Je ne suis pas sûr de comprendre tout à fait la formule de Malraux et ça ne me rend pas plus malheureux pour autant. Seulement, j'admets que pour atteindre le bonheur, l'étroitesse d'esprit peut s'avérer pratique afin de faire abstraction d'un certain nombre de réalités…<p>En effet, comment être heureux en 2007, alors que le tiers de l'humanité vivote avec moins de un dollar par jour? Comment afficher un air béat quand on sait que 40 millions d'humains sont touchés par le virus du sida, que les changements climatiques créeront bientôt 50 millions de réfugiés environnementaux, que l'espérance de vie au Swaziland est de 31 ans, que 2,5 millions de personnes sont tenues en esclavage dans le monde et que le Québec compte plus de suicides que toutes les provinces canadiennes réunies, moins l'Ontario? Exercice mental périlleux.<p>C'est Blaise Pascal qui, d'ailleurs, disait: "Les hommes n'ayant pu guérir la mort, la misère, l'ignorance, ils se sont avisés, pour se rendre heureux, de ne point y penser."<p>Ainsi, pour être heureux, mieux vaut ne pas trop réfléchir. En fait, mieux vaut ne rien lire, ne rien voir, ne rien entendre. Surtout, garder le cap sur son nombril et s'intéresser d'abord aux plaisirs gourmands de madame di Stasio, aux trucs verts d'Albert et aux bricolages de Claudine.<p>Oui, l'imbécillité ouvre la porte au bonheur facile. Or, tous les heureux sont-ils nécessairement des imbéciles? J'en doute. Il y a les imbéciles heureux, certes. Il y a aussi les heureux tout court.<p>Un vaste happening culturel a cours en ce moment. Avec l'événement <i>100 jours de bonheur</i>, 50 poètes, 24 photographes, 11 cinéastes et 11 chanteurs auscultent le bonheur sous toutes ses formes. L'événement a déjà accouché d'un recueil de poésie, d'un spectacle au Spectrum et d'une exposition de photographies sur le mont Royal. Cet automne, on verra aussi un "long-métrage inspirant", toujours sur le thème du bonheur.<p>Et cette semaine, RDI présente un documentaire en deux parties, <i>Raccourcis pour le bonheur</i>, où 16 personnes heureuses – mais pas imbéciles – se dévoilent.<p>Une mère raconte le bonheur de partager son quotidien avec son mari et ses cinq enfants. Un homme a pris sous son aile quatre déficients mentaux et s'est ainsi fabriqué une famille improbable qui le comble. Un retraité a trouvé le bonheur dans l'exercice physique. Une jeune thanatologue, pour qui le bonheur passe par le travail, est fière de réconforter les familles endeuillées.<p>Bref, le bonheur est multiforme.<p>Ce que je retiens de ces témoignages, c'est qu'au contraire du bonheur des imbéciles, le bonheur des gens intelligents semble être lié à la réalisation de soi. En fait, les gens heureux ont l'impression de servir à quelque chose d'utile.<p>Tenez, je connais une informaticienne. Une "top" dans son domaine, que les grandes entreprises s'arrachent et qui gagne un salaire de fou. Récemment, elle me disait: "Je suis en train de vivre la plus belle période de ma vie." Elle a commencé à enseigner les rudiments d'Internet à des personnes âgées. Désormais, plutôt que d'aligner des lignes de codes pour un patron qui ne connaît pas son nom, elle aide des gens isolés à maîtriser ce formidable outil de communication qu'est Internet. Du coup, elle se sent utile. Le bonheur a suivi.<p>Je me demande bien à quoi le monde ressemblerait si tous les humains -y compris les imbéciles heureux – décidaient de chercher l'utilité de leur existence. Dans quel monde vivrions-nous si tout un chacun tentait de trouver sa vraie place et de l'occuper, peu importent les conséquences?<p>L'électricien est-il vraiment fait pour électrifier? La douanière est-elle vraiment faite pour douaner? Le sous-directeur régional aux ressources humaines est-il vraiment fait pour sous-diriger régionalement les ressources humaines? Et le chroniqueur? Est-il vraiment fait pour chroniquer? <p>Allez, on prend une petite semaine pour y penser!<p><i>Raccourcis pour le bonheur</i>, à RDI le jeudi 31 mai et le vendredi 1er juin, à 20 h.<p>L'événement <i>100 jours de bonheur</i>: <i><a href="http://www.100joursdebonheur.com" target="_blank">www.100joursdebonheur.com</a></i><p>ooo<p><b>TÉLÉ</b><p><img src="http://media.voir.ca/_images/montreal/2122/texte/media_6jours_2122.jpg" align="left" alt="" />Du 5 au 11 juin 1967, il y a 40 ans, la guerre éclatait entre Israël et ses voisins arabes. Elle n'a duré que six jours, cette guerre, mais ses conséquences éclaboussent encore nos bulletins de nouvelles presque quotidiennement. Un documentaire de deux heures pour comprendre les origines et les contours de la guerre des Six Jours. <i>Six jours en juin</i>, à Radio-Canada, le dimanche 3 juin, 20 h.<br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br />
Effectivement, je crois que pour être heureux il faut se réaliser, se sentir utile et faire ce que l’on aime. Pour certain, c’est par le travail qu’ils s’accomplissent. Pour d’autres, cela peut être dans leur loisirs, leur bénévolat, leur don de soi à l’extérieur du travail. Mais tous ceux que je connais qui ont une passion qui les emporte, qui les font se dépasser, semblent heureux.
Il y a aussi la façon de voir la vie qui peut jouer sur notre bonheur. Voir le verre à moitié plein au lieu de le voir à moitié vide. Voir le côté positif d’une situation bonne ou mauvaise. Accepter ce qu’on ne peut changer et tenter de faire avancer ce que l’on peut changer. (oui cela ressemble au slogan des AA, mais c’est bon pour tout le monde.)
Je me suis fait dire une fois lors d’une conférence donné par le Dr. Marquis, qu’il faut s’arrêter et admirer le spectacle. Ne pas se laisser avoir par tous les stress quotidiens, les mauvaises nouvelles partout. Apprécier les petits moments. Se trouver des petits bonheurs quotidiens.
Remarquer des détails, s’arrêter un instant et apprécier qu’on est en santé, que le repas est bon, qu’il fait soleil aujourd’hui, que la pluie fait pousser les plantes, que l’égratignure qu’on a eu dans l’accrochage aurait pu être pire, que la peur d’avoir perdu son enfant est remplacé par la joie de le retrouver, que de tomber sur le chômage peut me permettre de passer plus de temps avec mes enfants pour un temps et me donner l’opportunité de trouver quelque chose de mieux par après. etc…
Toute situation peut être vu de façon positive ou négative. Et cela peut influencer notre bonheur. Alors imbécile heureux… je ne sais pas. Mais positivement heureux oui j’y crois.
Difficile d’imaginer que tout les habitants de la terre pourraient naviguer dans le bonheur le plus total. Difficile aussi d’imaginer que les personnes âgées pourraient savoir enfin ce qu’est le bonheur après avoir buchées toute une vie pour se retrouver seules, abandonnées dans un foyer par une famille trop occupée par ses petites misères…Difficile, mais pas inimaginable!
Nous avons tous notre lot de malheur. Car le malheur est l’absence de bonheur. Mais le bonheur est aussi l’inverse! Il ne suffit que d’essayer de voir un peu de lumière à travers le long tunnel de notre vie pour comprendre que la vie nous envoie parfois de grands signes de béatitude mais que nous sommes trop exigeants et que nous voulons inconditionnellement le nirvana.
Regardez autour de vous, prenez le temps de regarder la misère humaine, et vous comprendrez que le bonheur se retrouve même en Ethiopie ou au Rwanda…Par les petits gestes quotidiens! Des gestes de survies souvent, mais quand même, des gestes d’amour les uns envers les autres.
Oui, il y a Option Canada, mais il y a tellement d’Autres choses!
S’accomplir par le travail est une chose, se sentir utile en aidant les autres c’est bien mais en étant toujours au service de l’autre, se nourrir du bonheur des autres on se perd comme individu.
Il y a deux ans j’ai pris une session sabbatique pour justement faire une pause croyant que ce temps de recul me permettrait de faire le plein. Or, quand on se retrouve seul entre quatres murs (les enfants sont à l’école, le travail n’appelle plus, ton épouse est à son boulot) le constat peut être assez déstabilisant.
Je suis une personne qui a toujours été au service des autres et j’ai eu beaucoup de chance ayant une famille heureuse, un travail gratifiant. Mais quand les enfants quittent et le travail ne devient plus une priorité, il faut se rabattre sur soi-m¸eme et si l’on s’occuppe pas de soi, le choc peut être assez brutale.
Pensez-aux autres oui mais il ne faut pas se négliger car éventuellement on se retrouve tous seul devant la vie.
Alors me voilà décrétée par Malraux stupide puisque heureuse. C’est un statut dont je suis bien aise. En fait, cet état dure depuis une semaine. Avant, j’étais intelligente puisque insécure et pessimiste.
Sauf que depuis que je lis Jacques Languirand, cet autre imbécile fini, je me suis intellectuellement abrutie jusqu’à atteindre le paroxisme de la sottise qu’est le bonheur !
Il faut imputer la responsabilité de l’atrophie de ma matière grise à la vision oecuménique de cet idiot de Languirand ainsi qu’aux penseurs qu’il cite, soient Platon, Schopenhauer, Einstein, Jung, Schrodinger, Spinoza et compagnie. Tous des idiots accomplis, il va sans dire, puisqu’ils contribuent à mon épanouissement.
C’est toudelidou! Je suis twit, grâce à Languirand, et vraiment vraiment très contente de l’être ! Et sans vouloir vous offenser, monsieur Proulx, vous devez sûrement être aussi crétin que moi (ou peu s’en faut) puisque votre article de cette semaine m’a paru très sain.
Si, il existe. On peut y goûter mais il coûte souvent sacrément cher pour les gens qui voient tout en blanc ou en noir. Notre place, on peut la trouver mais aussi se la faire arracher. On peut la trouver et tout foutre en l’air par insouciance. Quand on y est, l’existence est si belle, si merveilleuse, on ne se pose pas de question et on se laisse porter par la vie. Et dans plusieurs cas, elle n’a pas l’intention de nous la laisser aussi facile, la vie. Ce qui peut finir par nous rendre complètement méfiant de ce sacré bonheur, car dès qu’on s’y complait un peu trop, le ciel a tendance à nous tomber sur la tête.
On retrouve un peu de positif et un peu de négatif dans tout ce qui existe sur terre. Le principe du yin et du yang. Pour être heureux dans notre malheur, il faut simplement voir le positif, quitte à se leurrer et, oui, ne pas trop penser au négatif de notre vie. Plus facile à dire qu’à faire, d’accord.
Sinon il est bien de se sentir utile, effectivement. Ça aussi c’est plus facile à dire… Trouver une autre place où l’on se sent bien, changer ce qu’on aime moins et qui nous entoure, accepter notre sort et trouver la force de le tourner à notre avantage même quand ça semble impossible, même quand c’est impossible. S’adapter aux changements les plus douloureux.
Le bouddhisme a une vision contraire à la mentalité occidentale sur ce qu’est le pur bonheur. Plutôt que de se mentir à eux-même en s’inventant un monde après-vie où tout est plus beau et plus grand que nature, ils prônent le Nirvana. C’est l’expiration, l’état d’esprit sereint qu’on atteint en renonçant au désir humain. Il n’y a ni joie ni peine, ni excitation ni souffrance. Au final, on se retrouve dans un état de pur bonheur où rien ne peut nous atteindre…même ce bonheur.
Mais nous, on aime la vie et on veut la vivre pleinement.
Gustave Flaubert disait: « La manière la plus profonde de sentir quelque chose est d’en souffrir ». Moi je sens beaucoup mais au moins, je me sens vivre.
Comme vous le dites, le bonheur doit se vivre de façon intelligente. Malheureusement, on ne peut pas changer le monde. Mais nous savons tous que nous pouvons un effort, aussi minime soit-il, pour en changer une partie, que ce soit chez nous ou ailleurs dans le monde. Certains font du bénévolat auprès des enfants, des personnes âgées, des personnes malades ou mourantes. D’autres s’impliquent dans des organismes qui travaillent dans les pays où famine et guerre sont très, voire trop présents. D’autres écrivent des lettres à des gouvernements afin que les droits de leurs citoyens soient respectés. Des personnes font même du bénévolat dans plusieurs domaines différents. Ces actions posées par ces personnes les font se sentir bien dans leur peau et je crois que cela fait partie du bonheur. On dirait de ces personnes qu’elles sont altruistes parce qu’elles agissent pour améliorer le sort des autres, mais on pourrait aussi croire qu’elles sont égoïstes parce qu’elles se sentent bien dans ces actions. Le véritable altruisme serait-il égoïste? Le véritable égoïsme serait-il altruiste? L’imbécile heureux ne vivrait-il que dans sa bulle? L’imbécile heureux vivrait-il avec et parmi les autres humains?
Oui l’électricien est fait pour électrifier et la douanière pour douaner. Idem pour tous les autres en m’incluant. Au début nous aimons tous notre travail pour ce qu’il nous apporte. Puis arrive la routine qui se montre le bout du nez. Là, on a presque atteint l’ornière ou le seuil. Ainsi disparaît petit à petit le feu sacré c’est-à-dire celui qui nous apportait le bonheur et qui faisait qu’on était heureux.
Après des années dans le métier, je mets au défi quiconque peut me jurer qu’il a toujours eu le feu sacré. Les policiers en ont leur claque, les médecins aussi même son éminence! Nous avons tous notre ‘stie de voyage! Pour parer à cet épée de Damoclès, on devrait tous et toutes changer d’orientation de travail pour ne pas s’enliser dans la monotonie source irréfutable de cette angoisse qui nous tient là, dans le sternum.
Tous ces gens-là ne sont pas forcément des imbéciles ou des exaltés. La plupart essaient de survivre dans un univers de compétition sauvage absolue et malsaine. La concurence mène aux burn out, dépression et idiée suicidaire. Combien parmi toutes ces personnes étaient enthousiastes ou satisfaites dans leur milieu de travail? Pourquoi tout cela a-t-il basculé les laissant chacun dans l’insécurité ou le mal de vivre?
Le bonheur n’est ni une chose abstraite pour les imbéciles ni pour les autres qui sont dans les normes. C’est un tremplin personnel sans aucun rapport avec les exigences matérielles et artificielles du monde actuel. Le truc c’est de se prendre en main une fois pour toutes et de vivre avec. Etre bien avec soi-même peut s’apprendre au jour le jour sans devoir aller obligatoirement à l’université ou fréquenter la haute gomme pour se donner des airs de suffisance.
En me lamentant constamment à propos de tout et de rien, je perds un temps fou à me déprécier ou même à me détruire. L’idéal d’une vie ne réside pas uniquement dans les titres, les honneurs, le prestige ou le salaire. Il peut se renouveler en s’y donnant la peine.
La vie n’est pas un conte de fée parsemé d’embûches avec une fin heureuse. C’est à chacun de s’arrêter aux petits bonheurs qui se présentent quotidiennement, même s’ils ne durent qu’une fraction de seconde; un sourire échangé, l’odeur du lilas, le premier café de la journée, le courriel d’une amie, le chant d’une tourterelle le matin, un bon livre et j’en passe.
Aussi, devant une situation qui nous paraît désagréable, on peut choisir de tempêter ou simplement de l’accepter en tentant d’en tirer le meilleur parti. Un exemple? Si j’ai à circuler 45 minutes dans le traffic à tous les jours, libre à moi de rager et de stresser pendant tout ce temps ou plutôt, de décider d’en profiter pour écouter mes disques préférés. Entre les deux, facile de voir celui qui a le plus de chances de trouver le bonheur sur son chemin…
Nul doute que cet article saura attirer son lot de réponses de personnes heureuses. Toujours intéressant de voir que les psychothérapeutes n’ont jamais été aussi nombreux et aussi occupés, que les Québécois ont un des taux de suicide les plus élevés au monde, que les gens se plaignent constamment du stress mais que lorsque vient le temps de parler du bonheur, la plupart se dit heureux. À croire que ces gens heureux ne sont pas souvent sondés ou que les gens malheureux ne prendront pas la peine d’en écrire les causes ici.
Je fais partie de ces gens heureux (imbéciles parfois mais rarement). Et pour moi, le bonheur n’exclut pas un oeil tourné vers le monde et sa détresse. Le bonheur n’est pas un état végétatif qui ne contient aucune angoisse. Le bonheur est cette conscience que je peux exercer un pouvoir sur ma situation, que les choses peuvent aller mieux, que les drames sont transitoires, que l’espoir existe.
Il est naturellement impossible de se sentir heureux lors du décès de quelqu’un. Mais cela ne veut pas dire que le bonheur est absent ou disparu. Cela implique que la vie nous amène à vivre une émotion. Le bonheur perdure si une partie de moi comprend que la vie possède de ces réalités et que, moins je les combat, plus je pourrai en tirer un apprentissage.
Le bonheur, c’est de pouvoir s’accomplir tant dans des activités marquantes qu’en faisant du jardinage à la maison. Le bonheur, c’est de comprendre que je peux me traiter avec respect et qu’automatiquement, j’accepte que les autres méritent le même respect. Le bonheur, c’est d’accepter que je peux contrôler les gestes que je pose mais que je n’ai aucun contrôle sur la vie. Ni sur la météo, ni sur la victoire de mon équipe de hockey.
Le bonheur, c’est de rester conscient face à ce qui nous entoure. C’est de soulever les injustices et les combattre. Mais c’est aussi de reconnaître la portée de ce que nous pouvons changer. Le bonheur, ça se raconte aussi difficilement sans clichés!!
C’est une très bonne idée de la part de Radio-Canada de nous offrir ce documentaire de deux heures sur une guerre dont on entend constamment parler. C’est fou de savoir que ça duré seulement 6 jours, mais que toutes ces années après on en parle encore et que ça fait réagir tout le monde. Je suis certaine que c’est un documentaire très bien fait et qu’il sera très riche en détail. Je pense que c’est à ne pas manquer.
Quand on revise notre vécu, une résultante universelle en ressort immanquablement : c’est de se rendre compte que le bonheur se rapproche de l’équilibre et le contraire est aussi vrai, ce qui confirme ce concept.
Alors on pourrait se dire que sachant cela , ayons le contrôle du bonheur puisqu’on a conscientisé la recette…
C’est là le défi, plus on sait de pôles ( extrêmes ) dans la vie, plus on peut tendre vers le bonheur car on voit plus facilement ou s’ajuster, on peut donc faire le parallèle en disant que lorsqu’on vit intensément, on apprend ce qui aide à être heureux d’ou les adages: aide-toi et le ciel t’aidera , lâche-pas, fonce, essaie, inspire-toi et transpire aussi…
Comme on peut dire que l’espérance de vie est de plus en plus grande, on pourrait aussi dire que généralement plus ça va, plus les gens sont de plus en plus sages et plus rapidement.
Le bonheur est un sentiment relatif. On peut être heureux tout en faisant le malheur des autres. Dans certaines circonstances, le bonheur de l’un est le malheur de l’autre. Le boucher peut être heureux de pendre son voisin. Le bonheur individuel n’a de sens que dans l’expérience unique. Vouloir l’appliquer aux autres, relève de l’imposition.
Le bonheur doit être régi par une éthique. Tout bonheur ne doit pas créer de la souffrance chez les autres. C’est un condition sine qua none. On ne mélange pas bonheur et satisfaction. Si on peut être heureux à rendre les autres malheureux: ce n’est pas le bonheur.
Il faut donc prendre le bonheur à deux niveaux: l’individuel et le collectif. Les véritables bonheurs sont, à la fois, uniques et sociables. Mon bonheur ne doit pas nécessairement rendre les autres heureux, mais il ne peut pas créer du désespoir. Les bonheurs égoïstes ne sont que de l’auto-satisfaction..
Finalement, il y a un leurre. Nos bonheurs n’ont rien à voir avec les bonheurs des autres. Le malheur se propage, le bonheur beaucoup moins. Le bonheur des autres n’est pas le nôtre. Soyons responsables de nos bonheurs avec les conditions qui les rendent vrais. Ce n’est déjà pas une mince tâche.
Je me ferai un devoir d’écouter Raccourcis pour le bonheur, car ce sujet m’intéresse au plus haut point.
Le bonheur selon ma perception réside dans la façon dont nous parvenons à surmonter le obstacles et à vivre les joies. Prenez un événement triste et il n’aura pas le même impact sur la vie de deux personnes différentes. Nous avons nos forces et faiblesses et certaines personnes ont plus de facilité à bien accepter les peines et à en tirer une leçon au quotidien.
Je n’ai pas de toute à croire que cette informaticienne soit plus heureuse si pour elle l’accomplissement personnel est plus important que l’avancement de carrière ou les gros salaires. Cependant, une autre informaticienne s’ennuierait et n’aimerait pas le travail auprès des gens âgés. L’importance de bien se connaître est donc capitale et parvient à nous approcher du bonheur en nous faisant faire des choix selon nos préférences et aptitudes.
« Le bonheur n’est pas que pour les imbéciles » mais il faut pas mal d’intelligence pour le comprendre et un certain temps pour le réaliser. De mon côté, « LE » bonheur passe par une mozaïque de petits instants de joie ou de satisfaction qui me permettent de vivre ma vie en glissant de l’un à l’autre dans l’expectative du suivant. Parce qu’il y a dans cet état de vivre, l’espoir d’obtenir un simple sourire suite à un geste de courtoisie pour éclairer une partie de ma journée.
Je connais trop de personnes dont la recherche du « Grand » bonheur n’est jamais assouvie. À vouloir gagner le gros lot, ils ne réalisent pas que les petits lots secondaires bien utilisés permettent d’atteindre un bien-être, à priori, surprenant. Cela, je l’ai moi-même réalisé par le sourire que j’ai fait apparaître sur le visage d’un de mes élèves qui, enfin, comprend ou de mon amoureuse que je surprend avec un « je t’aime » à un moment inattendu.
Malgré la supposée apparence de la simplicité de la chose, méfiez-vous, comme le disait ma mère, être heureux, c’est de « l’ouvrage », et à temps complet, si je peux me permettre de le rajouter. Mais il faut semer et travailler la terre pour faire germer les semences d’une vie heureuse. Et n’est ce pas l’ensemble des petites plantes obtenues qui font la beauté du champ?
Entretemps, j’enregistre « Raccourcis pour le bonheur », pour les visionner dans mes inévitables moments de doute.
Le bonheur est naïf ! Il est naïf car il doit faire abstraction du malheur pour pouvoir
exister. La naïveté est une façon de vivre qui permet de créer et de s’épanouir ; une abstraction qui permet de mieux saisir la réalité et de mieux vivre en ses contrastes.
Je crois qu’il ne faut pas trop penser au bonheur quand on le vit. Suffit de le vivre!
Ne pas trop l’analyser! Le problème c’est que nous aimons jouer au docteur.
On analyse trop souvent notre vécu; ¨suis-je heureux ou ne le suis-je pas¨?
Sans être pour autant ignorant, on peut s’oublier parfois pour mieux être.
Le bonheur n’est pas un tout, mais une notion en englobe tous nos espoirs, tous nos rêves et tous nos désirs. En fait, je dirais que le désir est Le Bonheur. Le désir de vivre, de se réaliser et se s’accomplir lors de notre existence! Le désir de s’inscrire dans la vie pour la suite du monde. ¨Le dur désir de durer¨ quoi !. Désir d’aimer et d’être aimer ! Désir simple! Le bonheur est utopique mais il semble immense. Le bonheur est naïf mais nécessaire à la survie de l’Humanité. Il est un outil indispensable à la récréation de
notre monde et à son harmonisation.
Le bonheur est notre désir d’être, d’espérer et d’agir dans le temps…malgré tout!
Nous rencontrons souvent des gens qui cherchent le bonheur… Oups! Pardon!… qui cherchent LE bonheur. Ce bonheur « idéal » qui a grandi dans notre esprit et croyant qu’un jour nous l’atteindrons… Mais, d’ici là, il faut bien souffrir un peu! À force d’attendre LE bonheur, nous oublions que le vrai bonheur se trouve dans les petites choses de la vie quotidienne. Écouter le rire d’un enfant, regarder l’abeille qui butine, lire un article intéressant… Voilà autant de raisons de croire que le bonheur existe. Découvrir et faire notre propre bonheur est un défi car il est différent pour chaque personne. Si nous apprenons à mieux nous connaître, nous arriverons à goûter aux parcelles de bonheur qui illuminent notre vie.
Ou plutôt, une foule de petits riens. Quand je pars travailler le matin, que la température est juste un peu plus douce que la veille, qu’il ne vente pas, que les oiseaux chantent, c’est un petit moment de bonheur. Je lève le nez de mon livre, j’inspire pour goûter le parfum des arbres en fleurs, je regarde les jeunes pousses dans les arbres et je me dis que la vie est belle.
Dans un camp de réfugiés, la vie n’est sûrement pas belle tous les jours, mais il doit aussi y avoir des petits moments de bonheur (il y en avait plein dans « La vie est belle », mais ce n’était qu’un film).
Le bonheur est une notion abstraite mais qui rend la vie de tous les jours concrètement plus belle à vivre. J’ai une théorie qui consiste à dire que c’est nous qui sommes responsable de notre bonheur. Alors le matin, au réveil, je suis heureuse d’être en santé, d’avoir un travail où je suis appréciée, d’avoir réussit mon divorce et surtout d’avoir deux jeunes femmes, mes filles, qui sont belles, bien dans leur peau et qui se préparent un bel avenir. Un nuage peut cependant venir obscurcir mon bonheur quotidien, une de mes filles s’inquiète et ça m’affecte, j’apprends qu’une de mes voisines a un cancer et je pleure. Sauf que je retrouve vite mon équilibre pour aider mes proches et voir un moyen de s’en sortir. Certaines personnes, par leur côté défaitiste s’attirent les malheurs et s’empêchent de voir tout ce qu’elles ont de bon dans leur vie. Mon bonheur est fait de petites choses qui me sont significatives, aller voir un bon film, prendre un bon repas et un verre de rouge, courrir à six heures le matin, échanger des sourires et rire avec les gens que j’aime. Comme tout le monde, j’aimerais être plus riche monétairement sauf que trop de problèmes surgissent avec la richesse. Je préfère donc ma condition et m’en accomode très bien, mes filles sont devenues plus autonomes et n’attendent pas après mon héritage pour m’aimer.
J’ai adoré la première émission de RDI sur le bonheur, particulièrement le témoignage de cette belle jeune femme qui a frôlé la mort et s’en donne maintenant à coeur joie avec sa petite famille et ses bonheurs quotidiens. On ne vit qu’une fois, profitons-en pour être heureux.
On s’interroge souvent, d’où à débuter, le conflit entre Israël et les Arabes? Heureusement, que des documentaires existent, pour donner le fin mot de l’Histoire. Ce qui n’est pas synonyme pour autant, de toute objectivité. Mais, peut au moins, nous donner une ligne directrice, pour mieux comprendre, ce que l’on a appelé la guerre de «Six Jours», en 1967. Et pourtant, depuis 40 ans. Il faut admettre, que ce fait marquant demeure tristement célèbre. «Une succession de constats lapidaires (…), souligne la parfaite adéquation entre le pessimisme de la réflexion et le parti pris» citation de : François La Rochefoucauld, « OEUVRE » de moraliste, dans Réflexions ou sentences et maximes morales.
S’asseoir et attendre le bonheur… On peut attendre très longtemps que vienne cet état de conscience, si longtemps qu’on meurt déçu de la vie qu’on a menée. Hédonisme, eudémonisme, recherche du bonheur total, c’est beau, mais en attendant, on fait quoi?
On essaie de contourner nos petits malheurs et on profite des petits bonheurs que la vie nous offre et qu’on peut même parfois créer. On ne fait pas toujours ce qu’on veut, il y a le travail, la famille, les enfants, les obligations de toutes sortes, mais il faut chercher à provoquer les moments magiques, où on se sent tout bonnement heureux dans les actes routiniers. Il y a aussi toutes ces gâteries que l’on peut se faire, les beaux moments qu’on se réserve pour faire ce qu’on aime, seul ou avec d’autres. Et surtout, il y a l’instant présent, qu’il ne faut pas laisser filer, tous les choix que l’on peut faire pour améliorer le quotidien. Demain, il sera trop tard. C’est aujourd’hui qu’il faut vivre, en regardant en avant, pas en arrière. Semer des petits bonheurs autour de soi et en récolter d’autres, quel beau programme!
Résultat de quelques unes de mes recherches personnelles sur la question, je retiens qu’à plusieurs endroits, pour ne pas dire dans plusieurs livres: tibétains, chrétiens et musulmans, donc des livres étalant certaines pratiques religieuses et des plus connues dans notre Monde, il est conseillé de se donner complètement à la vie; ce qui signifie aux autres. C’est tout à fait ce que nous n’arrivons pas à faire dans chacune de nos petites cellules de vie personnelles et familiales. Le quotidien de tous en est le témoignage probant. Pour être heureux, il faut s’oublier soi-même; arrêter de se complaindre dans le Moi. Le petit moi, oserais-je dire ! Tout de notre vie mène dans l’autre sens. Nous sommes à des lunes de ce qu’il faut vraiment faire. Le bonheur n’est pas d’avoir quoi que ce soit. Car tout à chacun peut avoir ce qu’il veut parce qu’en cette matière il n’y a plus de décence et de limites. Vous pouvez Loader vos cartes… y a aucun problème. Le bonheur ne peut pas être non plus l’immobilisme, car nous sommes des êtres qui cherchons l’autre et que nous avons besoin d’action pour le trouver.
En fait, nous avons besoin de croire pour bien vivre. Nous avons besoin de sens. Le sujet de cette recherche n’a pas la moindre importance finalement. Il faut être en contact avec soi-même, il faut être en marche sur la route, la sienne. Et la conséquence en est tout le questionnement qu’il faut accepter de vivre parce que ça va avec tout le reste. On ne peut porter en soi le bonheur comme on porte le plaisir. Le bonheur et le plisir sont deux choses différentes.
Le plaisir est instantané et de courtes durée. Il s’annonce lorsqu’une chose ou une pensée nous gratifie. Le bonheur est un état qui résulte d’un gain en lien avec une action dont nous sommes responsables et dont l’effet est permanent.
Voilà pour moi la différence. Chaque jour peut porter un plaisir, et souvent ceux-ci deviennent des dépendances. Le bonheur, lui, est durable.
Quel merveilleux film et quel bienheureux Alexandre (interprété par Philippe Noiret)… enfin !
Le bonheur n’est rien de palpable et en plus, il ne se mérite pas, ne se gagne pas, ne s’acquiert pas et ne s’apprend pas. C’est un état d’âme qui nous habite ou non. Selon moi, l’humain est heureux dans la mesure où il décide de l’être. Car en fait, le vrai bonheur n’est jamais bien loin, cependant, en ces années de vitesse folle et de course effrénée vers je ne sais trop quoi ou je ne sais trop où, les gens trainent leur lot d’agressivité quotidienne et avec leur esprit de compétition et de rivalité maladive en oublient même l’existence. Alors au lieu de s’approprier, ne serait-ce que quelques instants de ce bonheur, ils le laissent passer sans même l’apercevoir, trop occupés à vouloir satisfaire leurs besoins démesurés ou à surveiller le bonheur du voisin.
Et le bonheur avec un grand « B », c’est comme l’amour avec un grand « A », il faut l’entretenir, le cultiver, l’apprécier à sa juste valeur et surtout lui permettre d’évoluer, de se transformer à travers chacun de nous dans l’accomplissement de ce que nous sommes réellement avec transparence et liberté.
Car en fait, le bonheur est quelque chose de si vague que bien souvent, les gens ne font qu’y rêver !
Et si le bonheur n’est pas que pour les imbécile, y a-t-il un bonheur intelligent ?
Le bonheur est pour tous en autant que nous sommes heureux !
Voilà peut-être le problème à lequel on se bute bien souvent lorsque, dans notre bien personnel et étroite vie, nous nous posons des questions existentielles sur notre bonheur, sa composition, sa conditon, etc, et qu’on se met à se comparer et à essayer de voir s’il est satisfaisant ou non, si nous pouvons nous définir comme étant heureux. Et alors on fait un décompte très impressionnants de petits et grands échecs, qui nous semblent souvent surpasser ce que l’on nomme réussite. Puis l’on fait une rapide soustraction et l’on se morfond à constater que nous ne sommes peut-être pas heureux, finalement. Peut-être devrions-nous revoir ce que signifie être heureux, ou revoir notre position face à cela.
Si être heureux n’était pas un état constat de béatitude? Si ce n’était pas avoir un sourire niais à chaque instant? Si c’était parfois pleurer? si c’était parfois oser? Parfois s’affirmer dans nos plaisirs et malheurs? Si c’était simplement se donner le droit d’être ce que l’on est de grand et de minuscule, dans notre société occidentale où la perfomance et le «succès» matériel prime? si nous nous permettions d’être soi-même pour soi et face à l’autre?
Nous tentons vainement de voir qui est le plus heureux, de trouver la pelouse la plus verte pour se déprécier, d’étiqueter une notion abstraite en quelque chose d’ultra précis et d’unanime, de trouver un Graal qui n’existe pas. Il faudrait cesser ce jeu très égocentrique et destructeur. Il faudrait arrêter de chercher à ne pas souffrir et plutôt cherhcer à simplement vivre ce que nous sommes, librement. On n’essaierait plus de trouver le fameux oasis de paix ou un utopique eden… Le lieu ne fait pas le bonheur… L’acceptation et l’accueil de ses souffrances et de ses différences pourraient être un petit pas vers le mieux-être individuel et collectif… Tout n’est pas noir ou blanc, tout n’et pas binaire, nous sommes heureusement des êtres plus complexes que cela.
Ça me désole de voir combien les gens lient leur travail au bonheur! C’est une vraie maladie comptemporaine. La société est vraiment impreigné de ce que j’appelle la religion: « Sex in the City » à l’américaine où bonheur égale travail prestigieux, bien rémunéré, entouré de gens riches et célèbres. Et pour lequel on gagne assez d’argent pour vivre dans un ridicule petit loft au centre-ville, pour manger dans les restaurants de frais-chier à 50$ le cocktail de crevette et porter fièrement des osties de soulier à 500$ juste pour flasher! Bah, ça m’écoeure vraiment. Ensuite, on se demande pourquoi, on est suicidaire. Tous ces « Jet-sets » finissent par se réveillé à 50 ans sans famille, sans enfants, sans but réelle et durable. Ils dépriment avec leur Porsches, leur manteaux Chanel et leur loft design puisque ces objets qui n’apporte absolument rien (C’est ça la réalité). Ils se rendent compte qu’ils ont trop perdus de temps à faire des choses inutiles qui n’apporte aucun brin de bohneur. Par ailleurs, un col bleu de Montréal qui possède en vélo et des vêtements démodés, accompagné de sa femme, reçoient la visite de ses trois enfants qui lui ont fait une fête-surprise pour son anniversaire. Où est le bonheur? Le capitalisme d’aujourd’hui a complètement dérobé les gens des vrais valeurs de la vie, celles qui apportent le bonheur durable et permanent, pas seulement des luxures et plaisir vides et éphémères. Bientôt, il y aura un retour vers ses valeurs, je le sens. On se croit moderne, avancé et plus intelligent que nos ancêtres, mais on a vite oublié la vrai mission des religions et des valeurs dites: »traditionnelles »: nous guider vers un bonheur durable. Voyons! Pensez-y! Si ces notions ont duré pendant 2000 ans c’est parce qu’elles apportent quelques choses de bien. On pense que Nietzche est intelligent mais c’est plutôt lui l’imbécile. L’imbécile qui a découvert que ce que d’autres avaient déjà expérimentés 2000 ans avant, pour voir que ça n’apportait rien.
Le bonheur est une chose facile à atteindre pour certain et inatteignable pour d’autre. Il y a le vrai bonheur et l’autre , l’artificiel. On peut se dire heureux d’avoir un toit , de la nourriture sur la table et la santé. C’est un bonheur qu’on prend pour acquis mais qui est le rêve de millions d’être humains.
Il y a des gens qui ne sont jamais content dans la vie. Je les appel les menstuer chronique. Ce type de personne peut possédé tout les biens de la terre mais ce n’est jamais asser. L’envie et la jalousie envers son voisin rend des gens malheureux.
J’ai trouvé ma recette du bonheur. J’aime ma femme , mon travail et j’ai la santé. Suis-je un imbécile heureux? Je ne sais pas mais je sais que j’ai la joie de vivre.
Il y a des gens sur cette terre qui voudraient seulement pouvoir manger. Les magnats du pétrole pourraient réglés la faim dans le monde en un clin d’oeil mais il préfèrent se faire bâtir des pistes de ski dans le désert. Est-ce des gens imbéciles heureux ou on retire simplement le mot heureux?
Le bonheur! Quel drôle de sujet. Il me semble que dès qu,on se met à réfléchir sur cette état très grave qu’est le bonheur, il se défile, prend le large, largue les amarres.
Plus on réfléchit à ce qui nous rend heureux, plus la conscience est rpésente, plus le bonheure se pousse. Si manger du homard me rend heureuse, manger 10 homards me rendra malheureuse. Si voyager me rend heureuse, être toujours partie me rendra malheureuse. Si être en compagnie de Chose me rend heureuse, le voir à tous les jours me tombera sur les nerfs. Bref, à quoi bon se questionner ?
Le bonheur n’a pas d’histoire. Tout le monde le dit.
Reste qu’aider les autres, partager, être utile à la société rend heureux. C’est certain.
Il faut plutôt fuir les situations qui nous rendent malheureux. Le bonheur suivra. Peut-être.
On vient au monde (parce que nos parents on fait la chose), on vit (vivre inclus : trouver un moyen pour manger, ce que nous avons trouver c’est d’échanger des services contre une certaine remunération, aller aux toilettes, dormir, baiser…) et bien entendu on meurt. J’ai déjà vu un grafitti sur un mur à Montréal ou c’était écrit : « Y’a t-il une vie AVANT la mort? », quelle belle question! À quoi servirait une vie après si nous n’en avons pas une avant? Je pense que le bonheur c’est d’être conscient que nous avons une vie, une seule. Que pour survivre il faut se lever, travailler, s’organiser, s’entraider (parce que si nous allons bien aujourd’hui peut-être que demain nous irons mal), prendre soin de notre entourage pour que notre entourage prennent soin de nous, NOUS SOMMES DES HUMAINS ET LES HUMAINS SONT DES ÊTRES SOCIAUX CAR ILS ONT BESOIN LES UNS DES AUTRES! Nous utilisons très peu la capacité de notre cerveau, j’ai déjà lu que les plus doués en utilisaient environ 3 à 4 pour cent (on parle de quelqu’un comme Einstein!) alors que la majorité en utiliseraient moins de 2 pour cent! Donc ou en sommes nous dans l’évolution de notre race HUMAINE? Vous savez il y a des petites vies qui ne durent pas assez longtemps, beaucoup d’enfants meurent, il y a des vies qui durent peut-être trop longtemps, le vieillissement de notre population, il y a notre vie, celle de nos proches.
On vit, on meurt. Le bonheur est entre les deux.
On mélange plaisirs et bonheur.
J’ai du plaisir à écouter de la musique, voir un film, regarder des oeuvres d’art, lire un livre, danser, tomber en amour…
Je suis malheureuse quand j’ai une peine d’amour, pas d’amour, pas de travail, pas d’argent, moins d’amis, quand quelqu’un meurt ou est malade, quand il fait gris…
Mais j’aurai toujours le BONHEUR d’être en vie aujourd’hui,
Comme disait l’autre : « Vivons notre VINAIGRETTE! »
Pas besoin de recettes ou de longues litanies pour définir le bonheur. Le bonheur c’est le moment présent. Il suffit d’arrêter de vivre dans l’anticipation et du je- veux-moi. Un soupçon d’empathie, un peu de démence et surtout prendre conscience de ce que nous avons, La Vie. Cessez peut-être, de perdre sa vie en n’en préparant une deuxième? Si jamais il y a une deuxième vie, qui sait, nous aurons peut-être l’éternité pour la vivre.
Fondateur et président-directeur général du Cirque du Soleil, Guy Laliberté a été désigné l’entrepreneur mondial de l’année Ernst & Young 2007. Il a été préféré à 44 autres finalistes. Si ce n’est pas le bonheur ça, je me demande ce qu’est le bonheur !!!
Aussi, les viaducs de la Concorde et De Blois seront bientôt ouverts (23 juin ou peu après). Ce n’est pas le bonheur ça ???
Enfin, à Montréal, le très récent Mondial de la bière a fait le bonheur de près de 85 000 personnes. Une 14e édition qui donne le goût d’être présent l’an prochain.
La preuve est faite, le bonheur n’est pas que pour les imbéciles !!!
À la question «comment être heureux en 2007», je dis simplement qu’il faut voir la vie en rose de temps en temps. Il faut apprendre à observer le monde et la vie d’un point de vue différent. Il faut savoir que le bonheur ne se trouve pas, il doit se créer !!!
J’ai plus d’un dollars par jour, suis-je plus heureux ??? 40 millions d’humains sont touchés par le virus du sida, suis-je moins heureux ???
Les changements climatiques créeront bientôt 50 millions de réfugiés environnementaux, est-ce que je dois «laisser tomber» mon emploi immédiatement et me bâtir une arche comme Noé ou développer un vaisseau spatial pour quitter la planète ???
L’espérance de vie au Swaziland est de 31 ans, j’en ai 33 et je commence de plus en plus à penser à ma date d’expiration. Mais j’avoue que ce n’est pas l’âge qui me pousse à réfléchir sur la mort mais ma santé. Non je ne pense pas au suicide comme trop de gens le font dans la belle province.
Bref, pas mal plus facile d’être malheureux que d’être heureux et c’est pourquoi je pense qu’un bon début est de se concentrer sur ce qui va bien, sur ce qui positif, sur ce qui fait qu’on peut continuer à se dire qu’il y a de l’espoir pour demain.
Je ne m’endors jamais sans remercier le ciel de ma journée: je suis privilégiée d’être en santé et je me réjouis de tous les projets qui sont à ma portée. Quand je pense aux 35 ans dans l’enseignement que j’ai eu le plaisir de vivre, je suis persuadée que je ne pouvais trouver façon plus appropriée d’être utile.
Pourtant, je n’arrive pas à être heureuse complètement. Je n’ajouterai pas de motifs à ceux soulignés par monsieur Proulx , car ils sont plus que suffisants pour justifier mon état d’âme. Alors je sens l’urgence de cultiver le bonheur très méticuleusement en développant mes talents qui pourront, je l’espère, profiter à d’autres. Ma joie c’est aussi d’être à l’écoute des personnes qui me sont chères ainsi de celles rencontrées au quotidien. Un sourire ne coûte rien et une parole aimable non plus…
Je sais maintenant que mon bonheur ne sera jamais total parce que j’en sais beaucoup trop. Cependant, malgré cela, je cherche encore à en savoir plus. Finalement, être consciente, à mes yeux, est mille fois plus important que le bonheur !
On peut y aller avec toutes sortes de définitions mais pourquoi le bonheur est-il si difficile à cerner? Il ne se voit pas mais quand il passe près de nous, on peut le sentir. Il y a des petits bonheurs qui agissent comme la brise matinale en nous caressant tout le corps et l’esprit. Ces moments sont savoureux et précieux car ils composent souvent notre quotidien.
On est bien sûr tous séduit par le grand bonheur que l’on désire connaître, celui qui ressemble aux turbulences fougueuses du vent qui fouettent tout sur son passage.
Il peut être bon mais quelques fois il peut laisser un goût amer. Il ne faut donc pas le chercher trop loin car il est souvent composé de plaisirs simples tel qu’un lever de soleil aux couleurs chatoyantes ou un magnifique champ de tournesols suivant le soleil d’est en ouest durant la belle saison.
Pour le sentir, il faut être conscient de sa présence, l’actualiser et le visualiser. Il est comme le temps, insaisissable mais réel. La somme de tous ces petits bonheurs peut faire en sorte que vous soyez de ceux qui émettent ce petit quelque chose qui vous rend si attirant aux yeux des autres.
Selon la théorie de Maslow, le bonheur est dans l’accomplissement de soi. Mieux encore, le bonheur c’est être capable de combler ses besoins essentiels. Le problème des gens en 2007 c’est qu’ils confondent besoins essentiels vs besoins accessoires. Une jeune femme de 30 ans, mariée, 1 enfant en chemin, un chien, une maison, un bon travail, une voiture, un bon cercle d’amies, pas de brouille dans la famille, en santé…on aurait tendance à croire qu’elle est parfaitement heureuse. Tout ses besoins essentiels sont comblés où l’importance de la croire épanouie. Et bien non, elle a ce vide qu’elle ne peut expliquer. Mais d’où vient-il? Du fait qu’elle ne voyage pas assez? Du fait qu’elle n’a pas de cinéma maison? Pas de chalet? Pas de billet de saison au Centre Bell? Dure à dire mais peu importe, elle ne se dit pas plus heureuse que les autres.
Notre société souffre et elle ne peut pas trop expliquer pourquoi. Les gens sont constamment en mode de mécontentement, d’impatience et de frustrations. Est-ce l’argent qui détruit le bonheur? Selon moi le lien à faire est là puisque notre société de consommation rend triste.
Certains cherchent trop loin le bonheur. Et surtout, ils le cherchent à tellement long terme qu’ils n’apprennent pas à apprécier les petits bonheurs de quelques heures mais qui vont transformer leur journée en conséquence.
Il faut dire que pour s’approprier le bonheur, il faut aussi y être récpetif. Certains ont tout pour être heureux. Mais ils prétendront quand même ne pas l’être. On dirait que lorsqu’ils ont tout pour l’être, ils ne se donnent pas droit à ce bonheur. Et ça, c’est l’une des terribles choses qui peuvent leur arriver.
D’autres, à l’opposé, se contentent de peu et en font un bonheur durable et régulier. Ce peut être la joie d’élever sa petite famille, d’aider des gens dans le besoin, de soutenir une personne malade… Ces gens font souvent preuve d’une belle maturité et surtout, d’une intelligence émotionnelle très grande. Et ce sont peut-être eux les intelligents heureux!!!
… de pouvoir écrire une semaine après tout le monde sur un sujet aussi éculé que lui, sans contrainte de temps et d’espace, entièrement libre de mes choix.
Même si ça fait cliché, il faut bien le dire, c’est aussi savoir se comparer.
Je regardais hier des gens qui ne sont plus libres de leur choix, que le tsunami du 26 décembre 2004 leur a enlevé; 227 673 personnes l’ont perdu ce jour-là… , tandis que des promoteurs véreux, au nom du commerce touristique, de concert avec les mairies de Thaïlande, ont rebâti sans contraintes de temps et d’espaces sur les ruines des colons dépossédés de leurs familles, maisons, biens et terres, bords de mer etc.
Est-ce le bonheur pour les survivants d’avoir survécu? Leur bonheur à eux aurait pu être de connaître l mort terrible sur le coup, mais instantanée…alors que ceux qui y ont survécu ont perdu jusqu’à l’espoir.
Pour eux, le suicide serait peut-être approprié…Pour qui ne croit pas dans ces conditions, son malheur est justement de ne pas croire. Car la foi débouche sur l’espérance qui débouche sur la charité.
Je ne veux pas paraître un prêchi-prêcha, mais:
Job 30:26 … quand j’espérais le bonheur, c’est le malheur qui survint. Je m’attendais à la lumière. l’ombre est venue.
Finalement, je pense profondément que le vrai bonheur a été pressenti par le Bouddha qui nous recommande pour le connaître, de supprimer nos désirs. Ne s’attendre à rien, voilà le vrai bonheur! Ainsi on ne risque pas d’être déçu par la vie qu’on empoigne comme un mauvais moment à passer, assaisonnée du piment de l’imprévu, qui nous fait oublier qu’elle n’est qu’un mauvais moment à passer.
17. Et si Allah fait qu’un malheur te touche, nul autre que Lui ne peut l’enlever. Et s’Il fait qu’un bonheur te touche… c’est qu’Il est Omnipotent. Le Coran, Sourate 6
Avoir en abondance les biens du temps, ce n’est pas là le bonheur de l’homme : la médiocrité lui suffit. Imitation de Jésus-Christ, L I.22 La misère humaine