Je m'en souviens comme si c'était hier. La bulle techno. C'était il y a six ou sept ans. Dans les médias, on nous servait de pleines pages de "pointcom". Tous les journaux, y compris <i>Voir</i>, avaient leur rubrique "Gadgets". Nos trois grands réseaux de télévision avaient leur émission techno-sympathique: <i>Branché</i> à Radio-Canada, <i>Cyberclub</i> à TVA, <i>Double Clic</i> à TQS.<p>À l'époque, on parlait d'Internet de façon quasi infantilisante. On visait la petite madame démunie devant son micro-ordinateur à coups d'articles pratiques: "Choisir un fournisseur d'accès, quel casse-tête!", "Créer sa page Web, c'est f@cile!", "Tout savoir sur la nétiquette"…<p>Un jour, la bulle techno a pété. Fini, les rubriques "Gugusses". Et les grands réseaux ont tous tiré la plogue de leurs émissions branchées. Le "pointcom" n'avait plus la cote. <p>Les nouvelles technologies ne sont pas disparues pour autant. Seulement, elles sont devenues choses du quotidien, comme le beurre d'arachide. Du coup, plus besoin d'initier la madame de la rue Panet aux merveilles de l'autoroute électronique.<p>Nous sommes aujourd'hui dans une autre bulle. La bulle écolo. Allez faire un tour dans les kiosques à journaux: un magazine sur deux a livré ce printemps une édition verte. Chaque jour, les quotidiens publient des articles à saveur environnementale, lorsqu'il ne s'agit pas de cahiers spéciaux visant cette fois-ci la petite madame démunie devant ses nouvelles responsabilités écocitoyennes. "Quel produit bio choisir?", "L'ABC du compostage", "Prendre le métro, c'est rigolo!"…<p>La télévision n'est pas en reste. Il y a un peu plus de deux ans, un seul magazine environnemental était en ondes. C'était <i>100 % écolo</i>, au Canal Vox. Aujourd'hui, nous avons <i>La Vie en vert</i> et la série du <i>Rebut global</i> à Télé-Québec. Depuis quelques semaines, <i>Découverte</i> (Radio-Canada, le dimanche à 18 h 30) présente la superbe série <i>Planète Terre</i>, qui brosse "le portrait ultime de notre planète". L'indémodable magazine agricole <i>La Semaine verte</i> a désormais une version radiophonique environnementale (Première chaîne, les samedis et dimanches). D'autres exemples? Sur les ondes de RDI, à compter du 6 mai, 19 h 30, <i>Planète prise 2</i> (animée par RosaLee Jacques, alias Mao dans <i>Les Bougon</i>) nous renseignera sur tous les aspects de la consommation écologique. Et ARTV innove en offrant une nouvelle série, <i>Vente de garage</i>, où des vedettes donnent un objet encombrant qui sera métamorphosé en oeuvre d'art (dès le lundi 14 mai, 19 h).<p>C'est bien que l'on parle d'environnement. Ce que je retiens toutefois de cette vague, c'est le côté préscolaire du discours vert.<p>Je lis les cahiers spéciaux "50 écoconseils pour sauver la Terre", et j'entends ma mère, quand j'étais petit, tenter de me convaincre de ranger ma chambre en faisant "comme si c'était un jeu". À six ans, j'étais suffisamment lucide pour comprendre que ranger une chambre n'a rien à voir avec le "jeu". Même chose pour la planète. Désolé pour les optimistes, mais pour nettoyer le monde, il faudra davantage que quelques amusants écogestes écocitoyens…<p>Bref, face à ce discours infantilisant, j'avoue commencer à ressentir un brin d'écoécoeurement.<p>Remarquez, ceux qui commencent comme moi à en avoir plein le bac de la bulle écolo peuvent se consoler. Elle pétera un jour ou l'autre. Comme la bulle techno a pété.<p>Remarquez aussi, une fois que la bulle écolo pétera, les verts pourront se réjouir. Ce sera le signe que l'environnement sera devenu chose du quotidien. Une valeur si bien ancrée qu'il sera inutile d'en verdir nos médias à grands coups d'écotrucs…<p>ooo<p><b>TÉLÉ</b><p><table cellspacing="0" cellpadding="0" align="left"><tr><td><img src="http://media.voir.ca/_images/montreal/2118/texte/media_30jours_2118.jpg" align="left" alt="" /></td></tr><tr><td><font color="gray" size="1"><i>30 jours</i></font></td><tr></table> Tant qu'à être dans la bulle écolo, Canal Vie diffusera cette semaine un épisode de son excellente série <i>30 Jours</i> portant sur la conscience environnementale. Produite par Morgan Spurlock, le moustachu du documentaire <i>SuperSize Me</i>, <i>30 Jours</i> invite des gens à changer radicalement pendant un mois. Cette semaine, deux imbéciles heureux n'ayant pas le début d'une ombre de conscience environnementale iront passer un mois dans une communauté écologique expérimentale. Du jour au lendemain, ils devront manger végétalien, s'éclairer à l'énergie solaire, cultiver leurs propres légumes et recycler leurs matières fécales… À Canal Vie, le dimanche 6 mai, 22 h.<p>ooo<p><b>RADIO</b><p>Vous vous ennuyez de <i>La</i> <i>Course destination monde</i>? Rabattez-vous sur cette réincarnation radiophonique! Depuis samedi dernier, la série <i>Radiomonde</i>, animée par Patrick Masbourian, suit les aventures de quatre jeunes qui parcourent une région du globe en émergence. Première chaîne (95,1 FM), les samedis à 11 h, jusqu'au 2 juin.
Je ne suis pas sûre que « Radiomonde » animé par Patrick Masbourian soit aussi bon que « La course destination monde » animée par Pierre Therrien, mais bon, je vais essayer.
Merci pour l’information.
Vous n’êtes pas le seul à avoir remarqué qu’il y a des modes à la télé. Quand on commence à parler de quelque chose de nouveau, tiens, ça se retrouve sur toutes les chaines, jusqu’à écoeurement, ou jusqu’à ce que la majorité du monde embarque dans le bateau et suive le modèle. Et oui! je me souviens de l’époque techno avec toutes ces émissions qui nous vendaient Internet. On a même eu le gouvernement qui a suivi avec son programme branchez les familles sur Internet. Maintenant, tout le monde ou à peu près a intégré Internet dans leur vie, on passe au suivant. L’environnement. Cette fois-ci, c’est plus intéressant à mon avis, car on tente de faire changer la façon de faire des gens pour le mieux. Recycler, réutiliser etc… Avec des émissions, les gens vont tranquillement mais sûrement intégrer de nouvelles façons de faire dans la vie. Peut-être vont-ils cesser de laver leur entrée de cour à grande eau d’arrosoir et vont-ils utiliser le balai. Peut-être rempliront-ils le bac à recyclage et à compostage au lieu de celui des vidanges. Peut-être arrêteront-ils leur auto lorsqu’ils attentent quelqu’un ?
Ensuite, j’aimerais bien que la télé s’impose pour nous présenter des émissions sur la cigarette, qui est l’autre fléau qui nous afflige. Si on pouvait arrêter de montrer les gens qui fument au cinéma, dans les pièces de théâtre, dans les séries. Pourquoi toujours utiliser la cigarette pour démontrer la nervosité chez quelqu’un, ou montrer qu’il est cool, un bum qui ne fume pas ça existe vous savez.
Les gens suivent les modes et réagissent à la télé, c’est prouvé, alors lâchez les télé-réalités (j’ai hâte que cette bulle pête), et mettez l’emphase sur l’éducation physique chez les jeunes et les effets néfastes de la cigarette. Rendre cool l’exercice et la saine alimentation. WOW!
Je partage votre opinion M. Proulx sur l’infantilisme qu’on nous sert avec les conseils et articles visant à modifier nos habitudes de vie et à virer au vert. Il me semble que nous n’en sommes plus au ABC du bac de récupération, la conscientisation est amorcée et nous voulons des moyens plus concrets d’aller de l’avant. La population est prête mais les instances gouvernementales sont plus longues à suivre. Il nous faut des sac-poubelles biodégradables faciles à acheter et accessibles monétairement, pour ce faire, il doit y avoir des incitatifs à la recherche et des moyens pour les mettre sur les tablettes de tous les supermarchés. Je rêve du jour où il n’y aura plus de sacs de plastique fournit par le commerçant lors de l’emballage, que chacun s’équipe. Les grandes chaînes doivent donner l’exemple en osant et les gens vont suivre intelligemment. Faites-nous confiance !
Les sacs ne sont qu’un exemple mais ils représentent pour moi un souci constant,tout comme les super-emballages de plastique #6 non-recyclés au Québec et qui ont 400 ans de vie sur Terre. Alors, j’espère que toutes ces émissions intéressantes aboutiront à quelque chose de concret socialement et écologiquement. Mes filles qui ont la vingtaine apprenaient à la maternelle les vertus des 3 R, il est temps de passer à la vraie vie.
Peut-être que la vision de l’épisode écolo de l’émission » Trente jours » sera un peu extrême pour les novices du recyclage, mais il sera rigolo de voir deux zigotos recycler leur petits cacas afin de faire pousser les légumes. J’avoue que je suis une modérée, mais convaincue.
Ce qui me dérange dans tous les discours écologiques d’aujourd’hui c’est que j’ai l’impression que ce sont ceux qui nous poussaient à consommer à outrance jadis qui nous demandent de ne plus le faire…
Autrement dit ça pu cette affaire là…parce qu’évidemment, il y a du cash à faire avec ça…
Ce que je remarque avec nos médias et en particulier la télévision , médium par excellence où l’on n’a rien à faire , juste à écouter et à chialer .
C’est rendu que j’anticipe à chaque jour le ‘scandale’ ou ‘l’accomodement raisonnable’ qui fera la une du bulletin de nouvelles . Tiens aujourd’hui se sont une trentaine de personnes qui dénoncent vertement Les têtes à claques qui véhiculent un message raciste et haineux en se servant de stéréotypes comme quoi toutes les personnes de race noire sont des cannibales sanguinaires . On pousse l’injure jusqu’à les qualifier de Kounta Kinté pour leur rappeler leurs ancêtres esclaves . Tiens , un homme qui habite un HLM de la Ville de Montréal est menacé d’expulsion parce qu’il met une poubelle sur son espace de stationnement et contrevient ainsi aux règlements . Tiens , pas de hijab en Tae Kwen Do , on attend la décision de Séoul etc etc etc .
Pour être à la mode , on se teint en vert . Donc , mon vert est plus foncé que le tien et je vais tenter d’attirer le plus de spectateurs , sauf que le bon peuple veut du pain et des jeux et non pas voir des ‘granolas’ qui recyclent en vivant la simplicité volontaire . Non quand ces émissions vertes sont diffusées , le bon peuple sort pour ‘arroser son driveway’ .
Je n’ai pas souvent le loisir d’écouter l’émission « 30 Jours », mais lorsque c’est le cas, j’y prends une bonne tranche de bon temps. Le concept de Spurlock est très original et intéressant. Les gens qui se prêtent a cette insertion dans un milieu qui leur est inconnu, sont souvent confrontés a leurs préjugés ( racials ou autres ) ou vivent la réalité quotidienne de ce qu’ils méconnaissent. De ce fait, ils participent a leur éducation et a la nôtre par la même occasion. On apprend beaucoup, que ce soit par le biais du cheminement des participants, ou bien par la grande masse d’informations qui nous est servie durant l’émission.
C’est avec plaisir que j’écouterai cette émission « verte », autant pour me divertir que pour apprendre comment il est possible de vivre en étant attentif a tout point a notre belle planète.
Dans toutes les sphères d’activités, nous fonctionnons par bulle. L’infantilisation des gens passe par par la multitudes d’idées toutes faites. L’écologie en est un exemple frappant. Notre vie quotidienne est programmé par des protocoles, des mots d’ordre qui nous disciplinent. L’idée même d’être créatif, de penser au-dessus du bruit médiatique, relève de l’affectation. Tout de suite, on crie à l’intellectualisme. Haro sur ces personnes bizarres qui posent des questions et qui ne s’agitent pas.
Toute personne branchée a son cellulaire,son ipod et sa télévision au plasma. Il faut faire in sinon tu es out. Notre vie serait toujours en danger: les gangs de rue, les psychopathes, les rayons solaires. Les bactéries sont partout, les tiques nous cherchent, les moustiques nous tuent, la vache folle nous rend fou. La bulle sanitaire crée plus de névrosés que de personnes atteintes par ces maladies.
Ces bulles empoisonnent notre vie. On ne se parle plus de vive voix mais par email. On est déjà surchargé, mais les messages s’accumulent dans la boîte téléphonique. Tu rages contre cet envahissement, tu deviens réfractaire au modernisme. C’est la bulle du modernisme.
La bulle de la bonne chair. Tu dois aimer le porto, l’huile d’olive à la senteur de cuir et les pâtes fraiches aux épinards. Le marché Jean-Talon est devenu un sanctuaire, que tu fréquentes à chaque semaine.
Le conformisme est partout, les bulles y voient. La performance, voila une autre bulle impérissable. La madame a réussi à force de travail. Ton gourou le dit: « tu es un winner ». Si tu le veux, tu le peux. Les enfants deviennent des petits génies qu’il faut alimenter par de multiples leçons: piano, soccer, danse, théâtre. Vous être tous appelés à de grandes choses.
Lorsque tu meurs, tu as même droit à un diaporama ou un vidéo.
Peut-être es-tu passé à côté de ta vie. Mais ne t’en fais pas, la réincarnation, ça existe (bulle ésotérique). Tu as droit à une deuxième chance!!
Il m’est arrivé de regarder l’émission 30 jours diffusée au Canal Vie et je ne peux pas comprendre qu’il y ait des gens si peu éduqué face à l’écologie. Je me demande parfois ou ils vont chercher leurs personnes pour faire cette émission, parce que parfois ça n’a aucun bon sens. En plus les gens se laissent filmer dans leur ignorance, il faut le faire!! Si au moins ça permet à une personne d’être un peu plus sensible à ce qui arrive à notre planète c’est correct, mais pour le bien de tout le monde, j’espère que cette émission ne sera pas renouvelée.
Moi, je me réjouis un peu. De voir qu’on accorde tant d’importance à de petits gestes du quotidien, ça me rassure et me désole un peu aussi. Il était temps que ces conseils infantilisants, comme vous écrivez, apparaissent dans nos journaux et à la télé. J’ai hâte que ceux qui jettent bouteilles d’eau et canettes dans les poubelles réalisent qu’ils agissent de façon malsaine.
Bien sûr, on peut faire plus. Mais voyez-vous, très peu de gens vont prendre le temps de vraiment s’engager pour l’environnement. Par contre, beaucoup sont prêts à modifier légérement leurs habitudes de vie afin de de soucier un tant soit peu de la planête.
Le gros problème, c’est que le monde est fait comme ça. C’est bien beau consommer équitablement et écologiquement, mais je me demande bien qui va le faire. Car je suis convaincu que c’est difficile, très difficile même, et cher, de consommer sainement.
« Des efforts, oui, mais pas trop. » C’est à peu près ce que tout le monde se dit… moi y compris.
Parce qu’on est bien. Oui, nous avons bonne conscience. Mais sommes-nous prêts à agir efficacement? J’en doute fort.
Les médias parlent tous des mêmes sujets. Parce qu’ils ont des pages et des plages horaires à remplir entre les publicités qui les font vivre, ils doivent trouver du contenu rapidement et constamment. C’est donc compréhensible que lorsqu’ils trouvent un bon filon, ils en tirent tout le jus possible.
Tant qu’à moi, je préfère que les médias exploitent le filon écologique et les autres qui ont une influence positive sur notre vie à celui de la guerre et de l’exclusion.
Depuis quelque temps à la télévision comme ailleurs, on entend beaucoup parlé d’écologie et des différentes façons de conserver notre environnement dans un bon état. Malheureusement, je trouve que les différentes émissions sur le sujet sont faites dans le but de rapporter de l’argent aux producteurs et non pas de bien renseignés les gens sur les différents fléaux qui s’abbatent sur la planète présentement. En plus, je ne crois pas vraiment que ces émissions aient un impact sur la façon de penser et d’agir des gens. Lorsque je fais mon jogging le matin près de la rivière St-Charles, je trouve toujours des trucs qui flottent dans l’eau et souvent je vois des gens du haut des ponts jetés des trucs dans la rivière. Pour eux, c’est des gestes banals et naturels on dirait. C’est très dommage. Cependant, je dois aussi dire qu’il y a de bonnes émissions de télévisions fait au Québec qui donnent de bonnes précisions sur l’environnement, la santé et d’autres sujets et qui aident les gens et même les enfants à trouver de l’informations. C’est émissions sont rares malheureusement mais assez utile et appréciées.
Bien monsieur, vous avez ce modèle ici qui vous permet de prendre des photos et même des petits vidéos, avec celui là les vidéos pourraient être plus longs.
Vous aimez la musique ? Bien sûr !!! Avec ce modèle, vous pourrez écouter vos MP3. Avec ce modèle vous pourrez écouter la télévision. Avec ce modèle vous pourrez jouer à plusieurs jeux. Avec ce modèle vous pourrez écouter la radio. Avec ce modèle vous pourrez naviguer sur le web, prendre vos courriels et c’est même compatible avec «Yahoo! Messenger». Avec ce modèle, vous avez une ligne directe avec le pape Benoît XVI né le 16 avril 1927, peu importe où il se trouve dans le monde (au pire vous laisserez un message sur sa boîte vocale).
Après m’avoir présenté le modèle qui permet de traduire les jappements de mon chien et celui qui me permet de joindre qui je veux, quand je veux, de n’importe où dans le monde, même d’une île déserte perdue dans le Pacifique, grâce à un satellite qui fait le tour de la Terre là-haut.
Ouais, c’est cool, mais je ne pourrais pas avoir un modèle juste pour euh. disons que je suis extravagant (fantaisiste, farfelu, excentrique) là. euh. juste pour téléphoner et recevoir des appels.
Je prendrais une boîte vocale avec ça !!!
Non pas de chausson aux pommes.
Non, je ne veux pas télécharger des sonneries. ok dans ce cas, je pourrais le faire avec ce modèle, mais je ne le ferai pas !!!
Changement de sujet, «Prendre le métro, c’est rigolo!»… Je m’excuse, faudrait que le métro passe plus souvent pour que ce soit vraiment rigolo. Ce n’est pas que le temps d’attente qui peut causer un ennui «mortel», c’est d’avoir le visage collé à la vitre de la porte du wagon, en plus de faire une bonne partie ou encore tout le trajet debout…
Quand le métro passe moins souvent, ça veut dire que le quai se remplit et donc que les wagons sont pleins comme les autobus d’ailleurs !!! Déjà vu plus rigolo, sans parler des escaliers mobiles immobiles !!!
Sans être totalement en désaccord avec vous, monsieur Proulx, il aurait été judicieux que vous fassiez une différence fondamentale en comparant la bulle techno et la bulle écolo. Je n’ai pas souvenir que la bulle techno soit autre chose que de l’inflation sur une business dont à peu près personne ne comprenait rien (et surtout pas les médias).
La bulle écolo, au moins elle pétille. Et elle pétille de plus en plus parce que des centaines de milliers de québécois (ses) commencent réellement à changer d’attitude, et ce, dans ce qu’il y a de plus intime et de plus quotidien. Cette bulle écolo, c’est nous qui la nourrissons, et c’est très bien comme ça.
Comme les médias existent principalement pour faire du cash, ils ont sauté sur l’occasion de faire de l’écologie une vache à lait (pas folle) qui leur apporte l’attention du public. Il fallait s’y attendre.
Et si vous la trouvez enfantine, c’est peut-être une façon de vulgariser le sujet à l’extrême, ou encore parce qu’elle s’adresse aussi à nos enfants, qui sont dans de nombreux cas, les moteurs de ce changement. L’autre jour, Lucie, la petite d’une de mes amies lui demandait « Maman, il est équitable, le scott-towel? ». Elle a 6 ans Lucie et elle regarde assidument les « Découvertes » sur la Terre…
Et effectivement, je crois que cette bulle éclatera quand ce sujet ne sera plus intéressant, c’est à dire, quand il sera intégré et qu’on n’aura plus besoin d’en parler pour le comprendre. Pour l’instant, soyons grano, soyons écolos et grossissons cette bulle ; il est de plus en plus urgent d’agir. Et ce ne sont pas les gouvernements qui seront les moteurs… par contre à notre niveau, on est capable de changer des choses, notre geste est multiplié par des milliers, il devient alors une force de changement, un pouvoir avec lequel nos gouvernements et nos industriels devront composer.
Pour une fois qu’on a un peu de pouvoir entre nos mains, profitons-en!
Pas besoin d’être un écolo branché pour voir que ça va pas côté environnement… Le mot smog ne s’applique plus seulement à des villes comme Londres ou Montréal. Même nous, à Sherbrooke, nous avons dorénavant nos alertes au smog. Pas de quoi être fier.
Les sites d’enfouissement d’ordures ménagères débordent. Il y a quelques années, on a dû évacuer des résidences près du site municipal d’enfouissement, à cause des gaz qui s’en dégagent. Je crois qu’on a trop laissé aller les choses.
Pourquoi se plaindre d’en entendre trop parler? Il y a des gens qui respectent totalement leur environnement, qui savent tout de la récupération, de l’économie d’énergie. Tant mieux pour eux. Mais il y a les autres, la majorité de la population qui doit être informée. Et on le sait, il faut toujours répéter, répéter, répéter. On a beau savoir que quelque chose n’est pas bon, il faut qu’on nous le dise sans cesse. Prenons la cigarette, l’alcool (surtout au volant). Les gens ont-il compris le message? Il faut continuer. Parlez de bulle, si vous le désirez, mais ce qu’il faut c’est surtout sortir de notre bulle individualiste. Et pourquoi pas, avec un peu de savon (écolo, bien entendu) et d’eau, en profiter pour faire des belles grosses bulles et les faire éclater…
C’est rassurant la comparaison entre l’erre techno et l’erre écolo. Avant on vendait la techno et un moment donné c’est devenu un « ca va de soi » chez les gens. Effectivement, la technologie se retrouve partout, on a juste à se promener partout dans les rues pour voir un monsieur avec son blackberry, un flot au cellulaire ou une étudiante avec son portable. Maintenant on est à l’erre écolo et j’espère qu’on en viendra à ce que ca soit un réflexe quasi inné chez les gens et très bientôt. J’espère qu’on attendra pas que le prix de l’essence soit à 5$ le litre pour se réveiller.
Jeudi dernier (3 mars), en zappant, je tombe sur un reportage de l’émission « Envoyé spécial » sur TV5 parlant d’écologie. On voit comment l’industrie européenne du vêtement tend à se tourner du côté écologique. On voit l’effet de la récolte du coton écologique sur et chez les Indiens (habitant de l’Inde). Non seulement c’est meilleur pour leur santé physique, mais aussi finacière. Pourquoi? Ils ne s’endettent plus pour acheter engrais, pesticides et inseticides. En Chine, un industriel français utilise un colle sans solvant, donc sans dérivé de pétrole, pour la confection des espadrilles. L’effet? Pas de maux de tête pour les employés et pas besoin de masque. Cela prend seulement un peu plus de temps. Et on veut nous faire croire que l’industrie ne peut changer ses méthodes de travail? Ça coûte trop cher? Ces deux exemples semblent nous prouver le contraire. J’ai l’impression qu’en Amérique du Nord, il est plus important de soutenir l’industrie chimique que de tout faire pour garder les travailleurs en meilleur santé possible. Enfin, on nous montre comment l’industrie pourrait faire sa part, sans que cela coûte très cher. À conseiller à Messieurs Stephen Harper et John Baird ainsi qu’à Madame Rona Ambrose, quitte à traduire ou sous-titrer.
La majorité des médias donnent au public ce qu’il veut. Et c’est bien normal car c’est ainsi qu’il peuvent faire des revenus; être vus (ou entendus ou lus, etc…) par le plus de gens possible pour ainsi s’assurer un maximum de revenus. Alors, le contenu de ces même médias vont naturellement contenir des sujets au goût du jour qui attirent le plus de monde. C’est vrai qu’il y a des bulles sur les sujets « hot », et que, comme l’intérêt finit inévitablement par s’émousser, ces bulles finissent par « pétées ». Et présentement, l’écologie est le sujet à la mode, alors tout le monde en demande; les médias répondent donc simplement à la demande.
Mais ce n’est pas vrai pour tout les médias. Il y a foule de média plus spécialisés qui se consacrent à des sujets qui sont peut-être laissés de côté par la masse. Internet en est un bel exemple car on y retrouve à peu près n’importe quoi, que ce soit un sujet d’actualité ou non. Et les médias écrit, notamment la multitude de revues, francophones ou non, sont également une excellente source d’information sur des sujets moins à la mode du jour.
L’important dans tout ça, c’est que tout le monde y trouve son compte. Lorsqu’un sujet nous intéresse, pas besoin qu’il y ait une émission télé qui y soit consacré, en autant qu’on puisse trouver une source d’information qui réponde à nos besoins.
Dès notre aissance, on doit $15 000.00. Pourtant, on a même pas changé ma première couche. On calcule mon admission à la pouponnière. je ne dois pas dépasser 3 jours, car la facture va monter. Je croyaos qu’il en était ainsi, pour moi, à cause que mes parents s’étaient fait une petite vite. Non, ma vie a commencé au même moment ou quelqu’un a tourné le sablier de ma vie.
Je cours après le temps. Je n’ai même pas le temps de grandir lentement. Du jour de ma naissance à 16 ans, je devrai changer 20 fois de chaussures, car mes pieds grandissent. Je vais commencer par porter la couche mini mini pour finir dans un centre de longue duré avec une couche extra large qu’on me changera qu’une fois le matin venu.
Je me souviens d,avoir écouté des chansons de Joe Dassin sur un lecteur 4 pistes. maintenant, j’écoute des MP3 sur un stéréo à peine plus gros que mon briquet.
Comme je suis de petite taille (3,6 pieds), les gens , dans ma télé sont plus grand que moi. Avez-vous déjà vu un sexe de femme sur une télé 50 pouces ? On dirait le tunel Hypolite Lafontaine. Les radios sont de plus en plus petites et puissantes. les télé sont de plus en plus grosses et ennuyantes.
la vie et la technologie va trop vite. Bientôt, on trouvera un remede à la mort. On bouchera la sablier de la vie. Le temps arrêtera. Que feront nous ? Nous rêverons du bon vieux temps ou on lisait à la chandelle. Ou on se réchauffait en fesant l’amour. Ou on avait du temps pour regarder notre enfant devenir un homme ou une femme heureuse
Dans des milions d’années, des gens retrouveront des emprunte de ipod dans le rock et ils se dirons…. Étaient-ils heureux ?
Qu’il soit bien clair ; je ne suis pas un écolo-fanatique-grano-macramé.
Cependant j’aimerai me porter a la défense de leur discours.
Il est vrai que leur message est livré d’une façon en peu superlative. Par contre ils s’adressent a des gens qui ont une GROSSE côte a remonter.
Il faut frapper plus fort pour enfoncer un clou, surtout dans le béton.
Dans un passé très récent, je boudais encore les principes de bases de la conscience sociale environnementale. Mais la fréquence du message et son coté fanatico-obsessif, a quand même réussi a reveiller en moi la graine de recycleur.
Non je ne pleure pas encore en regardant les bourgeons éclore, mais aujourd’hui je suis un petit peu plus conscient que je ne l’étais. C’est déja ça.
Je suis, tout à fait d’accord avec tout. Nous sommes inondés, de toutes sortes de slogans écolos, de quoi, à nous culpabiliser, tôt ou tard? Cependant, que pouvons-nous proposer, en échange? La planète se meurt, devrions-nous faire la politique, de l’autruche? Ah non, pas encore de la politique! Pire, il faut protéger, les autruches, c’est notre avenir $$$! La problématique, est qu’il faut faire confiance, à notre jugement : voilà! Et ce qui, peut être franchement agaçant, dans tout ce beau discours, c’est qu’il y a toujours un enjeu caché. Il peut-être précisément très politique, économique, mais rarement éthique. Or tous, ces reportages se veulent d’intérêt public? En théorie, mais sur le terrain pratico-pratique, on se fout de notre gueule, allez!
L’écologie n’est pas une mode. C’est juste que nous nous rendons
compte un peu tard, aujourd’hui, de son importance et de sa fragilité.
Mais si le théme de la sauvegarde de notre environnement est en ce moment
une mode, pas de problème. Quand à moi, on peu bien en rajouter.
Il faut reprendre le temps perdu et si la télé peut contribuer à sa façon
à nous informer et à nous conscientiser, moi je suis partant.
Je serais même ravit qu’un poste de télé, essentiellement consacré à l’écologie,
voit le jour au Québec. Tiens pouquoi pas l’Écotélé.
On sera des écocitoyens ou on ne sera pas! L’enjeux se joue maintenant ou jamais.
Alors, mettons toutes nos chances de notre côté et utilisons notre technologie
et notre génie créateur au service de la sauvegarde de notre planète.
Ce qu’il y a de bon avec les messages écologiques, peu importe leurs orientations de base quant aux sources des problèmes qu’ils identifient, c’est qu’avec eux se forgent les balbutiements de ce que l’on pourrait nomme une conscience planétaire. Pour ces visions écologiques, les barrières artificielles que l’on met pour nous parquer dans des univers parcellaires volent en éclats. Contre ces dangers, les recours habituels à l’égocentrisme étroit du bien-être individuel et hédoniste paraissent infantiles et vains, contribuant même à la progression des problèmes que chacun devra rencontrer. Les frontières qui départagent les villes des campagnes disparaissent ces dernières n’étant manifestement plus un rempart pour citoyens aisés se retirant à sa maison de campagne durant l’été pour se remettre de son smog quotidien. Même les frontières entre nations ont l’air de faire flotter leurs étendards dans le même air que l’on respire partout.
À l’inverse de la bulle technologique qui invitait chacun à se réfugier dans le petit monde de son écran cathodique avec des jeux guerriers dont il croyait avoir la maîtrise, cette nouvelle mode invite au contraire à sortir de soi pour aller à la rencontre des autres. Cette nouvelle conscience planétaire est parfois infantilisante quand elle propose des solutions moralisatrices à l’ancienne qui ne concernent que des initiatives individuelles, mais ce sont quand même d’autres approches qui émergent parfois de ces visions écologiques, celles qui nous font prendre conscience de notre interdépendance en tant que citoyens.
Cette opposition des visions du monde est probablement le corollaire des oppositions de la toute dernière génération qui est citoyenne contrairement à celle qui l’a précédé juste un peu auparavant et qui a rayé d’un gros X tous les autres citoyens de la planète qui n’habitent pas la planète Moi.
On a qu’à lire les différents articles des dernières semaines . et on voit très nettement que les rédacteurs journalistes en ont plein le casque d’entendre parler d’environnement. Ça me déçoit vraiment parce qu’ont pourrait approfondir le sujet s’il y avait des rédacteurs qui s’y connaissaient, mais au lieux de ça on nous laisse encore avec le vieux message y faut cesser de polluer, réchauffement de la planète bla bla bla, changer de disque informer vous, vous trouverez une explosion de sujet.
Mais bon j’imagine que vous préféreriez parler d’accommodements raisonnables ou bien de parler pendant 3 mois du viaduc qui c’est effondré.