaît madame Charrette et laissez-moi vous dire que de l’information elle en mange. Madame Charrette dort avec un petit gadget sous l’oreiller qui envoie des nouvelles toutes la nuit, c’est pas peu dire. Un moment donné il faut aussi apprendre à décrocher.
J’ai troujours aimé les émissions dans le genre des Chroniques de l’insolites. Il y a quelques années, une série de ce genre est passé à la télévision (Les Chroniques de l’étrange). C’était absolument fascinant de voir des phénomènes vraiment bizarre être expliqués et nous être exposés sous un nouveau jour.
J’ai donc bien hâte de voir Les Chroniques de l’insolite. Il ya tellement de choses bizarres qui se produisent sans qu’on ait d’explications logiques. Pouvoir en savoir plus aidera certainement à comprendre les mystères de la vie…
Christiane Charrette et Marie-France Bazzo sont deux animatrices qui excellent dans leur domaine. Chacune à leur façon. J’apprécie leur versatilité et leur façon inopinée de relancer une discussion, l’humour qui pimente leurs interventions. Je n’écoute pas la radio. Trop de babillage. Je suis plutôt visuelle. J’ai donc connu Christiane Charrette par la télévision et je découvre Marie-France Bazzo à la tv, même si sa réputation l’avait précédée.
Cependant, toutes deux possédant leur charisme distinctif, je les vois moins bien que vous partager l’antenne. D’abord, les jumeler aurait comme conséquence de nous priver d’une de ces deux sources de plaisir. Puis, deux personnes d’un si haut niveau de compétence ne pourraient que se neutraliser. Rien pour offrir une valeur ajoutée aux auditeurs et aux téléspectateurs. Si l’infotainment est leur créneau, je préfère qu’elles y brillent chacune à leur façon.
La fosse aux lionnes, qui tient la route malgré toutes les mauvaises critiques, a aussi, selon moi, sa place au soleil. J’ai autant de curiosité pour les propos des animatrices de cette émission que pour ceux des deux autres madames. Si le format est plus conventionnel, la fraîcheur et la diversité des propos des Lionnes sur l’actualité et sur leur «vécu» me divertissent et m’envoient au lit remplie de sérénité. C’est vrai que je regarde ces émissions en fin de soirée. J’aime cette façon qu’elles ont de commenter sans appuyer leur façon respective de voir la vie et l’actualité et de la partager avec nous. Il y a beaucoup de candeur chez ces femmes, et ça me plait.
Marie-France est un être dont la perpétuelle sérénité transcende l’écran. Elle innove continuellement dans la façon de nous transmettre son goût de la culture et de l’actualité. Même si j’aime bien Bazzo.tv, c’est toutefois à Il va y avoir du sport qu’elle performe le mieux. Les deux clans s’affrontent sans merci dans des débats essentiels mais ça ne déborde jamais car le concept de l’émission et le sourire de l’animatrice ne le permettent tout simplement pas! Christiane Charette, qui avait de grandes chaussures à porter en acceptant le défi de reprendre l’émission de Marie-France après une année sabbatique, peut se dire mission accomplie! On s’ennuie tout de même de l’émission qui faisait le bonheur de nos dimanches, et qui, en quelque sorte, était le précurseur de Tout le monde en parle. Bref, ces deux femmes sont indispensables pour nous faire connaître et apprécier notre société et nous leurs en sommes reconnaissants.
Je tenais quand même à me faire l’avocat de leurs dénigreurs en présentant ce qui m’apparaît comme l’aspect le moins reluisant de leurs personnalités respectives. La mission semble d’autant plus ardue dans le cas de Marie-France car elle semble dépourvue de toute méchanceté… et c’est peut-être justement là où le bât blesse! J’écoutais son émission à la radio, quand, après quelques semaines, j’ai réalisé qu’elle ne s’offusquait jamais des propos de ses invités; elle acquiesçait à toutes leurs prétentions. Si cette façon de faire permet à l’invité de s’exprimer librement, il reste que ça fait des entrevues qui manquent de mordants. D’ailleurs, faisant référence à Il va y avoir du sport, elle a admis qu’elle avait de la difficulté à se forger une opinion tranchée préférant se ranger du côté des meilleurs arguments. Christiane, c’est un peu beaucoup le contraire. Elle semble parfois faire fi de l’opinion de ses invités, quelqu’ils soient, lorsqu’elle est convaincue du contraire; les invités s’en trouvent souvent déconcertés…