Quand les rayons du soleil commencent à déshabiller les filles, je dois l'admettre, j'ai du mal à m'astreindre à m'asseoir devant mon petit écran. Ce doit être hormonal. L'été, mon plan de match, c'est: vélo, terrasses, potes et consommation modérée de sangria. Alors ne me demandez pas si j'ai aimé le dernier épisode de <i>Beautés désespérées</i>. L'ai pas regardé. Le louerai en DVD. En janvier.<p>Beau temps oblige, je n'ai donc pas le coeur à la télé ces jours-ci. En revanche, je lis des magazines. Et ces jours-ci, je lis <i>Monocle</i>, un magazine londonien publié dix fois l'an. Il n'existe que depuis trois numéros, mais déjà il fait jaser.<p>Son fondateur, <b>Tyler Brûlé</b>, est une petite vedette médiatique. Bio. Originaire du Manitoba et fils du footballeur Paul Brûlé, Tyler quitte le Canada en 1989 pour devenir journaliste. De Londres, il travaille pour la BBC, <i>The Guardian</i>, <i>The Sunday Times</i> et pour le célèbre magazine <i>Vanity Fair</i>. En 1994, alors qu'il est en Afghanistan, une blessure par balle lui fait perdre l'usage de sa main gauche. Brûlé quitte alors le journalisme pour lancer, en 1996, le magazine <i>Wallpaper</i>. Cette publication traitant de design, de bouffe et d'architecture provoque une petite révolution dans le monde du "beau" magazine. Quittant la direction de <i>Wallpaper</i> en 2002, Tyler Brûlé se consacre par la suite à sa boîte de design avant de fonder, l'hiver dernier, le magazine <i>Monocle</i>. Traitant d'affaires internationales, de design, de culture et de <i>lifestyle</i>, le nouveau bébé de Brûlé, brillamment rafraîchissant, reçoit des fleurs d'un peu partout. En mai 2007, le prestigieux hebdomadaire culturel <i>Voir</i> souligne même le caractère "brillamment rafraîchissant" du magazine dans une chronique. Voilà donc pour la mise en contexte.<p><i>Monocle</i> est éclectique. Avouez que la phrase est périlleuse à prononcer. Dans un même numéro, le magazine peut présenter un reportage fouillé sur l'instabilité politique en Papouasie-Nouvelle-Guinée, glisser quelques mots sur le boum cinématographique à Buenos Aires, visiter la plus vaste usine de vélos au monde, à Taiwan, et se pointer à l'une des plus importantes foires mondiales de crème glacée, en Italie. <i>Monocle</i>, c'est aussi un site Internet bourré de reportages multimédias. À voir: une entrevue vidéo avec le prince Haakon de Norvège. À écouter: la musique du D.J. numéro 1 d'Afghanistan…<p>Vous l'aurez remarqué, ce magazine qui a des bureaux à Zurich, Londres, New York et Tokyo a le regard tourné vers le monde. Pour Tyler Brûlé, <i>Monocle</i> comble un vide. Selon lui, la presse générale offre une couverture internationale de plus en plus restreinte, "alors que le monde n'a jamais été aussi global". Autre fait à noter: <i>Monocle</i> est dénué de "vedettes" et d'actualités "pipole", et compte beaucoup moins de pages de pubs que la plupart des autres magazines généralistes. <i>Monocle</i> est par ailleurs visuellement sexy: belles photos, mise en pages chic, papier non couché de qualité. Un peu plus cher, certes (12,50 $), mais c'est plus que du bonbon…<p>La question se pose: pourquoi n'avons-nous pas, au Québec, de magazines de cette trempe? On en a bien quelques pertinents. <i>L'Actualité</i>, par exemple, est certainement le plus costaud de nos titres locaux. Mais ciel! qu'il est laid, et tellement conservateur… Je vois encore le magazine qui traînait sur le comptoir, chez ma grand-mère, sous le pot de bonbons durs.<p>L'industrie du magazine, autant ici qu'ailleurs, traverse des années moroses. Cette année, près des trois quarts des magazines québécois ont subi une baisse de lectorat. Ce n'est pas un événement isolé. Selon le Centre d'études sur les médias de l'Université Laval, le lectorat général des magazines recule d'environ 1 % par an depuis 1994, alors qu'une centaine de titres s'est ajoutée à l'offre depuis.<p>Avec la déferlante d'Internet qui balaie tout sur son passage, on se demande de plus en plus quelle place occupera le magazine dans le paysage médiatique de demain. La réponse se trouve peut-être du côté de magazines comme <i>Monocle</i>. Des publications qui investissent dans le contenu, dans des reportages, dans des histoires que l'on ne pourra pas retrouver sur Wikipédia. Des magazines qui investissent aussi dans une conception graphique de qualité, afin de créer un média chaud et agréable à savourer, autant aux toilettes que sur une terrasse ensoleillée, devant une quantité modérée de sangria…<p><i>Monocle</i><br /><i><a href="http://www.monocle.com" target="_blank">www.monocle.com</a></i><p>ooo<p><b>TÉLÉ</b><p><img src="http://media.voir.ca/_images/montreal/2121/texte/medias_oliviers_2121.jpg" align="left" alt="" /> Diffusée en direct du studio 42 de la Maison de Radio-Canada, la 9e édition de la grande fête de l'humour québécois. Martin Petit anime pour la première fois. <i>Gala Les Olivier</i>, à Radio-Canada, le dimanche 27 mai, 19 h 30.<p><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><p>
Il me semble que ce gala est celui de la franche camaraderie. Je m’explique: On dirait que tous et chacun se mérite un prix. C’est le gala qui redonne de l’Assurance aux humoristes. Quand Martin Matte animait ce gala, ca me donnait une raison de l’écouter, mais sans lui, le gala perd toute sa couleur et surtout, sa saveur!
Faudrait qu’ils soient conséquents ces humoristes. Quand on leur fait le reproche qu’il y a trop d’humoristes au Québec, ils répondent tous en coeur que, »non », il n’y en a pas trop. D’un autre côté, s’il y en a si peu, pourquoi leur consacrer un gala. Surtout qu’ils ne font pas des spectacles d’humour à toutes les années.
Alors quel est l’intérêt ? Parce qu’il n’y a rien de bon à la télé sans doute ! Ou bien parce que ça fait de bons invités pour l’émission »Tout le monde en parle » !
Comme le mentionne monsieur Proulx dans son article, il fait tellement beau, qu’il est difficile de rester devant sa télévision même si plusieurs programmes semblent très intéressants. Je suis une « vendue » à la série américaine « Beautés désespérées », mais, moi aussi, j’ai manqué les trois derniers épisodes. J’aime mieux attendre l’hiver ou encore les longues journées pluvieuses du printemps pour les écouter sur dvd. Les magazines et les livres m’attirent davantage dans la saison estivale puisque nous pouvons facilement, sur le bord de la plage en bikini, nous adonner à ce genre de plaisir. Quelle joie de découvrir un nouveau magazine qui s’intéresse à autre chose qu’à la mode et qu’aux potins artistiques. Monocle me semble intéressant… mais je me demande bien à quel endroit vais-je pouvoir me le procurer ? Dans une librairie ? Mission de cette semaine: partir à la recherche de ce magazine !
Certains vous accuseront d’être élitiste. Pourquoi s’intéresser à ce qui se passe ailleurs avec tous les problèmes qu’on vit ici? Sont-ce les médias qui ne veulent pas trop couvrir l’international parce que cest trop cher ou nous, lecteurs, auditeurs et téléspectateurs, qui refusons de voir ce qui se passe ailleurs?
À force de ne pas voir ce qui se passe ailleurs, autant les bons coups que les mauvaises nouvelles, on ne se prépare jamais à ce qui risque de nous arriver. Peut-être aussi aie-je l’esprit trop ouvert. J’ai travaillé, parlé, discuté avec des gens venant d’autres pays. Il est possible que dans certains cas, ils soient nés ici et que ce soit leurs parents ou grand-parents qui ont décidé d’immigrer chez nous. J’essaie alors de mieux comprendre ce qui se passe ailleurs, mais surtout l’histoire de ces pays.
Il est vrai que dans la revue Monocle, selon votre chronique, les nouvelles internationales ne concernent pas que les guerres, famines et autres tragédies, comme on peut voir et entendre dans les nouvelles, écrites, télévisées ou radio, mais de personnalités et situations intéressantes, qui nous rappellent que tout ne va pas mal ailleurs que dans notre pays. Sommes-nous prêts à recevoir ces bonnes nouvelles, ces reportages intéressants qui nous proviennent des pays étrangers? Cela nous aidera peut-être à mieux accepter les immigrants, à ne pas tous les mettre dans le même bateau. Il est vrai qu’une telle situation nous demande de réfléchir. Sommes-nous prêts à faire un tel effort?
Mais vous avez peut-être raison. Une revue de ce genre au Québec redonnerait-elle envie aux Québécois d’acheter et de lire de nouveau un magazine fait chez nous. Cela ferait changement des nombreuses revues de Québécor et de Claude G. Charron.
Monocle semble effectivement être un magazine avec de la trempe, offrant un regard sur le monde, la culture, le design. Le lire sur une terrasse? Quoi demander de mieux! J’y jetterai un oil, à coup sur. Reste à voir si les articles sont écrits brillamment.
Il manque effectivement de magazines de ce genre au Québec. Il s’avère même très difficile d’avoir un regard sur le monde, à partir d’ici. Il semble que les québécois préfèrent les magazines comme la Semaine, Samedi, Moi & Cie etc. spécialisés dans le potinage de vedettes. Comme vous le soulignez, le magazine l’actualité est très conservateur, il aurait à mon avis, grand besoin d’être revampé. Il fait tellement parti des habitudes et il est tellement familier à notre regard qu’on ne le voit plus dans les étalages de revues.
Pour donner un exemple de magazine d’ici qui s’est récemment renouvelé pour satisfaire au lectorat : le Vélo Mag. Le monde du cyclisme évolue, il y a de plus en plus d’intéressés, la technologie des vélos se transforme rapidement et pour répondre à toutes ces nouveautés, le magazine offre à la fois un regard local sur ce qui se produit au Québec mais aussi un regard sur le monde, offrant des parcours cyclistes outre-mer, de nouveaux équipements, etc. Ce n’est pas le même type de revue que Monocle mais tout de même, un magazine qu’il fait bon lire et qui outrepasse le potinage. Reste à savoir si le lectorat a augmenté ou diminué depuis ces changements.
La Gala des Oliviers change de réseau pour l’année 2007, mais la formule restera la même, c’est à dire quelque chose de drôle, sympatique qui récompensera les artistes de l’humour. Un gala que j’ai très hâte d’écouter et j’ai hâte de voir si mes prédictions sont bonnes côtés gagnants. Martin Petit nous réserve de belles surprises et je pense que c’est la chose à écouter ce dimanche pour décompresser et partir la semaine du bon pied.
Le Père Gédéon, beauceron de nature (alias Doris Lussier) disait pour rire: à c’t’heure les créatures portent dé jupes si courtes qu’à sont pas capabes de s’assire pis les gars peuvent pu se l’ver d’sus leu chaise.
Y a-t-il trop de magazines au Québec? La question a été maintes fois posée sans apporter de vraies réponses. C’est à se vouer à tous le saints (seins)! On ne les lit pas tous évidemment, ce serait une perte de temps considérable. Les salles d’attentes débordent de ces revues qu’on lit en attendant. Du papotage élégant, rien de plus. C’est comme acheter pour $30 ou même davantage des billets de loterie alors que l’on sait fort bien qu’on ne peut pas gagner tout le temps, sinon jamais ou presque.
C’est une industrie florissante et toujours en expansion selon certaines agences en marketing. Pour faire parler de soi à tout prix? Généralement ce sont des glanures piquées ici et là, modifiées, reformulées et trop souvent ressassées. Où est l’intérêt à dépenser de l’argent pour de telles futilités qui ne sont qu’éphémères? J’ai une aimable voisine qui ne vit que par et pour ça uniquement. C’est son choix je le sais.
Elle s’ennuie à mort. Tout le monde s’ennuie à mourir. On ne sait que faire pour occuper ce vide intérieur qui vous prend jusqu’àux tripes. Un mal de l’âme chronique qu’on entretient à chaque semaine tout en sachant très bien que la chose est incurable. On est un peu tous et toutes décomptés par l’ennui. C’est à qui ne trouverait pas le scoop primordial qui anéantirait une fois pour toutes ce malaise angoissant.
Surtout qu’avec Internet les choses se compliquent. Parce que les potins glanés ici et là justement et qu’on trouvre par la suite dans les magazines proviennent la plupart du temps de là, et par oui-dire peut-être. Vous croyez que je charrie? Pas tant que ça? Ici au Québec un entrefilet peut prendre des allures de saga. On prétend décortiquer la supposée nouvelle ce qui fait grimper la vente. Elémentaire mon cher Watson. Eh oui!
Chaque année je me fais un devoir, moi qui aime tant l’industrie de l’humour, d’écouter le Gala Les Olivier. Martin Petit va certainement faire un excellent travail d’animation cette année et j’ai bien hâte de voir quel style d’animation il va choisir.
C’est important de reconnaître le travail de nos humoristes. Beaucoup de gens trouvent qu’il y en a trop mais personnellement je ne trouve pas qu’ils sont trop. simplement il y a des humoristes pour tous les goûts et c’est cette variété qui fait la beauté de notre industrie québécoise.
Fin-mai, je crois que le Gala des Oliviers part perdant de télespectateurs. Fait trop beau dehors. Les galas sont de plus en plus des partys privés où les blagues sont faites entre participants sans tenir compte que des milliers de personnes sont là, dans leur foyer à les regarder.On est loin du divertissement.On le sait d`avance qui va gagner: tous les shows à Montréal et en banlieues sont vendus dès le dévoilement de la programmation. L`humour est un très gros vendeur au Québec. Le gala est un évènement superflu, inutile et qui n`a aucunement besoin d`être télévisé.
le Gala des Oliviers demeure l’un de mes galas favoris car contrairement aux autres, les discours sont droles et non des balbutiements interminables à la Pierre Curzi. Contrairement aux chanteurs et comédiens, on sent une belle complicité entre les humoristes qui visiblement se respectent et s’amusent bien entre eux. Martin Petit fera de l’excellent travail et j’ai hate de voir l’hommage qu’on fera aux grandes gueules.
Avec la vague que connaît le web, les revues de papier n’ont qu’à bien se tenir. Entre quitter la réalité et se plonger dans sa substance, le choix exutoire devient plus qu’autrement populaire et privilégié, le prix aidant à considérer l’investissement. Mais lorsque l’emballage séduit et capte l’oeil dans sa raison d’être, en y ajoutant une sensation tactile agréable, les priorités se voient revues.
Malgré que l’Internet permette de grands voyages sur la planète, les concepteurs de revues offrent souvent des produits recherchés et intéressants que la rapidité du web néglige. Feuilleter une revue avec un esprit décontracté, change de la position statique devant un écran, qui ne demande que l’on pitonne sur un clavier en manque d’amour.
Monocle, avec son style british, à la recherche des dernières tendances de la mode, saura probablement plaire à beaucoup de lecteurs. L’auteur semble posséder un bon bagage et ses horizons lointains accordent une dimension internationale à la revue, un atout toujours prisé. Longue route à cette revue, qui sait nous ramener à la réalité, en lui accordant une note relevée aux couleurs mondaines.
Comment pourrions-nous passer sous silence, Le Gala Des Olivier? Il nous revient, chaque année, afin de nous donner le pouls de meilleurs humoristes. À tort ou à raison, là n’est pas la question, car elle pourrait faire l’objet de tout un débat! Une chose est certaine, on risque au moins, de s’éclater ne serait-ce que quelques minutes? Le temps, de quelques bonnes blagues, ou de curieux commentaires. Animé, par le non moins célèbre Matin Petit (diantre, que son nom peut porter à rire), il fait environ dans le bon 6. 2 pieds! C’est déjà une promesse, de nombreux sourires.
Je ne dis pas ça pour chialer mais.. le Gala des Oliviers est-il vraiment nécessaire ? Déjà qu’il y a le Gala des Métro Star. Le Gala ARTISTE, etc. On peut dire que c’est un bonheur pour les artistes de s’y voir reconnus. D’accord. Quand ce sont toujours les mêmes qui se retrouvent en compétition, ça use le concept. Ce problème se décuple au Gala des Oliviers : les mêmes, toujours les mêmes. Rarement une nouvelle figure. J’ai vu tous ces galas au moins une fois. C’était bien. Distrayant. La seconde année paraît une répétition de la première. La troisième fait l’effet d’une énième rediffusion d’une vieille série a succès. Ouf ! Les Galas sont a l’image de nos périodiques préférés : un remâchage perpetuel.
Le gala Les Oliviers est à mon avis le meilleur moment pour »plugger » des humoristes et faire vendre des billets. À chaque année, on essaie de remettre le plus de prix possible au plus d’humoriste possible et souvent on donne des prix à des gens que l’on entend plus parlé après!! C’est un gala qui aide les humoristes à vendre des billets et je n’ai rien contre cela. Par contre, je ne l’écouterai pas et je me demande pourquoi cela est diffusé sur une chaîne très populaire aux heures de grandes écoutes. Le pire c’est qu’il y aura de fortes côtes d’écoutes…
L’humour se porte bien au Québec, je ne crois pas qu’on ait besoin de dire à tout le monde qu’ils sont bons avec des trophés. Les ventes de billets prouvent déjà ce fait chaque année.
Ouais… bien sûr ! Nous serions quand même quelques uns a en profiter. Pour l’istant, ce manque d’outil chez nous fait de ceux que la chose intéresse des internationalistes. Nous sommes motivé par les discours de partout. cela fait de nous des gens curieux des autres. Nous savons, qu’à nous seuls nous ne faisons pas le poids. Comme sur les scènes culturelles, nous prenons notre place dans le Monde, reconnaissons tout de même que dans les coulisses des pouvoirs politiques, c’est ailleurs que çe se joue. Disons-le autrement, ce n’est pas notre sport national ou notre particularité, sinon que sur la scène politique locale ou nationale où ont ne s’ennuie pas ! Le Québec c’est avant tout l’intelligence par les sens. Nous ne sommes les scientifiques de rien, mais les maîtres de l’émotion en Occident. Trouver-moi un coin du Monde aussi prolifique sur les plans culturelles et de la création ! Il y a eu Berlin, ancien monde emmuré. Maintenant, il y a nous. Nous sommes un radeau sur la mer. C’est ce qui nous sauve et nous permet d’exister; qui voudrait nous prendre notre radeau alors que tous cherchent un paquebot.
Un petit nouveau parmis les centaines de tabloides se démarque des autres. Monocle le nouveau média sur papier couvre l’inconnu. Il parle de choses différentes. Oublions la politique, les cataclismes, le chiens disparus et le horoscope décidés d’avance.
Monocle cherche à répondre aux gens qui sont lasse des imprimés déprimants. Il cherche la nouvelle aux quatre coins de la planète. Il parle de sujets qui piquent notre curiosité. Saviez-vous que l’homme connait que 10 % des insectes vivants sous nos pieds. Saviez-vous qu’on éternu à 300 km/h. Ce nouveau médis cherche des sujets comme ceux ci. mais il va encore beaucoup plus loin.
Il est plus dispendieux que les magasine qui nous offrent 30 % d’article et 70 % de pub. Monocle a peu de pub. Donc, moins de revenu. Nous devons payer plus cher. Mais pour de la matière. Je préfère payer $12.50 pour un vrai magasine, que payer $ 5.00 et me ramasser avec douze pages interessantes et soixante pages en pub de produits de luxe que je n’ai même pas les moyens de me payer.
Bravo à Monocle. Il faut les encourager. Il faut s’instruire sur les gens qui peuple notre planète. Il fallait y penser.
S’il n’y a pas de magazine au Québec, de la trempe de Monocle, j’imagine que c’est tout simplement qu’il n’y aurait (peut-être) que très peu de demande. Qui payerait 12,50$ pour un magazine?! Peu de gens, je pense. Peut-être que je ferais parti de ceux-là,
mais je ne pense pas qu’ils fassent fortune avec moi. Pour pouvoir investir dans un contenu bien différent, demande de l’investissement et beaucoup de recherche. C’est tentant, mais, est-ce rentable?! L’actualité propose, à l’inverse, une information simple dediée à monsieur tout le monde, si ça marche encore c’est qu’il y a tout simplement de la demande…
Mais, entre magazine et internet, il y a une marge. Ce sont deux médias complémentaires. D’ailleurs je pense que l’une ne remplacera jamais l’autre. Lire un bon magazine, sur un sofa bien confortable, reste tout de même irremplaçable!
Je dois avouer que je ne lis pas beaucoup de magazines. Quelques magazines spécialisés sur l’informatique et les ordinateurs, et il m’arrive parfois de feuilleter un magazine d’intérêt plus général. Mais le point commun qu’ils ont tous, autant les spécialisés que les généraux, c’est qu’ils sont remplis de publicité. J’ai récemment regardé le dernier numéro du magazine Châtelaine et j’ai été effaré par le nombre d’annonces que ce magazine contient. En fait, je crois qu’il y a plus de pages de publicité que de pages ayant du contenu. Les autres magazines que je lis sont peut-être un peu moins pire en ce qui a trait à la publicité, mais à peine. Et quand ce n’est pas la publicité, on a souvent l’impression que tout les magazines d’intérêt gérénal traitent presque des même sujets sous une forme ou une autre.
Peut-être Monocle est-il différents des autres magazines, autant par son contenu que par le peu de publicité qu’il contient, mais avec son prix élevé, il est clair qu’il ne va pas attiré une clientèle « populiste ». De plus, avec Internet qui leur fait compétition, je dois avouer que l’attrait des magazines diminue de plus en plus. C’est vrai qu’un ordinateur, ça ne remplace pas le « feeling » qu’on peut avoir à feuilleter un magazine assis dans son salon ou sur le patio, mais même encore là, avec l’avènement des portables et des réseaux sans-fils, peut-être les magazines sont-ils appeler à disparaître? À moins qu’ils ne se renouvellent complètement et qu’ils nous offrent quelque chose qu’un ordinateur et Internet ne pourra pas nous offrir. Mais encore faut-ils qu’ils découvrent ce que c’est…
Je me promettais de ne pas regarder le Gala des Oliviers et puis, le téléviseur étant ouvert, irrésistiblement j’ai été m’y asseoir de temps en temps. C’est la première fois que je m’y attardais et j’ai découvert un Gala quelque peu différent des autres. Une ambiance très décontractée où on ne sent pas monter la crispation de la compétition. Tout le monde est ami, content, c’est plutôt festif, on s’amuse. Peut-être parce que chacun y trouve son compte dans le milieu (salles remplies), trophée ou pas trophée.
On peut le voir comme une démonstration que l’humour donne du recul, on est prêt à rire, même de soi-même. Le sens de l’humour est rudement mis à l’épreuve, puisque chaque « nominé » reçoit sa flèche empoisonnée. Même l’hommage aux Grandes Gueules, exécuté par les incultes et dérisoires bruns, je parle des Denis Drolet bien sûr, était une rigolade, pas un appel à l’attendrissement. Et les Grandes Gueules y ont répliqué par une rigolade. Si on larmoie, c’est de rire.
Les Grandes Gueules ont rafflé tant de prix, le dernier très significatif puisque compilé suite aux appels téléphoniques du public durant l’émission, qu’ils ont fini par sortir de la voie de l’humour pour entrer dans celle de l’amour. Malgré mon plaisir de voir des figures réjouies, cela m’a fait du bien d’entendre, enfin, un authentique cri du coeur.
C’est pour dire que dans quoi que ce soit, c’est l’excès qui est lassant : Trop d’humour, comme trop de trémolos mélodramatiques. C’est à dose raisonnable qu’une saveur plaît.
Malgré ce que certains peuvent en penser, je crois que le gala Les Oliviers a sa place dans l’industrie de la culture québécoise. Chaque année, je suis au poste, prête à regarder ce gala et surtout, à rire devant ma télévision. Or, cette année, je suis assez déçue du show que j’ai vu: un gala lent à partir, avec un monologue d’ouverture difficile et quelque peu raté (la tendance de Martin petit à essayer encore et encore de faire des blagues politiques plus ou moins réussies m’a complètement assomée), et une première présentation de trophée ennuyante et incontrôlable (j’ose espérer que Patrick Groulx est réellement plus drôle que cella dans la vraie vie). Heureusement, le tout s’est replacé un peu plus tard dans la soirée, où l’on a retrouvé un Martin Petit très sympathique et maître de la situation, des présentateurs entraînant et des numéros divertissants. Bref, un show lent qui s’est, heureusement, transformé en bon spectacle.
ce gala des olivier a été crée au départ pour rire des autres gala, un gala dérisoire, la première année ce gala était rafraichissant enfin un gala qui se prend pas au serieux mais depuis ce temps ils en ont fait un gala sérieux qui ressemble a tout point aux autres gala. un gala roadé au quart de tour. les participant se prennent au serieux les longs remerciements bref rien de rafraichissant comme à son début .
Je ne connaissais pas ce magasine qu’est Monocle mais j’essayerai de mettre la main dessus dès demain. J’aime bien ce genre de revue, c’est un peu une manière de voyager à rabais. L’avantage, c’est qu’on peut décider des articles qu’on veut lire.