En secret, Françoise David et Amir Khadir (respectivement "porte" et "parole" de Québec Solidaire), ainsi que Scott McKay (chef du Parti vert du Québec), doivent jubiler de ne pas avoir été invités à participer au grand débat des chefs.<p>En effet, quelle occasion rêvée de faire parler d'eux lors de cette campagne électorale.<p>Soixante-douze heures après l'annonce de leur non-invitation au débat télévisé, 10 000 personnes avaient signé la pétition <i><a href="http://www.debatpourtous.net" target="_blank">www.debatpourtous.net</a></i> réclamant un débat "juste" et "démocratique". Au moment d'écrire ces lignes, la pétition avait été signée par plus de 17 000 personnes.<p>La question semble galvaniser le public plus que tout autre enjeu dans cette campagne.<p>La semaine dernière, 15 % de toutes les nouvelles traitant des élections provinciales ont porté sur ce débat des chefs, selon Influence communication. Ce fut le deuxième sujet abordé par les médias, après le sondage CROP plaçant le PQ troisième à Québec.<p>Donc, jusqu'à maintenant, les deux plus importants dossiers "électoraux" couverts par les médias ont porté sur un sondage et la structure d'un débat télévisé. Les "vrais" enjeux? Ils sont tous loin derrière. Mais bon, l'intérêt du public vs l'intérêt des médias, c'est une autre histoire.<p>Toujours est-il que, petit à petit, Québec Solidaire et le Parti vert sont en train de se cristalliser dans l'esprit des électeurs comme étant les "petits" affrontant les "gros". David contre Goliath. Dans le récit, c'est David qui gagne, en passant.<p>Québec Solidaire et le Parti vert, forts leur non-invitation au débat, gagneront de la sympathie de la part des électeurs, toujours prêts à dénoncer les injustices… À l'urne, cela pourrait même s'avérer payant. <p>En 1994, Mario Dumont, jeune chef d'un jeune parti, l'ADQ, avait rué dans les brancards lors de sa première campagne électorale. Lui non plus, à l'époque, n'avait pas été invité au débat des chefs. "Le débat sur le débat a attiré l'attention du public sur son parti et fait passer les intentions de vote à son endroit de 3 % à 9 %", écrivait Denis Monière, professeur au département de science politique de l'Université de Montréal, dans <i>Le Devoir</i> la semaine dernière.<p>Mario Dumont, il y a 13 ans, a donc pu tripler le nombre de ses électeurs à cause d'un débat auquel il n'a jamais participé. Jouons aux Jean-Marc Léger de pacotille: si Québec Solidaire et le Parti vert triplent, eux aussi, le nombre de leurs intentions de vote, cela pourrait donner à chacun des partis 15 % du vote aux prochaines élections. Bon, ça n'arrivera pas. Une chose est sûre cependant, ne pas participer au débat des chefs est actuellement la meilleure stratégie pour QS et le PV.<p>Ces deux partis vivent présentement une petite lune de miel avec les électeurs. On les découvre tranquillement. On parle d'eux dans les journaux tous les jours. Ils gagnent de l'influence sur le terrain. Petit à petit, l'oiseau fait son nid. Pour eux, un débat raté pourrait tout gâcher. Il y a un risque. Pas de débat du tout? Aucun risque.<p>Voilà pourquoi je suis convaincu que, dans leur for intérieur, les chefs de Québec Solidaire et du Parti vert remercient le ciel chaque soir d'avoir été écartés du débat. Rien de tel qu'une apparence d'injustice pour rallier le peuple à sa cause…<p>*<p>Le débat des chefs 2007, à Radio-Canada, TVA et Télé-Québec, le mardi 13 mars, 20 h.<p>À noter: RDI présentera un débat à cinq au cours duquel des représentants du PLQ, du PQ, de l'ADQ, de QS et du PV seront invités à confronter leurs programmes. À RDI, le jeudi 15 mars, 19 h. Les participants n'étaient pas connus au moment de mettre sous presse.<p>ooo<p><b>TÉLÉ</b><p><img src="http://media.voir.ca/_images/montreal/2110/texte/media_punk_2110.jpg" align="left" alt="" /> Imaginez deux punks qui se lancent en politique. En janvier 2006, lors des dernières élections fédérales, Roach s'est présenté comme candidat indépendant dans Outremont. Son but: promouvoir la représentation proportionnelle afin que les marginaux soient enfin entendus. Son copain Starbuck, "un <i>freak show</i> ambulant qui se rentre des drapeaux du Canada dans le cul", souhaitait plutôt détruire le système. Il y a quelque chose d'absolument irrévérencieux dans ce petit film sans prétention, mais aussi un regard complètement neuf sur la chose politique. <i>Punk le vote</i>, à Canal D, le dimanche 11 mars, 21 h.<p><b>TÉLÉ</b><p>Un documentaire en trois parties sur l'envers des grands magazines tels que <i>Vanity Fair</i>, <i>Playboy</i>, <i>Times</i>, <i>Rolling</i> <i>Stone</i>, <i>Paris</i> <i>Match</i> ou <i>Wallpaper</i>. À Télé-Québec, première partie le dimanche 11 mars, 19 h.<p>
Wow 2 punks en politique c’est assez inhabituel et le fait que ce soit dans Outremont ça l’est encore plus.
Leur but est de promouvoir la représentation proportionnelle afin que les marginaux soient enfin entendus.
Mais pourquoi pas, tout le monde veut sa place au soleil, les féministes, les gais, les verts etc. et tous ont réussi à se faire entendre et se faire respecter.
Tant qu’ils ont de bonnes idées ça va, ils veulent détruire le système ça me va aussi.
Moi qui suis toujours en perpétuel requestionnement quant à mon équilibre mental, me voilà rassurée : on me dit que j’ai les yeux en face des trous si je vote pour le parti bicéphale !
Quoi qu’il en soit, il est certain que mon vote ira à Q.S. car c’est le seul parti qui correspond à mes convictions profondes. Je trouve assez ironique que Françoise David n’ait pas été invitée au débat des chefs, car c’est une des seules qui argumente de façon civilisée et logique, sans recourir à l’ad hominem ou au déchirage de chemise. Faut-il en déduire que l’honnêté intellectuelle et la rigueur ne sont pas bienvenues lors du débat ? Il est vrai que ce n’est pas aussi spectaculaire que tout le pathos auquel on nous a accoutumés en matière de politique…
Je vous remercie, monsieur Proulx, pour l’adresse internet de la pétition, que j’ai dûement signée. Note aux membres du Voir : en signant ladite pétition, vous recevez un courriel pour confirmer. Ce courriel se retrouve dans la section « spam », alors vérifiez ceci avant de jeter.
Je ne pense pas que c’est vraiment une chose importante de savoir si Québec Solidaire et le Parti vert ne vont pas débattre le 13 mars. C’est sur que c’est pas juste pour ces partis qui travaillent fort, mais Dumont à gagner sa place avec les années. Il ne faut pas oublier que le débat est entièrement fait par les médias, ce sont eux qui décident de tout pour le débat. Ainsi, ils peuvent aussi choisir qui on verra le 13 mars.
C’est sur que ça laisse pas de place aux partis marginaux, mais je ne pense pas que c’est juste de voir Peter McKay et ses 5% d’appui à côté du Premier ministre. Il faut leur laisser le temps de faire leur classe. C’est comme au hockey, la NHL et la LHJMQ, c’est deux niveaux différents et chacun doit faire des efforts pour conserver ou gagner son poste!
Pour ce qui est des deux Punks, c’est très drôle mais à part ça c’est quoi!! Le film doit être intéressant, mais pour ce qui est de la pertinence politique, je ne suis pas sur! Au moins, ça démontre que tout le monde peut se présenter aux élections.
À suivre, le 13 mars, tout va changer, tout va se mettre en branle, tout va bouger!
Je suis d’accord qu’on aurait dû inviter les chefs de Québec Solidaire et du Parti Vert. Mais on ne les invite pas parce qu’ils n’ont pas de députés à l’Assemblée Nationale. Ne devrait-on pas aussi inviter les chefs des autres partis politiques autorisés? Selon le site du directeur général des élections, douze partis politiques peuvent participer aux élections du 26 mars.
En plus des cinq partis dont nous entendons parler, il y a le Bloc pot, le Parti communiste du Québec, le Parti conscience universelle, le Parti démocratie chrétienne du Québec, le Parti égalité, le Parti marxiste-léniniste du Québec et le Parti unitaire du Québec. Pourquoi devrait-on les refuser? Pourquoi faudrait-il les accepter? J’avoue que, comme le reste de la population, je ne suis pas objectif, et que je serais peu enclin à inviter un de ces partis, parce que j’ai l’impression que leur programme sont à des lieues de ce que je souhaite pour le Québec. Est-ce une raison valable pour les refuser? Je ne le crois pas. Alors, il faudrait trouver des critères les plus justes et les plus équitables possibles afin de savoir quel(s) parti(s) sans députés on invite et quel(s) parti(s) on rejette.
Pas facile la démocratie, n’est-ce pas?
Québec Solidaite et Parti Vert ne seront pas du débat du 13 mars prochain, est-ce à dire qu’il y aura moins de banalités en ondes? Ce n’est par assuré, les trois partis invités éviteront les pièges, les jambettes seront de mises, Charest l’expert coupe-gorge va sortir je ne sais quoi d’une boite de Pandore pour déstabiliser ses adversaires, Dumont va monter sur ses grands chevaux et je le souhaite ardemment André Boisclair sera le cheval de bataille, un Don Quichotte de porcelaine, chef d’une équipe de terre cuite québécoise à l’épreuve du tupper ware et du statuquo décevant, « Vive le Québec libre » et les verts et/ou les solidaires vont finir par monter dans le bâteau de la libération.
En 1960 , le représentant démocrate John Fitzgerald Kennedy , 43 ans , catholique et héros de guerre du Pacifique débattait contre le représentant républicain Richard Nixon à la télévision . C’était la première fois qu’un débat était diffusé . Kennedy est beau , propre , sûr de lui tandis que Nixon est nerveux , pas rasé . Kennedy remporte facilement le débat et les élections à la présidence .
Mardi prochain , encore une fois nous aurons notre soirée de lutte avec trois adversaires entre les cables . Je pense qu’il y aura une alliance contre nature entre Johnny The Clown Charest et André Pretty Boy Boisclair contre Mario The Kid Dumont . N’oublions pas que le public veut du sang . Tue-lé tue-lé . Comment la nouvelle coqueluche The Kid Dumont va-t-il pouvoir s’en sortir face à ses deux adversaires qui sont très coriaces . Un fédéraliste feuille d’érable d’un bord , un souverainiste fleurdelysée de l’autre . Le Kid dans le milieu . Le Kid se défend avec sa fameuse prise de l’autonomiste-fédéraliste et pousse ses adversaires dans les cables mais il semble ébranlé .
Qui va gagner ce match de lutte , digne des belles soirées du Centre Paul Sauvé ? Qui va se faire river les épaules pour le un deux trrrrrois . Le verdict le 26 mars prochain .
Tous les représentants, de n’importe lequel, Parti Politique, devraient avoir le droit de participer. Ne serait-ce, que par principe de démocratie. Et non pas seulement, ceux qui font les manchettes, ou les statistiques. Ainsi, en écoutant, les propos des Verts, ou des Punks, cela mettraient peut-être bien un peu de piquant, dans toute cette campagne, sans aucune saveur! L’un, se gargarise pour l’amélioration du système de santé (sic). L’autre, pour le système scolaire, et le troisième, n’a juste à contrarier les deux autres! Ainsi, au lieu de visionner, encore un «Freak show», aurions-nous, la chance au moins d’en rire un peu…
Comme quoi plus on parle, plus on se cale en politique. Les gens ne veulent pas avoir le sentiment de se faire berner. C’est un peu ce qui s’est passé lors du débat des chefs. On ne semble pas prendre les autres partis au sérieux et on omet de les inviter. Omission?? Disons plutôt que c’était volontaire. Mais les gens veulent savoir, veulent pouvoir entendre les autres et voir comment ils se mesurent au plus gros.
Le peuple se questionne depuis plusieurs années et on voit que la tendance tend à changer en politique. Les gouvernements sont de plus en plus minoritaires et les plus petits partis prennent de la place. Je ne serais pas surprise du tout moi de voir un représentant du Parti Vert et un autre du Québec Solidaire comme l’avait fait Dumont il y a quelques années.
Je vais écouter le débât des Chefs et j’ai bien hâte de voir comment André Boisclair va s’en sortir face à Jean Charest qui est un expert en débât et qui a fait perdre son calme à bernard Landry un bien meilleur politicien et orateur que monsieur Boisclair. Charest excelle lors des débât mais cette année je pense qu’il aura de la pression de par le chef de l’ADQ, Mario Dumont. Celui-ci a été très présent depuis le début de la campagne électorale et il a acquis beaucoup d’expérience ces dernières années. En plus d’avoir un bon support de la population, Dumont a amené quelques bonnes idées et sera sans doute capable de bien débattre. Pour cette année, je suis d’accord de mettre de côté Québec Solidaire et le Parti Vert. On risque d’avoir un gouvernement minoritaire car l’ADQ et le PLQ sont très près l’un de l’autre. Le PQ n’est pas encore mort (il le sera sans doute après le débât mais laissons lui une chance), alors je pense que retirer ces deux partis donnera plus de temps à ceux qui ont vraiment la chance de former le gouvernement que le Québec aura pendant quatre ans. Souvent, les chefs des partis n’ont pas le temps de terminer leur réponse à la question alors avec deux participants en plus, ce serait terrible. Le débâts des Chefs n’aura peut-être jamais eu autant d’importance que celui-ci. Pour André Boisclair c’est peut-être la dernière chance, pour Mario Dumont c’est peut-être la première vraie chance d’être reconnu et élu et pour Jean Charest, il peut effacer toutes ses erreurs du passé et retouver son siège de PM. Ce sera sans doute un débât hostile mais je crois que ce débât fera un gagnant et que ce gagnant verra son parti gagné les élections 2007.
Pour ce qui est du documentaire Punk Le Vote, j’ai manqué la représentation au musée de la civilisation, je compte me reprendre dimanche soir. Le film semble être très intéressant et des punks en politique c’est assez étrange, ca mérite d’être vu pour au moins comprendre la façon de perner de ces personnes !!
La démocratie ne veut plus dire la voix du peuple. Outre le scrutin, qui permet à l’électeur de se prononcer sur le choix de son candidat le jour de l’élection, pour le reste de l’année la démocratie disparaît comme elle est venue. Le pouvoir politique l’emporte sur le reste et, à moins d’être près des décideurs, rien ne sert d’espérer la force de l’opinion publique, elle n’a plus d’importance.
Difficile de croire que l’on s’objecte à d’autres régimes, socialistes, communistes ou autres, car le nôtre possède peu de vertus. Le débat de certains chefs, puisque tous n’y ont pas droit, devrait être boycotté. Si les stations qui le diffusent, voyaient leur cote d’écoute nulle, les commanditaires et les revenus crieraient immédiatement leur famine et l’optique changerait à coup sûr.
Ayant personnellement vécu le recours à la pétition, sans obtenir le changement souhaité malgré l’appui de plusieurs personnes (50 contre 2), mon illusion a vite disparu concernant la démocratie. Les lois et règlements établis font foi, peu importe la contestation. Semble-t-il que ceux qui ont instauré la loi anti-tabac dans les lieux publics, ont leur place pour fumer dans les lieux gouvernementaux. Faut le faire!
Je ne suis pas immédiatement d’accord avec les propos disant que Québec solidaire et que le parti vert s’en tire mieux en n’étant pas invité au débat des chefs. Peut être es-ce mieux dans le cas de Québec solidaire puisqu’il n’ont pas un programme en profondeur et qu’il pourrait facilement se faire ramasser sur de nombreuse question. Mais un le parti vert qui se spécialise sur une seule question : l’environnement, il aurait été très intéressant de voir se qu’il avait a dire sur le sujet ainsi que les proposition qu’il avait a apporté, ceci aurait pu permettre au débat d’avancer.
Déjà que les débats politiques télévisés, si bien organisés et encadrés soient-ils, ne sont vraiment autre chose que du mauvais cirque, du temps perdu où l’on n’apprend rien d’utile quant au fond des enjeux, au moins en ce qui concerne la présente campagne électorale on aura eu le bon sens d’écarter deux groupuscules, l’un n’attirant que quelques marginaux immatures et l’autre, une poignée d’idéalistes se donnant rendez-vous à la mauvaise adresse.
Ainsi, comment peut-on abdiquer de la sorte sa responsabilité sociale en appuyant une insignifiance comme Québec Solidaire? Même les formations les mieux organisées, celles disposant du plus de ressources humaines qualifiées ainsi que financières croulent sous l’ampleur de tout ce qu’il y a à faire, le plus souvent de toute urgence. L’heure n’est vraiment pas à s’appitoyer sur un canard boiteux. Qu’on appelle les sonneurs de clairons, s’il le faut: les défis actuels ici et ailleurs sur la planète sont gigantesques et il est plus que temps que l’on s’y mette. Ce n’est vraiment pas le moment d’aller gaspiller son vote pour les déconnectés de Québec Solidaire! Vite, bande d’endormis, on se réveille!
En ce qui concerne les Verts, le problème est plutôt qu’ils manquent de suite dans les idées, de sens pratique. Tant qu’ils ne verront pas à ancrer solidement leur cause, une cause méritoire dans leur cas, leur trottinette n’ira nulle part et tournera surtout en rond. Les Verts seraient bien avisés de voir à « infiltrer » les grands partis, à en constituer un volet fonctionnel, et à ne plus continuer comme aujourd’hui à ne faire que la maigre récolte de quelques votes malheureusement perdus. On devrait pouvoir être Vert tout en étant un cityen responsable à son affaire, il me semble. Qu’on rappelle les sonneurs de clairons! Debout, ça presse!
Enfin, pour en revenir au débat télévisé, ce n’est pas tant qu’il y manquera deux participants mais, plutôt, qu’il en restera toujours trois de trop…
Elle finit par mériter d’être dénoncée cette fixation sur les chefs qui marque la vie politique comme si l’exercice de la démocratie se limitait à choisir la couleur de la voiture que nous achetons avec nos votes. Les chefs des formations politiques ont un rôle dans la démocratie mais celui-ci est loin d’être le seul. Il y a aussi les programmes et les plates-formes politiques sur lesquelles ils prennent appui qui ont de l’importance. Il y a aussi tout l’entourage de leur base partisane qui les obligent à canaliser leurs orientations.
Avec ces débats centrés sur les chefs, tout se passe comme si rien ce cela n’existait. Les équipes qui entourent le chef et sur lequel il devra bien s’appuyer pour former son gouvernement sont complètement occultées par ces débats. La force relative des bases partisanes dans les décisions qu’il devra prendre est aussi complètement obnubilé par ces spectacles médiatiques.
En somme, il est permis de se demander si ce ne sont pas les médias et leurs sempiternelles quêtes de grosses côtes d’écoute et peuplés des gérants d’estrade de la politique qui ne sont pas les principaux demandeurs pour ce genre d’exercice. Les électeurs en sortent-ils vraiment mieux informés et à même de juger de la pertinence des programmes de gouvernements que ces chefs entendent mettre en ouvre ? Il est permis d’en douter et même d’être convaincu du contraire.
Ramener la démocratie à des sondages d’opinion, à des luttes de chefs comme si nous vivions sous leu dictature, à la personnalité des candidats comme le font les médias est une dangereuse dérive démocratique qui réduit la chose publique à une consommation de nouvelles qui ne vaudraient guère mieux que celles que nous livrent ces revues qui nous souhaitent Bonne Semaine. Mais dans leur cas, cela est encore pire, car c’est bonnes quatre années qu’ils nous souhaitent…
Tant que le mode de scrutin sera le même, les partis comme QS ne seront appuyés que par les militants et manifestants professionnels des organismes communautaires…
Tant que le mode de scrutin sera le même, il n’y aura aucun intérêt pour avoir des débats regroupant tous ceux suceptibles d’avoir un siège à l’Assemblée nationale…
Et ce n’est pas demain la veille qu’un parti majeur instaurera ce nouveau système…
Donc, il ne reste que les manoeuvres que l’on observe en ce moment pour se faire un peu de capital…c,est malheureux…
Un débat des chefs, c’est intéressant. À mon avis, il y aura beaucoup de gens devant le téléviseur. Pas nécessairement pour les bonnes raisons, mais au moins, ils auront eu la chance d’entendre les différents points de vue. Dommage effectivement que QS et les Verts n’y soient pas invités, mais je suis d’avis que cela ne leur nuira pas… cette fois-ci.
Quant à fixer son vote après une prestation de dix minutes à TLMEP, ça me scie! Coudonc, cé tu des Stars Académie que vous voulez comme chef ? Hon, y’a été émouvant, humain! Je vote pour lui! Hon, y’a ri d’une blague de Dany, c’est sympa, je vote pour lui. Hon, y’a été baveux avec Guy A, c’pas bon ça. Y’aura pas mon vote.
Eille, pas ben fort le raisonnement. Mais c’est aussi ça, la démocratie.
Au fond l’absence du Parti Vert et de Québec Solidaire illustre à quel point le parlementarisme britannique se porte plutôt mal quant à la représentativité de la pluralité des idées. Force est d’admettre qu’un système politique favorisant la représentativité à la proportionnelle des votes entraînerait certainement une revalorisation du débat politique, l’ensemble des orientations politiques ayant droit de cité.
Certes, l’absence des Vert et de Québec Solidaire ne se ressentira probablement pas négativement aux urnes, mais la démocratie, elle, en souffre déjà !
Je reconnais que dans une société démocratique chacun devrait avoir le droit de s’exprimer . Est-ce que s’exprimer veut dire de participer à un débat télévisé ou les partis invités risquent plus de tirer à boulet rouge sur leurs adversaire ? Je ne crois pas ! Le Parti vert et Québec solidaire n’a aucune chance de prendre le pouvoir et vont gruger une partie de l’électorat marginal . Là où ils ont gagné des points c’est cette campagne médiatisée ,qui est en leur faveur , les ont fait connaître beaucoup plus et les autres partis n’auront pas le choix d’aborder les thèmes qui leur sont propres . La victoire électorale ne va pas nécessairement au nombre de députés qui sont élus mais bien plus à l’idéologie que l’on a réussi à glisser subtilement au coeur du débat de société . Sur ce point les grand gagnants seront les deux partis oubliés . Ceux qui prendront le pouvoir , n’importe qui ce sera la même poutine , devront maintenant mettre de l’avant leurs promesses faites qui sont en fait des idées volées à ces deux partis . Vive la démocratie subtile !
Nous vivons à une époque ou les deux grands partis politiques nous laissent indifférents car les deux plateformes se ressemblent. Pourquoi interdire des idées nouvelles. J’ai eu la chance d’entendre parler M. Kadir à l’émission Tout le monde en parle et il m’a impressionné par sa rigueur et son bon sens. Il a complètement éclipsé le candidat péquiste Paradis. L’avantage des candidats plus marginaux, c’est qu’ils posent les vraies questions. Ils n’ont pas à défendre leurs décisions ou protéger leurs députés. Boisclair et Charest s’occuppent à ne pas faire de gaffes et réparer les erreurs de leurs candidats. Seul Quebec Solidaire et le Parti Vert osent discuter des vraies choses.
C’est vrai que le débat des chefs n’avantage pas tous les participants, mais je n’ai aucun doute que Françoise David(ancienne présidente de la fédération des femmes du Québec) ou Amir Khadir (il fallait le voir s’exprimer à tout le monde en parle) auraient très bien su se faire connaître et de façon intelligente et sans entrer dans la game des Boisclair et Charest qui sont incapables de s’exprimer sans se lancer réciproquement leur venin qu’ils produisent à une vitesse phénoménale.
L’article de Steve Proulx est partisan et, pour cela je le conteste. je ne pense pas que la majorité de la population québécoise se galvanise sur le pauvre sort des petits partis, refoulés par les médias, sur leurs droits de participer au débat des chefs. Nous ne pouvons pas toujours accuser les médias de tout et rien. En général, ils sont très objectifs et tentent, par tous les moyens, de le demeurer… Le Parti Québec Solidaire et le Parti Vert n’évoluent pas dans un systéme légal de représentabilité des petits partis et, cela en soi, altère la vraie démocratie du système électoral québécois. Au lieu de chialer leur injustice, ils devraient se mobiliser, avant et pendant les périodes électorales, pour faire changer le système électoral actuel, en osant le faire aussi, en collaboration avec leurs adversaires et, non contre eux. Il faut changer le système électoral et, pour cela, les petis partis doivent inclure ce projet de réforme, dans leur plateforme électorale, dès maintenant.
Je pense que ce n’est pas du tout une bonne nouvelle que celle d’exclure des partis politiques de l’exercice démocratique. Et il ne s’agit pas ici exclusivement du débat des chefs mais de l’ensemble de la campagne telle qu’elle est menée par les médias.
En effet, en matière de télévision et de radio, je suis fidèle à Radio-depuis-qu’on-s’connaît-Canada et en tant qu’électrice qui ne sent pas du tout interpelée autant par les programmes, les discours creux et le leadership déficient des trois partis « vedettes », j’aimerais franchement entendre parler davantage des alternatives qui s’offrent à moi par ma station publique.
Malheureusement depuis le début de la campagne, je n’entend que très peu parler des autres partis (1/10). J’ai dû aller sur Internet pour voir la face de la député de Q.S. dans Chicoutimi.
Je suis dégoûtée par le travail de Radio-Canada, et je n’ose même pas regarder ou écouter les autres stations.
Qu’est-ce que c’est que ce loft story électoral où le casting et le montage sont déterminés d’avance par la prod. ? Certes, des partis comme Q.S. ou les Verts n’ont pas l’expérience des vieux et on peut évidemment s’attendre à ce que ceux-ci se démènent et se plantent au point de vue de l’exercice argumentatif. Mais les Québécois ont assez de jugement pour reconnaître qu’un nouveau parti ne peut avoir la même crédibilité qu’un parti qui a déjà été au pouvoir, mais qu’il peut stimuler le débat en amenant des nouvelles idées (ou ne serait-ce que des IDÉES) dont nous avons grandement besoin en tant que peuple, justement parce qu’il est libre des contraintes du pouvoir.
Je m’inquiète de la subjectivité irresponsable des médias dans le traitement de la campagne et de leur philosophie de cour d’école dans le choix des propos diffusées et qui sera déterminante le jour du scrutin. C’est triste de constater que « Tout le monde en parle » est la seule tribune « populaire » ouverte à tous et qu’une majorité est bernée par ce marketing politique.
Je trouve que, de toute façon, les débats ne servent plus à grand chose, tellement ils sont contrôlés et asceptisés. Il y est presqu’impossible d’avoir droit à des envolées oratoires comme nous en donnaient jadis les Trudeau ou les Mulroney. Les questions sont très controlées, les adversaires peuvent à peine s’interpeller et l’information qu’on y véhicule est identique à celle que les messages publicitaires et les divers candidats de chaque partis expriment de toute façon durant la campagne.
En ce sens, la non participation des petits partis au débat n’est pas nécessairement une grande perte pour eux. Je trouve beaucoup plus intéressante la formule à la Claude Charron où chaque candidat est invité à son émission, séparément, et se fait poser sans retenue des questions par les membres du public. C’est diablement plus intéressant, révélateur de la personnalité et des capacités intellectuelles et de communicateurs des personnes et surtout, plus amusant pour le téléspectateur.
En tout cas, lors du prochain débat je ferai ce que j’ai fait dans les dernières années. Je ne l’écoute pas, et je me contente plutôt des journaux télévisés ou à la radio, le lendemain matin, où, en 15 minutes, on me donnera les faits saillants.
Je dois vous avouer que le débat ne m’intéresse pas vraiment. Je crois qu’encore une fois je vais me contenter d’écouter les nouvelles le lendemain pour voir qui en est sorti gagant, pas que ça ait une grande importance en ce qui me concerne. Et si ça ne m’intéresse pas plus que cela, la raison en est bien simple: ce qu’on nous présente, ça n’est pas un débat mais plutôt un combat. Pas physique bien sûr, avec des mots, mais tout ce que les candidats font au cours de ce débat télévisé, c’est attaquer leurs adversaires, tenter de les ridiculiser, de les mettre dans l’embarras, d’utiliser les écarts de conduite ou de language des candidats des partis adverses, etc… Bref, un combat, avec des coups bas, des accrochages, des blessures, et naturellement un gagant et des perdants.
Mais rarement on entend les candidats vanter les mérites de leur programme, discuter intelligemment sur la façon dont ils comptent le réaliser, discuter des priorités des québécois pour les prochaines années, etc… Bref, un débat.
Les campagnes électorales ne sont plus maintenant que des occasions d’attaquer les adversaires au lien d’être une occasion de faire valoir ses idées. Aujourd’hui, on fait campagne pour être élu en dénigrant ses adversaires, pas pour ses idées. Et le débat est à l’image de la campagne.
Alors que tous se plaignent que la campagne actuelle parle de tout sauf d’idées, il est un peu surprenant que nous écartions les seules personnes qui en ont de véritables à offrir. Pas des candidats qui essaient de démontrer que les candidats des autres partis sont plus pourris mais plutôt des candidats qui veulent faire de véritables propositions sociales, environnementales, … Les télévisions, en choisissant quels chefs sont valables de se présenter sur leurs ondes, font déjà une partie du choix pour les électeurs.
Je comprends que QS et PV reçoivent une attention et une publicité qu’ils n’ont pratiquement pas reçues de toute la campagne mais ce sont les électeurs qui en souffrent. Parce que même si ces partis ne gagnent pas les élections, le fait d’exposer leurs idées forcent parfois les partis au pouvoir à aller repiquer certaines des idées offertes par les tiers partis. Le Parti Conservateur n’aurait jamais protéger l’environnement de son propre chef. Mais en voyant les électeurs favoriser de plus en plus le Parti Vert au niveau national, le PC se rend compte que s’il veut récupérer certains de ses électeurs, il doit lire la plate-forme électorale du PV et s’en approprier des extraits.
Nous nous plaignons tous du manque d’idées mais nous tombons tous dans le panneau de l’instantané. Les médias, en couvrant ad nauseum des pacotilles et en les montant en affaires d’état. Les électeurs, en continuant de voter pour les partis qu’ils décrient. Les partis traditionnels n’ont aucune motivation de changer s’ils continuent de remporter les élections haut la main en évitant d’émettre des idées. Les partis ont appris qu’ils ont beaucoup plus à perdre en étant clair. Les électeurs sont désilusionnés mais les électeurs continuent de faire les mêmes choix d’année en année. Ils se surprennent ensuite que ce soit chapeau blanc ou blanc chapeau qui se retrouve à l’Assemblée Nationale. Secouons-les un peu nos politiciens en place en osant aller vers l’inédit.
Je ne peux pas réellement être en rogne contre vous car vous me faites régulièrement passer de sublimes moments télévisuels… Toutefois, votre petite analyse me semble ici bien réductrice, injuste et franchement offensante; je m’explique:
réductrice: Se fier sur une pétition de 17000 noms pour prétendre que le public est galvanisé m’apparaît précoce. Ça ne représente en fait que plus ou moins deux pour cent des votes que devraient obtenir QS et le Parti Vert. De plus, tenter une analogie avec Mario Dumont et Québec Solidaire me semble très hasardeux. En effet, pas parce que Mario doit sa popularité à son charisme mais qu’il s’effondre dès qu’il fait part de son programme qu’il en est de même pour Françoise David, bien au contraire…
injuste: Pendant que Jean Charest accaparait 40% de tout l’espace médiatique, Québec Solidaire n’en obtenait qu’un maigre 2%! Françoise David et Amir Khadir croient en ce qu’ils prônent et c’est ce qui fait leur force. Les rares fois où ils ont eu l’opportunité de promouvoir leur programme, ils n’ont pas raté leur coup. Jamais ces deux-là ne se sont défilés, on ne peut pas en dire autant de d’autres…
Offensant: Il y aura potentiellement un million de personnes qui décideront, de par leurs convictions, d’accorder leur appui à ces deux partis. Je suis l’un de ceux-là. Bien que je ne gagne pas un salaire faramineux, j’ai tout de même fait une légère contribution à QS. Je me suis également lever tôt afin d’aller poser des pancartes par un matin glacial jeudi passé. Je passerai mes prochains congés à passer des dépliants et je ne suis pas seul car, contrairement aux autres partis, QS n’est pas tributaire des gens d’affaires mais sur les efforts de bénévoles souvent pauvres… Affirmer que ce serait bénéfique pour leurs chefs de ne pas défendre les idées auxquelles ces gens croient est une erreur…
Vraiment dommage qu’ils ne soient pas présents, ça vous aurait fait du bien de les découvrir davantage…
Quels sont nos choix de votes? ADQ, Libéral, Parti Québecois évidemment! Non! Vous vous trompez! Vous avez oublié de nommer le Québec solidaire et le parti vert! Québec solidaire et parti vert? Mais qui sont-ils? Voila le probleme. On ne les connait meme pas. Comment peuvent-ils se faire une place quand personne ne leur donne la chance de la prendre leur place? En ce moment meme j`écoute le débat a la télévision. On repete la meme chose d`année en année, on promet les memes choses, on voit les memes candidats. Ca se tape sur la gueule pour savoir qui a raison et qui a tord a propos de promesses qui seront oublié demain. Un vent de fraicheur s`impose. Faites leur une place. S`ils ne sont pas une menaces pourquoi ne pas leur donner leur chance? Auriez vous peur messieurs les candidats?