Mardi dernier, TVA diffusait le premier volet du documentaire (en trois parties) Le Québec à la une.
Paul Houde anime cette ouvre qui retrace plus de 40 ans d’histoire québécoise, telle que vue à travers les unes du Journal de Montréal.
Comme le dit le communiqué qui accompagnait le documentaire: l’histoire du Journal de Montréal, au fond, c’est notre histoire…
Et voilà le prétexte idéal pour vous parler des unes du Journal de Montréal. D’étonnantes compositions qui ajoutent, chaque matin, une pincée de baroque à nos «deux oufs, bacon».
On dit que les journaux fabriquent les conversations du peuple. Et c’est plus vrai que jamais lorsqu’il s’agit Journal de Montréal.
Il y a ces assemblées de cantines où l’on discute de ce qui saigne, de ce qui scandalise, de ce qui score dans les pages du journal de la rue Frontenac. Et puis, selon Influence communication, lorsqu’un média électronique cite un quotidien, dans 27 % des cas, il cite le Journal de Montréal.
C’est grâce au JdeM si l’on parle des 132 km/h de la limousine de la ministre des Transports, des toilettes du Bateau-Mouche qui sont déversées dans le fleuve ou de Latendresse qui fait le 1er trio.
Tous des sujets qu’on a jugés dignes de faire la une du plus grand quotidien montréalais.
Un certain nombre de principes dictent les unes du JdeM. Le sujet doit d’abord être populaire, axé sur les préoccupations des «gens ordinaires». Personne ne s’en cache, pas même le directeur de l’information du quotidien, George Kalogerakis. Le week-end dernier, au congrès de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec, celui-ci s’exprimait en ces termes: «On veut être les chiens de garde du citoyen, du payeur de taxes qui se demande où va son argent.» Le JdeM est un journal de proximité. «Une dizaine de fronts par année viennent de l’appel d’un lecteur», de poursuivre M. Kalogerakis.
En somme, il en faudra des morts pour qu’un sujet à saveur internationale atterrisse à la une du Journal.
La une du Journal de Montréal doit aussi être sensationnelle. Et parfois même, sensationnaliste. Une qualité, d’ailleurs, relevée à plus d’une reprise. Par le Conseil de presse, par exemple, qui a jugé que le titre «59 % des Québécois se disent racistes», publié en une le 15 janvier dernier, était tout à fait «sensationnaliste».
C’est cette soif du sensationnel qui justifie l’usage fréquent, en une, de termes tels que «scandale», «drame», «panique», «horreur», «crise». Au plan typographique, on aura aussi recours aux majuscules afin d’insister sur certains mots-clés. PÉDOPHILE. Un MANIAQUE. Il TUE et se SUICIDE. Les «enquêtes» du Journal, de plus en plus fréquentes, doivent aussi être sensationnelles, susciter la colère, la peur ou l’indignation populaire.
Remarquez, les unes du Journal sont sensationnelles pour une bonne raison. C’est que le Journal de Montréal vend la moitié de ses exemplaires en kiosque. C’est un détail important. La une doit pousser le citoyen à investir 0,66 $ plus taxes dans cette publication. À côté, La Presse n’a pas la même obsession pour les unes accrocheuses, puisque 80 % des exemplaires vendus sont livrés aux abonnés.
Chaque jour, le JdeM hisse donc en une le sujet qui lui paraîtra le plus «vendeur», le plus spectaculaire, le plus populaire. Par conséquent, le quotidien de l’empire Quebecor voit le monde à travers un prisme déformant.
«L’histoire du Journal de Montréal, au fond, c’est notre histoire», dit-on. Permettez-moi d’y ajouter un bémol.
Dans 1000 ans, si des archéologues déterrent de vieilles éditions du Journal de Montréal et tentent de lire le Québec à travers celles-ci, ils risquent d’en tirer d’étranges conclusions.
Ils risquent de conclure que le Québec était une province centrée sur elle-même, fourmillante de politiciens corrompus et de criminels ignobles. Ils imagineront une province dangereuse, qui ne trouve le réconfort que dans les succès de Céline Dion et les victoires du Canadien…
Le Québec à la une, à TVA. Deuxième partie le mardi 4 décembre, 21 h.
Télé /
L’industrie forestière file un mauvais coton depuis 2005. Le tiers des 360 usines de transformation de bois et de sciage sont fermées. Un documentaire a suivi le quotidien des camionneurs forestiers. Des gens pour qui chaque kilomètre les rapproche de la fin d’une époque. 50 tonnes d’épinettes, à Canal D, le dimanche 2 décembre, 21 h.
Quand les Casques bleus violent des jeunes filles en République démocratique du Congo. Un documentaire percutant raconte. Les déshonneurs des Casques bleus, à Radio-Canada, le samedi 1er décembre, 22 h 30.
Juste pour honorer la mémoire des victimes des Casques Bleus odieux qui ont salopé et qui salopent encore l’honneur de cette « force » d’intervention pacifique, je vais m’abstenir de prolonger plus loin mon commentaire en observant une page blanche de silence…
TVA m’a dégouté des téléthons.
Vendredi dernier, le 23, TVA Sherbrooke présentait le téléthon du CHUS.
La cause est bonne mais…
TVA Montréal, CFTM, a aussi présenté ce téléthon.
Durant ce temps, on manquait la demi finale de « du talent à revendre ».
C’est bien beau de nous achaler pour avoir de l’argent. Mais delà à prendre notre télé en otage.
J’étais tellement décu que je n’est pas donné un sous au CHUS.
C’est ca Québecor ! Je décide de ce que tu lis et tu regardes.
Nous on reste là à regarder comme des zombis et à manger des calories.
C’est comme Illico. Les émissions plates sont gratos. Pour ce qui est regardable, sortez votre carte de crédit. Pour les bonnes série de TQS ou la télé publique, oubliez cà !
J’AI HATE D’AVOIR UNE TÉLÉ QUI ME PRÉSENTE SON MEILLEUR ET QUI ARRÊTE DE SE VENTER DE SES COTES D’ÉCOUTE.
Il me font rire « jaune » quand ils se vente d’avcoir l’émission la plus regardée le samedi 12 octobre entre 19 heure et 19:30. Quoi, le reste du temps ils présentent des émissions tellement ennuyantes qu’on aime mieux se louer des DVD et regarder la météo sans arrêt !
Il faudrait quew M Peladeau vend son hélicoptère, arrête de faire participer des gens assez fortunés pour gaggner $ 500 000.00. Ca va être quand qu’on va voir des vrais gens qui ont besoin de gagner et avoir plus d’argent pour faire de bonnes séries. Ils aime mieux payer pour des séries male traduites américaines.
Intéressants sont les commentaires de Steve Proulx sur le Journal de Montréal. Je suis de ceux qui pensent que le Journal de Montréal s’est, dans une certaine mesure (laquelle mesure est loin d’être totale), «bonifié» et amélioré au fil du temps. Mais les caractéristiques soulignées par Steve Proulx restent bien présentes. Par exemple, cette soif insatiable du sensationnel et du titre percutant et répercutant.
Moi, quand j’entends dire que l’histoire du Journal de Montréal, «c’est notre histoire», je pense alors aux lofteurs et aux organisateurs de LOFT STORY qui s’imaginent que, chaque fois qu’un vote est pris, c’est LE QUÉBEC TOUT ENTIER QUI A PARLÉ. Il y a une semaine ou deux, une lofteuse se plaignait d’avoir été humilié par un lofteur. Et le pire, ajoutait-elle, c’est que «j’ai été humiliée devant le Québec tout entier». Décidément, nous les Québécois, nous vivons dans une unanimité qui risque de devenir débilitante.
En fait, la série télévisée sur le Journal de Montréal, cela semble être un mélange assez spécial d’informations véritables, de propagande pernicieuse et de publicité «gratuite». C’est là, en effet, une des caractéristiques des sociétés comme les nôtres: on voit constamment s’entremêler la propagande (le bonheur est dans la consommation) et la publicité (achetez, achetez, achetez).
En réalité, ce qui apparaît de manière claire, c’est que L’EMPIRE utilise la convergence pour faire la publicité de l’empire et pour maintenir en permanence une vaste opération de propagande.
Ce documentaire sur le Journal de Montréal est, comme de nombreuses personnes le disent, un docu-menteur, un docu-mensonge et une docu-menterie.
JSB
Amen.
J’achète le Journal de Montréal à l’occasion. Depuis le référendum de 95, je boycotte La Presse. J’acceptais que les éditorialistes engagés par Power Corporation soient fédéralistes; j’ai débarqué lorsque la mise en page, les titres, les photos et l’utilisation des sondages étaient utilisés systématiquement pour favoriser le camp du non. La chronique de Foglia ne pouvait plus me retenir.
Le Journal de Montréal a toujours fait une place à des journalistes et des commentateurs du camp souverainiste. Sur ce plan, ce journal respectait le fait qu’une majorité de francophones soient des partisans du nouveau pays. Certes cette reconnaissance cachait certainement l’intérêt économique à le faire. Pourtant, La Presse n’a jamais voulu regarder ce fait; elle tablait plutôt sur la qualité de ses enquêtes et sur la réputation de certains de ses journalistes. La hargne d’une Gagnon, d’un Dubuc ou d’un Pratte ont usé ma patience.
Bien sûr, si des archéologues découvrent des fragments du Journal de Montréal dans mille ans, ils seront troublés par l’image que donne ce journal du quotidien des Québécois; ils observeront aussi que des commentaires sur l’avenir du Québec souvent contradictoires se retrouvaient dans le même numéro.
Ils seront encore plus surpris que ce débat national ne se retrouvaient pas dans les artefacts d’un quotidien depuis longtemps disparu faute de lecteurs francophones et qui prétendait être le plus grand journal francophone en Amérique du Nord.
Pour le toujours pétillant et pertinent Steve Boudrias:
AINSI SOIT-IL (OU ELLE)!
JSB
À mon avis, et j’aimerais votre avis là-dessus, si le Journal de Montréal a eu jadis un petit parti pris pour le PQ ou la cause souverainiste, il est désormais adéquiste.
On a La Presse qui est ouvertement fédéraliste.
Le Devoir qui est ouvertement souverainiste.
Et le Journal de Montréal, qui est adéquiste (autonomiste, peut-être?) et qui, comme la plupart des adéquistes, a un peu honte de l’avouer publiquement…
Le plus triste est de constater que le Journal de Montréal est lu et acheté. Je ne suis pas contre le fait qu’il existe, mais contre le fait que son contenu nivelle vers le bas… fond en utilisant le sensationnalisme et des histoires aucunement intéressantes pour en faire des scoops ! À prendre les gens pour des imbéciles, on leur donne de gros titres et des textes qui n’apportent pas grand chose à mettre sous la dent (et dans le cerveau), sauf du voyeurisme. Autre point qui m’horripile, et M. Pilon l’a bien souligné, est le fait que l’Empire Québécor prétend détenir la vérité dans tout et sur tout. Vous aurez compris que je me tiens loin de moi tout ce qui touche de près ou de loin au TVA, Journal de Montréal et autres outils convergeants du Big Brother de bas étage qu’est l’Empire…
Oui le J de M existe. Oui, il se vend bien. Oui, il est populiste. Mais au moins, le gens qui ne liraient rien, lisent ce journal. Inconsicemment, ils pratiquent leur lecture. C’est déjà ça. De toute façon, si ce n’est pas ça, c’est Loft Story. Il y a un créneau pour ce style d’articles.
Le Journal de Montréal n’est pas plus souverainiste que je ne suis communiste.
Le Journal de Montréal est opportuniste et, contrairement à ce que l’on pourrait croire, je suis certain qu’on ne s’attendait pas à ce que ce soit Dumont qui s’empare aussi facilement de la « cause » fictive des accomodements raisonnables.
D’ailleurs, il n’y a qu’un journal aussi populiste, démagogique et remplis de sophismes pour transformer la Raison et la volonté d’adaptation mutuelle en crise d’hystérie collective.
D’ailleurs, contrairement à Vincent Marissal de La Presse, le freak show a eu lieu AVANT la C.B-T. Lors des audiences publiques, il est clair, si on fait une analyse factuelle réfléchie et bien pondérée que les montées à l’emporte-pièce contre la communauté musulmane (en particulier) et l’immigration (par extension) était surfaite.
Rima Elkouri, de La Presse, elle-même journaliste et modèle d’intégration modéré et équilibré à la société d’accueil l’a prouvé à plus d’une reprise dans son 1/4 page habituel.
En parlant du quotidien de la rue St-Jacques, il est essentiel de faire mention de trois détails :
1) La Presse, à la fin du XIXe siècle, le lendemain de la pendaison du Métis Louis Riel, prenait position en réclamant fortement un renforcement radical de l’autonomie de la province, emboîtant ainsi le pas à l’ancêtre de l’Union Nationale, lui-même parti spirituel de la position Adéquiste actuelle. Et c’est ici qu’il faut parler du grand-père de Mario Dumont, et j’ai nommé Honoré Mercier. Un premier ministre méconnu ayant donné à la Belle Province des innovations sociales « de Droite » ou « traditionnellement française », c’est-à-dire la conception du parti pour l’Unité Nationale, qui lui même engendrera l’Union Nationale de Duplessis en 1936.
Poussons plus loin sur les idées « socialistes » de Mercier en rappelant qu’il est à l’origine des écoles de soir pour les paysans largués par une terre de moins en moins fertile, une colonisation nordique tout à fait extraordinaire et une tentation américaine certaine vers les états de la Nouvelle-Angleterre, qui attirait fortement les canadiens français de l’époque vers les Tisserands du pouvoir.
Bref, à l’époque ou La Presse est tentée par l’autonomisme ou l’indépendance étatique ou d’inspiration républicaine (française ET américaine), la Gazette vient à peine de changer de langue (le journal changera de vocation finale EXACTEMENT a moment de la fondation du Canada en 1867 lorsque « le quotidien enlève Montreal de son titre et adopte son titre actuel The Gazette ».
Enfin, tout ça pour dire que, si historiquement La Presse a longtemps été fédéraliste (dans sa politique éditoriale, pas nécessairement dans sa manière de monter le journal visuellement ou journalistiquement), et que la Gazette était à l’origine un organe de presse créé pour (à l’origine en 1773) « éditer des messages en français aux Québécois pour les convaincre de se joindre au mouvement d’indépendance des Américains ».
Surpris ?
Pas moi. J’ai fini avec un beau 96 de rang centile lors de mon examen d’histoire de secondaire IV… (Autre chose en passant, lorsque le taux de décrochage est si élevé au moment d’atteindre le 3e niveau de secondaire, peut-on se surpendre d’avoir autant de Québécois de souche qui n’ont absolument aucune racines profondes et,surtout, aucune idée à quel point leur « amérindianité » est aussi tissée serrée en eux-même que leur désir d’américanité ?)
Finalement, revenons-en au Devoir. Le Devoir de Henri Bourassa, qu’est-ce ?
Un journal indépandantiste ? Non. Un journal indépendant de « fortune » qui tire le diable par la queue et qui louvoie éditorialement depuis le départ de la très honorable Lise Bissonnette – qui a, sans surprise, poursuivi l’oeuvre de Honoré Mercier en « descendant » d’Abitibi afin de compléter d’un point d’orgue l’oeuvre de l’homme politique ayant initié l’implantation de la culture Révolutionnaire et polémiste française en terre d’Amérique. Car si vous connaissez un personnage-clé de l’underground Révolutionnaire de France, Grachus Baboeuf pour ne pas le nommer, vous constaterez une chose : le nerf de la guerre n’est pas l’argent mais bien la création d’une constellation de micro-éditeurs radicaux dans l’expression conceptuelle de leur pensée politico-philosophique.
Ainsi, pour reprendre l’idée de retour de mode de Paul Piché, il faut se rendre compte que le Parti Républicain des États-Unis d’Amérique n’a jamais autant prêcher de vertus Démocrates alors que le Great Old Party n’a JAMAIS été créé pour ça. Les Démocrates, quand à eux, reprennent le flambeau de la main Gauche pour exprimer l’idée contraire : les États-Unis, à la sauce Clinton, prône une position diplomatique à la Woodrow Wilson, un non-interventioniste prudent et protectionniste notoire !!
Au Canada, le parti (Néo-) Conservateur de Stephen Harper est en train de révolutionner l’image du Canada si fortement et si rapidement que même le National Post ne s’en aperçoit même pas ! Et que dire de Stéphane Dion ? Il ne réalise même pas ce que Trudeau aurait dénoncer immédiatement : l’auto-destruction progressive du centralisme canadien de deux manières :
1) par le biais d’un laisser-faire économique qui s’exprime AU DÉTRIMENT des provinces traditionnelement les plus puissantes du Canada : les provinces Centrales (le Québec et l’Ontario) ;
2) par le biais d’une ouverture asymétrique tous azimuts envers la Colombie-Britanique, l’Alberta (par l’obtention de sièges supplémentaires à la Chambre des Communes), par le biais d’une réforme à la Charlottetown de la Chambre Haute (la Chambre des Lords), et finalement par l’attitude d’ouverture symbolique envers le caractère NATIONaliste du Québec ; Stephen Harper est en train de démonter 140 de travail Libéral Confédératif qui laminait la différence fondamentale de TOUTES les provinces au sein de l’ensemble canadien.
Vous rendez-vous compte que les changements militaires, l’attitude plus ferme envers les contrevenants en tous genre, son désir avoué de remettre la pendaison (chère à John A. McDonald pour se débarrasser de Riel, eh oui, on y revient en boucle), et finalement son mépris du pacte énergétique imposé de force par Trudeau (et reformulé sous forme de pacte écoloquiment plus contraignant financièrement par Stéphane Dion) ; le Canada est en train d’avancé cul par-dessus tête, les amis !
En conclusion, si vous comptabilisez froidement les positions constitutionnelles ou les revendications avouées et claires des quatre partis provinciaux ayant présentés des candidats partout aux dernières provinciales, vous percevez quoi du premier coup d’oeil ?
Que l’ex-Progressiste-Conservateur, l’ex-fossoyeur du PPC de John A. McDonald – architecte des fondations du Canada actuel – Jean Charest devient le SEUL chef politique québécois à ne pas partager une vision radicalement autonomiste vis-à-vis Ottawa.
Mais, d’un point de vue économique, c’est encore pire ! Le Québec a atteint un niveau sans précédent d’échanges commerciaux avec les États-Unis (un niveau supérieur à celui qui existait à deux moments-clés de l’histoire des États-Unis : au moment ou Washington vient en ambassade au Bas-Canada ET le moment ou les Canadiens Français subissent la plus forte tentation américaine, moment de la fondation du journal LA Gazette : en 1773 !
Faut-il rappeler que la création du Canada s’est fait ARTIFICIELLEMENT dans un mouvement de protection Anglaise afin que plusieurs possessions nouvelles ne fusionnent pas avec le nouvel État Révolutionnaire du Sud.
Une Révolution de la Classe Moyenne basée foncièrement sur une contestation radicale du taux de taxation sur le « five o’clock » tea (une contestation donc de la tradition social Anglaise).
En gros, ce que je dis, c’est que Stephen Harper est en train d’orchestré le plan de Preston Manning, le Réformiste des Prairies, spécialiste de la Constitution et des Institutions américaines.
Ne l’oubliez pas, surtout, diviser pour régner, c’est une tactique diplomatique qui a toujours fonctionné pour les USA.
Et si jamais nous sommes encore « dans l’oeil de l’aigle », cet aigle ne désire plus notre union traditionnelle, notre commerce Est-Ouest imposée par le Royaume-Uni – et remis en question par le rapatriement de la Constitution en 1982.
Eh oui, je suis en train de vous dire en plus que Pierre E. Trudeau est aussi le complice (in)volontaire du démantèlement politique du Canada car la Charte des Droits et Libertés est une instrument philosophico-politique idéal afin de dynamité de l’intérieur la tradition anglaise du maintien des lois fondamentales du pays par le biais de la tradition.
Et la présence du fait Français au sein de la République est hyper visible pour n’importe qui connaît Montesquieu. De plus, croyez-vous vraiment que ce soit un hasard si :
1) République se retrouve dans la dénomination du régime Français et Américiain ?
2) Nicolas Sarkozy fait une visite si historiquement significative qu’il rejoue le rôle de Lafayette afin d’appuyer les États-Unis dans leur désir de protection contre un ennemi commun : le Royaume-Uni hier… et l’Iran aujourd’hui !
Mais ce qui est absolument stupide, c’est que l’Iran est elle aussi un République… et qu’elle a des racines dans un empire Perse… l’endroit d’ou écrivait Montesquieu, encore lui, pour élaborer en voyageant le fruit de sa pensée politique afin qu’elle arrive à son terme près d’atteindre l’âge d’or : l’Esprit des Lois. Un ouvrage qui démolit point par point le machiavélisme érigé en système. Un système décrit avec soin par un auteur Anglais Thomas Hobbes, auteur qui, inspiré de la Bible – tout comme les utopistes Protestants puritains états-uniens – décrira l’effroi suprême : le Léviathan, une créature décrite dans l’Ancien Testament.
Oui, je sais, la question était simple… mais parfois du plus simple des points de vue, on peut développer une thèse philosophico-politique plus approfondie et à la fois mieux située dans une perspective historique afin de mieux comprendre le glissement sémantique et politique qui a cours actuellement en Amérique. (Et j’omet volontairement les États plus au Sud des États-Unis afin de ne pas alourdir davantage l’analyse et dilué mon propos.)
Un propos simple à résumer : le Québec est au COEUR d’une série de courants politiques divers qui se croisent et se décroisent, se choquent et s’entre-choquent à une vitesse subatomique et… informatique.
– Voici venu le moment de l’explosion de la dernière bombe informatique prévue par Einstein (après la démographique, l’atomique), voilà les ondes de chocs de la dernière : la bombe informatique. Celle ou le citoyen reprend le contrôle des moyens de communications qui lui servent uniquement de prolongement médiatique / organique.
D’ailleurs, ne dit-on pas Organe de presse ? Ne dit-on pas aussi que les divers éléments d’une société s’articulent autour d’un enjeu central ? Et ce Léviathan bouge ses tentacules autour de quel type d’enjeu. Toujours le même : la prise de pouvoir totalitaire des membres qui la composent et la constitue.
Sauf que l’interractivité permet à ceux qui subissent les vagues tectoniques crées par les médias de renvoyer politiquement le même type répliques sismiques. Une réplique qui ne peut être que réflexive et révolutionnaire. La société actuelle est maintenant en position de Narcissisme total. Sauf que ceux qui vont se noyer bientôt seront cette fois des amphibiens… et que l’agitation sous-marine (et non underground) qui s’en vient redéfinira totalement les règles établies par Adam Smith, le père du capitalisme… et permettra ENFIN la construction de structures communautaire au moins 1000 fois plus puissantes que les co-op d’Alphonse Desjardins.
Bienvenue dans la logique communautaire de la réseautique politico-économique !
Et qui me donne ce sentiment prophétique ? C’est simple : la Nouvelle vague artistique qui utilise le pouvoir du surf d’Argent sur internet afin de court-circuité les réseaux de production ET de distribution de la Culture globale.
Vous ne vous rendez pas compte encore que si vous créé une niche si pointue que seuls un ensemble d’experts mondiaux vous comprennent, c’est de cette manière que vous pouvez échappé au limite d’exploitation de votre propre Création ?
Moi, oui.
David Ogilvy – « The consumer isn’t a moron; she is your wife. »
Robert Frost – « Freedom lies in being bold. »
Je me permet de me féli-citer et de rajouter la preuve de ce que j’avançais hier :
« Rima Elkouri, de La Presse, elle-même journaliste et modèle d’intégration modéré et équilibré à la société d’accueil l’a prouvé à plus d’une reprise dans son 1/4 page habituel. »
Jean-François Lisez par vous-même :
http://www.cyberpresse.ca/article/20071203/CPOPINIONS05/71202118/6730/CPACTUALITES
et comme dirait le gars de la Semaine : « Bonne jourNÉE ! »
Quand Mario Girard, de la Presse / Cyberpresse est en drôlement contradictoire :
On y parle de Baird / Johnson, allant main dans la main à Bali jouez un numéro de claquettes écologico-néo-Conservateur.
Tout d’avord, on y lit ceci, en début d’article :
« Pierre-Marc Johnson aura la tâche précise d’aider le ministre à trouver une vision canadienne pour l’APRÈS-kyoto. «Je me sens totalement libre et indépendant dans ce rôle là. Je ne vais pas utiliser la langue de bois avec lui. Je vais lui dire ce que je pense de la position que le Canada devrait adopter.» »
C’est moi qui capitalise le APRÈS en rappelant au gens qui nous lise, cher Steve, que nous sommes encore en 2007, le 12 décembre…
Ensuite, on continue à lire l’article et PAF !
« La position conflictuelle de certains pays face à la réduction des gaz à effet de serre fera de la rencontre de Bali le théâtre de discussions fort animées. La conférence, qui doit durer jusqu’au 14 décembre, s’annonce orageuse. On espère toutefois qu’elle ouvrira la voie à deux ans de négociations qui mèneront ensuite sur un accord destiné à succéder au protocole de Kyoto, QUI EXPIRE EN 2012. »
Comment Mario Girard peut-il faire un article cohérent en disant deux trucs qui se contredisent totalement dans le MÊME article ?!
Coudon’ l’Accord du chien de Stéphane Dion, y’é mort ou y’é pas mort ? On veut le savoir !
Pis le premier ministre de l’Australie, l’allié stratégique de Stephen Harper dans la lutte contre Kyoto au Commonwealth, y’é t’encore au pouvoir ou il vient de se faire dire au revoir ?
C’est pas tout !
Le journal des Affaires, publié par Trancontinental, il est malade mental ou il titrait v’là pas longtemps une première page sur l’investissement Vert rentable ?
Et à l’intérieur du numéro… j’hallucine des affaires où bien je vois François Rebello, collaborateur curatif du jounal VOIR, à la section où on en parle de taux d’accélération du profit généré par les investissements ÉTHIQUES ?
Et Stephen Jarilovsky, l’un des meilleurs critiques des grands actionnaires et de leur C.-A. mal administré, est-ce qu’il en pose une bonne question à la fin de sa chronique ?
Est-ce qu’il ne parle pas de la bulle spéculative du Nasdaq qui a finit par péter au frette juste avant la dernière bulle à la mode, la bulle des petits papiers de prêts hypothécaires ?
Alors, Steve, la prochaine patente qui va gonfler comme une baudruche, c’est quoi ?
Le prix du baril de l’essence – rendu obsolète par des réformes écologiques nationales inspirées de la Californie du Governator – ou bien la tendance des porte-feuille d’investissment Vert ?
D’après toi, Steve, qu’est-ce qui va gagner ?
Le baril de pétrole à 200 $ de l’OPEP et du bolivarien Chavez … ou bien les véhicules de plus en plus hybride des Japonais TOYOTA, HONDA et cie et même de plus en plus électrique de GM ?
Mettons que ça prend pas la tête à Papineau, mettons qu’il n’a pas besoin non plus de s’exiler au USA pour comprendre ce que Ambrose, Baird et Harper ne comprendront jamais, parce qu’il regarde l’Alberta partir en fumée dans les sables bitumineux : les jours de l’or noir sont comptés.
Le monde est écoeuré de payé pour de l’osti de gas qui coûte de plus en plus cher.
Et le jour où les gens vont se rendre compte qu’il en coûte plus cher de se rendre au garage faire le plein que de marcher en raquette l’hiver pour alle magasiner… eh ben, on va avoir un bon bout de chemin vers l’Avenir Vert de notre société.
À part ça, voulez-vous ben me dire pourquoi la feuille d’érable sur le drapeau canadien n’est pas verte ?
Parce qu’on a pas encore compris que d’inverstir 14 milliards supplémentaires dans l’armement qui fait couler le sang rouge de nos soldats sur notre drapeau est un véritable gaspillage par rapport à investir 7 milliards d’un coup dans une distribution d’ampoule de Noël au xénon afin d’éclairer plus fort et plus net en consommant 2,3, 5 fois moins d’électricité généré par le charbon, le pétrole, le nucléaire ou l’hydro-électricité ?
Finalement, pourquoi monsieur Girard, super journaliste intelligent et bien équipé bien payé de la Presse n’est pas capable de nous rappeler que le Québec est dans la cible de Kyoto en 2012 sans problèmes si on l’aide à survivre à la hausse du dollars CANADIEN ?
Ah oui, parce que Mario Girard n’est pas parent avec Michel Girard, j’imagine…
*** NDL (note du lecteur) : Michel Girard est chroniqueur économique à La Presse ET qui confirme Jarilovsky dans les Affaires en parlant de la débâcle des petits Papiers commercials
ici : http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20071128/LAINFORMER0201/711280787/6021/LAINFORMER0201
À ce que je sache, si la Presse est si fédéraliste que ça et que Jean Charest est le seul fédéraliste à l’Assemblée Nationale… les péquistes ou les adéquistes ou les trotzkystes de ce monde peuvent-ils m’expliquer pourquoi la Presse supposément vendu au fédéralisme publie un article remettant en question le fontionnement d’un des fleurons de Québec Inc., la Caisse de Dépôt et de Placement… qui a investi tout croche (pas sous Parizeau ou Bouchard) mais sous monsieur Charest ?
À méditer, peut-être…
Tsé, Steve, l’économie, Michel Chartrand le disait, ça n’a pas de parti, ça n’a pas de pays, ça n’a pas de couleurs politiques.
L’économie, ça fait longtemps que c’est Vert (comme le billet vert américain).
Aujourd’hui, c’est juste doublement Vert.
C’est tout.
Demain, ça sera rouge guerre… si on arrête pas d’être cynique et imbécile à la fois face aux journalistes qui nous rapporte vraiment les bonnes nouvelles.
Salut Steve, je suis encore en train de lire le Globe and Mail du 29 novembre dernier et… paf !
Je viens d’assister à un moment de poésie !
Oui, oui !
Les scandales transforment les hommes qui parlent de politique en poètes !
Vous ne me croyez pas ?
Voilà la référence : (désolé, pas d’hyperlien plus pratique… ;-)
Lawrence Martin
« Bad breaks, bad decisions : Cracks appear int the Tories’ armour »
Ça se passe en conclusion, monsieur fait des vers libres qui riment :
« Les Conservateurs ont manqué l’opportunité d’aller en élection le PRINTEMPS dernier. Ils ont été incapables de focer une élection cet AUTOMNE (this fall – double sens : faire tomber le gouvernement au moment où les feuilles d’érables tombent des arbres). Au cours de chacune des saisons, ils volaient très haut dans les sondages. Maintenant ils réalisent progressivement que leurs meilleurs moments sont passés à côté d’un moment de grâce dans ces pages. »
Traduction libre de ma part. Tous droits de reproduction fortement encouragés ! ;-)
lol
Ah, la politique, Steve, c’est – après le hockey – notre deuxième sport national. Et la prochaine game va être bonne en « salle » !
Un petit mot sur les talents de communicateurs de Stéphane Dion.
À part moi et une poignée de capotés sur l’Histoire mondiale, personne n’a compris ce qu’il a dit en parlant d’un partisan russe…
lol
Ah, man ! Ce gars-là est encore plus drôle que Jean Chrétien ! Sauf que Dion ne fait pas de faute de français et n’inspire pas la pitié.
Il transpire la condescendance et transmet son mépris pour la plèbe aussi facilement qu’il fait semblant de détester Stephen Harper.
Et, pendant ce temps là, Harper, que fait-il ? Il continue à voler les idées des libéraux… en lançant une commission sur le bilinguisme que prévoyait tenir devinez qui ? Stéphane Dion ! mdr
Hilarant, man !
Ce gars-là est fort !
Tout d’abord, il déculotte le BQ avec la motion sur la nation québécoise. Et ensuite, il se moque de Dion en tenant lui-même la commission dont Dion rêvait ! lol
Attends, c’est pas fini !
Check ben ça quand Harper va voler une partie du programme de Jack Layton ! Moi, si j’étais Stephen, je mettrais l’écharpe orange du bon Jack et je m’arrangerais pour qu’un journaliste innocent me pose une question sur la raison de ce truc qui détonne dans ma tenue vestimentaire habituellement drabe. Et puis je répondrais que c’est un pense-bête pour les canadiens d’origine ukrainienne ! lol Ben oui, ça en fait des votes de plus que de flatter dans le bon sens du poil l’une des plus grosse communautés immigrantes du Canada. ;-)
Ah, misère… Stéphane Dion, fils spirituel de Trudeau ? Calvaire, même Trudeau n’aurait pas embarqué son Justin dans cette galère ! Et quoi dire de la candidature du cosmonaute Marc Garneau dans Westmount ??! Il va tomber des nues lorsqu’il va perdre… comme il a perdu dans Vaudreuil-Soulange. Imagine, Steve ! Perdre Westmount au main de Mulcair !!
Même en partielles, c’est un désastre ! Avant Dion, on disait qu’un cochon, pas un Cauchon, mais un cochon avec un ruban rouge et blanc pouvait faire gagner les libéraux fédéraux dans un comté de l’Ouest de Montréal !!!
Et Dion est l’homme de l’heure ?
Et Dion est un leader ??!
Voyons donc ! Un leader, c’est un gars comme Trudeau… qui a déjà battu Charles Taylor (Néo-démocrate) à la fin des années 60 pour se faire élire dans le même comté…
Eh oui, l’histoire est très circulaire et spiralée… lol
Merde, Dion va détruire le parti Libéral au Québec comme Charest a atomisé les appuis du Québec au PPC de Murloney.
Et je vais pleurer là-dessus ?
Non, c’est le karma.
C’est fini le monopole des Rouges et Blanc au Québec.
Le prochain gouvernement sera majoritaire ou minoritaire à la Chambre des communes tout dépendant à quel point les Québécois aiment le bleu ciel ou le bleu marin.
Tout dépendant s’ils aiment la guerre ou la paix.
Et on a jamais choisi la paix dans le passé… mais est-ce que le passé est vraiment garant de l’avenir en ce moment ?
Je ne saurais trop le dire…
Bonjour Steve !
Quelle belle journée aujourd’hui, non ?
Rien de plus beau qu’un soleil d’hiver ! C’est le plus miroitant de tous grâce aux cristaux aquatico-frigorifiés.
Bon, je vais à la bibliothèque de ma municipalité hier et je tombe sur un nom que j’ai déjà vu dans le Globe & Mail… et je tire sur la tranche… et qui est-ce que je vois ? Jean Chrétien !
Eh oui, Lawrence Martin a écrit une biographie en deux tomes sur Jean Chrétien… et ça vaut la peine d’être lu ou traduit au Québec pour bien comprendre comment on prend le contrôle du pays mollement ET aussi découvrir le pocket computer de l’ancien premier ministre : Eddie Goldenberg.
Mon pocket computer ? Mon PDA HTC Touch… made in Taïwan. Enfin un truc qui n’est pas fait en Chine despotique !
A + ou C+ , tout dépendant si tu veux un au revoir ou un breuvage passé date… lol
Tiens, Gmail vient de m’envoyer un bulletin de nouvelles qui dit au grand génie qui se prend pour le roi du Canada-Uni, Stephen Harper, qu’il est dans le champs avec sa propagande anti-kyoto et sa bullshit US :
http://www.iht.com/articles/2007/12/03/asia/climate.php
Tsé, faudrait peut-être qu’on dise à Stephen Harper que s’il est dans une monarchie constitutionnelle, ça veut dire qu’il doit se soumettre au tribunal populaire pour juger de sa connerie révolutionnaire de la Bible Belt des Prairies.
Et c’est niaiseries et ses menteries éhontées sur le protocole de Kyoto
et je vais parler en néon qui flashe pour que messieurs les néo-libéraux Conservateurs à Ottawa comprennent :
ce protocole est ENCORE VALABLE JUSQU’EN 2012
Merci Gmail, merci Steve Proulx, merci Herald Tribune, merci Associated Press, merci aux Australiens qui sont assez brillants pour élire un homme du nom de Kevin Rudd pour les quatre prochaines années dans un gouvernement MAJORITAIRE.
Got it, Stephen ?
I hope so !
moi, en tous cas, j’ai bien compris que monsieur Harper est un beau menteur bedonnant qui pense que l’argent a encore de la valeur quand la planète n’est plus capable de survivre à nos GES…
Je me rappelerai toujours les émeutes de Seattle en 1999. C’était le début du mouvement « anti-mondialisation ». Le Black Bloc avait saccagé une dizaine de vitrines de magasin tel Gap ou Nike. Le monde se réveillait et voyait un mouvement naître. Toutes les une à travers le monde jouait cette nouvelle en une, avec des photos sensationnelle d’autobus publics détournés par les manifestants, d’affrontement avec les policiers, de vitrines brisées, etc.
Mais, ce jour-là au Journal de Montréal, quelque chose de plus important méritait notre attention. C’était « LA FOLIE DES POKÉMONS DANS NOS DÉPANNEURS ! ».