C'est au studio 42 que chaque semaine, depuis septembre 2004, des personnalités sont invitées à s'ouvrir, à se commettre, à s'étendre entre deux gorgées de vin. C'est dans ce troisième sous-sol que se fabriquent depuis trois ans les conversations de machines à café du Québec. C'est dans ce trou que se tourne <i>Tout le monde en parle</i>.<p>Puisque c'était le dernier enregistrement de la saison, les journalistes ont été conviés à visiter les coulisses de l'émission-reine de Radio-Canada, jeudi dernier. Une première. Paul-du-<i>Devoir</i> et Richard-du-<i>Soleil</i> étaient là. La grande Pascale du plus grand quotidien montréalais aussi, ainsi que quelques représentants du plus grand quotidien français d'Amérique. Même Steve, de <i>La Tribune</i>, était descendu de Sherbrooke exprès pour l'occasion. Bref, tout le monde était là. Et on s'est tous retrouvés, vers 17 h, dans les gradins du studio 42, à papoter pendant que Guy A. animait une répétition générale…<p>"On fait ce qu'on appelle un <i>cue-to-cue</i> technique", a précisé l'animateur. Avant chaque enregistrement, l'équipe de <i>Tout le monde en parle</i> passe en rafale l'entrée des invités (joués par des étudiants) et pratique les mouvements de caméras. Bien sûr, on en profite pour peaufiner quelques blagues. Ainsi, Dany Turcotte devait tendre à Gilbert Rozon une loupe, que ce dernier aurait pu utiliser pour lire les petits caractères sur sa carte (qui imitait un contrat). Vous n'avez pas vu ce gag dimanche dernier, car le patron de Juste pour rire avait finalement d'assez bons yeux pour se passer de la loupe… Vous n'avez pas non plus entendu les craques méchantes que Guy A. a poussées sur Jacques Villeneuve (pas le chanteur, le mononcle). Ces gags-là, on se les garde pour la répétition.<p>Pour peu, on se serait cru dans un épisode de <i>Legendre idéal</i>. Nous sommes bien dans les coulisses d'un talk-show, avec toutes ces bonnes idées qui ne finiront pas à l'écran…<p>Depuis ses débuts, <i>Tout le monde en parle</i> est l'objet d'une couverture médiatique soutenue. "On analyse chaque émission comme un match de hockey", a dit Dany Turcotte en entrevue. La comparaison n'est pas bête: le hockey et <i>Tout le monde en parle</i> ont des ressemblances frappantes. Dans les deux cas, il y a fabrication d'icônes populaires.<p>Au hockey, le héros est celui qui déjoue l'adversaire pour marquer des buts, tout ça dans les règles de l'art. On préfère d'ailleurs les joueurs "propres", qui font preuve d'humilité autant dans la défaite que dans la victoire. <p>À <i>Tout le monde en parle</i>, c'est la même chose. On s'attachera à un invité qui saura faire face à la musique avec modestie, quelqu'un qui sera capable de poser un regard honnête autant sur ses victoires que sur ses échecs. On aime aussi les petits vites, qui savent répondre intelligemment aux questions de Guy A., tout en évitant les pelures de banane.<p>C'est parce que <i>Tout le monde en parle</i> fabrique des icônes populaires que cette émission suscite autant d'intérêt. Le procédé est simple. Chaque semaine, des gens descendent dans ce trou au troisième sous-sol de Radio-Canada, ils se font maquiller, ils attendent quelques heures dans le <i>green room</i>, ils se présentent devant le concile, et remontent à la surface avec une nouvelle ampleur. Ils sont soit affaiblis (Raël, Guy Fournier), soit fortifiés (Georges Brossard, Fred Pellerin, Chantal Hébert et combien d'autres). <p>Les meilleurs moments de <i>Tout le monde en parle</i>. À Radio-Canada, le dimanche 29 avril, 20 h.<br /><p>ooo<p><br /><b>TÉLÉ</b><p><table cellspacing="0" cellpadding="0" align="left"><tr><td><img src="http://media.voir.ca/_images/montreal/2117/texte/media_meilleur_2117.jpg" align="left" alt="" /></td></tr><tr><td><font color="gray" size="1"><i>Que le meilleur gagne</i></font></td><tr></table>Il est rarissime qu'une émission disparue se réincarne. <i>Que le meilleur gagne</i>, le jeu-questionnaire animé par Gregory Charles de 1993 à 1997, revient en ondes après dix ans d'absence! Cette fois, Gregory étant devenu une vedette internationale, on a confié l'animation à Alain Dumas. Le jeu commence toujours avec cent participants pour se conclure avec un seul gagnant. <i>Que le meilleur gagne</i>, à Radio-Canada, dès le lundi 30 avril, 20 h.<p><b>WWW</b><p>Inspiré du site <i>Overheard in New York</i> (<i><a href="http://www.overheardinnewyork.com" target="_blank">www.overheardinnewyork.com</a></i>), un blogue qui collectionne des répliques, des mots de sagesse ou de curieuses conversations entendues à Montréal, dans l'autobus, à l'école, à l'épicerie. Tordant. <i>Entendu</i> <i>à Montréal</i> (<a href="http://entenduamontreal.wordpress.com" target="_blank"><i>entenduamontreal.wordpress.com</i></a>)<br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br />
Quelle chance bénie ( j’espère que vous en êtes reconnaissant tous les soirs en récitant vos prières ) que d’être journaliste spécialisé dans les médias, ( et je ne me moque pas !) quel privilège ( et dire que vous êtes payé pour ca ! ) unique d’avoir accès au studio 42 où une émisssion si popu se fabrique; car il faut le dire , sans esprit de critique négative, cette émission a beau avoir un rythme endiablé , les coupes et les coutures du montage paraissent trop parfois et cela enlève du naturel. Mais enfin je ne critique pas; cette émission est regardée par plus d’un million de téléspectateurs; je suis de ceux qui la regardent peu; mais je dois dire , que je demeure un bon citoyen, dans la moyenne, et mets à la rue ( aujourd’hui c’est le jour des ordures dans mon quartier ) bon an , mal an , ma tonne virgule 25 ( 1.25 t ) de déchets . Donc j’ai une conscience sinon télévisuelle , du moins, civique .
Hélàs , je ne l’ai presque pas regardée cette année ! Que voulez-vous je suis dans ma phase négationniste, bien assis sur mon pot, les petites culottes aux chevilles ; je n’ai presque pas lu les journaux ( qui nous informent de la liste des invités) . Qui ai-je vu ? René Simard ? qu’on a ménagé ( va-t-on invité Guy Cloutier, pendant sa probation ? ) Ginette Reno, et j’ai raté Fred Pellerin , vous me l’apprenez et là je m’en veux. D’autant que je vais peut-être me rattraper cet été et je prévois faire, moi aussi un pèlerinage bien senti , respectueux et dévotionnel, , un petit tour du côté de Saint–Elie de Caxton , en haute Mauricie, ( pas trop loin d,Hérouxville ) ni de Shawinigan , question de m’ouvrir les yeux à la traverse poétique de lutins et même me faire photographier pas loin, devant la maison du conteur admirable et si magnifique.
Là, dans son cas, je me sens devenir depuis longtemps « groupie ».
Je me souviens que Radio-Canada avait fait une émission spécial « Que le meilleur gagne » avec « nos vedettes québécoises ». Vous souvenez-vous qui avait gagné?
Guy A. Lepage ….
Tout le monde en parle est l’émission la plus populaire le dimanche soir et quand on regarde l’émission on comprend pourquoi. On pose les vraies questions aux invités et quand la réponse laisse un peu à désirer, on pousse un peu plus loin. Guy A. Lepage fait un super bon boulot et ce n’est pas facile de faire une émission de ce genre, parce qu’il y a tellement d’invités pour une seule émission, qu’il faut être constamment à l’affût pour savoir qui inviter la semaine suivante. J’ai bien aimé cette saison et j’espère que la prochaine sera encore meilleure et qu’ils iront encore plus loin. Ceux qui y participent savent à quoi s’attendre et ce n’est pas si pire que ça, personne n’en ait ressorti mourrant!! Moi j’ai hâte de voir les meilleurs moments en tout cas.
Malgré toutes les critiques à son égard, Tout le monde en parle (TLMEP) demeure le happening de la semaine. Étant la seule émission du type talk-show un peu controversé, TLMEP demeure numéro un parce que personne veut voir la prochaine confrontation, le prochain scandale dont tout le monde va parler le lendemain matin. Malgré le fait que l’émission ne se renouvelle pas du tout depuis 3 ans, TLMEP obtient toujours autant de succès. C’est rare qu’une telle production peut demeurer en tête de liste si longtemps au Québec. Les Québécois préfèrent les séries télévisés ou les quizz avec des gros montant d’argent, mais TLMEP brise le standard en demeurent toujours dans le top 5. C’est quand même incroyable. C’est la seule émission dans son genre et elle obtient du succès.
On a beau chialer contre Guy A. Lepage et Dany Turcotte, on les regarde à chaque semaine. C’est une recette gagnante à chaque semaine. C’est comme Ad Lib, c’était pas vraiment bon objectivement, mais il y avait un petit quelque chose qui faisait qu’on restait à l’écoute! Tout le monde en parle c’est la même chose, malgré qu’on aime pas les invités, on veut voir les réactions, les confrontations, etc.
TLMEP est un phénomène qu’on le veuille ou non … tout le monde se plaint de TLMEP chaque semaine, mais au moins tout le monde en parle. (je sais, c’est facile comme lien, mais nous n’aviez qu’à le faire!)
Pour être honnête, je ne regarde plus Tout le monde en parle car c’est répétitif et je trouve que l’émission a perdu un peu de sa saveur. Cependant, j’ai écouté le jeune homme qui a été touché par balles lors de la tuerie de Dawson à l’émission de dimanche dernier et j’ai bien aimé. Il y a une chose qui me dérange avec Tout le monde en parle, outre l’animateur qui parfois me tombe sur les nerfs, c’est le montage. J’aimerais bien assisté à une émission de Tout le monde en parle pour voir si ce qu’on voit comme produit final à la télévision est représentatif de ce qui s’est passé à l’émission. Je me le demande toujours quand il y a un petit scandale!
Aussi, je me réjoui du retour de l’émission Que le meilleur gagne. Espérons que Allain Dumas feras un bon traval car du peu que je me souviens, Gregory Charles était bon et le concept l’était tout autant. Bonne chance au 100 partcipants !
TLMEP est une émission culte au Québec. Le succès est remarquable si l’on imagine l’enjeu auquel ont dû être confrontés les animateurs. Ils auraient pu échouer lamentablement. Pour Guy A. Lepage et Dany Turcotte, reproduire la formule rendue célèbre par Thierry Ardisson et Laurent Baffie était un casse-gueule.
Il y avait un piège et ils l’ont évité. En n’imitant pas le côté franchouillard de l’émission originale, Guy A. Lepage a su conserver la fraîcheur et la spontanéité de la formule tout évitant le ridicule, il a su adopter une approche québécoise souvent décapante mais rarement mesquine. Parfois même touchante. Lui et son co-animateur ont réussi à être drôles sans tomber dans la bouffonnerie.
Les recherchistes ont su trouver un angle original aux sujets ou aux personnalités que nous connaissions déjà et nous les faire découvrir sous un aspect inconnu. Avec André Ducharme à l’écouteur, Guy A. n’a jamais manqué de répliques assassines. Le plateau n’était pas toujours d’égale valeur mais assez équilibré pour maintenir l’intérêt du téléspectateur. Je me rappelle l’honnêteté de Chantal Hébert et la diversité poétique de Claude Dubois. Je me suis cependant endormie durant l’entrevue du général Laroche. Je savais d’avance que sa cassette ne serait qu’un tissu de propagande. Comme celle de la plupart des politiciens toujours en politique active. Tellement plus volubiles et «matter of fact» lorsqu’ils ont quitté le milieu.
Si Guy A. est aussi iconoclaste qu’Ardisson et aussi vif d’esprit, sa formation dans le domaine des communications l’aide sans doute à réussir des montages d’émissions plus respectueuses de ses invités. Le risque pour les invités de ne pas sortir indemne de l’antre du diable et de répondre à «la question qui tue» n’est cependant jamais exclu. L’acteur Romain Duris, lui, n’a pas pris de chance, il a fait comme s’il n’était pas là.
Cette émission aurait pu avoir toutes les qualités pour en être une de grande envergure, et ce, peu importe ses faramineuses cotes d’écoute. Au début elle l’était d’ailleurs, mais, elle a dérapé.
Dérapé surtout parce que l’on a trouvé plus profitable d’avoir une tête de Turc à chaque semaine et lui cogner dessus à qui jusqu’à épuisement. On aime ça nous, les québécois, »tapocher » sur les autres, ça nous fait du bien, et tant pis pour la victime. Nous avons vraiment une mentalité de petit peuple.
Mais le plus ahurissant, ce sont les chroniqueurs (journaux) qui semaine après semaine, encense cette émission comme si c’était la révélation médiatique de tout les temps. Pourtant, le montage est tellement pitoyable. Heureusement qu’à 21 h 00, il y a »Desparate housewives » sur CTV.
Contrairement à cette déguelasserie d’émission le banquier ou des gens assez insipides s’abaissent à tout pour faire quelques piastres de plus, Que le meilleur ,au moins demande aux téléspectateurs de réfléchir. Ce jeu met en état d’alerte nos connaissances générales tout en maintenant une bonne dose de suspense. Je vais certainement le regarder de nouveau.
J’adore tout le monde en parle.Catte émission m’a fait voir des artistes ou des personnalités que j’aime en plus de m’en faire découvrir d’autres.Certaines émissions étaient touchantes d’autres je m’en serais passé mais on ne peut tout avoir.Voir des Jean Lemire, Fred Pellerin, Hubert Reeves, Roméo Dallaire et j’en passe font oublier les Michèle Richard, Doc Mailloux et ceux qu’on regarde avec un certain malaise, qu’on se demande ce qu’il sont venus faire là.Enfin Dany Turcotte qui met son grain de sel assez souvent bien placé et Guy A Lepage comme animateur qui pose de bonnes questions , malgré que je trouves qu’il a perdu un peu de son mordant du temps de RBO.J’attendrai la prochaine saison avec impatience.
Tout le monde en parle est une émission faite pour la France (60 millions de personnes) ou les États-Unis (340 millions), pas pour le Québec. J’ai regardé cette émission à quelques reprises. Je décrochais après trente minutes. Rien n’y faisait. Je voulais être un bon téléphage et voir l’émission la plus regardée. Impossible! Trop snob, direz-vous. Pourtant, je regarde les aventures de Bob Gratton et je ris parfois… L’autre me désole.
D’abord, elle se prend au sérieux. C’est une émission de variétés, point à la ligne. Je n’ai rien contre le genre, mais elle doit s’assumer.
Tout est programmé: le scandaleux, le bon samaritain, l’exbitionniste, le politicien, le sportif, le bon gars, le chanteur, le bouffon… font leur petit numéro, quelques interactions sous le regard de l’animateur omni-puissant et omniscient.. Dieu le père qui nous regarde.
La cote d’écoute, c’est la mesure de tout. Si une personne publique a émis un gros mot ou a fait scandale pendant les semaines précédentes, on l’invite rapidement. Le Québec, c’est trop ou tout petit. Ce n’est pas tout le monde en parle; c’est plutôt » tout le monde se connaît ».
Des doc Mailloux, on en a un; des Michèle Richard, on a une: des Ginette Reno,on en a une. On ne peut pas les faire revenir à tous les deux mois.
L’émission pourrait être divertissante s’il n’y avait pas cette volonté de faire vrai: la vérité, rien que la vérité. Vous n’appréhenderez jamais la réalité. C’est un show. La vérité, la compréhension d’une situation se fait à partir d’un vrai débat. La vérité sur le Rwanda, ce n’est pas Dallaire qui parle seul, mais c’est Dallaire avec ceux qui ont contesté son histoire.
Dites-vous alors que chacun raconte une histoire, plus ou moins vraisemblable. Elle ne de valeur que si elle est prise comme telle: une histoire sans contexte, sans témoin. Et puis, un autre racontera son histoire… Nous sommes alors dans l’anecdote sur un vécu, loin des des vérités toutes faites de Guy A Lepage.
Heureusement que je travaille tout seul dans mon coin, que je n’ai personne à qui en parler, que je n’ai pas de machine à café… parce que ma blonde ne veut pas qu’on regarde TLMEP (chez nous, on a une seule télé).
Que faire pour la convaincre? Un conseil, quelqu’un!|
De la qualité mitigée de l’animation de Guy A. Lepage, des farces plates du fou du roi, si certaines de leurs interventions n’étaient pas coupées au montage, pas mal de téléspectateurs exigeraient leur démission, mais avec un contrat rigide en main, on peut tout se permettre, jamais on ne sait davance si Guy A sera chiant ou mielleux avec tel ou tel invité, ceux appelés sur les planches creusent leur tombe ou montent leur vente, le boss pose les questions qui tuent inspiré à l’oreille par l’invisible inspirateur(le petit Ducharme d’RBO). Après deux ans, le concept de l’émission reste très bon, mais on pourrait changer la tête, dès la première diffusion de « Tout le monde en parle » j’aurais donné les guides à Christiane Charette, et le gai Turcotte pourrait se premener à l’année longue, avec une vedette, de village en village, pour de petites séductions, il y a d’autres personnalités capables de faire des jeux de mots et de faire imprimer des petites cartes salées ou sucrées. je sais très bien que je n’ai aucun poids sur la balance, mais il y a des petits coups de pied et/ou des tartes à la crème qui se perdent, eux aussi seraient coupés au montage, c’est pourquoi je préfère le direct, alors pour les reprises goodbye la visite.
Cette émission suscite l’intérêt de par ses invités, qui ont fait les manchettes et marqué l’intérêt du public. On cherche à en apprendre un peu plus sur eux et sur le sujet de l’heure, que l’on éparpille ensuite à travers nos conversations sociales et de bureau. On travaille ainsi son opinion, tout en terminant un dimanche soir calmement, avant de reprendre le boulot tôt le lundi matin.
La formule est gagnante et sait toucher un large public, en quête de nouveautés et de se renseigner sur l’actualité, avec une touche d’humour bien maintenue. Les recherchistes jouent également un rôle très important dans cette émission, afin de mieux cerner les entrevues et les personnages qui y sont confrontés.
En cherchant la bête noire, on peut se rappeler que des droits d’auteurs ont été achetés à la télévision française, plutôt que d’encourager des gens d’ici à la création d’un nouveau modèle de « talk show » plus original. Certains reprochent aussi aux animateurs leurs types de personnalité quelque peu délinquante. Mais dans l’ensemble, l’émission se veut quand-même digne d’intérêt, conservant un caractère léger et supportée par une animation assez bien structurée. Et tout le monde en parle…
Il faut donner à Tout le monde en parle les bonnes choses qu’il apporte. Il fait connaître des personnes inconnues du public à un vaste auditoire, personnes inconnues mais tellement intéressantes. La formule d’entrevue a du punch avec des questions qui ne sont pas toujours trop polies ni trop plates. Un peu de tout, pour tout le monde justement… Mais parfois, le montage est de trop et les interventions loufoques du co-animateur le sont aussi de temps en temps. Tant mieux si une telle émission peut rassembler les gens et les idées.
L’Émission hebdomadaire de : «Tout le monde en parle» a été conçu, comme étant, une émission de variétés, donc ayant comme mandant, de divertir. N’était-ce pas, son seul but? Cependant, il ne faudrait pas oublier, qu’il fut le duplicata, de l’émission originale de France. Plus ou moins adapté, aux styles Québécois. Il y a bien entendu l’animateur, qui le «fou du roi, qui se veut un grain d’humour, jeté à plus ou moins bon escient». Parfois, son grain de sel, est plus amer, à faire frémir les invités. Puis, peu à peu le contenu s’est, comme mieux dégagé pour laisser une place, à la diversité. Chaque semaine, il y a un humoriste ou chanteur, une personne d’engagement social, un autre plus politisé, quelques surprises, et toujours un grosse : «Tête de Turc». Ce dernier, j’avoue, que ça fait petit. Mais, j’imagine que l’on ne peut pas tout contrôler. Monsieur, Guy A, Lepage et Danny Turcotte ne sont pas seuls, sur l’échiquier de la structure, de cette très populaire émission. D’après les sondages, elle est très bien! Mais, tout ne peut pas, être calculé dans ce genre de médias. Ce qui explique, enfin pour moi, que l’écho raisonne, avec une lucidité incroyable (David Suzuki), ou déconne (Normand D’Amour, le chanteur). Voilà!
Dans le fond quand on y pense bien, tout le monde en parle c’est comme un peu, Que le meilleur gagne… On a plusieurs invités, ils se font brasser, questionner, et celui qui répond le mieux gagne la soirée et la reconnaissance. Il se refait une carrière comme Boule Noir, ou perd sa job comme M. Fournier.
J’aime bien le concept de Tout le monde en parle, le fait que les artistes invités se font cuisiner, mais dans la mesure où tout le monde reçoit le même traitement. Ce qui n’est pas le cas, car Guy A. et Dany ont des parti pris et ça parait. Or ceci est dommage, car ils devraient être impartial et réserver le même sort à tout le monde. Autre fait intéressant à Tout le monde en parle, est le fait que nous découvrons des gens, des artistes que nous connaissons peu, et qu’on ne connaitrait pas non plus, s’il n’y avait pas ce genre d’émission pour nous présenter des gens si hétéroclites. On voit de tout à cette émission et c’est pour cela que j’aime bien.
Pour ce qui est du quiz qui reprend vie, cela va faire comme tous les quiz. C’est bon quelques jours, puis on se tanne car c’est toujours du pareil au même. Remarquez ceci, les quiz s’éfrittent tous à la longue, même le banquier… Dieu merci !
C’est toujours intéressant de voir l’envers du décor. Ce qu’ils ont oubliés de nous montrer , c’est les discussions derrière les caméras. Guy A. Lepage se prend-t-il pour un autre comme tout le monde le laisse entendre?
Il y a des invités qu’ils jumellent parce qu’ils savent bien qu’il peut y avoir des frictions. Le Doc Mailloux s’est fait ramassé comme pas un. Pourquoi ne pas l’avoir laissé parler et expliquer son point? la raison est simple , le but visé était justement de faire un scandale et non de savoir le pourquoi du pourquoi. Je trouve ça mesquin da la part d’un animateur qui choisi ses propres montages.
Je dois admettre que j’aime bien cette émission quand même.
Le chef du PQ a été bien reçu à sa dernière visite sur le plateau de «Tout le monde en parle», mieux reçu que Mario Dumont. Nous avons tous une bonne idée du pourquoi. Maintenant que le PQ a eu moins de succès que ce qui avait été prévu par les analystes, les stratèges du parti québecois et les sondeurs, il faut constater qu’André Boisclair est toujours à la tête du parti.
André Boisclair affirme que la révision de fond en comble du programme doit passer avant les questions sur son leadership. Malheureusement ce n’est pas «ses amis» de l’émission «Tout le monde en parle qui vont pouvoir l’aider cet été, puisque l’émission fait une pause pour l’été et ne revient qu’à l’automne !!!
Et d’ici l’automne, il peut s’en passer des choses. Comme il peut aussi ne rien se passer du tout. Il ne faut pas oublier que nous sommes au Québec et que de ce temps là, il ne se passe pas grand chose. Sauf peut-être l’ouverture du métro à Laval le 28 avril. Les stations de métro Cartier, Concorde et Montmorency ouvriront enfin leurs portes.
C’est vrai que depuis ses débuts, «Tout le monde en parle» est l’objet d’une couverture médiatique soutenue et je crois que pour une fois, c’est bien mérité.
Vrai aussi que j’écoute l’émission de façon assez régulière et qu’il y a peu d’émissions qui m’intéresse assez pour me pousser à l’écouter de semaine en semaine. Je préfère écouter des films en DVD qu’écouter des émissions de télé, voilà tout.
Si tout se passe comme prévu, je ne devrais pas manquer «Les meilleurs moments de Tout le monde en parle», dimanche. Je ne crois pas que le dernier passage de Jean Charest devrait se retrouver dans les meilleurs moments, mais je ne serai pas surpris si c’est le cas. Après tout, c’est tout de même lui le Premier ministre du Québec. J’espère maintenant que le meilleur gagne lors de la prochaine élection !!!
Parlant de «Que le meilleur gagne», je suis agréablement surpris de voir que ça revient en ondes. Quelle bonne idée !!!
C’est vrai, nous vivons dans un monde où, la libre expression à sa place …mais, à quel prix ???
Que l’on dise ce que l’on voudra, il n’y avait longtemps qu’on avait eu un talk-show qui « frappe » et, de cette envergure !…O.K., c’est basé sur un talk-show français mais, il faut rendre à César ,ce qui appartient à César…Monsieur Guy.A Lepage et Dany Turcotte ont su donner la note à ce talk-show …les cotes d’écoute en parlent d’elles-même !!!
C’est sur, qu’on ne peut plaire à tout le monde mais moi, J’ADORE !….
C’est un privilège d’assister à TMEP quand on est journaliste, alors imaginez quand on ne l’est pas ! Ma belle-soeur a assisté à l’avant-dernière. Elle a patiemment gagné son privilège puisque qu’après avoir envoyé une lettre déclarant son admiration inconditionnelle, elle a attendu un an avant de s’asseoir dans le studio 42. Je lui ai demandé ses impressions. Elle a beaucoup aimé mais elle m’a parlé aussi de l’inconfort « toilette » , trois étages plus haut et les madames en file indienne, donc pas toujours assez de temps pendant le 15 minutes de pause. Gros risque : Si tu ne reviens pas à temps, tu rentres pas ! J’ai su qu’un placier s’assure d’installer les plus « belles » personnes (c’est relatif la beauté non ?), derrière les invités. Elle était donc présente, la journée de la parade organisée des bébites (je peux dire bébites, Georges Brossard n’est pas là) et parlant de celle qui grimpait sur le corsage de Liza Fruela … celui-ci a omis de préciser que de la pierreries sur une bébitte, c’est pesant, inconfortable et donc anti-bébite : The show must go on !
Ensuite, la journaliste Mariève Desjardins du magazine La Semaine (non j’ai pas honte !) a fait son enquête : 9 caméras, 67 techniciens, une vraie Manon à la régie et son assistante, l’équipe de recherchistes est de sexe féminin. Donc, les femmes en arrière, les hommes en avant !
Je clame haut et fort que je ne manque jamais une émission parce qu’il y en a aucune autre avec un risque aussi grand de perdre pied et de laisser tomber sa langue de bois. Et puis, une occasion de voir des gens qui se contredisent au Québec, c’est précieux, de les voir déstabilisés encore plus. Dany Turcotte, fou du roi, depuis qu’il ne lit plus les commentaires destructeurs à son endroit, laisse aller son fou et il est pas juste baveux, il est amusant.
J’en aurais encore beaucoup à dire mais la décence et le manque de caractères (attention, typographiques !) m’arrête.
Deux vérités incontournables sur TLMEP : primo, elle est regardée par tout le monde et secundo Dany Turcotte tombe sur les nerfs de tout le monde. À chaque discussion touchant cette émission, inévitablement le fou du roi passe dans le tordeur : trop payé pour sa dizaine de phrases hebdomadaires, trop fif dans ses commentaires, trop prévisible, trop joke de collégien, trop çi ou trop ça. Même ses vêtements y passent. Je sens comme un espèce d’acharnement à lui rentrer dedans, comme s’il faisait figure de punching bag collectif. Son tic nerveux de reculer la tête et lever le menton pour amorcer le rire sur ses propres jokes est devenu l’imitation la moins originale dans les bars de quartier. La gloire qui passe par la dérision. Mais quelle gloire ?
hahahahahah non mais c’est vrai qu’on en voit et qu’on en entend des idioties un peu partout. Je me suis bien amusée sur ce site à lire les commentaires des gens. Un site complètement inutile mais agréable à naviguer. Quelle perte de temps l’internet des fois.
Il y a eu un gros effet de masse au début de cette émission, mais aujourd’hui ce n’est juste l’effet de masse et le reste de la vague qui fait que cette émission demeure en vie. Je serais très surpris que ça dure pendant des années, car tôt où tard la vague s’essoufflera, les invités ne se sentiront plus obliger d’accepter les invitations et ça sera le début de la fin.
Personnellement, je ne suis pas un fan de cette émission.
Si TLMEP a tant de succès, c’est qu’elle applique les manières de faire qu’un gourou de la publicité américaine, M. Rapaille, lui qui bien que français, ce qui n’est pas a priori un atout en terre américaine, a découvert soit les ressorts de l’inconscient culturel. En effet, l’émission n’en reste pas aux canons officiels des dialogues cartésiens qui prennent pour acquis ce que des focus groups révèlent quand les gens disent prétendre aimer ceci ou cela. Pour avoir fait partie du monde de l’humour, les deux animateurs connaissent les véritables goûts ancrés dans la culture profonde des Québécois, soit un penchant certain pour critiquer ou pour évaluer par la bande, jamais directement. Ce détour, c’est l’humour qui le fournit à nos compatriotes. Ne vous demandez pas pourquoi les spectacles des humoristes ont tant de succès. Ne vous questionnez pas non plus pour savoir ce qui fait le succès de TLMENP. C’est tout simplement parce que l’émission est animée par deux humoristes.
Et ces deux humoristes connaissent bien ce détour retors de la mentalité collective, inscrite au cour de notre culture, pour exprimer des idées ou pour affirmer des valeurs. Ils en jouent avec brio la plupart du temps, en tout cas suffisamment pour que les spectateurs aient l’impression que les invités se font dire des vérités qu’ils n’oseraient pas formuler directement eux-mêmes, mais qu’ils diraient en riant comme ils le disent en parlant de leur manière de le faire.
Alors, il ne faut pas s’attendre à ce que les invités de cette émission s’en sortent sans égratignures, car les Québécois sont ainsi. Plus cela saigne, plus ils sont contents. À la condition de le faire en riant comme ils disent…