Nous sommes à l'ère des psychoses.<p>Peur de se faire attaquer, cambrioler, violer, frauder, tuer. Peur de la grippe aviaire, peur du clostridium difficile, du cancer, des pesticides sur les fruits, des accidents de la route, du terrorisme. Peur de la fin du monde annoncée par Hubert Reeves…<p>Chaque peur a son appellation. Connaissez-vous la korriganophobie? C'est la peur d'avoir des lutins. Et la kéraunothnetophobie? C'est la peur de la chute des satellites. Et la pantophobie? C'est la peur de tout.<p>Or, avoir peur de tout, c'est avoir peur de n'importe quoi.<p>C'est au Québec que le taux d'homicides est le moins élevé parmi les provinces canadiennes. Pourtant, c'est aussi au Québec que les citoyens sont les plus inquiets.<p>Les gangs de rue vous foutent la chiasse? Sachez pourtant que ce sont les quartiers de l'Est et du Centre de Montréal qui détiennent les records de criminalité. Des quartiers où sont pourtant concentrés une majorité de "bons Canayens-français ".<p>La semaine dernière, l'alerte AMBER a fait réapparaître sur l'écran radar cette peur de voir ses enfants se faire kidnapper. Or, sur les 8000 enfants portés disparus au Québec chaque année, 75 % sont des fugueurs. Les autres sont pour la plupart des enfants enlevés par leurs propres parents. En bout de ligne, un infime pourcentage d'enfants est enlevé par de purs inconnus. Le phénomène est rarissime.<p>L'automne dernier, la tuerie de Dawson a réactivé cette peur de voir ses jeunes se faire tirer à bout portant à l'école. Pourtant, aux États-Unis, depuis le début des années 90, le nombre de crimes violents envers les adolescents a diminué de moitié, selon le National School Safety Center.<p>Pourquoi toutes ces peurs prennent-t-elles une place disproportionnée? Les médias, qui carburent aux faits divers sanglants et aux catastrophes spectaculaires, y sont pour quelque chose. "Bonnes nouvelles, pas de nouvelle", selon le dicton.<p>Au cours de la semaine suivant les attaques du 11 septembre 2001, un sondage du Pew Research Center a conclu que 63 % des 1200 Américains sondés étaient "incapables de s'empêcher de regarder les nouvelles" traitant des attaques. Et 46 % ont admis avoir lu les journaux plus attentivement que d'ordinaire.<p>Ce sondage confirme ce que les médias savent depuis longtemps. La peur est une marchandise payante. Les périls de toutes les couleurs sont des produits qui attirent l'attention, qui saisissent le public.<p>Ainsi, la peur se cache même dans nos meilleures émissions. <p>Dimanche dernier, à <i>Découverte</i>, un reportage: "Comment survivre à un accident d'avion?". Et Charles Tisseyre de narrer: "Avant le décollage, il faut envisager l'impensable. Planifier dans le détail ce qu'on ferait s'il y avait une évacuation d'urgence." Le reportage aborde des questions utiles telles que: "Où doit-on s'asseoir pour survivre à un écrasement d'avion?" Réponse: il n'y a pas de meilleur siège. Bien entendu, la très vaste majorité d'entre nous n'aura jamais à vivre un écrasement d'avion, mais c'est toujours bon à savoir…<p>Jeter la pierre uniquement aux médias est cependant trop facile.<p>Selon un documentaire présenté à <i>Zone libre</i> cette semaine, ces peurs qui nous habitent relèveraient aussi d'un contexte social particulier. En effet, depuis l'abandon des valeurs religieuses au Québec, la population ne se rassemble plus sur le perron de l'Église chaque dimanche. Il y a plus d'isolement. Les familles sont aussi moins nombreuses, ce qui nous isole encore plus.<p>L'isolement est aujourd'hui plus répandu qu'autrefois. Et avec l'isolement viendrait cette peur de disparaître. Du coup, les événements qui risquent de menacer notre existence prennent des allures terrifiantes…<p>La phobie de disparaître, comment on appelle ça?<p>Vit-on dans un monde aussi dangereux qu'on le pense? <p><i>Quand la peur nous tient</i>, à <i>Zone libre</i>. Radio-Canada, le vendredi 2 mars, 21h.<p>ooo<p><b>MAGAZINE</b><p><img src="http://media.voir.ca/_images/montreal/2109/texte/medias_mentalfloss_2109.jpg" align="left" alt="" /> Dans l'édition mars/avril du magazine <i>Mental Floss</i>, présentement en kiosque, une erreur d'orthographe grosse comme le bras en page couverture pour présenter un dossier sur les vingt plus grandes erreurs de l'Histoire. Savez-vous quelle erreur se trouve en troisième position? Notre bon vieux Stade olympique de Montréal! [<i><a href="http://www.mentalfloss.com" target="_blank">www.mentalfloss.com</a></i>]<p><b>TÉLÉ</b><p><img src="http://media.voir.ca/_images/montreal/2109/texte/medias_2109.jpg" align="right" alt="" /> Dans la langue inuktitute, "ullumi" signifie "aujourd'hui". Quatre réalisateurs inuits prennent la caméra pour raconter le Grand Nord moderne dans ce très beau documentaire. <i>Ullumi</i>, à Télé-Québec, le dimanche 4 mars, 19h.<p><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br />
Bonjour,
Vous dites:
« Nous sommes à l’ère des psychoses.
Peur de se faire attaquer, cambrioler, violer, frauder, tuer. Peur de la grippe aviaire, peur du clostridium difficile, du cancer, des pesticides sur les fruits, des accidents de la route, du terrorisme. Peur de la fin du monde annoncée par Hubert Reeves… »
Jamais Hubert Reeves n’a annoncé la fin du monde. Je vous suggère de visiter son site
http://www.hubertreeves.info
ou de lire ses livres pour en avoir l’assurance.
Pas de fin du monde, même pas la fin de notre planète, pas la fin de la vie sur Terre… la vie est robuste …
Mais la vie des humains pourrait devenir problématique…
Pour éviter qu’elle le devienne, il est temps d’agir…
Et je vous invite à lire les articles concernant « L’ENJEU » sur http://www.biodiversite2007.org
Cordialement,
Nelly
Chargée des relations avec Hubert Reeves
http://www.hubertreeves.info
http://www.roc.asso.fr
http://www.biodiversite2007.org
Voilà pourquoi je n’écoute presque plus les nouvelles, ni les émissions de télé qui nous parlent en profondeur d’un sujet choc.
Dans le journal, je lis les gros titres, et je m’attarde seulement sur ceux qui ne sont pas du style trop épeurant.
Donc, dans le temps de la grippe aviaire, je n’ai presque rien écouté sur le sujet. Durant la crise du Sras, j’ai même dû me rendre à Toronto, pour transiter en avion, et cela n’a pas été la fin du monde.
Pour ce qui est du 11 septembre 2001, après avoir regardé les tours s’effondrer une couple de fois, j’ai éteins le téléviseur. Pas question de regarder cela en boucle.
Je connais des personnes qui sont rivées sur leur télévieur à longueur de journée et regardent en boucle les nouvelles sur LCN ou RDI et s’en vont sur les grands réseaux aux heures des autres nouvelles.
Vivez à la place ! Laissez faire un peu la télé et ses fichus nouvelles tristes et pessimistes. Faites tout ce que vous pouvez pour vivre bien et c’est tout!
Chaque fois que je me mets à trembler à l’annonce d’un attentat, d’une hécatombe, d’une tragédie, d’une épidémie ou d’une menace appréhendée ou réelle, je fais l’exercice suivant : je relativise les choses. Je m’en éloigne en pensée.
C’est la seule façon de sortir indemne de la quantité d’informations dont nous bombardent les médias. En boucle et en différé. Il y a une limite, une saturation qu’atteint l’être humain placé en situation d’urgence ou de conflit. Il risque de paniquer. Alors, ou on se bouche les oreilles et les yeux, ou bien on apprend à respirer par le nez. On ne peut porter seul, la complexité du monde.
Les nouvelles télévisées ne sont plus des points d’information offerts par les médias afin de présenter les faits aux citoyens, mais un psychodrame à la minute, souvent assorti de commentaires alarmants. Le journalisme d’enquête qui permettrait d’y voir plus clair contribue souvent à augmenter la psychose. Une émission comme Découverte, d’apparence scientifique et présentée avec rigueur propose une dramatisation des événements qui a fait dire un jour à un de mes petits-fils que l’émission lui faisait peur.
Je prends l’avion dimanche. Chaque fois, pour me rassurer, je me dis que le pilote a autant intérêt que moi à parvenir à destination sain et sauf. Et si ça ne suffit pas à me détendre, je me rappelle la statistique affirmant que les accidents de la route font beaucoup plus de victimes. À ce point, tout en me disant que des milliers d’avions arrivent à destination, je remets mes lunettes et j’enlève mes chaussures que je garde au cas où; précautions devenues rituelles et inutiles car nous n’avons pas crashé. Lorsque je reviendrai de vacances, le monde aura retrouvé son calme parce que j’aurai pris du recul.
La pire pub que j’ai vu pour faire peur au monde fut celle du gouvernement du Québec avec la trousse d’urgence en cas de sinistre. Si on se fie à la liste fournie sur le site, il faudrait à peu près 4 valises de vêtements, 3 caisses de nourriture et des litres d’eau à n’en plus finir. Je peux comprendre que l’on doive se procurer quelques objets utiles en cas de panne d’électricité prolongée ( lampe de poche, chandelle, nourriture en conserve, couvertures) mais il ne faut quand même pas faire dormir quatre valises pleines de vêtements pour le « au cas où » .
La peur de mourir, de souffrir, de viellir. À 50 ans on passe tous par cette angoisse. C’est souvent la peur de perdre quelque chose qui nous assaille. Quand on pert un être cher, un enfant qui quitte la maison pour faire son chemin, sa qualité de vie suite à une maladie, l’angoisse est souvent réelle et difficile à supporter.
Toutefois, il y a cette vague de peurs virtuelles véhiculés par les médias, par notre société mercantile et utlitaire qui misent sur l’isolement et l’inconnu pour créer un état d’anxiété.
Al-Quaida, la grippe aviaire, le stade olympique recouvert de sable bref tous les ingrédients sont là pour causer cet étt de panique généralisé.
Toutefois, comme l’indique l’article, qui dit vrai dans ces dossiers? Dans cet ère journalisitque ou la primeur est plus importante que la réalité, les médias nous bombardent de renseignements souvent erronés et contradictoires. Ce fut le cas de Dawson ou selon le réseau d’information, il y avait jusqu’à 4 tireurs!
Au lieu de parler des vrais choses (réchauffment de la planète, violence dans nos écoles) on saute toute suite aux conclusions catastrophiques sans vraiment d’ouvrir de débat sur le sujet.
Jeune, jr connaissais tous mes voisins, notre porte n’était jamais barrée et jamais on a eu de problèmes. Aujourd’hui on se terre dans notre maison blindée au max. Dans nos villes, il y a des systèemes de surveillance partout. On peut nous traquer par notre cellulaire, modem et même nos cartes guichets. Sommes-nous plus heureux et en sécurité???
J’aime bien des chroniques où j’apprends des choses originales que la définition de « korriganophobie ». Toutefois, ça m’amène à me questionner. Dans mon cours « Psychopathologie des maladies mentales », nous avions appris que le DSM classait les phobies dans les névroses, soit dans les pathologies où le malade est lucide quant à l’univers qui l’entoure et conscient de son problème. C’est le cas des Troubles Obsessionnels-Compulsifs, en outre. Or, les lutins étant des personnages imaginaires, croire en leur existence relèverait plutôt de la psychose.
En conclusion, un korriganophoge est-il un fou qui sait qu’il est fou ou un fou qui ne sait pas qu’il est fou ?
Même à l’époque des rois, tout le monde écoutait le roi parce qu’il avait peur de déplaire à la royauté et d’être damné par le roi. L’église faisait peur dans le temps de l’église chaque dimanche dans le sens qu’il faut y aller sinon qu’est-ce que les voisins, le curé vont dire de nous. C’est vraiment pathétique d’avoir peur de tout.
L’endroit le plus dangereux est vraiment dans une voiture et il n’y a pas de campagne de peur sur l’auto … c’est sur qu’il faut être prudent, rouler moins vite et être sobre, mais à part ça, on ne voit pas de reportage quoi faire si notre voiture tombe dans un fossé de 15 pieds de profond. Les États-Unis sont les meilleurs dans la campagne de peur avec leur niveau d’alerte toujours au niveau orange. C’est vraiment une grosse farce mais ça fait de belles nouvelles croustillantes et le croustillant, ça vend!
Le Canada et le Québec fait seulement suivre les USA dans les campagnes de peur, les piscines publiques, bactérie C difficile, la grippe, etc. C’est toujours la fin du monde, mais la majorité des personnes atteintes sont des personnes déjà malades. Je me demande vraiment pourquoi du jour au lendemain, c’est un danger national! C’est vraiment les médias qui sont en train de nous rendre fou, appeuré par le maringouin qui porte le virus du Nil.
En tout cas, je ne pense pas que la population doit s’en faire avec de petites peurs, quand les tempêtes vont arriver en raison du réchauffement de la planète, là tout le monde aura une très bonne raison de paniquer!
Au nombre d’avions qui volent dans le monde à chaque jour, probablement des milliers, faisant voyager des milliers de personnes, on entend plus souvent parler de ceux qui tombent (peut-être moins de dix par année) que de ceux qui se rendent sains et saufs à destination. On ne parle jamais de cette statistique dans les nouvelles. Voulons-nous réellement l’entendre pour nous encourager? Ou préférons-nous vivre dans la peur continuelle?
On nous parle régulièrement des jeunes violents. Mais quand entendons-nous parler des jeunes qui font du bénévolat? qui font du sport? qui participent à des activités culturelles? Rarement, pour ne pas dire jamais. Voulons-nous entendre parler de ces derniers ou préférons-nous conserver nos préjugés envers ces jeunes? Oublions-nous que nous avons été jeunes, adolescents et rebelles?
Qui est responsable? Les médias qui tentent de nous faire peur en ne nous annonçant que des mauvaises nouvelles? Ou nous, qui préférons les mauvaises nouvelles aux bonnes? Si c’est cette dernière réponse qui est la bonne, nous avons besoin d’une psychothérapie collective.
on apprend très jeune a avoir peur. nos parents nous font peur dès le jeune âge avec le bonhomme 7 hrs au primaire on apprend assez vite de faire attention au étrangers et on finit par développer une sorte de peur. Adolescent la peur du rejet, la peur de l’échec, peur de l’avenir etc .
maintenant avec les moyens qu’on a pour communiquer les nouvelles c’est plus facile de faire peur aux gens, les canal nouvelle 24 sur 24 les sites de nouvelle facilement d’accès, on est rendu un peuple qui a peur de toutes voici quelques exemples
on a peur de prendre l’avions depuis le 11 septembre, certaine personne change de côté du trottoir quand il voit une gang de jeune au loin peur que sa soient un gang de rue . des parents refuse que leur fille parle à des personne noir de peur que ces personnes sois relier au reseaux juvénile de québec .
ces exemples de peur sont tout simplement relié a la télévision parce que les chances qu’une chose arrive est très minime.
Les médias sont à la recherche de sensationnalisme, c’est ce qui fait vendre les journaux et c’est ce qui fait écouter les bulletins de télévision. Ils doivent donc s’assurer que la population ait peur de quelque chose afin que celle-ci s’informe dans leurs médias! Les médias sont donc très heureux quand la population a peur, cela les rassure! Dans le cas de la grippe aviaire, on voulait répêter ce qui était arrivé avec le SRAS à Toronto et les gens ont paniqué. Tout le monde s’informait dans les journaux et à la télévision, cela a fait vendre alors on répête l’expérience puisque ca fonctionne à merveille. Dans le cas de la tuerie de Dawson, c’était en direct et les gens voulaient voir. Ils ont en effet tout vu et après ce fut facile de maintenir cette peur en disant chaque jours qu’il y arriverait un autre évènement du genre ailleurs car un jeune de 12 ans avait fait des menaces sur Internet. On dirait que les gens ont besoin de voir des choses incroyable et de ce dire que cela va arriver encore et qu’ils pourraient être touché. Il y a une chose que l’on doit parlé ces jours-ci et c’est la protection de l’environnement et de notre planète. Plutôt que de faire de bons reportages et de dire à la population comment prévenir le réchauffement de la planète qui est semble t’il déjà amorcé on donne des conséquences qui pourrait arrivé. Comme par exemple dans 5 ans Montréal va être ensevelit par un océan et Québec va être un désert ! Les gens ont peur mais ne change pas pour autant leurs habitudes de vie. Le rôle des médias est d’informer mais ils ont perdu ce but de vue, tout ce qu’ils veulent c’est vendre leurs produits par le biais du sensationnalisme, c’est dommage mais ca rapporte !
Si on se mettait à penser qu’une grande conspiration mondiale existait, il faudrait croire que les médias sont utilisés parfaitement pour empêcher la population de réfléchir à ce qui se passe réellement autour d’eux.
Pourquoi?
Tout simplement parce que la peur paralyse…elle empêche de fonctionner rationnellement donc de voir clair…il y a quelqu’un qui veille à ça…
Possible?
J’ai une dent contre les médias, en particulier TQS où l’animateur Mongrain éprouve un constant besoin de la surdramatisation. Depuis sa sortie contre Monsieur Drainville du PQ et dont j’ai déjà parlé, je ne regarde plus cette station. Monsieur Mongrain souffre peut-être d’un narcissisme aigu ce qui expliquerait ses prises de positions à l’emporte pièce. Je l’ai pris en grippe; « j’aime mieux m’évacher pis niaiser » comme on disait.
Idem pour les journaux écrits. Pas une journée ou presque il est toujours question d’une mise en garde contre des catastrophes éventuelles où plusieurs annoncées avec fracas ne sont jamais arrivées: effets secondaires de la grippe aviaire, réchauffement de la planète et mettez-en! Il est rare qu’on nous informe d’une bonne nouvelle crédible et d’intérêt public. On envoie des niaiseries de la téléréalité ou du sport hyper idéalisé!
J’en ai marre qu’on me dise quoi faire et comment penser. Mes phobies je les assume si elles ne sont pas létales. Les médias veulent entretenir un climat de terreur afin de déstabiliser le monde; un peu plus et ce serait le chaos. Si encore on se contentait de lire la nouvelle sans aucune émotion, je parie qu’on serait plus près de la réalité journalistique. Je n’ai rien contre les analyses savantes et bien fouillées, en autant que celles-ci soient nécessaires pour comprendre.
A présent je me borne à lire que les éditauriaux des grands quotidiens et de certains magazines dont l’Actualité. J’imagine ici les placottages qu’on sortira à propos de Jean-Roch Simard quand son livre paraîtra dans quelques jours!
Je suis toujours persuadé que ce sont les médias qui font la nouvelle. Il faut du sensationalisme à l’évènement, autrement ça ne pogne pas. Depuis Bernard Derome lors de la crise d’Oka, il faut de l’hémoglobine, de la violence et en direct si possible! Du voyeurisme primal comme au temps du Yéti. Des généralités me dites-vous? Que non! Je rapporte simplement ce que je ressens au fond de l’âme.
Chacun de nous regarde un peu trop la télévision, par contre elle peut nous informé de chose nécéssaire. Mais, il y a tellement de gens qui prennent les informations trop à coeur, vivez la vie aux maximum et ne vous en faites pas on n’aura pas d’épidémie épouvantable qui va nous toucher de si tôt. Laisser faire la télévision un peu et sorter prendre l’air.
Selon moi, le meilleur remède à toutes les peurs est sans aucuns doutes : utilisons notre logique en premier lieu. Par exemple, la grippe aviaire : combien a-t-il eu de cas au Québec ? Aucun donc relaxons un peu, un jour le risque sera là mais quelle proportion de la population sera touché? seulement une toute petite. Et que dire de la korriganophobie? Si encore une fois nous utilisions notre logique il ne sera pas très difficile de siisper la peur,: les lutins n’existent pas… Pourtant, il y plein de peur que nous ne pouvons bannir complètement de notre esprit comme pas exemple la peur de voir souffrir nos enfants mais nous ne devons pas nous enfouir dans ces craintes et vivre en profitant de chaque seconde qui passe en sachant très bien que le risque est là mais tellement minime. Donc pour un e meilleure vie, lorsqu’il est question de peurs, utilisons notre tête plutot que notre coeur.
La peur c’est synonyme de pessimisme et d’angoisse. L’angoisse est une peur indéterminée,
d’où son caractère global. C’est le psychisme de la personne qui en est ébranlé.
Les croyants trouvent leur réconfort dans les sectes et religions.
La peur et l’angoisse de la mort est aussi extrèmement vague. Je crois comprendre que les
peurs dont vous faites allusion sont d’ordre matérielles plus que spirituelles.
A mon avis les tourments et les inquiétudes (peurs) métaphysiques touchent très peu de gens.
Évidemment, le commerce et les affaires ont depuis longtemps compris l’importance d’exploiter ce filon.
Le seul exemple de l’envahissante publicité sur les médicaments et les produits dit naturels
est très probant.
Comme d’habitude, l’équipe de Zone libre saura nous en apprendre davantage!
La peur ne peut se passer de l’espoir, et l’espoir de la peur. (Spinoza)
La peur est le propre des êtres vivants. Elle émane de notre position dans l’ordre de l’univers. De ce point de vue, elle est très compréhensible. C’est une sonnette d’alarme pour nous prévenir du danger. Sans cette faculté, nos vies seraient en péril. Ceux qui affrontent leurs peurs ne sont pas nécessairement admirables. Grimper les sommets les plus élevés, parcourir les mers les plus houleuses ne relèvent pas de l’exploit, mais du don possible de sa santé ou de sa vie aux plaisirs d’avoir peur. Les sports extrêmes sont des défis futiles. La nature a ses lois comme l’humanité a les siennes. A-t-on déjà vu un poisson tenter de voler? Défier la nature relève d’une témérité orgueilleuse. Mais là où le bât blesse, c’est à l’échelon des angoisses que le développement de la technologie a multipliées comme source de connaissances infinie. Nous nous sentons assaillis de toutes parts d’autant plus que notre champ d’expertises s’est étendu à toute la planète. Allons-nous craindre un tsunami sur les rives du St-Laurent? Question farfelue pour indiquer que toutes les craintes du monde sont devenues nôtres. Avec l’avènement de la mondialisation, non seulement de l’économie mais aussi des idées, l’angoisse est devenue le nouvel opium du peuple. On ne craint plus d’aller en enfer, on craint d’y aller avant de jouir de la vie. Mais nos pensées misanthropes nous empêchent justement d’en jouir. Un cercle vicieux qui nous fait tendre l’oreille à tous les charlatans avides de s’enrichir à même notre angoisse et à tous les prophètes de malheur. Comme des enfants, nous cherchons un protecteur qui nous mettra à l’abri des dangers. Si la peur est bonne conseillère, l’angoisse, par contre, réduit notre qualité de vie. Comme l’écrivait assez crûment Pierre Tourangeau dans La Dot de la mère Missel, nous sommes devenus « des trouillards sans exception qui chient dans leur froc et qui finiront par se noyer dans leur merde. »
Sur un terrain vulnérable et affaibli, la surmédiatisation qui entre dans les maisons à chaque jour est encore plus dangeureuse que la C.Difficile.
Un conseil:fermez vos appareils au retour du travail.Le temps de mettre également votre système à off.
Il n`y a pas plus de conflits que dans le temps de nos grands-parents, mais il y a beaucoup plus d`appareils sophistiqués nous montrant la guerre en direct, les accidents de voitures en direct et même la violence d`un hold-up un direct.
Nous sommes à l`ère des psychoses. J`ai peur pour la jeune génération qui n`aura plus droit à l`insouciance, à la spontanéité que nous avons jadis connus.Comment ne pas s`inquiéter de nos jeunes dans la vingtaine qui sortent en ville pour s`amuser comme leur âge leur permet quand on entend parler des gangs de rues trop éméchés pour différencier leurs membres des clans adverses…Quelle époque…
Oui les médias contribuent à faire augmenter les peurs chez les gens, parce que si on prend l’exemple de la tuerie de Dawson, on en entendait parler partout à tout moment de la journée et le journal consacrait au moins cinq pages sur le sujet. Quand quelque chose de grave se passe, on en parle beaucoup et ça crée une certaine insécurité chez les gens. Je ne dis pas qu’il faut taire les choses importantes qui arrivent, mais il faut savoir modérer ses ardeurs. Il y a des gens à qui ça fait plaisir aussi d’avoir peur, ça leur donne l’impression de vivre pour quelque chose et ça non plus ce n’est pas plus sain.
Mais je pense qu’en 2007, il faut être capable de se faire sa propre opinion sur un sujet et ce n’est pas parce que quelqu’un se fait kidnapper que ça va nécessairement nous arriver prochainement. Il ne faut pas embarquer dans les courants de peur qui se créent quan quelque chose se produit, mais il ne faut pas se foutre de tout non plus. À nous de décider ce qui nous fait peur ou non.
C’est bien la première fois que j’entends parler de quelque chose d’aussi spécial que cette peur d’avoir des lutins. Et le pire là-dedans, c’est que je me dis que si le nom existe, c’est qu’il y a DES personnes qui souffrent de cette affreuse (!) phobie et pas seulement une…
J’ai regardé Découverte sur les façons de survivre à un accident d’avion et je dois avouer avoir trouvé bien intéressant ce reportage. Au moins cette émission était constructive et permettra peut-être à quelqu’un de mieux s’en tirer lors d’un accident d’avion.
Quand la peur nous tient sera une émission fort intéressante et pertinente à en croire par le nombre de nouvelles peurs qui sortent. Avant, cela se limitait aux araignées ou encore à la noirceur. Maintenant, la peur des lutins et quoi encore?
J’aurai décidément tout lu!
Je suis frappée par ma lecture des commentaires (déjà 15 après quelques heures), c’est la peur des médias qui finalement revient le plus souvent et le plus fortement. Bizarre, puisque c’est pour annoncer un produit médias : « Quand la peur nous tient » que Steve Proulx a mis la table sur la peur. D’ailleurs, c’est réussi, j’ai maintenant le goût d’écouter ce ce reportage.
La peur n’est plus ce qu’on allait jadis étendre sur le récamier du psychanalyste, c’est maintenant une maladie de société. On ne sent plus en sécurité. En confiance. On a peur pas seulement à nos vies, mais à la Vie avec un grand V, pour tout ce que l’humain peut contenir de bêtises.
Évidemment que d’être au courant fait toute la différence. Si on retourne dans le temps de nos ancêtres, on avait peur du loup, de la rage et du fou du village. Point. L’almanach du peuple ne parlait pas des voisins lointains et en plus, avec la manie de s’en remettre à la parole du curé, cela aidait à se décharger de nos peurs. On les porte soi-même maintenant nos peurs. C’est une forme de maturité mais est-ce que tous et chacun a la force de cette maturité ?
Il me manque des données pour conclure et c’est ce que je vais aller chercher vendredi en regardant Zone libre, parce que je voudrais surtout pas faire de « Mistaikes » …
Au lieu de développer des peurs, d’avoir peur, et de risquer d’attraper comme une grippe la xénophobie? Pourquoi, ne pas se familiariser, avec le bon côté de la télévision! La liberté, est de savoir choisir, ce qu’il y a de meilleur, pour son mieux-être, n’est-ce pas? Alors, pourquoi ne pas la mettre au profit, d’une amélioration d’une autre culture : «Ullumi à Télé-Québec, dimanche le 4 mars»! Et si vous voulez crier de terreur, allez au cinéma! Ce n’est pas, les films d’horreur, qui manquent!
Ce qui est d’autant plut dommage c’est de voir autant de personne âgées seules. Isolées des autres, ou même encore pire, loin de leur famille.
En fait, j’ai l’impression qu’à l’époque il y avait aussi beaucoup plus de raison de se serrer les coudes car les moyens économiques étaient moins importants. Sans parler des services sociaux qui souvent n’exitaient même pas. Aujourd’hui, dans plus de 50% des cas, les deux parents travaillent et donc, il y a automatiquement moins de temps pour s’occuper des autres, ceux qui souffrent de solitude. Hélas, souvent ce sont les aînés qui écopent. Je trouve cela extrêmement dommage et triste à la fois…
On dit que la meilleure défense c’est l’attaque . Donc si j’ai peur d’être attaqué je dois être plus vite que l’autre et foncer dans le tas avant que l’autre ne réalise ce qui se passe . C’est la manière de penser de George W Bush et de deux cents millions d’américains .
La peur est payante pour beaucoup de monde . Columbia a peur que son film projeté en avant-première se retrouve sur internet trois heures plus tard ? Pas de problême , on engage trois ou quatre agents de sécurité avec lunette infra-rouge pour surveiller les spectateurs . Ces braves types viennent de se faire un gros cinquante dollars chacun sans trop se forcer .
On voit même des ilots cloturés et protégés par une police privée en Floride pour assurer la quiétude et la sécurité des résidents . On n’a plus ‘le bonhomme sept heures’ mais le gros pédophile hideux qui se fait passer pour une fille de douze ans dans des forums de discussion . En te servant de ta carte de guichet tu risque le clonage . Si tu rencontres une belle fille au bar et qu’elle t’amène dans sa chambre tu te réveilleras le lendemain matin avec un rein en moins .
Oui la bonne nouvelle n’est pas publiable mais le sang continue de faire vendre en attendant que le ciel nous tombe sur la tête .
C’est un article qui me fait bien rire parce que c’est tellement vrai. Les gens ont peur de tout et de rien. Personnellement , il n’y a pas grand chose qui m’atteint. J’ai vite compris que dans la vie , on ne décide pas de grand chose. La seule chose qu’on décide vraiment , c’est d’avoir du fun. Il se peut qu’un beau matin de ensoleillé de juillet , un chauffard ivre nous fonce dessus et on en devient paralisé. Qui aurait pu prévoir ça? Il se peut que dans ma douche un bon matin , je glisse sur ma barre de savon et que je me fracture le crâne sur le bord du bain. Je pourrais vous donné des exemples pendant des heures et des heures. On a assé de problèmes dans la vie qu’il ne faut pas s’en inventé non plus. Même nos maudit impôts sont sources de stress pour beaucoup de gens.
Je ne suis pas différent des autres en ce qui concerne les médias. Les meurtres et les histoires répugnantes vont attirés mon attention bien plus qu’une baisse d’impôt proposé par un gouvernement en élection. C’est bien vrai , j’ai une peur bleue que Jean Charest soit ré-élu , je m’en confesse.
Je contrôle mon bonheur au même titre que je peux contrôlé mon malheur. Est-ce que je vais arrêté de manger du poulet si j’en ai envie à cause de la grippe aviaire? Il y a plus de chance que tu gagne à la loterie que tu attrappes le fameux virus. Le World Trade Center , c’est arrivé une fois. Est-ce que tout les édifices de l’Amérique vont s’écroulés? Je ne pense pas.
Le Titanic a coulé , Devrais-je partir en croisière cet hiver? Il ne faut pas joué avec le feu.
En conclusion , si vous aimez mieux vivre dans l’inquiétude et dans l’ignorance , libre à vous. Moi , je vais respiré le bonheur de la tempête de neige en ce vendredi.
J’ajouterais que face à la peur, on ne consomme pas seulement davantage de nouvelles, mais aussi davantage de tout.
S’il y a peur, c’est qu’il y a derrière un besoin. Si je n’envisage pas de prendre l’avion, la question des accidents ne risque pas de me préoccuper, donc je ne risque pas d’en avoir peur. Si je n’ai pas besoin de sortir de chez moi, je ne risque pas d’avoir peur de me faire attaquer dans une ruelle. Ces deux peurs cachent le besoin de se sentir en sécurité. La publicité de toute sorte nous vend des produits qui servent selon eux à répondre à nos besoins. Pour répondre à nos besoins, beaucoup, faute de savoir y répondre autrement ou faute d’en prendre conscience, opteront pour la consommation.
Il y a peu de moments dans l’existence des citadins de maintenant où ils éprouvent la satisfaction d’être en communion, de partager des sentiments communs à défaut de valeurs communes. La communion médiatique a pour ainsi dire remplacé la communion stricto sensu. Le pain et le vin à petites doses ne font plus rien à l’affaire. Il faut maintenant les consommer à fortes doses, soit dans leurs espèces primitives pour certains, soit sous leurs formes transfigurées et médiatiques pour d’autres, la couleur du sang n’étant pas très loin de celle du vin d’ailleurs. Peut-être est-ce là le miracle médiatique d’ailleurs, soit non plus transfigurer le vin en sang, mais transmuer le sang en vin…
Alors qu’au Moyen-âge, les peurs des citadins étaient beaucoup plus fondées que maintenant, les violences de toutes sortes étant alors beaucoup plus nombreuses que maintenant, celles-ci étaient partout présentes dans leur imaginaire, les démons de toutes sortes garnissant les gargouilles des endroits où ils se réunissaient pour les conjurer en communiant.
Si les violences sont maintenant relativement beaucoup moins nombreuses, les peurs qu’elles suscitent sont bien réelles. Pour les conjurer, il faut maintenant d’autres moyens de communier et c’est par le biais des officines de la peur, les médias de masse, que celle-ci se fait maintenant. Aux démons des gargouilles des cathédrales surplombant les têtes des fidèles ont succédé ceux qui pendent des rebords de nos médias, télévision ou journaux à grands tirages et qui les menacent tout autant.
En somme, la religion ne faisait pas qu’évacuer les peurs, elle les entretenait aussi pour exister comme institution. Les médias modernes ont repris les même fonctions là où la religion était devenue dysfonctionnelle par manque d’efficacité.
La peur est quasiment enfouie sous nos racines et elle les brûle à petit feu. Nous avons été conquis ( dans le mauvais sens du terme) et depuis, nous avons peur. Peur des Anglais, peur de disparaître, peur des loups garous, peur du diable entretenue par la religion, peur de crever de faim, peur de perdre nos emplois. La peur nous mène depuis des centaines d’années. C’est atavique.
Il reste aussi que même si certains types d’accidents-incidents arrivent rarement, ils nous marquent, s’emparent de notre imaginaire, de notre empathie et on finit par s’identifier fortement aux victimes. On s’imagine dans un crash d’avion, on imagine notre enfant enlevé par un maniaque, on arrive même à s’imaginer victimes d’une bombe sale. Alors on a peur, mais on connaît le phénomène, on est tombés dans la marmitte quand on était petits.
Le documentaire de Michael Moore, malgré toutes ses maladresses, le démontrait bien. À force de se faire présenter des histoires d’horreur, on en vient à voir l’horreur partout. Avec toutes les caméras de surveillance qui se trouvent partout, il est de plus en plus facile de nous montrer la filature automobile qui se termine mal, le piéton emboutit par une voiture, la tornade qui détruit une maison en direct. Les nouvelles ne nous montrent plus de nouvelles mais des faits divers. Et on choisit de regarder ces faits divers.
Tout bon parent enseigne à son enfant à se méfier des « méchants étrangers » qui veulent les abuser sexuellement. Mais ces mêmes parents oublient de mentionner que les prédateurs sexuels sont les parents, les oncles, les voisins. Bref, les gens connus. Mais on continue à craindre la voiture qui ralentit devant nous sur la rue plutôt que d’apprendre à connaître le vrai danger.
Si on mettait ensemble toutes les situations à propos desquelles nous avons angoissé, nous nous rendrions compte à quel point la peur d’avoir peur est plus grande que les situations réelles. Combien d’entre nous aurons à combattre un serpent venimeux? Combien d’entre nous devrons apprendre à nous extirper d’un avion en péril? Combien d’entre nous devrons terrasser une grosse tarentule poilue? Pourtant, nous y passons le plus clair de notre temps.
Lorsque je me rends compte que la peur m’assaille, j’essaie de me poser la question suivante: Est-ce que cette situation aura une quelconque importance dans un an d’ici? Dans 5 ans? Ou encore mieux: Est-ce que je me rappellerai de cette situation qui m’a angoissé dans quelques mois d’ici? 90% du temps, la réponse est négative. Et quand je me rends compte que je perds de l’énergie précieuse sur des sujets qui ne le méritent pas, je m’arrête. Et je me rappelle que les peurs proviennent très peu des situations mais plutôt de la façon dont je choisis de les percevoir.
L’Occident est devenu un monde de mauviettes sous l’emprise de peurs moyenâgeuses à propos de sujets qui n’ont jamais fait de mal à personne :
– Le « trou » de la couche d’ozone en Antarctique : un phénomène naturel et saisonnier (4 à 6 semaines en septembre et octobre) découvert dès 1956 et dû à un violent vortex et à l’absence du soleil durant six mois
– la hausse de température de 0,6 C depuis 1850 : le climat était plus chaud il y a un millénaire lorsque les Vikings ont colonisé le Groenland maintenant recouvert de glaces
– les pesticides, les additifs alimentaires et la qualité de l’air : les études sérieuses concluent à l’absence de lien avec le cancer
– l’explosion démographique : ce ne peut devenir une cause de famines, c’est au contraire le résutat de la baisse drastique du taux de mortalité depuis 1950, et on devrait en être fier
« La Terre se meurt » : c’est archi-faux. L’humanité (sauf en Afrique) n’a jamais bénéficié dans son histoire d’un environnement aussi sain, d’une meilleure santé, d’une vie plus longue, de revenus plus élevés, d’une meilleure éducation, d’une plus grande sécurité, d’endroits où se loger plus confortables et mieux chauffés, de plus de nourriture et d’eau potable à sa disposition.
Tout va mieux ne signifie pas que tout va bien, mais reconnaissons au moins le progrès plutôt que de le nier.
Auparavant, on ridiculisait les prophètes de malheur à la Hubert Reeves. Maintenant, on les adule. C’est scandaleux : les scénarios catastrophistes poussent plusieurs jeunes au découragement.
Père de deux ados, j’essaie de les mettre en garde contre le discours mensonger et déprimant diffusé par les médias. Les journalistes ont abandonné leur rôle de critiques pour celui de meneuses de claques des alarmistes. Pourtant, les véritables informations scientifiques basées sur l’observation des faits et leur mesure (et non sur l’idéologie, le militantisme et les prédictions) sont facilement accessibles dans toute bibliothèque.
Voulez-vous contrôler les gens et leur faire accepter l’inacceptable? Faites-leur peur! Ce principe est à la base de la politique de Bush depuis le 11 septembre. Il n’est pas le seul dirigeant de cette planète à avoir flairer le bon filon. Ici même, au Canada, Trudeau avait agi de même avec sa loi des mesures de guerre.
Rien de tel qu’un événement violent pour instaurer des mesures de contrôle, suspendre les libertés individuelles, rendre acceptable l’écoute électronique, emprisonner des gens sans leur dire pourquoi… Et la population, en bon troupeau soumis, bêle d’aise en se sachant « protégée ».
Pour les médias, la peur se cultive pour faire vendre de la copie et faire monter les cotes d’écoute. Le pire, c’est que ça marche. Faut-il en conclure que les gens aiment avoir peur?
Chose certaine, c’est que les gens semblent avoir adopté une certaine culture de la peur si on en juge par leur volonté de voir l’État intervenir de plus en plus dans leur vie pour empêcher ceci et réglementer cela. Comme si le fait de s’en remettre à l’autorité était une garantie de protection. Les uns invoquent leur dieu, les autres l’État. La déresponsabilisation est-il le remède contre la peur? Je crois que non. Et je prône la responsabilisation et le libre arbitre. Car il n’y a rien de pire que l’infantilisation pour laisser la place aux abus. Ne l’oublions pas.
La peur peut générer une méfiance saine, comme elle peut rendre dingue, dépendamment comment on la vit. Lorsque la peur nous incite à la prudence en évitant les situations dangereuses, elle se veut saine et réconfortante. Mais quand tout fout le camp et qu’on pète des plombs, comme si on avait subi un traumatisme, sans qu’il ne soit rien arrivé, on doit alors remettre les pendules à l’heure.
Et les médias ont le don d’initier des rumeurs urbaines et de gonfler les évènements, afin de susciter l’attention et de générer des situations de crises. Tous suivent alors le développement du fait anodin, en faisant grossir les revenus publicitaires, renflouant ainsi les coffres de la station qui a vu juste.
Bien hâte de voir comment « Zone libre » traitera du phénomène. Généralement bien documentée, avec une recherche imposante, l’émission conserve habituellement un profile crédible.
La peur faisant partie de ma nature, elle génère souvent chez moi un état d’excitation, suivi d’un état calme, me permettant de rire de moi un peu. La fabulation entre en jeu, l’exacerbation et l’absurde se confrontent, la partie devient finalement intéressante et sans répercussions terribles. Nous possédons tous des aires biaisées, qui font que nos perceptions bifurquent et déforment grandement l’objet.
On rapporte aussi que les peurs sont inversément proportionnelles à la réalité. Comme nous avons généralement plus peur de l’avion, comparativement à l’automobile et pourtant, on risque beaucoup plus de mourir en auto qu’en vol.
La peur est , de beaucoup, causée par les médias. Point à la ligne.
L’instinct de survie exige que l’humain soit conscient de ce qui l’entoure. Dans un monde saturé d’information, il devient de plus en plus difficile de fire le tri du rai et l’ivraie. Car la nouvelle est si abondante que le quidam moyen n’a pas d’autre choix que de s’en remettre à une tierce partie pour filtrer cette masse. C’est comme cela que le décès d’Anna Nicole Smith devient aussi important que la guerre en Afghanistan et que l’orientation sexuele d’un candidat député. C’est qui fait que, au sommet de la guerre des motards, je connaissais plus de noms des membres des Hells que de députés fédéraux. Les médias, de part leur incessant martelage, influent grandement le ton de l’opinion publique. (Hé. La saga de l’accomodement raisonnable, c’est avant tout un spin média; car il n’y avait pas d’émeutes dans les rues avant que Québécor décide de faire sondage et d’en faire la une du Journal de Montreal… et Corus… et TVA.)
De re-spinner le phémonène en le sempiternel débat sur la religion au Québec est moins que réducteur. C’est insignifiant.
« Le règne de la peur multiforme est terminé.
Dans le fol espoir d’en effacer le souvenir je les énumère:
peur des préjugés – peur de l’opinion publique – des persécutions – de la réprobation générale
peur d’être seul sans Dieu et la société qui isole très infailliblement
peur de soi – de son frère – de la pauvreté
peur de l’ordre établi – de la ridicule justice
peur des relations neuves
peur du surrationnel
peur des nécessités
peur des écluses grandes ouvertes sur la foi en l’homme – en la société future
peur de toutes les formes susceptibles de déclencher un amour transformant
peur bleue – peur rouge – peur blanche : maillon de notre chaîne.
Du règne de la peur soustrayante nous passons à celui de l’angoisse. »
Ces paroles pourraient être le prolongement de votre article. On les croirait actuelles. Pourtant elles ont été tirées du Refus global publié en 1948 sous la plume de Paul-Émile Borduas et contre-signé par un groupe d’artistes importants de l’époque.
Ce n’est donc pas d’aujourd’hui que la peur fait partie de nos vies. Et même si ces artistes souhaitaient en débarrasser l’humanité, il faut admettre que nous n’avons pas changé grand choses à cette réalité.
De tous les temps l’homme a eu peur. Ça fait partie de sa nature d’avoir peur. C’est notre façon de jauger les dangers, de les évaluer de manière à pouvoir y faire face. Le danger est partout. Faut-il s’empêcher de vivre pour autant? Bien sûr que non. Il faut juste apprendre à vivre avec nos peurs. Les connaître, les apprivoiser et les surmonter.
Il est vrai, il est TROP vrai que nous avons peur de tout. Et par la faute de qui???
Les médias!!!
Ce serait mentir que de dire que ce n’est pas leur faute. à force d’entendre parler de meurtre, de viols, d’enlèvements, de fraude et j’en passe, comment ne pas avoir peur?? qu’on éteigne la télé et la radio, qu’on ferme notre journal et qu’on arrête les racontards, le monde s’en portera beaucoup mieux!!!
C’est vrai que les gens ont de plus en plus peur. Et si on se fie à ce qui se passe dans les journaux télévisés, il y aurait de quoi! J’ai regardé l’émission Zone Libre, vendredi dernier, et je comprends un peu mieux d’où vient cette peur, et comment l’éviter. La plus grande faute revient naturellement aux médias, qui ne cessent de nous présenter vols, viols, agressions, meurtres et accidents dans les faits divers. Mais si ils nous présentent ces choses, c’est que le public en demande. Et là, c’est de notre faute. On est tout à fait friands de toutes ces histoires à faire peur, et après on se plaint que l’on a peur de sortir de chez nous par crainte d’être la victime qui prendra l’antenne dans le prochain reportage de faits divers. Et ça, c’est pour ceux qui osent sortir car même à la maison, on peut aussi se faire agresser avec toutes ces invasions de domicile.
Si on veut juguler cette peur, il ne faut pas pendre au pied de la lettre tout ce qui nous est présenté à la télé, et surtout ne pas s’imaginer que ça va nous arriver. Mais ce n’est pas tout le monde qui peut avoir cette discipline. C’est pourquoi, les médias devraient quand même restreindre l’information qu’ils fournissent au public. Pas besoin de photos explicites pour les faits divers! En fait, une petite mention sans image serait bien suffisante, avec peut-être quelques statistiques vite énumérées.
Il faut faire attention car la peur engendre la peur. C’est comme contagieux. Et au contraire, si on apprends à ne pas avoir peur de tout et de rien, on pourra convaincre les autres. Car la vie dans une société où tout le monde a peur de tout le monde et de tout, ça ne serait tout simplement pas vivable. Autant vivre en prison, chacun dans sa cellule…
Je lis depuis quelques minutes et ce qui ressort comme peur sont des peur qui ne me touche pas du tout. Ce que je veux dire c’est que j’ai pour tout cela un peu d’inquiétude mais pas plus. Pour ma part je crois que ce qui est dure dans la vie de tout les jour c’est de savoir qu’un jour nous allons nous étteindre… nous allons mourrir… Si vous saviez à quel point je suis horrifier.Surtout lorsque notre enfance n’a été que de la merde puis l’adolescence et ensuite lorsque le temps réussit à nous cicatriser un peu en nous donnant un homme merveilleux, des enfants qui nous donnent envie de pleurer de joie et déborde d’amour, pourquoi nous devons encore perdre ce qui nous auras rendue le plus heureux dans notre vie… Je n’ai pas peur de tout les noms qui ont été mentionnés mais ça…
Je suis si terrifiée que je sens ma gorge se serrer et j’ai du mal à respirer! Je sais que nous devons tous mourrir que ce soit en avion, en auto, en train ou à pied mais aurons nous autant de plaisir et d’amour? Pour moi c’est prendre le temps de vivre, de mettre nos peur débiles sur le côté et goûter à ce que la vie nous à donnée de meilleur. Je suis sûre qu’il n’y aurait plus de peur avec des noms bizzares. C’est pourquoi il faut vivre la vie, et non l’endurer!!
Il y en a d’autres bien sûr, comme le bon discernement face à la culture de la peur. Le bon dosage doit être relatif au potentiel des réels dangers. Le tout prenant sa mesure dans le bon sens du raisonnable. Est-ce qu’il est raisonnable de ne rien faire face à la situation environnementale où l’on entend l’irréversibilité probable comme principal danger uniquement parce que l’on ne croit pas cette menace. Les chances à prendre serait de la pure folie, l’équivalent de jouer à la roulette russe. Sans compter que l’on ne perd rien à agir dont les résultats ne pouvant qu’être positif. La prudence est de mise tout comme lorsque l’on prend le volant sur la route. On est jamais trop prudent car les conséquences sont plus souvent qu’autrement effroyables.
De même que ce n’est pas de faibles taux dans les statistiques concernant les enlèvements qui me ferais être moins prudente, car le principal problème étant que cela existe.
Par contre il y en a qui n’ont pas assez peur. Prenez les États-Unis et le World Trade Center. Le FBI était au fait des menaces qui pesaient sur eux et aucunes mesures adéquates à un moment opportun n’a été prises.
Combien de fois on entend ça : Faut toujours qu’il y ait des morts avant qu’ils fassent quelque chose.
Il y a aussi le fléau Jackass, ce ne sont pas des mauviettes, non, ce sont des fous point à la ligne.
Quoiqu’il en soit mon choix sera toujours la prudence, celle que je qualifie comme étant notre meilleure amie à tous et il en est ainsi car mon respect envers la vie et sa cote quant à sa valeur sont dans mon livre hautement classifiés. La sagesse étant bon guide dans la vie c’est donc à ce titre que je veux être une femme sagement raisonnable et responsable d’abord de ma propre sécurité et ce en n’encourant aucun risque inutile.
La vie c’est de vivre et avec la prudence les chances qu’elle soit plus belle sont bien réels.
Je ne suis pas convaincu que les québécois ont si peur que ça! Oui! Les journalistes nous font peur. Mais je ne crois pas que les gens embarquent dans leur jeu. Je vois les sports extrêmes de plus en plus populaire. Les personnes qui vieillissent sont de plus en plus en forme et pratiquent toutes sortes d’activités natures pour leur bon plaisir, sans avoir peur de se faire écraser au premier coin de rue. Pendant ce temps, la jeunesse est de plus en plus entreprenante et n’a pas peur de se lancer en affaire. Bref, partout où je regarder, je vois des gens de plus en plus assurés qui ne s’inquiètent pas pour rien.
La religion dans tout ça? C’est bien le contraire de ce qui est dit ci-dessus! Dans le temps, on avait peur d’aller en enfer ou au purgatoire! On avait peur du curé et on craignait de sauter une visite à l’église. C’est ce qui avait fait, à l’époque, des québécois moutons, contrairement à aujourd’hui.
Non, je ne crois pas que les québécois soient si inquiets… si ce n’est que le ciel ne leur tombe sur la tête!
« Nous n’avons, disent-ils (les stoïciens) que le présent à supporter. Ni le passé, ni l’avenir ne peuvent nous accabler, puisque l’un n’existe plus et que l’autre n’existe pas encore.
C’est pourtant vrai. Le passé et l’avenir n’existent pas; ce sont des opinions, non des faits. Nous nous donnons bien du mal pour fabriquer nos regrets et nos craintes. ….. C’est ainsi que nous ajustons et portons nos regrets et nos craintes en imprudents artistes. Au lieu de porter une minute, nous portons une heure; au lieu de porter une heure, nous portons une journée, dix journées, des mois, des années. … Je dirais à tous ceux qui se torturent ainsi:pense au présent; pense à ta vie qui se continue de minute en minute;…Mais l’avenir m’effraie, dis-tu. Tu parles de ce que tu ignores. Les évènements ne sont jamais ceux que nous attendions;… »
…………………..
« Communément chacun pense qu’il a des ennemis. et se trompe en cela. Les hommes n’ont point tant de suite, mais il est ordinaire que l’on cultive ses ennemis bien plus attentivement que ses amis. … Un homme n’a guère d’autres ennemis que lui-même. Il est toujours à lui-même son plus grand ennemi, par ses faux jugements, par ses vaines craintes, par son désespoir, par les discours déprimants qu’il se tient à lui-même. »Votre destin dépend de vous », c’est un conseil qui vaut bien dix francs; on a le fluide par-dessus le marché.
…il y avait à Delphes, comme chacun sait, une espèce de Sibylle…qui vendait des conseils sur toute chose. Seulement le dieu, plus hommête que notre marchand de fluide, avait écrit son secretsur le fronton du temple.Et losque qu’un homme venait interroger le destin,afin de savoir ce que les choses feraient pour ou contre lui, il pouvait lire, avant d’entrer, ce profond oracle, bon pour tous: »Connais-toi » »
Alain, dans ses Propos sur le bonheur.Gallimard,nrf 1969 (p136-137, 170-171)
Me reste qu’à créer mon jour et mes heures avec bonheur et de cesser d’avoir peur…
J’ai la Voirophobie ! J’ai peur de ne pas être lu. J’ai remarqué, depuis six mois, que les membres de voir.ca se sont multipliés. Ils sont plus nombreus et leurs textes deviennent de plus en plus intéressants.
Voir.ca nous donne le goût de nous lire. On apprend à s’informer sur plusieurs sujets. On voit ce qui se passe « en ville ». Et on s’attache à certains membres de voir.ca qui ont de belles plumes.
Grâce à voir.ca j’améliore même mon français. Voir devrait demander une subvention au gouvernement, car ils ont transformé l’illettré que j’étais en un gars lisable qui fait attention à son inattention. À l’école primaire, je reluquais la petite Josée et je pochais mes dictées.
Maintenant que j’ai marié Josée, je peux me concentrer sur mes points à améliorer.
C’est vrai que l’on vit avec la peur de nos jours. Personnellement, j’ai peur du réchauffement de la planète. Ou plutôt, j’ai peur de ceux qui ne s’en font pas encore avec le réchauffement planétaire. Le développement durable est un sujet dépassé qui aurait dû être pris au sérieux il y a de cela quelques années. Ben non, on lésine encore à modifier nos comportements. La preuve: le litre d’essence se vend plus de 1.00$/litre et on consomme presqu’autant. Il est plus que temps d’agir.
Quand on analyse rationnellement tous les faits qui sont rapportés aux nouvelles, ça frôle le ridicule. Mais le pire, c’est de voir les montagnes qu’en font les journalistes. Je finis par en venir à la question suivante : Qui est derrière tous ça?
Est-ce que la peur est la seul façon de nous faire acheter les journaux et regarder les téléjournals. En plus, depuis les dernières années, avec la mode Jean-Luc Mongrain, les présentateurs ne se contentent plus de présenter la nouvelle, mais nous disent également comment nous devons l’interpréter. Le pire, c’est que les cotes d’écoute sont toujours aussi hauts, plutôt inquiétant.
Deux grandes émotions régissent les humains: la peur et l’amour.
C’est la peur qui nous empêche d’avancer, d’oser et de se dépasser. Elle nous fait faire les mauvaises projections. On s’imagine malade, on s’imagine perdre, on s’imagine tourné au ridicule.
Comme si notre société avait peur. Comme si on n’enseignait pas à nos enfants à faire de la bonne visualisation, à s’imaginer réussir, vaincre et gagner.
Je crois que tout vient de notre tête et qu’on ne valorise pas l’amour dans l’enseignement à nos enfants. On retient bien facilement que la vie n’est pas facile et on oublie que c’est nous qui construisons la vie. Tout est dans la perception des choses.
Comme si on avait l’impression que l’on n’avait pas le droit d’être bien et heureux.
Je crois que les médias, films et téléromans valorisent le drame et le malheur parce que c’est vendeur et qu’il y a une demande.
On ne focus pas sur les bonnes choses et c’est bien dommage…
C’est dans les familles, dans les école et collectivement que l’on pourrait penser à changer nos perceptions pour transformer nos peurs…. et valoriser le bonheur.